Wie können die griechischen und deutschen öffentlichen Meinungen in Einklang gebracht oder die Euro-Zone reformiert werden ohne Brücken zwischen nationalen Medien zu bauen? David Mekkaoui und Christophe Leclercq erklären, warum sie denken, dass dies notwendig und möglich ist.
Despite high ambitions about Turkey’s “central power” role in its surrounding regions, Turkish foreign policy has faced sizeable challenges in the Middle East and beyond. As war and conflict continued tearing apart several Middle Eastern countries, Turkey’s capacity to influence diplomatic developments declined; instead of offering solutions, it appeared in many cases to become part of the problem. The target of regime change in Syria remained elusive, while the international community found it hard to understand why Turkey appeared more comfortable bordering jihadist than Kurdish political entities in Syria and remained neutral in the jihadist assault on Iraq. These had a negative spillover effect on Turkey’s own Kurdish question and brought a hard-won peace process to the brink of collapse. The spectrum of regional isolation emerged, as Turkey withdrew its ambassadors from a number of countries in its vicinity because of various diplomatic confrontations. This was one of the reasons for Turkey’s failure to be elected as non-permanent member of the UN Security Council despite investing considerable resources on that goal. Turkey’s perceived self-righteous albeit unpopular status was described with the use of term “splendid isolation.” This situation raised substantial concerns about Turkey’s ability to maintain an important regional role and called for a reconsideration of key aspects of Turkish foreign policy.
Working Paper 67/2015: From “Central Power” to “Splendid Isolation”: Turkish Foreign Policy’s Declining Ambitions
Author: Ioannis N. Grigoriadis
We are pleased to announce that the Greek nomination process for the 2016 Marshall Memorial Fellowship program has begun. This process is for candidates who are citizens of Greece and Cyprus.To nominate an exceptional leader from your community, please follow the guidelines and steps outlined below.
Guidelines:
1. You may nominate only one individual for the program. The deadline for nomination is Monday, September 21, 2015.
2. Your nominee must meet the general eligibility criteria. Most importantly, please make sure that he or she is between 28 and 40 years of age, is a citizen of Greece or Cyprus, is available to travel in 2016, and occupies a leadership position with potential for growth.
You can find here more information.
The Marshall Memorial Fellowship (MMF) is the flagship leadership development program of the German Marshall Fund of the United States(GMF). The Fellowship provides a unique opportunity for mid-career leaders from the United States and Europe to explore policies, institutions, and culture on the other side of the Atlantic. GMF awards over 100 Marshall Memorial Fellowships each year to the best and brightest from all professions, including politics, business, media, and nongovernmental organizations. Founded in 1982, the MMF program features a network of over 2,000 alumni who remain engaged through annual conferences, regional meetings, online communications, and involvement in other GMF program areas. For more information on the Fellowship, please click here.
You can read here the article on the so-called ‘Plan B’, which was written by Professor George Pagoulatos. The commentary was published on 2 August 2015 in the Sunday edition of Kathimerini and is available in Greek.
Die Redaktionen von EurActiv in Berlin, Paris und Brüssel verabschieden sich in eine kurze Sommerpause. Die nächsten Nachrichten, Analysen und Interviews von EurActiv in regelmäßiger Folge gibt es wieder am Montag, dem 17. August 2015!
L’Ambassadeur à la représentation permanente de la France à la Conférence du désarmement Jean-Hugues Simon Michel, a quitté son poste pour le laisser à une Ambassadrice !
(BRUXELLES2) Les mails de l’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton – publiés par le Département d’Etat US – sont une vraie mine d’or pour celui qui enquête sur la géopolitique moderne. C’est la série d’été de B2…
Sur la période de la crise en Libye en 2011, ces échanges électroniques révèlent (ou confirment plutôt) que la division de la Libye en deux entités distinctes non seulement était envisagée mais potentiellement souhaitée par certains acteurs clés du conflit, notamment français et britanniques, voire égyptiens.
Diviser pour mieux régner ?
Nous sommes le 8 avril 2011 — l’opération des alliés, surtout Français et Britanniques est entamée depuis à peine un mois et semble s’enliser (lire : Un mois après le début de la campagne libyenne, quel bilan ? Pourquoi çà traine ?). Un haut fonctionnaire du Conseil National de Transition (CNT) de Libye avertit la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton « Français, Anglais et d’autres pays européens seraient pleinement satisfaits avec une situation d’impasse qui laisserait la Libye divisée en deux entités rivales ». La méfiance semble de mise dans les rangs du CNT. Un haut fonctionnaire militaire informe ainsi les services américains de ses doutes, « ni les Français, ni les Britanniques ne fournissent suffisamment d’aides pour contrer les forces de Kadhafi ». Suspicieux, les leaders de l’opposition envisagent même à cette époque « d’engager des firmes privées pour fournir entrainement au combat et pour organiser leurs forces ».
La frustration de Nicolas Sarkozy
Dès le début de l’intervention armée (opération Harmattan pour les Français, Ellamy pour les Britanniques), une source européenne informe les Américains que « le commandement militaire français anticipe l’effondrement total de la structure militaire libyenne pour la semaine suivante ». Mais à partir de mars 2011, il devient très difficile d’obtenir des informations provenant du terrain. Ce qui d’après les informations américaines a eu le don d’agacer l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, de plus en plus « frustré » par cette situation. Une source bien informée souligne que le président français « exerce une pression afin que France émerge de cette crise comme le principal allié extérieur quel que soit le gouvernement qui prendra le pouvoir » en Libye (NB: le 18 mars, Sarkozy est un des premiers a reconnaitre publiquement le CNT comme l’autorité légitime).
Le flegme britannique
Plus pragmatiques, les Britanniques eux ne fondent pas leurs objectifs sur un prétendu prestige qui découlerait de la « protection des populations civiles ». Celle-ci n’est qu’un moyen pour la défense des intérêts du Royaume en Libye.
Informée par des hauts fonctionnaires militaires du Conseil National de Transition de Libye, Hilary Clinton apprend dès mars 2011 l’état des tractations des services de renseignements franco-britannique. Sur le terrain, « en dépit de l’intervention de l’OTAN contre les forces de Kadhafi, le gouvernement britannique utilise ses services de renseignement dans le but de dicter le comportement à la fois du CNT et Kadhafi » affirment des hauts gradés du CNT.
Les tractations britanniques auprès de Saif Al-Islam Kadhafi mettent en évidence la planification des relations futures si ce dernier succède à son père à l’issue du conflit qui embrase le pays en 2011. Ces mêmes sources informent les Américains que « les services diplomatiques et de renseignement maintiennent des contacts avec les membres du gouvernement de Kadhafi ». La fuite au Royaume-Uni du ministre libyen des Affaires étrangères, Moussa Koussa n’est pas un hasard…
(Johanna Bouquet)