À Kibera, le plus grand bidonville du Kenya situé à Nairobi, des habitants collectent des déchets plastiques et les échangent contre des points "verts", qui peuvent ensuite être utilisés pour accéder à des services essentiels – installations sanitaires, eau potable... – généralement inaccessibles à de nombreux ménages.
En RD Congo, le verdict est tombé dans le procès de Constant Mutamba. L’ancien ministre de la Justice a été condamné à trois ans de travaux forcés et cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics initialement alloués à la construction d’une prison. C’est la fin d’une saga judiciaire qui aura duré plusieurs mois à Kinshasa.
Trois crânes sakalavas, dont l’un aurait appartenu au roi Toera, sont arrivés à Madagascar mardi, après plus d’un siècle passé dans les collections du Muséum national d’histoire naturelle à Paris. Cette restitution, la première du genre depuis la loi française de 2023 sur les restes humains, marque une étape historique dans les relations entre la France et son ancienne colonie.
Les deux dirigeants cherchent à promouvoir « un système de gouvernance mondiale plus juste et raisonnable ».
Un important éboulement a frappé le village de Tarasin, dimanche, a rapporté lundi le Mouvement/Armée de libération du Soudan. "Des informations préliminaires pointent vers la mort de tous les habitants du village", soit plus d'un millier d'individus, selon le groupe armé.
L'Assemblée législative de transition du Burkina Faso a adopté, lundi, à l'unanimité, un projet de loi prévoyant entre deux et cinq ans de prison pour les "auteurs de pratiques homosexuelles", rapporte la télévision d'État. Sur le continent africain, l'homosexualité est criminalisée dans une trentaine de pays.
En RD Congo, la rentrée des classes est particulière dans l'est du pays : c'est la première depuis la prise de contrôle des territoires dans le Nord et le Sud-Kivu. Malgré les doutes sur cette rentrée scolaire, les écoliers ont répondu présents. Reportage d'Aurélie Bazzara-Kibangula et Fidèle Kitsa.
À neuf mois de la fin du mandat du chef de l’État béninois, l’héritier politique de Patrice Talon est désormais connu. Romuald Wadagni a été officiellement désigné dans la nuit de samedi à dimanche par des responsables des deux partis de la mouvance présidentielle, ainsi que par des personnalités influentes, selon des cadres de la coalition au pouvoir. Ministre de l’Économie et des Finances depuis l’arrivée au pouvoir de Patrice Talon en 2016, Romuald Wadagni est ainsi propulsé au premier plan de la scène politique.
Le Kenya est sous le choc après l’exhumation de 32 corps dans le village de Kwa Binzaro. Ces dépouilles seraient liées à la secte chrétienne extrémiste déjà mise en cause dans la mort de plus de 400 personnes dans la forêt de Shakahola il y a deux ans. Cette découverte relance les critiques contre les autorités, accusées de ne pas avoir tenu leur promesse de sévir contre les mouvements sectaires.
Sommaire
Actualité
- Le désastre sahélien
- La crise du pétrole africain
Histoire : La guerre du Rif
- Le front espagnol
- La France et la guerre du Rif
GénétiqueLes Carthaginois étaient des Berbères
Editorial de Bernard Lugan
Afrique du Sud et Algérie, les dernières buttes témoin de l’idéologie anti-impérialiste des années 1960
Buttes témoin de la période des luttes tiers-mondistes, l’Afrique du Sud et l’Algérie, deux pays sans passé national et créés par la colonisation, ont leurs références historiques et leurs définitions diplomatiques bloquées sur les années 1960. L’anti-impérialisme était alors le moteur central de nombreux mouvements politiques, culturels et intellectuels à travers le monde. Dans le contexte de la décolonisation et de la Guerre froide, le bloc de l’Est utilisait l’anti-impérialisme comme argument idéologique. L’URSS et la Chine se présentaient alors comme alliées des luttes du tiers-monde (Vietnam, Algérie, Cuba, Afrique du Sud).
Depuis, le monde a changé, l’Union soviétique est redevenue la Sainte Russie et les Gardes rouges chinois se sont transformés en capitaines d’industrie…Le train de l’histoire est donc passé, mais l’Algérie et l’Afrique du Sud sont restées sur le quai de la gare… en compagnie de quelques pays dont l’horizon diplomatique est également bloqué sur une horloge arrêtée au siècle dernier, à la décennie 1960.
Dans l’affaire du Sahara occidental, l’alignement de l’Afrique du Sud sur les positions algériennes est parfaitement compréhensible. Il s’inscrit en effet dans la permanence de liens politiques et idéologiques noués à l’époque de la lutte contre l’apartheid, lorsque des militants de l’ANC s’entraînaient militairement à Tindouf aux côtés des membres du Polisario.
Dans sa politique anti-française, la vie politique algérienne semble quant à elle être obstinément bloquée sur le rétroviseur de la guerre d’indépendance des années 1954-1962.
Dans les deux pays, l’histoire n’est pas tant la connaissance du passé, qu’une thérapie nationale à travers l’addition de mythes et d’affirmations péremptoires de nature idéologique destinés à valoriser, ou même à inventer un passé glorieux.
Ecrire l’histoire de l’Algérie et celle de l’Afrique du Sud contraint à un choix. Soit suivre la trame de l’histoire officielle écrite par les plumitifs du FLN ou de l’ANC, ou bien s’en affranchir, mais en acceptant alors par avance les attaques et les procès d’intention. En Algérie comme en Afrique du Sud, l’historien est d’abord un vengeur de l’histoire dont la fonction est de s’affranchir d’un traumatisme existentiel. Et il le fait en s’accrochant à un passé reconstruit et même fantasmagorique, toujours inscrit dans le contexte des définitions idéologiques des années 1960. D’où l’impossibilité de réviser une histoire devenue dogme, toute critique étant vue comme du néo-colonialisme ou comme du racisme.
Le relief montagneux de la zone sinistrée constituera un obstacle majeur pour les opérations de sauvetage.
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