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Il détournait du lait subventionné pour fabriquer des glaces : un commerçant arrêté à Mila

Algérie 360 - Wed, 14/05/2025 - 20:47

Le tribunal de Chelghoum Laïd a révélé, dans un communiqué rendu public ce mercredi, une affaire de spéculation illégale portant sur des produits de première […]

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Categories: Afrique

Journée des Coutumes et Traditions : La SONABEL vous souhaite une bonne Célébration

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 20:00

Le Directeur Général de la SONABEL et l'ensemble du personnel vous souhaitent une Bonne Célébration de la journée des Coutumes et Traditions.

SONABEL, ensemble au service d'une grande ambition !

Categories: Afrique

The AIM-174B Has Been Nicknamed ‘Gunslinger’

The Aviationist Blog - Wed, 14/05/2025 - 19:17

The AIM-174B, also known as the Standard Missile 6 Air Launched Configuration, received the new nickname in the recent Naval Aviation Playbook 2025. Almost a year after it was introduced in service, the AIM-174B long-range missile has now been officially nicknamed “Gunslinger.” The name was included among the new capabilities listed for the F/A-18 Super […]

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Burkina : Création d'un collège d'enseignement militaire supérieur (CONSEIL DES MINISTRES DU 14 MAI 2025)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 19:15

(Ouagadougou, 14 mai 2025). Le Président du Faso, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a présidé ce mercredi, l'hebdomadaire Conseil des ministres. A l'issue des travaux, le ministre Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, indique que plusieurs rapports ont été adoptés et d'importantes décisions prises conformément à la vision de la Révolution Progressiste Populaire (RPP).

– L'Institut des Peuples Noirs ressuscité pour une renaissance culturelle africaine

Au titre de la Présidence du Faso, le Conseil a adopté un décret portant création d'une nouvelle structure dénommée, Institut des peuples noirs-Farafina (IPN – Farafina). Selon le ministre porte-parole du gouvernement, cet institut est la traduction concrète de la vision de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ pour une lutte véritable pour la souveraineté totale du Burkina Faso. Un combat contre l'impérialisme et un engagement ferme pour la renaissance africaine et la défense de la cause panafricaine.

« L'Institut des Peuples Noirs – Farafina est doté de la personnalité juridique, d'une autonomie de gestion et conçu comme une structure panafricaine à vocation scientifique, idéologique, diplomatique et culturelle », indique le ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO. L'IPN-Farafina a pour mission d'œuvrer à la réaffirmation des idéaux de souveraineté, de panafricanisme et de renaissance culturelle africaine en phase avec la vision politique du Chef de l'État.

Pour le porte-parole du Gouvernement, l'IPN-Farafina s'inscrit dans une logique de reconstruction des consciences africaines, d'influence géoculturelle et de formation des élites souverainistes. Pour mémoire, cette nouvelle structure rattachée à la Présidence du Faso renait des cendres de l'IPN qui avait été pensé sous la Révolution d'août 1983 par le Capitaine Thomas SANKARA et créé plus tard en 1990. « L'IPN a fini par disparaître dans la dynamique des actions d'effacement de la mémoire du Capitaine Thomas SANKARA », soutient le porte-parole du gouvernement.

Création d'un collège d'enseignement militaire supérieur

Pour le compte du ministère de la Défense et des Anciens Combattants, le Conseil a adopté un décret portant modification du décret relatif à l'organigramme dudit ministère à travers la création d'un collège d'enseignement militaire supérieur au Burkina Faso.

Selon le ministre d'État chargé de la Défense, le Général de Brigade, Célestin SIMPORÉ, ce collège permettra entre autres de « former localement une élite militaire dotée de compétences en stratégie, commandement, gestion de crise et géopolitique ; d'adapter les curricula aux réalités sécuritaires nationales et sous-régionales ; de renforcer la souveraineté du pays en matière de formation militaire de haut niveau ».

Le Général SIMPORÉ note que ce collège va aussi « permettre de développer une coopération sous-régionale et régionale en accueillant des officiers venant de pays voisins ou d'autres pays africains, contribuant ainsi à la stabilité collective ».

La mise en place du collège d'enseignement militaire supérieur s'inscrit dans une logique de renforcement de la résilience nationale face aux menaces multiformes et de la professionnalisation durable des Forces armées burkinabè, professe le ministre d'État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de Brigade Célestin SIMPORÉ.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Categories: Afrique

Évoquant une « menace accrue », les forces néerlandaises relèvent leur niveau d’alerte

Zone militaire - Wed, 14/05/2025 - 19:13

Dans l’édition 2024 de son rapport annuel, publiée fin avril, le renseignement militaire néerlandais [Militaire Inlichtingen- en Veiligheidsdienst – MIVD] a dit avoir constaté une hausse notable d’actes malveillants motivés par la Russie et mis en garde contre le sabotage d’infrastructures critiques susceptibles de provoquer des « perturbations majeures » tant aux Pays-Bas que dans le reste...

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Categories: Défense

« Je pensais avoir tué mon bébé » : la réalité de la psychose postpartum

BBC Afrique - Wed, 14/05/2025 - 18:49
Cette maladie grave et mal comprise peut affecter les femmes dans les heures qui suivent leur accouchement.
Categories: Afrique

Les échanges culturels entre la Chine et le Burkina Faso sont à renforcer

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 18:46

À l'époque où nous vivons, les interactions entre les pays ne se limitent plus à l'économie ou au commerce. Les échanges entre les peuples permettent d'approfondir la compréhension et de créer des consensus, deviennent une pierre angulaire pour la construction d'un nouveau type de relations internationales. D'ailleurs, malgré la distance géographique qui sépare la Chine et le Burkina Faso, la curiosité à l'égard de l'Autre et la volonté de connaître l'Autre jettent les bases d'un approfondissement des échanges mutuels.

Le Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) 2024 à Beijing a élevé les relations sino-africaines au rang de communauté d'avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l'ère nouvelle. Dans ce contexte, le renforcement des échanges entre le peuple chinois et le peuple burkinabè est une nécessité pour améliorer et consolider les relations entre les deux pays.

Depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Burkina Faso en 1973, de nombreux échanges utiles avaient été réalisés dans les domaines de l'éducation, de la culture et des sports : la Chine avait envoyé des agronomes au Burkina Faso ; des troupes de danse traditionnelle du Burkina Faso étaient venues se produire en Chine et ont enflammé l'enthousiasme du public chinois avec leurs rythmes africains pleins d'ardeur. Bien que l'ampleur de ces échanges soit limitée, ils constituent les premières étincelles qui éclairent le chemin de la communication culturelle entre les deux peuples.

Si la civilisation chinoise met l'accent sur « l'harmonie » entre l'homme et la nature, entre les individus, la culture ouest-africaine se nourrit de la symbiose et de la prospérité de divers groupes ethniques. Les deux civilisations sont hautement compatibles l'une avec l'autre en ce qui concerne le concept clé de respect des différences dans la recherche de l'harmonie. Même si la calligraphie et l'art du thé de la Chine et les sculptures sur bois et les masques du Burkina Faso sont de très différentes pratiques esthétiques, ils impliquent tous le respect de la nature et l'amour pour la vie ; bien qu'issues de contextes politico-économico-sociaux différents, la pensée traditionnelle chinoise et celle du Burkina Faso valorisent toutes les deux la convivialité entre les personnes et le sens de responsabilité dans la construction d'une communauté.

Malgré quelques fluctuations au cours de l'évolution des relations entre les deux pays, les échanges politiques, économiques et culturels se sont poursuivis rapidement depuis la reprise des relations diplomatiques en 2018. Sur le plan culturel, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, qui jouit d'un certain prestige en Chine, a incité de nombreux voyageurs chinois à prêter attention à la civilisation et à l'histoire du Burkina Faso.

En 2024, le Burkina Faso a été inclus dans l'exposition thématique de promotion du tourisme et de la culture des pays riverains de « la Ceinture et la Route », organisée par Beijing People's Association for Friendship with Foreign Countries. Des sites classiques tels que la Réserve de Nazinga, les Ruines de Loropéni, et le Palais Mogho Naba ont attiré l'attention du public chinois. Et de nombreux jeunes Burkinabè qui apprennent la langue chinoise sont en train de donner une nouvelle impulsion à la coopération sino-burkinabè.

Cependant, force est de constater que les échanges culturels entre les deux pays demeurent très limités. Nos deux peuples doivent continuer à approfondir leur compréhension mutuelle afin d'envisager une coopération tous azimuts. Lorsque les entrepreneurs chinoises observent le potentiel du Burkina Faso tout en comprenant les coutumes locales, les rites et les fêtes, ils pourront mieux appréhender la demande du marché et mieux se préparer aux obstacles liés à la coopération due aux différences culturelles ; lorsque les jeunes burkinabè maîtriseront la langue chinoise et comprendront le modèle commercial chinois, ils pourront participer plus facilement aux projets de coopération en matière d'échanges économiques et commerciaux. Les paysages pittoresques et les sites historiques du Burkina Faso peuvent attirer les touristes chinois à l'avenir. Nous ne devons pas oublier que la coopération entre les deux pays dans le domaine de l'éducation, en particulier dans l'enseignement professionnel et l'enseignement supérieur, possède un grand potentiel.

En conclusion, si les deux pays peuvent établir un mécanisme pour le développement durable des échanges culturels, continuer à coordonner les échanges et la coopération dans les domaines tels que l'éducation, la culture, la science, la technologie, et les sports, et à soutenir la coopération dans la préservation du patrimoine culturel, les projets de recherches universitaires et académiques ainsi que les programmes d'échange de jeunes, un nouveau chapitre pourra être écrit dans l'apprentissage mutuel entre les civilisations de la Chine et de l'Afrique, et les deux peuples pourront avoir de nouvelles opportunités de travailler main dans la mains pour un développement commun. À cette fin, les universitaires de Chine et du Burkina Faso ont un rôle de passerelle à jouer tout en renforçant leurs échanges, partageront leurs connaissances et leurs points de vue.

Quelques pistes pour renforcer ces échanges :

Il faut augmenter les programmes d'échanges d'étudiants et d'artistes en offrant plus d'opportunités aux jeunes et aux créateurs des deux pays de découvrir l'autre culture de l'intérieur.

L'organisation des festivals culturels et des expositions serait indiquée notamment en mettant en lumière la richesse et la diversité des expressions artistiques chinoises au Burkina Faso et vice-versa.

Il faut développer la coopération dans le domaine des médias en favorisant les coproductions audiovisuelles, les échanges de journalistes et la diffusion de contenus culturels des deux pays.

Il faut soutenir l'apprentissage des langues en encourageant l'enseignement du chinois au Burkina Faso et des langues burkinabè en Chine, par exemple à travers l'implantation d'Instituts Confucius ou d'initiatives similaires. L'Université Aube Nouvelle a d'ailleurs récemment célébré l'intérêt croissant pour le mandarin. Des programmes de recherches conjointes entre l'Institut des Sciences des Sociétés (INSS) et les Instituts de recherches sur les langues chinoises seraient indiquées pour un partenariat scientifique.

Il faut promouvoir le tourisme culturel en facilitant les voyages et les séjours touristiques entre les deux pays pour permettre une découverte authentique des cultures.
Un volet d'échanges et d'encouragement à travers les jumelages entre villes chinoises burkinabè et institutions culturelles en créant des partenariats durables pour des projets culturels conjoints.

Il est encourageant de constater que des initiatives existent déjà, comme l'implantation de l'Institut Confucius et les événements culturels organisés par l'ambassade de Chine au Burkina Faso, telle que la "Journée de la rencontre entre les cultures" et la semaine du cinéma chinois en collaboration avec le FESPACO. Ces efforts sont d'excellents points de départ pour un renforcement plus soutenu des échanges culturels.

L'emphase sur le secteur de la recherche et de la culture
Les grands axes de la coopération scientifique et culturelle
Les piliers de cette coopération
• Des programmes d'échanges de chercheurs et d'étudiants en doctorat et post-doctorat.
• Des appels à projets conjoints avec un financement bilatéral.
• La création de laboratoires ou de centres de recherche mixtes dans des domaines prioritaires.
• L'organisation de séminaires, d'ateliers et de conférences scientifiques conjoints.
• Le soutien à la publication conjointe d'articles scientifiques dans des revues internationales.
• La facilitation de l'accès aux infrastructures de recherche et aux bases de données scientifiques des deux pays.

Plusieurs secteurs de la recherche et culturels pourraient bénéficier d'un renforcement des échanges entre la Chine et le Burkina Faso, offrant des opportunités d'enrichissement mutuel et de développement. En voici quelques-uns :
Pour promouvoir efficacement la recherche dans ces secteurs, il serait judicieux de mettre en place des partenariat dans le domaine des littérature et traditions orales tels que :
o Littérature et traditions orales : Traduire et diffuser des œuvres littéraires des deux pays, soutenir la recherche et la documentation des traditions orales. Le Burkina Faso a une riche tradition de contes et de récits, tandis que la littérature chinoise est vaste et diversifiée.
o Mettre l'accent sur les études culturelles des deux pays qui vont révéler l'identité des peuples et permettre l'intercompréhension des peuples
o Encadrements d'étudiants chinois et burkinabè et co-direction de soutenance des thèses
• Le patrimoine culturel :
o Musées et sites historiques : Favoriser les échanges d'expertise en matière de conservation et de valorisation du patrimoine matériel et immatériel, organiser des expositions sur l'histoire et la culture des deux pays. Le Burkina Faso possède des sites archéologiques et un riche patrimoine oral, tandis que la Chine a une histoire millénaire avec des sites historiques et des musées de renommée mondiale.
• Les arts de la scène :
o Théâtre et danse : Encourager les échanges de troupes, les résidences d'artistes, les ateliers de formation et les coproductions. Le Burkina Faso possède une riche tradition de théâtre populaire et de danse contemporaine, tandis que la Chine a une longue histoire d'opéra, de théâtre et de danses traditionnelles.
o Musique : Favoriser les collaborations entre musiciens, les festivals de musique présentant les divers genres des deux pays (musique traditionnelle, contemporaine, etc.). Le Burkina Faso est connu pour sa musique riche et variée, allant du bendré, lunga au djembé, thiahoun, etc. tandis que la Chine possède une vaste gamme d'instruments et de styles musicaux.

• Les arts visuels :
o Peinture, sculpture et photographie : Organiser des expositions conjointes, des résidences d'artistes et des symposiums pour promouvoir les talents des deux pays. L'art contemporain burkinabè est en plein essor, tout comme la scène artistique chinoise contemporaine et traditionnelle.
o Artisanat : Soutenir les échanges d'artisans, les formations sur les techniques traditionnelles et la promotion des produits artisanaux dans les deux pays. Le Burkina Faso est réputé pour son bronze, ses sculptures sur bois et ses textiles, tandis que la Chine possède une longue tradition dans des domaines comme la céramique, la soie et la calligraphie.

• Le cinéma et l'audiovisuel :
o Échanges de films et de professionnels : Participer mutuellement aux festivals de cinéma, organiser des projections de films, encourager les coproductions et les échanges de savoir-faire techniques. Le FESPACO est un événement majeur pour le cinéma africain, et la Chine possède une industrie cinématographique en pleine croissance.
o Télévision et médias numériques : Échanger des programmes télévisés, des documentaires et explorer les opportunités de collaboration dans le domaine des nouveaux médias.

• La mode et le design
o Échanges de créateurs et présentations de mode : Mettre en valeur les créations des designers burkinabè et chinois, explorer les collaborations et les influences mutuelles dans le domaine de la mode et du design textile. Le Faso Dan Fani, : kɔkɔ dɔnda est un symbole de l'artisanat textile burkinabè, tandis que la Chine est un acteur majeur de l'industrie de la mode.

En ciblant ces différents secteurs, la Chine et le Burkina Faso peuvent construire des ponts culturels solides et durables, favorisant une meilleure compréhension et une appréciation mutuelle de leurs richesses culturelles respectives.
• Sciences sociales et développement :
o Études sur le développement économique et social : Recherche comparative sur les modèles de développement, la réduction de la pauvreté et les politiques publiques, en échangeant les expériences chinoises et burkinabè.

En conclusion

En ciblant ces secteurs culturels et scientifiques et en mettant en œuvre des initiatives de collaboration structurées, la Chine et le Burkina Faso peuvent stimuler l'innovation, renforcer leurs capacités scientifiques et technologiques et contribuer à une coopération gagnant-gagnant permettant ainsi le développement socio-économique durable du Burkina Faso dans sa position de soft power et Etat de l'AES.

LI Hongfeng, Doyenne de la Faculté d'Études africaines, Université des Langues étrangères de Beijing
Pr Alain-Joseph SISSAO, Directeur de recherche, Institut des Sciences des Sociétés (INSS) Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST), Membre du Laboratoire Littératures, Arts, Espaces et Sociétés (LLAES) Université Joseph KI ZERBO

Categories: Afrique

Togo-AES : Le soutien populaire se dirige vers un nouvel ordre ouest-africain

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 18:44

Le dernier sondage Afrobarometer apporte un éclairage nouveau sur les aspirations géopolitiques des Togolais. Les résultats de l'enquête, qui s'interrogeait sur l'avenir du pays au sein de la CEDEAO et sur les perspectives d'adhésion à l'Alliance des Etats du Sahel (AES), montrent une rupture progressive avec les organisations traditionnelles jugées inefficaces au profit d'un projet régional alternatif plus souverain.

Au cœur de cette transformation se trouve un chiffre clé : 54% des Togolais soutiennent l'idée que leur pays quitte la CEDEAO et rejoigne l'AES. Une majorité qui ne peut être ignorée, surtout lorsqu'elle est accompagnée des 64% qui estiment que le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO est justifié. Ce sentiment est particulièrement fort parmi les citadins, les plus instruits et les membres de la classe moyenne, pour qui l'indépendance régionale devient impérative.

Les plaintes à l'encontre de la CEDEAO sont nombreuses : 34 % des personnes interrogées pointent du doigt une influence excessive des puissances étrangères, 27 % condamnent les sanctions imposées aux pays membres de l'AES et 21 % regrettent le manque d'assistance militaire face aux insurrections djihadistes. Dans le même temps, la même majorité (54%) juge utile la présence de la Russie en Afrique de l'Ouest, notamment à travers l'Africa Corps, perçu comme un contrepoids aux puissances traditionnelles.

L'AES représente ainsi un espoir de relance régionale, en rupture avec les modèles imposés de l'extérieur. Il s'agit ainsi d'un espace de coopération plus juste, plus en phase avec les véritables défis des États membres. Sa vision d'une intégration fondée sur la souveraineté, la sécurité régionale et le développement économique séduit de plus en plus d'États et de citoyens.

Cependant, l'unité africaine reste une question controversée. Alors que 39% des Togolais estiment que l'AES ne nuit pas à l'intégration régionale, 37% pensent le contraire. Cette division reflète la tension entre deux visions de l'avenir : une Afrique liée à des institutions traditionnelles souvent perçues comme inefficaces, et une Afrique qui se reconstruit à travers de nouvelles alliances.

Ce climat de réflexion stratégique est alimenté par des déclarations politiques décisives. Le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussy, n'a pas caché l'intérêt de son pays pour l'AES. Dès janvier 2025, il avait évoqué une éventuelle adhésion, la considérant comme une décision logique compte tenu des réalités actuelles. Selon le ministre togolais, c'est « une décision stratégique qui pourrait renforcer la coopération régionale et offrir un accès à la mer aux pays membres ».

Dans ses propos, Dussy critique l'utilisation de l'Afrique comme un outil par les grandes puissances. Il appelle à une solidarité plus forte entre les États africains pour reprendre le contrôle de leur avenir. Cette position souveraine est loin d'être isolée, mais s'inscrit dans une tendance régionale plus large. Le Sénégal renforce ses liens sécuritaires avec l'AES, tandis que des appels sont également lancés au Ghana pour une intégration plus étroite.

Parmi les pays fondateurs de l'AES, l'éventuelle adhésion du Togo est vue très favorablement. À Bamako, les citoyens interrogés ont salué cette perspective. Pour certains, le Togo pourrait offrir un avantage logistique non négligeable grâce au port autonome de Lomé. Pour d'autres, cela accélérera la sortie du franc CFA et stimulera le commerce régional.

Ce soutien public, tant au Togo qu'à l'AES, dessine les contours d'un changement de paradigme. Le projet d'une Afrique de l'Ouest plus unie et indépendante semble prendre racine. Si le Togo met en œuvre cette volonté politique, il pourrait non seulement renforcer la Confédération AES, mais aussi ouvrir une nouvelle page dans l'histoire de la diplomatie régionale. Ce tournant, soutenu par l'opinion publique, pourrait marquer le début d'un nouveau cycle pour l'Afrique de l'Ouest.

Par Youssouf Koné

Categories: Afrique

Vidéo d'une réunion d'une commission - Mercredi 14 mai 2025 - 13:00 - Sous-commission "Droits de l'homme"

Durée de la vidéo : 210'

Clause de non-responsabilité : L'interprétation des débats facilite la communication mais ne constitue en aucun cas un enregistrement authentifié des débats. Seuls le discours original ou la traduction écrite révisée du discours original peuvent être considérés authentiques.
Source : © Union européenne, 2025 - PE
Categories: Union européenne

Burkina/Développement : La BAD finance un portefeuille de 21 projets en cours d'une valeur de 500 milliards de francs CFA

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 18:30

La Banque africaine de développement (BAD) a réaffirmé son appui indéfectible au développement du Burkina Faso, ce mercredi 14 mai 2025 à Ouagadougou. C'était au cours d'un petit-déjeuner de presse. Présidée par la vice-présidente Nnenna Nwabufo, cette rencontre a connu la participation de figures clés de l'institution, dont le responsable pays de la BAD au Burkina, Daniel Ndoye, et le lead économiste pour la région de l'Ouest de la BAD, Marcellin Ndong Ntah. La présente rencontre a permis de faire le point sur les réalisations, les perspectives et l'importance de la collaboration avec les médias.

La vice-présidente du complexe développement régional, intégration et prestation de services, Nnenna Nwabufo, a prononcé un discours riche en chiffres, en intentions claires et en rappels historiques. D'entrée de jeu, elle a salué l'hospitalité des autorités burkinabè et l'implication constante des médias dans le relais des actions de la BAD. « Vous avez toujours constitué le trait d'union indispensable entre la Banque et les populations en faveur desquelles elle œuvre », a-t-elle déclaré avec gratitude.

21 projets en cours estimés à 500 milliards de francs CFA

La relation entre le Burkina Faso et la BAD ne date pas d'hier. Depuis 1970, la Banque accompagne le pays à travers un partenariat stratégique et multidimensionnel.
« À ce jour, 115 projets ont été approuvés pour un montant cumulé d'engagements de près de 1,8 milliard de dollars américains, soit plus de 1 200 milliards de F CFA. Le portefeuille est actuellement constitué de 21 projets dont le montant global s'élève à 851 millions de dollars, soit environ 500 milliards de francs CFA. Ce niveau d'engagement illustre l'importance que la Banque accorde au Burkina Faso et sa volonté d'accompagner le pays dans ses ambitions de développement », a indiqué Nnenna Nwabufo.

« Le développement va bien au-delà du financement. C'est pourquoi nous accompagnons l'État dans la mise en œuvre des projets pour s'assurer de leurs bénéfices pour les populations », Nnenna Nwabufo, vice-présidente de la BAD

Ces projets touchent des domaines aussi variés que les infrastructures routières, l'agriculture, l'énergie, l'eau et l'assainissement, mais aussi le secteur social. Ce qui témoigne d'une volonté de contribuer de manière transversale au développement durable du Burkina Faso.

Un objectif de renforcer la coopération bilatérale

Mme Nwabufo a également expliqué que sa mission actuelle à Ouagadougou visait deux objectifs principaux ; d'abord, renforcer la coopération bilatérale, et ensuite, évaluer l'état de mise en œuvre des projets sur le terrain. Cette mission intervient à un moment stratégique, car la stratégie pays intérimaire 2022-2025 touche à sa fin. Il s'agit donc de préparer le prochain cadre d'intervention, en étroite collaboration avec les parties prenantes nationales.

Dans cette dynamique, la mission de la BAD prévoit des consultations avec le gouvernement burkinabè, les partenaires techniques et financiers, la société civile, le secteur privé et les unités de gestion des projets. Cela, dans l'ambition de mieux comprendre les priorités actuelles, évaluer les défis, faire le bilan des projets en cours, et tirer les leçons nécessaires pour optimiser les futures interventions.

« La production locale et le développement endogène impulsés par le Burkina Faso sont des initiatives positives à saluer », Daniel Ndoye, responsable pays de la BAD au Burkina

Un hommage aux médias

Au-delà des aspects techniques et financiers, la vice-présidente de la BAD a tenu à mettre un accent particulier sur le rôle capital des acteurs des médias. En les remerciant chaleureusement pour leur implication, elle a souligné que leur travail contribue à renforcer la visibilité des actions de la Banque et à informer les populations sur les fruits de cette coopération. « Par votre engagement à nos côtés, vous contribuez à construire un avenir meilleur pour les générations à venir », a-t-elle affirmé.

La déclaration de Mme Nwabufo s'est achevée par un message d'espoir et de détermination. « Ensemble, nous avons la responsabilité et l'opportunité de transformer les défis en opportunités, de soutenir les ambitions de ce pays courageux et résilient, et de construire un avenir meilleur pour les générations à venir », a-t-elle mentionné.

« Le développement durable ne pourra être impulsé que si les pays développent la création de richesses à partir de l'industrialisation », Marcellin Ndong Ntah, lead économiste pour la région de l'Ouest de la BAD

Ce petit-déjeuner de presse, au-delà d'être un exercice de communication institutionnelle, aura permis de réaffirmer l'alignement de la BAD sur les priorités du Burkina Faso, tout en posant les jalons d'une nouvelle phase de coopération plus inclusive, plus stratégique et résolument tournée vers des résultats probants.
À travers cette rencontre, la Banque africaine de développement montre qu'au-delà des chiffres et des projets, c'est une vision commune de progrès qui la lie au pays des hommes intègres. Les défis sont nombreux, certes, mais avec un partenaire comme la BAD à ses côtés, le pays peut continuer à croire à des lendemains meilleurs.

Note: ">Lire aussi : Burkina : La BAD réaffirme son engagement en faveur du développement dans le cadre de ses 60 ans

Hamed Nanéma
Lefaso.net

Categories: Afrique

Sécurité sociale : Des échanges fructueux avec les partenaires sociaux à Tougan

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 18:30

Ce mardi 13 mai 2025, la ville de Tougan, dans la Boucle du Mouhoun, a accueilli un séminaire régional de sensibilisation et d'information à l'intention des partenaires sociaux. Cette rencontre visait à échanger sur leurs droits et obligations en matière de sécurité sociale.

Le Directeur régional, Wendmalgré Sawadogo, a souligné que l'objectif principal de ce séminaire était de fournir aux participants des informations claires et précises sur les services de l'institution.
La session a été rythmée par des présentations suivies de discussions interactives, couvrant plusieurs thématiques essentielles : les généralités sur la CNSS, le recouvrement des cotisations sociales, l'assurance volontaire et les prestations offertes.

Selon M. Sawadogo, ces échanges permettent à la fois d'améliorer la connaissance des partenaires sociaux sur la CNSS, et de recueillir leurs préoccupations afin de renforcer la qualité des services proposés.
Présidant le séminaire, le Secrétaire général de la mairie de Tougan, Locre Paulin Yougbaré, représentant le Président de la délégation spéciale, a exprimé sa profonde gratitude à la CNSS pour le choix de sa commune comme cadre de cette rencontre. « Ce choix est révélateur de l'amélioration continue de la situation sécuritaire à Tougan et témoigne d'un soutien implicite à nos braves populations », a-t-il affirmé.

M. Yougbaré a exhorté les participants à suivre avec attention les différentes interventions, afin de mieux comprendre le rôle et les avantages liés à la sécurité sociale.
Parmi les participants, Kalifa Seri, retraité depuis 18 ans, a partagé son expérience positive : « Grâce à la CNSS, je bénéficie d'un suivi médical régulier et d'une pension pour l'achat de vivres. Certains de mes connaissances ont négligé de s'immatriculer à la CNSS et, aujourd'hui, ils le regrettent. J'encourage vivement ceux qui ne sont pas encore immatriculés à le faire. »

Les interventions de Wendmalgré Sawadogo, Achille Kaboré, Salifou Nacanabo et Idrissa Zerbo de la CNSS, avec l'appui de Siaka Traoré, représentant le Directeur régional du Travail et de la Protection sociale de la Boucle du Mouhoun, ont enrichi les discussions.
A l'issue des travaux, les participants ont reçu des attestations de participation, marquant ainsi la clôture de ce séminaire.

Categories: Afrique

Loterie nationale burkinabè : Deux heureux gagnants de Kaya empochent plus de 86 millions de FCFA

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 18:21

La Loterie nationale burkinabè (LONAB) continue de faire des heureux parmi ses parieurs. Ce 14 mai 2025, deux gagnants de gros lots de la ville de Kaya, dans le Centre-nord, sont entrés en possession de leurs chèques. Avec une mise de 300 FCFA chacun, Rasmané Sawadogo et Itengré Bamogo empochent respectivement 29 366 000 FCFA et 56 910 500 FCFA. Ils ont reçu leurs chèques des mains du directeur régional du Centre représentant le directeur général.

En jouant au 4+1 du 27 avril 2025, Itengré Bamogo, cultivateur à Pissila et parieur depuis environ 5 ans, ne s'imaginait pas devenir millionnaire avec une mise de 300 FCFA. Et pourtant, la chance lui a souri ce jour-là. La combinaison qu'il a proposée a été la bonne et il a décroché la cagnotte de 56 910 500 FCFA. C'est bien évidemment dans l'allégresse qu'il a reçu son chèque ce jour.

Plein de gratitude envers la LONAB qui a rendu son rêve de devenir millionnaire réel, il entend utiliser cet argent pour améliorer ses conditions de vie, en acquérant une maison. Le reste de l'argent sera injecté dans son activité agricole, a-t-il ajouté. Aux nombreux parieurs de la LONAB, Itengré Bamogo les exhorte à continuer de parier, car, comme lui, la chance leur sourira certainement un jour aussi.

Itengré Bamogo, l'heureux gagnant de 56 910 500 FCFA

Également nouveau millionnaire du jour, Rasmané Sawadogo, parieur depuis plus de 10 ans, a vu la chance lui sourire avec une mise de 300 FCFA au 4+1 du 4 mai. Il repart ce jour avec la coquette somme de 29 366 000 FCFA. Rasmané Sawadogo compte injecter une bonne partie de l'argent gagné dans son activité qu'est la mécanique auto. Il n'a pas manqué d'inviter les parieurs à continuer de jouer, car, affirme-t-il, les gains sont réels. « C'est celui qui parie qui gagne », a-t-il relevé.

Rasmané Sawadogo a quant à lui décroché 29 366 000 FCFA

Yamba Jean Zida, représentant du directeur général, a félicité les deux gagnants pour les lots remportés. « Ces gains ne sont pas seulement des victoires personnelles. Ils sont aussi la preuve que la chance peut sourire à chacun, quelle que soit son origine ou sa profession. Vos parcours d'agriculteur et de mécanicien, hommes de labeur, sont des sources d'inspiration pour nous tous », a-t-il laissé entendre.

Yamba Jean Zida, représentant le directeur général de la LONAB, a invité les gagnants à faire bon usage de ces gains

Yamba Jean Zida a également exhorté les deux gagnants à une utilisation responsable de l'argent gagné et à investir dans des projets porteurs. « Notre principal souci est de savoir ce qui est fait avec cet argent qui est donné quasiment tous les jours à nos parieurs. En un mois, nous avons donné près de 124 millions dans la seule ville de Kaya. Mais ce qu'on en fait, c'est là notre préoccupation. Nous invitons donc tous ceux qui ont la chance de pouvoir gagner à la LONAB à investir utile pour eux-mêmes et, pourquoi pas, pour la nation en créant des emplois ».

Le représentant du ministre a mentionné que la LONAB se tient disponible pour accompagner les gagnants dans la réalisation de leurs projets, pour peu qu'ils prennent attache avec ses services.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Gestion durable des terres (GDT) : Les acteurs en réflexion pour une meilleure synergie d'action dans la lutte

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 18:12

Le ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement, à travers le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP-CNDD), avec l'appui technique et financier de l'Agence belge de coopération internationale (Enabel), a organisé le deuxième atelier de concertation des acteurs de la Gestion durable des terres (GDT) au Burkina Faso, ce mercredi 14 mai 2025, à Ouagadougou. L'objectif de cette rencontre est de continuer la mobilisation de l'ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de la GDT en vue d'échanger pour une meilleure synergie d'action en faveur des terres au pays des hommes intègres.

Depuis plusieurs décennies, les terres du Burkina Faso sont assujetties à une dégradation continue. Cela est principalement due à la croissance démographique, aux facteurs climatiques, mais surtout à l'exploitation incontrôlée des ressources naturelles par la population. L'étude sur la situation de référence de dégradation des terres menée en 2017 a révélé qu'environ 19% des terres du territoire national sont en péril. Entre 2002 et 2013, 2 632 220 hectares des terres ont perdu leur couverture terrestre, 2 537 232 hectares ont perdu leur productivité et 798 521 hectares sont sans carbone dans le sol. Il est donc impératif d'agir.

Dans cette course contre la montre, les acteurs travaillent, la plupart du temps, en rangs dispersés. Ce qui constitue un obstacle pour l'atteinte des objectifs. Pour y remédier, l'ENABEL, le SP-CNDD en collaboration avec la Coalition nationale pour la Gestion durable des terres (CN-GDT) a animé le premier cadre d'échange des acteurs le 6 mai 2024 pour servir d'approche et de renforcement de la synergie d'action et de la coordination de toutes les initiatives de gestion durable des terres et de Neutralité en matière de dégradation des terres (NDT) au Burkina Faso. Cette rencontre a connu la participation de plusieurs acteurs qui traitent de la thématique. Des recommandations ont également été formulées.

Les parties prenantes à cette rencontre sont venues des quatre coins du pays

L'acte deux de ce cadre de concertation des acteurs de la GDT qui s'est tenu ce 14 mai va permettre de façon concrète de : présenter le bilan des recommandations du premier cadre de concertation tenue en 2024. En outre, de présenter la coalition nationale pour la gestion durable des terres au Burkina Faso. Aussi, de discuter des initiatives et cadres existants en matière de NDT au Burkina Faso (répertoire de toutes les plateformes GDT). Enfin, de discuter à nouveau de l'opérationnalisation d'un système unique et robuste de suivi-évaluation de la GDT au Burkina Faso à travers le manuel de suivi-évaluation de la GDT/NDT.

L'atelier rassemble des acteurs issus des directions régionales (agriculture, eaux et forêts et environnement), de la recherche, des collectivités territoriales, des chambres régionales d'agriculture, de la société civile, et de toutes les structures concernées par les questions de la gestion durable des terres au Burkina Faso.

Les participants ont été invités à formuler des recommandations qui vont améliorer les conditions de vie des populations

« Des efforts sont faits au niveau national non seulement pour remédier cette situation mais aussi pour atteindre les cibles fixées en termes de neutralité en matière de dégradation des terres d'ici à l'horizon 2030. Cependant, on constate que ces acteurs ne parlent pas toujours le même langage. Conscient que ce problème ne saurait être traité par une seule partie, des concertations périodiques et permanentes sont nécessaires pour sa meilleure gestion.

Je vous invite à un franc dialogue et à des échanges fructueux à même de décrire une nouvelle trajectoire de la gestion durable des terres au Burkina Faso », a déclaré dans son allocution, le coordonnateur technique du SP-CNDD, Jacques Bonkoungou, représentant le secrétaire permanent.

Jacques Bonkoungou a remercié l'Enabel pour l'accompagnement technique et financier

L'Enabel, un ami du Burkina Faso dans la lutte pour la préservation de l'environnement

Dans la lutte pour la préservation de l'environnement et plus particulièrement celle de la gestion durable des terres, le Burkina Faso compte parmi ses partenaires, l'Enabel. Dans le cadre du projet Portefeuille thématique climat Sahel (PTCS) – volet Burkina Faso, l'agence a signé une convention avec le SP-CNDD pour l'organisation de ce type d'activités.

Le chargé de projet à l'Enabel, Norbert Ouédraogo a expliqué que « dans le cadre de cette convention, il y a un volet qui est dédié à la mobilisation des acteurs en matière de dégradation des terres. Nous avons donc établi un programme d'activités qui contient un cadre de concertation des acteurs en faveur de la gestion durable des terres », a-t-il souligné.

Norbert Ouédraogo a notifié que le projet PTCS participe à la résilience des populations dans les effets du changement climatique

Il a ajouté que le projet PTCS œuvre pour l'amélioration de la gestion intégrée des ressources naturelles et la restauration de manière durable des écosystèmes naturels du Sahel dans la lutte contre la désertification et les conséquences négatives des changements climatiques.

C'est un projet de cinq ans (2022-2026) qui va être exécuté dans treize communes de trois régions du Burkina (le Centre-est, le Centre-nord et le Plateau central). Près de 8 milliards de FCFA vont être injectés pour le volet Burkina Faso.

SB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : World Vision redonne le sourire aux personnes vulnérables dans le Centre-Nord

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 18:11

L'organisation internationale World Vision a lancé un projet d'urgence pour venir en aide aux personnes vulnérables de la commune de Kaya, dans la région du Centre-Nord. Baptisé « Projet d'urgence et d'assistance multisectorielle aux personnes vulnérables », ce projet intervient dans plusieurs domaines essentiels, notamment la protection, l'hygiène et les abris d'urgence. D'une durée de 45 jours, les activités de ce projet sont financées par Start Network et mises en œuvre par World Vision, en collaboration avec l'ONG APIL.

Dans le cadre de cette initiative, World Vision et APIL ont organisé, du 6 au 10 mai 2025, une vaste distribution de kits des articles ménagers essentiels (AME) aux personnes vulnérables. Ces kits contiennent notamment des seaux, marmites, nattes, bouilloires, lave-mains, savons, pagnes, etc. « Le kit que j'ai reçu ce matin me soulage énormément. Avec ces kits, ma famille et moi avons le nécessaire pour la cuisine, collecter de l'eau et nous protéger contre le froid et les moustiques qui s'annoncent bientôt. », témoigne Habiba, une bénéficiaire rencontrée sur le site de distribution.

Habiba, heureuse d'avoir reçu son kit

Au total, plus de 1 500 kits AME ont été distribués, comprenant aussi des bâches pour abris. En plus de cela, plus de 1 000 kits de dignité ont été remis à des femmes et jeunes filles. L'objectif est de leur permettre de retrouver un minimum de confort et de dignité, et de surmonter les conditions précaires auxquelles elles sont confrontées. Selon Toussaint Korogo, chargé de protection à World Vision, « Nous avons voulu, à travers ce projet, soulager les personnes vulnérables de la commune de Kaya. Ces distributions ont été accompagnées d'activités de sensibilisation sur la gestion du stress, pour leur offrir un accompagnement global vers la reconstruction ».

Des espaces mobiles pour redonner le sourire aux enfants

Toujours dans le cadre de ce projet, World Vision a mis en place des "Espaces Amis des Enfants" mobiles, afin de leur offrir des moments de détente et de joie. Encadrés par des animateurs spécialisés, les enfants participent à diverses activités ludiques : danses, chants, contes, et jeux de société (football, cartes, waré, etc.). Ces séances permettent aux enfants de s'évader de leurs difficultés quotidiennes et de retrouver le sourire.

Les équipes de distribution procédant à la vérification des bénéficiaires

« Ces moments sont spéciaux pour les enfants, ils attendent avec impatience l'arrivée des animateurs. Quand nous leur annonçons la fin des activités, ils demandent déjà quand aura lieu la prochaine séance. Depuis le début, nous avons observé un changement positif : des enfants qui étaient tristes et renfermés au départ, participent désormais avec enthousiasme. Ils arrivent avec le sourire et repartent avec le même sourire. C'est notre plus grande satisfaction », confie Barnabé, superviseur sur le site sur le site.

Les équipes de World Vision procédant à la présentation des kits avant le début de la distribution

Au total, trois sites "Espaces Amis des Enfants" mobiles ont été mis en place, touchant plus de 2 000 enfants. À la fin de chaque animation, un goûter est distribué pour encourager la participation et éviter que les enfants ne rentrent le ventre vide.

Par ailleurs, des femmes victimes de violences basées sur le genre (VBG) ont également bénéficié de kits pour lancer des activités génératrices de revenus. Ces kits comprennent notamment une bouteille de gaz de 6 kg et accessoires, de la farine de blé, du riz, des seaux, de l'huile, etc. Les bénéficiaires ont exprimé leur joie et leur engagement à faire bon usage de cet appui.

Les équipes de World Vision procédant à la présentation des kits avant le début de la distribution

Pour rappel, le Projet d'urgence et d'assistance multisectorielle aux personnes vulnérables a vu le jour grâce au financement de Start Network. La forte implication de la direction régionale de l'action humanitaire et de la communauté à travers la mise en place de Comités de ciblages et de Plaintes a également contribué à la réussite de ce projet, au grand bonheur des populations du Centre-Nord.

Service Communication de World Vision International-Burkina Faso

Categories: Afrique

Des défauts « critiques » ont été découverts sur huit frégates récemment livrées à la marine sud-coréenne

Zone militaire - Wed, 14/05/2025 - 17:52

Lancé au début des années 2010 par le ministère sud-coréen de la Défense, le programme FFG-II consista à construire huit nouvelles frégates lance-missiles de type « Daegu », dotées de capacités de lutte anti-sous-marine [ASM] supérieures par rapport à celles mises en œuvre par les six unités de la classe Incheon qui les avaient précédées. Un contrat...

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Categories: Défense

25 years of AU-EU Relations, and the case for acknowledging history in unprecedented times

On 21 May, an AU-EU ministerial meeting in Brussels will take stock of the cooperation results since the first summit and set out new goals and ambitions for cooperation. In today’s turbulent international environment, it may be tempting to prioritise short-term cooperation and external investment under the Global Gateway strategy. However, this approach risks overlooking the enduring legacies that shape current partnerships. Rather than maintaining an ahistorical lens, there is a pressing need to confront the full historical context of these relationships, including their uncomfortable truths, to build more equitable and informed cooperation.

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Enquête | Marchés truqués et journaliste espionné : une petite ville serbe au rythme de la corruption

Courrier des Balkans - Wed, 14/05/2025 - 17:36

À 300 km de Belgrade, les journalistes de FAR ont enquêté sur les pratiques du maire de Dimitrovgrad. Victimes de pressions, ciblés par les services de renseignement, ils ont renoncé à publier leurs découvertes. Contactés par Forbidden Stories, ils ont repris leurs investigations avec nous, convaincus qu'une collaboration internationale permettrait de les protéger davantage et d'amplifier ce que certains voudraient cacher.

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Categories: Balkans Occidentaux

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