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Mis à jour : il y a 6 années 11 mois

Syria: Mass Deaths and Torture in Detention

mer, 16/12/2015 - 19:54
Catégories: Défense

"Poutine fait du bien à la Russie"

mar, 15/12/2015 - 22:19
Le 14 décembre dernier entrait en gare de Tblissi, capitale de la Géorgie, un train de fret en provenance de Chine. Le premier ministre géorgien Irakli Garibachvili présent pour l'occasion se "réjouissait que ce train soit décoré symboliquement des drapeaux de la Géorgie, de l'Azerbaïdjan, de la Turquie, du Kazakhstan et de l'UE. Il est désormais possible en un temps inouï, 8 à 10 jours, d'amener une cargaison en Géorgie et de là en 3 à 5 jours jusqu'en Europe".



S'incrivant dans le projet chinois de "Nouvelle Route de la Soie, cet axe ferroviaire passant par le Kazakhstan et la Géorgie est la première portion d'une ligne qui reliera directement Pékin aux grandes villes européennes en une dizaine de jours. Il permettra de réduire de manière significative le coût et le temps de transport des marchandises entre l'Asie et l'Europe qui prend une quarantaine de jour par voie maritime.

Il est à noter que cet ligne évite de passer sur le territoire russe. Le projet originel prévoyait que la ligne emprunte une portion du trans-sibérien et fasse étape à Moscou. Le manque d'intérêt des autorités russes pour l'entretien et la mise aux normes de cette ligne ainsi que la crise économique russe auront eu raison de ce projet.


Les premiers effets de l'embargo décrété par Moscou contre la Turquie commencent à se faire sentir. L'usine Toyota de Saint Petersbourg est en chômage technique, faute d'avoir reçu les pièces détachées nécessaires à la production et fabriquée ... en Turquie !

Selon le vice-gouverneur de St Petersbourg, Toyota n'a pu recevoir aucun des certificats de douane qui permettent aux pièces de franchir la frontière. Renault-Nissan s'est plaint de retard similaires. Tout cela s'ajoute à la crise que connaît l'industrie automobile russe : les ventes ont baissé de 42% cette année en raison des conditions économiques difficiles. On se souvient que General Motors et Volkswagen ont déjà quitté la Russie en début d'année.
C'est le géant de l'électronique Toshiba qui vient d'annoncer qu'il retirait du marché russe son département télévision et électroménager. Le directeur général de Toshiba-Russie avance comme raison "la compétition très élevée et les fluctuations du taux de change du rouble". Pour Kunihiro Nomura de l'organisation japonaise du commerce extérieur, (JETRO) : "C'est la décision de chaque société membre de JETRO, parce que l'économie russe est en crise et que la situation va en se dégradant. Bien sûr que les sociétés réduisent leur activité". Durant le 3ème semestre 2015 le marché de l'électroménager a diminué de 2.4%, soit 11,2% qu'à la même époque l'année dernière.
Lors du Forum économique de Moscou consacré aux menaces qui pèsent sur l'économie russe, l'entrepreneur Dmitri Potapenko a vivement mis en cause la politique économique du Kremlin. "Je ne vois pas de défis venant de l’extérieur", a déclaré d’emblée l’entrepreneur, se targuant d’avoir développé depuis plusieurs années des relations commerciales avec certains pays européens et la Chine. "En revanche, les quatre coups qui [nous] ont mis KO ont été portés exclusivement par nos pouvoirs économiques". Ces quatre coups sont, selon lui, l’embargo russe sur les produits européens, le décret présidentiel qui destine à la destruction les produits placés sous embargo mais ayant franchi la frontière, les taux d’emprunts exorbitants et la taxe sur les poids lourds, qui a soulevé un vent de contestation des routiers dans tout le pays depuis sa mise en place en novembre.
En plus des investissements chinois, et après le prêt de 100 millions d'euros sans intérêts consenti par la Suède, c'est au tour de la Pologne d'ouvrir une ligne de crédit d'un milliard de dollars au bénéfice de l'Ukraine.

Je laisse le mot de la fin au géostratège indépendant Xavier Moreau qui intervient ici sur la chaîne tout aussi indépendante Libertés TV, où il nous chante les louanges forcément désintéressées d'un Poutine "homme de la longue durée" et qui décidément "fait du bien à la Russie"...
Catégories: Défense

Soviet Active Measures.

dim, 13/12/2015 - 22:24
Catégories: Défense

Persécutions et tensions ethniques en URSS.

mer, 09/12/2015 - 23:00
A l'instar du moraliste et chroniqueur du Goulag Alexandre Soljenitsyne, et du scientifique et dissident Andreï Sakharov, père de l'arme atomique soviétique, qui s'étaient tournés vers la défense des droits de l'homme, Sharansky jouissait, après cinq ans de militantisme pour les droits des Juifs, d'un grand prestige au sein de la dissidence. Il le devait autant à son charisme qu'à la chance d'avoir rencontré au bon moment des journalistes favorables à sa cause - il y avait en URSS des centaines d'autres militants tout aussi dévoués mais qui ont été complètement ignorés. Cet universitaire timide est devenu, à cause de son succès, l'objet de la colère du KGB et du Parti. Je savais, de par mon expérience de la manière qu'avait Moscou de s'occuper des ennemis intérieurs, que ce genre de problème était souvent réglé en se débarrassant de l'individu en question. On avait mis Soljenitsyne dans un avion pour l'Allemagne, Sakharov avait été envoyé (par Andropov en personne) en exil intérieur à Gorky. Alors pourquoi ne pas se débarrasser de Sharansky de la même façon ? Parce qu'Andropov ne l'entendait pas de cette manière.
"Camarade Wolf ", me disait-il, "Ne savez-vous pas ce qui arrivera si nous donnons ce signal ? Cet homme est un espion [Andropov croyait que Sharansky travaillait pour la CIA], mais, plus important, c'est un Juif, et il parle au nom des Juifs. Beaucoup trop de minorités ont souffert de la répression dans notre pays. Si nous laissons ce genre de libertés aux Juifs, qui seront les prochains ? Les Allemands de la Volga ? Les Tatars de Crimée ? Ou peut-être les Kalmouks ou les Tchétchènes ?".
Il citait les groupes ethniques déportés de leur terre natale par Staline afin de couper de ses racines toute source potentielle d'opposition. Le KGB avait un terme bureaucratique pour qualifier ces groupes que je n'avais jamais entendu auparavant : kontingentirovannye. Kontingent se rapportait aux "quotas", ou catégories, de peuples non-fiables. Ces "contingents" étaient considérés comme des rebelles et donc des ennemis potentiels. Andropov estimait leur nombre à environ 8,5 millions.

"Ce serait prendre un risque inconsidéré que d'essayer de régler tous ces problèmes dans la période difficile que nous traversons", continua-t-il, "Si nous ouvrions toutes les vannes d'un seul coup, et que les gens commençaient à exposer leurs griefs, il y en aurait une avalanche et nous n'aurions aucun moyen de l'arrêter".
C'était l'Andropov honnête que je connaissais, s'affranchissant des versions officielles, bancales et fallacieuses, pour révéler sans fard la raison qui faisait que l'URSS était intraitable en matière de droits de l'homme : la peur. La peur d'un conflit qui serait déclenché par ces ennemis intérieurs, les anciennes victimes des persécutions staliniennes. Sharansky aurait pu devenir le leader non seulement des Juifs soviétiques mais de beaucoup, beaucoup plus, de kontingentirovannye.
Il n'existe aujourd'hui aucune preuve que Sharansky travaillait pour la CIA, mais Andropov était convaincu du contraire. Il n'aurait eu aucune raison de me mentir à ce sujet. Mais au-delà des questions d'espionnage, les préoccupations principales d'Andropov se trouvaient autre part, et j'étais stupéfait de la franchise avec laquelle il parlait de potentiels problèmes ethniques. Andropov ajouta : "Il portera le drapeau pour tous les Juifs. Les excès antisémites de Staline sont la cause des profonds griefs de ce peuple contre l'état soviétique et ils disposent d'amis puissants à l'étranger. Nous ne pouvons pas nous permettre cela pour le moment". Il était tout aussi honnête au sujet du déclin de l'URSS qui avait commencé, selon lui, en 1968, année de l'invasion de la Tchécoslovaquie et de notre rencontre, 14 ans auparavant.

Memoirs of a Spymaster: The Man Who Waged a Secret War Against the West - 1998 -by Markus Wolf (pp 218-219)
Catégories: Défense

Jihadology Podcast: The Syrian Jihad: A History

lun, 30/11/2015 - 22:01
Charles Lister comes back on the show for an in-depth discussion on jihadism in Syria. Some of the topics covered include:

  • Islamism and jihadism in Syria prior to the 2011 uprising
  • The entrance and evolution of Jabhat al-Nusra, Ahrar al-Sham, and Jaysh al-Islam into what became the Syrian war
  • Why foreign fighters came into the Syrian conflict
  • Why the Islamic State of Iraq decided to enter the war in April 2013 and what it was up to prior to the fitness in January 2014
  • What the growth of ISIS and later IS meant for the other extreme factions – JN, Ahrar, and JI

Source.
Catégories: Défense

Bilan d'un an et demi de gestion "nationale-libérale" de la Crimée.

dim, 22/11/2015 - 23:46
Le 14 mars 2014, Vitaliy Khramov, le leader du Groupe Cosaque "Sobol'", revenait en Crimée après que, le mois précédent, la Russie eut procédé à son annexion. Il se réjouissait de pouvoir retrouver ses frères cosaques et célébrait le rattachement à la mère patrie. En effet, 3 ans auparavant, Khramov avait été expulsé d'Ukraine et déchu de sa nationalité par Kiev à cause ses activités subversives.
Le leader de la communauté Sobol revient d'exil
Le groupe Sobol fait parti de ces nombreux mouvements pan-russes favorables à la sécession et au rattachement à la Russie qui sont créés et financés par Moscou depuis le début des années 90. Ces mouvements, actifs principalement en Crimée et dans l'Est de l'Ukraine, organisaient régulièrement divers manifestations d'agit-prop : ci-dessous une vidéo de la "Marche Russe" qui rassemblait en 2009 à Simféropol plusieurs de ces mouvements cosaques et des militants du parti pan-russe "Russkiy Blok".

Ici Sobol organise un concert en l'honneur des marins russes la Flotte de la Mer Noire stationnée à Sébastopol


Le 12 novembre dernier, Khramov donnait une conférence de presse où il dressait le bilan de 20 mois d'occupation russe :
Khramov y parle sans détours :
"Les autorités régionales mène la Crimée vers un désastre économique et social".
Selon lui la population est passée de 2.3 millions d'habitants à 1 million aujourd'hui. Il parle de migration interne, beaucoup d'habitants sont allés s'installer à Krasnodar où la vie est moins chère : "après 1 an et demi sous le gouvernement du Serguei Aksionov le nombre de petites et moyennes entreprises a été divisé par deux".
Khramov révèle que certaines parties de la Crimée ont été vidées de leurs habitants à cause de l'incapacité du gouvernement à y acheminer l'eau. Depuis que l'Ukraine a coupé l'approvisionnement en eau, la Crimée doit trouver les deux tiers de son eau dans des puits artésiens, qui se vident peu à peu et se remplissent d'eau de mer, remplaçant des terres fertiles par des marais salants. "L'hiver sera sec", conclut Khramov," on se dirige vers un véritable désastre humanitaire".
Ce n'est pas le seul grief de Khramov. Il reproche aussi à Aksionov, qu'il compare au "terroriste Marx", la privatisation des bâtiments publics par une décision du conseil national de Crimée de juin 2015. La privatisation du palais de la famille Romanov construit par le Grand Duc Piotr Nilolayevitch, oncle de Nicolas II, désole particulièrement l'ami Khramov : 
"Pourquoi le donner à présent ? C'est un acte criminel. Même les Ukrainiens n'avaient jamais osé faire cela."
Le cosaque Khramov ne semble pas être le seul à déplorer la tournure que prennent les événements. Certains ont manifesté leur mécontentement en profanant les portraits de qui-vous-savez. Le FSB est sur les dents et recherche les sacrilèges...
В Крыму портят Путина. ФСБ ищет заказчиков https://t.co/9Dtzp1YhHp pic.twitter.com/1nW9r9RxRu— Грани.Ру (@GraniTweet) 19 Novembre 2015
Catégories: Défense

Bons baisers de Berlin.

mer, 11/11/2015 - 17:05

Quatre anciens espions, adversaires pendant la guerre froide, se rencontrent à Berlin en 1995.
Catégories: Défense

Opération Delikatesse.

lun, 09/11/2015 - 23:26
Le service d'espionnage de la Stasi a recruté l'agent Gaby, qui fait carrière au sein du service de renseignement ouest-allemand : le BND. Elle atteint le poste de directrice adjointe du service politique URSS, elle fournit à la STASI des analyses sur les intentions de l'ouest vis-à-vis de l'Union Soviétique. Curieusement, c'est par le biais du BND, que la STASI avait une vue d'ensemble des activités des alliés : 
"Les rapports [de Gaby] nous donnaient aussi des pistes sur de possibles agents du BND à l'est. Plus important, nous avions une vue plus large du monde au travers de ce que le BND appelait les informations au "ruban jaune", au sujet desquelles on sait très peu de choses. C'était le résultat de l'espionnage par le BND des propres alliés de la République Fédérale. La plupart de ces informations provenait d'une station d'écoute allemande, nom de code "Eismeer" (mer polaire), située près de Conil et Cadiz sur la côte atlantique de l'Espagne. Cette station d'écoute avait été créée dans les années 30, quand le régime nazi entretenait d'étroites relations avec l'Espagne de Franco. L'opération, qui portait le nom de code de "Delikatesse", consistait à espionner les lignes de communication  entre l'Afrique de l'Ouest et l'Europe et entre l'Amérique du Nord et du Sud, qui étaient utilisées par la CIA et les ambassades américaines. Toutes les transcriptions du BND qui concernaient des partenaires de la RFA portaient un ruban jaune afin de s'assurer qu'elles ne soient pas transmises accidentellement, de peur que les Alliés n'apprennent ce que la RFA avait entendu. La RFA, avec ses services secrets possédant les compétences techniques et des officiers de police munis d'outils de décryptage, pouvait théoriquement décoder les signaux de 14 nations alliées. Elle entretenait un partenariat très étroit avec les services secrets turcs, et pendant la guerre des Malouines en 1982, c'était le seul service capable de décoder les messages radios argentins pour le compte des Britanniques. L'efficacité technologique des services secrets ouest-allemands, et notre capacité à nous en servir grâce à Gaby et à d'autres sources, nous permettait de nous reposer sur eux. L'Allemagne de l'ouest faisait le sale travail d'espionner les USA, et nous volions leurs informations."
Markus Wolf, in "Memoirs of a spymaster : the man who waged a secret war against the West" pp 149-150
Catégories: Défense

De Gaulle, Giraud et Thorez dans le jeu de Staline.

lun, 12/10/2015 - 23:21


"Comment Staline a-t-il utilisé un certain nombre d'hommes politiques français ?" : conférence passionnante de Stéphane Courtois, à regarder impérativement.
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Edith Piaf - J'm'en fous pas mal

lun, 12/10/2015 - 19:31
Catégories: Défense

"Poutine le chiite"

ven, 09/10/2015 - 09:53
L'une des grandes forces de la propagande russe est d'utiliser les dissensions qui règnent au sein d'une nation à son bénéfice (voir Yuri Bezmenov). Pour cela la Russie doit, par le biais de ses agents d'influence, se présenter comme étant le seul recours, la seule alternative, l'unique solution aux maux dont souffrent les peuples ; quitte pour cela à faire de grands écarts idéologiques, politiques et religieux. Ainsi, Vladimir Poutine, véritable Protée, homme aux 1000 biographies différentes, réussit le tour de force d'être à la fois défenseur du souverainisme en France et des séparatismes catalans, écossais ou vénitiens (?) ; défenseur des valeurs familiales traditionnelles tout en n'hésitant pas à s'allier au parti d'extrême gauche ultra-progressite Syrisa en Grèce ; il est à la fois un moderne Godefroy de Bouillon en Occident et "Poutine le Chiite" au Moyen-Orient.
#Hezbollah propaganda presents #Putin " warrior for truth" inspired by #Imam Ali, and thus a little bit #Muslim and a little bit #Shiite !— Amir Taheri (@AmirTaheri4) 9 Octobre 2015
La campagne de la Russie en Syrie dope la popularité de Vladimir Poutine en Irak, où certains espèrent qu'il interviendra aussi bientôt dans leur pays pour lutter contre le groupe Etat islamique (EI).

Mettant les dernières touches à un portrait de Poutine, le peintre Mohammed Karim Nihaya est l'un de ceux qui attendait "que la Russie s'engage dans la lutte contre Daech" (acronyme arabe de l'EI).

Car, affirme-t-il, "les Russes obtiennent des résultats". Alors que "les Etats-Unis et leurs alliés eux bombardent depuis un an sans parvenir à quoi que ce soit", ajoute le peintre, assis dans son atelier du centre de Bagdad.

Comme lui, de nombreux Irakiens suivent de près l'évolution du conflit dans la Syrie voisine, où l'EI a conquis de vastes pans de territoire et proclamé un califat à cheval sur l'Irak.


Depuis, la coalition antijihadiste conduite par les Etats-Unis a aidé les forces irakiennes à reconquérir une partie du terrain perdu à l'EI mais sa campagne a aussi connu des revers.

Pour changer vraiment la donne, certains, surtout au sein de la majorité chiite, ne voient que la solution russe, même si, selon les Occidentaux, seule une fraction des raids russes sur la Syrie ont pu viser l'EI.

Photo affichée dans un quartier chiite de Beyrouth, décrivant Poutine comme un homme ne s'inclinant que pour Allah !
"Nous ne voulons pas de la coalition internationale. Nous voulons seulement la Russie, et nous égorgerons un mouton" si elle s'engage en Irak, annonce Mohammed, un jeune chômeur.

Ces Irakiens voient Moscou --qui a fermement soutenu Damas et Téhéran ces dernières années-- comme un allié plus naturel que les Etats-Unis, qui ont occupé leur pays pendant huit ans.

- 'Poutinemania' -

Les images très répandues d'un Poutine viril et déterminé --torse nu et visage froid-- sont également très populaires en Irak, où le culte de la personnalité reste de mise douze ans après la chute de Saddam Hussein.

Sur les réseaux sociaux, beaucoup ont déjà fait le président russe citoyen d'honneur irakien.

D'autres font circuler une blague selon laquelle le nom du président russe montre qu'il a des origines irakiennes. Elle raconte que son père était un épicier irakien du sud chiite, qui avait introduit les figues ("tine" en arabe) sur le marché local et avait pour cela été surnommé "Abou Tine".

Après la Deuxième guerre mondiale, il est parti s'installer en Union soviétique, a épousé "une blonde russe" et appelé son fils Abdelamir, un nom si difficile à prononcer que les autochtones l'ont changé en Vladimir, poursuit l'histoire.

Sur Facebook, certains parlent désormais de "Poutine le chiite" ou remplacent leur photo de profil par son portrait.

Image d'Assad, de Poutine et de Nasrallah sur un van au Liban."Nous devrions donner à Poutine la nationalité irakienne et syrienne car il nous aime plus que nos propres politiciens", suggère Mohammed al-Bahadli, un étudiant de la ville sainte chiite de Najaf.

"Des musulmans nous bombardent car nous sommes des "rafidha"", un terme signifiant "ceux qui refusent" qu'emploient les jihadistes sunnites de l'EI pour désigner les chiites, déclare Saad Abdallah. Alors que "Poutine, qui est chrétien orthodoxe, nous défend", ajoute ce commerçant.

"Je remercie Poutine parce qu'il m'a convaincu de rester en Irak (...) Hajj Poutine est mieux que Hussein Obama", lance Ali al-Rammahi, chauffeur de taxi, en utilisant le titre donné aux fidèles ayant accompli le grand pèlerinage à La Mecque.

Cette "Poutinemania" perturbe la vie politique irakienne car elle a créé, ces derniers jours, une certaine confusion sur la position de Bagdad à propos d'une éventuelle intervention russe.

Hakim al-Zamili, le chef de la commission de la Défense au Parlement et d'une milice chiite ayant autrefois combattu les forces américaines, a suggéré que Bagdad demande des raids aériens russes contre l'EI.

Le Premier ministre Haider al-Abadi, soutenu par l'Occident, s'est jusqu'à présent montré évasif sur la question, sans toutefois exclure cette possibilité.

Son gouvernement a récemment signé un accord avec la Russie, l'Iran et la Syrie pour mettre en place un centre de renseignement commun à Bagdad pour lutter plus efficacement contre l'EI.Source.
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Assad au moins il protège les Chrétiens !

dim, 04/10/2015 - 23:11


Russia bombs Syriac city Serjilla in Idlib , partially destroying its 2000y old ruins, including 2 ancient churches pic.twitter.com/9NcRqJUjju— مسيحيون من المشرق (@eastchristians) 3 Octobre 2015
Pro-Iranian shite militias in Baghdad kill an Iraqi christian citizen "Saad Nimat Sliwa" for drinking alcohol!!! pic.twitter.com/FJ0SiITtqt— مسيحيون من المشرق (@eastchristians) 1 Octobre 2015
Chrétien d'Irak tué par des islamistes chiites soutenus par l'Iran et la Russie pour ne pas avoir respecté la Chariaa. Tout aussi fanatiques et violents que leurs alter ego sunnites, les médias les désignent par l'euphémisme "milices chiites".

Tanios Botrous, Syrian Christian from Hama was killed and looted by pro-Assad terror militias on his way back home pic.twitter.com/236YPx3SpE— فارس كنعان (@canaanitelord) 1 Octobre 2015
Les Chrétiens syriens ne sont pas exterminés en tant que chrétiens, mais simplement comme opposants au régime. La répression s'abat sur tous sans distinction de race, de sexe, d'âge ni de religion : c'est un génocide conforme aux valeurs de la laïcité républicaine ...

صور لمعتقلين مسيحيين عذبهم، جوعهم ثم قتلهم الاسد داخل سجونه وحولهم الى ارقام ، وشم الصليب واضح على جسد احد المعتقلين pic.twitter.com/jkNjLY6zNJ— مسيحيون من المشرق (@eastchristians) 23 Septembre 2015
Le Père Basilios Nassar, assassiné par le régime alors qu'il aidait des manifestants blessés en 2012 à Hama.

للتذكير الاب باسيليوس نصار قتله النظام بمدينة حماة ٢٠١٢ اثناء إسعافه للمتظاهرين ولفق التهمة للثوار عبر عملاء الاعلام pic.twitter.com/PZYOJlXbVh— مسيحيون من المشرق (@eastchristians) 25 Septembre 2015
Catégories: Défense

"A gun is as good or as bad as the man using it."

ven, 02/10/2015 - 21:06

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Poutine: de victoire en catastrophe

jeu, 01/10/2015 - 10:32
Selon l’analyste politique Andreï Piontkovski, après sa visite aux États-Unis, son discours à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies et sa rencontre avec Obama, le triomphe de Poutine est à court terme. Sur le plan stratégique, il a essuyé un échec, non seulement en Ukraine, mais aussi au Moyen-Orient où l’intensification des combats pourrait dégénérer en catastrophes à grande échelle. L’« élite » russe a applaudi les percées momentanées du Chef. Mais elle pourrait être rapidement déçue par cette « victoire ».

Traduit par Elisa Espouy.
Catégories: Défense

Les théâtres dans les États du pape.

dim, 27/09/2015 - 17:36
Dès les années 1585-1590, Sixte Quint avait promulgué un premier décret visant à empêcher les femmes de jouer au théâtre, l'opéra n'existait pas encore. Cette mesure ne dura pas et n'eut pas de conséquences pendant les quelques décennies suivantes. La naissance de l'opéra, puis son succès rapide et croissant au cours du XVIIème siècle commença à attiser les conflits entre public, artistes et papauté.[...] La situation parvint à se maintenir jusqu'à Clément IX (1667-1669), fort bien disposé envers la musique puisqu'il était lui-même l'auteur d'opéras [...]. Le pape n'y faisait cependant aucune concession aux femmes ; tous les rôles féminins étaient interprétés par des castrats, accompagnés de quelques ténors et basses.[...]

Clément X se montra encore plus libéral puisqu'il laissa très volontiers les femmes remonter sur les scènes ; celles-ci obtinrent de francs succès pendant les saisons d'opéra 1669-1676, en particulier au théâtre Tor di Nona. Leur popularité, mais aussi leur frivolité et les scènes de débordement collectif qu'elles occasionnaient ne firent qu'exaspérer le successeur de Clément X, le fameux pape "Minga", Innocent XI, déjà mal disposé par nature envers la gent féminine. A son accès au trône, les décrets allèrent bon train : il interdit catégoriquement aux femmes de monter sur scène, prohiba les spectacles publics payants et fit même tout son possible pour empêcher les spectacles privés gratuits, menaçant les castrats qui y participaient de se voir interdits dans les églises de la Ville Éternelle. Les Romains, qui n'étaient pas des gens à s'en laisser compter, surtout dans le domaine des divertissements, contournèrent très vite le véto papal en faisant venir des castrats de l'extérieur des États Pontificaux, qui n'avaient cure des interdictions du pape, et en imaginant des subterfuges pour donner une apparence privée à des spectacles publics et payants. La misogynie de Sa Sainteté s'abattit jusque sur les vêtements féminins dits "à la française", c'est-à-dire trop décolletés : il envoya ses sbires dans toutes les blanchisseries de la ville pour confisquer les chemises féminines jugées indécentes. La Reine Christine de Suède, alors exilée à Rome, y trouva une fois de plus matière à affronter le Pape, ce dont elle se délectait : elle inventa une panoplie de vêtements surnommés "Innocentianes" qui parodiaient et ridiculisaient les prescriptions d'Innocent XI, et avec lesquels elle et sa cour se rendaient au Vatican pour mieux le faire enrager.

Son successeur Alexandre VIII, surnommé le "Pape Pantalon" (du nom du personnage de la Commedia dell'Arte), apporta une bouffée d'air frais dans ce climat musical et social passablement alourdi par son prédécesseur. Pendant son trop court règne (1689-1691), il permis le retour à la normalité des divertissements publics. Les carnavals de 1690 et 1691 furent, dit-on, les plus drôles et les plus "endiablés" du XVIIème siècle. Mais tout bascula très vite avec l'arrivée d'Innocent XII, le "Pape Polichinelle", farouchement opposé au théâtre et aux actrices. Il provoqua une période d'exaspération sans précédent à Rome ; la population se répandait en satires et en manifestations d'hostilité à son égard. La situation atteignit son paroxysme lorsque, par représailles, le pape fit entièrement raser le beau théâtre Tor di Nona, en 1697, devant des Romains indignés.
Rien ne changea au début du XVIIIème siècle avec Clément XI qui interdit tout simplement le chant aux femmes, même à la maison, prétextant qu'il allait "au détriment de cette modestie qui convient si bien à leur sexe" et qu'il les empêchait donc de vaquer à leur tâches ménagères. Il décréta donc "qu'aucune femme, mariée, veuve ou vieille fille n'apprenne à chanter ou à jouer". Il fit de même appel aux maris et aux tuteurs afin de ne jamais laisser entrer aucun professeur de musique chez une femme.
Il fallu attendre Clément XIV, en 1769, pour voir la situation se débloquer un peu : il engagea les directeurs de théâtre à bannir l'usage ridicule de faire jouer les rôles de femmes par de jeunes garçons, des hommes travestis ou des castrats. Comme nous l'avons dit, il accorda également aux femmes de pouvoir chanter à l'église. Jusqu'à ce retournement de situation, toutes les fantaisies avaient été possibles pendant près d'un siècle. On avait vu des castrats passer allègrement d'une liturgie à un spectacle d'opéra dans la même demi-journée, et de jeunes Romaines se faire passer pour des castrats afin d'échapper à la censure et pouvoir accéder à une scène. Après tout, le travestissement n'était-il pas l'essence même de la fête baroque ? Une amie de Casanova parvint ainsi à tromper le prêtre qui faisait passer l'examen imposé à tout nouveau chanteur, en adoptant les vêtements et les manière d'un castrat, et en plaçant un objet évocateur à l'endroit voulu ! 
Ce qui rendait également les États du pape différents des autres états était l'utilisation constante de castrats dans les rôles de femmes, alors qu'ils incarnaient généralement les rôles héroïques de guerriers et de rois. Certes beaucoup commençaient leur carrière à Rome par des personnages féminins, mais ils partaient ensuite à l'étranger et changeaient de rôle. Or il fallait dans cette ville un nombre important de castrats pour assurer les premiers rôles féminins en plus des rôles masculins : c'est ce qu'on appelait far da donna (faire la femme). [...]
Il est clair que les lois papales concernaient aussi les ballets. Toutes les "danseuses" étaient en fait des hommes travestis, et la pudibonderie ambiante s'étendait même jusqu'aux marionnettes, comme l'affirme l'Abbé Richard en 1769 : "Les ballerines ne sont pas permises sur les scènes de Rome. Ce sont des garçons habillés en femmes et la police leur ordonne de porter de petits pantalons noirs. Ce qui était aussi prescrit aux ballerines-marionnettes qui, montrant leurs cuisses de bois, pouvaient elles aussi exciter les sens des séminaristes"[...]

 La folie de l'opéra et du travestissement avait du reste gagné toute l'Italie ecclésiastique du XVIIIème siècle. A Venise, certains prêtres pouvaient participer à des spectacles d'opéra ; Saint-Didier nous raconte comment, un soir où il se trouvait là, un spectateur s'écria : "Tiens, voilà le père Pierro qui joue la vieille." Près d'un demi-siècle plus tard, Nemeie constata que des moines jouaient dans l'orchestre du théâtre. On donnait aussi, dans certains couvents de Florence, des comédies en musique et de petits ballets : ici les frères novices se déguisaient en ballerines et là les religieuses jouaient des rôles d'hommes. Le théâtre de la Pergola avait même organisé, lors de certains carnavals, des représentations spéciales pour les moines florentins : le spectacle commençait plus tôt, car ils n'avaient pas la permission de minuit, et le prix des billets était réduit. C'est ce qu'on appelait des séances de "masques pour moines". Un peu partout à travers l'Italie, les monastères s'ouvraient à la musique de leur temps : dans l'un les moines chantaient l'opéra, dans l'autre les moniales formaient un orchestre de cordes. On assista même un jour à une bataille rangée entre des religieuses d'un couvent qui n'étaient pas d'accord sur le fait de  jouer ou non de l'opéra : l'une d'elles périt dans le combat, tuée à coups de couteau avant d'être jetée au fond d'un puits, et l'on dénombra plusieurs blessées !


Extraits tirés de  "Histoire des Castrats" par Patrick Barbier (pp 135-140)
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Au moins en Russie les "muzz" ils rasent les murs !!!!

ven, 25/09/2015 - 22:39

Quelques polissons tchétchènes s'égayent dans les rues de Moscou.
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mer, 23/09/2015 - 23:16


"Une des plus anciennes mosquées à Moscou vient d'être reconstruite sur son emplacement historique, c'est désormais la plus grande d'Europe. Avec son style magnifique et moderne, elle est digne de la capitale de notre pays uni, multi-ethnique et multi-religieux. Elle est digne de la Russie, où l'Islam est, je tiens à insister sur ce point, en vertu de la législation russe, l'une des religions traditionnelles de la Russie, et qui compte des millions de citoyens russes parmi ses fidèles. [...]Nous sommes reconnaissants envers les gouvernements turcs et kazakhs pour leur contribution à la reconstruction de la mosquée.

Il est certain que la mosquée deviendra un centre spirituel majeur pour Musulmans de Moscou et de toute la Russie. Elle fournira un enseignement et diffusera les idées humanistes et les valeurs authentiques et véritables de l'Islam.[...]

Aujourd'hui l'Islam fait partie intégrante de la vie spirituelle de la Russie. Les valeurs humanistes de l'Islam, comme celles des autres religions traditionnelles, enseigne la compassion, la justice et l'amour des autres .... bla bla bla bla bla bla bla ....."Extraits du discours de Vladimir Poutine à l'occasion de l'inauguration de la Mosquée Cathédrale.

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Inauguration de la Mosquée Cathédrale de Moscou.

mar, 22/09/2015 - 20:25
Le 23 septembre 2015, jour de l'Aïd el Kébir, sera inaugurée à Moscou la toute nouvelle Mosquée Cathédrale. Avec ses 18900 m2 de surface et sa capacité d'accueil de 10000 personnes, elle est la plus grande mosquée d'Europe. Elle comporte 6 étages, une salle de prière pour les hommes et une autre pour les femmes, ainsi qu'une salle d'exposition et une salle de conférence. La précédente mosquée trop petite avait été détruite en 2005. Cette construction est réalisée à la demande du Conseil des Muftis de Russie, afin d'éviter l'encombrement des rues lors des fêtes musulmanes. Les Musulmans représentent en effet près de 15% de la population de la ville.
Fidèles musulmans lors dе la rupture du jeûne du Ramadan à Moscou.

C'est Vladimir Poutine lui-même qui présidera l'inauguration, comme l'a annoncé le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov, en compagnie du Président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas, du Président turque Recep Erdoğan et d'autres personnalités de divers pays musulmans, dont le Qatar, le Koweit et l'Arabie Saoudite. C'est d'ailleurs vers ces pays que l'agence sanitaire russe Rosselkhoznadzor a autorisé l'exportation de viande de poulet halal : une aubaine pour les éleveurs russes.

(Regarder la vidéo de la cérémonie)

 Images aériennes de la Mosquée Cathédrale. Les travaux sont en cours d'achèvement.
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