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Diplomacy & Defense Think Tank News

Nachhaltigkeit kein Thema – die EFI legt ihr Jahresgutachten vor

Bonn, 26.02.2016. Letzte Woche präsentierte die Expertenkommission für Forschung und Innovation (EFI) ihr Jahresgutachten zur „Forschung, Innovation und technologischer Leistungsfähigkeit Deutschlands".  Einen besonderen Schwerpunkt legt  die EFI darin auf „Soziale Innovationen“ und damit auf ein zentrales Thema gesellschaftlicher Entwicklung. Das klingt vielversprechend – doch der Report enttäuscht.

Ein sehr eingeschränkter Blick auf Soziale Innovationen

Der Blick auf soziale Innovationen ist erst einmal erfreulich. Zeugt er doch davon, dass sich auch die EFI als das zentrale innovationspolitische Beratungsgremium der Bundesregierung einem erweiterten Innovationsbegriff öffnet. Und das ist dringend notwendig. Schaut man auf die großen gesellschaftlichen Herausforderungen, die uns aktuell beschäftigen –  von Flüchtlingsbewegungen bis zu wachsender Ungleichheit, von globaler nachhaltiger Entwicklung bis zum Umgang mit den sozialen und gesellschaftlichen Dynamiken der Digitalisierung – , dann wird schnell deutlich: Viele Innovationsherausforderungen sind heute nicht mehr nur technologischer, sondern immer mehr auch sozialer, institutioneller und gesellschaftlicher Natur.

Mechanismen sozialer Integration, die Re-Organisation unseres Wohlfahrtsstaates, ein sinnvolles Innovationsverständnis zur Zukunft der internationalen Finanzmärkte oder neue globale Wohlstandsmodelle, die es erlauben, die Leitplanken des Erdsystems einzuhalten, stehen oben auf der Agenda.

Zwar konstatiert die EFI einen Mangel an sozialen Innovationen, die aber nur angemessen seien, wenn ein Marktversagen vorliege. Soziale Innovationen sind aber oft eine Reaktion auf Nebenfolgen rein marktlicher Koordination (z.B. grassierende soziale Ungleichheiten: Klimawandel und Übernutzung von Ressourcen). Gerade deswegen ist eine Neubestimmung staatlicher Innovationspolitik nötig; wenn sich Innovation eben nicht mehr nur auf die Unterstützung, sondern auch auf die Einbettung von Märkten ausrichtet –  davon findet sich jedoch nichts im Bericht. Begriffe wie „Nachhaltige Entwicklung“ oder die 2015 verabschiedeten globalen Sustainable Development Goals (SDGs), an denen sich die Gestaltung von Märkten und soziale Innovationen ausrichten sollten, werden in dem Bericht nicht einmal erwähnt. Dabei markieren sie den Rahmen für das globale soziale Innovationsprogramm des 21. Jahrhunderts.

Die aktuelle Debatte darüber, ob und wie Wissenschaft in einer Gesellschaft, die nicht mehr nur durch technologische, sondern auch durch soziale und institutionelle Innovationserfordernisse geprägt ist, aufeinander bezogen werden könnten, bleibt in dem Bericht ausgeblendet. Auch das Positionspapier des Wissenschaftsrates zum „wissenschaftspolitischen Diskurs über Große gesellschaftliche Herausforderungen“ findet keinerlei Berücksichtigung, obwohl dort die Veränderungen des Innovationsverständnisses und die Rolle der Wissenschaft intensiv thematisiert werden.

Eine vergebene Chance

Die EFI vergibt damit eine gewaltige Chance. Gerade sie hätte neue Akzente setzen können für die Entwicklungen, die derzeit in der deutschen Innovationspolitik auf dem Weg sind: Das Bundesministerium für Bildung und Forschung (BMBF) hat längst begonnen, seine „High-Tech-Strategie“ nicht mehr nur isoliert technologisch auszurichten, sondern ihr ein breiteres Innovationsverständnis zugrunde zu legen, soziale und ökologische Nachhaltigkeitsziele ernst zu nehmen und neben der Wirtschaft auch weitere Stakeholder in die Programmbildungsprozesse einzubeziehen.

Genau diesen erweiterten Blick lässt die EFI bei den von ihr behandelten „Kernthemen“ im Gutachten vermissen, obwohl er gerade hier fruchtbar gewesen wäre: Wer das Thema Robotik und Digitalisierung auf im wesentlichen ökonomische Innovationsrückstände reduziert, der blendet die positiven wie negativen gesellschaftlichen Nebenfolgen  aus, die die aktuelle Debatte derzeit prägen: Von den Chancen weltweiter und für viele Menschen zugänglicher Kommunikationsinfrastrukturen, über die Sorge vor einem Überwachungsstaat, zur wachsenden Ungleichheit und der Infragestellung unserer bestehenden Sozialstaatsinstitutionen, angesichts zu erwartender gewaltiger Automatisierungs- und Produktivitätssprünge. Längst fordern die Vordenker aus dem MIT oder Vorstandsvorsitzende großer IT-Konzerne wie der Telekom eine neue Debatte über das „bedingungslose Grundeinkommen“, weil sie die neuen Herausforderungen auf die Gesellschaft zukommen sehen.

Im Jahresgutachten der EFI findet sich kein Wort dazu. Aber gerade hier brauchen wir eine neue soziale und institutionelle Innovationskultur. Es ist ernüchternd, dass die führenden Innovationsvordenker weiterhin mit einem solch begrenzten Innovationsverständnis arbeiten. Den Herausforderungen des 21. Jahrhunderts wird Deutschland damit nicht gerecht werden.

Iran : une élection test pour Rohani et le camp des modérés

IRIS - Fri, 26/02/2016 - 10:14

Les Iraniens sont appelés à voter ce 26 février lors d’un double scrutin pour renouveler le Parlement et l’Assemblée des experts. Dans quel contexte ces élections interviennent-elles et quels sont les enjeux ?
Le contexte politique est assez tendu. Le camp du président Rohani espère confirmer sa victoire de 2013. Il s’agit ainsi pour ce dernier du premier test politique majeur sur le plan intérieur depuis son élection présidentielle. Cela peut lui permettre d’évaluer sa popularité. Il y a actuellement de fortes tensions et on observe deux camps distincts qui font l’objet d’un affrontement politique : celui des ultras, opposés à l’accord sur le nucléaire, à une reprise des relations avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui veulent une version « dure » de la République islamique d’Iran ; et un camp modéré qui regroupe les conservateurs modérés et les réformateurs.
Tout va se jouer autour du taux de participation. Les experts et les informations qui proviennent d’Iran estiment qu’un taux de participation élevé donnerait plus de chances au camp des modérés pour l’emporter.
En parallèle, l’élection de l’Assemblée des experts est également importante. Des rumeurs avancent que le Guide serait très malade. Cette Assemblée aura pour rôle de désigner le prochain Guide. Il y a ainsi, avec la composition future de cette Assemblée, un double enjeu politique. Des figures modérées comme Hachémi Rafsandjani, ou Hassan Rohani lui-même, s’y sont portées candidats.

Quelles sont les revendications des différents camps politiques et de la population iranienne ?
La campagne a été très courte car elle n’a duré qu’une semaine. Il s’agit d’un affrontement politique général. Chacun essaie d’affirmer son appartenance à l’un des deux camps. Il n’y a pas véritablement de slogans qui se distinguent. Voter pour les modérés revient à voter pour la politique de normalisation des relations avec l’extérieur, d’ouverture économique, et à une approbation de la politique de Rohani. On assiste avant tout à l’affrontement de deux conceptions, de deux manières de gérer le pays.
Les gens sont dans l’ensemble satisfaits de l’accord sur le nucléaire. Il y a néanmoins un mécontentement concernant la situation économique dont les gens espèrent une amélioration. Les opposants au président Rohani jouent beaucoup sur cet aspect, en occultant la réalité de la levée des sanctions. C’est donc sur le terrain économique que va se concentrer Rohani pour essayer d’accompagner le redémarrage de l’économie iranienne qui va intervenir grâce à la fin des sanctions. Il va tenter de mettre en place un certain nombre de réformes pour améliorer l’environnement des affaires et attirer les investissements étrangers. Il devra notamment développer le secteur privé, continuer à réduire les subventions sur l’énergie, etc. C’est l’attente principale de la population iranienne. Il y a par ailleurs d’autres revendications, relatives aux femmes, aux jeunes, à davantage de libertés individuelles. Les réformateurs veulent la libération des dirigeants du Mouvement vert toujours en résidence surveillée. Il y a également des revendications politiques et sociétales, mais, encore une fois, la priorité demeure la situation économique.

Quel impact l’issue de ces élections peut-elle avoir sur la poursuite de la politique d’ouverture initiée par le président Rohani ? La levée des sanctions joue-t-elle en sa faveur ? Quelle est selon vous la capacité du régime à se réformer ?
L’issue de ces élections est majeure. Le parlement a un pouvoir de nuisance important, qu’il ne s’est d’ailleurs pas privé d’user depuis l’élection de Rohani. Il serait beaucoup plus facile pour le président iranien d’avoir un parlement qui puisse travailler avec lui afin de mener des réformes et une politique économique qui aille dans le sens de l’ouverture. Cela ferait pencher le rapport de force politique en sa faveur et permettrait d’avoir un impact sur la politique étrangère iranienne, notamment avec un rôle plus actif de la diplomatie iranienne dans les crises régionales. Ces élections sont très importantes pour la suite du mandat de Rohani.
Concernant la levée des sanctions, la réponse est à la fois oui et non. Oui, car Rohani peut indiquer à la population iranienne que sa politique fonctionne car les sanctions ont été levées, et non, parce que la levée des sanctions est trop récente pour que cela se soit traduit concrètement par une amélioration de la situation économique quotidienne de la population. Rohani tente de faire passer le message que sa politique est efficace et que les Iraniens verront la situation s’améliorer dans les prochains mois.
Enfin, il est difficile de répondre à la question de la capacité du régime à se réformer. Si les forces modérées, qui souhaitent l’ouverture intérieure et extérieure, arrivent à être de plus en plus actives dans le système, cela permettra au régime de se réformer graduellement. C’est le message que les modérés adressent aux plus durs. Personne ne veut un scénario identique à celui de 2009 où des millions de personnes protestaient dans la rue contre le régime. Cette étape est cruciale pour voir si le régime a la capacité d’ouvrir la porte aux forces modérées du pays qui représentent les aspirations d’une grande partie de la société civile.

No esperen buenas noticias de Libia en los próximos meses (como poco)

Real Instituto Elcano - Fri, 26/02/2016 - 03:20
Comentario Elcano 7/2016 - 26/2/2016
Félix Arteaga
Se cumplen ahora cinco años de la intervención de una coalición internacional para cambiar el régimen del coronel Gadafi en Libia. Ni los responsables libios ni la coalición han sabido encauzar posteriormente la transición.

Le Fine Gael arrive en tête des élections législatives irlandaises, mais le prochain gouvernement pourrait être difficile à former

Fondation Robert Schuman / Publication - Fri, 26/02/2016 - 01:00
Lors des élections législatives qui se sont déroulées le 26 février en Irlande, le Fine Gael (FG) (Clan des Gaels), parti du Premier ministre sortant (Taoiseach) Enda Kenny, a recueilli 25,52% des suffrages et remporté 50 sièges. En revanche, son partenaire gouvernemental, le Parti...

Klimawandel

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 26/02/2016 - 00:00
Die Klimaerwärmung ist real, auch in Bayern. Soll eine lebenswerte Umwelt erhalten bleiben und Klimakatastrophen weitmöglichst vermieden werden, sind Transformationen z.B. im Energiesystem und der Landwirtschaft unverzichtbar. Vom 26. bis 28. Februar 2016 setzten sich die Stipendiaten, Vertreter aus Politik, Wissenschaft und Zivilgesellschaft in Kloster Banz mit der Problematik auseinander.

ICM holds its 14th Retreat on “Engaging, Supporting, and Empowering Global Youth”

European Peace Institute / News - Thu, 25/02/2016 - 18:09

On Friday, February 26th the Independent Commission on Multilateralism (ICM) hosted its 14th retreat on Empowering Global Youth.

Click here to view the event video on YouTube>>

The aim of the ICM’s retreat on Empowering Global Youth is to review how global challenges facing young people have been portrayed and analyzed within multilateral circles and take a critical look at the policies and practices for addressing them.

Following various breakout groups, from Economic Empowerment to Education, Implementation of the 2030 Agenda to Social and Political Inclusion, and Media and Messaging to Preventing Violent Extremism, the wrap-up sessions provided an opportunity for all participants to voice their thoughts and policy recommendations for the multilateral system.

« GAFA » ou les enjeux de l’optimisation fiscale des multinationales

IRIS - Thu, 25/02/2016 - 17:50

Le fisc français réclame 1,6 milliard d’euros à Google. A quoi correspond cette somme ? D’autres pays européens ont-ils eu le même genre de réclamation face au moteur de recherche américain ?
Premièrement, cette somme n’apparaît pas réellement surprenante. J’avançais depuis plusieurs années le chiffre d’un milliard d’euros de perte par an pour la France, si l’on prend les cinq-six plus grandes entreprises du net, surnommées GAFA (pour Google, Amazon, Facebook et Apple). Cette somme, qui comprend l’impôt et d’éventuelles amendes et autres pénalités de retard, signifie que Google n’a pas déclaré en France plusieurs milliards de revenus de chiffre d’affaires, qu’il s’agisse de la TVA ou de l’impôt sur les bénéfices. D’autres pays comme la Grande-Bretagne ont eu des réclamations qui concernaient de plus faibles sommes (environ 200 millions d’euros). Pour la Grande-Bretagne, il s’agit davantage de négociations, contrairement à la France qui réclame son dû sans négociations. L’impôt étant plus lourd en France pour les entreprises, cela explique en partie que la dette fiscale soit plus importante.

Quelles stratégies les grosses multinationales utilisent-elles pour échapper aux impôts ?
Les stratégies sont multiples. Il y a par exemple la stratégie du « double irlandais » ou du « sandwich hollandais », consistant à faire passer les ventes et les produits par des pays comme les Pays-Bas, l’Irlande et les îles Caïmans. Cela permet par des accords fiscaux entre les Etats de faire peser le chiffre d’affaires et le bénéfice là où il n’y a pas ou peu d’impôts. Par ces montages internationaux, en créant des sociétés qui sont parfois des sociétés écrans, on arrive à obtenir le maximum de bénéfices dans les paradis fiscaux, en réduisant ainsi très fortement l’impôt. L’impôt final pour certaines entreprises telles que Google a été calculé autour de 2,5-3% en moyenne, très loin des standards, même si en France la moyenne des grandes entreprises est assez faible (10% à 14% de taux d’imposition moyen). Ces stratégies, d’optimisation fiscale ou d’évasion fiscale, sont connues et avérées. On peut même parler dans certains cas de fraude fiscale. Il y avait une véritable nécessité que les Etats se mettent au travail et puissent agir, le manque à gagner représentant, comme je l’ai déjà évoqué, environ 1 milliard d’euros chaque année pour les grandes entreprises. Mais si l’on rajoute les stratégies de toutes les multinationales confondues, il s’agit de plusieurs milliards de pertes par pays de la taille de la France.

Les acteurs institutionnels ont-ils pris la mesure de l’enjeu de la lutte contre l’optimisation fiscale des multinationales et ont-ils commencé à prendre des mesures efficaces ?
Je pense que l’affaire Google est un signal très fort. Si l’on prend le cas de la France, on a l’impression, du moins dans les discours, qu’enfin un Etat décide d’attaquer. C’est également le cas de l’Allemagne, de l’Italie et de la Grande-Bretagne qui affichent une volonté d’agir. La France marque un gros coup et tape du poing sur la table. Ma théorie est que cela peut aussi être une réponse aux sanctions qu’ont fait peser les Etats-Unis sur les entreprises françaises, notamment les banques françaises – sanctions liées à des affaires d’embargo sur les armes avec paiement en dollars, et à des affaires de corruption et de blanchiment d’argent sale. Ceci étant dit, je pense qu’un changement radical est en train de s’opérer. S’il est pour le moment notable dans les discours, il faut espérer que cela se manifestera dans les actes. Maintenant que le ministre a ouvertement dénoncé les choses, Bercy a les mains libres pour aller au bout de l’affaire.
Toutefois, concernant la question de savoir si tout est fait pour que cela change, on s’aperçoit lorsque l’on analyse les derniers débats, notamment à l’Assemblée nationale, que l’on ne va pas nécessairement au bout de ce qu’il faudrait faire, notamment en matière de reporting. Du chemin reste à faire, bien qu’il y ait des avancées notables depuis quelques mois. Google est un peu le premier signal qui permet de devenir optimiste.

Die Krisen und Umbrüche in der arabischen Welt

SWP - Thu, 25/02/2016 - 16:45
Ansatzpunkte für eine friedliche Konfliktbearbeitung

Une perestroïka nécessaire pour la FIFA

IRIS - Thu, 25/02/2016 - 16:38

Le nouveau président de la FIFA sera élu vendredi 26 février par les 209 électeurs des Fédérations nationales. Deux favoris se détachent : l’Européen Gianni Infantino et le Cheikh Salman de Bahreïn. Le nouveau président aura pour mission de restaurer l’image de la FIFA, gravement compromise par les accusations de corruption et le raid spectaculaire de la police à l’hôtel où se tenait le Congrès du 27 mai 2015.

Sepp Blatter n’est pas accusé d’être corrompu à titre personnel. Il a plutôt pratiqué un clientélisme à grande échelle et a fermé les yeux sur la corruption qui a avant tout concerné les confédérations sud-américaines et la CONCACAF (Confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes).

Il n’y a pas plus de corruption qu’auparavant dans le football. Simplement aujourd’hui celle-ci est plus exposée. Il faut se rappeler qu’en 2006 l’Allemagne avait obtenu l’organisation de la Coupe du monde au détriment de l’Afrique du Sud grâce au changement du vote du délégué de l’Océanie au dernier moment.

La visibilité du football est sans commune mesure avec ce qu’elle était auparavant. Le raid de la police suisse en mai 2015 – évoqué précédemment – a suscité une tempête médiatique quasi équivalente au déclenchement d’une guerre. Il est certain que le football doit se réformer et gagner en transparence. Pourquoi ne pas demander à ce que les patrimoines des responsables soient rendus publics afin de pouvoir en observer l’évolution, comme cela est le cas dans de nombreux pays pour les responsables politiques ? Il pourrait également être judicieux que les votes pour l’attribution des compétitions et avant tout la Coupe du monde soient rendus publics. Il faut également féminiser la FIFA et limiter le nombre de mandats dans le temps.

Certains regrettent que le prochain président soit issu du système, craignant qu’il n’apporte pas les réformes nécessaires. Mais il est normal que le football mondial soit géré par quelqu’un qui n’est pas entièrement nouveau et qui a une bonne connaissance du sport et de sa gouvernance. Le nouveau président sera de toute façon, sous la pression du public, des médias et des sponsors, obligé de réformer et d’amener davantage de transparence. Venir de l’extérieur n’amène aucune garantie et peut même susciter des doutes sur sa compétence. Après tout, c’est bien de l’intérieur du système que Gorbatchev en Union soviétique ou De Klerk en Afrique du Sud ont entrepris de dynamiter un système oppressif.

Au vu des candidats, on peut néanmoins regretter que Michel Platini n’ait pas pu se présenter, tant sa personnalité est hors de proportion avec les deux favoris actuels. Le cheikh Salman a l’appui des confédérations asiatiques et africaines mais il n’y a pas de vote en bloc et chaque délégué fera son choix. Il était mis en cause dans la répression de son pays en 2011. Il s’est défendu d’avoir été un acteur de la violation des droits de l’Homme et l’affaire n’est pas pour le moment suffisamment documentée mais le doute ne devrait pas lui profiter. Certains délégués de la FIFA n’auront pas envie de voir un scandale éclater contre son président après l’élection. Cela renforce les chances d’un Infantino qui a par ailleurs fait des promesses de redistribution aux Fédérations africaines.

Il faudrait également réformer la Commission d’éthique qui porte très mal son nom et qui, en éliminant Platini, a procédé à un coup bas. On pourrait nommer de grandes figures, d’anciens footballeurs qui se sont investis dans des actions citoyennes à l’image du Brésilien Romário, du Français Lilian Thuram, de l’Ivoirien Didier Drogba ou du Franco-Sénégalais Pape Diouf.
Si le souci de transparence est réel, il faut néanmoins se méfier de certaines arrière-pensées. Le FBI n’aurait certainement pas ouvert une enquête de cette envergure si les États-Unis avaient obtenu l’organisation de la Coupe du monde 2022. Cette semaine, The Economist a lancé une idée qui circule beaucoup aux États-Unis : retirer à la FIFA la gestion du football mondial pour la donner à une société qui serait cotée en bourse à New York, ce qui selon l’hebdomadaire britannique donne plus de garantie de transparence. Au vu des affaires Enron et Lehman Brothers on peut en douter. Cela serait certainement un moyen de faire échapper le football au monde sportif. Le football doit se réformer mais ne doit pas être privatisé. Il faut relativiser les reproches faits à la FIFA en ayant en tête cette offensive idéologico-financière. Non la FIFA n’est pas une mafia entièrement corrompue. Oui, elle a eu des dirigeants qui ont été corrompus. La FIFA doit entamer sa perestroïka.

Générations d’idées : notre émission sur Public Sénat

Institut Montaigne - Thu, 25/02/2016 - 16:36
Introduction: Générations d’idées, nouvelle émission diffusée sur Public Sénat en partenariat avec l’Institut Montaigne et Tilder, laisse la parole aux jeunes avec, à chaque émission, une personnalité invitée autour d’un enjeu de société.

Retrouvez l’intégralité des émissions Générations d’idées.

Réagissez à l’émission sur Twitter via le hashtag #GénérationsID

Los dilemas del Reino Unido y de la UE: ¿salir o cambiar la Unión?

Real Instituto Elcano - Thu, 25/02/2016 - 11:56
DT 3/2016 - 25/2/2016
Araceli Mangas Martín
Hay varios factores que explican la vuelta a la carga de Reino Unido a la hora de reevaluar su relación con la Unión Europea. Sin embargo, el “no” a la permanencia abocaría al país a escenarios inquietantes en su política interna y externa.

France Culture – Laurence Daziano invitée à l’émission « Les Enjeux internationaux »

Fondapol / Général - Thu, 25/02/2016 - 10:07

Mercredi 24 février 2016, Laurence Daziano était l’invitée de Thierry Garcin dans l’émission « Les Enjeux internationaux » sur France Culture.

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TV5 Monde – Mustapha Cherif invité à l’émission « Grand Angle »

Fondapol / Général - Thu, 25/02/2016 - 09:54

Mercredi 24 février 2016, Mustapha Cherif était l'invité de TV5 Monde dans l'émission « Grand Angle » consacrée à l’Émir Abdelkader.

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Der US-Präsidentschaftswahlkampf 2016

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 25/02/2016 - 00:00
Welche Kandidaten haben die besten Aussichten auf eine Nominierung durch Republikaner und Demokraten? Welche Strategien und Themen bestimmen den Vorwahlkampf? Spielt Umweltpolitik eine Rolle und welche Aufmerksamkeit kommt der Außenpolitik zu? Experten von beiden Seiten des Atlantiks diskutierten in Berlin.

¿Qué deparará la nueva legislatura en España en materia de cooperación?

Real Instituto Elcano - Tue, 23/02/2016 - 12:34
Opinión - 23/2/2016
Iliana Olivié y Aitor Pérez
Cuatro ideas para aliviar los problemas estructurales de las políticas de ayuda al desarrollo.

Professor G. Pagoulatos discusses the relationship between Greece and the EU in the Sunday edition of Kathimerini, 21/02/2016

ELIAMEP - Mon, 22/02/2016 - 11:20

You can read here the article on the relationship between Greece and the EU, which was written by Professor George Pagoulatos. The commentary was published on 21 February 2016  in the Sunday edition of Kathimerini and is available in Greek.

Professor Theodore Couloumbis discusses choices for Greek foreign policy in the Sunday edition of Kathimerini, 21/02/2016

ELIAMEP - Mon, 22/02/2016 - 11:08

You can read here the article on choices for Greek foreign policy, which was written by Professor Emeritus and Member of the Board of Trustees of ELIAMEP Theodore Couloumbis. This commentary was published on 21 February 2016 in the Sunday edition of Kathimerini.

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