Le département « Sciences juridiques, politologie et histoire » de l'Institut des sciences des sociétés (INSS) a organisé ce jeudi 5 juin 2025 un séminaire scientifique sur le thème : « Gouvernance politique au Burkina Faso : enseignements des coups d'État et de la chefferie traditionnelle ». Deux communications ont été animées par deux chercheurs issus de ce département. Parmi ces deux communications, on retient celle du Dr Ollo Pépin Hien, socio-politologue, qui s'est penché sur « Les coups d'États militaires au Burkina Faso : trajectoires historiques et enjeux politiques dans un monde multipolaire ». Tout en égrenant les causes de ces coups d'État, il a invité les décideurs politiques à tirer les enseignements de ces coups d'État militaires pour fonder des institutions fortes et stables pour un véritable développement socio-économique.
Pour décortiquer ce thème d'actualité, Dr Ollo Pépin Hien a d'abord rappelé que le Burkina Faso est l'un des pays africains ayant connu beaucoup de coups d'État militaires. Pour lui, les coups d'États sont devenus un phénomène politique, qui nécessite une attention, un regard des sciences sociales. La présente communication vise donc à revenir sur les trajets historiques des coups d'État militaires au Burkina Faso, à tirer les leçons de ces changements politiques afin de renforcer les institutions nationales.
Tirer les enseignements des coups d'État militaires pour fonder des institutions fortes et stables.
Comme cause de ces changements inconstitutionnels, Dr Ollo Pépin Hien relève une remise en cause de la gouvernance (mauvaise gouvernance) établie. Malheureusement, il y a des coups d'État qui sont venus remettre en cause des pouvoirs, mais qui eux-mêmes ont fait l'objet aussi de critiques, parce que ces coups d'État n'ont pas pu tenir leurs promesses, selon Dr Hien. « Donc, du coup, c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, nous devons tirer les enseignements de tout ça et bâtir une société dans laquelle les institutions politiques vont avoir une certaine force, une certaine crédibilité pour pouvoir survivre aux hommes politiques, pour pouvoir survivre aux acteurs, afin que nous puissions aller vers le développement. Sans une stabilisation de nos institutions à un certain moment, ce serait difficile que nous puissions atteindre un niveau de développement, parce que les institutions sont les poumons de la société », a-t-il interpellé.
Le présidium lors du développement de cette communication en marge du séminaire scientifiqueÀ l'entendre, cela interpelle les uns et les autres qui sont aussi invités à jeter un regard rétrospectif, un regard critique sur ces coups d'État et à voir dans quelles mesures on peut tirer des enseignements afin de renforcer les institutions politiques en place. « Donc ici, je suis revenu sur les différents coups d'État militaires que nous avons connus, qui rentrent dans le cadre des processus politiques, dans les contradictions sociales, les luttes qui opposent les différentes fractions de l'espace social pour le contrôle du pouvoir. Et à ce niveau, dans ces luttes pour le contrôle du pouvoir, les militaires ont joué un grand rôle parce que, de façon récurrente, ils sont parvenus à mettre un terme à la gestion du pouvoir des civils, notamment pour interrompre souvent l'ordre constitutionnel et s'accaparer du pouvoir, pour asseoir un contrôle, une domination sur l'ensemble de la société », a expliqué Dr Ollo Pépin Hien.
« Donc, c'est cette hégémonie politique de l'armée en termes de gestion du pouvoir qui a attiré notre attention et qui nous a amenés ici à fonder une réflexion. L'objectif de cette réflexion, c'est comment capitaliser tous ces changements que nous avons connus, ces remises en cause qui sont en même temps des enseignements et des leçons que nous devons tirer pour enrichir le processus politique en cours, à savoir comment faire en sorte que nous puissions arriver à un certain moment à une stabilisation des institutions politiques », a-t-il ajouté.
Pour Dr Hien, « ce sont les tentatives de personnalisation du pouvoir à un certain moment qui ont entraîné des dysfonctionnements des institutions au Burkina Faso. Ce qui a débouché naturellement sur l'insurrection populaire de 2014. Donc, il s'agit ici de voir comment faire en sorte que nous puissions bâtir un ordre politique, un ordre démocratique dans lequel les institutions seront fortes, dans lequel les institutions vont fonctionner selon les règles établies et dans lequel les institutions vont avoir une certaine légitimité au niveau des masses, au niveau des populations. Ce n'est que de cette façon, à ce prix, que les institutions peuvent se pérenniser et survivre aux différents régimes que nous connaissons. »
Dr Ollo Pépin Hien n'a pas manqué de citer des exemples de pays qui ont réussi à surmonter cette instabilité politico-institutionnelle. Il s'agit de ce fait de tirer les enseignements de ces ruptures de l'ordre constitutionnel pour ériger des institutions fortes en lieu et place des hommes forts.
Dr Ollo Pépin Hien, socio-politologue au département « Sciences juridiques, politologie et histoire » de l'INSS« Le Ghana a connu une succession de coups d'État à un certain moment. Le Bénin aussi et bien d'autres pays, mais sont arrivés à un niveau de stabilisation des institutions. Donc en menant cette réflexion, c'est pour que nous puissions élargir le débat au niveau des hommes de science que nous sommes et voir comment, après avoir tiré les enseignements de toutes ces ruptures politiques que nous avons connues, afin de rendre nos institutions fortes et de créer un ordre politique qui puisse permettre de pérenniser nos institutions et de supplanter les hommes », a-t-il soutenu.
« Il y a coup d'État et il y a coup d'État »
Sur la question de savoir si les coups d'État sont vraiment la solution aux problèmes politiques et à la mal gouvernance en Afrique, particulièrement au Burkina Faso, Dr Ollo Pépin Hien répond qu'il y a différents types de coups d'État. Selon lui, il y a des coups d'État salvateurs comme celui du 4 août 1983 du capitaine Thomas Sankara et des coups d'État qui ont fait régresser le pays comme celui du 15 octobre 1987 dirigé par Blaise Compaoré.
« Il y a coups d'État et coups d'État. Il y a des coups d'État qui ont opéré ici une rupture dans la gouvernance interne, mais aussi une rupture dans les rapports de sujétion, de domination. Et je pense qu'il y a eu des coups d'État salvateurs dans notre histoire politique. Quand on prend le coup d'État du 4 août 83, aujourd'hui, c'est cité comme un modèle dans le monde. Et ce pouvoir inspire aujourd'hui la jeunesse progressiste dans le monde. C'est à partir de ce régime que réellement l'étoile du Burkina Faso a brillé. Sinon, on ne connaissait pas le Burkina Faso. Mais ce coup d'État a permis de poser les bases du développement d'un État moderne. Et on n'est pas étonné de voir certains pays qui disent s'inspirer même de la gestion ou de l'expérience de ce coup d'État du 4 août. Je parle du Rwanda qui ne cache pas vraiment la gestion du pouvoir inspirée de l'expérience de ce coup d'État du 4 août 83. Mais il y a eu des coups d'État qui ont été une régression historique, des coups d'État qui nous ont vraiment fait reculer dans l'histoire, tels que le coup d'État du 15 octobre 87. Il faut dire que ça a été un gâchis, un recul, parce que ce coup d'État est venu encore renforcer la domination extérieure vis-à-vis de notre État. Et les mêmes maux qui étaient dénoncés, combattus dans le coup d'État du 4 août 83 sont revenus avec force après le 15 octobre 87. C'est pour dire que tous les coups d'État ne sont pas bons à prendre », a-t-il longuement défendu.
Saisir l'opportunité de la transition actuelle pour engager des réformes profondes pour des institutions crédibles et solides
À en croire Dr Ollo Pépin Hien, face à cette situation, ce qu'il faut faire aujourd'hui, c'est réfléchir aux réformes politiques et institutionnelles nécessaires afin de pouvoir stabiliser les institutions nationales. Et l'occasion faisant le larron, la transition actuelle constitue une occasion d'engager ces réformes afin d'instaurer des institutions solides, stables qui répondent aux valeurs et aspirations du peuple.
Vue des participants à ce séminaire scientifique, observant une minute de silence à la mémoire des devanciers du département ‘'Sciences juridiques, politologie et histoire'' de l'INSS« Comme on l'a dit, la démocratie dans l'histoire a toujours été le résultat des luttes révolutionnaires. À un certain moment, des gens se sont levés, ont dit non à un passé, à une certaine façon de gérer la société. Ces luttes ont accouché d'une nouvelle société et ont posé les bases d'une société démocratique à travers de nouvelles institutions. Des institutions qui, à mon sens, ont pu apporter une certaine stabilité à la société », a-t-il indiqué.
« Nous sommes à cette phase de notre histoire où, aujourd'hui, nous devrons essayer de réfléchir sur quel type de réformes nous devrons opérer. D'abord, pour pouvoir fonder une démocratie qui nous convienne et rebâtir aussi l'État dans ses fondements afin que cet État puisse refléter nos aspirations et nos valeurs. C'est pour ça que la réflexion sur les coups d'État devrait nous permettre de regarder dans le rétroviseur et de tirer les enseignements que ces remises en cause ont porté sans pouvoir résoudre, un tant soit peu, certains problèmes et amener la stabilisation des institutions que nous souhaitons. À partir du contexte de la transition dans laquelle nous sommes aujourd'hui, ça doit être un nouveau départ. Nous devrons saisir cette opportunité de la transition pour mener des réflexions profondes afin de mettre en place des institutions politiques crédibles et solides », a insisté Dr Ollo Pépin Hien, socio-politologue au département « Sciences juridiques, politologie et histoire » de l'Institut des sciences des sociétés (INSS).
Mamadou Zongo
Lefaso.net
Le marché de bétail de Tanghin, dans le 4ᵉ arrondissement de Ouagadougou, grouille du monde en cette veille de l'Aïd el-Kebir, la plus grande fête de la communauté musulmane. À 24 heures de la célébration de la "fête du mouton", nous faisons le constat de l'ambiance dans ce marché.
Il s'en est fallu de peu pour que Moussa Tiendrébéogo (nom d'emprunt) rentre chez lui bredouille, sans un mouton à la hauteur de sa bourse. Après plusieurs minutes passées à l'intérieur du marché à discuter les prix des moutons, il avait finalement décidé de tenter sa chance sur un autre site lorsque, au seuil de la porte du marché, il tombe sur un vendeur venu de la campagne qui lui propose des moutons à un prix « abordable ». 76 000 francs CFA, c'est le montant qu'il a déboursé pour s'offrir le mouton sacrificiel. Immédiatement, la bête est ligotée et transportée sur sa moto.
Le sourire aux lèvres, il ne souhaite pas être filmé ou pris en photo, mais ne manque quand même pas d'exprimer sa joie. « Je suis content maintenant parce que j'ai eu le mouton à un bon prix », indique-t-il, décriant la cherté des animaux. « C'est le contexte aussi qui l'exige », reconnaît-il. « Tout cela est certainement dû à l'insécurité. Nous souhaitons bonne fête et que la paix revienne au pays », lance-t-il avant de se frayer un chemin dans la cohue du marché pour disparaître avec son animal de fête.
Adama Zongo invite les musulmans à prier pour la paixAdama Zongo, retraité, est sur le point de se rendre à Koudougou pour célébrer la fête en grande famille. Dans la matinée de ce 5 juin 2025, l'homme est passé au marché de bétail pour emporter un mouton, lequel lui a été offert par son fils depuis la Belgique. À la question de savoir à combien il s'était procuré l'animal, M. Zongo dit ignorer le prix de la bête chargée dans le coffre de sa voiture. Toutefois, pense-t-il, les prix des moutons ont connu une hausse à cause de la situation d'insécurité. Tout en souhaitant une bonne fête à ses coreligionnaires, son message est une invite à prier pour le retour de la paix au Faso. Son désir : célébrer la Tabaski 2025 dans un Burkina de paix.
À quelques pas de lui, Oumarou transpire sous le poids d'un mouton qu'il tient derrière son frère, sur une moto. Le ruminant lui a coûté 115 000 francs CFA. Selon son expérience, confie-t-il, les prix sont nettement abordables comparativement à ceux proposés les années antérieures. Il souhaite que le sacrifice de ce mouton apporte la paix et la joie au Burkina Faso.
Oumarou transporte son mouton de 115 000 francs CFALes vendeurs entre grise mine et joie
Venu de Kongoussi, à 115 km de la ville de Ouagadougou, Arouna Sawadogo a effectué le déplacement avec 70 moutons pour la vente. Au cœur de ce marché, l'homme a l'esprit alerte, le regard constamment jeté vers les quatre coins du site, à la recherche de clients qui, visiblement, se font rares. Sur les deux derniers jours, Arouna n'a vendu que 2 des 70 animaux avec lesquels il est venu. Les prix à son niveau varient entre 125 000 et 200 000 francs CFA. « C'est en fonction de la taille, de la race et de la provenance que le prix est fixé », a-t-il expliqué, prenant brusquement congé de nous pour s'occuper de son marché.
Dimitri Kaboré est un habitué des lieux et ce, depuis 1996. Cet habitant de Tanghin s'y est installé depuis cette époque pour mener son activité qui est florissante. À l'occasion de cette fête de la Tabaski, il dit avoir réussi à vendre plus de 100 moutons sur les 200 mis sur le marché. « J'ai vendu des moutons à 500 000 francs CFA et moins que ça aussi », confie-t-il. Les prix de ses moutons, indique-t-il, vont de 90 000 à 500 000 francs CFA. En plus des moutons, M. Kaboré vend aussi des bœufs. Sur son site, sont présents de grands béliers de couleur blanc-noir, bêlant parmi des bœufs. De loin, on aurait dit des veaux. Quant au prix des bœufs, ils varient de 1 200 000 à 1 500 000 francs CFA.
Arouna Sawadogo attend impatiemment les clientsAdama Konfé aussi rend grâce à Allah parce que le marché se passe bien. Il a pu vendre 36 sur la soixante d'animaux prévus depuis hier. Il espère évacuer le reste d'ici la fin de la journée. Pour s'offrir un mouton chez lui, il faut débourser entre 60 000 et 250 000 francs CFA.
En sortant de ce site aménagé spécialement pour la vente de ces animaux, nous rencontrons le président du marché de bétail de Tanghin, Yacouba Sawadogo. Lui est aussi vendeur de moutons. Il est installé un peu juste à l'extérieur des murs du marché. Là, M. Sawadogo a dressé une tente sous laquelle il accoste les clients dès leur arrivée. D'hier à aujourd'hui, il dit avoir vendu quinze moutons sur les 60 qu'il veut écouler. 150 000 à 300 000 francs CFA, c'est la fourchette des prix de ses moutons.
Lorsque nous quittions les lieux, il était environ 10h. L'affluence grandissait de plus en plus. Les vendeurs attendaient toujours et avec impatience les clients qui, à leur tour, crient à la cherté des prix.
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Ce 5 juin 2025, un séminaire scientifique s'est tenu à l'Institut national des sciences des sociétés sous le thème « Gouvernance politique au Burkina Faso : enseignements des coups d'État et de la chefferie traditionnelle ». À l'occasion, Dr Harouna Ouattara, chercheur en histoire africaine à l'INSS, a livré une communication sur le thème « Les types de chefferie dans la société Viewo du XIIe à la fin du XIXe siècle ».
La communauté Viewo ou Vigué est un groupe social de l'Ouest du Burkina Faso, qui vit dans la commune de Karangasso-Vigué. Des propos du Dr Harouna Ouattara, l'on peut retenir que la communauté a une organisation politique dans laquelle il y a un chef au niveau de l'État Viewo mais aussi des chefs de villages, des chefs de terre et des chefs de lignage. Le chef de l'État Viewo porte le nom de "Kiédjelo". Il exerce son pouvoir en collaboration avec les différents chefs de village. Dans cette chefferie, la succession s'effectue entre deux Mabars, c'est-à-dire deux patrilignages en ligne agnatique. À la mort du chef, c'est le doyen de l'un des deux lignages qui est intronisé comme successeur du défunt.
Dr Harouna Ouattara indique que, dans la période précoloniale, les fonctions du Kiédjolo étaient la protection de la communauté viéwo contre les ennemis, le règlement des conflits intra- et inter-villages et le jugement en dernier ressort des crimes de sang, de vols et autres délits (rafles de femmes, sorcellerie…). « Il était aussi l'ordonnateur des razzias. Cela signifie que le Kiédjolo dans cette société était le garant de l'intégrité territoriale du pays viéwo, de la protection des Viévons et le juge suprême », précise-t-il.
Il fait noter également qu'en matière de pouvoir, c'est le chef de l'État Viewo qui a les pleins pouvoirs. Et en cas de problème ou de difficulté à résoudre, le chef de l'État fait face à la situation, de concert avec les chefs de villages. À côté du chef de l'État, il y a le chef de matrilignage qui a compétence sur l'espace Viewo et s'occupe des problèmes de son clan.
En ce qui concerne le lignage, il y a ce qu'on appelle le patrilignage et le matrilignage. Le patrilignage est le regroupement sous l'angle de la descendance du papa aux enfants, et le matrilignage, la descendance de la maman aux enfants. L'association des matrilignages donne mieux à des matriclans et l'association des patrilignages à des patriclans.
Pour ce qui est de la chefferie au niveau des villages, Dr Ouattara distingue deux types de chefferies : la chefferie traditionnelle et celle administrative. Il indique que la chefferie administrative avait été instituée par le colonisateur et transmise de père en fils et que ceux-ci devaient exécuter les tâches et les ordres émanant du gouverneur. Le chef traditionnel s'appelle "Diéri-okie" en viémon. La source du pouvoir au niveau de l'espace villageois était basée sur le principe du droit d'aînesse au sein de la famille fondatrice du village. Le chef était choisi par primogéniture entre deux ou trois familles selon les villages. Et c'était le doyen d'âge de ces familles qui était élu. Il a une compétence qui s'exerce sur le territoire villageois. Ses fonctions sont à la fois politiques et socio-spirituelles.
L'une des particularités de cette communauté, c'est la décentralisation du pouvoir. « Le chef ne règne pas de façon absolue. Il existe une gestion participative et, lorsque survient un problème, il fait appel aux chefs de villages et chacun a son mot à dire. Quand le chef de L'État convoque les chefs du village, c'est le plus petit, en terme d'âge, qui donne en premier son point de vue, et ainsi de suite. On permet ainsi à chacun d'exprimer son point de vue de façon libre », explique Dr Harouna Ouattara.
Il ajoute que l'autre particularité de la communauté Viewo est que la femme peut également prétendre à la chefferie, notamment à la chefferie du matriclan. Et si le matriclan possède des terres, les femmes peuvent également gérer ces terres, ce qui n'est pas le cas dans d'autres communautés.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
L'Association professionnelle des sociétés de gestion et d'intermédiation de l'UEMOA (APSGI-UEMOA) a organisé une rencontre le mercredi 4 juin 2025 à Ouagadougou. Avec pour thème « Avec la bourse, investir aujourd'hui pour mieux vivre demain », cette rencontre a pour objectif de faire connaître l'univers boursier et de promouvoir l'investissement. C'est dans cette optique qu'un panel a été organisé avec pour thème : Fintech et bourse ? Comment la technologie facilite l'accès à l'investissement pour tous ? Cela a pour but d'expliquer les avantages de la technologie en matière d'investissement.
« La fintech est issue des mots "finance" et "technologie". C'est l'ensemble des nouvelles technologies financières utilisées pour améliorer les services financiers », a déclaré Romuald Kinda, maître de conférences agrégé en économie à l'université Thomas Sankara. Il explique qu'il s'agit entre autres de l'intelligence artificielle, de la blockchain, des applications de paiement numérique et des services bancaires en ligne.
Selon Romuald Kinda, la fintech peut faciliter l'investissement en réduisant les coûts et les barrières d'entrée, car elle propose souvent des frais de transaction plus faibles que les sociétés de gestion et d'intermédiation.
Il ajoute aussi que la fintech simplifie le processus d'investissement via des applications mobiles ou des sites web, réduisant la nécessité de se déplacer et d'interagir avec les conseillers financiers.
Pour le maître de conférences agrégé en économie, la fintech facilite également l'accès à l'investissement en fournissant des outils d'analyse et de conseil en se basant sur différents types d'investissements et de places boursières. Allant dans le même sens que M. Kinda, Madi Kouanda, maître de conférences agrégé en sciences de gestion à l'université Thomas Sankara, affirme : « En termes de recherche et d'analyse, les fintechs peuvent manipuler des big data, c'est-à-dire des données de très gros volumes, et dégager des tendances et des perspectives. Les fintechs peuvent vous donner les outils nécessaires pour opérer des choix d'investissement bien éclairés ».
Pour finir, Romuald Kinda explique que la fintech peut améliorer l'inclusion financière (en tenant compte de la diaspora et des personnes ayant un revenu modeste) et la relation client.
Cependant, il faut noter que, comparativement aux autres espaces économiques, l'avènement des fintechs n'a pas eu beaucoup d'effets dans la zone UEMOA et au Burkina Faso précisément. C'est ce qu'explique Hermann Traoré, le directeur général de Coris Bourse, en ces termes : « En 2023, selon les dernières statistiques, on dénombrait 200 fintechs dans notre zone, avec une grande majorité des fintechs venant de la Côte d'Ivoire et du Sénégal. Malheureusement, au Burkina Faso, on a très peu de fintech (…). Dans notre zone, nous sommes très en retard en matière de fintech. Au Nigéria, les fintechs arrivent à lever des millions, sinon des milliards de dollars sur le marché américain, et cela apporte vraiment un plus à l'économie ».
Le directeur général de Coris Bourse déplore aussi le fait que la plupart des fintechs présentes dans la zone UEMOA ne portent que sur le volet paiement.
Mais ce dernier s'est montré rassurant, car il y a des fintechs qui vont apporter des solutions à la fois de trading et d'analyse qui commencent à émerger. « On a Sika finance qui apporte pas mal d'analyse et vulgarise la bourse », a-t-il confié. « Il faut aussi qu'elles intègrent des applications utiles qui donnent des messages importants sur l'investissement et la littérature financière », a conclu le directeur général d'EXCELSIS, François Dapelgo.
D'après Hermann Traoré, les fintechs locales peuvent faciliter l'accès à l'investissement si elles intègrent le volet formation, le volet éducation financière. Cela va permettre de toucher plus de personnes. C'est le cas des e-learning ou des outils digitaux qui peuvent permettre aux populations de se former et de s'éduquer sur la culture boursière et financière. Il ajoute aussi qu'il faut que les futures fintechs intègrent le volet clientèle, de façon à simplifier les ouvertures de comptes et à simplifier le processus d'identification du client.
Il faut noter que, dans l'espace UEMOA, il y a un cadre réglementaire qui est en train d'intégrer les fintechs. Ainsi, avant de faire des transactions avec une fintech, il faut se rassurer que ces dernières sont en contrat et bien identifiées auprès des sociétés de gestion et d'intermédiation boursière (SGI), car, à l'étape actuelle de la règlementation, elles doivent passer par les SGI.
Georges Youl
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Un entretien téléphonique a eu lieu le mercredi 4 juin entre le Pape Léon XIV et le président russe Vladimir Poutine, rapporte Vatican News. Le nouveau pape a invité le président russe à faire un geste en faveur de la paix.
Le Souverain pontife a souligné à son interlocuteur l'importance du dialogue pour établir des contacts positifs entre les parties et trouver des solutions au conflit.
Durant cet entretien téléphonique, le Pape a rappelé au président russe à quel point les valeurs chrétiennes communes peuvent être une lumière pour aider à rechercher la paix, à défendre la vie et à rechercher une véritable liberté religieuse.
Lefaso.net
Source : Vatican News
Des teinturières et des tisseuses de la région de la Boucle du Mouhoun ont organisé une parade à travers la ville de Dédougou ce jeudi 5 juin 2025 pour sensibiliser et inciter la population à consommer le fil de coton produit localement.
Cette activité répond à la vision du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a lancé la présidente de l'Union régionale des teinturières et des tisseuses de la Boucle du Mouhoun, Suzanne Ki. « L'objectif de notre activité s'inscrit dans la défense des valeurs de notre culture qui sont aujourd'hui promues par notre président, le capitaine Ibrahim Traoré », a-t-elle précisé.
Suzanne Ki, présidente des teinturières et tisseuses de la Boucle du MouhounLa valorisation du coton produit au Burkina est au cœur de cette manifestation des teinturières et des tisseuses de la Boucle du Mouhoun. Elles bénéficient du soutien de la Fédération nationale des tisseuses du Burkina Faso dans la réalisation de cette activité qui se propose d'inciter la population à s'habiller local. « Notre objectif, c'est de promouvoir le coton qui est cultivé par nos frères burkinabé », a expliqué madame Ki.
Les teinturières et tisseuses de la Boucle du Mouhoun ont foi que le développement du Faso passe par la consommation des produits locaux, en l'occurrence le fil de coton localÀ l'en croire, le Burkina Faso dispose d'un savoir-faire permettant de produire, de transformer et de consommer localement. C'est cette vision, souligne-t-elle, que le capitaine Ibrahim Traoré a pour le pays. C'est pourquoi elle appelle la population de la région en général et singulièrement celle de la cité du Bankuy à rejeter tout ce qui est fil importé et à se tourner résolument vers le fil de coton local. Le développement du Faso en dépend, fait-elle remarquer, avant de confier que des mesures sont prises pour garantir la disponibilité du fil de coton.
Alphonse Dakuyo
Lefaso.net
Ouvert le 2 juin 2025, à Ouagadougou, le 11ᵉ congrès de la Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina Faso (SOGOB) a refermé ses portes ce mercredi 4 juin. Durant 72 heures, gynécologues obstétriciens, chercheurs et autres acteurs de la santé ont échangé sur le thème de la « Mortalité maternelle et périnatale au Burkina Faso : progrès des ODD dans un contexte de défi sécuritaire ».
Au cours de cette rencontre biennale, les gynécologues obstétriciens ont reconduit le Pr Charlemagne Ouédraogo à la tête de leur organisation. Il va diriger la SOGOB deux années encore.
L'ex-ministre de la santé a rassuré de son engagement à travailler aux côtés du ministère de la Santé pour mettre en œuvre les protocoles nécessaires pour prévenir les maladies et prendre en charge comme il se doit les complications, mais aussi apporter les conseils nécessaires à leur ministère de tutelle.
L'adoption des innovations au cœur des débats du 11ᵉ congrès
Après deux jours de pré-congrès et trois jours de congrès, ce biennal a réuni plus de 800 participants. Les congressistes ont mené les débats autour de la santé sexuelle et reproductive et de l'intégration des soins, « une nécessité absolue actuellement », selon le Pr Charlemagne Ouédraogo.
Pr Charlemagne Ouédraogo est réélu président de la SOGOBLes congressistes ont convenu qu'il faut apporter des innovations dans l'offre de soins et dans la prise en charge des femmes pour réduire la mortalité maternelle. Il s'agit de disponibiliser les nouveaux médicaments, mais aussi d'adopter de nouvelles méthodes dans la prise en charge des femmes. Ils préconisent au gouvernement de disponibiliser la Carbétocine pour réduire les hémorragies et de mettre à disposition des formations sanitaires des sacs d'évaluation pour quantifier les saignements après l'accouchement.
« Nous avons conclu qu'il fallait des innovations. Et les deux axes des innovations que nous avons adoptés vont constituer un thème de plaidoyer tout au long du mois de juin. Il s'agit d'innover en termes de nouveaux médicaments pour réduire l'incidence des hémorragies qui surviennent après l'accouchement, mais aussi d'utiliser des méthodes qui permettent de quantifier ces hémorragies lorsqu'elles surviennent. Ce sont deux engagements importants parmi plusieurs types d'innovation que la SOGOB a adoptés. Nous allons par la suite dérouler un programme de plaidoyer qui va nous amener vers tous les détenteurs d'enjeux qui peuvent faire en sorte que ces innovations soient une réalité et que, dans toutes les régions sanitaires, les agents de santé puissent avoir de nouveaux médicaments efficaces afin de réduire l'incidence de la mortalité maternelle due aux hémorragies », a indiqué le président de la SOGOB.
Une vue des congressistesLe représentant du ministre en charge de la santé, Dr Adjima Combary, a rassuré la SOGOB de la disponibilité du ministère pour les accompagner dans leur mission. « Nous avons une mission commune : garantir à chaque femme burkinabè le droit à une maternité sûre, à des soins de qualité, à une prise en charge respectueuse et humaine », a souligné le représentant du ministre Robert Lucien Jean-Claude Kargougou.
Dr Adjima Combary, représentant du ministre Robert Lucien Jean-Claude KargougouEt d'ajouter : « Les échanges que vous avez eus, les innovations présentées, les bonnes pratiques partagées, les appels lancés notamment en faveur de la réduction des hémorragies du post-partum, de l'adoption de la vaccination contre le HPV ou encore de la lutte contre les cancers féminins sont autant de signaux forts que nous, autorités sanitaires, recevons avec une attention toute particulière. C'est pourquoi le gouvernement du Burkina Faso réaffirme son engagement à poursuivre et à intensifier les réformes en faveur de la santé maternelle, néonatale et reproductive, et à soutenir toutes les initiatives qui, comme ce congrès, nourrissent la réflexion, la science et l'action ».
Il a terminé en félicitant les différents acteurs qui ont contribué à la réussite de ce congrès.
Rama Diallo
Lefaso.net
Enabel au Burkina a tenu ce jeudi 5 juin 2025, une cérémonie de remise officielle des manuels des droits digitaux pour les débutants au ministre de la transition digitale, des postes et des communications électroniques, représenté par son secrétaire général, en la personne de Dr Michel Somé. Cette remise s'inscrit dans le cadre du projet Digital for girls and women (D4GW). En promouvant ces manuels, l'agence belge souhaite par la même occasion solliciter l'appui des institutions pour son intégration dans les programmes éducatifs post-primaire, secondaire supérieur, encourager son déploiement dans les zones rurales à travers les organisations de la société civile, et valoriser l'engagement du Burkina Faso en faveur d'une transformation digitale inclusive et respectueuse des droits fondamentaux.
« Les droits numériques ne sont pas une option. Ils sont aujourd'hui une exigence pour un mieux-vivre ensemble. Ils doivent être intégrés dans les politiques publiques, les programmes de développement et les initiatives privées de transformation digitale », foi de l'ambassadeur de la Belgique au Burkina Faso, Erwin De Wandel. Les manuels de droits digitaux pour les débutants, bien plus que de simple manuels, sont un document technique, un outil de sensibilisation, d'autonomisation et d'engagement citoyen. « Il rend accessible à toute femme, et à tous jeunes, professionnels, citoyens ruraux comme urbains des notions souvent perçues comme abstraites : la protection des données personnelles, la liberté d'expression en ligne, la sécurité numérique, ou encore les mécanismes de recours face aux abus dans le cyberespace », a-t-il laissé entendre.
« J'invite nos partenaires à se joindre à nous afin de faire vivre ce manuel », Erwin De WandelEn concevant ces manuels, Enabel vient résoudre bien de contraintes et de difficultés notamment : l'absence ou incompréhension de repères sur les droits numériques pour les citoyens, en particulier les femmes et les jeunes ; le manque de ressources pédagogiques locales et contextualisés sur les droits numériques ; l'exclusion des femmes et des filles des espaces numériques par manque d'information, de sécurité ou d'accompagnement ; l'incompréhension de concepts trop techniques ou juridiques peu accessibles au grand public. « Fournir un document simple et convivial qui explique les principes de base des droits numériques, proposer des stratégies de plaidoyer pour une plus grande inclusion, renvoyer à des ressources permettant d'approfondir l'apprentissage et l'engagement, valoriser les voix et expériences africaines en matière de droits numériques, stimuler un dialogue interafricain et euro-africain pour renforcer la coopération numérique, identifier les freins concrets à l'usage du numérique par les femmes, notamment en milieu rural », sont entre autres les objectifs clés de ce manuel, présentés par Lionel Tientéga, chef de projet à Enabel.
« Le manuel a été officiellement lancé le 30 avril 2025 à Lusaka lors du DRIF et le réseau est aujourd'hui fort de plus d'une trentaine d'experts des droits digitaux », Lionel TientégaEn tout et pour tout, sept modules y sont contenus. Le premier porte sur « L'introduction aux droits numériques ». Il pose les bases des droits numériques, qui sont une extension des droits humains dans le monde connecté. Il explique pourquoi ils sont essentiels, notamment pour les femmes les jeunes et les personnes marginalisées. Le deuxième module traite de « La liberté d'expression dans l'espace numérique », ce, dans le respect d'autrui. Il aborde les défis liés au harcèlement, à la censure et à l'exclusion des voix féminines et minoritaires. Le troisième module lui, est intitulé « Inclusion et accès aux outils numériques ». Il met en lumière les inégalités d'accès au numérique et propose des pistes concrètes pour favoriser une inclusion effective. Quant au quatrième module, il s'intitule « Sécurité et protection en ligne » et offre des conseils pratiques pour se protéger des cybers menaces. Dans le module 5, « Plaidoyer pour les droits numériques », il est question des stratégies pour défendre les droits numériques. Pour le module 6 titré « Technologies émergentes et culture numérique », l'on explore les enjeux liés au nouvelles technologies. Le dernier module dénommé « Autonomisation par la littératie et l'engagement » lui, valorise la transmission des savoirs et l'engagement communautaire » a résumé M. Tientéga.
Une photo de famille des différents acteurs présents à cette cérémonieDans son discours, la ministre en charge de la transition digitale, représentée par son secrétaire général Dr Michel Somé, a rappelé l'importance de ces manuels, surtout dans un contexte de crise sécuritaire. En réponse à Enabel qui souhaite qu'ils soient vulgarisés partout pour un mieux-être des populations, Aminata Zerbo a pris les résolutions suivantes : « premièrement, soutenir activement la dissémination du manuel au sein des différents départements ministériels, en étroite collaboration avec les services techniques compétents ; deuxièmement, encourager son intégration dans les programmes de formation à tous les niveaux du système éducatif : post-primaire, secondaire, supérieur et professionnel ; troisièmement, appuyer les organisations de la société civile pour une appropriation effective du manuel et sa diffusion dans les communautés locales ; quatrièmement, mobiliser les partenaires publics et privés afin qu'ils adoptent le manuel comme un outil de référence dans leurs propres initiatives de sensibilisation et de formation. »
« Cet outil pédagogique permet à chaque citoyen, même néophyte, de mieux comprendre ses droits numériques et d'agir en conséquence », Aminata Zerbo par la voix de Michel SoméErwan Compaoré
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En réponse à la mesure de Donald Trump qui interdit l'entrée sur le territoire américain entre autres aux ressortissants tchadiens, Mahamat Idriss Deby Itno a décidé d'appliquer la réciprocité.
« J'ai instruit le gouvernement à agir conformément aux principes de réciprocité et suspendre l'octroi des visas aux citoyens des Etats-Unis d'Amérique.
Le Tchad n'a ni des avions à offrir, ni des milliards de dollars à donner mais le Tchad a sa dignité et sa fierté », a déclaré Mahamat Idriss Deby Itno sur sa page Facebook.
En rappel, le Tchad et 11 autres pays sont concernés par cette mesure qui va s'appliquer à compter du 9 juin 2025.
7 pays africains sont touchés par cette politique migratoire adoptée par le président américain.
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Source : Page Facebook de Mahamat Idriss Deby Itno
Les députés de l'Assemblée législative de Transition (ALT) ont adopté à l'unanimité, la nouvelle loi portant règlementation de la profession de Conseil fiscal au Burkina Faso. C'était le jeudi 5 juin 2025.
Cette nouvelle loi permet d'instaurer dans l'environnement juridique du Burkina Faso, une règlementation de la profession de Conseil fiscal et de créer un Ordre national des conseils fiscaux (ONCF-BF). Par ailleurs, elle constitue un instrument juridique novateur en phase avec les réalités et priorités de l'heure qui permettra d'améliorer la mobilisation des recettes et de booster l'économie nationale, du fait des effets induits par l'amélioration du respect des obligations fiscales.
Avec le vote de la loi, le Burkina Faso se classe parmi les nations de l'Afrique de l'Ouest ayant déjà adopté une législation sur la profession de Conseil fiscal.
Pour mémoire, cette loi fait partie des actions majeures entreprises par le ministère de l'Economie et des Finances, au niveau des régies de recettes, pour accroître non seulement la mobilisation des recettes mais aussi améliorer considérablement la qualité des services rendus aux usagers et participer à la justice sociale.
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Source : Page Facebook du Ministère de l'Economie et des finances
Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, accompagné de la Conseillère, Tonssira Myriam Corine Sanou, a eu une séance de travail avec une équipe de la Brigade centrale de lutte contre la cyber-criminalité (BCLCC) conduite par son Commandant, le Commissaire principal de police Bantida Samire Yoni. C'était le 5 juin 2025.
Les deux parties ont surtout revisité leur collaboration en matière de régulation des plateformes numériques et envisagé de nouvelles perspectives.
Le président du CSC a salué la tenue de cette rencontre et saisi l'occasion pour féliciter la BCLCC pour tous les efforts qu'elle déploie pour protéger la stabilité numérique et sociale du Burkina Faso. Il s'agit par exemple de la mise en place de la plateforme numérique dénommée Alerte-BCLCC (www.bclcc.gov.bf) qui permet à tout citoyen sur toute l'étendue du territoire national de signaler des cas de cybercriminalité ou des contenus faisant l'apologie du terrorisme en ligne dont ils sont victimes ou témoins sans se déplacer.
Pour sa part, le Commandant de la BCLCC, le Commissaire principal de police Bantida Samire Yoni, s'est réjoui de cette démarche du CSC. Au nom de sa structure, il s'est dit disposé pour un renforcement de la mutualisation avec l'instance de régulation de leurs ressources et expertises pour freiner les abus en ligne.
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Source : Page Facebook du CSC
A l'occasion de la célébration de l'Aïd el-Kébir, le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres, Ousmane Ouattara a adressé un message à l'endroit des fidèles musulmans.
La communauté musulmane célèbre ce vendredi 6 juin 2025, l'Aïd el-Kébir ou l'expression de la foi du prophète Ibrahim (Abraham) envers son créateur en acceptant de sacrifier son fils unique.
Dans le contexte de crise sécuritaire que traverse notre cher pays, la foi inébranlable d'Ibrahim doit inspirer chacun de nous dans la lutte pour le retour de la paix d'antan dans notre Chère Patrie.
Je formule le vœu que l'ensemble des sacrifices qui seront exécutés puisse être accepté par Allah, le Miséricordieux. Puisse-t-il attendrir les cœurs de l'ensemble des burkinabè pour un vivre-ensemble apaisé.
Bonne fête à toutes et à tous !
Ousmane Ouattara
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Les Léopards de la RDC ont dominé les Aigles du Mali ce jeudi 5 juin au stade d’Orléans, en France, sur le score de 1-0.
L’unique but de cette rencontre amical a été marque par S. Essende à la 27’. Les 22 footballeurs sont allés aux vestiaires et bataillé toute la seconde mi-temps, sans parvenir à changer le score.
Une centaine de veuves et d’orphelins de militaires et policiers ont été formés, en un an, à divers métiers.
A Blic táncstúdió 25 éves tagja, Krisztina Azarhova volt a június 4-i ungvári elkerülőúton történt baleset áldozata – közölte a Zakarpattya 24.
Az Uzhorod.net.ua korábban írt a maripoli születésű lányról, aki egyetemi évei alatt is kitűnt tehetségével. Krisztina Azarhova az Ungvári Nemzeti Egyetemen tanult történelem mesterképzésen. Tehetséges énekes és táncos volt.
Krisztina Azarhova gyászszertartását június 6-án tartják kijevi idő szerint 12.00 órától az ungvári járási Felsődomonya (Onokivci) temetőjében.
A Kárpátalja.ma szerkesztősége őszinte részvétét fejezi ki a gyászolóknak.
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Halálos baleset az ungvári elkerülőúton
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Le Premier ministre, Mohamed Nadir Larbaoui, a signé un décret exécutif officialisant la dissolution de l’Office du Riad El Feth, un établissement public jusque-là chargé […]
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