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Diplomacy & Defense Think Tank News

La République en marche remporte la majorité absolue aux élections législatives en France

Fondation Robert Schuman / Publication - Mon, 19/06/2017 - 02:00
La République en marche (LREM), parti du président de la République Emmanuel Macron dirigé par Catherine Barbaroux, a largement remporté les élections législatives en France. Lors du 2e tour de scrutin le 18 juin, LREM a recueilli 43,06% des suffrages et a obtenu 306 élus, soit à lui seule...

La République en marche remporte la majorité absolue aux élections législatives en France

Fondation Robert Schuman / Publication - Mon, 19/06/2017 - 02:00
La République en marche (LREM), parti du président de la République Emmanuel Macron dirigé par Catherine Barbaroux, a largement remporté les élections législatives en France. Lors du 2e tour de scrutin le 18 juin, LREM a recueilli 43,06% des suffrages et a obtenu 306 élus, soit à lui seule...

Mehr migrationspolitische Zusammenarbeit wagen!

SWP - Mon, 19/06/2017 - 00:00

Derzeit haben Deutschland und Marokko den gemeinsamen Vorsitz beim Global Forum on Migration and Development (GFMD) inne. Das diesjährige Treffen findet im Juni 2017 in Berlin statt. Das Forum ist wichtiger denn je: Flucht und Migration nehmen zu, die Wanderungsformen vermischen sich, und die Regierungen können die damit verbundenen Herausforderungen immer weniger im Alleingang bewältigen. Gleichzeitig ist die internationale Zusammenarbeit in der Migrationspolitik schwach, fragmentiert und wenig wirksam. Zu ihrer Stärkung kann die Berliner Konferenz einen Beitrag leisten. Das Treffen bietet der Bundesregierung zudem einen Ansatzpunkt, um die eigene Rolle bei der Gestaltung der internationalen migrationspolitischen Kooperation auszuweiten.

La dette grecque toujours sous pression

IRIS - Fri, 16/06/2017 - 17:59

Jeudi 15 juin, de nouvelles négociations se sont déroulées entre la Grèce, les ministres des Finances de l’Eurogroup et le Fond monétaire international. L’analyse de Rémi Bourgeot, économiste, chercheur associé à l’IRIS.

Cette réunion marque-t-elle une avancée dans la résolution de la crise en Grèce ? L’appel d’Aléxis Tsípras pour un allègement de la dette grecque peut-il enfin être entendu ?

À court terme, le but de cette réunion était de débloquer la prochaine tranche d’aide dans le cadre du troisième programme, de 86 milliards d’euros, qui avait été mis en place en 2015. La négociation a ainsi abouti à l’allocation de 8,5 milliards d’euros.

La question d’un allègement de la dette a toujours été source de problème. Cependant, par rapport aux négociations antérieures, la nouveauté aujourd’hui est que le Fond monétaire international (FMI) avance vraiment l’idée de cet allègement de dette. Mais, dans le même temps, il s’est retiré du programme et n’accepte de le réintégrer qu’à condition que les Européens, notamment l’Allemagne, reconnaissent la nécessité d’un allègement de dette. Or, pour Berlin, il est important que le FMI soit inclus dans l’accord de façon à ménager le Bundestag.

La solution trouvée est donc alambiquée. Le FMI reviendrait dans le programme en échange d’une promesse de prendre en compte la question de l’allègement de la dette l’an prochain. Pour autant, le FMI ne participe pas financièrement pour l’instant mais seulement en termes d’expertise ; il a certes accepté de contribuer à hauteur d’un peu moins de 2 milliards mais c’est un accord suspendu, pour plus tard. Autrement dit, à court-terme le FMI ne contribue pas financièrement mais participe à l’accord d’un point de vue institutionnel.

L’Allemagne est-elle ouverte à revoir sa position inflexible face aux pressions du FMI, voire de la France ? Le sort de la Grèce dépendra-t-il des élections fédérales allemandes de septembre prochain ?

Quasiment tout le monde est en faveur d’un allègement de la dette grecque, d’un niveau actuel d’environ 180% du PIB du pays. Au vu de la situation économique grecque, il est évident que cette dette n’est pas finançable à long terme.

Le problème est que la question de l’allègement est un tabou fondamental en Allemagne, aussi bien au sein de la population, très critique des plans de sauvetage, qu’au sein d’une large partie du monde politique. Le gouvernement allemand souhaite ainsi repousser cette question au lendemain des élections fédérales de septembre. L’insistance du FMI sur la question de l’allègement de la dette a évidemment influencé Berlin, qui a dû quelque peu transiger pour débloquer à court-terme la tranche d’aide à la Grèce. L’Allemagne a donc trouvé une sorte de compromis avec le FMI et les autres responsables européens, consistant à aborder concrètement la question de l’allègement de la dette en 2018.

Précisons que l’idée d’un effacement d’une partie de la dette est totalement rejetée par l’Allemagne. On parle donc plutôt d’un abaissement supplémentaire des taux d’intérêts payés aux créditeurs européens et d’un allongement des maturités. C’est déjà ce qui a été fait à plusieurs reprises mais à chaque fois, les négociations étaient dramatiques. D’où l’idée de la France de rendre cela plus systématique en liant le montant des remboursements à la situation économique de la Grèce, notamment son niveau de croissance, afin d’éviter des négociations de dernière minute, souvent aussi théâtrales que chaotiques.

Après plusieurs années de coupes budgétaires drastiques, dans quelle situation se trouve aujourd’hui la Grèce au niveau économique et politique ?

La situation est globalement très mauvaise pour la Grèce. Depuis le début de la crise, elle a perdu un quart de son activité économique, ce qui rend le poids de la dette d’autant plus insupportable. Le gouvernement actuel est arrivé sur la base d’un rejet des mesures d’austérité liées aux plans d’aide. Toutefois, après avoir gagné un référendum contre les conditions européennes, Alexis Tsipras avait dû capituler en acceptant des mesures d’austérité supplémentaires.

Aujourd’hui, on observe une amélioration, à la marge. La Grèce est revenue à la croissance économique et elle a réussi à afficher un excèdent budgétaire primaire – c’est-à-dire en dehors des paiements d’intérêts sur la dette – de l’ordre de 4%, soit un montant très supérieur à ce qui était attendu. Ce sont donc des signaux positifs. Le problème est que ce redressement fragile provoque un jugement trop optimiste de la part de l’Allemagne quant aux capacités de remboursement de la Grèce. Ainsi, paradoxalement, la relative amélioration de la situation économique grecque a rendu les négociations d’autant plus compliquées.

Les signaux de redressement restent ancrés sur une base d’affaiblissement économique extrême. En dépit de l’accord actuel et des projets d’allègement de dette à partir de 2018, la Grèce restera sous forte pression politique et financière. Il s’agit donc plutôt de lisser ses remboursements pour éviter des négociations trop dures qui nuisent à la crédibilité européenne.

IPI Board Member Richard P. Brown Jr., Lawyer and Decorated World War II Officer, Dies at 96

European Peace Institute / News - Fri, 16/06/2017 - 17:00

The following is the obituary for Robert P. Brown Jr.:

Richard P. Brown Jr., 96, a lawyer and a decorated Naval officer in World War II, died May 29 at his home in Chestnut Hill.

Mr. Brown retired as a partner at Morgan Lewis in 1988 after completing a distinguished 40-year career at the law firm. He held many leadership positions at Morgan Lewis, including serving on the firm’s Long Range Planning Subcommittee in 1962, which oversaw the modern transformation of the firm.

He also headed Morgan Lewis’ litigation practice from 1967 to 1978 and helped develop the firm’s acclaimed product liability practice.

After his retirement, Mr. Brown continued to volunteer as a judge pro tem, appointed to conduct settlement conferences in cases pending in the Philadelphia Court of Common Pleas, and did so until the age of 92.

He served as chairman of the International Law Section of the American Bar Association and as chairman of the Probate and Trust Law Section of the Philadelphia Bar Association.

Raised in the East Falls section of Philadelphia, he graduated as the valedictorian of his class at the William Penn Charter School, with honors from Princeton University, and from the University of Pennsylvania Law School.

In World War II, he received six Campaign Stars as a Naval officer, serving first as a junior gunnery officer on the battleship Alabama in the North Atlantic and South Pacific, and later on the staff of the Commander, Amphibious Force Pacific Fleet. He participated in the invasions of the Marianas, Iwo Jima and Okinawa and was awarded the Bronze Star medal in the fall of 1945. At Iwo Jima he observed from shipboard the raising of the American flag on top of Mount Suribachi.

He served on and chaired many nonprofit boards, among them the University of Pennsylvania, the William Penn Charter School, and WHYY, Inc. He also served on the board of Fidelity Bank.

Mr. Brown was a member of numerous international organizations, including the Council on Foreign Relations, the International Peace Institute, the American Foundation for the University of the West Indies, the Foreign Policy Research Institute, the Eisenhower Fellows, International House Center, and the World Affairs Council of Philadelphia.

In 1974, he headed the first group of Americans to tour China after President Nixon persuaded Mao Tse-tung to open relations with the United States.

For more than 20 years, until the age of 94, he volunteered as a driver, transporting cancer patients to and from area hospitals.

He is survived by his friend, companion and confidant, Vivian W. Piasecki; two nieces and a nephew. He was married for 36 years to Virginia H. Curtin who died  in 2001.

A Memorial Meeting for Worship, will be held at 11 a.m. Friday, June 16, at the William Penn Charter School, 3000 West School House Lane, Philadelphia, followed by a reception in the Brown family home that Mr. Brown donated to Penn Charter in the 1970s. – WF

Chestnut Hill Local
June 6, 2017
By Pete Mazzaccaro

Qatar Ban : le pyromane Trump / le pompier Macron ?

IRIS - Fri, 16/06/2017 - 15:24

Le 14 juin 2017, au cours de la visite du président français au Maroc, l’Élysée a indiqué que ce dernier recevrait séparément l’émir du Qatar et le prince héritier d’Abu Dhabi à Paris, en vue de faire baisser les tensions dans la région.

L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn ont décrété un blocus à l’encontre de l’émirat du Qatar, lui reprochant de soutenir le terrorisme. Cette décision est lourde de conséquences, bien plus importantes encore que la rupture des relations diplomatiques. Cela faisait très longtemps qu’une telle sentence internationale n’avait pas été prononcée. Une dégradation de la situation dans une région où les tensions sont déjà très fortes serait extrêmement négative, non seulement pour les pays concernés, mais également pour le reste du monde.

Quelle est l’origine du conflit entre l’Arabie saoudite et le Qatar ? Paradoxalement, c’est le fait qu’ils soient tous deux des pays sunnites et wahhabites qui les oppose. Le petit émirat a toujours voulu se distinguer de son voisin plus grand et plus puissant et a donc cultivé une politique différente pour exister sur la scène internationale. Ainsi depuis plus de vingt ans, l’émirat multiplie les initiatives pour exister face aux Saoudiens, qui se sentent à leur tour défiés par ce qu’ils considèrent comme une simple extension de leur royaume.

Dans cet esprit, le Qatar a lancé la chaîne Al Jazeera qui agace les monarchies du Golfe. L’émirat a également soutenu les printemps arabes, alors que les monarchies du Golfe y étaient opposées. De plus le Qatar soutient les Frères musulmans, tandis qu’aux yeux du royaume saoudien, l’islam politique est une aberration, voire une menace. Enfin, les Saoudiens reprochent aux Qataris d’entretenir de bonnes relations avec l’Iran, alors qu’eux voient en Téhéran une menace existentielle. Le Qatar a effectivement de bonnes relations de voisinage, entre autres raisons parce qu’il partage un gigantesque champ de gaz naturel avec l’Iran, mais y voit là également une façon de se distinguer de l’Arabie saoudite.

Les accusations de soutien au terrorisme sont très graves et largement exagérées. Les Frères musulmans constituent un mouvement politique que l’on peut éventuellement combattre politiquement mais ce n’est en aucun cas un mouvement terroriste. Quant à l’Iran, bien que l’on puisse avoir des différends sur la nature du régime, il est faux de dire que Téhéran soutient le terrorisme. Ces accusations n’ont en réalité que pour but de disqualifier les Qataris.

Pour expliquer cette crise, l’élément le plus récent reste la visite de Donald Trump en Arabie saoudite. Les Saoudiens étaient très critiques à l’égard du président Barack Obama pour trois raisons majeures. Tout d’abord, ils lui reprochaient d’avoir lâché très rapidement Hosni Moubarak, sapant de la sorte la garantie de sécurité américaine. La monarchie estimait notamment que le pacte du Quincy – selon lequel les Américains, en échange de l’accès au pétrole saoudien abondant et bon marché, garantissaient la sécurité du régime -, était remis en cause par le fait qu’un allié aussi solide et docile qu’Hosni Moubarak ait été abandonné si rapidement par Washington. Ensuite, la découverte de gisements importants de gaz de schiste et de pétrole aux États-Unis rendait ces derniers moins dépendants des matières premières énergétiques saoudiennes, remettant donc encore en question le pacte du Quincy. Enfin et surtout, l’accord sur le nucléaire iranien et la réconciliation qu’Obama a entamé avec l’Iran était insupportable pour les Saoudiens.

Dès lors, les Saoudiens, conscients de l’aversion de D. Trump à l’égard de l’Iran, s’étaient réjouis de son arrivée au pourvoir. Ce dernier a effectué sa première visite bilatérale en Arabie saoudite, alors qu’habituellement, un président américain l’accorde au Canada ou au Mexique. À cette occasion, D. Trump a signé d’importants contrats, dont 110 milliards de contrats d’armements, relançant ainsi les tensions et la course aux armements dans la région. Les Saoudiens ont toutefois été rassurés et confortés, ce qui n’est pas sans lien avec la mise en place d’une politique relativement agressive à l’égard du Qatar.

Le problème majeur de cette politique est qu’elle risque de ne produire in fine que des perdants. Il est en effet peu probable que le Qatar change complètement de position et cède aux injonctions saoudiennes, au risque de perdre son indépendance. Les Qataris seront en effet poussés davantage dans les bras iraniens. En agissant de la sorte, les Saoudiens créent donc une prophétie auto-réalisatrice…

D’autre part, ces événements prouvent que la thèse souvent répandue selon laquelle le clivage majeur dans la région résiderait dans l’opposition sunnites/chiites n’est pas aussi exacte. Le Qatar et l’Arabie saoudite sont en effet deux puissances sunnites. L’émirat a des bonnes relations avec Téhéran et est soutenu non seulement par le Koweït et Oman mais également par la Turquie. On voit donc deux blocs pouvant éventuellement se constituer, ce qui serait très dangereux. Une fois encore, ces profondes divisions montrent bien que l’unité arabe si souvent évoquée n’est qu’un mythe.

Il est d’une importance capitale que les tensions diminuent. Pour cela, le blocus doit être suspendu et un accord doit voir le jour entre les Saoudiens, les émiratis et les Qataris, afin que chacun puisse sortir de la crise la tête haute. En ce sens, l’initiative du président français, E. Macron, de servir d’intermédiaire est excellente – Oman pourrait également jouer ce rôle, de même que le secrétaire général de l’ONU -. C’est donc honorable pour la France de tenter cette médiation sans avoir de certitudes d’y parvenir. Le clivage entre l’incendiaire Trump et le pompier Macron ne pouvait pas mieux s’illustrer.

Dominique Reynié : « Les élus LREM doivent tout à Macron »

Fondapol / Général - Fri, 16/06/2017 - 11:10

« Si on veut contraindre les partis à s’ouvrir, à se renouveler, la proportionnelle est la pire des solutions », prévient le politologue alors que le débat s’est ouvert après le premier tour des législatives. PROPOS RECUEILLIS PAR CARL MEEUS On s’oriente vers une majorité absolue de la République en marche, avec quelques 400 députés. […]

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Mehr deutsche Blauhelme

SWP - Fri, 16/06/2017 - 00:00

Die Bundeswehr engagiert sich als Teil der VN-Mission MINUSMA im westafrikanischen Mali. Mit diesem Einsatz stellt Deutschland erstmals seit über 20 Jahren wieder ein umfangreiches Kontingent für eine Friedensoperation der Vereinten Nationen. Dabei ist das multilaterale Krisenmanagement der VN derzeit in ganz unterschiedlichen Konfliktkontexten gefordert. Die Bundesregierung sollte prüfen, wie Deutschland sich umfassender und strategischer als bisher an solchen Missionen beteiligen kann. Denn eine Reihe von Gründen spricht dafür, dieses Engagement zu verstetigen, zu priorisieren und auszubauen. Das betrifft Fragen von Strategie, Personalpolitik, Ausbildung und Ausrüstung.

Protestmarsch gegen Terrorismus : „Ich werde nicht die Klappe halten“

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 16/06/2017 - 00:00
Islamwissenschaftlerin Lamya Kaddor hat vor dem Friedensmarsch der Muslime am Samstag in Köln für einen liberalen Islam geworben.

Reaktionen auf Trumps Klimapolitik: Lateinamerika unterstreicht die eigenen Klimaschutz-Ambitionen

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 16/06/2017 - 00:00
Donald Trumps Austritt aus dem Klima-Abkommen sorgte auch in Lateinamerika für Frust. Der Kontinent ist besonders betroffen, lässt sich aber nicht entmutigen.

Qatar ban : le pyromane Trump vs le pompier Macron

IRIS - Thu, 15/06/2017 - 16:49

Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.

Ciberseguridad: marco jurídico y operativo

Real Instituto Elcano - Thu, 15/06/2017 - 12:37
ARI 51/2017 - 15/6/2017
Javier Alonso Lecuit

Los retos en materia de ciberseguridad demandan la adaptación del marco legislativo y la efectiva implantación de las medidas operativas establecidas en los Planes Estratégicos.

Anschlag, Katar-Krise und IS: Iran in einer dreifachen Krise

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 15/06/2017 - 00:00
Präsident Rohani sieht sich mit drei großen Herausforderungen konfrontiert, die seine zweite und damit letzte Amtszeit massiv belasten werden.

»Kuba hält am Sozialismus fest«

SWP - Thu, 15/06/2017 - 00:00

 

 

Logistics Partnerships in Peace Operations

European Peace Institute / News - Wed, 14/06/2017 - 22:19

Logistics support is both critical to the safety and health of peacekeepers and vital to success at every stage of a peace operation—especially in the high-threat environments where both UN and regional peace operations are increasingly deployed. Contemporary peace operations are based on logistics partnerships, with support provided by a range of actors including states, international organizations, and commercial contractors.

This report focuses on logistics partnerships that support UN operations and regional peace operations in Africa. Drawing on two UN missions and fifteen regional operations in Africa, it describes, compares, and traces the evolution of these two kinds of logistics partnerships and provides recommendations for improving them. For UN operations, it recommends that the UN:

  • Adapt its existing administrative and logistics policies and procedures to the realities of high-threat environments and determine whether new policies and procedures are required;
  • Leverage logistics partnerships with previous or parallel regional operations;
  • Explore ways to improve inter-mission cooperation; and
  • Continue to focus on enhancing the logistics self-reliance of missions, including by ensuring that internal partners have adequate logistics personnel and assets and incentives to deploy them.

For regional peace operations in Africa, it recommends that external logistics partners:

  • Clarify when regional operations can receive funding for logistics support;
  • Explore cooperation arrangements with external partner states;
  • Increase coordination to avoid duplication of efforts and identify gaps; and
  • Continue to build the AU Commission’s capacity to support missions.

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What next for the Economic Partnership Agreements? Thoughts on deepening the EU-Africa trade partnership

Many actors in the G20, the EU and Germany are calling for a quantum leap in the economic co-operation between Europe and Africa. However current discussion of EU-Africa trading relations frequently focuses solely on the much-debated Economic Partnership Agreements (EPAs).
EPA negotiations date back to the 2000 signing of the Cotonou Partnership Agreement (CPA) between the EU and the African, Caribbean and Pacific states (the ACP group). The ensuing negotiations took a highly controversial contentious turn, culminating during the 2007 EU-Africa Summit, when African heads of state and government accused the EU of looking to conclude trade agree¬ments between fundamentally asymmetrical markets.
In light of the upcoming EU-Africa summit in November 2017, it is important to continue the dialogue regarding what the EU and Africa wish to achieve with the EPAs. EPAs could contribute to the strengthening co-operation between the EU and Africa by forming part of a broad strategy supported by adequate political, human and financial resources. EPAs however remain a divisive topic, with many actors having divergent expectations. Yet in spite of ongoing controversy regarding EPAs on both sides, there remains a strong common interest in intensifying trade co-operation between Africa and the EU.
Against this background, this paper examines four possible scenarios for the future of the EPAs– with their respective opportunities and risks:
  • Scenario A: Continuing the current EPA strategy
  • Scenario B: Discontinuing EPA negotiations
  • Scenario C: Resuming EPA negotiations on a new basis
  • Scenario D: Pursuing an adapted and more flexible EPA agenda
The discussion of these scenarios shows that EPAs offer key benefits to EU-Africa trading relations, for example by strengthening legal security for the parties involved (Scenario A). The discontinuation of negotiations (Scenario B) offers no solution for the future of EU-Africa relations, with a restart of these (Scenario C) also offering little prospect of success. We therefore urge the adoption of a modified and more flexible EPA agenda (Scenario D), which specifically addresses the concerns of the ACP countries, reinforces African regional integration processes, and delivers more supportive measures than a continuation of the current strategy.
It is not helpful to consider the EPAs in isolation from the broader field of trade and development and expect them to deliver substantial results on their own. If the current impasse is to be overcome, all actors – whether critical or moderate – need to take part in explicitly interest-led discussions. Scenario D offers the possibility of the EPAs forming an integral element of the debate regarding trade and investment, whereas to date they have formed more of a separate thread of discussion in EU-Africa relations.


Maroc et Algérie : quelles relations avec le nouveau président français ?

IRIS - Wed, 14/06/2017 - 15:12

Emmanuel Macron rend visite à un Maroc en proie à des tensions internes, tandis que Jean-Yves le Drian, ministre des Affaires étrangères, s’est rendu à Alger. Le point de vue de Kader Adberrahim, chercheur à l’IRIS.

Quels sont les intérêts stratégiques que le président français va chercher à développer avec le Maroc ? La récente réintégration de ce dernier dans l’Union africaine ouvre-t-elle la porte à un partenariat plus poussé avec la France et l’UE ?

La visite du président de la République française au Maroc est toujours importante et attendue. En l’occurrence, il s’agit de la première visite à l’étranger d’Emmanuel Macron en dehors de Berlin.

Aujourd’hui, les intérêts français au Maroc restent très importants, bien que la France y soit en train de perdre du terrain – tout comme en Algérie – au profit de la Chine. Il y a malgré tout plus de 70 000 Français vivant au Maroc et 38 entreprises du CAC 40 qui y sont installées. Le royaume présente donc des enjeux économiques et commerciaux, ainsi que de population puisque des centaines de milliers de Marocains sont installés en France.

Cette relation privilégiée franco-marocaine continue d’être importante mais pour autant, on ne peut plus dire que la France reste le seul partenaire du royaume. En effet, depuis quelques années, le Maroc a décidé de diversifier ses partenariats afin de sortir de ce tête-à-tête avec la France. La réintégration du Maroc dans l’Union africaine montre qu’il cherche à avoir des relations avec à la fois le continent africain et le continent européen. Les dirigeants marocains voient bien que l’Europe est en crise depuis maintenant dix années et qu’elle a beaucoup de mal à en sortir. Il y a également eu des tensions diplomatiques entre l’Europe et le Maroc sur un certain nombre de questions, comme les visas, la question du Sahara, les droits humains… Les Marocains ont donc décidé de diversifier leurs partenariats pour éviter d’être totalement liés à une relation exclusive.

En parallèle, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian s’est rendu à Alger les 12 et 13 juin. S’agit-il pour la France de ménager la susceptibilité de ces deux pays rivaux ? La France a-t-elle un rôle à jouer sur la question du Sahara occidental ?

Il y avait de l’inquiétude côté marocain car pendant sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait beaucoup parlé de l’Algérie, notamment avec sa fameuse déclaration à Alger de « crime contre l’humanité » à propos de la colonisation. Le Maroc se demandait donc si Emmanuel Macron n’avait pas plutôt un tropisme algérien.

La visite du ministre des Affaires étrangères qui intervient juste avant celle du président au Maroc est une manière d’envoyer des signaux clairs en disant : « oui, le président va à Rabat mais il va venir également à Alger très prochainement et nous n’oublions pas notre relation particulière avec l’Algérie ». Dans cette rivalité ancienne entre l’Algérie et le Maroc, les deux pays tentent toujours d’obtenir de la France un statut privilégié. Le locataire de l’Élysée doit donc toujours assurer un jeu d’équilibriste entre les frères ennemis du Maghreb.

Concernant la situation du Sahara occidental, la France a certes les moyens d’intervenir sur la question mais elle ne le fera pas car elle ne souhaite se fâcher ni avec le Maroc, ni avec l’Algérie, bien que l’on sache pourtant que la France a toujours soutenu la position marocaine. Aujourd’hui, on ne voit pas comment sortir de cette crise devenue chronique. La France va donc se tenir à égale distance de ce dossier particulièrement sensible au Maroc et également très délicat à gérer en Algérie.

Cette visite française se déroule dans un contexte tendu au Maroc, en proie à des révoltes dans la région du Rif. Quelles en sont les raisons ? Le gouvernement marocain peut-il être mis en difficulté face ce mouvement ?

Il s’agit de la crise la plus grave à laquelle est confrontée le Maroc depuis l’accession au trône de Mohamed VI en 1999. La situation s’est dégradée et est aujourd’hui inquiétante. Cette crise n’est pas bien gérée de la part du gouvernement marocain puisqu’aucun dialogue n’est amorcé avec les dirigeants de la contestation dans le Rif. Ces derniers ont pourtant émis des revendications en termes social, de droits humains, d’emplois, etc. Certains endroits de cette région aride, enclavée et montagneuse, sont dépourvus d’hôpitaux, de maternités et ont très peu d’industries installées. Les jeunes y ont très peu de perspectives.

Or, on assiste à une répression et à l’arrestation des dirigeants de ce mouvement, qui ont été déférés en pleine nuit à Casablanca devant un tribunal de première instance. Il aurait sans doute été préférable que le gouvernement envoie au contraire des signaux d’apaisement. L’État doit envoyer un signal fort, par exemple en libérant soit une partie, soit l’intégralité des dirigeants de ce mouvement pacifiste, afin d’entamer un véritable dialogue et sortir de cette crise.

La manifestation importante qui a eu lieu dimanche dernier à Rabat a rassemblé au-delà des Rifains. Il existe au Maroc cette sensation de « hogra », c’est-à-dire d’abus de pouvoir de la part de l’administration et de tous les symboles de l’État, doublé d’une corruption endémique. Il ne faudrait pas que ce mouvement du Rif puisse faire la jonction avec d’autres mouvements de contestation ailleurs dans le pays car cela pourrait amener à une situation nouvelle, peut-être équivalente à celle vécue par le monde arabe en 2010-2011.

Fronleichnam: Jüngstes Hochfest der katholischen Kirche

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 14/06/2017 - 11:45
In jedem zweiten Bundesland wird Fronleichnam als gesetzlicher Feiertag begangen. In unzähligen katholischen Kirchengemeinden werden in prunkvollen Prozessionen barock geschmückte Monstranzen durch die Straßen getragen. Allein in München nehmen jedes Jahr um die 10.000 Gläubige an dem feierlichen Umzug teil. Woher kommt der Brauch, was bedeutet „Fronleichnam“ und warum konnte Martin Luther diesem kirchlichen Brauch nichts abgewinnen?

Afrique / France : une relation nouvelle ?

IRIS - Wed, 14/06/2017 - 11:04

Le président français, Emmanuel Macron, va effectuer son deuxième déplacement en Afrique en un mois, après avoir reçu à Paris les présidents ivoirien et sénégalais. En conformité avec son annonce de campagne électorale, il fait ainsi du continent africain une priorité.

Nul n’est besoin de rappeler la longue histoire qui unit la France à l’Afrique, ses pages parfois glorieuses et parfois honteuses, ses bienfais et ses méfaits. Mais, ce socle historique ne peut être suffisant pour déterminer l’avenir des relations franco-africaines. En Afrique francophone, la France ne bénéficie plus du monopole stratégique, économique et culturel dont elle disposait auparavant. L’Afrique est entrée de plain-pied dans la mondialisation et multiplie les partenariats avec des puissances non européennes. C’est une opportunité pour les pays africains et un challenge pour la France. À cette dernière de le relever. De son côté, la France ne peut pas se contenter de son pré-carré francophone et doit également se tourner vers l’Afrique anglophone et lusophone.

Au sein de la zone sahélienne, où va se rendre E. Macron, la véritable bataille à mener – et à gagner – par la France et ses partenaires africains est celle de la sécurité et du développement. Ces deux voies ne sont pas antagonistes mais, au contraire, fondamentalement complémentaires. Il faut agir sur les deux fronts de manière simultanée afin de provoquer un cercle vertueux : une sécurité qui permet le développement, gage lui-même de sécurité, et non pas se laisser entraîner dans le cercle vicieux de l’insécurité et du sous-développement.

La France bénéficie d’une présence militaire ancienne de soutien à la sécurité et la stabilité au sein du Sahel et du Sahara, renouvelé après 2013 et l’opération Serval. Lors de sa visite aux troupes françaises à Gao, E. Macron a déclaré : « J’agirai en Afrique en toute transparence loin des réseaux de connivence ». Il n’y a qu’envers l’Afrique que de tels propos sont régulièrement émis, soit pour les justifier, soit pour les critiquer. Il faut « simplement » traiter l’Afrique comme les autres pays, dans le même esprit de partenariat aux intérêts réciproques.

Né une génération après les indépendances de 1960, E. Macron doit éviter les discours largement ressassés sur le passé et ceux dépassés de culpabilisation qui arrangent et déresponsabilisent les élites dirigeantes en Afrique sans régler les problèmes de fond politiques et économiques. Il ne s’agit pas de nier l’Histoire mais de se projeter vers un avenir où chacun assume sa part de responsabilité immédiate et future.

L’Afrique a besoin de moins d’État si cela signifie une bureaucratie étouffante et paralysante mais plus d’État s’il s’agit de mettre en place les infrastructures nécessaires. La consolidation des administrations est indispensable afin d’éviter un retour aux clans et tribus de la période précoloniale. Les armées des pays africains doivent être non seulement plus professionnelles mais également plus nationales avec des bases moins ethnico-régionales ou religieuses.

La lutte contre le terrorisme ne doit pas plus justifier aujourd’hui les manquements à la bonne gouvernance, au respect des droits de l’homme et à l’État de droit que ne le faisait la lutte contre le communisme hier. Cette dernière a permis de blanchir le soutien à des régimes détestables qui ont laissé des héritages catastrophiques, source de nombreux maux actuels. Les pratiques flagrantes de corruption qui discréditent les régimes, désespèrent les jeunes, en les poussant à la rébellion, au trafic divers ou à l’immigration, doivent être combattues.

Le combat indispensable contre le terrorisme ne peut se faire en acceptant les pratiques délétèrent qui le nourrissent. La France n’a pas à choisir les régimes africains à leur place mais, au moment où elle connaît un renouvellement de son personnel politique de très forte magnitude, elle ne peut soutenir de façon inconditionnelle tous les régimes africains. Elle doit avoir des relations avec tous mais conserver ses distances avec certains. Il faut surtout, dans les pays où la démocratie est encore imparfaite, développer les liens avec la société civile. Il ne s’agit pas ici de moralisme mais de realpolitik.

Article co-signé avec Ahmedou Ould Abdallah, ancien Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et président du Centre pour la stratégie et la sécurité dans le Sahara Sahel (Centre4s).

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