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Mis à jour : il y a 2 mois 2 jours

Banque Agricole Du Faso : Cyrille OUEDRAOGO nommé Directeur Général

lun, 29/08/2022 - 10:30

Le Président du Conseil d'Administration de la Banque Agricole Du Faso (BADF) porte à la connaissance de ses clients, partenaires et l'ensemble de la population, que le Conseil d'Administration de la Banque a nommé Monsieur Cyrille OUEDRAOGO, Directeur Général de la Banque Agricole Du Faso (BADF) pour compter du 1er septembre 2022.

Monsieur Cyrille OUEDRAOGO est un cadre supérieur de banque doté d'une grande expérience. C'est un fin connaisseur de la banque qui hérite ainsi des manettes de la Banque Agricole Du Faso, notre banque à tous.

Le Conseil d'Administration tout en félicitant le nouveau Directeur Général pour sa nomination, lui réitère ses encouragements et le rassure de son soutien.

Il renouvelle ses remerciements aux clients et partenaires pour la confiance placée en la Banque Agricole Du Faso.

La Banque Agricole Du Faso, notre banque à tous.

Fait à Ouagadougou le 23 Août 2022

Le Président du Conseil d'Administration


K. Constantin DABIRE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

Catégories: Afrique

Ouverture prochaine des vannes du Barrage hydroélectrique de Bagré

lun, 29/08/2022 - 10:30

La SONABEL informe les populations riveraines du barrage hydroélectrique de Bagré que suite aux pluies enregistrées dans le bassin versant du barrage de Bagré depuis le mois de juillet 2022, le niveau d'eau de sa retenue ne cesse de monter.

En conséquence, si le rythme actuel du remplissage se maintient, la SONABEL procédera à l‘ouverture des vannes d'évacuateur de crues du barrage de Bagré dans les jours à venir.

La SONABEL invite les populations concernées à la vigilance et à la prudence compte tenu des risques d'inondations que cette opération pourrait entraîner.

Le Département Communication et
Relations Publiques

Catégories: Afrique

Assises régionales de la jeunesse du Sud-Ouest : Un cadre pour promouvoir la cohésion sociale

lun, 29/08/2022 - 10:30

Le conseil régional de la jeunesse du Sud-Ouest a organisé ses assises régionales de la jeunesse, les 26 et 27 août 2022. La cérémonie officielle a eu lieu la veille dans la salle polyvalente de Gaoua, sous la présidence du gouverneur de la région, Boureima Savadogo, et le patronage du ministre des Mines et des Carrières, représenté par le directeur général de la Brigade nationale anti-fraude de l'or, Alain Farma. Les présentes assises se tiennent sous le thème « Réconciliation nationale et cohésion sociale dans un contexte d'insécurité grandissante, quelles actions fortes de la jeunesse du Sud-Ouest ? ».

Le développement de la nation engage toutes les composantes de la société. C'est fort de cette réalité que la jeunesse du Sud-Ouest tient à apporter sa contribution à l'édification d'un Burkina prospère et paisible. Ces assises ont servi de tribune au président du conseil régional de la jeunesse du Sud-Ouest, Seydou Da, pour appeler la jeunesse tout entière à plus d'engagement dans le développement du pays, à promouvoir la paix et la cohésion sociale, à contribuer à la résolution des problèmes sécuritaires à travers la veille citoyenne.

Pour Seydou Da, « la grande majorité de la population est constituée de jeunes, et aucune lutte ne peut aboutir sans concertation préalable avec ces derniers. C'est pourquoi nous avons décidé de nous retrouver pour poser le problème entre jeunes, afin de voir comment nous pourrons interpeller nos autorités sur les problèmes sécuritaires actuels. L'autre aspect, c'est nous rappeler que ce n'est pas l'autorité seulement qui pourra venir à bout de ce phénomène. Nous aussi, nous devons prendre des recommandations et des résolutions pour accompagner l'action gouvernementale, afin que ce phénomène s'inscrive dans le passé ».

La jeunesse de la région du Sud-Ouest a été invitée à jouer un grand rôle dans la résolution des maux qui minent la région

De l'avis de l'un des parrains, Yvonick Somé, la pertinence du thème et les objectifs poursuivis sont interpellateurs. « Etant un jeune de la région, je ne pouvais rester indifférent face à tout ce qui touche cette jeunesse. L'heure a sonné pour que nous, jeunes, nous nous donnions la main, les idées pour qu'ensemble nous puissions soutenir nos autorités à bouter hors de notre territoire le terrorisme, à reconquérir notre territoire », a prêché le parrain.

L'initiative est à saluer, à en croire le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Savadogo. « Le thème est très pertinent, il est en relation avec les priorités du moment que sont la cohésion sociale, la lutte contre l'insécurité. Avec 77,9% de notre population qui a moins de 35 ans, ce sont les jeunes qui sont acteurs et victimes de cette situation. Si la jeunesse prend conscience de son rôle qui peut aider à amener la quiétude dans le pays, c'est salutaire », a déclaré le gouverneur.

Plusieurs activités ont ponctué ces assises régionales. Entre autres une émission radiophonique, un don de sang, des communications sur la cohésion sociale et l'insécurité. Les opportunités entrepreneuriales dans un contexte d'insécurité et la participation des jeunes dans la gestion des collectivités territoriales ont été également abordées.

Boubacar TARNAGDA
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Opération Mana-mana : Le Premier ministre sonne la mobilisation dans la région du Centre-Est

lun, 29/08/2022 - 10:30

Le chef du gouvernement burkinabè, Albert Ouédraogo, était dans les villes de Tenkodogo et Koupéla, le samedi 27 août 2022, dans le cadre de l'opération mana-mana. Cette visite du Premier ministre dans les provinces du Boulgou et du Kouritenga vise à galvaniser les populations de la région du Centre-Est et, partant, l'ensemble des Burkinabè, à s'approprier cette initiative de salubrité et d'engagement citoyen.

Encourageant et saluant les personnes qui ont répondu à l'appel, Albert Ouédraogo a déclaré que l'opération mana-mana s'inscrit dans un esprit d'unité et de cohésion sociale, à travers le renforcement de l'engagement citoyen. L'occasion a été saisie pour interpeller à un entretien permanent des rues afin d'offrir un paysage rayonnant au Burkina Faso. « Il ne s'agit pas seulement de nettoyer, mais il faut aussi entretenir en permanence notre cadre de vie », a exhorté le Premier ministre.

Après Ouagadougou, Koudougou et Manga, Albert Ouédraogo est venu dans la région du Centre-Est pour passer le même message. Comme une réponse au message du chef du gouvernement, des hommes et des femmes de toutes les couches socioprofessionnelles sont venus mettre la main à la pâte, pour apporter leur contribution à la salubrité de la localité.

Le Premier ministre Albert Ouédraogo donnant l'exemple dans les environs du Centre hospitalier régional de Tenkodogo.

« Nous sommes ce matin à Tenkodogo pour la cinquième édition de l'opération mana-mana afin d'encourager les populations de la ville. Vu la mobilisation que nous avons constatée, je voudrais saluer chacun d'entre vous pour la volonté dont il a fait montre », s'est adressé le Premier ministre aux citoyens sortis pour répondre au mot d'ordre lancé par les autorités. Albert Ouédraogo a aussi insisté sur l'importance pour les Burkinabè de parler d'une même voix. « En vue de conserver notre environnement propre, il ne faudrait pas que les uns nettoient et les autres salissent », a-t-il indiqué.

Le chef du gouvernement a également marqué un arrêt à Koupéla pour saluer les efforts des habitants.

Au regard du succès que connaît l'opération mana-mana, le gouvernement a décidé de l'institutionnaliser à travers un texte. « Nous avons demandé au ministère en charge de la Jeunesse et celui de l'Environnement de réfléchir sur un décret qui va permettre d'institutionnaliser cette opération », a affirmé le Premier ministre.

Pour Bernard Kaboré, habitant de la ville de Tenkodogo, l'initiative est à saluer. « Je pense que tout le monde doit se lancer dans la dynamique d'assainir nos endroits de travail, devant nos cours, etc. », a-t-il souligné. Il dit espérer que tout le monde puisse adhérer à l'opération, de sorte à faire des différentes villes des destinations de rêve.

Bernard Kaboré, technicien d'élevage, habitant de la ville de Tenkodogo.

À l'entendre, il vaut mieux être soi-même un exemple que de passer son temps à citer les autres comme des modèles.

En rappel, l'opération dénommée « Mana-mana : mon acte patriotique pour ma ville » a officiellement été lancée par le président du Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, le 25 juin 2022 à Ouagadougou. Elle consiste à mobiliser les populations autour de travaux d'intérêt commun, en l'occurrence l'assainissement des quartiers et des villes.

Pour ce faire, rendez-vous est donné tous les derniers samedis du mois pour redorer le visage du Pays des hommes intègres.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Bobo-Dioulasso : Des militaires outillés en entrepreneuriat agro-sylvo-pastoral pour leur reconversion civile

lun, 29/08/2022 - 10:30

Le commandement de la deuxième région militaire du Burkina Faso a organisé, du 8 au 26 août 2022 à Bobo-Dioulasso, une session de formation au profit des militaires partant à la retraite. Cet atelier, qui a porté sur l'entrepreneuriat agro-sylvo-pastoral, a réuni une cinquantaine de participants issus de l'ensemble des corps présents dans cette région militaire : armée de terre, armée de l'air, gendarmerie et brigade des sapeurs-pompiers.

Cette session de formation s'inscrit dans le cadre du programme de reconversion à la vie civile des militaires du Burkina Faso. Elle a pour objectif d'aider les participants à réussir le passage de la vie militaire à la vie civile, en les outillant de connaissances pratiques dans les domaines de production agricole, sylvicole et pastorale. Ce vendredi 26 août 2022 a marqué la fin de cette session de formation qui aura duré trois semaines. L'initiative vient répondre au souci du commandement militaire d'accompagner les militaires à intégrer la vie civile avec un savoir-faire, leur garantissant l'auto-employabilité.

En effet, depuis le lancement des activités de reconversion civile des forces armées en 2009, le Bureau d'aide à la reconversion civile de Bobo-Dioulasso, qui couvre la deuxième région militaire, s'est engagé dans une dynamique d'accompagnement des militaires. C'est à ce titre qu'il organise chaque année cette formation qui vise à doter les militaires qui sont presqu'à la retraite, d'outils nécessaires pour qu'ils puissent, à la fin de leur service militaire, s'intégrer de façon correcte au sein du tissu économique et social du pays.

Des militaires outillés en entrepreneuriat agro-sylvo-pastoral pour leur reconversion civile

La formation s'est tenue en deux phases : une session de cours théoriques et une session de cours pratiques avec la visite de certains sites. « Durant les trois semaines de cours, il s'est agi pour nous d'outiller les séminaristes dans les domaines tels que l'agriculture conventionnelle, l'agriculture biologique, l'agro-écologique, l'élevage des bovins, des ovins, des abeilles, de la volaille et des poissons. Nous avons parlé des fertilisants naturels et de la problématique des pesticides, mais aussi de la création d'une entreprise. Nous avons terminé par la visite de fermes », a indiqué le formateur principal, Gédéon Sandwidi.

Selon lui, après cette formation, les participants sont mieux outillés pour leur passage de la vie militaire à la vie civile. Il a conseillé aux futurs entrepreneurs « de commencer avec peu pour grandir. Si on commence grand, on aura des difficultés après. Une entreprise se crée petite et, au fur et à mesure, on grandit », a-t-il conseillé aux séminaristes.

Le directeur central des ressources humaines du ministère de la Défense, le colonel-major Soyo Ardjouma Palé.

Le directeur central des ressources humaines du ministère de la Défense, le colonel-major Soyo Ardjouma Palé, a fait savoir que la même session de formation est organisée simultanément à Ouagadougou. Ces formations sont placées sous le parrainage du directeur général du Fonds national d'appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR), Sibiri Omar Compaoré. A en croire le colonel-major, le FONA-DR est un partenaire privilégié de la reconversion civile des militaires depuis 2013.

« C'est un partenariat qui ne date pas de maintenant. Dans cette collaboration, le FONA-DR nous a accompagnés depuis le début, avec plus de 500 millions de FCFA qui ont été accordés à près de 200 militaires pour mener à bien leurs activités dans le cadre de leur réinsertion dans la société. Bien que l'activité militaire soit terminée, il s'agit pour eux de garder un même niveau de vie. Et c'est le but de cette politique », a-t-il expliqué.

Le chef d'antenne du FONA-DR/région des Hauts-Bassins, Apollinaire Ouédraogo.

Il a par ailleurs fait savoir que cette formation a été bénéfique pour plusieurs militaires qui ont pu monter des activités d'entreprises dans l'agriculture, l'élevage, l'apiculture, la pisciculture et l'aviculture. Ce qui leur a permis d'améliorer leur niveau de vie, mais surtout d'apporter un plus à l'économie nationale. Il invite les apprenants à mettre en œuvre les techniques acquises durant la formation, pour réussir les projets.

Apollinaire Ouédraogo est le chef d'antenne du FONA-DR/région des Hauts-Bassins. À cette activité, il a représenté son directeur général. Dans son allocution, il d'abord salué l'initiative de la formation et le choix porté sur le FONA-DR pour parrainer la cérémonie. Ensuite, il a présenté sa structure à l'assistance. A l'entendre, le FONA-DR a pour mission d'aider à la réinsertion des groupes vulnérables du monde du travail que sont les travailleurs déflatés et retraités par la formation, l'octroi direct ou indirect de prêts, la valorisation de l'expertise et de l'expérience des travailleurs retraités, en vue de la réduction du chômage et de la pauvreté au Burkina Faso.

La remise symbolique d'attestations aux apprenants en fin de formation.

Il intervient dans tous les secteurs et branches d'activités économiques susceptibles de permettre la réinsertion des travailleurs déflatés et retraités dans la vie active. Toutefois, l'activité doit être viable et rentable. « La contribution du fonds date de 2013. A chaque fois qu'il y a eu une session de formation au profit des militaires en phase de reconversion, le fonds a toujours répondu présent pour présenter la structure et ses avantages. Le FONA-DR a toujours été présent et le restera tant que les demandeurs auront les garanties. Beaucoup ont besoin de financement mais ne disposent pas de garantie. A partir du moment où ils disposent de garanties, il n'y a pas de raison que le fonds ne les accompagne pas », a-t-il rappelé. Avant de souligner qu'avec le FONA-DR, une seconde vie est possible.

Le porte-parole des participants, le lieutenant Ousmane Toé, a salué l'initiative de la formation.

Cette formation entre dans le cadre de la politique de lutte contre la pauvreté entreprise par le gouvernement. Pour les bénéficiaires, cette formation est une manière de mieux les préparer à une carrière civile correcte, acceptable et apaisée. Le lieutenant Ousmane Toé est le porte-parole des participants. Au nom de tous les participants, il a salué la hiérarchie militaire pour l'organisation de cet atelier. « Durant la formation, nous avons beaucoup appris sur l'élevage, l'agriculture, etc. Tout cela va apporter un plus dans notre vie, car il n'est pas bon de rester inactif à l'après-carrière. C'est bon pour nous moralement et physiquement et c'est bon aussi pour la nation car nous allons contribuer au développement socio-économique du pays », a-t-il laissé entendre.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Tranche Commune Entente (TCE) au Burkina FasoLancement d'un appel à projets dans le cadre d'un concours à deux volets, dont un intitulé « Jeunes et Entreprenariat » et l'autre « Femmes et Activités Génératrices de Revenus (AGRs) »

lun, 29/08/2022 - 10:00

Le public burkinabè est informé qu'à l'occasion de la 28ème édition de la Tranche Commune Entente (TCE) qui aura lieu en Octobre 2022 au Burkina Faso, le Conseil de l'Entente en collaboration avec la Loterie Nationale Burkinabè (LONAB), lance un appel à projets dans le cadre d'un concours à deux volets, dont un intitulé « Jeunes et Entreprenariat » et l'autre « Femmes et Activités Génératrices de Revenus (AGRs) ».

Ce concours qui concerne les jeunes et les femmes de nationalité burkinabè, vise à primer les meilleurs projets innovants de jeunes et projets d'Activités Génératrices de Revenus (AGRs) de femmes du Burkina Faso.

Il a pour objectif de stimuler, de récompenser et de mettre en valeur le dynamisme et la créativité des jeunes et des femmes dans le domaine de l'entreprenariat et des AGRs.

Pour plus d'informations, les termes de référence (TDR) de ce concours peuvent être consultés dans toutes les représentations de la LONAB et les dépôts des dossiers dans les directions régionales (KOUPELA, OUAGADOUGOU, BOBO Dioulasso) au plus tard le vendredi 16 septembre 2022.

La LONAB souhaite bonne chance à tous les candidats.

Vive l'intégration sous régionale !
« Les lots aux gagnants, les bénéfices au Faso » !

Catégories: Afrique

JSI Research & Training Institute, Inc. (JSI) recrute un Assistant en technologie de l'information

lun, 29/08/2022 - 10:00

DESCRIPTION DU POSTE

POSTE : Assistant en technologie de l'information

TYPE DE POSTE : Local

LIEU : Ouagadougou, Burkina Faso

DATE LIMITE DE SOUMISSION : 10 Septembre 2022

DATE DE DEBUT : 15 Novembre 2022

DUREE : Un an renouvelable

SALAIRE : A déterminer en fonction sur l'expérience.

SUPERVISEUR : Conseiller résident, CHISU/Burkina Faso

JSI Research & Training Institute, Inc. (JSI) est une organisation de conseil et de recherche en gestion de la santé publique dédiée à l'amélioration de la santé des individus et des communautés à travers le monde au cours des quarante dernières années. JSI est actuellement à la recherche d'un conseiller en technologie de l'information au Burkina Faso pour l'accord de coopération mondial sur le système d'information sanitaire et l'utilisation des données (CHISU) financé par l'USAID. Il s'agit d'un poste à temps plein situé à Ouagadougou, Burkina Faso.

CHISU est un projet conçu pour renforcer la capacité du pays hôte à produire des informations de santé de haute qualité, à gérer de manière optimale ces informations et à institutionnaliser la prise de décision fondée sur des données probantes. Le projet travaille avec les responsables de la santé des pays hôtes, les agents de santé et d'autres parties prenantes soutenus par l'USAID pour renforcer l'environnement propice à la gestion de l'information sanitaire et à la planification stratégique afin d'améliorer l'harmonisation des systèmes d'information fragmentés, réduire la duplication de la collecte de données et améliorer le suivi et le suivi des tendances et priorités sanitaires d'un pays.

L'agent travaillera en étroite collaboration avec le conseiller technique senior en apportant un soutien à l'équipe locale du Burkina Faso, à l'équipe du siège et au ministère de la Santé du pays pour aider à garantir que CHISU fonctionne efficacement dans les domaines de soutien du projet. L'agent de programme travaillera sous la supervision du conseiller résident du CHISU au Burkina Faso.

RESPONSIBILITIES GENERALES : l'assistant en technologie de l'information basé au bureau CHISU sera responsable de la maintenance et de la mise à jour de l'application DHIS2 ainsi que du développement d'applications basées sur DHIS2 et autres logiciel relatifs. Il/Elle assurera le développement et le déploiement national du système de surveillance intégré « One Health » et du système de gestion des données COVID-19 basé sur DHIS2. Il/Elle devra avoir à renforcer les capacités du personnel du Ministère de la Santé plus précisément de la Direction des systèmes d'information en santé (DSIS), la Direction des statistiques sectorielles (DSS), des départements de la surveillance épidémiologie, Direction de la protection de la santé de la population (DPSP), et de la Direction de la protection de la population par la vaccination ( DPV), ainsi que les Directions des systèmes sinformatiques des autres ministères ( Ressources animales, Agriculture, environnement ).
Ses responsabilités spécifiques incluront mais ne devraient pas être limitées à :

Gérer le District Health Information Software (DHIS2) et tout autre outil utilisé dans le cadre de la plateforme « One Health » et leur déploiement aux niveaux communautaire, district, région et central (gestion de projet de système d'information, documentation, communication, organisation et suivi du déploiement) ;

Développer des modules (applications) complémentaires DHIS2 en fonction des besoins identifiés lors de l'utilisation de l'application DHIS2 (Gestion des anomalies, correction, développement) ;

Fournir une assistance technique aux gestionnaires de données dans le cadre de l'utilisation du logiciel ;
Contribuer à l'assurance qualité du logiciel à travers des tests et des processus de validations ;

Participer en tant que formateur aux formations pour les utilisateurs potentiel de l'application ;
Mettre à jour les modules de formation ;
Implémenter le plan de renforcement des capacités des gestionnaires de données DHIS2 ;

Fournir un support technique sur les questions liées aux technologies de l'information ;
Participer à l'élaboration de rapports requis par le projet ;
Aider à la mise en œuvre d'autres projets de technologies de l'information de CHISU

3. Qualifications requises pour une performance effective

A. Education :

Diplôme de Master ou équivalent dans l'une des disciplines suivantes est requis : Informatique, Science de l'Information, Gestion de l'Information Sanitaire ; Ingénierie logicielle, ou Système d'Information Sanitaire.

B. Expérience professionnelle antérieure :

• Au moins cinq années d'expérience de conception, développement, implémentation, testing, documentation et maintenance de système d'information sanitaire est requis.
• Deux années additionnelles d'expérience en tant que gestionnaire de projet de technologie de l'information est requis.

• Une expérience pratique dans le développement et l'utilisation de système de base de données et d'autres outils et mécanismes de gestion de l'information
• Connaissance théorique et pratique du développement de bases de données ainsi qu'une expérience de développement et de maintenance de bases de données et de système d'information.

• Au moins deux années d'expérience d'adaptation et de déploiement de DHIS2 au niveau national
• Au moins deux années d'expérience d'adaptation et de déploiement d'un outil de surveillance épidémiologique

• Expérience dans la gestion des données
• Une expérience dans le système d'information hospitalier et la gestion des dossiers électroniques des patients est un plus
• Une expérience dans la formation des adultes dans l'utilisation et la maintenance des systèmes d'information incluant l'analyse et le développement d'application est fortement souhaitée

• Expérience dans l'évaluation des besoins, l'analyse des besoins des utilisateurs et le développement de spécifications logicielles.

• Expérience dans la gestion de projet et la coordination
• Une forte connaissance des outils et mécanismes de gestion de l'information et des mécanismes est souhaitable.

• Connaissance en SIG est souhaitable
• Expérience dans le développement d'application cartographique basée sur le web est souhaitable

• Expérience en suivi et évaluation et évolution est souhaitable
• Expérience en santé publique est un plus.

E. Connaissances du poste :

Le soumissionnaire devra posséder une connaissance approfondie du développement d'application, de la méthodologie du cycle de vie des applications logicielle, de la gestion de projet et des technologies de l'information. Bonne aptitude professionnelle pour le travail en équipe, la planification, l'organisation et la direction d'équipes et d'activités de projet multidisciplinaires.

Bonne connaissance du système d'information des services de santé, des technologies des systèmes d'information et application, réponse à la COVID-19 et la vaccination contre la COVID-19, activités de prise en charge et du système de santé du pays hôte est un plus.

F. Compétences et capacités :

• Expérience pratique dans le développement de logiciels et la programmation utilisant les systèmes de base de données relationnelles (MySQL, SQL Server, Oracle, Postgres, MS Access ou n'importe quelle plate-forme de SGBDR), langage de programmation (Java, JavaScript, Visual Basic, PHP, HTML, etc.) et des systèmes d'exploitation (Windows, Linux, MacOS).

• Capacité de comprendre les technologies de l'information et de la communication actuelle, les technologies mobile et sans-fil, les concepts d'applications “stand-alone” et basé sur le web, le concept standard et normes logiciel libre, les méthodologies de développement logiciel et d'environnement de santé publique. Capacité à gérer un projet de développement de logiciels, l'analyse des besoins et la collecte des besoins à la phase d'entretien. Capacité d'avoir une vision à long terme, d'élaborer des stratégies, d'anticiper les problèmes, et d'élaborer des plans alternatifs.

• De solides compétences en communication orale sont nécessaires pour développer et maintenir une relation de travail efficace et durable avec le Ministère, les partenaires de travail nationaux et internationaux. De bonnes capacités rédactionnelles sont nécessaires pour établir des rapports d'étape réguliers sur les diverses activités du SIS. Bonnes aptitudes de leadership sont nécessaires pour fonctionner de façon autonome avec supervision directe limitée dans la gestion au jour le jour des activités et diriger les équipes et groupes de travail.

Excellente compétences relationnelles et aptitudes à travailler en équipe ;

Parler couramment français et connaissance pratique de l'anglais sera un atout clé.

G. Informations sur la manière de postuler

• Les candidats intéressés qui remplissent les conditions ci-dessus doivent soumettre une candidature comprenant un curriculum vitae par email à l'adresse : chisubf@bf.jsi.com

• Remarque : seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

Catégories: Afrique

Décès de KABA Kouhipala Pierre : Faire part

lun, 29/08/2022 - 08:30

Les grandes familles Kaba, Pissiga, Kora, Danhoura, Guè, Yaguibou, Gongnimbou, Tiétiembou à Pô, Dakola,Tiébélé, Tangassogo, Ouagadougou, Côte-d'ivoire, Canada, la veuve Rosalie Batewo Tiétiembou/KABA, les enfants Nestor, Emmanuel, Joseph, Jeannot, Céline et Fabrice ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur fils, petit-fils, père, mari, grand-père, frère Mr KABA Kouhipala Pierre à l'âge de 71 ans de suite de maladie le Samedi 28 août 2022 au petit matin.

Par ailleurs, elles vous faits part du programme des obsèques ci-après :
 Jeudi 1 septembre à 15h levée du corps à la morgue du CHU-Bogodogo suivie d'une veillée de prière à partir de 19h à son domicile à Ouagadougou à la ZAD ;
 Vendredi 2 septembre à 9h levée du corps du domicile pour Pô. A 19h à Pô dans son domicile secteur 6 veillée de prière ;

 Samedi 3 septembre à 9h messe suivie d'absoute à l'église notre Dame de Fatima à Pô ;
 Enterrement Après la messe absoute à son domicile à Pô secteur 6.

Catégories: Afrique

Décès de ROUAMBA Paligwendé Joceline : Remerciements

lun, 29/08/2022 - 08:30

Son Excellence le Poé Naaba Tanga à Poedogo, à Ouagadougou ;

La famille COMPAORE à Poedogo, à Ouagadougou :

Ses frères : Hermann, Nestore et Toussaint

Très touchés par les marques de sympathie et de compassion lors du décès de leur nièce, soeur et petite fille

ROUAMBA Paligwendé Joceline

précédemment Directrice Générale de Mayanne voyages

Survenu le 22/08/2022 à Ouagadougou, suivi de l'hunimation le Mardi 23/08/2022.

Ils vous informent que des messes de requiem seront dites à son intention selon le programme ci-dessus :

Vendredi 02/09/2022 à 5h 45 mn à la Cathédrale de Ouagadougou

Dimanche 04/09/2022 à 9h 00m à la Cathédrale de Ouagadougou

Dimanche 04/09/2022 à 9h à la Paroisse St Pierre de Gounghin

Dimanche 04/09/2022 à 8h 30mn à la Paroisse St Jean XXIII

Dimanche 11/09/2022 à 7h à la Cathédrale de Ouagadougou

Que Dieu rendre à chacun le centuple de ses bienfaits

Union de prières

Catégories: Afrique

In memoriam BENON AIMEE CHRISTINE

lun, 29/08/2022 - 08:00

Qui croit en moi, même s'il meurt vivra <>
29 Août 2021 – 29 Août 2022

Voilà 1 an qu'il a plu au seigneur de rappeler à lui sa servante BENON Aimée Christine

La grande famille BENON et alliées à Silly, Ouagadougou et Abidjan,
La grande famille DIASSO à Cassou, Nignan et Ziba à Kiéré
La veuve Benon/Ziba Kalai Bernadette
Les frères et sœurs de la défunte.

Benon Rose, Benao Koara, Benon Temai Pascal, Benon Thérèse, Benao Batien, Benon Babou Éric, Benao Soumbi Albert, Benon Delphine, Benon Colette, Benon Juliette, Benon Emile, Benon Cyrille, Benon Françoise, Benon Dénise, Benon clémentine, Benon Pierre, Benon Clarisse, Benon Virginie, Benon Joël, Benon Patrice, Benon Judith

Le fils de la défunte
Bahin Jordan Franck Alain
Les familles alliées

Zoumbara, Parcouda, Yaméogo, Yatassaye, Diallo, Nikiéma, Balima, Guiguemdé, Sanou, Konaté, Sidibé, Ouédraogo, Bahin, Kouraogo, Yugo, Gue, Traoré, Bazié, Bach, Déra, Pacodé, Kokombo

Vous renouvellent leur reconnaissance et leurs remerciements à tous ceux qui se sont joins à leur douleur lors du décès et de l'inhumation de leur fille, sœur, mère, belle-sœur

BENON AIMEE CHRISTINE Cadre à la Direction Financière et Comptable de la CIE côte d'Ivoire le 29/08/2021 à Abidjan et le 30/09/2021 à Ouagadougou.
Et vous convient à vous unir d'intentions aux messes qui seront célébrées en sa mémoire selon le programme suivant :

Eglise Sacrée Cœur de Dapoya

• Dimanche 28 Août 2022
Messe de 9h

• Lundi 29 Août 2022
Messe de 5h 45

• Dimanche 04 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h

• Dimanche 11 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h

• Dimanche 18 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h

• Dimanche 25 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h

• Dimanche 02 Octobre 2022
Messe de 9h

Eglise Cathédrale de Ouagadougou
• Lundi 29 Août 2022
Messe de 5h 45

• Dimanche 04 Septembre
Messe de 11h

Paroisse St Jean XXIII

• Lundi 29 Août 2022
Messe de 18h30

• Vendredi 02 Septembre
Messe de 18h30

• Samedi 03 Septembre
Messe de 18h 30

• Dimanche 04 Septembre
Messe de 8h30

-Union de Prières-

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Burkina : Gouvernement et classe politique ficèlent l'agenda de la transition

lun, 29/08/2022 - 01:00

Sur convocation du ministre en charge des libertés publiques, les composantes de la classe politique nationale se sont retrouvées autour du Premier ministre, ce vendredi 26 août 2022 à Ouagadougou. À l'ordre du jour, le chronogramme de la transition, qui prend fin en juillet 2024 avec les élections.

Cette rencontre fait suite à celle tenue le 29 juin 2022 au cours de laquelle, le gouvernement a informé la classe politique sur le dialogue avec la CEDEAO au sujet du délai de la transition. Au sortir de ladite séance, l'ex-Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) avait déploré d'avoir été exclue des discussions sur l'agenda électoral.

A cette rencontre de vendredi, 26 août 2022, toutes les "tendances" politiques étaient présentes. Il s'agit de l'ex-Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) avec Eddie Komboïgo, l'ex-Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) avec Bala Alassane Sakandé, l'ex-Opposition non-affiliée (ONA) représentée par Pr Abdoulaye Soma, les autres partis avec l'ancien Premier ministre Luc Adolphe Tiao et les partis politiques nés après le 24 janvier 2022, conduits par Abdoulaye Mossé.

La rencontre a consisté pour le gouvernement à présenter à la classe politique, les termes de référence du nouveau chronogramme de la transition, avec pour objectif que l'agenda soit adopté ensemble, après observations et apports des acteurs politiques. « Nous remercions le Premier ministre pour cette démarche inclusive, nous l'avons encouragé à poursuivre sur cette lancée de faire en sorte qu'il y ait moins de contestations. Et nous allons accompagner ensemble, courageusement, pour que la transition puisse être dans le délai », s'est exprimé l'ex-Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), Eddie Komboïgo.

« De tout temps, nous avons relevé cet état de fait, qui consistait à un peu mettre de côté la classe politique pour faire ce travail, parce qu'un comité technique, composé essentiellement par des membres du gouvernement (qui ne sont pas politiques à priori) a été mis en place. On s'est dit pourquoi ne pas associer la classe politique à ce comité technique qui va faire en sorte que nous puissions échapper à un certain nombre de préoccupations plus tard. C'est vrai, on a été entendu, même si cela n'a pas été à la hauteur de nos attentes, à partir du moment où c'est une seule personne par entité que le Premier ministre a accepté de mettre dans ce comité technique qui doit réfléchir et proposer un chronogramme. Les acteurs politiques seront consultés par la suite. Ce que la transition est en train de mettre en place, c'est pour la classe politique. Donc, si elle n'est pas associée, au finish, ça va poser des problèmes. Mieux vaut que dès le départ, la classe politique puisse donc être associée, cela évite qu'il y ait beaucoup de discussions sur ce que le comité technique aurait arrêté comme chronogramme », a poursuivi le président de l'APMP, Bala Alassane Sakandé, rapportant également que des reformes politiques sont incessamment annoncées.

Pour lui, « c'est bon, mais ce n'est pas arrivé, ça commence à venir. Nous avons félicité à 80 % (j'ai bien dit qu'on ne peut pas le féliciter à 100%), on ose espérer qu'ils vont changer le fusil d'épaule pour associer les acteurs politiques. Nous parlons d'inclusivité, parce que dans l'exclusivité, on ne peut rien faire. Mais dans l'inclusion, on peut faire beaucoup de choses. Exactement, nous avons dit également, aujourd'hui, les FDS (Forces de défense et de sécurité) à elles seules ne peuvent pas lutter contre le terrorisme, les civils également à eux seuls ne peuvent pas. C'est la conjugaison de toutes ces forces-là, tout le peuple burkinabè, qui peut parvenir à vaincre le terrorisme ».

Pr Abdoulaye Soma de l'ONA apporte des précisions en relevant que la rencontre avait pour objet de dégager la manière suivant laquelle, le chronogramme de la transition va être arrêté. « Donc, ce n'est pas encore le fond du chronogramme de la transition, mais quelle va être la méthode de travail pour déterminer les différentes séquences de la transition. La transition doit gérer un certain nombre questions, notamment les élections. (…). Nous avons plus travaillé sur les conditions préalables, c'est-à-dire, les méthodes de travail. Et à ce titre-là, il y a une équipe technique qui a été mise en place et qui va consulter les forces-vives de la nation pour recueillir les points de vue, les propositions, les recommandations de chacune des composantes des forces-vives pour pouvoir arrêter le chronogramme final de la transition. C'est au titre de cette proposition que nous avons suggéré que les acteurs politiques soient déjà dans le comité technique qui doit conduire le processus pour pouvoir prendre déjà en charge un certain nombre de questions qui peuvent être délicates. Je suis ravi de voir que le Premier ministre a été attentif (il a accepté la recommandation) et nous le remercions et le félicitons pour cette ouverture d'esprit », détaille Pr Soma, IVe vice-président de l'Assemblée législative de transition.

Représentant des « autres partis », Luc Adolphe Tiao apprécie cette démarche inclusive du gouvernement, car, de son avis, le processus de la transition ne peut atteindre ses objectifs s'il fonctionne de façon unilatérale. « Ayant assisté à la première rencontre, je pense que déjà aujourd'hui, l'atmosphère avec la classe politique était très positive. Cela prouve qu'il y a un travail qui a été fait et que de plus en plus, nous évoluons ensemble vers le même objectif. Mais ce qui a été le plus positif, je pense, c'est qu'aujourd'hui, à la demande des partis politiques, il y aura un représentant de chaque composante dans le comité technique chargé de finaliser l'agenda de la transition. Par ailleurs, nous avons souhaité que dans le cadre du dialogue, nous puissions l'élargir davantage avec les partis politiques (pas seulement les seuls représentants des partis qui assisteront à ce genre de discussions et le Premier ministre a accepté que le comité technique pourra rencontrer les partis membres des différentes composantes). Je pense qu'en faisant de la sorte, nous allons avoir sans doute beaucoup plus de propositions, de consensus, de telle sorte qu'on espère que dans les deux années à venir, nous puissions atteindre les objectifs, que les élections puissent se tenir parce que nous aurions retrouvé la paix, nous en aurions fini avec cette guerre que nous menons avec le terrorisme », rend-il compte avant de souhaiter que les choses commencent le plus tôt possible, l'agenda de la transition ayant déjà démarré.

« Ce qui manque dans l'agenda d'aujourd'hui, on a simplement donné des perspectives. Maintenant, il faut fixer des dates, un planning qui va dire que de telle date à telle date, on aurait fini, à telle date, on aurait atteint une partie de la sécurisation du territoire. Cela va permettre aussi de mettre la pression sur le gouvernement, mais aussi sur l'ensemble des acteurs politiques pour que nous puissions évoluer. Nous pensons que dès que le comité aura fini ses concertations (et je crois que c'est le plus tôt possible), on devra aboutir à un agenda avec des dates précises », confie l'ancien Premier ministre, Luc Adolphe Tiao.

Le chef de la délégation des « partis politiques reconnus après le 24 janvier 2022 », Abdoulaye Mossé, a, quant à lui, jugé pertinente l'idée d'associer toutes les composantes politiques à ces discussions. « Le 24 janvier est un ensemble de situations associées qui ont conduit à cela. On doit tirer leçons sur le plan sécuritaire et politique également. Pour nous, partis crées après le 24 janvier, c'est de ne pas répéter ce que nos devanciers ont fait pour nous amener où nous sommes aujourd'hui. Nous pensons que nous avons assez d'éléments pour essayer de faire autrement les choses sur le terrain. C‘est d'ailleurs pour cela qu'après l'ex-CFOP-BF, l'ex-APMP, l'ONA, les autres partis, ils ont associé les partis crées après le 24 janvier. D'ailleurs, vous voyez aussi que ce n'est pas seulement lors des élections que nous devrons animer la vie politique ; avant même les élections, que ce soit socialement ou autrement, sur le terrain, ces partis essaient de donner le mieux d'eux pour essayer de se rapprocher des populations et faire autrement la politique », a soutenu Abdoulaye Mossé.


O.L.O
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Promotion immobilière : Anatole Sandwidi de Freedom Real Estate Immobilier distingué à Yamoussoukro

lun, 29/08/2022 - 00:08

« Jeunesse. L'âge du possible. », disait l'écrivain et journaliste américain Ambrose Bierce. Et ce n'est pas le président-directeur général de la société Freedom Real Estate Immobilier (FREI), Anatole Sandwidi, qui dira le contraire. Distingué meilleur manager, le 13 août 2022 à Yamoussoukro, pour la qualité de ses grands projets immobiliers et des travaux publics qu'il a conduits, il rêve d'exporter son savoir-faire en Afrique de l'Ouest et bien au-delà. Portrait.

Anatole Sandwidi n'a pas eu une enfance facile, comme la plupart des jeunes burkinabè vivant dans les zones d'habitats spontanés ou zones non-loties. « Nous étions six frères et sœurs dans une case. J'avais 18 ans lorsque la voisine, une veuve, m'a accueilli sous son toit. Nombreux sont ceux qui ont vécu la même situation que moi », se souvient le jeune homme qui s'est fait la promesse d'aider les jeunes de son pays à avoir un chez-soi.

En 2015, après une formation de deux ans, Anatole Sandwidi intègre le corps de la police nationale. Affecté comme couturier à la Direction du matériel et du budget de la police nationale, il rejoint peu après la Compagnie républicaine de sécurité où il passe cinq ans. Dans le même temps, il poursuit son projet d'achat de terrains dans les zones loties.

Selon Anatole Sandwidi, la transparence et le respect de la parole donnée font la force de FREI

De la police à la promotion immobilière

« J'ai construit des dix, vingt tôles que je revendais à mes promotionnaires et d'autres personnes. Par la suite, j'ai approché un oncle, Moise Sandwidi, qui est le P-DG de Immorex international. Et quand j'ai pris ma disponibilité de deux ans, j'ai commencé à apprendre le métier auprès de lui jusqu'à l'obtention de mon agrément en 2018 pour l'exercice de l'activité de promotion immobilière et/ou foncière », témoigne Anatole Sandwidi.

Reconnue initialement sous le nom de « Art Immobilier », l'entreprise change de nom et de gérants par voie d'acquisition en 2021 pour devenir Freedom Real Estate Immobilier (FREI). Aujourd'hui, l'entreprise emploie près d'une cinquantaine de personnes, et est spécialisée entre autres dans la viabilisation et l'attribution de terrains pour habitation, la construction et la commercialisation de logements collectifs et individuels, l'aménagement des voiries, l'adduction d'eau potable.

Sur le site de Kouba à Ouagadougou.

Des négociations en cours pour l'acquisition d'autres sites

Pour ses activités de promotion immobilière, FREI, à en croire son premier responsable, dispose de plusieurs sites. Dans la commune rurale de Koubri, la société a un site à Mogtédo où elle a commencé la construction de logements sociaux. A Guiguemtinga et Nakamtinga, toujours dans la commune de Koubri, l'heure est à l'aménagement des sites. Dans la province de l'Oubritenga, FREI dispose d'un site à Ziniaré, à l'est de l'aéroport de Donsin, à Voaga dans la commune de Dapélogo. Elle est également présente à Zempassogo et Tuiré dans la province du Ganzourgou. Selon Anatole Sandwidi, la société est en négociation pour l'acquisition d'autres sites à Kaya, Koupéla et Bobo-Dioulasso.

« C'est important de travailler dans la transparence, la vérité et la légalité »

Qu'est-ce qui fait la force de la société Freedom Real Estate Immobilier ? À cette question, le patron de FREI répond que sa société incarne plusieurs valeurs. Il s'agit d'abord de l'écoute et de la disponibilité des équipes pour les clients. Ensuite, viennent la transparence et le respect de la parole donnée. « Nous sommes une jeune entreprise et c'est important de travailler dans la transparence, la vérité et la légalité. Nous devons faire en sorte que le propriétaire terrien puisse avoir de quoi vivre durablement », a laissé entendre Anatole Sandwidi. Enfin, la simplification des démarches et la gestion rigoureuse des projets constituent une force de la société FREI, selon son premier responsable.

Policier en disponibilité, Anatole Sandwidi dédie son prix ses frères d'armes

La reconnaissance venue de Yamoussoukro

« Nous avons un plan d'acquisition de terrains et de logements efficace qui peut aller d'un à trois ans en fonction des moyens du client. Nous travaillons en partenariat avec les propriétaires terriens qui nous approchent et qui nous font confiance. Nous faisons en sorte que tout Burkinabè qui désire avoir une parcelle ou un logement puisse l'avoir, quels que soient ses moyens », a renchéri Anatole Sandwidi.

Le dynamisme et la vision de la société ont retenu l'attention du jury du Prix africain pour l'émergence et le développement (PAFED), initié par le Réseau des professionnels de la communication pour l'intégration africaine (REPCIAF). En effet, le 13 août dernier, Freedom Real Estate Immobilier, à travers M. Sandwidi, a reçu, dans la ville Yamoussoukro, le Prix africain du meilleur manager pour la qualité de grands projets immobiliers et des travaux publics.

Un prix dédié aux frères d'armes

« Quand on m'a appelé pour m'annoncer que j'étais lauréat du prix, j'ai versé des larmes au bureau. Je ne savais pas que l'on nous suivait depuis l'extérieur. Nous étions 33 lauréats à être primés parmi lesquels dix entrepreneurs burkinabè. Ce prix est une source de motivation pour aller de l'avant. Les Burkinabè, les Africains aiment ce que nous faisons. Et ce prix sonne comme un défi à mieux faire. Je le dédie à mes frères d'armes militaires et paramilitaires », déclare le jeune chef d'entreprise, également étudiant en première année de socio-anthropologie-philosophie-psychologie au Centre universitaire de Manga.

L'ambition

Freedom Real Estate Immobilier veut conquérir l'Afrique et montrer aux Africains que l'avenir du continent repose sur les épaules de ses fils et filles. Dans les mois à venir, la société envisage de s'implanter en Côte d'Ivoire (Abidjan, Yamoussoukro et San Pedro, ndlr), au Sénégal, au Congo et en Tanzanie où il est prévu un projet de construction d'un port sec et des activités de promotion immobilière.

Des projets ambitieux dont la réussite dépendra du dynamisme et du sérieux des différentes équipes de la société. Anatole Sandwidi compte sur ses collaborateurs et les partenaires nationaux et étrangers pour relever le défi, celui de l'accès des Burkinabè à des logements décents et durables, à des routes et ouvrages hydrauliques de qualité.

FH
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Afrique : « La mauvaise gouvernance n'est-elle pas plus fatale que ces accords qu'on dénonce pompeusement ! » (tribune)

dim, 28/08/2022 - 22:00

Dans la tribune ci-après parvenue à notre rédaction, Paulo Hassane Coulibaly, citoyen africain, panafricaniste, interpelle les dirigeants africains à relever le défi de la bonne gouvernance et à s'assumer en ne faisant pas croire à leurs peuple et populations que les accords avec certains partenaires occidentaux sont à la base de la misère de leur pays.

La bonne gouvernance dans les pays africains reste un véritable serpent de mer, un vœu pieux. Des Etats naturellement nantis en ressources, mais des peuples parmi les plus pauvres de la planète, dans une extrême pauvreté. Il faut simplement assumer les responsabilités et éviter de perdre le temps dans des allégations populistes d'accords qui seraient à l'origine des misères que connaissent les pays africains. L'on est même tenté de souligner que certains de ces accords, autour desquels certains Africains tentent de faire feu de tout bois, essuient les effets pervers de la mal gouvernance, au même titre que les peuples !

Lorsque dans des pays en pleine crise terroriste, des chefs militaires, des ministres en charge de la défense et de la sécurité deviennent subitement les plus riches à crever les yeux, il faut simplement poser le doigt sur le mal. Quand dans des pays en crise, avec de nombreuses populations en détresse alimentaire, des ministres et autres responsables en charge de l'action humanitaire se frottent les mains et se constituent des fortunes, au-delà de ce dont ils pouvaient rêver, c'est laisser la proie pour poursuivre l'ombre que de mettre focus sur de quelconques accords. C'est en Afrique également qu'on trouve un agent public qui rivalise en richesses avec tout l'Etat, et sans même être inquiété.

La mauvaise gouvernance est à la base des crises que traversent de nombreux pays du continent. Quand des jeunes africains affrontent la mort avec les embarcations de fortune dans le seul but de se retrouver en Occident, ce n'est pas une question d'accords militaires, par exemple. C'est plutôt le manque de la bonne gouvernance, se traduisant entre autres par la corruption à ciel ouvert des dirigeants et des privilégiés des pouvoirs.

Plus de 60 ans après les indépendances, la quasi-totalité des Etats africains manquent même d'infrastructures sociales de base dignes de ce nom.
Lorsque des dirigeants se paient des véhicules de luxe, à hauteur de centaines de millions, des voyages mondains, s'échafaudent des châteaux à donner des tournis dans un environnement de misère généralisée de leurs propres concitoyens et font des thésaurisations avec les ressources publiques, on doit simplement avoir la décence et le courage de dénoncer et combattre le mal.

Derrière des dénonciations des accords, se cachent en générale la manipulation de certains dirigeants pour masquer leur mauvaise gouvernance, détourner l'attention des peuples et des populations des vraies réalités. Les Africains sont victimes à la fois de la malhonnêteté de leurs dirigeants et de la manipulation des ceux-ci contre certains partenaires qui, pourtant, sont les premiers au chevet des pauvres populations, lorsque surviennent des crises et autres catastrophes.

Les accords ne sont donc pas la cause de la mauvaise gouvernance et des malheurs des Etats africains, comme tentent de faire croire ces dirigeants en perte de vitesse, au dessein inavoué et une certaine élite mal informée ou de mauvaise foi.
L'on est même tenté de dire que, au regard de l'indécence qui entoure le comportement de certains gouvernants africains, la présence des partenaires, à travers les accords, limite les dégâts, de par certaines conditions qui sous-tendent ces conventions et l'œil des partenaires dans l'environnement national de mise en œuvre.

Entre fuite des bras valides, émeutes et coups d'Etat…, conséquences de cette mal gouvernance, les Etats africains ont encore du chemin pour se positionner sur la bonne dynamique de développement.

Avant de mener donc le combat contre ces accords, faisons le minimum ! Arrêtons de piller les ressources vitales de nos propres compatriotes ! Faisons en sorte que les hôpitaux publics africains ne soient pas uniquement pour les populations pauvres tandis que les dirigeants, eux, prennent les vols pour aller se soigner dans les pays dont ils diabolisent les politiques en Afrique.

Les politiques de bonne gouvernance sont prises à profusion, tant au plan national que par les institutions de coopération africaine et mondiale. Mais cela n'a pas suffi à mettre fin aux mauvaises pratiques aux sommets des Etats africains. Sous les auspices de l'Union africaine (UA), les dirigeants africains ont par exemple créé le Mécanisme africain d'Evaluation par les pairs (MAEP) en 2003, afin de suivre les performances des états membres en matière de gouvernance.

Instrument d'auto-évaluation, le MAEP a pour vocation de stimuler l'adoption de politiques, normes et pratiques favorisant la stabilité politique, la croissance économique, le développement durable, ainsi qu'à accélérer l'intégration régionale. Environ une vingtaine d'années après la création de l'initiative, les résultats se font toujours attendre.

« La bonne gouvernance est la solution aux problèmes du continent africain. Les défis en matière de paix et de sécurité traduisent surtout des problèmes de gouvernance, tels la gestion des élections. Même les problèmes liés au terrorisme, à la gestion de la diversité, au développement ont trait à la gouvernance. En Afrique, la bonne gouvernance facilite tout, sinon il y a des blocages. C'est la clé ! La gouvernance judicieuse permettra à l'Afrique d'être reine du siècle », a su résumer le directeur général du secrétariat du MAEP, Pr Eddy Maloka, dans une interview accordée en 2018 au journal Afrique Renouveau.

Réprimer les coups d'État ne suffira donc pas, quels que soient les textes nationaux et internationaux. Il faut impérativement s'attaquer aux lacunes en matière de gouvernance. La mauvaise gouvernance a un impact et coûte à tous les secteurs de la vie nationale. Il est vraiment grand temps que chaque pays africain fasse le bilan de sa gestion, de son ascension à l'indépendance à ce jour, avant de s'en prendre à des supposés accords qui entravent son développement.

Paulo Hassane Coulibaly
Citoyen africain, panafricaniste

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