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Mis à jour : il y a 6 années 10 mois

Comment General Motors veut empêcher Peugeot et Renault de revenir en Iran.

ven, 17/07/2015 - 18:39
La levée de l’embargo ravive l’appétit des constructeurs français. Ce qui déplaît fort aux Américains qui font tout pour leur mettre des bâtons dans les roues."Wait and see". Egale prudence chez Peugeot Citroën et Renault, qui brûlent de retrouver leurs positions perdues en Iran, où ils fournissaient, jusqu’en 2011, 40% du marché automobile. Les consommateurs veulent des voitures modernes. "Treizième producteur automobile en 2011, l’Iran a un potentiel considérable qui est sous-exploité, rappelle Patrick Blain, président de l’Organisation internationale des constructeurs automobiles. Les partenariats sont en place, il n’y a pas de raison de ne pas revenir, dès 2014, au chiffre de production 2011 d’1,6 million de véhicules et atteindre à terme les 2 millions."
Normalement, tout devrait rouler pour les Français, après la levée partielle de l’embargo, en contrepartie de l’accord conclu le 24 novembre à Genève avec le groupe des six (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Allemagne) qui limite les activités nucléaires de Téhéran. Mohammad Reza Nematzadeh, ministre de l’Industrie, a même souhaité "plus de coopération avec les compagnies étrangères", citant Peugeot et Renault, qui ont "une longue expérience de coopération avec l’Iran".
Mais tout n’est pas si simple: les Français font face à une forte offensive diplomatique américaine pour les sortir du jeu. S’il y a bien un pays où leur présence irrite au plus haut point les Etats-Unis, c’est l’Iran, longtemps leur chasse gardée : ils n’ont jamais accepté de se faire supplanter, après la révolution islamique, par des Français alors qualifiés "d’opportunistes". Ils n’ont pas oublié, non plus, que le partenariat entre Peugeot et Iran Khodro, qui a permis à la marque française de couvrir près de 30 % du marché, est un legs américain, trouvé dans la corbeille du rachat de Chrysler Europe, en 1978.

Dans le collimateur des AméricainsC’est donc contraints et forcés par les Américains que les deux Français se sont retirés. Peugeot, dès mars 2012, au moment où le groupe passait un accord avec General Motors (GM), qui prenait 7 % de son capital. Une condition posée par GM, acceptée par le patron de Peugeot Citroën, Philippe Varin. D’un coup, le français a perdu 458 000 voitures, des milliers d’emplois et des centaines de millions d’euros de résultat. Avec des 206 et des 405 livrées en pièces détachées à partir du centre de Vesoul, l’Iran était le deuxième marché de Peugeot, après la France.

Le gâchis est considérable, au moment où l’on apprend que GM, sans doute peu confiant dans le redressement de PSA et en tous cas peu désireux de cohabiter au capital avec le chinois Dongfeng, annonce la revente de sa participation de 7%, ave une moins-value. Au point que certains se demandent s’il n’y aurait pas eu manipulation.

La détermination des Américains a été totale. Renault, lui, est parti un an plus tard, après que Carlos Ghosn eut été menacé de sanctions sur Nissan aux Etats-Unis. Alors qu’il vendait, en 2012, 100.000 voitures (Mégane, Logan), le groupe a provisionné 512 millions d’euros pour cette perte.

Fabius manipulé par Kerry ?

Aujourd’hui, les Américains négocient leur retour. General Motors a même pris langue avec Iran Khodro et tente de débaucher des correspondants de Peugeot et de Renault. Ils s’appuient sur la position dure de la France lors des dernières négociations. "Vous allez la payer cher, a confié un haut dignitaire du régime à un grand patron français. Nous allons écarter vos entreprises au profit des américaines et des asiatiques." Le propos est relayé en France: "Poussé à l’intransigeance, Laurent Fabius s’est fait manipuler par John Kerry", affirme-t-on dans l’entourage de Nicolas Sarkozy.

Mais on entend aussi, en Iran comme en France, une autre musique: "Les Iraniens n’ont pas oublié qu’on les a aidés quand les Américains voulaient les étrangler, ni que Total, par exemple, a été la seule compagnie pétrolière qui a osé braver la loi d’Amato, qui sanctionne les entreprises commerçant avec l’Iran, note un spécialiste pétrolier. Je sais que les Iraniens ont placé Total, Shell, Eni et BP en tête de liste pour la reprise des contrats, devant les compagnies américaines." Face à ces signaux contradictoires, Peugeot et Renault ne peuvent qu’attendre et voir venir. Source.
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Rupture du jeûne du Ramadan à Moscou.

ven, 17/07/2015 - 13:52

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Soldat Louis - Pavillon noir

dim, 12/07/2015 - 19:30

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Le conglomérat sud-coréen Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME) n’est finalement ps candidat à une reprise des 66,7% des chantiers navals STX France.

mer, 01/07/2015 - 21:56
Après avoir longtemps laissé entendre qu’il envisageait de prendre le contrôle des chantiers navals STX France, basés à Saint Nazaire et à Lorient, le conglomérat sud-coréen Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME) vient d’indiquer qu’il ne serait finalement pas candidat à une reprise des 66,7% de l’entreprise aujourd’hui détenus par la Korea Development Bank (KDB). L’Etat français, qui détient, lui, par le biais de Bpifrance, 33,4% de la société, va devoir aider à la recherche d’un autre acheteur potentiel dans ce dossier qui tarde à être solutionné. 
Pour justifier, hier, à l’occasion d’une conférence de presse, son refus d’engager son entreprise dans une nouvelle acquisition, Jung Sung-Leep, qui vient tout juste d’être nommé à la tête de DSME, le deuxième plus gros constructeur naval coréen, a indiqué que l’équilibre financier de son groupe n’était pas encore pleinement rétabli. “Il est trop tôt pour nous pour dépenser des ressources dans la construction de navires de croisière”, a expliqué le PDG. “Nous devons plutôt nous concentrer sur nos trois activités principales qui sont les navires de marchandises high-tech, les plateformes offshore ainsi que les sous-marins ou les autres types de bâtiments militaires”.
Ayant longtemps travaillé au sein de STX Europe, l’ancienne maison mère de STX France, qui a depuis été démantelée suite à la restructuration du conglomérat coréen STX, le PDG a dressé un tableau plutôt optimiste pour l’avenir des chantiers français. Il a ainsi rappelé que STX France était profitable. Après une période plus incertaine, les chantiers français ont reçu, depuis 2014, plusieurs grosses commandes. SMC fait ainsi construire par STX France deux paquebots de croisière. Et les opérateurs Royal Caribbean et American Celebrity viennent, eux aussi, de commander des navires au constructeur.
Ayant longtemps semblé privilégier une solution entre acteurs coréens, la KDB qui a besoin, pour des raisons financières, de céder ses parts dans STX France va devoir reprendre sa recherche d’un repreneur avec les banques d’affaires qui portent le dossier de reprise. D’autres candidats, notamment les chantiers italiens de Fincantieri avaient, un temps, été évoqués par la presse économique coréenne mais ils ne semblaient pas être en mesure de faire l’unanimité chez tous les actionnaires et partenaires de STX France.

 Le stress de retour à ShanghaiLa principale place financière de Chine continentale est repartie à la baisse ce matin, après une journée de jeudi qui s’était soldée par une diminution de 3,5%. A la mi-journée, ce vendredi, l’indice composite était en chute de 4,5%. Au final, le mois de juin est parti pour se solder par une baisse d’un peu plus de 1%, ce qui ne s’était pas vu depuis l’installation, début 2014, d’un climat d’enthousiasme, puis d’euphorie, à la bourse chinoise. En fin de semaine dernière, certains analystes – en particulier ceux s’exprimant au nom d’institutions publiques chinoises –pointaient des raisons techniques à la chute de plus de 12% qu’avait encaissée Shanghai en seulement une semaine. Ils notaient, en particulier, qu’un nombre record d’introductions en bourse pénalisait le cours des actions déjà cotées, en créant une diversion pour le capital déjà investi en Bourse. D’autres, plus inquiets, avançaient l’hypothèse que l’heure du retournement avait sonné, sur une Bourse devenue totalement irrationnelle, et dont les valorisations n’avaient plus aucune relation avec les performances financières des sociétés cotées, ni avec le contexte macroéconomique chinois. En cette fin de semaine, c’est plutôt la seconde hypothèse qui gagne donc en crédibilité. Depuis quatre jours, en effet, on a assisté à un phénomène nouveau : les investisseurs qui avaient acheté des actions avec de l’argent emprunté (« trading sur marge ») ont plus revendu de titres qu’ils n’en ont acquis. Les analystes de Morgan Stanley viennent d’ailleurs de publier un rapport dans lequel ils mettent en garde contre l’hypothèse erronée selon laquelle la baisse récente serait une simple correction technique et constituerait une bonne opportunité d’achat : ils anticipent une baisse de 2% à 30% au cours des 12 prochains mois. Manifestement, ce contexte d’incertitude n’a pas encore refroidi tous les investisseurs. Guotai Junan, le principal courtier chinois, vient de procéder à sa première cotation après avoir réussi la plus grosse levée de fonds depuis 2010 en Chine. Portée par les espoirs d’une intense activité boursière au cours des prochains mois, son action s’est envolée de 44% ce matin, avant d’être suspendue de cotation, conformément à la règle en vigueur à la Bourse chinoise.Au Japon, toujours pas d’inflation mais un peu de consommationIl y a deux ans, la Banque du Japon (BoJ), poussée par le gouvernement de Shinzo Abe, enclenchait un gigantesque programme d’assouplissement quantitatif afin de sortir le pays de la déflation qui déprime les entreprises. L’institution assurait alors que la hausse des prix approcherait les 2% en 2015. Deux ans plus tard exactement, la hausse des prix à la consommation a été mesurée, en glissement annuel, en progression de 0,1% sur le mois de mai, selon les statistiques diffusées ce vendredi matin à Tokyo. Si la chute du yen, alimentée par l’assouplissement quantitatif de la BoJ, a gonflé les étiquettes des produits importés, la baisse du prix des matières premières a, elle, vivement refroidi l’inflation. Les analystes de Goldman Sachs estiment ainsi que, du fait de ces mouvements, les prix vont désormais stagner dans l’Archipel ou même légèrement décroître dans les prochains mois. S’il a échoué à mater l’ogre déflationniste, le gouvernement peut tout de même se réjouir, ce matin, d’une statistique montrant un léger réveil de la consommation des ménages, qui était en berne depuis 14 mois. En mai, les dépenses des particuliers ont ainsi progressé de 4,8%. Les analystes rappellent toutefois que ce rebond fait suite à une forte chute de la consommation sur le mois d’avril. Seules les données de juin permettront de deviner une tendance de l’état exact de la demande dans l’Archipel.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/021166775164-cette-nuit-en-asie-daewoo-ne-veut-plus-des-chantiers-navals-stx-france-1132018.php?ZTwHddZ85myW5UMi.99#
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Inréalité.

mar, 30/06/2015 - 07:12
"Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l'affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l'affaire, jusqu'à ce que personne n'y comprenne plus rien."
Charles Pasqua.

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La Chine veut que la Grèce reste dans la zone euro.

lun, 29/06/2015 - 23:09
Le premier ministre chinois Li Keqiang a affirmé lundi qu'il voulait que la Grèce reste dans l'eurozone et a promis que Pékin investirait dans le nouveau fond structurel de l'UE.
"C'est dans l'intérêt de la Chine. Nous voudrions que la Grèce reste dans la zone euro et nous prions instamment les créanciers internationaux de trouver un accord avec les Grecs", a affirmé Li devant des hommes d'affaires lors d'une conférence qui précédait le sommet UE-Chine. Il a aussi promis que la Chine investirait dans le nouveau fond de 315 milliards d'euros lancé par le Président de la Commission Européenne JC Junker, et qu'elle achèterait des bons de la Banque d'Investissement Européenne.
 "Nous sommes prêts à travailler avec l'Europe afin de renforcer la coopération en matière d'investissements. La Chine est désireuse de participer au programme européen d'investissement pour l'Europe et de faire une avancée dans le domaine du développement d'infrastructures" a ajouté Li, "La Chine veut participer au plan de l'UE".
Source.
Tian Guoli, directeur de la Bank of China, s'inquiète : "Récemment la crise de la dette grecque et l'instabilité du taux de change de l'euro ont réveillé notre préoccupation" révèle-t-il dans une interview donnée au journal de langue anglaise China Daily. "Nous espérons sincèrement que l'euro ainsi que les marchés financiers européens vont se stabiliser". [...]

Pour Wang Chin, de Westlake Europe une compagnie de pièces détachées pour l'automobile : "Nous ne nous intéressons qu'aux conséquences. Politiquement cela n'a aucune importance que la Grèce reste ou non dans l'eurozone, mais pour nos affaires nous avons besoin d'un euro stable". [...]

Guo Taicheng, directeur du Shing Kee Group: la volatilité de l'euro "ralentira le commerce entre l'UE et la Chine".

Pour l'avocat Haibin Xue, présent lui-aussi au sommet UE-Chine, la Chine a un intérêt géopolitique à ce que l'euro soit fort, parce que de cette manière l'équilibre entre puissances se déplace davantage vers un monde multipolaire, qui s'oppose au monde unipolaire dirigé par les USA. Ainsi "La Chine aimerait que la zone euro soit forte et stable".

Source.

L'actuel gouvernement grec est un conglomérat étrange de communistes et de nationalistes dont le seul point commun est d'être des fantoches du Kremlin. Leur rôle est de déstabiliser voire de faire éclater la zone euro et l'UE au bénéfice de la Russie. Mais tout cela ne semble pas être du goût des Chinois qui voient là une atteinte directe à leurs intérêts commerciaux. Tout cela a au moins le mérite de démonter le mythe des BRICS et de la "lune de miel" entre la Chine et la Russie tant vantée par les médias russes. On voit aussi que les Chinois ne voit pas l'UE comme un outil des Américains pour établir je ne sait quel Nouvel Ordre Mondial, mais au contraire un frein à leur hégémonie.


EU-China Summit, Brussels - signing ceremony
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Les Inconnus - Articulation

lun, 29/06/2015 - 12:43

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270 bis - Roma LXVIII EF

mar, 23/06/2015 - 18:36

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Un prince séoudien en visite à Moscou.

mer, 17/06/2015 - 12:46
Le Prince héritier Mohammed Ben Salman se rendra mercredi en Russie pour une visite officielle.
Cette visite est une réponse à l'invitation faite par le gouvernement russe et conforme à la directive du roi Salman Ben Abdelaziz selon une déclaration du porte-parole de la Cour.
Le prince Mohammed s'entretiendra avec le Président Poutine et les plus hauts dignitaires russes.
Cette visite vise à renforcer encore davantage les relations bilatérales ainsi que la coopération dans divers domaines.
Les relations historiques entre les deux pays remontent à 1926, année où l'URSS devint la première nation à reconnaître le Royaume d'Arabie Séoudite. Depuis lors leurs relations ont connu une croissance remarquable.
En 1930, le consulat d'URSS à Jeddah devint une ambassade, rapporte la Saudi Press Agency. 
Source.

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Un élu FN propose de reconnaître l'Etat Islamique.

mar, 09/06/2015 - 22:41
Sur twitter un élu FN propose de déchoir de la nationalité française les candidats au jihad en Syrie. On lui rétorque que le droit international l'interdit pour les personnes n'ayant pas de double-nationalité. L'élu FN a alors une idée géniale qui réglera le problème à coup sûr:
@_DavidThomson Reconnaître l'#EtatIslamique comme Etat et donc de créer une double nationalité pour les #islamistes ferait réfléchir.— Patrice Charles (@patricecharles) 9 Juin 2015
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Lalo Schifrin - Jaws

jeu, 04/06/2015 - 20:07

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