Voici une nouvelle enquête de la Fondation pour l’innovation politique. Le questionnaire a été conçu par la Fondation, mais la réalisation de l’enquête, la passation du questionnaire, la collecte et le traitement des données, ont été confiés au groupe Dalia Research qui a choisi d’utiliser la voie électronique. Entre le 15 et le 29 décembre 2014 ont été interrogées 27 658 personnes âgées de 14 à 39 ans et issues des vingt-huit États membres de l’Union européenne.
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Monday 12 October 2015
16:00 Meeting with Prime Minister of the Republic of Moldova Valeriu Streleț (photo opportunity)
Tuesday 13 October 2015
08:00 Meeting with NATO Secretary-General Jens Stoltenberg (NATO headquarters)
13:00 Meeting with President of the European Commission Jean-Claude Juncker
Wednesday 14 October 2015
10:00 Meeting with President of Latvia Raimonds Vējonis (photo opportunity)
14:00 Meeting with High Representative Federica Mogherini
15:00 Meeting with Prime Minister of the Czech Republic Bohuslav Sobotka
18:00 Inauguration of the exhibition "Bulgaria's Golden Treasures: Varna and the Oldest Gold in the World" (European Parliament)
Thursday 15 October 2015
09:30 Tripartite social summit
12:30 Press conference of the Tripartite social summit
13:15 European People's Party Summit (Académie Royale de Belgique)
14:45 Meeting with Prime Minister of Sweden Stefan Löfven
15.15 Meeting with Prime Minister of Luxembourg Xavier Bettel
16:00 European Council
Friday 16 October 2015
TBC European Council
Auteur de l’article « L’accueil des réfugiés : l’autre crise européenne » paru dans le numéro automne 2015 de Politique étrangère (3/2015), Matthieu Tardis a accepté de répondre à trois questions en exclusivité pour politique-etrangere.com.
Pourquoi la crise des migrants – qui n’est pas nouvelle – s’est-elle brutalement accélérée depuis l’été 2015 ?
Il s’agit avant tout d’une crise des réfugiés. Selon le HCR, il n’y a jamais eu autant de réfugiés dans le monde depuis la Seconde Guerre mondiale. L’Union européenne a été jusqu’à présent relativement protégée. Elle le reste d’une certaine manière quand on la compare à des États comme la Turquie ou le Liban. C’est parce que les conflits durent, notamment le conflit syrien, et que les conditions de vie dans les pays de premier asile se dégradent, particulièrement au Liban, que les réfugiés reprennent la route en prenant des risques importants.
Comment expliquer que les États européens réagissent de manière si contrastée par rapport à l’afflux de réfugiés ?
C’est le principal facteur de cette crise très européenne. L’asile, et l’immigration en général, ont longtemps été réduits à des questions de frontières et de sécurité. Il n’est pas étonnant que ce raisonnement ait été transposé à l’échelle nationale allant jusqu’à remettre en cause la liberté de circulation. De plus, le droit d’asile et l’Europe ont une longue histoire commune. Pourtant, aucune réflexion n’a été initiée sur une mémoire européenne de l’asile. Plus que les réponses gouvernementales, ce sont les contrastes entre les sociétés européennes qui sont frappants.
Quels scénarios de sortie de crise peut-on envisager ?
L’Union européenne ne va pas faire en quelques mois ce qu’elle ne parvient pas à mettre en place depuis 15 ans, à savoir des conditions d’exercice du droit d’asile équivalentes dans les États membres. Cependant, c’est souvent en période de crise que l’Union européenne progresse même si les divergences sont ici profondes. L’UE doit faire preuve de responsabilité, de solidarité et d’imagination en soutenant les pays tiers qui accueillent le plus de réfugiés, en proposant des voies d’accès légales vers l’Europe et en créant un régime d’asile européen qui soit davantage que l’addition de 28 systèmes nationaux. Le défi est de taille pour les réfugiés et pour l’UE, qui semble être devant des choix déterminants pour son avenir.
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