La Commission européenne peaufine sa proposition de méthodologie de certification du stockage du carbone dans les sols agricoles. Le projet, consulté par Euractiv, suscite des inquiétudes quant au risque de voir les agriculteurs réclamer des sommes trop importantes.
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Dès le lendemain de leur arrivée triomphale, les étudiants arrivés en courant de Serbie ont été reçus au Parlement européen pour sensibiliser les élus de (presque) tous les bords à leur mobilisation en faveur de la justice et de la démocratie. L'occasion de rappeler leur volonté d'élections réellement libres dès que possible.
- Le fil de l'Info / Courrier des Balkans, Blocage UE, Serbie, Questions européennes, PolitiquePremier maire écologiste de l'histoire de la Croatie, Tomislav Tomašević devrait rempiler haut la main à la tête de Zagreb lors des élections municipales des 18 mai et 1er juin. Après deux décennies de gestion clientéliste, il a remis la ville sur de bons rails, quitte à s'éloigner de ses idéaux de gauche.
- Articles / Courrier des Balkans, Croatie, Politique, Société„Egy olyan helyen éreztem magam, ahol nincsenek rasszok és nemzetiségek, ahol attól függetlenül segítenek rajtad, hogy milyen nyelven beszélsz, milyen a bőröd színe vagy a szemed formája. A tengeren mindnyájan karnyújtásnyira vagyunk Istentől.” – így tűnődött Sztanyiszlav Berezkin, a Russian Ocean Way nevű vitorlás kapitánya, amely Kronstadtból indult világkörüli útra, de 2023 márciusában a Csendes-óceánon végzetesen megrongálódott egy viharban. Egy panamai zászló alatti teherhajó, a Sounion sietett a három hajótörött segítségére a vészjelzés fogadása után és vette őket a fedélzetre, a pórul járt felfújható, háromgerincű vízi alkalmatosságot pedig Chilébe vontatta. (A részletekre inkább senki ne kérdezzen rá, mivel mi is csak laikusok vagyunk ezen a téren.)
Des messages haineux nourris par des injures, la désinformation à grande échelle, le discours violent ; voilà à quoi ressemble souvent le contenu des réseaux sociaux au Burkina. Cette réalité a même poussé le ministère de la Sécurité à sortir du bois, en février 2025, pour mettre en garde les producteurs de ces messages d'incitation à la haine et à la violence. Mais à côté de cette tendance déplorable, il y a ceux-là qui, à travers leurs publications au quotidien, font de la sensibilisation, de l'enseignement ou simplement, leurs business, loin des polémiques et des messages de haine et de violence. Rencontre avec des personnes qui utilisent sainement les réseaux sociaux.
Pour ce dossier, nous avons opté de nous passer de la première catégorie d'usagers des réseaux sociaux, pour ne nous attarder que sur les bons exemples.
Pr Charlemagne Ouédraogo, gynécologue obstétricien avec plus de 100 000 abonnés à sa page Facebook, fait de la sensibilisation et traite de l'information sanitaire sur sa page. L'ancien ministre de la santé entend, à travers cette pratique, sacrifier à un engagement patriotique. Et pour lui, Facebook est une aubaine qui permet de répondre à certaines préoccupations de patients, sans les avoir devant lui à l'hôpital. « En utilisant les réseaux sociaux, j'ai eu l'opportunité de toucher beaucoup de gens, sans pouvoir les rencontrer physiquement. C'est un engagement patriotique, un service que je rends à la communauté », a expliqué l'actuel président de la Société de gynécologie obstétrique du Burkina.
Au regard de l'engouement autour de ses sensibilisations en ligne sur les questions de santé, Pr Charlemagne Ouédraogo se dit convaincu d'une prise de conscience des populations, si tous ses collègues médecins s'inscrivent dans sa démarche. « Si tous les médecins spécialistes pouvaient s'engager dans cette sensibilisation de grande envergure pour la communauté, ce serait un grand coup de main apporté au ministère de la Santé dans la sensibilisation des populations sur un certain nombre de préoccupations sanitaires », a-t-il souhaité, ajoutant que c'était un devoir d'accompagner le ministère de tutelle. Ainsi, il invite tous ses collègues à le rejoindre pour continuer la lutte au profit des populations, car, pour lui, ce n'est pas une question de manque de temps, mais une volonté, un engagement.
Le Pr Charlemagne Ouédraogo invite ses collègues à s'exprimer dans les médiasBannir les adeptes des commentaires malveillants
Malgré son engagement à traiter de l'information sanitaire, certains internautes laissent souvent des commentaires injurieux et malveillants. À ces internautes, le professeur titulaire à l'université Joseph Ki-Zerbo réserve un autre sort : les bannir de sa page Facebook. « Il y a des gens qui dévient les sujets, en parlant d'autres choses. Alors qu'on parle de santé, ils préfèrent par exemple parler de politique. Comme des gens aussi qui profèrent des injures ou qui font des commentaires malveillants sous mes publications. Je suis sans pitié ; je les bannis directement de ma page », assène l'enseignant.
Au-delà des réseaux sociaux, l'ancien président du Conseil national de l'ordre des médecins du Burkina invite ses collègues à communiquer dans les médias. Il regrette le comportement de certains des leurs, qui tournent toujours le dos aux médias. « J'exhorte mes collègues à aller sur les plateaux télé, à animer les pages santé dans les journaux papiers et en ligne. C'est quelque chose de très utile. Malheureusement, beaucoup de journalistes n'arrivent pas à tendre leurs micros aux médecins spécialistes, parce qu'ils refusent », déplore-t-il.
Mahamadi Ouédraogo, connu sous le sobriquet Mdi sur Facebook, est très actif sur le Meta avec plus de 41 000 followers. Communicant, Mdi a choisi de faire de l'humour et de promouvoir l'engagement communautaire sur la toile. C'est sa ligne éditoriale et il entend user des réseaux sociaux pour amuser la galerie et sensibiliser. « Je suis attaché à la promotion des valeurs humaines, c'est la bonne humeur, la motivation, l'énergie positive. Je suis également très attaché à l'environnement communautaire pour qu'on puisse voir ce que chacun peut faire pour les autres », a-t-il confié.
Mdi Ouédraogo exhorte les usagers de la toile à préserver les valeurs du vivre-ensemblePour lui, les réseaux sociaux doivent être vus comme un tremplin, par lequel chacun apporte sa contribution pour la construction d'un monde meilleur. Sans porter de jugement sur ceux qui sont dans un usage malsain, Mdi indique que le respect des valeurs humaines doit être la chose la mieux partagée, même sur les réseaux sociaux ; parce que ce n'est pas une zone de non-droit. Hélas ! Parfois, c'est le cas, regrette-t-il. Mais lui, il continue de faire son humour. Des retours qu'il a de ses publications, l'encouragent à persévérer dans cette dynamique. « L'humour et la bonne humeur, j'avoue que les retours sont très positifs ; parce que les gens disent qu'ils peuvent évacuer certains stress grâce à cela. Derrière l'humour, il y a une thérapie, cela débarrasse du stress. Pour mon engagement citoyen aussi, il y a des retours, où certains disent qu'ils veulent faire la même chose chez eux », confie-t-il.
Marceline Compaoré, connue sous l'appellation de Pendo sur les réseaux sociaux, étudiante en communication et promotrice littéraire, fait uniquement la promotion de ses activités sur Facebook. Sur ce réseau social, elle partage quotidiennement sa passion pour la lecture avec les internautes. « J'ai remarqué que nombre de jeunes n'aiment pas lire. J'ai donc décidé de faire des vidéos pour faire la promotion de la lecture. Cela, dans l'objectif de donner le goût de la lecture à ces internautes jeunes », a-t-elle motivé. Les réseaux sociaux, ajoute-t-elle, offrent beaucoup d'opportunités. Quand j'y vais, précise-t-elle, c'est pour avoir des informations sur certaines activités ou suivre l'actualité de personnes inspirantes.
Pendo invite les jeunes à un usage responsable des réseaux sociauxInsuffisance de débats d'idées sur les réseaux sociaux
Éditorialiste et rédacteur en chef du journal L'Observateur Paalga, Alain Zongo dit Robespierre, ne se souvient plus à quelle date il a fait une publication sur les réseaux sociaux. De jour en jour, il se méfie des réseaux sociaux, qu'il estime être l'endroit le plus sûr de la désinformation. « Parfois, la meilleure façon d'être désinformé, c'est de lire les réseaux sociaux. Il y a trop d'écrits malveillants, trop de diffamations et de discours qui prônent la haine », déplore-t-il. Le débat d'idées est la chose la moins partagée sur la toile au Burkina, constate le journaliste du quotidien burkinabè le plus ancien. « Au début j'écrivais, mais j'ai arrêté. Parfois, les réactions des internautes ne sont pas de nature à renforcer la cohésion sociale ; ce n'est pas le débat d'idées qui est posé. Pour une opinion contradictoire, les gens s'en prennent à vous, à votre famille », a-t-il remarqué.
Mais, en tant que journaliste, Alain Zongo dit Robespierre avoue qu'il est difficile de rester à l'écart des réseaux sociaux. Tout n'est pas mauvais, relativise-t-il. « Je ne suis pas tous les profils. Je visite les pages institutionnelles comme les ministères, les pages de personnes qui donnent des conseils ou qui parlent de littérature », confie-t-il, notant que le Burkina est en passe de devenir un champion dans l'usage malveillant des réseaux sociaux, si rien n'est fait.
Le rédacteur en chef de L'Observateur Paalga, Robespierre, alerte sur l'usage malsain des réseaux sociaux au Burkina FasoIl faut de la sensibilisation et de l'éducation aux médias pour recadrer les contrevenants, propose-t-il. Au-delà de la sensibilisation, conseille-t-il, il faut sanctionner ; parce que cet usage malveillant brouille l'information, égare l'opinion, surtout les usagers qui n'ont pas une profondeur d'analyse.
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Le 29 avril 2025, Open Data Wash, qui est une organisation à but non lucratif, a rendu public le classement mondial 2024 des pays en termes d'offres statistiques et de conformité de leurs données aux normes internationales, dénommé inventaire des données ouvertes (ODIN). Avec un score de 77, soit une progression de 27 points par rapport à 2022, le Burkina Faso occupe la 27e place sur 197 pays au niveau mondial dans l'inventaire des données ouvertes, la 2e place en Afrique après le Maroc et la 1re place en Afrique de l'Ouest.
Afin de permettre aux hommes et femmes de médias et au grand public de prendre connaissance du classement 2024 de l'ODIN, l'Institut national des statistiques et de la démographie (INSD) a organisé ce 13 mai 2025, une rencontre d'information. Cette rencontre a été l'occasion de présenter la plateforme Open data du Burkina, sur laquelle se retrouvent plusieurs statistiques sectorielles, les critères de notation de l'ODIN, les aspects à améliorer pour un meilleur positionnement du pays dans le prochain classement.
À en croire Adama Nabayaogo, administrateur principal de la plateforme Open data du Burkina, la notation prend en compte deux principaux aspects que sont la couverture, c'est-à-dire la production des données, et l'ouverture qui consiste à la diffusion et à la possibilité pour les usagers de vérifier la fiabilité des données.
Vue des participantsPour la production des données, le pays a obtenu un score de 50. Adama Nabayaogo explique que les principaux critères de notation sont la production des statistiques en grand nombre, la disponibilité des indicateurs sur les 5 dernières années, la disponibilité d'indicateurs désagrégés par région et par province. Pour ce qui est de la diffusion des données, les critères utilisés sont la disponibilité de métadonnées des indicateurs, la disponibilité des données sous format lisible par machine (Excel), une licence d'utilisation des données, etc.
Toubou Ripama, directeur général de l'INSDPour les classements à venir, le pays entend œuvrer pour figurer dans le top 15 des pays les mieux notés par l'ODIN, a fait savoir le directeur général de l'INSD, Toubou Ripama. Il n'a pas manqué de rappeler l'importance des statistiques, dans le processus de développement. « On ne peut pas faire une bonne planification ou une bonne évaluation des programmes sans données statistiques. C'est véritablement la base de tout », a-t-il souligné.
Pour améliorer le score du Burkina Faso, un accent particulier sera mis sur les actions visant à combler le vide des données, surtout en ce qui concerne les statistiques sociales (naissances, santé, travail, pauvreté et revenus, etc.).
Adama Nabayaogo, administrateur principal de la plateforme Open data du BurkinaIl faut noter que la plateforme Open data du Burkina, accessible à l'adresse https://burkinafaso.opendataforafrica.org, a été mise en place depuis 2016 avec l'appui financier de la Banque africaine de développement. Elle permet de retrouver en un seul lieu, les productions statistiques des différents ministères. Des données de divers domaines sont donc disponibles sur ce portail : santé, éducation, niveau de vie des ménages, etc.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Vidéo : RTB
Dans le cadre de la reconquête du territoire national, le général Moussa Diallo, chef d'état-major général des armées du Burkina Faso, a exhorté les forces combattantes à poursuivre leur engagement et à redoubler d'ardeur.
L'information a été rapportée sur la page Facebook de l'état-major général des armées du Burkina Faso, ce mardi 13 mai 2025. C'était lors de la traditionnelle cérémonie mensuelle de montée des couleurs organisée par la garnison de Ouagadougou.
Devant une assemblée composée de militaires de toutes les entités des Forces armées nationales, ainsi que de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), le général Diallo, représentant le ministre d'État, ministre de la Défense et des Anciens combattants, a félicité l'ensemble des combattants pour les efforts consentis sur le terrain.
Il a toutefois rappelé à la troupe que le contexte de révolution progressiste populaire, nécessite plus de discipline et de loyauté.
Lefaso.net
Source : État-major général des Armées du Burkina Faso
13 mai 2019 ; il y a six ans, des fidèles chrétiens du village de Singa dans la paroisse de Notre Dame du lac Bam dans le diocèse de Ouahigouya étaient froidement abattus par des terroristes. 24 heures plus tôt, le 12 mai, l'abbé Siméon YAMPA et plusieurs de ses paroissiens étaient assassinés à Dablo, dans le même diocèse. Dans ce texte Inspiré du récit d'un témoin, l'Abbé Raoul Konseimbo rappelle la mémoire des martyrs de Singa.
Un amour plus fort que la peur.
Le 13 mai 2019, le soleil se leva doucement sur Singa, petit village du Bam au Burkina Faso, modeste, oublié du monde, mais rempli d'une foi vibrante. Ce jour-là, l'Église célébrait Notre-Dame de Fatima. À Singa, cette fête était sacrée. Chaque année, les fidèles se préparaient avec ferveur à accueillir la Vierge Marie, portée en procession depuis les villages voisins, dans une statue dressée sur une petite pirogue.
Cette année encore, la tradition se perpétuait. Paul de Gam, responsable de la communauté chrétienne, s'était levé dès l'aube. Il vérifia que tout était prêt : la chapelle décorée avec soin, les murs habillés de pagnes éclatants, l'autel recouvert de tissus brodés de motifs d'Assomption, et un panier tressé garni de coton et de fleurs jaunes de balemsaogo, comme une offrande simple mais pleine de foi.
Satisfait, Paul rassembla les siens : Victor, Pascal, Jean, Suzanne, Pauline, et d'autres jeunes du village. Ils partirent vers Kayon, à moto-taxi, pour aller chercher la statue de la Vierge. De l'autre côté, les chrétiens de Kayon venaient aussi à leur rencontre. Ils se croisèrent à mi-chemin, dans un torrent de chants, de danses et de joie. Le bendre, le kenfo, le loungâ résonnaient comme un écho du ciel.
On plaça la statue avec précaution dans un tricycle. Suzanne et Pauline montèrent à l'arrière pour la tenir ; Pascal, au guidon, reçut mission d'aller lentement. Le convoi se remit en route. Les visages rayonnaient. Les cœurs chantaient. Les doigts récitaient le chapelet. Mais l'ombre s'approchait déjà.
À Parkouga, petit village-étape, ils s'arrêtèrent pour se désaltérer. C'est là que le téléphone sonna. Une voix paniquée, haletante, brisa l'instant :
— « Les terroristes sont en route ! Jetez la statue ! Fuyez ! Cachez-vous ! »
Un silence glaçant s'installa.
Alors Paul, le regard tourné vers la Vierge, répondit simplement, d'une voix calme et forte :
— « Mieux vaut mourir avec Marie que vivre sans elle. Nous ne l'abandonnerons pas. »
Ils remontèrent dans le tricycle. Quelques kilomètres plus loin, la menace prit forme. Des hommes vêtus de noir, armés, surgirent. Ils passèrent devant eux… puis firent demi-tour.
Le piège se referma.
Ils furent arrêtés. On les fit descendre. On les aligna sous un arbre, comme des enfants indociles à punir. On les dépouilla : argent, téléphones, crucifix. Puis on pointa la statue :
— « C'est quoi, ça ? »
— « C'est Marie. La mère de Jésus. »
— « Mensonges ! Une idole ! Convertissez-vous. Ou vous brûlerez avec elle. »
Paul se leva. Son corps tremblait. Ses yeux brillaient. Mais sa voix était claire :
— « Nous ne renierons pas notre foi. Jésus est notre Seigneur. Marie est notre mère. Même la mort ne nous séparera pas d'eux. »
Alors les bourreaux prirent Paul, Victor, Jean et Pascal. Ils les agenouillèrent. Alignés. Comme à la table eucharistique, mais cette fois, le pain, c'était leur vie.
Et les balles tombèrent. Une par tête. Une par cœur.
Pas un cri.
Juste le bruit sourd de la mort et le silence des vivants.
Puis les terroristes s'acharnèrent sur la statue. Ils y mirent le feu. Les flammes dévorèrent aussi la Bible qu'ils transportaient et le tricycle, devenu autel du sacrifice. Le brasier emporta leur joie, mais pas leur foi.
Avant de s'éloigner, les tueurs lâchèrent ces mots à l'endroit des autres tenus à l'écart et forcés à suivre le crime macabre :
— « Si vous êtes encore là à notre retour, vous mourrez tous. »
Ce jour-là, à Singa, la peur a hurlé. La mort a frappé. Mais la foi… la foi s'est levée, plus forte que la peur.
Les martyrs de Singa sont tombés, mais leur témoignage reste debout.
Abbé Raoul Konseimbo,
Inspiré du récit d'une témoin de la scène
Les structures organisatrices du Concert sans frontières, Deko Production et Biz'art productions ont convié la presse ce mardi 13 mai 2025 pour donner les grandes articulations de cet événement culturel.
L'acte 2 va se tenir les 16 et 17 mai 2025, à Ouagadougou, plus précisément au terrain de Bogodogo, à côté du SIAO. Ce concert, qui est entièrement gratuit, vise à créer un pont culturel entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Les artistes en prestation seront Voix des Anges (VDA) de la Côte d'Ivoire, Amzy, Kayawoto et l'Orchestre des Amis en live.
« Ces deux pays sont toujours ensemble, les deux cultures seront toujours ensemble. Nous allons faire en sorte que ces deux cultures soient à jamais ensemble », a justifié le co-promoteur du concert, Désiré Kodjo. Il a renchéri en disant que ce concert est une preuve que le Burkina Faso reste debout malgré l'adversité. Le pays des hommes intègres est fréquentable, a-t-il insisté.
L'affiche du concertUne polémique autour du groupe de Zouglou VDA, le comité d'organisation répond
À quelques jours du concert sans frontières, une polémique secoue la toile. Le groupe ivoirien de musique zouglou VDA est accusé d'avoir lancé des piques au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Le titre incriminé est « Tchapa Tchapa ».
Sur Facebook, des wayiyans, soutiens du président Ibrahim Traoré, ont appelé au boycott de l'évènement. Le co-promoteur du concert, Désiré Kodjo, a profité de la conférence de presse pour éclairer l'opinion nationale. Il est catégorique, cette chanson n'a rien à voir avec le capitaine Ibrahim Traoré. Il s'agit donc d'une incompréhension.
« Nous n'allons jamais envoyer jouer un artiste étranger ou national qui insulte les autorités. Nous soutenons tous le président. Nous nous sommes approchés de nos frères wayiyans pour leur expliquer qu'il s'agissait d'une incompréhension. Ce sont de grandes personnes que nous respectons. Ils ont pris un engagement après la rencontre. Il y a de l'apaisement avec les autorités. Hier, nous sommes allés voir les autorités afin de nous expliquer. Nous avons rencontré le ministre de la culture. Nous ne faisons pas de politique. Nous tenons à rassurer l'opinion publique. Si vous avez bien écouté le morceau, aucun mot déplacé n'a été signifié.
Lorsqu'ils parlent de IB Traoré, c'est un footballeur ivoirien qui jouait en France. Ce joueur est leur ami et ils lui ont fait une dédicace dans la chanson. En écoutant, vous allez constater qu'il y a beaucoup de dédicaces d'autres personnalités du show-biz ivoirien. Si les artistes se reprochaient quelque chose, ils n'allaient pas accepter notre invitation », a-t-il expliqué.
À noter que le clip « Tchapa Tchapa » a été diffusé sur la chaîne YouTube du groupe en 2023.
Désiré Kodjo a insisté sur le fait que la musique ne doit pas séparer les populations. Bien au contraire, elle est un pont qui s'oppose à ceux qui veulent construire des barrières. En plus des prestations artistiques, le meilleur danseur zouglou ainsi que le meilleur tee-shirt zouglou seront récompensés.
Samirah Bationo
Crédit photo : Bonaventure Paré
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Depuis plus de deux décennies, Abdoulaye Bancé, plus connu sous le nom de scène « Ablo la Merveille », incarne la vitalité culturelle de la diaspora burkinabè en Italie. DJ, promoteur culturel et président d'associations dynamiques de la diaspora, il fait partie des Burkinabè de l'extérieur qui portent haut les couleurs du pays à l'international.
Abdoulaye Bancé alias "Ablo la Merveille" a grandit dans un environnement enraciné dans les traditions à Ouarégou, un village du département de Garango. Enfant, il assiste aux cérémonies d'intronisation, aux danses traditionnelles, aux rassemblements communautaires, autant de moments gravés dans sa mémoire qui nourriront plus tard sa sensibilité culturelle. « J'ai de très beaux souvenirs de cette partie de ma vie. Aujourd'hui, malgré la distance, ils me guident et me servent de repères identitaires », confie-t-il. Cet environnement qui l'a bercé lui servira plus tard, loin de sa terre natale.
L'aventure italienne commence en 1998, alors qu'il y rejoint son père installé. Comme pour beaucoup, son intégration est difficile. La barrière de la langue, l'éloignement familial, le choc culturel et la solitude sont autant de défis à surmonter. Mais Abdoulaye fait rapidement preuve de résilience. Soutenu par son père et porté par la solidarité de ses compatriotes burkinabè, il s'adapte peu à peu. C'est au contact de la diaspora et dans l'ambiance des soirées qu'il s'illustre comme DJ dans des événements burkinabè et africains. Le surnom « Ablo la Merveille » lui est attribué affectueusement par ses proches, impressionnés par son talent et sa capacité à enflammer les platines. Ce nom de scène ne le quittera plus. Mais il ne se contente pas de faire danser. Il comprend très tôt que la culture peut être un outil de lien social et un levier d'intégration. Abdoulaye s'engage alors activement dans la vie associative, convaincu que seule une diaspora organisée, solidaire et dynamique peut avoir un impact durable, à la fois dans le pays d'accueil et au pays d'origine.
Une passerelle pour la culture et les artistes du Faso
En 2013, il cofonde Faso Merveille, une structure dédiée à la promotion de la culture burkinabè en Europe. À travers cette organisation, Ablo initie de nombreux projets tels que des tournées européennes d'artistes, des festivals, des événements sportifs et des soirées de gala. L'objectif est de donner de la visibilité à la richesse culturelle du Burkina Faso et de créer des ponts entre les communautés africaines.
En 2019, Faso Merveille lance « La Nuit de l'Intégrité », une cérémonie annuelle de récompenses et de distinctions en Italie. Cet événement rend hommage aux fils et filles du Burkina Faso ainsi qu'aux amis du Faso œuvrant au développement du pays au-delà des frontières. « Artistes, associations, amis du Burkina en Italie y sont honorés. C'est notre manière de dire merci à ceux qui font vivre les valeurs du Faso ici, loin de la terre natale », explique Ablo. Chaque année, l'activité attire des personnalités importantes, dont des chefs coutumiers venus spécialement du Burkina Faso. « Le chef de Ouarégou a été invité en 2019, celui de Topra en 2022, et le chef de Garango en 2023 », informe-t-il. Entre 2017 et 2021, Ablo et son équipe ont aussi organisé à Ouagadougou « La Nuit des Benguistes », un événement de la diaspora réunissant les Burkinabè de l'étranger pour des moments d'échanges, de fraternité et de fête.
Grâce à son réseau et à sa réputation grandissante, Ablo devient un acteur incontournable de la diffusion de la musique burkinabè en Europe. Il facilite la venue et la tournée de nombreux artistes, contribuant à leur rayonnement à l'international. « De nombreux artistes sont venus. Il y a Floby en 2014, Tiness la Déesse, Awa Boussim, Serge Beynaud en 2015, Bonsa en 2016, Dez Altino en 2017, Dicko Fils et Sofiano en 2018, Imilo Lechanceux en 2019, puis Kayawoto, Miss Tanya, Princesse Fina en 2023. Abibou Sawadogo aussi est passée en 2018 et 2024 », cite le promoteur.
« Mon vœu le plus cher est de voir un jour des artistes burkinabè se produire dans les grandes salles mythiques d'Europe, aux côtés des plus grands noms »Un engagement reconnu, des défis à relever
L'engagement de « Ablo la Merveille » ne passe pas inaperçu. Il a reçu de nombreuses distinctions en Italie et au Burkina Faso. Parmi elles, une attestation de reconnaissance de Burkimbila en 2018, un trophée du meilleur promoteur culturel et DJ dans la région de Veneto la même année, et plusieurs attestations de mérite remises par des associations burkinabè et africaines entre 2018 et 2024. En 2023, la Fédération des associations des Burkinabè en Italie (FABI) lui a décerné une attestation de reconnaissance en tant qu'ambassadeur de la culture burkinabè en Italie, lors d'une cérémonie dans la ville de Lecco. Le 10 mars 2024, il a été reconnu pour sa contribution au projet d'achat d'un centre culturel burkinabè à Vicenza, dans le nord de l'Italie. Plus récemment, en décembre, il a été honoré lors du Fidias festival international de la diaspora à Ouagadougou Il a par ailleurs été salué pour ses efforts en faveur des femmes, au Canada et à Brescia en Italie. Puis en novembre 2024 pour son engagement dans la valorisation de la culture bissa en Italie.
Certes, les défis sont nombreux avec des procédures de visa complexes, les exigences des artistes et les contraintes logistiques, mais rien ne l'arrête. À chaque obstacle, il répond par la résilience et l'ingéniosité. Et aujourd'hui, dans de nombreuses cérémonies de la diaspora, c'est du 100 % musique burkinabè qui fait danser les foules, selon lui. « Ablo la merveille » pense que la culture n'est pas qu'un divertissement. « Elle est un outil d'éducation, de transmission des traditions aux jeunes générations qui sont nées ou ont grandies en Europe. Elle crée des passerelles entre les communautés africaines. Il ne suffit pas de s'intégrer, il faut aussi préserver son identité. C'est cette richesse que l'on partage ici avec les autres », affirme-t-il.
Outre Faso Merveille, Ablo Bancé préside également ACTI (Association des citoyens de Topra en Italie) et ADESCOI (Association pour le développement économique et socio-culturel de Ouarégou en Italie). Par ces organisations, il initie des projets solidaires au profit de ses localités d'origine et contribue à maintenir un lien fort entre l'Italie et le pays des hommes intègres. « Ce combat pour le rayonnement de la culture en vaut la peine car voir un Burkinabè porter fièrement son Faso Dan Fani en Italie aujourd'hui, c'est déjà une victoire. Mon vœu le plus cher est de voir un jour des artistes burkinabè se produire dans les grandes salles mythiques d'Europe, aux côtés des plus grands noms. Je crois fermement que cela est possible à condition que les promoteurs culturels unissent leurs forces, qu'ils tissent des alliances solides avec les acteurs locaux et qu'ils continuent d'éduquer la diaspora à consommer burkinabè », espère-t-il.
Abdoulaye Bancé, alias Ablo la Merveille souligne que c'est aussi grâce à ses collaborateurs et à tous les collègues que son combat prend forme année après année. Par son engagement et ses initiatives, il souhaite que la culture burkinabè soit un exemple dans le monde.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Le président directeur général du Groupe Coris, Idrissa Nassa, a été couronné « CEO of the Year » à l'occasion de la 12ᵉ édition de l'Africa CEO Forum Awards, tenue le 12 mai 2025 à Abidjan. Le Conseil national du patronat burkinabè l'a mentionné ce mardi 13 mai sur sa page Facebook.
Une distinction prestigieuse décernée à ce capitaine d'industrie burkinabè, en reconnaissance de son leadership inspirant, de son engagement entrepreneurial et de sa contribution au développement économique du continent.
« Je suis très surpris par ce trophée. Ce trophée est une démonstration que le nouveau deal africain est possible et est une réalité. Notre groupe bancaire est né d'une volonté farouche de changer les choses et de faire évoluer le financement de l'économie en Afrique. J'ai une histoire très atypique. J'ai commencé comme petit commerçant dans un marché et aujourd'hui, je suis président d'un groupe bancaire qui s'étend en Afrique », a témoigné le lauréat Idrissa Nassa.
Ce forum de haut niveau, organisé par Jeune Afrique Media Group en partenariat avec la Société financière internationale (IFC), a réuni plus de 2 000 décideurs d'Afrique et d'ailleurs, autour du thème : « Un New Deal public-privé peut-il rebattre les cartes en faveur du continent ? ».
La Confédération générale des entreprises du Faso (CGEF), que préside également Idrissa Nassa, a salué avec fierté cette consécration, la qualifiant de « juste et amplement méritée ». Elle incarne, selon elle, l'image d'un leadership africain audacieux et résolument tourné vers l'avenir, capable de hisser l'Afrique parmi les grandes puissances économiques de demain.
Lefaso.net
Source : Conseil national du patronat burkinabè
Le Burkina Faso peut compter sur l'Union européenne comme un interlocuteur engagé et disponible pour l'accompagner dans une relation gagnant-gagnant. C'est ce qu'a laissé entendre Joao Gomes Cravinho, représentant spécial de l'Union européenne pour le Sahel, au cours d'une conférence de presse sur le bilan de ses deux jours de séjour au pays des hommes intègres. C'était ce mardi 13 mai 2025 à Ouagadougou.
Durant deux jours (11 au 13 mai), le diplomate européen a pu échanger avec le Premier ministre burkinabè, le ministre en charge des affaires étrangères et son homologue en charge de l'économie. Ces échanges, dit-il, ont été enrichissants dans la mesure où les deux parties ont souhaité l'amélioration de la relation en tenant compte des lignes prioritaires de chacune des parties. « Nous partageons un intérêt commun en ce qui concerne l'approfondissement du dialogue », a-t-il indiqué.
Ces dernières années, reconnaît-il, les relations n'ont pas été faciles. Et pour lui, il est souhaitable que l'UE et le Burkina Faso travaillent à les améliorer. Pour y parvenir, il a exprimé la disponibilité de l'Union. « De 2021 à 2024, nous avons investi 300 millions d'euros, soit 200 milliards de francs CFA, au Burkina dans le développement. Ce sont des dons dans le cadre de projets de coopération », a affirmé João Gomes Cravinho. Ce financement a concerné plusieurs domaines d'activités tels que l'énergie, la santé, l'éducation, la création d'emploi, l'agriculture, etc.
Actuellement, poursuit-il, nous sommes en train de construire 60 salles de classes au profit des élèves déplacés internes. Toutes ces actions, selon lui, sont des exemples de la disponibilité de l'UE aux côtés du Burkina. En plus, confie-t-il, un autre projet est en cours pour la formation des jeunes et des journalistes dans le cadre de l'engagement social.
Dans son intervention d'une dizaine de minutes, le diplomate a évoqué plus de sept fois le mot dialogue. Ce qui démontre son attachement à un schéma de coopération bâti sur le dialogue. Et l'objectif de sa visite s'inscrit dans le cadre de l'amélioration de ce dialogue. Par ailleurs, il a salué l'esprit de dialogue et de franchise des autorités burkinabè, promettant de revenir pour approfondir les échanges avec elles.
Serge Ika Ki
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Les 12 et 13 mai 2025 à Sofia et Roussé
Il est rare qu'une seule famille incarne à elle seule un pan entier de l'histoire intellectuelle, artistique et scientifique de l'Europe du XXe siècle. Trois frères, trois trajectoires singulières, trois esprits portés par une même exigence : faire du savoir, de l'art et de la recherche un acte d'engagement face au siècle — Qu'il s'agisse de faire avancer la science, d'ouvrir de nouvelles voies en littérature et en philosophie, ou de révéler de (…)
The USAF Chief of Staff posted a graphic featuring the Boeing F-47 stating the aircraft will be in service in the 2025-2029 timeframe with 185+ units planned. Chief of Staff General David Allvin shared the graphic on X/Twitter on May. 13, 2025, commenting that the U.S. Air Force “will continue to be the world’s best […]
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Une vingtaine de communautés de pays africains vivant au Burkina Faso ont pris part à cette célébration de 48 heures (12 et 13 mai 2025). Ces journées visent à permettre aux peuples burkinabè de communier avec ces communautés venues d'autres pays de l'Afrique et du reste du monde. Il s'agit de célébrer la diversité africaine.
À cette occasion, Lefaso.net a pu s'entretenir avec quelques ressortissants de certains de ces pays d'Afrique, installés au pays des Hommes intègres depuis belle lurette. Tout en saluant l'hospitalité du peuple burkinabè, ils assurent être bien intégrés. Leur souhait, comme tous les Burkinabè, c'est le retour effectif de la paix afin que le pays puisse retrouver sa quiétude d'antan et se relancer économiquement.
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Le coureur de l'Association des jeunes cyclistes de Koudougou (AJCK), Daouda Soulama, succède au malien Yaya Diallo en remportant la 9ᵉ édition du Tour cycliste international de Siniéna, dans la région des Cascades. Cette 9ᵉ édition s'est courue le dimanche 11 mai 2025 en ligne sur la RN7, Siniéna-Diarabakoko demi-tour sur Banfora, pour un circuit fermé dans la ville de Banfora long de 47,680 kilomètres. Elle était placée sous le thème : « Paix et entraide sociale ».
Cette compétition est organisée par le Makafa Vélo Club de Siniéna, en collaboration avec la Fédération burkinabè de cyclisme. Cette édition a mis aux prises 56 coureurs de différents clubs, dont des Maliens, dans la catégorie des hommes. Pour les dames, ce sont au total 31 coureuses qui ont pris part à cette compétition. Le top de départ des différentes étapes a été donné par le gouverneur de la région des Cascades, accompagné du représentant du ministre des Sports, de la promotrice de l'évènement et des acteurs du monde du cyclisme.
Les officiels présents à la 9ᵉ édition du Tour cycliste international de SiniénaLa compétition s'est déroulée en ligne sur la RN7, Siniéna-Diarabakoko demi-tour sur Banfora, pour un circuit fermé dans la ville de Banfora, long d'environ 47 kilomètres. L'épreuve s'est déroulée sur un circuit de 47,680 km parcouru trois fois, soit une distance totale de 143,03 km pour les hommes élites, et le même circuit parcouru une fois, soit une distance de 47,680 km pour les dames élites. Mais avant, en levée de rideau, il y a eu une course cycliste féminine sur vélo ordinaire des femmes de Siniéna et des environs.
Le top de départ dans la catégorie Dame élite donné par le gouverneurAprès les 143,04 km parcourus en 3 h 27 m 07 s par les hommes, c'est Daouda Soulama de l'AJCK qui a franchi le premier la ligne d'arrivée. Du côté des dames élites, la compétition est remportée par Adèle Guissou de l'AS-Bessel, après 1 h 20 min 28 s de course. Sur le podium des hommes, nous retrouvons Wahab Bouda à la troisième place, Soumaïla Ilboudo à la deuxième place et Daouda Soulama à la première place, tous de l'AJCK. Chez les dames, la première place est occupée par Adèle Guissou de l'AS Bessel, suivie de Awa Bamogo de l'USFA à la deuxième place et de Lamoussa Zoungrana de l'AS Bessel à la troisième place.
Le vainqueur Daouda Soulama reçoit son prix des mains des officielsDeux fois vainqueur du tour cycliste international de Siniéna (6ᵉ et 9ᵉ éditions), Daouda Soulama ne cache pas sa joie. Il a exprimé sa reconnaissance à l'ensemble de son équipe car il estime que cette victoire est un travail collectif. « Nous avons mis notre stratégie en place avec toute l'équipe et cela a marché, donc je ne peux que remercier l'ensemble de mes coéquipiers », a-t-il lancé. En plus du trophée, Daouda Soulama remporte la somme de 525 000 francs CFA, tandis que le deuxième et le troisième remportent respectivement 300 000 FCFA et 200 000 FCFA.
Les trois premières de la catégorie dame élite reçoivent leurs prixChez les filles, le premier prix a été de 100 000 F, le deuxième prix 80 000 F et le troisième prix 65 000 F. Au total, ce sont les dix premiers de chaque catégorie qui ont été primés. Pour la promotrice, Mawa Zoungrana/Soulama, cette édition a été une réussite. C'est pourquoi elle ne manque pas d'exprimer sa joie et sa satisfaction. « Je suis très contente, car je ne savais pas que la 9ᵉ édition allait être une réussite comme ce fut le cas. J'ai vu qu'il y a eu de l'engouement, les gens ont répondu présent », s'est-elle réjouie. Avant d'exprimer sa gratitude à la population des Cascades et particulièrement à celle de Siniéna pour avoir adopté cette compétition.
Pour la promotrice, Mawa Zoungrana/Soulama, cette édition a été une réussiteTout en adressant ses félicitations au vainqueur Daouda Soulama, qui est un fils de Siniéna, elle a donné rendez-vous en 2026 pour la dixième édition qui, dit-elle, sera plus grande. Florent Bazié est le gouverneur de la région des Cascades. Il avait à ses côtés le directeur de cabinet du ministre en charge des Sports, représentant le ministre. Le gouverneur a tenu d'abord à féliciter la promotrice pour avoir organisé avec brio cette édition du tour cycliste de Siniéna.
Le gouverneur des Cascades, Florent Bazié, a félicité la promotrice pour avoir organisé avec brio cette édition du tour cycliste de Siniéna« Aujourd'hui est un grand jour pour la région des Cascades qui, par l'intermédiaire de madame Zoungrana, a organisé brillamment cette édition. Et c'est un natif de la localité qui a remporté cette édition, tout comme la sixième. C'est une grande joie qui m'anime et je voudrais remercier les organisateurs, tous ceux qui ont appuyé la promotrice pour la réussite de cet évènement. Félicitations aux coureurs et particulièrement à l'équipe du Mali qui est venue nous accompagner encore cette année », a laissé entendre le gouverneur des Cascades, Florent Bazié.
Deux fois vainqueur du tour cycliste de Siniéna (6e et 9e éditions), Daouda Soulama ne cache pas sa joieRomuald Dofini
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Dans un monde où la cybersécurité devient un enjeu central pour nos sociétés, certains visages émergent et inspirent bien au-delà des frontières. Aujourd'hui, le Burkina Faso peut être fier de voir l'une de ses filles briller à l'échelle mondiale. Gaëlle Koanda, CISM, CISA, professionnelle reconnue en cybersécurité, a été shortlistée aux Cybersecurity Woman of the Year Awards 2025. Une première pour l'Afrique francophone. Et une immense victoire symbolique pour nous tous.
Une première pour l'Afrique francophone
Si plusieurs femmes africaines ont déjà été nominées à ce prestigieux prix international, Gaëlle Koanda, CISM, CISA est la toute première femme issue de l'Afrique francophone à recevoir une telle reconnaissance. Créés en 2019 lors de la célèbre conférence Black Hat, les Cybersecurity Woman of the Year Awards célèbrent chaque année des femmes qui ont un impact concret et global dans la cybersécurité — que ce soit par leur expertise, leur leadership ou leur engagement communautaire.
Être shortlistée représente déjà une victoire, nous avons déjà gagné. Cette nomination seule représente une victoire. Elle place le drapeau du Burkina Faso et les voix francophones au cœur d'une scène souvent dominée par d'autres régions du monde.
Un parcours d'excellence, un cœur tourné vers l'Afrique
Installée aux États-Unis, Gaëlle travaille dans l'industrie de la défense et de l'espace, où elle occupe un rôle stratégique en cybersécurité. Elle siège également sur plusieurs conseils d'administration, et a su gagner le respect de ses pairs grâce à sa rigueur professionnelle, sa bienveillance, et son sens du collectif.
Mais au-delà de son impressionnant parcours, ce qui rend son histoire si particulière, c'est sa fidélité inébranlable à ses racines. Peu importe où elle se trouve, elle n'oublie jamais l'Afrique francophone.
Et cela se traduit par des actions concrètes : mentorat de jeunes filles, programmes de formation, connexions avec des leaders mondiaux pour ouvrir des portes à d'autres. Et surtout, une belle nouvelle se prépare très bientôt pour les filles du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire. Nous en dirons plus au moment venu...
À RSA 2025, elle a fait briller le Burkina
Lors de la prestigieuse conférence RSA 2025 à San Francisco — l'un des plus grands rendez-vous mondiaux de la cybersécurité — Gaëlle n'était pas speaker officielle. Et pourtant, beaucoup ont découvert le Burkina Faso à travers elle.
Ses interviews, ses rencontres avec des figures de l'industrie, et notamment un échange remarqué avec un data scientist sur l'impact de l'intelligence artificielle en Afrique, ont été très suivis. Elle a utilisé sa plateforme pour faire entendre nos enjeux, nos besoins, et notre potentiel.
Un modèle de leadership authentique
Ce qui distingue Gaëlle, c'est son approche profondément humaine du leadership. Elle ne cherche pas la lumière pour elle-même. Elle la reflète. Elle l'étend. Elle la partage.
Elle n'élève pas sa voix pour couvrir celles des autres, mais pour amplifier celles qu'on n'entend pas. Et c'est précisément cette posture — humble mais forte, exigeante mais généreuse — qui la rend si rare.
Ce que cela signifie pour le Burkina Faso
La nomination de Gaëlle Koanda, CISM, CISA ne concerne pas qu'une seule femme. Elle représente un peuple, une région, une jeunesse qui croit en ses capacités.
Elle montre que l'excellence existe aussi ici, et que nos voix méritent d'être entendues dans les débats qui dessinent le futur du numérique mondial. Elle rappelle à toutes les jeunes filles burkinabè que leur place n'est pas uniquement derrière l'écran — mais aussi dans sa construction, dans sa protection, dans son avenir.
Conclusion : une nomination, une mission, une victoire
Au-delà de cette nomination, c'est toute une trajectoire qui mérite d'être saluée. Gaëlle Koanda, CISM, CISA nous montre qu'on peut rester fidèle à son peuple tout en ayant un impact mondial. Qu'on peut réussir sans trahir ses valeurs. Et que la cybersécurité peut — et doit — inclure des voix africaines.
Aujourd'hui, nous lui disons merci. Merci pour la fierté, pour la vision, pour l'exemple.
Et surtout, bonne chance Gaëlle ! Peu importe les résultats finaux, tu es déjà notre Cybersecurity Woman of the Year. Et comme tu le dis si bien : « La lumière ne s'éteint pas parce qu'on choisit de détourner le regard. »
Le Burkina Faso dévoile son patrimoine artistique aux diplomates et acteurs culturels dans une exposition où l'art devient un langage universel de paix, d'unité et de développement. Dans le cadre de la 3ᵉ édition du Mois du patrimoine burkinabè, le ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur (MAECR-BE) organise du 13 au 14 mai une exposition d'œuvres d'art sous le thème : « Patrimoine culturel et développement économique ».
À l'ouverture de cette manifestation riche en couleurs et en symboles, des diplomates, fonctionnaires internationaux, acteurs culturels et personnels du ministère ont célébré la créativité burkinabè à travers des œuvres de peinture, de sculpture et de batik.
Lefaso.net
Source : Ministère des Affaires étrangères