Un atelier national de validation de la stratégie et du plan d'action national de la diversité biologique se tient ce mardi 6 août 2024, au ministère en charge de l'environnement, à Ouagadougou. La suite de ces travaux de réflexion a pour vocation d'aligner la stratégie nationale au cadre mondial de la diversité biologique.
La dégradation de la diversité biologique est une réalité au Burkina Faso au regard des déplacements massifs engendrés par la crise sécuritaire. Pour relever ce défi, les acteurs ont décidé d'adopter une stratégie et un plan d'action national afin de protéger et de sauvegarder l'environnement. Au cours de cet atelier de 24 heures, les différents acteurs du secteur de l'environnement vont réfléchir sur la question.
Représentant le ministre en charge de l'environnement, Ousmane Banwar a rappelé que cet atelier national de validation est l'aboutissement d'un long processus de collaboration fructueuse entre les différentes structures et le ministère. Cela a permis, dit-il, de disponibiliser des projets de documents de stratégie et de plan d'actions pour la conservation de la diversité biologique.
Tout en saluant l'importance de la tenue de cet atelier, il a laissé entendre qu'il contribuera à apporter des solutions efficaces et durables, notamment, face aux nouveaux défis liés aux déplacements involontaires des populations avec les diverses conséquences entraînant la dégradation des écosystèmes et des habitats spécifiques de la diversité biologique.
Le représentant du ministre en charge de l'environnement, Ousmane Banwar a salué l'engagement des partenairesDans ce plan d'action qui couvre la période 2024-2029, les objectifs sont multiples, selon le porte-parole du ministre. Il s'agit, entre autres, d'assurer la conservation, la restauration et l'exploitation durable de la diversité biologique pour l'amélioration des conditions socio-économiques des populations.
« Il est bâti autour de trois axes stratégiques qui sont : la conservation de la diversité biologique ; l'utilisation et la valorisation durable de la diversité biologique et enfin la gouvernance de la diversité biologique », a-t-il cité, ajoutant que trois principaux impacts sont attendus de sa mise en œuvre. La réduction de la dégradation des ressources naturelles à travers le rehaussement du taux de couverture forestière de 22,72% en 2020 à 26,47% en 2029 ; l'augmentation de la contribution du secteur primaire à l'économie nationale qui permettra de faire passer la contribution du secteur primaire à la formation du PIB nominal de 20,40% en 2022 à 23,9% en 2029 et l'amélioration des conditions socioéconomiques des populations par la réduction de l'incidence de la pauvreté en milieu rural de 52,7% en 2021 à moins de 49% en 2029, sont entre autres les différentes attentes.
« La stratégie est assortie d'un plan d'action triennal d'un coût global de mise en œuvre estimé à 204 294 095 000 FCFA dont 122 968 302 000 FCFA sont à rechercher », a confié le représentant du ministre. A l'occasion, il a demandé l'engagement et la contribution effective de tous les acteurs pour la mobilisation des ressources financières nécessaires pour la mise œuvre optimale.
Le secrétaire permanent du Conseil national de développement durable (CNDD), Pamoussa Ouédraogo, a invité les partenaires à mieux s'organiser afin d'atteindre les objectifs escomptésEn attendant les contributions, il a salué l'accompagnement des partenaires comme le Programme des nations unies pour l'environnement (PNUE), l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ainsi que le Centre de recherche forestière internationale et le Centre international de recherche en agroforesterie (CIFOR-ICRAF) pour leurs soutiens techniques et financiers qui ont permis l'aboutissement du processus.
Dans son allocution, le secrétaire permanent du Conseil national de développement durable (CNDD), Pamoussa Ouédraogo, a indiqué que cet atelier s'inscrit dans le cadre de la convention mondiale sur la biodiversité. « Pour cet atelier, il s'agit pour nous de voir comment nous pouvons faire l'alignement de cette stratégie avec le cadre mondial », a-t-il mentionné. A l'en croire, la validation de la stratégie, permettra de mieux valoriser et conserver la diversité biologique. Durant les cinq années, près de 3 000 hectares du couvert végétal seront restaurés dans les zones dégradées. Il est prévu également dans ce plan d'action des reboisements, a-t-il conclu.
Serge Ika KI
Lefaso.net
Nous avons rencontré un septuagénaire pour échanger sur sa vie de retraité et celle de leur structure. Ne dit-on pas qu'un bel avenir se nourrit du passé ? Les personnes âgées sont souvent laissées à l'oubliette, ce septuagénaire le relève dans notre entretien. Du haut de ses 70 ans, il revient sur les pratiques de la profession de douanier au Burkina Faso. Contrôleur de douane à la retraite, il est né au Sénégal en 1954 d'un père Burkinabè qui s'y était installé, en service dans l'armée à l'époque. Après une carrière bien exercée, il est admis à la retraite (ABADR) en 2012. Quatre ans après, il prend les rênes de l'Association burkinabè des agents de douane à la retraite. Lui, c'est Valentin Tiendrébéogo, ce vieil homme de 70 ans qui a toujours la mémoire intacte pour parler de la vie des retraités en douane. Dans l'entretien qu'il nous accorde, il parle de la vie de l'ABADR qu'il dirige, de l'actualité nationale marquée par la nécessité de la mobilisation citoyenne pour vaincre l'hydre terroriste, en passant par l'organisation par la direction générale de la douane de la journée d'hommage à l'agent de douane à la retraite, tenue le 18 avril 2024. Il n'a pas manqué de faire une mention spéciale au directeur général de la douane pour avoir mis en orbite les douaniers à la retraite à l'occasion de cette journée d'hommage aux retraités. Le septuagénaire, troisième président de l'ABADR depuis sa création, ne tarit pas de conseils pour ses jeunes frères et sœurs en exercice dans la profession de douanier au Burkina Faso. Lisez plutôt !
Pouvez-vous faire la genèse de l'existence de votre association des douaniers à la retraite ?
L'Association burkinabè des agents de douane à la retraite a été portée sur les fonts baptismaux sur l'initiative de nos aînés en 1991. L'association existait de fait depuis 1991 jusqu'à ce qu'elle soit formelle par l'obtention du récépissé en 1993. Le premier président a été feu Dominique Ouédraogo, le deuxième a été feu Bernard Zèba et j'en suis le troisième président depuis 2016. J'ai pris les rênes de l'association (ABADR) suite à mes services dans la province de la Kossi où j'étais le chef de la brigade mobile de douane à Soin, non loin de Djibasso, à la frontière avec le Mali. De Soin, je suis venu à Dédougou de là, j'ai continué à l'école de douane. Ensuite j'ai été au poste de douane de Faramana vers la frontière malienne avant de regagner Ouagadougou pour être admis à la retraite en 2012. La présidence de l'ABADR m'a été confiée quatre ans après mon admission à la retraite.
Combien êtes-vous au sein de l'association approximativement ?
Nous sommes environ plus de 300 membres adhérents. Il faut reconnaître qu'il y a des retraités de la douane qui ne sont pas membres. Mais nous essayons de faire autant que faire se peut pour prendre en compte le maximum de personnes admises à la retraite en douane. L'adhésion étant volontaire, nous gardons le contact entre nous et arrivons à nous rencontrer lors des séances statutaires. Au-delà de cela, nous prenons les nouvelles des uns et des autres via les réseaux-sociaux (rire) à travers le territoire national. Il y a beaucoup qui se sont reconvertis à d'autres activités comme l'investissement agricole par exemple et bien d'autres.
Quels sont vos principaux objectifs poursuivis ?
L'objectif principal est de promouvoir la solidarité entre les membres. Notre association est également le trait d'union entre les acteurs les agents admis à la retraite en douane avec ceux qui sont toujours en activité. En notre sein il y a une grande expertise qui peut toujours proposer ses services. Il y a des anciens directeurs généraux de la douane qui sont membres de l'ABADR, tous ceux-ci constituent une expertise qui peut toujours intervenir en cas de besoin. Nous supposons que le personnel de douane toujours en activité peut avoir besoin de conseils et de services. En cas de besoin, il peut s'adresser à nous et nous mettons tout en œuvre pour répondre à ses attentes dans la mesure du possible. L'un de nos objectifs est d'éclairer ce personnel en activité sur la base de notre expérience professionnelle. Nous faisons en sorte de nous retrouver lors des rencontres statutaires ou pendant d'autres occasions solennelles favorables.
Depuis votre existence quelles sont les actions phares que vous avez eu à mener ?
Depuis notre création, nous avons effectué des sorties terrain en vue de rencontrer ceux qui sont en activité. Nous échangeons avec eux notamment sur les enjeux de la retraite en donnant des conseils pratiques afin de les aider un tant soit peu pour qu'ils arrivent à la retraite en bonne santé. Nous conseillons sur les comportements à avoir pour avoir une retraite et qu'ils sachent se préparer pour cette nouvelle vie. Il y a des élèves de l'école de douane qui viennent nous consulter quand ils ont besoin de renseignements sur certains aspects de la profession de douanier, surtout que notre siège n'est pas éloigné de l'école nationale de la douane. Nous leur fournissons les informations à notre portée.
Tous les secteurs évoluent et admettent des innovations et le secteur douanier n'est pas en reste. Du haut de votre expérience professionnelle, qu'est ce qui a changé fondamentalement dans l'exercice du travail du douanier au Burkina Faso ?
Il faut reconnaître qu'il y a eu beaucoup de changements positifs. Par exemple, lorsque je prends l'aspect informatique qui a été introduit dans le travail des douaniers, je peux dire sans risque de me tromper qu'il y a un changement conséquent. L'informatisation de la douane nous a trouvé en fonction mais on peut dire que nous sommes aujourd'hui déconnectés tant elle (informatisation du secteur douanier) a évolué. J'ai été receveur pendant une dizaine d'années. A comparer à nos jours, il faut dire qu'il y a une évolution fulgurante. A notre époque la comptabilité était manuelle avec toutes les difficultés y afférentes. Avec l'informatisation, il y a plus de transparence que de par le passé.
Quels conseils vous donnez à ceux qui sont en exercice pour qu'ils obtiennent comme vous une retraite paisible un jour ?
Beaucoup s'étonnaient lorsque nous avons été à la retraite. De plus en plus, nous sommes nombreux. Le conseil que je peux suggérer c'est de travailler dans la probité et dans l'honnêteté. Cela paye tôt ou tard. C'est vrai que cela n'est pas facile mais pas impossible. Il y a des situations qui créent la tentation mais il faut faire toujours attention parce que cela peut vous rattraper. Il faut faire en sorte qu'une fois à la retraite, on puisse facilement s'intégrer dans la société. Il n'y a pas un autre secret que cela. Nous sensibilisons nos jeunes frères lors des occasions solennelles.
Justement parlant d'occasion solennelle, au cours de cette année notamment en avril 2024, il y a une journée d'hommage qui a été organisée spécialement pour l'agent de douane retraité par la direction générale de la douane sous le nouveau directeur général de la douane. Cela est une première, comment avez-vous accueilli cela ?
C'est avec une grande satisfaction que nous avons accueilli cette journée dédiée à l'agent de douane à la retraite. C'est vraiment une première que nous soyons honorés de la sorte par la direction générale de la douane en tant que personne retraitée. Nous avions demandé à rencontrer le nouveau directeur général pour d'une part le féliciter et d'autre part pour mener un plaidoyer en faveur des personnes admises à la retraite. D'emblée, il nous a dit que dans son plan d'action figurait une activité d'hommage aux agents de douane à la retraite. Il entendait mener cette activité en faveur des retraités. Nous étions une délégation et tous les membres de la délégation étaient contents à l'annonce d'une telle information. Le directeur général a ainsi mis un comité en place qui devrait être en contact et en communication permanente avec l'ABADR afin de peaufiner ce plan d'action. Ce comité devrait faire le point permanent avec nous. A son tour, ce comité répercutait l'information auprès du directeur général, étant donné que lui-même ne pouvait être disponible à tout moment au regard de ses responsabilités à la tête de l'administration douanière. Tous les membres de la délégation sans exception aucune, étaient contents de toute cette démarche. Nous nous sommes organisés en notre sein pour désigner les récipiendaires des décorations de reconnaissance de l'administration douanière à l'occasion de cette journée d'hommage. Pour faire le récapitulatif de ces récipiendaires parce que c'est une première, il fallait privilégier les agents récemment admis à la retraite notamment ceux de 2023. La liste de ces agents admis à la retraite est disponible d'autant plus que c'est récent et il est facile de rentrer en contact avec eux. Au fur et à mesure que cette journée se tiendra, nous pourrons l'élargir et mieux l'organiser. Nous avons pris l'institution de cette journée avec beaucoup d'enthousiasme et avec beaucoup de fierté à l'endroit du directeur général de la douane. L'idée était noble de réunir également les anciens directeurs généraux à l'occasion. Il a mis un point d'honneur sur l'union qui fait la force et qui fait avancer les choses. Comme c'est une activité de la direction générale, c'est elle-même qui s'est chargée de tout organiser.
Que retenez-vous finalement de cette journée qui s'est tenue courant avril 2024 ?
On peut dire que le directeur général a donné un visage encore plus humain à l'administration douanière du Burkina. Il y a des gens qui étaient à l'oubliette qui ont pu se retrouver. Cela était une véritable source de joie pour tout le monde. Nous étions très heureux et en la matière et ce qui est logique c'est la reconnaissance. Nous avons rédigé une lettre de remerciement que nous avons adressée au directeur général.
Que dites-vous au directeur général de la douane ?
Nous lui témoignons toute notre gratitude pour la considération portée à notre endroit. Pour le plaidoyer que nous lui avons présenté, il est allé au-delà de nos attentes dans la mise en œuvre de cette doléance au grand satisfecit de tous nos membres. Désormais, tous ces anciens se retrouvent pour commémorer le douanier à la retraite. Vous imaginez que cela est véritablement une source de satisfaction pour tous les anciens ? Nous encourageons le directeur général dans cette démarche noble. Nous avons demandé à nos membres de prier pour lui afin qu'il mène à bien sa mission. Chacun à sa manière et tout le monde va mettre la main à la pâte comme il peut pour porter ses prières parce que nous savons que sa mission n'est pas facile. Il peut compter également sur nous parce que dans nos rangs, il y a des expertises. Nous lui avons déjà réitéré notre disponibilité et accompagnement. Cette retrouvaille, a permis à l'ensemble des agents en douane en retraite de se cotiser pour apporter leur modeste contribution à l'effort de paix. Nous avons informé le directeur général de douane de ce que nous envisageons apporter notre contribution à l'effort de paix. Il a mis à contribution les services de la douane afin qu'ils nous accompagnent pour que cela se passe bien. En fin de compte, nous avons pu réunir les fonds. Certains ont contribué 100 FCFA, d'autres 1 000 FCFA, 5 000 F à 10 000 F. En fin de compte, nous avons pu mobiliser une somme intéressante comme notre apport pécuniaire.
Combien vous avez mobilisé si ce n'est un secret ?
Rire ! Ce n'est pas un secret puisque nous avons mobilisé ce jour-là publiquement la somme de 2 millions 170 FCFA.
Parlant de l'aspect sécuritaire, comment vous analysez la situation ?
Nous ne dormons pas sur nos lauriers parce que nous savons que la conjugaison des efforts communs est nécessaire pour accompagner la dynamique nationale. Nous étions en fonction sur le terrain, nous savons que cela n'est pas facile. Si nous ne pouvons pas nous déplacer pour combattre, il est important que nous accompagnons nos frères et nos enfants qui sont sur le terrain. C'est pour cela que nous nous sommes cotisés pour faire un geste symbolique.
Avez-vous un mot pour conclure notre entretien ?
Je vous remercie pour l'occasion que vous nous avez offert de nous exprimer. Nous avons salué la tenue de la journée d'hommage aux retraités de la douane. Cette année a été une première et nous savons que les choses vont encore s'améliorer dans les années à venir. Nous avons demandé au directeur général de nous permettre en tant qu'anciens et la mémoire de l'administration douanière de faire un musée pour garder ce qui se perd. Ainsi les jeunes douaniers viendront s'y ressourcer pour connaître les choses passées. Le directeur général des douanes nous a autorisé à le faire. Nous l'en remercions grandement. Aux prochaines occasions, nous pourrons présenter quelque chose dans ce sens pour la conservation entre autres de la mémoire de l'administration douanière. Nous exhortons nos plus hautes autorités du Burkina Faso à poursuivre les efforts qu'ils fournissent inlassablement pour l'ensemble des Burkinabè que nous sommes. Nous leur réitérons notre soutien et nos prières de longévité et de victoire commune.
Interview réalisée par Somborignan Kissangoulé
(Correspondance particulière)
Summary and Key Points: Following Ukraine's acquisition of U.S.-made F-16 Fighting Falcons, Russia's state-owned arms company, Rostec, declared that these jets would be "destroyed," dismissing them as inferior to Russia's Su-35S and Su-57 fighters.
-Despite these bold claims, the F-16s still pose a significant threat with advanced missile capabilities. However, it remains unlikely that Russia will risk direct air combat, particularly involving the Su-57, due to the potential for propaganda setbacks.
-The F-16s are expected to be used primarily for defensive roles against missiles and drones.
Russia State Arms Company Said F-16s Will be DestroyedJust a day after Ukrainian President Volodymyr Zelensky poised with a pair of U.S.-made F-16 Fighting Falcons at an undisclosed location, Russia's state-owned military-industrial conglomerate Rostec issued a bold proclamation that the jets would be "destroyed."
On Monday, Rostec officials told state media outlet Tass that the F-16s aren't up to the task as the all-weather multirole fighters aren't as advanced as the fighters in service with the Russian Aerospace Forces. Still, the report warned that the F-16s shouldn't be taken entirely for granted.
"If you look at the specifications of the US-made aircraft, the conclusion is unambiguous: It is not a rival to the Su-35S, much less the Su-57. In a head-on air combat, our jets are superior to the US fighter jets. The F-16 is not the newest jet, but this is no reason to rejoice and relax. The jet can carry advanced missile systems and can cause a lot of problems. Nevertheless, they, as the rest of Western equipment, will face the same end: destruction," the state-owned corporation said.
Parroting Putin on F-16 FightersRussian President Vladimir Putin has been even more dismissive of the Fighting Falcons, previously stating that the aircraft wouldn't change the situation on the ground, but he also warned that by supplying the F-16s, the West is prolonging the conflict.
"If they supply F-16s, and they are talking about this and are training pilots, this will not change the situation on the battlefield," Putin said in March as Ukrainian pilots were being trained on the Fighting Falcon.
Though U.S. and other Western pilots typically train on the F-16 for years, Kyiv's aviators have been given a crash course lasting several months.
Can We Expect "Head-on Air Combat"
The claims from Rostec are also noteworthy as the Sukhoi Su-57 (NATO reporting name Felon), which received so much type has largely been absent from the skies over Ukraine. Its combat operations have been rather limited, and it is reported to have only operated from within Russian airspace launching missiles into Ukrainian-held territory.
It would seem highly unlikely that the Kremlin would send any Su-57s up against the Fighting Falcon, even if the general consensus would be that the Russian fighter maintains an edge. As a fifth-generation fighter with stealth capabilities, the Su-57 would be more than a match for the F-16.
Yet, Russia will likely remain cautious about how it engages the U.S.-made fighters. While shooting one down would certainly be a huge propaganda coup for Moscow, it likely won't want to risk an even greater embarrassment should an F-16 shoot down a Su-57.
The same may even hold true for the Su-35 (NATO reporting name Flanker-E/M), an improved variant of the Su-27 air superiority fighter. Already, Moscow has seen around half a dozen of its 120 Su-35s lost in the ongoing war in Ukraine, most from ground-based air defense systems.
There has been little "dogfighting" or even air-to-air beyond visual range engagement between Russian and Ukrainian fighters, and it remains questionable whether Moscow's pilots are really any better than Kyiv's. Still, Ukraine will no more want to risk its F-16s than Russia wants to risk its Su-57s.
Instead, the F-16s will likely be employed in the short term to counter the Kremlin's missiles and drones. Any close air support (CAS) or ground strikes probably won't happen for some time.
It may be up to Russia to risk proving its aircraft – and as importantly its pilots – are truly better than the F-16 Fighting Falcons flown by Ukrainian aviators. But that almost certainly won't happen.
Author Experience and Expertise: Peter SuciuPeter Suciu is a Michigan-based writer. He has contributed to more than four dozen magazines, newspapers, and websites with over 3,200 published pieces over a twenty-year career in journalism. He regularly writes about military hardware, firearms history, cybersecurity, politics, and international affairs. Peter is also a Contributing Writer for Forbes and Clearance Jobs. You can follow him on Twitter: @PeterSuciu. You can email the author: Editor@nationalinterest.org.
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Summary and Key Points: Railgun technology, first conceptualized in World War I, has been pursued by various nations due to its potential for high-velocity, non-explosive projectiles. However, technical challenges, particularly related to power and durability, have stymied progress.
-While the U.S. has recently shelved its railgun projects, China continues to explore this field, recently testing an electromagnetic railgun with artificial intelligence.
-Despite these efforts, achieving a reliable and effective railgun remains a significant challenge, with both nations facing setbacks in their developments.
Railgun Technology: A Century-Old Dream Facing Modern ChallengesSince the concept of the railgun was first introduced during World War I, many nations have invested heavily in acquiring this linear motor device. Also referred to as a rail cannon, this weapon uses electromagnetic force to launch high-velocity projectiles. Over the years, emerging technologies and other advancements have led to real-world efforts to develop such a powerful platform.
However, many of these efforts have failed due to power and durability issues that even the most cutting-edge engineers have been unable to circumvent. The U.S. appears to be sidelining its rail gun efforts completely. The People’s Republic of China (PRC) is no closer to achieving the pursuit of this weapon, however, the plan is to continue to prioritize developing this field further.
China’s Ongoing Railgun EffortsIn May, a Naval Engineering University team in Beijing used artificial intelligence technology in its latest railgun endeavors. According to Chinese state-run media outlets, the People’s Liberation Army Navy (PLAN) tested an electromagnetic railgun by firing a smart bomb 15 km at a speed over Mach-5.0. Although the test launch was not deemed successful, it demonstrates Beijing’s continued pursuit of rail gun technology.
The U.S. has also invested heavily in acquiring rail gun capabilities in the past, even if related efforts have been essentially put on the back burner more recently. Over the last decade, analysts estimate that the Navy has allocated upwards of $500 million to its Electromagnetic Railgun (EMRG) program. In 2022, however, a U.S. Congressional Research Service report noted that the U.S. had ceased funding for its railgun project but that the Navy still hoped the weapon could be potentially valuable for missile defense down the line.
How Railgun Tech WorksSince the overall objective of such a program would be the ability to fire projectiles at hypersonic speeds, they would not even need to contain explosives in order to inflict damage on targets.
Nearly two decades ago, the Pentagon tasked BAE Systems and General Atomics to develop a working railgun that would help steer onboard guns away from gunpowder-based propulsion to electric propulsion.
As detailed by Popular Mechanics, “Unlike traditional naval guns that ignite gunpowder or some other powder charge to send a projectile down a tube, railguns don’t rely on explosions. This means the railgun could fling a projectile faster and farther without storing dangerous and bulky powder charges, and the guns weren’t subjected to the extremely high pressures involved in a powder explosion. Power would be generated by a ship’s integrated power system, which is designed to generate, store, and release huge amounts of electricity.”
While in theory, the rail gun concept could provide a huge asset to a Navy’s armament capabilities, several technical issues have prevented it from coming to fruition. The overarching problem associated with this weapon is power itself. Acquiring enough power to actually launch such a projectile in a controlled and reliable manner is simply not a realistic endeavor for a warship.
About the Author: Maya Carlin, Defense ExpertMaya Carlin, National Security Writer with The National Interest, is an analyst with the Center for Security Policy and a former Anna Sobol Levy Fellow at IDC Herzliya in Israel. She has by-lines in many publications, including The National Interest, Jerusalem Post, and Times of Israel. You can follow her on Twitter: @MayaCarlin.
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L'artiste musicien Robot le Messie, à l'état civil Kisswendsida Guillaume Bertrand Guissou, a officiellement mis sur le marché discographique son deuxième album, le samedi 3 aout 2024. Ce chef-d'œuvre baptisé « Tchapi », qui comporte huit titres a été présenté aux mélomanes au cours d'une conférence de presse à Bobo-Dioulasso. Cette nouvelle œuvre vient confirmer le talent du jeune artiste qui fait ainsi la fierté de Bobo-Dioulasso et du Burkina Faso.
Ce nouvel album porte, tout comme le précédent, une marque d'originalité qui fait de ce jeune artiste l'ambassadeur du coupé-décalé à Bobo-Dioulasso et au-delà des frontières des Hauts-Bassins. Il a su se forger une particularité qui le hisse au sommet du coupé-décalé bobolais et ce troisième album en est la preuve. Ce nouvel album qui allie tradition et modernité est chanté dans un style coupé-décalé. Composé de huit titres, il est chanté dans plusieurs langues dont le français, dioula, mooré et bissa.
On retrouve sur l'album des titres comme « Amina », « Na », « Je ne peux pas te laisser », « Tchapi », « Coup de poing de Thomas Sankara », « Tounkalon (feat Cisby) », « Tilé (feat les frères badenya) », « Kadjo ». C'est dans une ambiance inédite que la dédicace du nouvel album de l'artiste s'est déroulée le samedi 3 aout 2024 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre avec la presse a connu également la présence de plusieurs acteurs culturels de la ville ainsi que d'autres artistes, venus soutenir Robot le Messie.
L'artiste Robot le MessieCe deuxième album est un véritable chef-d'œuvre empreint d'originalité et débordant d'inspiration. Robot le Messie est un jeune artiste musicien burkinabè, natif de Zabré, dans la province du Boulgou. Depuis quelques années, ce jeune artiste pétri de talent est devenu une vedette à Bobo-Dioulasso. A travers son style musical coupé-décalé, il a su conquérir la confiance du grand public. En effet, tout commence pour lui dès le bas âge où il s'est fait piquer par le virus de la danse qui devient sa passion. De 2008 à 2013, le jeune Guillaume remporte de nombreuses compétitions de danse dans la ville de Sya. Il se fait incontournable dans le milieu de la danse chorégraphique depuis la classe de seconde.
Robot milite auparavant au sein du groupe « La Puissance 3 » avec l'ancien académicien Mathieu Ilboudo alias Mathéo et Madino. Ce groupe épaulé par l'acteur culturel ivoirien Petit Wobè se fait remarquer dans de nombreuses activités culturelles. Mais, suite au retour de l'ivoirien en terre natale et le voyage de certains membres, le groupe ne subsiste plus. Malgré tout, ces difficultés ne vont pas freiner les ambitions du « jeune messie de la musique ». En 2014, Robot le Messie signe « Leticia », son tout premier single solo d'une coloration musicale zouglou.
Le public présent pour soutenir l'artiste Robot le MessieAinsi, naîtront de nombreuses chansons avec des concepts différents qui s'écoutent et qui se dansent aisément. Sans oublier qu'en 2017, il fut lauréat de l'artiste le plus joué en discothèque dans la région des Hauts-Bassins lors de la nuit de distinction « Bobo Lolo ». En 2018, il entame proprement dit, une carrière musicale digne de son talent. Il sera retenu ainsi pour plusieurs scènes. C'est le sacre, il met sur le marché de disques, le 1er mars 2019, son premier album de six titres intitulé « Inch Allah ». Ce premier disque est un mixage de sonorités dansantes et soul, le tout chanté en français, dioula et mooré.
En 2019, il fut le meilleur artiste de la région des Hauts-Bassins en remportant le « Bobo Lolo d'Or » qui est une distinction des meilleurs artistes de la région des Hauts-Bassins. Le 20 Mars 2021, il réussit le pari de faire le plein de la mythique salle de 3 500 places du théâtre de l'amitié de Bobo-Dioulasso. Ainsi il fut le tout premier artiste coupé-décalé bobolais à le faire. Robot le Messie est un artiste qui ne passe pas également inaperçu sur la scène, avec de très bons danseurs.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Soutenir l'excellence et promouvoir le travail bien fait, tel est l'objectif de Orange Burkina Faso qui, à travers O'arrosage BEPC, a célébré la réussite des élèves qui ont brillamment réussi à leur examen, en cette année 2024. Ambiance folle, bonne humeur, fous-rires et récompenses ont rythmés le cours de cette activité, organisée ce samedi 3 août 2024 à Ouagadougou, dans un espace spécialement aménagé pour la cause.
Timides au départ et quelque peu stressés de se retrouver dans un cadre différent et entourés de personnes inconnues, c'est finalement remplis d'allégresse que les 100 élèves récompensés pour leur brillant succès au Brevet d'études du premier cycle (BEPC) par Orange Burkina Faso, sont repartis chez eux. Accompagnés pour certains par leurs parents, chacun des élèves a pris le temps de se défouler et crier sa joie, après neuf mois de dur labeur et d'acharnement au travail. « La fête s'est bien passé, je repars tout heureux », s'exclame en affichant un large sourire, un des lauréats, Emile Philippe Paré.
Des jeux concours ont été organisés au cours de cette soirée et les gagnants ont été primésL'idée de cette activité est de soutenir l'excellence et d'impulser chez les autres, le sens du travail bien fait et du sacrifice. « Nous avons voulu célébrer nos enfants, nos jeunes frères ; leur permettre d'être ensemble et de communier, après 9 mois de travail et de stress, surtout pour les parents ; 9 mois de travail qui se concrétisent par une réussite. C'était important pour nous de marquer le coup, célébrer ces jeunes et les mettre en valeur, sans oublier d'inciter les autres à travailler pour pouvoir porter haut le drapeau de notre pays », a justifié Assimi Diero, directeur marketing et communication de Orange Burkina Faso.
Une photo de famille avec les trois meilleurs élèves de O'arrosage BEPCLe choix de ces jeunes s'est fait suite à une inscription des concernés sur l'application Max it. La moyenne minimale exigée pour prendre part à la cérémonie était de 12/20. « Nous avons récompensé nos lauréats d'abord avec des attestations, pour leur permettre d'avoir un souvenir et se rappeler qu'ils ont été célébrés et que le fruit d'un bon travail est toujours récompensé. Aussi, nous leur avons offert du matériel scolaire, de la connexion, des smartphones et tablettes, pour leur permettre de faire des recherches durant les vacances et l'année scolaire », a résumé Assimi Diero.
« Il y a une perspective d'accompagnement pour certains lauréats, mais nous la communiquerons aux parents », Assimi DieroQue de joie donc pour ces jeunes venus des quatre coins du Burkina Faso, de voir leurs efforts couronnés de succès. Pour eux, ceci est une invite à plus d'entrain, de fougue et de zèle dans chacune de leurs actions. « Le secret de la réussite pour moi c'est bien suivre les cours, avoir confiance en ses camarades, s'entraider et remettre le reste entre les mains de Dieu », a révélé Amira Zonon, élève au Lycée Marina Filles, qui a réussi au BEPC avec une moyenne de 17,79.
« Plus tard, je voudrais être physicienne », Amira Zonon, 15 ans« J'ai eu de bonnes notes dans les matières scientifiques, notamment en mathématiques, en physique chimie, en Sciences de la vie et de la terre (SVT), et en histoire-géographie. Là où ça n'a pas trop marché, c'était au niveau de l'expression, où ma note était un peu basse. Au final, j'ai eu le BEPC avec une moyenne de 18,22. A la rentrée scolaire 2024-2025, je ferai la classe de 2nde C et plus tard, je voudrais faire des études de neurologie », s'est exprimé Emile Philippe Paré, élève au collège de Tounouma de Bobo-Dioulasso.
« Cette activité est une récompense et à la fois un challenge que Orange Burkina Faso nous lance », Emile Paré« Je remercie Orange Burkina Faso pour cette très belle initiative. Je pense que c'est une activité qui mérite d'être organisée encore et encore dans les années à venir, pour nos jeunes frères qui arrivent et qui réussiront à leur examen du BEPC », a souhaité Yvon Dabira, candidat de Boromo, ayant réussi à son examen avec une moyenne de 18,44. Une invite qui n'est visiblement pas tombée dans les oreilles d'un sourd et à laquelle Orange Burkina Faso entend donner suite. « En tout cas, nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin », a promis Assimi Diero.
« Je voudrais travailler dans le domaine de l'écologie, précisément dans les énergies renouvelables », Yvon Dabira, 16 ansErwan Compaoré
Lefaso.net
Summary and Key Points: U.S. aircraft carriers face growing threats from China’s anti-ship ballistic missiles, like the DF-21D and DF-26B, designed to target and potentially sink these massive vessels.
-As carriers have been pivotal in U.S. military strategy, losing one would be catastrophic and could reshape naval warfare. The question now is whether these supercarriers are still viable in modern conflicts, especially against a near-peer adversary like China.
-While carriers remain central to U.S. power projection, their vulnerability to advanced missile systems could prompt a reassessment of their role in future warfare.
Is the Age of the Aircraft Carrier Coming to an End?Military planning is about considering the numerous hypothetical scenarios – such as how and where an enemy might strike, but more importantly whether and even how a potential foe's weapons systems can be countered. No doubt America's enemies likely have considered how to hit and sink an aircraft carrier – and it is just as likely U.S. Navy officials have been kept up at night worrying about such an unthinkable event.
The sailors of the United States Navy must do everything right absolutely every time, while an enemy only has to get lucky once. That fact is no doubt understood by the sailors who have been serving in the Red Sea, facing missile and drone strikes launched by Houthi rebels operating in Yemen.
So far the United States Navy has a perfect record, countering every missile fired at its warships. Arguably the odds are stacked in favor of the U.S. military, which has the best and most advanced air defense systems in the world operated by highly trained sailors.
In a conflict against China, however, the odds could shift.
As previously reported, three decades ago, China introduced its DF-21D (Dong Feng-21, CSS-5), a medium-range, road-mobile ballistic missile. It has been described as the world's first anti-ship ballistic missile (ASBM) or "carrier killer." Designed to replace the obsolete Dong Feng-2 (CSS-1), it was China's first solid-fuel road-mobile missile to use solid propellant. Able to deploy a 600 kg payload with a minimum range of 500 km (311 miles) and a maximum range of 2,150 km, the DF-21D’s warhead is likely maneuverable and may have an accuracy of 20 m CEP (circular error probable).
Beijing has since developed multiple DF-21 variants, including a dual nuclear/conventional capable version (DF-21C) and another designed as an anti-ship ballistic missile (DF-21D). In 2016, the U.S. Department of Defense (DoD) also revealed that it believed a new nuclear variant, the DF-21E CSS-5 Mod 6) was also being produced.
Moreover, while the DF-21D could be used near the "home waters" of China, Beijing has also developed another missile that poses a threat to warships operating throughout much of the Indo-Pacific region.
This is the DF-26B (Dong Feng-26), a road-mobile, two-stage solid-fueled intermediate-range ballistic missile that was first unveiled during a military parade in September 2015. It has a reported range of 4,000km (2,485 miles) and it can be used in both conventional and nuclear strikes against ground as well as naval targets.
The mobile launcher can carry a 1,200 to 1,800 kg nuclear or conventional warhead, and as it could directly strike a target such as the U.S. territory of Guam in the event of war it should be seen as a formidable weapon. More ominously, the DF-26B has been described as a carrier killer due to how it could be used to target the U.S. Navy’s fleet of Nimitz- and Gerald R. Ford-class nuclear-powered supercarriers.
Aircraft Carrier Vs. The Carrier KillerAircraft carriers were vital during the Second World War in defeating Japan in the Pacific, and the flattops have proven vital in confronting aggression during the Cold War and throughout the Global War on Terror (GWoT). Yet, the number of carriers has actually diminished even as the United States Navy operates 11 nuclear-powered aircraft carriers – more than any other nation in the world.
Instead of having a large fleet of conventionally powered carriers, the United States relies on a smaller number of massive flattops. The question now is whether the United States Navy could risk such vessels in a conflict against a near-peer adversary, notably China.
Losing a single carrier would be devastating as it couldn't be quickly replaced.
Yet, a war against China wouldn't simply be a replay of World War II. Even if the conflict were to be fought in the Indo-Pacific, it wouldn't be an island-hopping campaign. More importantly, U.S. bombers can already strike any spot on the globe thanks to aerial refueling fly CONUS-to-CONUS missions.
Thus, the hypothetical is whether carriers are now the weapons needed for a war against China. It is unlikely that such a conflict would be decided by even a single decisive naval battle. Rather it would likely be one of stealth bombers, missiles and possibly even nuclear weapons should the conflict escalate to that point.
Yet, the point remains that if an enemy has enough missiles, drones, aircraft, submarines, etc. – a carrier is going to be sunk. But that goes both ways. China can ill afford to lose its capital ships any more than the U.S.
Perhaps that realization is enough that cooler heads will prevail again, and keep any potential Cold War 2.0 from turning hot.
Author Experience and Expertise: Peter SuciuPeter Suciu is a Michigan-based writer. He has contributed to more than four dozen magazines, newspapers, and websites with over 3,200 published pieces over a twenty-year career in journalism. He regularly writes about military hardware, firearms history, cybersecurity, politics, and international affairs. Peter is also a Contributing Writer for Forbes and Clearance Jobs. You can follow him on Twitter: @PeterSuciu. You can email the author: Editor@nationalinterest.org.
Image Credit: U.S. Navy Flickr and Creative Commons.
Summary and Key Points: While the Ford-Class aircraft carrier boasts advanced technology and reduced crew requirements, recent events raise questions about its vulnerability to modern threats like drones and "carrier killer" missiles.
-The Navy faces the challenge of justifying the high costs and strategic relevance of these massive vessels in an era where smaller, more agile threats pose significant risks.
The Ford-Class Aircraft Carrier Debate Is Just Getting StartedThe USS Gerald R. Ford, the lead vessel of a new class of nuclear-powered carriers that will begin to replace the Cold War-era Nimitz-class on a one-for-one basis over the next several decades, isn't just the largest warship ever built – it is also the most expensive.
Its total price tag came in at about $13.3 billion, nearly 30 percent higher than initial estimates. It has suffered from numerous delays and the "kinks" are still being worked out of some of its key systems. That fact isn't entirely surprising as it is a new-class of carrier loaded with new technology.
Things are supposed to be easier, while the costs are expected to reduced to build the next carriers in the class.
It was also reported that the U.S. Navy can expect to save about $5 billion per ship in maintenance costs over the life of the program than the preceding Nimitz-class. The service had previously set a target of $4 billion per ship in savings.
Moreover, the Ford-class of carriers relies on greater automation, and the vessels were designed to operate effectively with nearly 700 fewer crew members than the Nimitz-class. The savings in operations and maintenance could free up money for other readiness and acquisition needs.
But is the Modern Aircraft Carrier Still Worth the Cost?The U.S. Navy's nuclear-powered supercarriers can provide force projection around the world. No other naval force in the world can send carriers to deal with multiple hotspots at the same time.
This would seem to justify the $13.3 billion price tag of CVN-78 and the future vessels of the class that are to come. Yet, recent lessons from the battlefield and advances in technology could put this into question.
Earlier in 2023, an Iranian drone flew near the USS Dwight D. Eisenhower (CVN-69), which is now operating in the Persian Gulf. The unmanned aerial system (UAS) reportedly came within 1,500 yards of the warship. Though it didn't do any damage, it isn't hard to believe that a loitering munition system – also known as kamikaze drone – such as Russia's Lancet, or a drone swarm could be employed and do significant damage to a carrier.
Such a strike might not sink a Nimitz-class or Ford-class carrier, but there is no denying that a supercarrier is truly a big target. It is a situation where an enemy only needs to get lucky one time!
As has been seen in the war in Ukraine, sea-based drones have successfully targeted the Russian Navy's Black Sea Fleet in port, and a carrier could make a tempting target for terrorists and rogue operators.
Then there are China's "carrier killer" missiles, notably the DF-26B (Dong Feng-26), a road-mobile, two-stage solid-fueled intermediate-range ballistic missile that was first unveiled during a military parade in September 2015. It has a reported range of 4,000km (2,485 miles) and it can be used in both conventional and nuclear strikes against ground as well as naval targets.
Such weapons should be seen a real threat to warships.
The Moskva, flagship of the Black Sea Fleet, was sunk in the spring of 2022 by Ukrainian land-based launchers. It was the largest warship sank since the Second World War.
Though a carrier is far more protected, it is still a big and expensive target.
Aircraft Carriers Will Be Lost in WarEarlier in 2023, the Center for Strategic and International Studies in Washington, D.C. held a series of war games that simulated a Chinese invasion of Taiwan in 2026. In the simulations, the U.S. and its allies, including Japan, were able to successfully defend Taiwan but still lost two carriers – and sometimes as many as four!
Replacing such warships would take tens of billions of dollars and decades to build them. That should serve as a warning that perhaps the large carriers are as antiquated as the battleship.
It should be remembered that the Casablanca-class escort carrier USS Bismarck Sea (CVE-95) was the last U.S. Navy flattop to be sunk in combat – after she was hit by two Japanese kamikaze attacks on February 21, 1945.
We must hope that CVE-95 will remain the last carrier to ever be sunk, but a $13.3 billion warship is a mighty tempting target!
Author Experience and ExpertisePeter Suciu is a Michigan-based writer. He has contributed to more than four dozen magazines, newspapers, and websites with over 3,200 published pieces over a twenty-year career in journalism. He regularly writes about military hardware, firearms history, cybersecurity, politics, and international affairs. Peter is also a Contributing Writer for Forbes and Clearance Jobs. You can follow him on Twitter: @PeterSuciu.
Image Credit: Creative Commons.
Summary and Key Points: The U.S. Navy faces significant challenges with its aircraft carrier fleet, despite having 11 nuclear-powered carriers. High costs, lengthy construction times, and a strained supply chain make building more carriers difficult.
-The Navy's recruiting struggles and maintenance demands leave only half of the fleet fully operational at any given time. Additionally, workforce and material shortages compound these issues.
-Even as the Ford-class carriers replace the aging Nimitz-class, the U.S. Navy is stretched thin, unable to easily expand its fleet or meet new crises.
The U.S. Navy Has Too Few Aircraft Carriers These DaysAircraft carriers remain the largest capital warships in the world today – and there are actually quite a few of the vessels in service. Including amphibious assault ships (LHA), there are now 47 active aircraft carriers in the world, operated by fourteen navies. More than a third of the flattops are in service with the United States Navy, which maintains eleven nuclear-powered CATOBAR carriers, including ten Nimitz-class and one Gerald R. Ford-class.
In addition, the U.S. Navy operates two America-class LHAs of a planned 11; as well as seven Wasp-class ships – while an eighth was seriously damaged by fire and subsequently decommissioned in 2021.
The current U.S. fleet of Nimitz-class carriers will also be followed into service, and replaced on a one-for-one basis by future carriers of the Gerald R. Ford-class, which are more automated as part of an effort to reduce the amount of funding required to maintain and operate the vessels. In its 2018 report to Congress, the Navy stated its intention to maintain a 12 CVN force as part of its 30-year acquisition plan.
The current plan calls for Ford-class carriers to then replace the Nimitz-class flattops on a one-for-one basis over the next four decades. Yet, it is also just as likely that the United States Navy will never actually replace each of its Nimitz-class carriers and instead could seek to develop smaller warships that could still do the job.
Are There Enough Aircraft Carriers?The question likely being considered by U.S. naval planners is whether there are now enough carriers in service right now. The short answer is that the U.S. carrier fleet – despite its size – is spread thin.
The Nimitz-class aircraft carrier USS Dwight D. Eisenhower (CVN-69) has remained in the Middle East engaging the Houthi rebels in Yemen, while the first-in-class USS Gerald R. Ford (CVN-78) saw its deployment to the Mediterranean extended twice. The latter carrier is now undergoing maintenance availability, primarily to address software upgrades and other general touch-ups.
Such post-deployment overhauls and refits are routine and necessary. The longer the carrier is deployed, the longer it then spends in port. And as it stands just three carriers are now able to respond to developments in the Indo-Pacific.
In other words, while the U.S. Navy may have 11 nuclear-powered carriers on paper, it would seem that only half are ever fully available – leaving the sea service stretched thinner than it would like.
Why Not Build More?The next obvious question would be to build more carriers. Yet, there are several factors why that isn't even close to an option.
As Brandon J. Weichert noted for The National Interest, "Today, the average cost for building a nuclear-powered, aircraft carriera supercarrier, such as America's new Gerald R. Ford-class is upwards of $13.3 billion. It costs an additional hundreds of millions of dollars to maintain. Previous models are only slightly less expensive."
Weichert added, "Their complexity and exorbitant cost make them not only tempting targets for rivals, but if they were to be destroyed or seriously damaged in combat, it would effectively make them a wasting asset. Billions of dollars would be lost and the US Navy’s power projection abilities would be seriously degraded."
In other words, the United States can't afford to lose such a high-value target in a war, but it also can't afford to build more. And this only factors in the monetary cost. The United States Navy – like nearly all the branches of the U.S. military – is struggling to meet recruiting quotas.
It barely has the sailors needed to operate the current fleet, which is at the smallest it's been since the First World War. Yet, short of conscription, it is doubtful the U.S. Navy would have the sailors for even a few more supercarriers.
America Can Barely Build the Current CarriersThe final consideration is that today's supercarriers take years to build, and even if the U.S. suddenly had the money and the manpower, it lacks the facilities to build any additional carriers.
In January, the Aircraft Carrier Industrial Base Coalition (ACIBC) warned that rough waters lay ahead following a survey it conducted last November. The trade association represents about 2,000 vendors from across the country that make up the supply chain for Huntington Ingalls Industries (HII), the largest military shipbuilding company in the United States.
Those companies provide parts and services for the construction and maintenance of U.S. Navy aircraft carriers, and according to the survey, it is a critical moment for the industry as 95% of the vendors have faced challenges due to rising costs from inflation, while 79% have experienced raw material cost increases of at least 7%. More than one in 10 (91%) of vendors surveyed said they faced challenges as a result of material availability or delivery, and 76% said they directly experienced an increase in the amount of time it takes to build and deliver their products.
Workforce issues also remain a serious problem, as 85% of the firms said they continue to face challenges in hiring, training, and retaining their respective workforces. Moreover, 32% said that workforce-related challenges have had a detrimental impact on their ability to fulfill contracts.
Conclusions – The U.S. Navy is Spread Thin, Get Used to ItThe takeaway is that the future Ford-class carriers are already running behind schedule, but hopefully, they won't be as over budget as the lead vessel of the class. The Navy is also scaling back on its mid-to-long-term projects to focus on the near term.
That will mean relying on the carriers it has, and hoping that there aren't multiple crises and that no carrier is suddenly lost to overseen circumstances.
Author Experience and Expertise: Peter SuciuPeter Suciu is a Michigan-based writer. He has contributed to more than four dozen magazines, newspapers, and websites with over 3,200 published pieces over a twenty-year career in journalism. He regularly writes about military hardware, firearms history, cybersecurity, politics, and international affairs. Peter is also a Contributing Writer for Forbes and Clearance Jobs. You can follow him on Twitter: @PeterSuciu. You can email the author: Editor@nationalinterest.org.
All images are from the U.S. Navy.
La ville de Goma accueille, ce mardi 6 août, la toute première réunion du comité de pilotage du projet de Stabilisation et de relèvement de l'Est de la RDC (STAR-Est).
L’objectif de cette réunion, selon le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, est de lancer officiellement le projet en amenant les bénéficiaires à s’en approprier et de valider le plan du travail.
Summary and Key Points: The Ford and Nimitz classes are America's most modern aircraft carriers, each with distinct advancements. The Nimitz uses a steam-powered catapult system, while the Ford features the more efficient Electromagnetic Aircraft Launch System (EMALS).
-For landing, the Nimitz employs the MK 7 Aircraft Recovery System, whereas the Ford uses the Advanced Arresting Gear (AAG) system, designed to handle a wider range of aircraft with less maintenance.
-These differences highlight the technological evolution in carrier operations, improving sortie rates and reducing costs.
Ford-Class vs. Nimitz-Class: Aircraft Carriers from Different GenerationsSince the invention of the aircraft carrier in the early twentieth century, the general design of the hallmark vessel has remained unchanged. Aircraft carriers are, invariably, a vessel built to transport, launch, and land aircraft.
Accordingly, aircraft carriers have a runway atop what is generally a massive hull with the capacity to house large crews, large amounts of aircraft, and all that is necessary to sustain both crew and aircraft. But, of course, the specifics can change from aircraft carrier to aircraft carrier. The runway. The launching system. The radar systems. The propulsion systems. The crew quarters. Plenty of opportunity for variation exists in what is functionally both a floating city and a floating air base.
Let’s take a look at the differences between America’s two most modern classes of aircraft carriers, the Ford and the Nimitz.
Launching SystemVital to the function of any aircraft carrier is the ability to launch aircraft. In the early days of aircraft carriers, prop planes would simply take off from the carrier deck, generating enough momentum and lift, of their own accord, to be able to take off within the length of runway that the aircraft carrier deck allowed. But modern American supercarriers, launching modern jets, rely on a catapult system. The catapult hitches to the jet’s wheel and slingshot the jet forward, building speed quickly and seamlessly.
The Nimitz and Ford have different types of catapult systems, however. The Nimitz relied upon a steam power catapult, which generated and harnessed steam to engage the catapult. The newer Ford dispelled with the Nimitz, in favor of the EMALS system.
The EMALS, or Electromagnetic Aircraft Launch System, is what the name implies: an electromagnetic catapult. The EMALS is an improvement over the traditional steam catapult, offering increased reliability and efficiency, with more accurate end-speed control and smoother acceleration. The result is a higher sortie rate, and over time, a cost reduction due to decreased manning and maintenance requirements.
Arresting GearWhat goes up must come down. The counterpoint of the launching system is the arresting gear used to safely land an aircraft back on an aircraft carrier’s deck. Easier said than done. Most modern runways are 5,000 to 8,000 feet long, allowing pilots a significant margin of error and plenty of space to decelerate their aircraft smoothly. Carriers, on the other hand, afford a pilot just 350 feet within which to land and halt their aircraft – which requires the assistance of an arresting gear.
On the Nimitz, landing aircraft were arrested with the MK 7 Aircraft recovery system. The MK 7 is a “hydropneumatics system composed of the engine structure, a cylinder and ram assembly, a crosshead and fixed sheaves…and cable arrangement.” The MK 7 is fairly ‘old school.’ The Ford operates with an updated arresting gear, the Advanced Arresting Gear System (AAG). The AAG uses rotary engines and water turbines paired with an induction motor; the AAG was built to handle a wider range of aircraft, with less manpower and less maintenance. The result is an arresting gear system that is more hands-off, yet can handle more aircraft.
So, despite outwardly appearing quite similar, the Ford and Nimitz have some crucial differences with respect to the nuts and bolts required to successfully complete carrier operations.
About the Author: Harrison KassHarrison Kass is a defense and national security writer with over 1,000 total pieces on issues involving global affairs. An attorney, pilot, guitarist, and minor pro hockey player, Harrison joined the US Air Force as a Pilot Trainee but was medically discharged. Harrison holds a BA from Lake Forest College, a JD from the University of Oregon, and an MA from New York University. Harrison listens to Dokken.
All images are Creative Commons.
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