Die Vertragsstaaten des Pariser Klimaabkommens (PA) sind verpflichtet, bis zum 10. Februar 2025 neue national festgelegte Klimabeiträge (nationally determined contributions, NDCs) mit Zielen für das Jahr 2035 einzureichen. Diese »NDCs 3.0« sollen als umfassende Investitions- und Transformationspläne die Ergebnisse der ersten Globalen Bestandsaufnahme (Global Stocktake, GST) berücksichtigen, die auf der COP 28 in Dubai abgeschlossen wurde, und das 1,5-Grad-Ziel in Reichweite halten. Verhärtete Positionen zwischen Entwicklungs- und Industrieländern und der Konflikt um Finanzierung erschweren jedoch den Aufbau einer progressiven Koalition zur Entwicklung ambitionierter NDCs. Durch intensivere technische Unterstützung, diplomatische Initiativen und die Einbindung Brasiliens als Schlüsselakteur könnten Deutschland und die EU neuen Schwung in den NDC-3.0-Prozess bringen.
Depuis le 7 octobre 2023, l’actualité du Moyen-Orient est concentrée sur la guerre entre Israël et le Hamas. Un peu plus à l’Est, la Syrie reste instable et connaît une recrudescence de violences entre les différentes forces en présence. Le conflit en cours à Gaza a-t-il des conséquences directes ou indirectes sur la situation syrienne ?
La guerre entre Israël et le Hamas a des conséquences plus ou moins directes sur la situation syrienne. Il se trouve que le territoire syrien – celui sous contrôle du régime de Damas soit environ 65 % du territoire de la Syrie dans son ensemble -, est l’« hôte » dont le consentement a été contraint par les circonstances, de mandataires pro-iraniens, dont le Hezbollah chiite libanais qui avait été largement partie prenante du soutien militaire à Bachar el-Assad durant la décennie passée de la guerre civile aux côtés d’autres milices chiites comme la Liwa Fatemiyoun (constituée d’Afghans chiites) ainsi que la Liwa Zaiynabiyoun (constituée de Pakistanais chiites). Sans parler de la présence effective de nombre d’officiers iraniens de la force Al-Qods, projection militaire régionale du Corps de gardiens de la révolution.
Or, Israël a toujours prévenu qu’il ne tolérerait pas une présence pérenne de ces acteurs non-syriens à ses frontières immédiates, ce qui explique que le territoire syrien se retrouve donc régulièrement la cible de frappes israéliennes depuis des années – l’ancien chef d’état-major de Tsahal, Gadi Eizenkot qui prenait sa retraite, avait même révélé dans un entretien au New York Times en date du 13 janvier 2019 que l’Etat hébreu avait effectué ces dernières années des centaines, sinon des milliers de frappes sur la Syrie [1] -, et qu’elles se sont multipliées dans le prolongement de la guerre à Gaza. Le fait est que l’actuel porte-parole de Tsahal, l’amiral Daniel Hagari, a récemment confirmé le 3 février dernier qu’Israël avec frappé à de multiples reprises plus de cinquante cibles sur le territoire syrien : « Nous avons attaqué des infrastructures du Hezbollah en Syrie » depuis le 7 octobre, avait-il indiqué lors d’un point presse. « Nous avons attaqué au sol et par voie aérienne plus de 50 cibles », avait-il ajouté, alors que l’armée israélienne admet rarement ses opérations en Syrie. Cela n’excluait pas non plus des éliminations plus ciblées comme celle d’un général iranien de la force Al Qods. Le 25 décembre, déjà, une frappe aérienne israélienne avait tué Sayeed Razi Moussavi, un général iranien des Gardiens de la révolution en charge des transferts d’armes et de fonds à destination des mandataires pro-iraniens – en l’occurrence le Hezbollah libanais – et un ancien proche du général Qassem Solemaini tué le 3 janvier 2020 à l’aéroport de Bagdad par une frappe américaine, dans le quartier de Sayeda Zeinab, situé à proximité d’un sanctuaire musulman chiite éponyme, près de Damas. Israël avait poursuivi sa politique d’élimination ciblée de profils de HVT (High Value Target). Douze personnes, dont cinq conseillers des Gardiens de la révolution iranienne, ont été tuées le 20 janvier suivant à Damas par une frappe imputée à l’Etat hébreu. Elle avait visé un bâtiment de quatre étages dans le quartier de Mezzé, en banlieue de Damas, où se serait tenue une « réunion de chefs pro-Iran », selon l’OSDH – l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, une ONG basée à Londres qui suit dans le détail l’actualité syrienne et qui, à partir d’un réseau de sources sur le terrain établit des bilans chiffrés des victimes du conflit armé en Syrie. Parmi les victimes auraient figuré notamment le général Hojatollah Omidvar (également connu sous les noms de Yousef Omidzadeh, Sardar Haj Sadiq Omidzadeh, Abu Sadegh et Haj Sadegh) le responsable en Syrie des services de renseignements de la force Al Qods, ainsi que son adjoint connu sous le nom de Hajj Gholam ou Moharram, ainsi qu’Ali Aghazadeh, Hossein Mohammadi et Saeed Karimi. De fait, ce n’est pas le régime de Damas en tant que tel qui se trouve visé mais les mandataires pro-iraniens et les infrastructures sur place permettant le transfert d’armes vers le Liban.
Bachar el-Assad est en quelque sorte un « obligé » de Téhéran dont le soutien militaire a été déterminant pour la survie du régime de Damas durant la guerre civile. Il peut difficilement se soustraire à cette situation qui fait de la « Syrie utile » sous contrôle du régime de Damas – notamment les deux aéroports stratégiques que sont celui de Damas et d’Alep – un hub vital pour le transfert d’armes iranien au profit de son mandataire libanais du Hezbollah. Ce n’est pas un hasard s’ils sont régulièrement visés par l’Etat hébreu, comme le 29 mars 2024, lorsque l’aéroport d’Alep avait fait l’objet d’une frappe ciblée faisant 42 victimes, dont 36 soldats du régime syrien – en quelque sorte « victimes collatérales » de frappes ne les visant pas spécifiquement – et cinq membres du Hezbollah. L’OSDH avait déjà recensé, fin mars 2024, une trentaine d’attaques sur le sol syrien depuis le début de l’année 2024, dont 21 frappes aériennes et huit attaques à la roquette au cours desquelles Israël aurait ciblé de nombreuses positions en Syrie, détruisant près d’une soixantaine de cibles, dont des bâtiments, des entrepôts d’armes et de munitions, des quartiers généraux, des centres de recherche militaire et des véhicules. Ces frappes visant des cibles à Damas, Deraa, Homs, Al-Qunetra, le port de Tartous, Deir Ez zor, Alep, auraient tué plus d’une centaine de combattants et blessé une cinquantaine d’autres : il s’agirait de 13 membres de la Force Al Qodsdes Gardiens de la révolution ; de 19 membres du Hezbollah libanais ; 12 activistes irakiens ; 23 miliciens syriens rattachés aux « Forces de défense nationale » (Quwat ad-Difa’a al-Watani), un groupe paramilitaire syrien organisé par le régime syrien en collaboration avec l’Iran ; 10 combattants issus des milices mandataires pro-iraniennes ; enfin, pas moins de 38 soldats du régime de Damas proprement dit [2]. Un régime qui se retrouve dans l’« oeil du cyclone ». La preuve en a été fournie avec la frappe non-revendiquée effectuée le 1er avril 2024 sur l’annexe consulaire du consulat iranien à Damas, laquelle avait éliminé les deux principaux gradés de la Force Al-Qods, en l’occurrence le général de brigade Mohammad Reza Zahedi en charge de la Syrie et du Liban et son adjoint en Syrie, Mohammad Hadi Haji Rahimi ainsi que cinq autres officiers. Certes, ce n’est pas le régime syrien en tant que tel qui était visé, mais cela témoigne de sa fragilité et de son exposition aux conséquences du 7 octobre 2023 dont il tente, autant qu’il le peut, de se préserver. Et ce, nonobstant son appartenance théorique à l’« axe » de ladite « résistance à Israël » (al milhwar al mouqawama en arabe) regroupant, outre l’exception du Hamas sunnite, une myriade de mouvements essentiellement d’obédience chiite, au premier rang desquels le Hezbollah libanais, les milices pro-iraniennes en Syrie, la nébuleuse de la « résistance islamique en Irak », ainsi que les Houthis zaydites du Yémen. L’axe de la Mouqawama dont le régime de Damas constitue aujourd’hui le « maillon faible ».
De fait, un message sans ambiguïté aurait été transmis à Bachar al-Assad par les Israéliens qui l’auraient averti de ne pas servir de manière pro-active de sanctuaire à ces mandataires iraniens installés sur son sol, faute de quoi cela conduirait immanquablement au renversement du régime de Damas [3], déjà durablement affaibli par une décennie de guerre civile. La Syrie ne veut donc surtout pas se retrouver entrainée dans un conflit mais les paramètres lui échappent largement alors même qu’elle vise à une forme de « normalisation » dans son espace régional arabe, avec non sans paradoxe l’appui de la Russie, laquelle recherche une forme de stabilisation régionale en capitalisant sur le fait d’avoir « sauvé » le régime de Damas à partir de l’intervention aérienne russe à l’automne 2014.
Der Rat der Europäischen Zentralbank (EZB) hat heute beschlossen, die Leitzinssätze unverändert zu lassen. Dazu ein Statement von Marcel Fratzscher, Präsident des Deutschen Instituts für Wirtschaftsforschung (DIW Berlin):
Die Entscheidung des EZB-Rats, die Zinsen unverändert zu lassen, ist nicht überraschend, auch wenn eine weitere Zinssenkung bereits jetzt angemessen gewesen wäre. Die EZB erfüllt ihr Mandat der Preisstabilität praktisch schon heute wieder. Eine Punktlandung bei genau zwei Prozent Inflation wäre überambitioniert und zum Scheitern verurteilt, denn auch in den kommenden Jahren werden neue Schocks und Krisen die Inflation immer wieder temporär von diesem Ziel wegbringen. Die EZB hat mit ihrem entschiedenen Handeln nach Beginn des russischen Krieges gegen die Ukraine gezeigt, dass sie mit ihrer Geldpolitik erfolgreich ist – das schützt ihre Glaubwürdigkeit.En proie à une situation politique très instable et une violence endémique, Haïti reçoit, au moins jusqu’à l’automne prochain, une Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) téléguidée par le Kenya et sous mandat des Nations unies. Alors que 80 % de la capitale est aux mains des gangs et groupes armés, cette force internationale a pour mission d’assurer la sécurité d’un État failli. Christophe Ventura, directeur de recherche à l’IRIS et responsable du Programme Amérique latine/Caraïbe, revient sur la situation politique haïtienne et le déploiement de cette force armée internationale.
François-Xavier Carayon est consultant en stratégie. Il poursuit en parallèle une activité de recherche consacrée aux questions d’économie politique internationale et de finance éthique, disciplines qu’il a enseignées à HEC et IRIS Sup. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de son ouvrage « Les États prédateurs », aux éditions Fayard.
1/Les États investisseurs seraient-ils aussi des États prédateurs ?
Mon enquête fait la lumière sur la manière dont certains États se transforment en prédateurs sur les marchés internationaux, et particulièrement sur le marché européen. Quand un État investit à l’étranger, il ne représente pas la même menace qu’un fonds ou une multinationale privée.
Pour comprendre le phénomène, il faut remonter un peu en arrière. Dans les années 1980 et 1990, le rôle de l’État dans l’économie semble voué à reculer. Les vagues de privatisations déferlent, non seulement dans le monde « développé », mais aussi dans celui « en développement », y compris en Chine.
Mais la plupart des grandes puissances du « Sud global » en sont revenues. À partir des années 2000, elles ont décidé de redonner un rôle majeur à l’État actionnaire. Hier gestionnaire des services essentiels de l’économie domestique, l’État actionnaire devient chez elles investisseur, avec un goût prononcé pour les marchés étrangers.
Par leurs investissements transnationaux, les États peuvent bien sûr aller chercher du rendement financier traditionnel, sans volonté d’influence sur les actifs sous-jacents. Mais ils tendent aussi, de façon croissante, à promouvoir leurs intérêts politiques par des acquisitions ciblées.
Par leurs investissements publics, les puissances étrangères peuvent chercher à accroitre leur autonomie stratégique (comme Singapour ou l’Arabie saoudite dans l’agroalimentaire), renforcer leurs alliances (comme le Qatar en France), mais aussi construire leur domination stratégique sur les nations rivales (comme la Chine dans les métaux critiques ou l’électronique). Quand ces États prennent un poids critique dans certains secteurs vitaux de notre économie ou qu’ils prennent le contrôle de nombreuses infrastructures critiques, ils se dotent d’un levier de menace géopolitique.
Les investisseurs publics étrangers peuvent aussi chercher à prendre le contrôle de nos meilleurs atouts industriels ou technologiques. Cela constitue alors une menace à notre prospérité collective, à notre emploi et notre croissance.
2/Selon vous, de peur de se couper de la manne des capitaux étrangers, nos dirigeants s’accrochent à tout prix à l’ouverture des marchés ?
Nos dirigeants sont conscients que notre croissance économique est largement tributaire des capitaux étrangers. Ils ont raison.
Pour autant, il faut être capable de distinguer les investissements qui nous profitent de ceux qui nous asservissent ou nous appauvrissent. Aujourd’hui, les dispositifs français et européens de filtrage des investissements étrangers sont insuffisants pour détecter et entraver les menaces. D’abord parce que les investisseurs publics étrangers sont de plus en plus subtils et discrets : ils ciblent des entreprises de petite taille, des sociétés non cotées, réalisent des investissements greenfield… et le tout parfois via des cascades de sociétés d’investissement rendant quasi invisibles les donneurs d’ordre réels. Ensuite parce que nos dispositifs manquent de moyens et pèchent encore trop souvent par naïveté. Qui plus est, ils ne sont pas autorisés à défendre nos intérêts purement économiques : ils se contentent de nous protéger — avec plus ou moins de succès — des investissements menaçant l’ordre public, la sécurité publique ou la défense nationale.
Je révèle dans ce livre des dizaines d’acquisitions qui sont passées sous les radars. Les entreprises rachetées appartiennent à de nombreux secteurs clés de notre économie : biotechnologies, robotique industrielle, aéronautique, édition scientifique, etc. Je fais aussi le clair sur les infrastructures critiques passées sous pavillon étranger, comme les réseaux électriques et les réseaux gaziers d’une partie du sud de l’Europe, ou encore quatorze ports européens.
3/Quels sont les fonds souverains dont nous devons le plus nous méfier ?
Les fonds chinois sont à bien des égards les plus menaçants, et notamment le China Investment Corp (CIC) qui gère à lui seul plus de 1 300 milliards de dollars.
Mais il ne faut pas sous-estimer les velléités des investisseurs publics venus du reste du monde. Les outils d’investissement développés par Pékin essaiment un peu partout en Asie (Corée du Sud, Malaisie, Inde, Kazakhstan…) et au Moyen-Orient (Arabie saoudite, EAU, Koweït, Qatar…), y compris dans des pays considérés comme ultralibéraux, tels que Singapour. Leur puissance de feu se compte généralement en centaines de milliards de dollars.
Pour lever une partie des doutes légitimes qui pèsent sur ces investisseurs publics, une mesure simple consisterait à exiger la transparence de l’ensemble de leurs investissements durables à l’étranger. C’est déjà une règle que s’applique à lui-même le fonds norvégien, le Government Pension Fund-Global (GPFG), qui se trouve être le plus gros fonds souverain au monde. Cette mesure — que pourrait porter le Fond Monétaire International (FMI) ou le Conseil de Stabilité Financière (CSF) — aurait le mérite d’encourager des échanges financiers ouverts et pacifiés qui profitent réellement à chacun.
4/Vous écrivez que, chantres de l’ouverture, les présidents américains ont dans le même temps construit l’un des marchés nationaux les plus protégés du monde développé…
Oui, les Américains ont élaboré un dispositif de filtrage des investissements étrangers robuste : le Comité pour l’investissement étranger aux États-Unis (CFIUS). Il permet de protéger les menaces à la sécurité nationale au sens large, incluant la sécurité économique du pays.
D’autres pays libéraux se sont dotés d’outils de protection également vigoureux. C’est le cas de l’Australie ou encore du Canada, qui a développé le concept intéressant de « bénéfice net national » pour déterminer le bienfondé d’un investissement étranger sur son sol.
Quand certaines voix courageuses appellent à muscler nos protections (on les retrouve partout sur l’échiquier politique, d’un Arnaud Montebourg à gauche, à un Olivier Marleix à droite), on trouve toujours des partisans béats du libre-échange pour s’inquiéter du risque de rétorsions étrangères. Les renforcements récents des dispositifs anglo-saxons nous enseignent pourtant qu’ils n’ont pas d’effet négatif sur l’attractivité du territoire, à condition que ces derniers présentent des atouts en termes de qualité de la main d’œuvre, de fiscalité et de fluidité juridico-administrative.
D’une certaine façon, le défi qui nous est posé par les États prédateurs est une chance. Il nous offre l’opportunité de briser un certain nombre de tabous, à commencer par le droit de protéger nos intérêts en entravant le marché libre. C’est là un enjeu décisif dans la compétition internationale : pas seulement pour nous prémunir des menaces venues des puissances en développement, mais aussi pour assumer, enfin, des rapports de force plus francs et virils avec les États-Unis, éternel allié, éternel rival.
Cet article est également disponible sur le blog de Pascal Boniface et Mediapart.
Die USA und Deutschland haben auf dem Nato-Gipfel im Juli 2024 verkündet, dass 2026 in Deutschland bodengestützte amerikanische Mittelstreckenwaffen stationiert werden, die das russische Kernland erreichen können. Das ist ein bedeutender Schritt, denn die Nato erhält damit neue Fähigkeiten in einem Bereich, der durch Russlands Raketenkrieg gegen die Ukraine wichtiger geworden ist. Moskau droht mit militärischen Gegenmaßnahmen. Aber die hiermit verknüpften Risiken für Deutschland sind bei genauer Betrachtung geringer als oft vermutet. Die Pläne haben sogar Potential, zu künftigen Rüstungskontrollvereinbarungen mit Russland beizutragen.
Die IAB-BiB/FReDA-BAMF-SOEP-Befragung "Geflüchtete aus der Ukraine in Deutschland" erfasst die Fluchtumstände, soziodemografischen Aspekte, die Wohnsituation, die schulische, berufliche und akademische Qualifikation, Erwerbstätigkeit, Deutschkenntnisse, aber auch Themen wie Zufriedenheit und Sorgen, Familienkonstellation vor und nach der Flucht, Kinderbetreuung, vorhandene soziale Netzwerke sowie Beratungs- und Unterstützungsbedarfe. Zudem stehen Fragen zu Zukunftsaussichten und eventuell geplantem Familiennachzug oder Rückkehrabsichten im Fokus.
Die Befragung wurde von vier Partnerorganisationen etabliert: das Institut für Arbeitsmarkt- und Berufsforschung (IAB) der Bundesagentur für Arbeit (BA), das Bundesinstitut für Bevölkerungsforschung (BiB), das Forschungszentrum des Bundesamts für Migration und Flüchtlinge (BAMF-FZ) und das Sozio-oekonomische Panel (SOEP) am Deutschen Institut für Wirtschaftsforschung (DIW Berlin). Das Projekt knüpft an die seit 2016 durchgeführte „IAB-BAMF-SOEP-Befragung von Geflüchteten“ und das am BiB angesiedelte Familiendemografische Panel (FReDA) an.
Der Datensatz „IAB-BiB/FReDA-BAMF-SOEP, Version UKR, 2022-2023“
Der veröffentlichte Datensatz umfasst Umfragedaten und generierte Indikatoren von 11.754 Geflüchteten ukrainischer Staatsangehörigkeit im Alter von 18 bis 70 Jahren, die an einer umfassenden, repräsentativen sozialwissenschaftlichen Wiederholungsbefragung teilgenommen haben, zunächst von August bis Oktober 2022. Zwischen Januar und März 2023 erfolgte die zweite Befragungswelle mit 6.835 Befragten.
Die Befragung basiert auf einer zufallsbasierten Stichprobe. Zunächst wurden aus dem Ausländerzentralregister circa 100 Gemeinden in Deutschland ausgewählt, in denen viele ukrainische Geflüchtete gemeldet sind. Aus diesen Gemeinden wurden auf Grundlage von Daten aus den Einwohnermelderegistern Geflüchtete zufällig ausgewählt und mit der Bitte um Teilnahme an der Befragung kontaktiert. Die Befragungen selbst wurden durch das Institut für angewandte Sozialwissenschaft (infas) mittels Online-Fragebogen durchgeführt, alternativ konnte auch ein Papierfragebogen ausgefüllt werden.
Weitere Informationen finden Sie hier.
Datenzugang
Alle registrierten Datennutzer*innen können die aktuellen Daten ab sofort über unser Online-Bestellformular bestellen.
Auf Deutsch: http://www.diw.de/SOEPbestellung
In English: http://www.diw.de/SOEPorder
Im September 2024 soll beim Zukunftsgipfel der Vereinten Nationen der globale Digitalpakt verabschiedet werden. Der Pakt wird zentrale Themen der internationalen Digitalpolitik aufgreifen, vom Zugang zu digitalen Technologien bis hin zu regulatorischen Herausforderungen Künstlicher Intelligenz. Gleichzeitig soll der Pakt dazu dienen, die Rolle der VN in diesem Bereich neu zu bestimmen. Bislang bleibt aber vieles vage, und die Klärung strittiger Fragen wird in Folgeprozesse ausgelagert. Für die deutsche Politik geht es um viel, gilt es doch, das übergeordnete Ziel »Stärkung der VN« mit jenen Zielen für die internationale Digitalpolitik zu verbinden, welche gerade erst innerhalb der Regierung vereinbart wurden. Entscheidend dafür wird sein, Rückschritte bei Themen wie Menschenrechtsschutz und Nachhaltigkeitspolitik zu verhindern und Leitplanken für die Ausgestaltung des Folgeprozesses zu setzen.
The Macroeconomics research department at DIW Berlin analyses macroeconomic relationships using empirical and theoretical methods. The department's research is divided into three subject areas: economic policy of the European Monetary Union, macroeconomics and distribution, and macroeconomic aspects of climate change. The researchers’ work involves developing models and generating data sets. The research results form the basis for the forecasting infrastructure and policy advice. The results flow directly into the forecasts of DIW Berlin and the Joint Economic Forecast.
We are looking for up to four trainees (f/m/div) (full-time).