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Guy Verhofstadt: Viktor Orban "ne respecte pas les valeurs européennes"

Coulisses de Bruxelles - Mon, 28/09/2015 - 02:40

L’ancien premier ministre belge et président du groupe libéral du Parlement européen, Guy Verhofstadt, veut que l’Union mette en examen la Hongrie de Viktor Orban qui s’est lancée dans une logique répressive afin d’endiguer l’afflux de réfugiés. Explications.

Que pensez-vous de la façon dont Viktor Orban, le Premier ministre hongrois, gère la crise des réfugiés ?

Le groupe libéral va demander au Parlement européen de lancer contre la Hongrie la procédure prévue par l’article 7 du traité sur l’Union, car nous estimons que la façon dont elle gère la crise des réfugiés présente un « risque clair de violation grave » des valeurs européennes. Il y a deux ans, nous l’avions déjà proposé, parce que Orban réorganise son pays dans l’intérêt de son seul parti, mais ni les socialistes ni les Verts ne nous avaient suivis en estimant que c’était prématuré. L’un des arguments avancés pour expliquer cette pusillanimité est que l’activation de l’article 7, qui peut aboutir à suspendre certains droits des Etats comme le droit de vote, est une bombe nucléaire. Autrement dit, cela interdirait son usage ! Or, on oublie que cet article comporte deux volets, l’un préventif, l’autre répressif. Il s’agit simplement d’activer le volet préventif, de faire des recommandations à la Hongrie pour remédier à la situation actuelle.

Viktor Orban reste protégé par sa famille politique, le PPE (Parti populaire européen), au sein à la fois du Parlement européen et du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement.

C’est exact. Le PPE est peu regardant sur ses membres, car il a toujours eu pour politique de ratisser large afin de renforcer son poids au Parlement. Ce groupe n’a jamais exclu personne à la différence du groupe libéral qui s’est débarrassé du FPÖ autrichien lorsque Jorg Haïder en a pris le contrôle et lui a fait prendre un virage vers l’extrême droite à la fin des années 80. Je tiens à rappeler qu’Orban a été membre du Parti libéral qu’il a quitté, en 2002, lorsqu’il a pris son virage nationaliste. Et c’est à ce moment-là que le PPE l’a accueilli…

Le traitement des réfugiés par la Hongrie ne va-t-il pas pousser le PPE à le lâcher ? Après tout, le groupe est dominé par les chrétiens-démocrates allemands qui sont plus que critiques de son action.

Qu’est-ce qui va peser le plus ? Le pouvoir ou les principes ? J’espère que les principes l’emporteront, mais je crains que ça ne soit le pouvoir comme toujours. Je constate que les réactions les plus virulentes et les plus dures contre Orban ne viennent pas d’Europe, mais des États-Unis…

On ne peut quand même pas nier que la Hongrie est confrontée à un sérieux problème ?

Personne ne le nie. Mais la réaction d’Orban n’est pas conforme aux valeurs européennes. A sa place, je serais venu à Bruxelles avec Matteo Renzi et Alexis Tsipras, qui dirigent deux pays confrontés au même problème, pour exiger une solution européenne. Et si les autres pays avaient refusé, j’aurais organisé le transport des réfugiés vers les capitales de l’Union. Cela aurait autrement plus positif que de construire un mur et de tirer sur les réfugiés. On ne peut pas arrêter des gens qui fuient des zones de guerre.

La Hongrie n’est pas la seule à s’être opposée à la relocalisation des 120.000 demandeurs d’asile proposé par la Commission : la République tchèque, la Slovaquie et la Roumanie l’ont soutenu lors du conseil des ministres de l’Intérieur mardi.

Leur opposition est surtout due au fait qu’il n’y a aucune approche globale du problème des frontières sur la table. Les Tchèques, qui font partie de mon groupe, m’ont expliqué qu’ils veulent bien accueillir des réfugiés, mais à condition que l’on traite aussi du contrôle commun des frontières ou de la mise en place d’un système d’asile européen. Ce qu’ils critiquent, c’est qu’on ait commencé par la fin, par la relocalisation, sans approche globale.

L’argument d’Orban est qu’il fait son travail en empêchant les réfugiés d’entrer sur le territoire de l’espace Schengen.

Ce qu’il montre surtout, c’est qu’il est impossible d’avoir des frontières extérieures communes avec des contrôles nationaux, car cela revient à repousser les problèmes vers d’autres pays. Il faut en réalité un contrôle commun des frontières extérieures, avec des policiers et des douaniers de tous les pays détachés dans une structure européenne afin que les contrôles soient organisés de manière convenable et de la même façon, quel que soit le point d’entrée. De même, un système commun d’asile doit être mis en place afin que le statut de réfugié soit accordé selon les mêmes critères partout en Europe. Il faut enfin donner la possibilité aux gens de demander le statut dans les camps où ils se trouvent, généralement dans les pays riverains, et ensuite les acheminer chez nous : pour l’instant, on les oblige à se tourner vers des organisations criminelles pour venir en Europe parce que c’est seulement là qu’ils peuvent demander l’asile. Avec un tel système, on saura d’avance combien de personnes on devra accueillir et on pourra se les répartir entre pays européens. En fait, Schengen, comme la zone euro, souffre d’une absence de gouvernance. On a créé une monnaie unique et un espace sans frontière intérieure, mais sans se donner les moyens de le gouverner.

C’est le même problème avec l’article 7 du traité qui pose un principe sans en donner le mode d’emploi.

C’est pour cela que le groupe libéral demande que la Commission propose l’équivalent du Pacte de Stabilité budgétaire en matière de valeurs et de principes européens : cela veut dire des indicateurs, un système de surveillance rapproché par la Commission, des recommandations et des sanctions. Il faut que nous puissions dire ce qui ne va pas dans tel ou tel pays avant que la situation ne devienne irréversible : état dans les prisons, corruption, liberté de la presse, indépendance des juges, etc. Un tel pacte permettrait d’éviter que ce soient les États qui décident, car il n’est pas facile de sanctionner son voisin. C’est pour cela que le Pacte de stabilité n’a pas fonctionné et qu’on a dû le réformer afin de réduire les possibilités d’empêcher les sanctions.

Les pays d’Europe de l’Est n’ont-ils pas un problème avec les minorités ?

Effectivement. Et cela n’est pas récent. On peut le faire remonter au président américain Wilson qui, lors du premier conflit mondial, a défendu le principe des nationalités. Cela a abouti à cette idée qu’il fallait créer des entités monoethniques et monolingues. Les nazis ont poussé cette logique jusqu’à l’horreur. Aujourd’hui, l’idée qu’un État doit être monoethnique perdure dans certaines zones, comme on l’a vu dans les Balkans. Beaucoup d’États, notamment à l’Est, ne sont pas fondés sur les valeurs, comme c’est le cas en France, mais sur l’ethnicité. Or, avant les deux guerres mondiales, les sociétés européennes étaient multiculturelles, multiethniques, multilingues.

Fin de l’entretien (je signale car impossible d’éditer sur ce blog).

Le papier qui suit est un éclairage.

L’ARTICLE 7, MODE D’EMPLOI

Si un État membre peut quitter l’Union européenne, il n’existe aucun moyen de l’en expulser manu militari. En clair, l’Espagne franquiste ou la Hongrie communiste n’auraient pu adhérer, mais s’ils renouaient avec un régime fasciste ou totalitaire, impossible de s’en débarrasser. Pour remédier partiellement à cet oubli, le traité d’Amsterdam de 1997 a prévu une procédure de sanction si un État viole de façon « grave et persistante » les valeurs européennes : respect de la dignité humaine, de la liberté, de la démocratie, de l’égalité, de l’État de droit, des droits de l’homme et des minorités. C’est devenu l’article 7 du traité sur l’Union européenne.

Ce mécanisme purement politique (la Cour de justice européenne n’est pas compétente pour juger de son application) est particulièrement lourd à mettre à œuvre. Il faut que la Commission ou un tiers des États membres proposent au Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement de « constater » l’existence d’une telle violation dans un pays de l’Union. Ce constat ne peut fait qu’à l’unanimité (moins l’État mis en cause) et le Parlement européen doit l’approuver. Ensuite, le Conseil des ministres (on descend d’un niveau) « peut » décider de sanctionner, à la majorité qualifiée, le pays mis en cause en suspendant « certains des droits découlant de l’application des traités (…) y compris les droits de vote » au sein du Conseil. Ce qui est suffisamment vague pour permettre d’aller très loin.

A la suite de la crise autrichienne de 1999, lorsque les conservateurs de Wolfgang Schüssel se sont alliés à l’extrême droite du FPÖ de Jorg Haider, ce volet répressif a été complété par un volet préventif. A l’époque, c’est la Belgique, alors dirigée par le libéral Guy Verhofstadt, avait mené la bataille contre Vienne, soutenue par la France. « La polémique avait atteint des sommets lorsque Louis Michel, mon ministre des affaires étrangères, avait recommandé de ne plus aller skier en Autriche », s’amuse Guy Verhofstadt. « Pour sortir de cette crise et éviter des réactions en désordre, on a décidé de compléter l’article 7. Ca a été le résultat d’une négociation de couloir, à Nice, en décembre 2000, entre Schüssel et moi ».

Lorsqu’un « risque clair de violation grave par un État membre des valeurs » européennes apparaît, la Commission, un tiers des États membres, mais aussi le Parlement européen peuvent demander au Conseil des ministres (et non au Conseil européen) de le constater, ce qu’il ne peut faire qu’à la majorité des quatre cinquièmes. « Je voulais trois cinquièmes, Schüssel voulait l’unanimité. On a transigé à quatre cinquièmes », se souvient Verhofstadt. « Le volet préventif, c’est donner des recommandations à un pays : on ne peut pas faire ceci, ça ne va pas », poursuit le président du groupe libéral. « C’est seulement si l’État ne suit pas ces recommandations, qu’on entre dans la deuxième étape, celle des sanctions ».

N.B.: version longue de l’entretien paru dans Libération du 25/09

Categories: Union européenne

Syrie : quels étaient les objectifs des frappes françaises ?

Défense ouverte (Blog de Jean Guisnel) - Sun, 27/09/2015 - 19:06
François Hollande a lui-même donné quelques éléments d'information sur le raid contre la Syrie devant l'ONU. Mais son bilan demeure inconnu.
Categories: Défense

Les théâtres dans les États du pape.

C'est pas secret... Blog - Sun, 27/09/2015 - 17:36
Dès les années 1585-1590, Sixte Quint avait promulgué un premier décret visant à empêcher les femmes de jouer au théâtre, l'opéra n'existait pas encore. Cette mesure ne dura pas et n'eut pas de conséquences pendant les quelques décennies suivantes. La naissance de l'opéra, puis son succès rapide et croissant au cours du XVIIème siècle commença à attiser les conflits entre public, artistes et papauté.[...] La situation parvint à se maintenir jusqu'à Clément IX (1667-1669), fort bien disposé envers la musique puisqu'il était lui-même l'auteur d'opéras [...]. Le pape n'y faisait cependant aucune concession aux femmes ; tous les rôles féminins étaient interprétés par des castrats, accompagnés de quelques ténors et basses.[...]

Clément X se montra encore plus libéral puisqu'il laissa très volontiers les femmes remonter sur les scènes ; celles-ci obtinrent de francs succès pendant les saisons d'opéra 1669-1676, en particulier au théâtre Tor di Nona. Leur popularité, mais aussi leur frivolité et les scènes de débordement collectif qu'elles occasionnaient ne firent qu'exaspérer le successeur de Clément X, le fameux pape "Minga", Innocent XI, déjà mal disposé par nature envers la gent féminine. A son accès au trône, les décrets allèrent bon train : il interdit catégoriquement aux femmes de monter sur scène, prohiba les spectacles publics payants et fit même tout son possible pour empêcher les spectacles privés gratuits, menaçant les castrats qui y participaient de se voir interdits dans les églises de la Ville Éternelle. Les Romains, qui n'étaient pas des gens à s'en laisser compter, surtout dans le domaine des divertissements, contournèrent très vite le véto papal en faisant venir des castrats de l'extérieur des États Pontificaux, qui n'avaient cure des interdictions du pape, et en imaginant des subterfuges pour donner une apparence privée à des spectacles publics et payants. La misogynie de Sa Sainteté s'abattit jusque sur les vêtements féminins dits "à la française", c'est-à-dire trop décolletés : il envoya ses sbires dans toutes les blanchisseries de la ville pour confisquer les chemises féminines jugées indécentes. La Reine Christine de Suède, alors exilée à Rome, y trouva une fois de plus matière à affronter le Pape, ce dont elle se délectait : elle inventa une panoplie de vêtements surnommés "Innocentianes" qui parodiaient et ridiculisaient les prescriptions d'Innocent XI, et avec lesquels elle et sa cour se rendaient au Vatican pour mieux le faire enrager.

Son successeur Alexandre VIII, surnommé le "Pape Pantalon" (du nom du personnage de la Commedia dell'Arte), apporta une bouffée d'air frais dans ce climat musical et social passablement alourdi par son prédécesseur. Pendant son trop court règne (1689-1691), il permis le retour à la normalité des divertissements publics. Les carnavals de 1690 et 1691 furent, dit-on, les plus drôles et les plus "endiablés" du XVIIème siècle. Mais tout bascula très vite avec l'arrivée d'Innocent XII, le "Pape Polichinelle", farouchement opposé au théâtre et aux actrices. Il provoqua une période d'exaspération sans précédent à Rome ; la population se répandait en satires et en manifestations d'hostilité à son égard. La situation atteignit son paroxysme lorsque, par représailles, le pape fit entièrement raser le beau théâtre Tor di Nona, en 1697, devant des Romains indignés.
Rien ne changea au début du XVIIIème siècle avec Clément XI qui interdit tout simplement le chant aux femmes, même à la maison, prétextant qu'il allait "au détriment de cette modestie qui convient si bien à leur sexe" et qu'il les empêchait donc de vaquer à leur tâches ménagères. Il décréta donc "qu'aucune femme, mariée, veuve ou vieille fille n'apprenne à chanter ou à jouer". Il fit de même appel aux maris et aux tuteurs afin de ne jamais laisser entrer aucun professeur de musique chez une femme.
Il fallu attendre Clément XIV, en 1769, pour voir la situation se débloquer un peu : il engagea les directeurs de théâtre à bannir l'usage ridicule de faire jouer les rôles de femmes par de jeunes garçons, des hommes travestis ou des castrats. Comme nous l'avons dit, il accorda également aux femmes de pouvoir chanter à l'église. Jusqu'à ce retournement de situation, toutes les fantaisies avaient été possibles pendant près d'un siècle. On avait vu des castrats passer allègrement d'une liturgie à un spectacle d'opéra dans la même demi-journée, et de jeunes Romaines se faire passer pour des castrats afin d'échapper à la censure et pouvoir accéder à une scène. Après tout, le travestissement n'était-il pas l'essence même de la fête baroque ? Une amie de Casanova parvint ainsi à tromper le prêtre qui faisait passer l'examen imposé à tout nouveau chanteur, en adoptant les vêtements et les manière d'un castrat, et en plaçant un objet évocateur à l'endroit voulu ! 
Ce qui rendait également les États du pape différents des autres états était l'utilisation constante de castrats dans les rôles de femmes, alors qu'ils incarnaient généralement les rôles héroïques de guerriers et de rois. Certes beaucoup commençaient leur carrière à Rome par des personnages féminins, mais ils partaient ensuite à l'étranger et changeaient de rôle. Or il fallait dans cette ville un nombre important de castrats pour assurer les premiers rôles féminins en plus des rôles masculins : c'est ce qu'on appelait far da donna (faire la femme). [...]
Il est clair que les lois papales concernaient aussi les ballets. Toutes les "danseuses" étaient en fait des hommes travestis, et la pudibonderie ambiante s'étendait même jusqu'aux marionnettes, comme l'affirme l'Abbé Richard en 1769 : "Les ballerines ne sont pas permises sur les scènes de Rome. Ce sont des garçons habillés en femmes et la police leur ordonne de porter de petits pantalons noirs. Ce qui était aussi prescrit aux ballerines-marionnettes qui, montrant leurs cuisses de bois, pouvaient elles aussi exciter les sens des séminaristes"[...]

 La folie de l'opéra et du travestissement avait du reste gagné toute l'Italie ecclésiastique du XVIIIème siècle. A Venise, certains prêtres pouvaient participer à des spectacles d'opéra ; Saint-Didier nous raconte comment, un soir où il se trouvait là, un spectateur s'écria : "Tiens, voilà le père Pierro qui joue la vieille." Près d'un demi-siècle plus tard, Nemeie constata que des moines jouaient dans l'orchestre du théâtre. On donnait aussi, dans certains couvents de Florence, des comédies en musique et de petits ballets : ici les frères novices se déguisaient en ballerines et là les religieuses jouaient des rôles d'hommes. Le théâtre de la Pergola avait même organisé, lors de certains carnavals, des représentations spéciales pour les moines florentins : le spectacle commençait plus tôt, car ils n'avaient pas la permission de minuit, et le prix des billets était réduit. C'est ce qu'on appelait des séances de "masques pour moines". Un peu partout à travers l'Italie, les monastères s'ouvraient à la musique de leur temps : dans l'un les moines chantaient l'opéra, dans l'autre les moniales formaient un orchestre de cordes. On assista même un jour à une bataille rangée entre des religieuses d'un couvent qui n'étaient pas d'accord sur le fait de  jouer ou non de l'opéra : l'une d'elles périt dans le combat, tuée à coups de couteau avant d'être jetée au fond d'un puits, et l'on dénombra plusieurs blessées !


Extraits tirés de  "Histoire des Castrats" par Patrick Barbier (pp 135-140)
Categories: Défense

Syrie : les frappes françaises, outil de communication politique

Blog Secret Défense - Sun, 27/09/2015 - 16:14
(Actualisé-2) Elles ont eu lieu très opportunément au moment où le président Hollande arrivait à New-York pour l'Assemblée générale des Nations Unies.
Categories: Défense

Amerikai lehetőségei katonai téren az Iszlám Állam ellen

Biztonságpolitika és terrorizmus - Sun, 27/09/2015 - 16:13
A PCblogon olvastam egy írást, amely az Iszlám Állam elleni amerikai korlátozott beavatkozást azzal magyarázta, hogy egy USA beavatkozásáltaál megsemmisített IÁ után Aszad kerülne ismét nyertes helyzetbe, ez az USAnak nem érdeke, mert így Irán (mint regionális ellenfél) tovább erősödne.

Ezzel a megközelítéssel vitatkozva írtam meg a saját verzióm, (Torlódás a damaszkuszi úton – a geopolitikai magyarázatok korlátai) miszerint
1. Ez a megközelítés hibás, mert az IÁ pusztulása nyomán keletkező űrt az iszlamista milíciák és a kurdok töltenék be. De ez be sem következhet:
2. Mert az USA nem tudja megsemmisíteni az Iszlám Államot a rendelkezésre álló erőforrásokkal. Légiháborúval nem lehet legyőzni, sőt tisztán katonai megoldás sincs az Iszlám Állam megsemmisítésére

Ezt követően eljtászottam a gondolattal, hogy akkor mi lehet Szíriában és Irakban a jövőben.

Egy részletet kimásolok kedvcsinálónak (vitatkozni lehet):

Jó, de akkor miért nem semmisíti meg az USA az Iszlám Államot?
Mert nem tudja. Horváth elemzésében még az elején felveti, hogy a légiháború megoldás lehetne, ennek alátámasztására megemlíti, hogy ha 1991-ben tudott az amerikai légierő 200.000 bevetést repülni Szaddám Husszein hadserege ellen egy hónap alatt, akkor az egy év alatt repült 44.000 bevetésnek nem lehet az oka más csak a lelkesedés hiánya.
A két légiháború összehasonlítása azonban sajnos a körte és alma tipikus esete. 1991-ben az USA-nak „könnyű” dolga volt. A technikai részleteknél maradva Szaddám Husszein hadserege megtette azt a szívességet neki, hogy beásta magát a sivatagba, és harceszközeit pedig csak a katonai járművekre jellemző festéssel látta el. Magyarul egy reguláris hadsereget reguláris hadseregre jellemző módon alkalmazott az iraki diktátor. Az USA saját reguláris hadserege pedig remekül ki volt képezve a világ bármelyik másik reguláris hadseregének a legyőzésére egy nyílt harcmezőn, ahol tébláboló civileknek, „járulékos áldozatoknak” még csak az eshetősége sem állhatott fel. Miután az USA megteremtette a légifölényt Kuvait kék ege felett, kedvére bombázhatta éjjel nappal az ellenséget. Bombázta is 200 ezer bevetésen, néha a CNN kamerái előtt. Az első értékelések még arról szóltak, hogy a háborúk új korszaka született, hiszen a légierő egyedül kényszerített térdre egy ellenséget, ám az amerikai hadsereg későbbi tapasztalat feldolgozó munkái ezeket a megállapításokat kétségbe vonták. A földön tapasztaltak ugyanis azt mutatták, hogy a Szaddám Husszeinhez magasabban kiképzett, elit Köztársasági Gárda alakulatai egy hónap bombázás után is rendelkeztek még bőven hadrafogható harckocsikkal, és harcoltak is velük.
Az Iszlám Államnak nincs reguláris hadserege, nem viselnek a fegyveresei egyenruhát (szándékosan nem is katonák írok). Nem használnak jellegzetesre festett katonai járműveket nagy számban (bár valamennyi van a birtokukban mióta az iraki haderő elhagyott talán néhány tucatot, százat – nem 2000 darabot), nem masíroznak látványosan nagy számban. Ezzel szemben ruházatuk nagyrészt megkülönböztethetetlen a civil lakosságétól, akik közé szívesen rejtőznek vagy kifejezetten élő pajzsként használják őket. Tisztában vannak a gyengeségeikkel, ezért egyetlen kivételtől eltekintve sosem bocsátkoztak idáig még álló, vagy frontháborúba. Amikor megtették Kobane város ostrománál, a szövetséges légierő porig bombázta őket, mert civilek már nem voltak a városban. A hatékonyság más kérdés volt, mert bár a nemzetközi koalíció négy hónapig bombázta az Iszlám Állam fegyvereseit, a döntő fordulatot a kurd felmentő erők érkezése jelentette.
Tetszik, vagy nem tetszik, a nagy olasz teoretikus Giulio Douhet kb. 100 éves légiháborúja nem jolly joker, nem megoldás mindenre. A gyorsan feledésbemerülő Afganisztánban sem volt az, pedig ott 2001 után kedvükre bombázhattak az amerikaiak (félek, ami megmaradt az átlag olvasóban ebből, az csak a lebombázott esküvői menetek szomorú történetei) a tálibok pedig folyamatosan erősödtek. Pedig ott még szárazföldi erők is voltak: afgánok, amerikaiak és még ki tudja hány náció. Tudomásul kell venni (és ismerve a magyar közállapotokat ennek sokan örülnek is), hogy az USA nem tud mindent megoldani, legyen szó politikai vagy katonai téren. Az Iszlám Állam elleni háborúhoz rendelhetne még több erőforrást, de naivitás lenne azt gondolni, hogy ez az egyetlen problémája. Hogy csak a két legégetőbb katonai kihívást említsem, ott van épp Oroszország agresszív fellépése és európai NATO szövetségesek noszogatása/megerősítése illetve Kína fokozatos megerősödése a csendes-óceániai térségben

Categories: Biztonságpolitika

Ungváron nem a méret a lényeg

GasparusMagnus Blog - Sun, 27/09/2015 - 13:38

Ungvár a második legkedvesebb városom Kárpátalján, sejtem azért csak második, mert Munkácson jóval több időt töltöttem.

Read more...

Categories: Oroszország és FÁK

Central African Republic profile

BBC Africa - Sun, 27/09/2015 - 12:59
Provides an overview, basic information and key dates for this land-locked African country
Categories: Africa

Intervention française en Syrie : plan de frappes ou plan de com ?

Défense ouverte (Blog de Jean Guisnel) - Sun, 27/09/2015 - 12:41
Bien des questions planent sur les frappes françaises en Syrie. Ou quand les opérations militaires sont mises au service d'un plan de communication politique !
Categories: Défense

Festival Novo Doba #6

Courrier des Balkans / Serbie - Sun, 27/09/2015 - 11:55

Šta nam rade, a ?! Beskonačan niz napada na posledice, uzrok ne pominjemo, čekamo evoluciju, pravimo iste greške, nema civilizacijskog pomaka, nije uočljiv, čak ni u ovo doba. Novo doba, najbrže doba, za sad.
Malo besposledične kolektivne paranoje. Malo neopravdanog mešanja utisaka i povoda. Malo odgovora bez pitanja. Malo nevaspitanog upiranja prstom. Sve zajedno globalni problemi u mikroskopskim intenzitetima na svakoj pojednačnoj površini kože.
Ove godine od 22. do 27. septembra, Festival Novo (...)

/ ,
Categories: Balkans Occidentaux

Festival Novo Doba #6

Courrier des Balkans - Sun, 27/09/2015 - 11:55

Šta nam rade, a ?! Beskonačan niz napada na posledice, uzrok ne pominjemo, čekamo evoluciju, pravimo iste greške, nema civilizacijskog pomaka, nije uočljiv, čak ni u ovo doba. Novo doba, najbrže doba, za sad.
Malo besposledične kolektivne paranoje. Malo neopravdanog mešanja utisaka i povoda. Malo odgovora bez pitanja. Malo nevaspitanog upiranja prstom. Sve zajedno globalni problemi u mikroskopskim intenzitetima na svakoj pojednačnoj površini kože.
Ove godine od 22. do 27. septembra, Festival Novo (...)

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Közös V4-es menekülttábor lehet Magyarországon

Melano, a közép-európaiak magazinja - Sat, 26/09/2015 - 21:20

Martin Stropnicky cseh védelmi miniszter úgy véli, hogy a Visegrádi csoport (V4) közös erővel egy tábort létesíthetne Magyarországon, amelyben először regisztrálnák, majd elosztanák a menedékkérőket.

Kapcsolódó hírek:  Csehország katonákkal segíti Magyarországot a migráns-válság kapcsán

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Categories: Kelet-Közép-Európa

Csehország katonákkal segíti Magyarországot a migráns-válság kapcsán

Melano, a közép-európaiak magazinja - Sat, 26/09/2015 - 21:13

Csehország húsz katonát, közlekedési eszközöket, tábori konyhát és egy földfúrót küld Magyarországra, hogy segítsen megoldani az illegális bevándorlással összefüggő gondokat - közölte Josef Becvár, a cseh hadsereg vezérkari főnöke pénteken a közép-morvaországi Libavában.

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Categories: Kelet-Közép-Európa

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