Dans le cadre du projet de préparation intitulé « Renforcement des capacités techniques et opérationnelles de l'Autorité nationale désignée et de son réseau pour apporter un appui stratégique aux acteurs des activités du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso », l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) œuvre pour la formation de 53 acteurs clés, avec pour objectif de les capaciter sur les outils pratiques et les approches de suivi et d'évaluation des mesures d'adaptation et d'atténuation au changement climatique, pour une gestion efficace et durable des actions climatiques.
La session de formation des entités d'exécution de l'UICN réunit 53 acteurs clés du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso. Ces derniers sont de la société civile, le monde universitaire, le secteur privé et les conseils régionaux. Selon Jacques Somda, chef de programme de l'UICN Burkina Faso, chacun des acteurs constitue un maillon essentiel dans l'approche du changement climatique. « Chaque groupe d'acteurs peut être un exécutant d'un projet Fonds vert climat », a-t-il expliqué.
« Les acteurs doivent apprendre à savoir si leurs actions ont été effectives ou adéquates », Jacques SomdaSeulement, sur le terrain, les acteurs ne sont pas toujours préparés à l'avance pour exécuter, suivre et évaluer l'effectivité de l'action climatique, au niveau de l'adaptation ou de l'atténuation. « L'idée de cette formation est d'éliminer cette lacune-là et de préparer les acteurs nationaux à mettre en œuvre les projets de façon efficace et efficiente », a justifié Nebyida Lamech Kaboré, autorité nationale désignée du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso.
« Le Fonds vert est le plus gros fonds climat au monde »La formation qui débute ce mardi 17 décembre se tiendra jusqu'au jeudi 19 décembre 2024 à Ziniaré, dans le Plateau central. Durant ces trois jours, les acteurs seront formés sur les outils pratiques et les approches de suivi et d'évaluation des mesures d'adaptation et d'atténuation au changement climatique pour une gestion efficace et durable des actions climatiques. De manière spécifique, il sera question d'harmoniser la compréhension des concepts clés relatifs au suivi et évaluation des projets liés au changement climatique, afin de favoriser une intégration cohérente de ces outils dans la conception, la mise en œuvre et le suivi des projets climatiques.
« Cette formation nous permettra d'accompagner nos producteurs », Estelle Traoré, chargée de formation à la CPFPar ailleurs, les participants verront leurs capacités renforcées sur I'utilisation d'indicateurs permettant de suivre les progrès accomplis dans la mise en œuvre des priorités d'adaptation et d'atténuation, avec un focus particulier sur les méthodologies pratiques visant à mesurer l'impact et l'efficacité des actions climatiques. « Au cours de cette formation, nous mettrons en place un cadre d'échange et d'apprentissage collectif permettant aux participants de partager leurs expériences, bonnes pratiques et leçons apprises sur les approches efficaces en suivi et évaluation des actions climatiques », a ajouté Jacques Somda.
L'ouverture de la session de formation s'est tenue en présence du représentant de la directrice régionale de l'environnement, Claudine Kaboré. Tout en saluant cette initiative, il a souhaité que les travaux soient productifs et que les résultats visés soient atteints, pour permettre au pays de bénéficier encore et encore de fonds pour une lutte plus efficace contre le changement climatique.
Le représentant de la directrice régionale de l'environnement, Claudine KaboréPour rappel, le Fonds vert pour le climat est un mécanisme financier de la Convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques. Il a pour objectif de limiter ou de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les pays en développement et d'aider les communautés vulnérables à s'adapter aux impacts déjà ressentis des changements climatiques.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
En juin dernier, après avoir navigué pendant quarante-trois ans, parcouru 800 000 nautiques et participé à de nombreuses opérations [Olifant, Condor, Enduring Freedom, Heracles, Atalante, Corymbe], le patrouilleur de haute-mer [PHM ou aviso] Premier maître L’Her, douzième unité de la classe d’Estienne d’Orves, fut définitivement retiré du service actif par la Marine nationale. Une fois...
Cet article L’ex-aviso Premier maître L’Her a été coulé par une torpille F21 lancée par un sous-marin nucléaire d’attaque est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le comité de pilotage du projet “Promotion d'une assurance climatique indicielle au profit des petits exploitants agricoles au Burkina Faso (PPACI-BF)” a tenu ce mardi 17 décembre 2024, sa deuxième session ordinaire de l'année 2024. La rencontre a eu lieu à Koudougou dans la région du Centre-ouest.
C'est dans le cadre de la gestion des risques agricoles liés au climat que le gouvernement burkinabè a mis sur pied le projet « Promotion d'une assurance climatique indicielle au profit des petits exploitants agricoles au Burkina Faso (PPACI-BF) » avec le soutien technique et financier du Fonds pour l'environnement mondial et du Programme des nations unies pour le développement (PNUD). Il est mis en œuvre par le ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement à travers le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP-CNDD).
L'objectif de ce projet qui couvre la période 2021- 2025, est de renforcer la résilience des petits agriculteurs en particulier les plus vulnérables tels que les femmes et les jeunes face aux effets négatifs du changement climatique, en leur offrant la possibilité de souscrire à une assurance climatique indicielle pour leurs cultures. Le projet est mis en œuvre dans les communes de Safané et de Tchériba dans la région de la Boucle du Mouhoun et dans la commune de Dori dans la région du Sahel. À terme, le projet ambitionne de faciliter l'accès à l'assurance climatique indicielle à 20 000 ménages.
Les membres du comité de pilotage ont examiné le rapport d'exécution du projet au 30 septembre 2024.Pour atteindre ce résultat, il est essentiel que les membres du comité de pilotage se réunissent pour orienter la mise en œuvre du projet comme c'est le cas ce 17 décembre 2024. Ainsi, au cours de cette 2e session ordinaire de l'année 2024, les membres du comité de pilotage ont examiné le rapport d'exécution au 30 septembre 2024 du PPACI-BF et adopté le Plan de travail et de budget annuel de 2025.
Jacques Bonkoungou, coordonnateur technique du SP-CNDD souligne qu'au fil des années, le nombre de souscripteurs à l'assurance climatique indicielle augmente.Des résultats encourageants
Si le projet « Promotion d'une assurance climatique indicielle au profit des petits exploitants agricoles au Burkina Faso (PPACI-BF) », a été mis sur pied en 2021, c'est réellement en 2022 qu'ont débuté les activités sur le terrain avec l'enrôlement des premiers assurés. Et en termes de résultats, le coordonnateur du projet, Jacques Ismaël Tarama souligne que de 183 producteurs qui avaient souscrit en 2022 une couverture pour 238 hectares, toutes spéculations confondues, le projet enregistre au 30 septembre 2024, 2 207 producteurs ayant sécurisé 2 704 hectares de cultures contre les risques climatiques.
Et Jacques Bonkoungou, coordonnateur technique du SP-CNDD, représentant le Secrétaire permanent, président du comité de pilotage de préciser : « En 2022, 183 producteurs avaient souscrit une couverture pour 238 hectares, toutes spéculations confondues. Parmi eux, 158 ont été déclarés sinistrés et ont reçu des indemnités d'un montant total de 1 710 000 FCFA. En 2023, le nombre de souscrits a atteint 500 producteurs, couvrant en tout 582 hectares.
Jacques Ismaël Tarama, coordonnateur du projet PPACI-BF a indiqué qu'en plus de l'assurance, le projet a acquis sept stations météorologiques automatiques et 150 pluviomètres paysans.Pour la campagne 2023, 386 sinistrés ont été indemnisés à hauteur de 11 306 000 CFA dont 5 780 000 FCFA sous forme de couche de résilience octroyée par le projet aux producteurs de maïs et de niébé à Safané et à Tchériba. En 2024, le projet a franchi un nouveau cap avec 2 207 producteurs ayant sécurisé 2 704 hectares de cultures contre les risques climatiques ».
Au cours de l'année 2024, le PPACI-BF a également acquis avec le concours du PNUD, sept stations météorologiques automatiques et 150 pluviomètres paysans. Une acquisition qui contribuera à densifier le maillage des municipalités couvertes en stations météorologiques et à améliorer la qualité des produits d'assurance.
Issaka Ouédraogo, chef du département environnement et énergie au bureau pays du PNUD s'est réjoui des résultats engrangés par le projet.Le coordonnateur du projet souligne également que de nombreux techniciens ont été formés. « L'assurance climatique indicielle est une thématique qui n'est pas courante. Nous nous sommes évertués à former 300 techniciens des secteurs public et privé pour qu'ils puissent mieux comprendre l'assurance et mieux organiser l'environnement institutionnel au profit des exploitants agricoles », a indiqué M. Tarama.
Issaka Ouédraogo, chef du département environnement et énergie au bureau pays du PNUD s'est lui également réjoui des résultats engrangés à ce jour par le projet. Il a néanmoins exhorté les acteurs à redoubler d'efforts pour atteindre les objectifs. « Il y a un engouement qui est en train de se construire autour de l'assurance climatique indicielle pour permettre aux populations de pouvoir prendre en charge les risques liés à la sécheresse et aux inondations. Nous sommes satisfaits de cette évolution. Aujourd'hui le pays est en proie à une vulnérabilité croissante en lien avec le changement climatique. Nous comprenons qu'il y a un travail qui reste à abattre parce qu'il faut travailler à augmenter ces chiffres de manière remarquable pour permettre de répliquer cette initiative dans d'autres régions », a déclaré M. Ouédraogo.
Photo de famille.Le projet PPACI-BF arrive à terme en 2025. Mais au regard des résultats et l'engouement qu'il suscite auprès des producteurs, le coordonnateur espère une prolongation d'une année pour affiner davantage le projet avant la mise à l'échelle sur l'ensemble du territoire national.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
L'Organisation internationale pour la migration (OIM), en collaboration avec ses partenaires, a organisé un atelier, ce mardi 17 décembre 2024, à Ouagadougou, pour faire le bilan de la mise en œuvre du projet : « Renforcement de l'autonomisation et la résilience des femmes pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans les régions du Nord et du Sahel », qui est à son terme.
Après deux ans et demi de mise en œuvre dans les régions du Nord (Gourcy, Ouahigouya, Yako) et du Sahel (Dori, Gorgadji), le projet « Renforcement de l'autonomisation et la résilience des femmes pour promouvoir la paix et la cohésion sociale » est arrivé à son terme. L'heure est donc au bilan. Mis en œuvre par l'OIM et financé par l'Agence suédoise de coopération internationale pour le développement (SIDA) à hauteur de près de deux milliards de francs CFA, ce projet visait à contribuer à la réduction des facteurs d'instabilité et de vulnérabilité à travers la création d'opportunités socio-économiques pour les femmes déplacées et membres de la communauté d'accueil tout en facilitant leur participation au processus de planification locale pour une meilleure implication dans les initiatives de paix et de cohésion dans lesdites régions.
Les représentants des différentes communes concernées par le projet ont fait le déplacement de OuagadougouD'ores et déjà, on retient que le projet a bénéficié à 850 personnes, dont 769 femmes et 385 Personnes déplacées internes (PDI). Ces personnes ont été dotées de kits d'installation pour mettre en œuvre des Activités génératrices de revenus (AGR). En plus de cela, 36 SCOOPS ont accepté volontairement de se mettre ensemble en coopératives autour des mêmes objectifs, 310 tables-bancs et 300 kits scolaires ont été offerts aux populations afin d'améliorer le taux d'accès à l'éducation et les conditions d'apprentissage d'au moins 900 élèves hôtes et PDI dans la commune de Yako. Il ressort également que les communes de Yako, Ouahigouya, Gourcy ont reçu du matériel informatique, bureautique et des médicaments de première nécessité afin d'améliorer l'accès aux services de base pour les communautés hôtes et déplacées. Au titre des résultats engrangés par le projet, il y a la réalisation de six forages pour approvisionner en eau potable 3 600 personnes. Environ 13 105 personnes des communes d'intervention ont été sensibilisées aux questions de participation des femmes au processus de gestion des ressources naturelles et à la cohabitation pacifique, à travers des émissions radiophoniques. Pour terminer, le projet a pu soutenir 200 microprojets qui ont permis de dynamiser l'économie locale et de créer des emplois.
Pour le représentant de l'OIM, un pas significatif a donc été fait vers un avenir plus inclusif et durableUne initiative en adéquation avec les priorités nationales
Le représentant de l'OIM, Ousmane Niang, a saisi cette occasion pour témoigner sa gratitude au ministère en charge de l'action humanitaire pour l'excellente collaboration qu'ils ont eue dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. Il est convaincu que la promotion de la cohésion ne peut se faire sans la participation des femmes. « Leur contribution s'avère cruciale pour résoudre les conflits et favoriser le développement durable. Les femmes sont des actrices essentielles de la paix et de la stabilité », a-t-il reconnu. C'est pourquoi l'OIM s'est engagée dans cette initiative dans le but d'améliorer leur accès à l'éducation, à la santé et à l'eau potable, etc. La mise en œuvre de ce projet, a-t-il laissé entendre, a transformé la vie de plusieurs dans leur communauté. Un pas significatif a donc été fait vers un avenir plus inclusif et durable.
Le représentant des gouverneurs du Nord et du Sahel a félicité et remercié l'OIM et ses partenairesLe conseiller technique du gouverneur de la région du Nord, Issouf Sawadogo, représentant les deux gouverneurs concernés par le projet, a salué la mobilisation de tous les acteurs de mise en œuvre du projet. Il a félicité et remercié l'OIM et ses partenaires pour avoir mené à bout ce projet. « Nous pouvons d'ores et déjà nous réjouir des résultats palpables engrangés. Des femmes des différentes communautés ont acquis des compétences de production et de gestion des AGR », s'est-il satisfait. Pour lui, ces premiers effets sont porteurs d'espoir. Il a donc, au nom de toutes les bénéficiaires, témoigné sa gratitude à l'OIM et à ses partenaires. Ces initiatives, a-t-il indiqué, sont en adéquation avec les priorités nationales.
Obissa Juste Mien
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The $451 million contract will support the upgrade of 68 JASDF F-15Js as part of the Japan Super Interceptor program, introducing some capabilities currently being fielded on the U.S. Air Force F-15EX Eagle II. The U.S. DoD (Department of Defense) announced on Dec. 10, 2024, that the Air Force Life Cycle Management Center awarded Boeing […]
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2025-ben nyílik meg a kertészeti üzemek fejlesztését támogató pályázat. A pályázat keretében akár 35 millió forint 50%-os vissza nem térítendő támogatás lesz igényelhető kertészeti eszközök, gépek és a tavaszi fagykár megelőzését szolgáló berendezések beszerzésére.
Argentina and Denmark sealed a $300 million contract in April for 24 second-hand F-16 jets. The Fuerza Aérea Argentina has been without a supersonic fighter since 2015, following the retirement of its last Dassault Mirage IIIs. Argentina’s first F-16B, purchased from Denmark, landed in the country on Dec. 16, 2024, after being transported disassembled inside […]
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Le monde des opérateurs économiques burkinabé est à nouveau en deuil.
Après le décès de El Hadj Dianguinaba Barro hier 16 décembre 2024, c'est le Gomis Naaba de Tenkodogo qui s'en est allé ce 17 décembre.
L' opérateur économique du Centre-est était le père du célèbre prince Fasnewende Minoungou, alias le Prince. Akim.
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Activists and researchers have long called attention to the harm UN peacekeepers can cause to populations where they deploy, including through sexual exploitation and abuse (SEA) of civilians in the host community. More recently, researchers have pointed out that some UN peacekeepers also commit sexual harassment (SH) and assault against their peacekeeping colleagues while deployed. Both forms of sexual abuse have similar root causes, including unequal power dynamics and the abuse of power differentials. Nonetheless, SEA and SH fall under different UN policies and mechanisms. This creates confusion for policymakers, UN peacekeepers, and victims or survivors of all backgrounds. It can also undermine prevention efforts, considering that many of the same factors enable both forms of abuse.
This issue brief considers why the divide between SEA and SH has come about and whether it is still useful for UN peacekeeping. It maps existing UN mechanisms for addressing SEA and SH and identifies gaps in their application to various groups of victims. It also examines the influence of mission culture and leadership on SEA and SH.
While there are important differences between SEA against host communities and SH against peacekeepers, the report argues for shifting toward the more holistic concept of sexual exploitation, abuse, and harassment (SEAH). This could allow the UN to better prevent both SEA and SH by addressing the gendered power imbalances that lie at their root. It could also avoid creating false hierarchies of harm and ensure all victims of sexual abuse receive the same level of attention.
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On 6 November 2024, ELIAMEP hosted a roundtable in Athens on ‘The Importance of History and NATO’s Role in the New Era,’ sponsored by NATO’s Public Diplomacy Division.
Policy-makers and scholars examined NATO’s evolution into a global security cornerstone, addressing key challenges such as terrorism, Russian aggression, European defence autonomy, and emerging partnerships. Emphasis was placed on balancing internal unity with external pressures, highlighting NATO’s adaptability in maintaining stability amid shifting global dynamics.
You can read the report that presents the key points of discussion here.
Ein Pfeiler der deutschen Rüstungskontrollpolitik, nämlich die vertragsbasierte Begrenzung der Atomwaffenarsenale Russlands und der USA, steht vor dem Aus. Zur Kooperation ist Russland nicht mehr bereit. Die Bundesregierung erkennt die Lage als Zäsur und will ihre Politik neu ausrichten. Sie verfügt jedoch bislang über keinen Plan, um die russische Kooperationsverweigerung zu überwinden. Idealtypisch ist eine Neukonzeption der deutschen Politik in drei Richtungen denkbar: abrüstungsorientiert, stabilitätsorientiert oder wettbewerbsorientiert. Mit allen dreien sollen Atomkriege verhütet werden, aber auf unterschiedliche Weise: indem militärisches und pronukleares Denken geächtet wird (Abrüstung), indem destabilisierende Waffen limitiert werden (Stabilität) oder indem Rüstungskontrolldeals das Wettrüsten so kanalisieren, dass es zum eigenen Vorteil ausfällt (Wettbewerb). Deutschlands Politik vereint bisher abrüstungs- und stabilitätsorientierte Elemente. Doch Berlin sollte wissen, dass es nur über die USA Einfluss bei der Begrenzung von Russlands Arsenal ausüben kann und dass die US-Rüstungskontrollpolitik heute schon kompetitiv ist und dies auch bleiben wird. Um zur wettbewerbsorientierten US-Politik beizutragen, sollte Deutschland an seinen Plänen festhalten, landgestützte Mittelstreckenwaffen zu stationieren. Zugleich sollte es sich für einen Rüstungskontrollvorschlag einsetzen, der die Beseitigung dieser Waffen in Europa vorsieht. Berlin sollte den Druck auf Moskau weiter erhöhen, indem es die europäische Luftverteidigung ausbaut und den Aufbau von Fähigkeiten zur Aufklärung und Informationsbeschaffung im Weltraum unterstützt. Damit Stabilitätsrisiken minimiert werden, sollte Deutschland flankierend für eine intensive Nutzung der Kanäle zur Krisenkommunikation zwischen Russland und den USA eintreten.