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B2 Le Quotidien de l'Europe géopolitique. Actualité. Dossiers. Réflexions. Reportages
Mis à jour : il y a 1 mois 3 semaines

Les 28 + 1 condamnent le coup d’Etat et rappellent la Turquie à l’ordre

lun, 18/07/2016 - 16:30
(B2) Les Européens ont condamné en termes très forts le coup d'Etat survenu en Turquie dans la nuit de vendredi à samedi (15/16 juillet). Mais ils ont aussi tenu à rappeler le pouvoir turc et son président Recep Erdogan à ses responsabilités en matière de justice et d'Etat de droit, pour éviter toute dérive autoritaire. […]
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L’UE veut plus de progrès en Somalie

lun, 18/07/2016 - 13:10
(B2) Les ministres des Affaires étrangères des 28 ont fait, ce lundi 18 juillet, le constat  de « progrès trop limités » dans la mise en place de forces de sécurité et de défense somaliennes, pourtant « essentielles » pour la stabilité du pays, tout comme dans la mise en place du processus électoral et […]
Catégories: Défense

La mission EUCAP Sahel Niger prolongée, mandat ajusté, budget augmenté

lun, 18/07/2016 - 12:33
(B2) La mission EUCAP Sahel Niger a été prolongée de deux ans supplémentaires (jusqu'au 15 juillet 2018) par les ministres des Affaires étrangères. Et son mandat a été ajusté pour prendre en compte la lutte contre les migrations illégales. Décision adoptée en point A (sans débat) ce lundi (18 juillet). La lutte contre la migration […]
Catégories: Défense

Un hélicoptère turc atterrit en Grèce. Ses occupants demandent l’asile

sam, 16/07/2016 - 20:45

(BRUXELLES2) De façon assez spectaculaire, un hélicoptère militaire «black hawk» turc a atterri à Alexandroupoli, la ville la plus proche de la frontière turque (coté européen), ce samedi (16 juillet).

L’hélicoptère escorté jusqu’à l’atterrissage

Selon les médias grecs, l’hélicoptère, a lancé une alerte «mayday » (appel de détresse) demandant un atterrissage d’urgence et a demandé la permission pour atterrir. Deux chasseurs F-16 grecs ont immédiatement décollé pour l’escorter jusqu’à son arrivée sur l’aéroport. Le ministre de la Défense Panos Kammenos et le Premier ministre Alexis Tsipras ont été avertis et donné leur accord pour l’accueil.

Les 8 occupants « arrêtés »

L’appareil transportait des partisans du coup d’Etat militaire. Les huit passagers et équipage (2 majors, un capitaine et cinq soldats) ont été interceptés à leur arrivée, et « accompagnés »  jusqu’au commissariat de police où ils ont officiellement demandé l’asile politique. Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu a demandé leur extradition vers la Turquie.

Un cas délicat

Si le renvoi de l’appareil aux Turcs ne devrait pas poser de problème. C’est la règle habituelle (du moins entre alliés au sein de l’OTAN), pour les personnels, c’est plus compliqué. Ne pas accorder l’asile serait contraire aux valeurs européennes et aux règles tenant au droit d’asile. Mais le dossier est très délicat. En remettant en cause un pouvoir légitimement élu, ces militaires ont mis en cause la démocratie. De façon plus politique, cette arrivée risque aussi de remettre en cause la bonne entente grecquo-turque et l’accord UE-Turquie sur le contrôle des réfugiés syriens passant de Turquie en Europe.

Respect des règles démocratiques ou droit d’asile

Très vite d’ailleurs, le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias s’est entretenu avec son homologue turc, rappelant que la Grèce « condamne » le coup d’Etat et soutient la lutte du peuple turc pour la démocratie et la défense de l’ordre constitutionnel en Turquie ». « La tentative de renversement du gouvernement turc démocratiquement élu constitue un acte punissable ». Le ministre s’est cependant refusé à accéder (immédiatement) à la demande turque. Cette « question sera examinée sur la base des dispositions du droit grec et du droit international, et les procédures prévues par le droit international devront être respectées » a-t-il expliqué selon le communiqué publié par le ministère. Mais Kotzias a dit prendre « très au sérieux que les personnes arrêtées sont accusées d’avoir, dans leur pays, violer la légalité constitutionnelle et tenter de renverser la démocratie ».

Mr. Kotzias reiterated to his Turkish counterpart the Greek government’s view that the attempted overthrow of the democratically elected Turkish government constitutes a punishable act. With regard to the request for asylum, Mr. Kotzias stressed that, while the issue will be examined based on the provisions of Greek and international law, and the procedures provided for under international law will be complied with, it will be borne very seriously in mind that the arrested parties stand accused in their country of violating constitutional legality and attempting to overthrow democracy.

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Mer de Chine : les 28 reconnaissent l’arrêt de la Cour du bout des lèvres

ven, 15/07/2016 - 16:45
(BRUXELLES2) La réaction de l'Union européenne à l'arrêt de la Cour d'arbitrage de la Haye intervenu mardi (12 juillet) sur les îles Spratleys aura donné lieu à un psychodrame comme seuls les Européens peuvent en avoir. Au moment de prendre position sur cet arrêt, plusieurs pays ont eu des doutes bloquant toute décision. Il a […]
Catégories: Défense

Le nouveau commissaire britannique bien connu dans la PESC

ven, 15/07/2016 - 11:01
(B2) Après la démission de Jonathan Hill, le représentant britannique à la Commission européenne, Londres a choisi, pour le remplacer, un diplomate de haut rang, bien connu à Paris et dans les milieux de la défense. « Brillant, maitrisant parfaitement les questions européennes, convaincant quand il s'exprime, il représente le pur produit de l'excellence diplomatique […]
Catégories: Défense

L’accord de Berlin Plus touché en plein coeur par le Brexit

mar, 05/07/2016 - 21:50

Cérémonie de médailles à EUFOR Althea (Crédit : EUFOR Althea)

(BRUXELLES2) Dans le début des années 2000, l’Union européenne avait conclu un accord avec l’OTAN pour pouvoir utiliser, lors de ses opérations, le quartier général de l’Alliance Atlantique (le SHAPE situé à Mons). Cet accord, dit Berlin Plus (*), a aujourd’hui un peu de plomb dans l’aile… Et le Brexit pourrait l’achever.

Un accord utilisé dans les années 2000…

Ce dispositif opérationnel a été utilisé dans les Balkans uniquement à deux reprises : en 2003, avec la relève de l’opération de l’OTAN (Allied Harmony) en Macédoine/FYROM et, en 2004, quand les Européens avaient repris la succession de la SFOR, la force de stabilisation de l’OTAN en Bosnie-Herzégovine, en mettant en place leur opération EUFOR Althea. Depuis, en fait, il n’a pas vraiment été utilisé tout simplement car il n’est plus nécessaire et n’est plus vraiment adapté.

Un accord qui n’est plus tout à fait adapté pour 4 raions

Une différence dans les opérations

Premièrement, l’Union européenne ne mène plus de grosses opérations terrestres de stabilisation comme dans les Balkans, sur une longue durée. Elle mène plutôt des opérations avec une courte durée et une « faible » empreinte terrestre ou des opérations maritimes. Autrement dit le QG de l’OTAN est un peu « lourd » pour ce type d’opération.

Une autonomie de fait

Deuxièmement, pour mener ses diverses opérations militaires, l’Union européenne — et ses Etats membres — préfèrent utiliser les quartiers généraux mis à disposition par ces derniers : cela a été le cas pour l’opération EUFOR au Tchad en 2008 (c’était le Mont Valérien près de Paris), cela a été le cas pour l’opération maritime EUNAVFOR anti-piraterie (Atalanta dont le QG est toujours à Londres – Northwood) et c’est toujours le cas pour l’opération maritime EUNAVFOR au large de la Libye (Sophia) de lutte contre les migrants et de contrôle de l’embargo sur les armes (dont le QG est à Rome). Et si demain, elle se dote d’un QG autonome, elle aura encore moins besoin du QG de l’OTAN.

Une différence de logique politique

Troisièmement, ce qui constitue le principal problème, le dispositif de l’OTAN obéit à une autre logique et une autre organisation politique. Il y a une rupture de la chaîne de commandement politique et militaire qui est impensable dans un Etat membre et tout autant dans une organisation internationale. Imaginons l’opération Barkhane au Mali dirigée par le QG britannique de Northwood. Et le Premier ministre britannique décide directement de nommer le militaire qu’il veut à sa tête ou de le retirer. C’est proprement impensable.

Une composition fortement différenciée

Quatrièmement, même si l’Union européenne et l’OTAN sont assez proches, plus proches que l’apparence le laisse penser, la logique et l’organisation des deux organisations sont différentes. Elles n’ont pas les mêmes ‘actionnaires’ (les mêmes Etats membres). Quand on dit que OTAN et UE ont « presque » les mêmes membres. Toute la différence est dans le ‘presque’. Du côté de l’UE, on trouve six Etats « neutres » ou « non alignés » qui auraient bien du mal à devenir membres de l’OTAN (Suède exceptée). Du côté de l’OTAN, on trouve un ‘gros’ morceau — Etats-Unis, Canada — ces deux pays n’ont pas vocation à devenir membres de l’UE — et la Turquie — dont la candidature est repoussée… aux calendes grecques. Ajoutons au surplus qu’il y a un membre — les Etats-unis — qui dépense quasiment trois fois plus de budget de défense que tous les autres réunis. Cela donne une suprématie qui se réflète naturellement dans les choix de l’organisation. Cela n’existe pas au niveau européen. Enfin un Etat membre de l’OTAN (Turquie) a un ‘différend’ militaire (gelé) avec un Etat membre de l’UE (Chypre). En bref, il y a une sacrée ‘presque’ différence !

Une expérience née au fil des années

Enfin il y a près de 15 ans, quand l’Union européenne n’avait aucune expérience de mission de stabilisation, et sur des opérations où elle succédait à des opérations de l’OTAN, il y avait une « vraie » logique opérationnelle et politique à ce qu’elle recourt aux moyens de l’OTAN. Aujourd’hui, le QG de l’OTAN pour mener des opérations de l’OTAN est plutôt inadapté, et pour tout dire un peu « lourd » à manier pour les opérations de l’Union européenne.

Un ‘petit’ problème politique : le Brexit

C’est normalement le D-Saceur qui était le commandant d’opération des opérations européennes recourant au QG de l’OTAN. Le D-Saceur étant traditionnellement un Européen, et un Britannique, cela satisfaisait tout le monde ou presque. Avec le Brexit, cela prend une autre tournure. Avoir un commandant d’une nationalité autre qu’un membre de l’Union européenne, pour une opération européenne est un problème. Bien sûr officiellement la réponse : nous ne connaissons pas encore toutes les conséquences du Brexit et le Royaume-Uni est toujours membre de l’Union européenne… Cela c’est pour la galerie…

Exit un commandant britannique pour une opération européenne ?

Dans les couloirs, la question se pose réellement. B2 a interrogé quelques diplomates et militaires bon connaisseurs du dossier. Et la réponse est limpide : « Cela devra changer ! » répond un diplomate. « Il y a bien d’autres militaires que les Britanniques dans l’Alliance » réplique le militaire, dans une tournure assez … diplomatique finalement pour aboutir au même résultat. Exit le commandant britannique d’une opération de l’Union européenne. L’opération Althea tirant à sa fin… (avec à peine 600 soldats disponibles sur place … en comptant les Turcs !), d’ici un ou deux ans, se posera réellement la question de sa reconduction (les Britanniques n’étant plus là pour en défendre l’existence).

Un Varsovie + ou un Berlin + 2

Les accords de Berlin Plus avaient un atout … Ce qui est en jeu aujourd’hui n’est pas de les momifier en tentant de leur garder un semblant de vie alors qu’ils n’ont plus d’intérêt. C’est de les revivifier. Car c’est cela l’essentiel : trouver une modalité organisationnelle où l’Union européenne puisse bénéficier de la planification et de l’organisation militaires de l’Alliance (dont elle n’a pas les moyens). Et vice-versa… Le paradoxe c’est qu’à Varsovie, c’est un accord Varsovie + qui se dessine : c’est l’Alliance qui est désormais demandeuse de pouvoir bénéficier des atouts ‘civils’ de l’Union européenne notamment contre les menaces hybrides ou en matière de cyber-attaque ou de cyber sécurité.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(*) NB : il y a plusieurs aspects et plusieurs accords de Berlin Plus. Le commentaire qui suit ne concerne que le volet opérationnel. Les autres aspects comme l’échange d’information sécurisée (signé le 14 mars 2003) ou l’intégration des plans de défense ne sont pas touchés.

Lire notre fiche Les accords de Berlin Plus

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La Commission veut doper la cyber-résilience en Europe

mar, 05/07/2016 - 17:30
(B2) La Commission a défini ce mardi (5 juillet) dans une communication un plan d'action pour « mieux armer l’Europe contre les cyberattaques et renforcer la compétitivité du secteur de la cybersécurité ». Ce plan repose sur deux éléments principaux : un partenariat public-privé pour générer des investissements et des annonces d'intention de la Commission […]
Catégories: Défense

Une nouvelle doctrine sur la réforme de sécurité (RSS)

mar, 05/07/2016 - 16:45
(B2) Les derniers documents dataient d'il y a dix ans. La Commission européenne et la Haute représentante de l'UE ont décidé ce mardi (5 juillet), de donner un coup de jeune à la doctrine européenne, dans une communication, adoptée lors de la réunion du collège à Strasbourg. Objectif : « promouvoir et soutenir les efforts […]
Catégories: Défense

L’UE se dote d’un cadre pour l’assistance militaire

mar, 05/07/2016 - 15:42
(B2) Fait notable. La Commission européenne a proposé, ce mardi (5 juillet) à Strasbourg, de mettre en place une assistance européenne permettant de financer la formation et les équipements pour les forces de sécurité « y compris militaires », de pays tiers (CBSD). Cette assistance se fera au travers d'un outil existant : l'Instrument contribuant […]
Catégories: Défense

Carnet (05.07.2016). Commission (agenda). Informelle Intérieur (Agenda). Garde-frontières (provisoire). Terrorisme (rapport) Géorgie/Moldavie (accord d’association). Test M51 (France). Contrat Raytheon (Pologne). Mini-Sommet UE-USA (Varsovie). Leaks ...

mar, 05/07/2016 - 09:40
(B2) Parus récemment : On doit imaginer des financements nouveaux pour la défense (Barnier)* Quand les Britanniques adoraient l’Europe… pour placer leurs agents Les structures militaires de l’Alliance (fiche)* Le Commandant en chef de l’OTAN (SACEUR)* Miro & CoBrA à Bratislava A l’agenda du Sommet de l’OTAN de Varsovie les 8 et 9 juillet 2016* […]
Catégories: Défense

Le jugement de Luxembourg : une manière d’intimider la presse. Un appel de l’AJE

lun, 04/07/2016 - 20:57

(crédit : ministère luxembourgeois des travaux publics)

(B2) Le jugement rendu sur plainte de la firme Price Waterhouse Coopers, par le Tribunal d’arrondissement de Luxembourg, le 29 juin, le jour du sommet européen est assez hallucinant. Il nous a fait réagir à l’Association des journalistes européens (section française). Au-delà de l’argumentation juridique, il s’agit d’une menace réelle, et inégalitaire, qui plane sur le journalisme européen.

C’est un appel que l’AJE lance donc aux institutions européennes. Faites preuve de courage, de cohérence et de lucidité. Proposez, adoptez une législation sur les lanceurs d’alerte, comme vous en avez proposé une sur le secret d’affaires. Nous demandons également aux organisateurs du Prix Charlemagne de faire preuve d’un peu d’audace et de décerner leur prochain prix aux protagonistes de cette affaire. Ils l’ont bien mérité. Avec le Luxleaks, ils auront considérablement fait avancer la lutte contre l’évasion fiscale (ou plutôt l’optimisation fiscale…).

Le jugement intervenu cette semaine au Luxembourg, condamnant Antoine Deltour et Raphaël Halet dans l’affaire LuxLeaks interpelle largement les journalistes de l’AJE. Au-delà de l’argumentation juridique, il s’agit d’un symbole très négatif qu’envoient le Luxembourg et l’Union européenne. Les banquiers sont libres. Les lanceurs d’alerte sont condamnés. La liberté de la presse cède le pas devant la liberté des entreprises. L’Europe a des valeurs vacillantes.

Cette condamnation fait peser aujourd’hui une menace sur tous les journalistes et le journalisme européen dans son ensemble. C’est d’ailleurs l’objectif précis de telles procédures. Il ne s’agit pas d’obtenir réparation d’un dommage mais bel et bien d’intimider, de réduire à néant tout esprit d’information. Quel média va se lancer aujourd’hui dans une enquête délicate s’il sait qu’il peut se faire condamner demain par un tribunal ? Comment des ‘sources’ oseront prendre le risque de communiquer des informations importantes si elles savent qu’elles pourront être condamnées pénalement et/ou civilement ? Comment peut-on défendre un journalisme, indépendant, sans sources d’information ? Sans sources, le journalisme est un leurre. C’est juste un instrument de reproduction des communiqués de presse comme dans n’importe quel régime autoritaire.

La question n’est pas de savoir si la législation luxembourgeoise est adaptée ou non. La question est européenne. L’AJE lance donc un appel aux institutions européennes, à Jean-Claude Juncker le président de la Commission européenne, à Martin Schulz et aux parlementaires européens, à Donald Tusk, le président du Conseil européen. Vous avez voulu protéger le secret d’affaires, pour des raisons légitimes. Protéger la liberté de la presse et les sources d’information est, au moins, aussi légitime, sinon davantage. L’AJE demande une nouvelle législation qui permette la protection des lanceurs d’alertes, la protection des sources d’informations partout en Europe. Il ne faut plus tarder aujourd’hui. Il en va du contrôle démocratique. L’Europe n’est pas qu’un simple marché, aux mains des intérêts économiques. Il faut le démontrer. Elle doit être un espace démocratique où les valeurs de liberté et d’information sont protégées. L’intérêt particulier ne doit pas l’emporter sur l’intérêt général.

L’AJE-France lance également un appel aux organisations du Prix Charlemagne pour qu’ils réfléchissent à décerner à Antoine Deltour, Raphaël Halet, Edouard Perrin et tous les autres lanceurs d’alerte le prix Charlemagne l’année prochaine. Ils ont agi pour le bien de l’Europe. Ils ont favorisé une prise de conscience comme le Pape, cette année, a reçu ce prix pour avoir favorisé une prise de conscience sur le droit d’asile. Ce serait juste. Ce serait équitable.

(NGV)

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On doit imaginer des financements nouveaux pour la défense (Barnier)

lun, 04/07/2016 - 10:30
(B2 - exclusif) Avant le sommet de l'OTAN qui va voir la relation avec l'Union européenne revitalisée, à l'heure du Brexit et au où de nombreux projets en matière de défense commencent à (re)ssortir, B2 a rencontré Michel Barnier, le conseiller défense de Jean-Claude Juncker. Au-delà de la summa divisio avec le Royaume-Uni, il recommande de garder […]
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Quand les Britanniques adoraient l’Europe… pour placer leurs agents

lun, 04/07/2016 - 07:00

(B2) Il s’appelle Philip (*), est juriste. Il a tout pour plaire. « Brillant, intelligent, attachant » selon ceux qui l’ont côtoyé. En un mot, séduisant. D’origine somalienne — du Somaliland — plus exactement, il parle le Somalien. Et, il est recommandé par Londres qui l’a détaché au sein de la mission européenne. C’est donc la recrue parfaite pour servir au sein de la mission européenne chargée d’aider les Somaliens à remonter leur force de sécurité maritime (EUCAP Nestor).

Mais, en fait, de détaché, Philip, est… très détaché ! Il travaille en solo au sein de la mission. Son poste au sein de Nestor est, en fait, une « couverture » idéale pour mener d’autres activités. Il a ainsi de sa propre initiative fait circuler des analyses juridiques estampillées « UE » dans lesquelles il faisait la part belle aux revendications du Somaliland en matière de « zone économique exclusive » (ZEE). Ce qui a suscité quelques « explications de gravure ». Le gouvernement central somalien était furieux. Et il a fallu aller « au front » pour démentir tout caractère officiel de ces documents.

Comme le confie à B2, une source digne de confiance, « il était très vraisemblablement en contact, au moins occasionnels, avec certains « services », britanniques ou autres…  Un jour survient un autre incident plus embêtant pour l’Union européenne. Il est pincé sur le fait par la police de Djibouti, qui n’est pas vraiment réputée pour être laxiste… Seul hic, Philip est normalement basé au Kenya, à plusieurs milliers de km de là et n’a rien à faire à Djibouti, mais vraiment rien à faire là, encore moins à l’hotel Kempinski, l’hôtel de luxe de la capitale djiboutienne.

L’excuse des « vacances pour rencontrer de la famille » ne leurre personne. Il ne faut pas prendre les Djiboutiens pour des c… Ils le mettent au frais au motif « d’atteinte à la sécurité de l’Etat ». L’inculpation est sérieuse. On ne badine pas avec l’Etat dans ce petit coin de la Corne de l’Afrique. Les Djiboutiens ont flairé un lien avec l’affaire Boreh, un homme d’affaires franco-djiboutien, opposant au président Guelleh et condamné par contumace. De fait, Philip a tout bonnement agi, pour le compte d’un cabinet d’avocat britannique, afin trouver quelques contacts et ramasser des éléments permettant de défendre Boreh.

Grillé, Philip n’a pas fait long feu. Il a été « rapatrié » à Londres. Pas pour longtemps. Une autre affectation lui a été trouvée, une couverture plus directe, comme expert sur le Somaliand, au sein de l’UNODC, le programme des nations-unies sur les drogues et la criminalité.

NB : Le fait pour les Etats membres d’avoir au sein des missions des « hommes » (ou des femmes) à eux dans les missions européennes est un fait connu de tous et même accepté. C’est même la raison d’être de certains personnels détachés, qui ont parfois pour objectif principal de « rendre compte » à leur capitale du déroulement de la mission, du contexte local, etc. Etre au sein d’une mission européenne, avec une certaine immunité diplomatique est une excellente couverture. En revanche, mener des opérations « under cover » visant à déstabiliser ou contredire les Etats d’accueil est plus rare et pour le moins dangereux.

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Les structures militaires de l’Alliance (fiche)

dim, 03/07/2016 - 19:33
(B2) L'OTAN est une organisation politique mais aussi militaire. C'est ce qui constitue sa force. C'est au sein de ses structures, assez complexes, que sont élaborés la doctrine, les concepts, les plans de défense, et que sont préparées et conduites les exercices ou opérations de l'Alliance. De la conception à l'exécution Au sommet, on trouve […]
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Le Commandant en chef de l’OTAN (SACEUR)

dim, 03/07/2016 - 12:55
(B2) Le commandant suprême des forces alliées en Europe de l'OTAN (Supreme Allied Commander Europe), de par son importance dans la structure de l'Alliance, est à la fois une personne et une entité. Toujours assurée un Américain, le SACEUR garde une double casquette, otanienne et nationale. Il commande, en effet, les forces des Etats-Unis en […]
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Miro & CoBrA à Bratislava

dim, 03/07/2016 - 08:00

Le bâtiment du Danubiana planté sur une presqu’île au milieu du Danube (© NGV / B2)

(BRUXELLES2 à Bratislava) De passage à Bratislava lors des prochains mois, ne ratez pas l’exposition European Stars- Miró& CoBrA qui vient d’ouvrir (et se déroule jusqu’au 13 novembre). Elle est située un peu en dehors de la ville, au musée Danubiana. Prévoir donc un peu de temps pour y aller *

En ces temps turbulents pour l’Europe, certaines oeuvres exposées prennent une résonance particulière tel ce Banquet des Idoles de Rancinan – revisitant tous ceux qui ont fait la scène médiatique de Jésus à Madonna ou de Mère Théresa à Einstein – ou une « fin du commencement » de Martin Varholik ou un Red Wedge de Jankovic. Quant à la devise de Cobra définie par Constant « we work for tomorrow’s world », elle a une tonalité très actuelle.

Le bâtiment original en forme de bateau est situé au bord du Danube, et plusieurs oeuvres s’insèrent parfaitement dans le paysage, au point qu’on les prendrait pour des peintures ou portraits réalistes. Certaines oeuvres sont placées dans le jardin, d’autres se nichent dans certaines coins, y compris sur le toit du bâtiment.

Outre les oeuvres de Miró (peintures, peintures, sculptures, dessins, gravures, tapisseries…) et celles du groupe CoBrA (Alechinsky, Appel, Constant, Corneille, Niewenhuys, Henning Pedersen, etc.) l’intérêt de la visite est de découvrir les artistes slovaques (Rudolf Fila, Jozef Jankovic, Ivan Pavle…), tchèques, hongrois (Ilona Keserü), macédonien (Kiro Urdin)… qui valent aussi le coup d’oeil attentif. Au total, une centaine d’oeuvres sont ainsi exposées provenant d’un prêt de la famille Joan Miró, de la collection Meulensteen, du Musée de Amstelveen (Pays-Bas).

(Nicolas Gros-Verheyde)

Pour s’y rendre :

  • Par le Bus 90 (qui se prend derrière le SND, le nouveau bâtiment du Théâtre national)
  • ou par bateau, cela prend environ 1h30. Un seul départ par jour à 13h30 retour à 18h (cela laisse deux bonnes heures pour visiter). Le prix du billet (12 euros) couvre le voyage.
  • Par le taxi ou autres moyens

Un centre sportif et aquatique avec rafting et autres activités se situe à proximité si vous voulez compléter la découverte artistique par un peu de détente physique.

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A l’agenda du Sommet de l’OTAN de Varsovie les 8 et 9 juillet 2016

dim, 03/07/2016 - 00:01
(B2) Les chefs d'Etat et de gouvernement sont réunis les 8 et 9 juillet 2016 à Varsovie pour un nouveau sommet à la symbolique forte. De nombreux sujets devraient être discutés, qui ont déjà été bien préparés lors des deux dernières réunions ministérielles (Affaires étrangères en mai et Défense en juin). Les sommets de l'OTAN […]
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La question irlandaise ressurgit

ven, 24/06/2016 - 21:30
(B2) La survenue du Brexit pourrait constituer une vraie inconnue en Irlande du Nord et pour le processus de paix. L'accord de paix conclu il y a presque 18 ans reste fragile. Et dès le lendemain du vote, quelques voix se sont déjà élevées pour remettre en cause l'appartenance de l'Irlande du Nord au Royaume-Uni, […]
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Face au Brexit, le mantra de Juncker, Tusk, Schulz et les autres

ven, 24/06/2016 - 19:50
(B2) Après le vote historique des Britanniques pour quitter l'UE, les "Quatre" — le président du Conseil européen (Donald Tusk), de la présidence néerlandaise de l'UE (Mark Rutte), du Parlement européen (Martin Schulz) se sont réunis autour du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker vers 11h. Arrivés à un pas déterminé, aucun des 4 dirigeants […]
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