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Application de l'UITS : L'Alternative Patriotique Panafricaine/BURKINDI exprime son opposition

jeu, 05/03/2020 - 15:30

L'Alternative Patriotique Panafricaine/BURKINDI, un parti politique d'opposition à travers cette déclaration dénonce l'attitude du gouvernement qui « tend à fragiliser davantage la paix sociale dans notre pays. L'Alternative Patriotique Panafricaine/BURKINDI soutient les travailleurs en lutte pour de meilleures conditions de vie »

Le Burkina Faso est empêtré dans une dramatique crise sécuritaire meurtrière depuis 2016. La profondeur de ce drame et sa durée inquiétante sont sans nul doute le fruit de décennies de mauvaise gouvernance dont sont largement comptables le pouvoir MPP actuel et une partie substantielle de l'opposition regroupée autour du CFOP. Pourtant, le pouvoir ne tarit pas d'incohérences en matière de gouvernance : révélations incessantes de faits de détournements et de corruption y compris dans l'acquisition d'équipements pour nos FDS, gabegie, lenteurs coupables sur des dossiers judiciaires à l'exemple de Yirgou.

Qu'à cela ne tienne, le pouvoir MPP qui est en campagne pour les élections de 2020, décide de crisper davantage le climat social déjà délétère avec des centaines de familles endeuillées, des centaines de milliers de déplacés internes, une fronde syndicale incessante depuis 2016 : il en est ainsi de la décision de la retenue de l'IUTS sur les primes et indemnités des travailleurs du public, alors même que le gouvernement lui-même est le meilleur défenseur de multinationales soupçonnées du vol de 338 milliards au titre de l'affaire du charbon fin, pour ne parler que de ce seul cas parmi tant d'autres.

L'argument du souci de justice sociale et de l'application stricte de la loi brandit par le gouvernement est à géométrie variable dès lors que lui-même n'applique pas la loi en matière de rémunération des membres de son gouvernement et ne recouvre pas les centaines de milliards dus à l'État par des entreprises nationales et multinationales et par des fraudeurs patentés de parcelles et autres délits majeurs révélés par des enquêtes parlementaires, de l'ASCE/LC et de journalistes d'investigation.

Certes, la discipline fiscale est un devoir citoyen et patriotique. La mobilisation de toutes les ressources et de toutes les énergies nationales est un impératif, surtout en temps de guerre. Mais l'exemple et la cohérence doivent venir des dirigeants, ce qui n'est pas le cas avec le pouvoir MPP et ses alliés qui sont constamment dans le dilatoire et les tentatives de division des travailleurs. Le pouvoir se fait complice d'une évasion fiscale qui saigne dangereusement le budget national de plus de 1598 milliards toutes fraudes confondues.

La prise en otage des salaires des travailleurs dénote non seulement d'un manque de vision mais traduit aussi l'incapacité du gouvernement à trouver des solutions durables aux problèmes vécus par les populations au quotidien.

En tout état de cause, l'APP/Burkindi dénonce cette attitude du gouvernement qui tend à fragiliser davantage la paix sociale dans notre pays. Notre Parti soutien la lutte des travailleurs en lutte pour de meilleures conditions de vie. Pour éviter l'approfondissement de cette nouvelle crise aux graves conséquences pour le pays dans un contexte de chaos sécuritaire, nous exhortons le gouvernement à :

Agir dans la transparence et recouvrer toutes les dettes dues à l'État au titre de l'évasion fiscale et de la fraude ; - Engager un dialogue franc avec les syndicats autour de cette loi qui précarise davantage les travailleurs, ainsi que sur le sujet de la remise à plat des rémunérations des agents de la fonction publique et le règlement des actes de carrière, avancements, bonifications de nombreux travailleurs ; - Une gestion plus vertueuse et exemplaire des finances publiques.

Par le Peuple, Pour le Peuple ! Le Bureau Exécutif National

Catégories: Afrique

Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétiques : le programme « 10 actions canicule » lancé

jeu, 05/03/2020 - 14:20

L'Agence Nationale des Energies Renouvelables et de l'Efficacité Energétiques (ANEREE) a procédé ce jeudi, 05 mars 2020 à son siège, au lancement de l'édition 2020 de son programme « 10 actions canicule ». La maison des solutions énergétiques du Burkina Faso entend sensibiliser les consommateurs à une gestion rationnelle de l'électricité.

Chaque année, le Burkina Faso est confronté à une forte période de chaleur. Cela va du mois de mars et au mois de juin. Durant ces moments, les installations électriques sont sollicitées au maximum de leur capacité de production.

Pour permettre à tous les consommateurs de bénéficier du jus, l'ANEREE a décidé de sensibiliser les consommateurs sur la question de la gestion rationnelle de l'énergie. Elle a mis en place le programme « 10 actions canicule ». Le lancement officiel de l'édition 2020 du projet a eu lieu le jeudi, 05 mars 2020 à Ouagadougou.

Les acteurs de l'énergie se sont mobilisés pour le lancement du programme "10 actions canicule"

Le programme « 10 actions canicule » vise selon le directeur général de ANEREE Issouf Zoungrana à contribuer à faire face à la période de canicule. Pour lui avec le programme, il sera question de mener des actions de sensibilisation à l'endroit des populations. Elles seront outillées à réduire leur consommation, à utiliser des kits solaires. Pour cela, des messages journaliers seront publiés. Des personnes ressources vont également accompagner la sensibilisation. Au cours de la troisième édition, il y aura la réalisation d'une opération de diagnostics énergétiques de 1 000 ménages.

Issouf Zoungrana, directeur général de ANEREE

Cette initiative est saluée par le ministère de l'énergie. En l'absence du ministre Bachir Ismaël Ouédraogo, c'est son conseiller technique Souleymane Konate qui a présidé la cérémonie d'ouverture. Il a félicité l'ANEREE pour les actions mises en œuvre.

Souleymane Konaté , conseiller technique du ministre de l'énergie

Il a souligné des acquis comme le backup scolaire qui va permettre à plus de 5 000 ménages PMI\PME de bénéficier d'installations énergétiques à travers un crédit sur 3 ans à taux zéro. Il y a la formation de 5 000 jeunes aux métiers du solaires. Il a souhaité que cette édition des « 10 actions canicule » soit une réussite. Ce qui va sans doute permettre à tous les Burkinabè de bénéficier de l'électricité. L'activité est parrainée par Apollinaire Compaoré, le président du patronat burkinabè.

Dimitri OUEDRAOGO
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Catégories: Afrique

Assemblée nationale : Alassane Bala Sakandé invite les syndicats à se départir de toute logique de confrontation

jeu, 05/03/2020 - 12:06

Le mercredi 4 février 2020 à l'Assemblée nationale, s'est ouverte la première session ordinaire de l'année 2020, appelée « session des lois ». La cérémonie d'ouverture a connu la participation du Premier ministre Christophe Dabiré, de membres du gouvernement et du chef de file de l'opposition politique, Zéphirin Diabré. Le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, dans son discours, a demandé aux Burkinabè de préserver la paix sociale.

L'ouverture de la session des lois, a rappelé Alassane Bala Sakandé, est marquée par un contexte international et national mouvementé. « Le contexte régional et national est marqué par des attaques terroristes, (…) la migration, les conflits intercommunautaires et tout ce qui est aux antipodes des droits humains et de la liberté des êtres à disposer d'eux-mêmes », a déclaré le président de l'Assemblée nationale.

Il s'est notamment attardé sur la situation conflictuelle dans la bande sahélienne, avec ses conséquences dommageables pour les habitants. Une violence qu'il a qualifiée de « digue sécuritaire de la région », avant de relater les divers efforts consentis sur le plan stratégique et politique par le G5 Sahel et ses partenaires pour y venir à bout. Selon lui, ces efforts ont besoin d'être soutenus par les partenaires du G5 Sahel. C'est pourquoi, il a invité les missions diplomatiques et consulaires à poursuivre les actions en faveur de la paix au Sahel.

Evoquant la situation humanitaire, Alassane Bala Sakandé a d'abord rappelé que le Burkina enregistre plus de 700 000 déplacés internes, notamment des femmes et des enfants. 120 centres de santé et 2 400 écoles sont fermés. Ce qui, selon lui, commande aux Burkinabè « un sursaut national, la résistance, la fraternité et l'unité ».

Cependant, regrette le président de l'Assemblée nationale, « c'est au moment où la nation a besoin de se rassembler que le front social est en ébullition ». Une situation qui trouve sa source dans l'annonce du gouvernement d'appliquer l'Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités des fonctionnaires. Bala Sakandé a rappelé que c'est une mesure qui a été inscrite dans la loi de finances depuis 2017. Il reconnaît que depuis toujours, la question fiscale constitue un point de discorde entre l'Etat et les contribuables. Mais, déplore-t-il, la forme de revendication des syndicats n'est pas républicaine.

Pour sortir de cette situation, le président du parlement burkinabè a invité le gouvernement à ouvrir le dialogue, et les syndicats à se départir de toute logique de confrontation.

Edouard Kamboissoa Samboé
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Catégories: Afrique

Association Iqra : Un forum national pour se pencher sur l'éducation dans les foyers coraniques

jeu, 05/03/2020 - 12:00

Le forum national sur l'éducation dans les foyers coraniques, initié par l'association Iqra, a ouvert ses travaux ce mercredi 4 mars 2020, au Centre Jean-Paul II de Ouagadougou. La cérémonie d'ouverture de ce forum placé sous le thème « Contribution de l'alphabétisation en ajami dans les foyers coraniques au rehaussement du taux de scolarisation et à la promotion de la paix au Burkina Faso », a été présidée par l'ambassadeur des Etats-Unis au Burkina, Andrew Young, et le directeur de cabinet du ministre en charge de l'Education nationale, Adama Bologo.

Se pencher sur la problématique de l'éducation dans les foyers coraniques afin d'offrir une éducation de qualité aux apprenants. C'est l'objectif poursuivi par l'association Iqra à travers ce forum national. Cette rencontre servira de tribune pour mieux informer les participants sur la situation des foyers coraniques et récolter leurs contributions.

En effet, au cours des travaux, les participants, à travers des panels, des communications et des travaux de groupes, vont faire des propositions afin de permettre aux acteurs d'améliorer leurs interventions en faveur des foyers coraniques.

« Nous voulons, à travers ce forum, amener les acteurs à regarder dans la même direction pour capitaliser les expériences afin de mettre en place un référentiel dans l'intervention des foyers coraniques », a situé Hawa Bissiri, la coordonnatrice de l'association Iqra.

Hawa Bissiri, la coordonnatrice de l'association Iqra

Selon un recensement effectué par le Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI), le Burkina Faso compte 7 502 foyers coraniques fréquentés par 149 000 enfants. L'association Iqra, à travers l'alphabétisation en ajami, c'est-à-dire la transcription des langues locales en alphabet arabe, a contribué à alphabétiser 1 700 apprenants. L'association a également introduit d'autres modules dans la formation des apprenants des foyers coraniques, tels que l'enseignement sur les valeurs de paix, de non-violence et de citoyenneté.

Des participants

Pour Adama Bologo, directeur de cabinet du ministre en charge de l'Education nationale, représentant le ministre, « l'éducation doit prendre en compte tous les enfants, même ceux qui se trouvent dans les foyers coraniques. Et le ministère va continuer d'œuvrer pour leur offrir une éducation de qualité afin qu'ils puissent se prendre en charge demain ».

Adama Bologo, directeur de cabinet du ministre en charge de l'éducation, représentant le ministre

Cette rencontre constitue aussi le lieu pour l'association d'interpeller et de mobiliser les partenaires sociaux à encore entreprendre des actions en matière d'éducation afin d'offrir aux apprenants des formations de qualité. Pour l'association Iqra, la mobilisation de tous les acteurs permettra, au bout du processus, la structuration des foyers coraniques. Cette structuration permettra à l'Etat de mieux intervenir dans les foyers coraniques.

Andrew Young, ambassadeur des États-Unis au Burkina Faso

« Nous sommes réunis pour soutenir un programme qui s'appelle ‘‘Seconde chance'', qui est une opportunité pour encourager le développement de la population burkinabè à travers l'éducation, et surtout ceux qui n'ont pas beaucoup de privilège », a déclaré Andrew Young, ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso.
Créée en 2010, l'association Iqra, ONG à but non-lucratif, a pour ambition de contribuer à l'instauration d'une paix et d'un développement socio-économique et culturel durable au Burkina Faso.

Issoufou Ouédraogo
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Catégories: Afrique

SONABEL : Un court-circuit survenu dans les installations électriques de la Centrale de Kossodo a privé certaines Zones de la ville de Ouagadougou d'électricité

jeu, 05/03/2020 - 10:00

Depuis ce matin à 9heures certaines Zones de la ville de Ouagadougou notamment, Tanghin, Somgadé, Kossodo, Zone du Bois, Nioko, Wayalghin, Bendogo, Dassasgo et Loumbila sont privés d'électricité.

Cette interruption de la fourniture d'électricité est consécutive à court-circuit survenu dans les installations électriques de la Centrale de Kossodo d'où partent les départs qui alimentent ces quartiers.

Les techniciens de la SONABEL sont en ce moment mobilisés sur le site où ils s'attèlent à la réparation de la panne pour reprendre l'ensemble des clients concernés par la coupure.
Toutes nos excuses pour les désagréments.

Le Département Communication et Relations Publiques

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Construction des routes : Une bonne chose, mais pourvu que les travaux soient de qualité

jeu, 05/03/2020 - 09:30

Le Burkina Faso est aujourd'hui un vaste chantier. Partout, en ville comme en campagne, des voies sont en train d'être construites. Ceci, pour désenclaver le pays et fluidifier la circulation. Cela est une bonne chose car comme on le dit si bien, la route du développement passe par le développement de la route. Seulement, il faudrait que ces travaux soient de qualité.

Le gouvernement burkinabè semble obéir à cette injonction qui veut que la route du développement passe par le développement de la route. Depuis un moment, l'actualité est marquée par des inaugurations et des lancements de constructions de routes. Le dernier en date, c'est le lancement de la réhabilitation de la route nationale 22, Ouagadougou-Kongoussi. C'était le lundi, 03 février 2020.

Ces réalisations déjà finies, en cours et à venir constituent de belles choses. Avec ces routes, le pays sera désenclavé. Les producteurs pourront écouler leurs produits facilement. Les transporteurs pourront aller plus facilement un peu partout. Les accidents vont diminuer. Les routes bitumées ont un effet positif sur l'amortissement des véhicules et autres moyens de déplacement. En gros, les bonnes routes rapprochent les villes des campagnes.

On est tous donc unanimes que les chantiers que nous voyons partout méritent des salutations. Seulement, une chose est de construire les routes, une autre est qu'elles soient de qualité. Pour la route de Kongoussi, son bitumage date seulement de 2007. Malheureusement, elle a commencé à se dégrader au bout de cinq ans. Ce qui veut dire que quelque part, il y a des normes qui n'ont pas été respectées. Il y a des routes au Burkina Faso qui sont comme biodégradables. A peine construites, elles commencent à se détériorer aux premières pluies. Aujourd'hui, ce qui est important, c'est de faire en sorte que les travaux soient de qualité. Puisque c'est l'argent du contribuable qui est mis en jeu.

Il ne faudrait pas qu'on bitume une voie aujourd'hui pour qu'une voie rouge lui soit préférable le lendemain. La plupart du temps, ces routes mêmes sont faites avec des prêts contractés par l'Etat. Ce qui veut dire qu'il y a des moments où l'on n'a même pas encore fini de solder la dette que la route est détériorée. Il faut donc prendre un autre prêt pour la réhabilitation. Dans les faits, il y a des services qui font le contrôle. Seulement, à l'arrivée, on a l'impression que c'était juste pour la forme. Pour les routes, on parle même de la responsabilité décennale de l'entrepreneur. Ce qui veut dire que si avant 10 ans, la route présente des anomalies, c'est à l'entrepreneur de la réparer.

En ces temps où l'argent se fait rare comme les larmes d'un chien, il serait judicieux que les deniers publics soient plus que bien gérés. S'il y a des entrepreneurs ou des gens qui ne font pas leur travail, ils doivent être sanctionnés. Les investissements sur les routes se chiffrent à des milliards. Il faudrait qu'à travers les réalisations, les citoyens burkinabè soient fiers d'avoir contribué. Seule la bonne gestion de la chose publique peut encourager le citoyen à faire des sacrifices. Vivement donc que les différents travaux ne soient pas bâclés à cause des « Je retiens ».

Dimitri OUEDRAOGO
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Vingtième séminaire panafricain de formation sur le protocole, dirigé par l'ambassadeur Mélégué Traoré

jeu, 05/03/2020 - 07:00

Vingtième séminaire panafricain de formation sur le protocole,
Abidjan : 15 au 22 avril 2020
Dirigé par l'ambassadeur Mélégué Traoré, Diplomate, Docteur en sciences politiques

Modules

Les fondamentaux du protocole
L'organisation institutionnelle du protocole
Les fonctions et les missions du chef de protocole
L'agent de protocole : rôle et qualités
L'organisation de l'accueil et des audiences
Le cérémonial : l'organisation des cérémonies publiques
L'étiquette et les titres de distinction des personnalités
Les préséances nationales, les préséances internationales
Les préséances à l'ONU
Le protocole militaire
Le protocole parlementaire
Les techniques d'organisation des cérémonies
L'organisation des voyages officiels
L'accueil des personnalités étrangères
Les privilèges et immunités diplomatiques
Initiation à la négociation internationale
Les règles de savoir-vivre
La correspondance diplomatique

Public cible

directeurs et chefs de cabinet ;
responsables et agents de protocole des institutions, des ambassades, des départements ministériels, des organisations internationales, des sociétés d'Etat, des grandes entreprises, des organisations non gouvernementales ;
responsables et agents de protocole des régions, des provinces, des départements et des communes,
responsables et agents de l'accueil et des relations publiques,
présentateurs, maîtres et organisateurs des cérémonies des structures publiques ou privées,
assistantes ou assistants, et secrétaires de direction.

Exercez-vous avant le séminaire : répondez aux questions suivantes
Quelle différence y a-t'il entre « protocole » et « Protocole ».
Comment s'organise un service du protocole ?
Qu'est-ce que la préséance ? Qu'est-ce que l'étiquette ? Qu'est-ce que le cérémonial ?
Connaissez-vous l'ordre protocolaire des autorités et corps constitué dans votre pays ? Et l'ordre protocolaire au gouvernement ou dans les régions ?
Qui a la préséance entre le gouverneur et le président du conseil régional ? Entre un député, un haut-commissaire et un maire au niveau provincial ? Entre le préfet et le maire ? Et entre le Premier ministre et le Président de l'Assemblée nationale ?
A qui donne-t-on le titre d'Excellence ?
Comment s'établit un plan de table lors d'un diner ? Quelles sont les placements des invités à table ?
Qu'est-ce-que le corps diplomatique ?
Y a-t-il une différence entre un agent diplomatique et un fonctionnaire international ? Expliquez.
Quelle est la place du Cardinal ou du Grand Iman aux cérémonies ?

Informations-contacts

CPPA : 00226 25 37 09 00 - 00226 70 23 29 99 - 00226 76 08 61 71 - 00226 70 26 68 45
Email : cppa.afrique@gmail.com

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Décès de Joachim SAWADOGO : Remerciements et faire-part

jeu, 05/03/2020 - 06:30

Suite au décès de Joachim SAWADOGO survenu le 17 Février 2020, à l'âge de soixante dix ans, Son épouse, ses enfants, ses petits-enfants,

Désirent remercier tous les parents et amis qui lui ont témoigné des marques de sympathie.

Que chacun trouve ici l'expression de notre reconnaissance en considérant ces remerciements comme lui étant personnellement adressés.

Catégories: Afrique

Décès de TONDE Dénis : REMERCIEMENTS

jeu, 05/03/2020 - 06:00

« Je ne meurs pas, j'entre dans la vie ! » (Sainte Thérèse de l'enfant Jésus)
Les grandes familles TONDE, OUEDRAOGO, KABORE à Ouagadougou, Goumogo, Thyou, Koudougou, Tikaré, Yipala, Côte- d'Ivoire, Etats-Unis ;
La famille de feu TONDE Koudbi Gilbert et veuve Odette TONDE/OUEDRAOGO, sa mère, à Gounghin - Nord / Ouagadougou ;

La famille royale de Zittenga – Gassongo à Ouagadougou ;
La belle-famille SANGARE, TRAORE à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Boromo ;
Les familles alliées et amies : OUEDRAOGO, GUIRE, ROUAMBA, KONOMBO, KONDOMBO, GANDEMA, GANSONRE, ZOUNGRANA, ZONGO, KOALA, NIKIEMA, BIRBA, KABRE, NANA, TRAORE, BAMOUNI, BOGRE, ZEBA, SAMBARE, SAWADOGO, SANON, TOUNKARA ;

• Ses oncles : TONDE Hamidou, Jean-Baptiste, Jean-Louis, Karim, Ousmane, Boureima, K. Ousséni, Issaka ; KONOMBO Jacques, GANDEMA Saïdou à Goumogo et Ouagadougou ;

• Ses frères et sœurs : TONDE Robert, Suzanne, Georges, Narcisse, Pascaline, Jacqueline, Pierre, Charlotte, Justin, leurs conjoint(es) et enfants ;
• Son épouse Fatoumata TONDE née SANGARE ;
• Ses enfants : TONDE Lydia, Carla et Gloria ;

très touchés par les nombreuses marques de compassion, de solidarité et de soutiens multiformes, lors du décès brutal, le vendredi 22 novembre 2019 à Ouagadougou, suivi de l'inhumation le dimanche 24 novembre 2019, de leur fils, neveu, frère, cousin, oncle, père et époux :

TONDE Dénis
précédemment comptable à la Société Nationale d'Electricité du Burkina (SONABEL) ;

Vous prient de bien vouloir trouver ici l'expression renouvelée de leurs sincères remerciements et de leur profonde gratitude.

Ces remerciements vont particulièrement :

au Directeur Général de la SONABEL et à l'ensemble de son personnel ;
aux amis et collègues de service de la SONABEL ;
à la délégation du District Sanitaire de SAPONE ;
au Docteur BAKO Frédéric et à toute l'équipe médicale du service des urgences du CHU Yalgado OUEDRAOGO ;

au Père Henri NIKIEMA de la Paroisse Saint Camille ;
au Cathésiste Emmanuel ROUAMBA de la Paroisse de Kolog-naba ;
aux voisins et jeunes du quartier TAMPOUY-CHÂTEAU ;
à la Communauté Chrétienne de Base (CCB) St Augustin de TAMPOUY-CHÂTEAU ;

aux voisins et jeunes du quartier GOUNGHIN - NORD ;
à Monsieur le Ministre de l'Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) ;

à Madame le Ministre Délégué Chargé du Budget ;
à Madame le Ministre Délégué Chargé de l'Aménagement du Territoire ;
à Monsieur le Directeur du Cabinet du MINEFID ;
à Monsieur le Secrétaire Général du MINEFID ;
aux Conseillers Techniques, Chargés de Mission et l'ensemble des membres des Cabinets du MINEFID ;

à Monsieur le Directeur Général de la Loterie Nationale Burkinabè (LONAB),son épouse et au personnel de la LONAB ;
aux membres du Conseil d'administration de la LONAB ;
aux collègues et amis de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) ;

à la délégation de la Direction Régionale des Impôts du Centre ;
à la sœur Directrice, aux élèves et à toute la communauté éducative du Complexe Scolaire Notre Dame de l'Espérance de Tampouy ;
aux nombreux parents, amis, connaissances, promotionnaires de Dénis, sympathisants et anonymes dont les noms n'ont pu être cités.

Que Dieu Tout-Puissant et Miséricordieux, exauce nos prières et rende à chacun ses bienfaits à l'infini.

UNION DE PRIERES

Catégories: Afrique

Décès de MILLOGO Alice née KALMOGO : Remerciements et faire part

jeu, 05/03/2020 - 06:00

« Seigneur, je ne te demande pas pourquoi tu nous l'as enlevée, je te remercie de nous l'avoir donnée. » (Saint Augustin)

Les grandes familles MILLOGO, KALMOGO, OUEDRAOGO, OUATTARA et SANOU à Lèna, Bodialèdaga, Yabasso, Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Robnoogo, Pabré, Abidjan, Zagné et Guiglo (Côte d'Ivoire),

Monsieur René MILLOGO (Coordonnateur de PASMEP) et Frères à Lèna, Bobo Dioulasso, Ouagadougou et Abidjan,

Les enfants : Florian Daryl, Yannick Aymar et Franck Dylan MILLOGO,
Mme Blandine KALMOGO/OUEDRAOGO et enfants à Ouagadougou (Gounghin),
Messieurs Gustave MILLOGO et Honoré MILLOGO et Familles à Ouagadougou et Bobo Dioulasso,

Les familles alliées : KALMOGO, OUEDRAOGO, TAMBOURA, SANOU, OUATTARA, DAHOUROU, YARA, TRAORE, MINOUNGOU, MATHIEU à Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Robnoogo, Pabré, Mana, Guiglo (RCI) et Agen (France),
Très touchés par les nombreuses marques de compassion et de soutien à leur endroit lors du rappel à Dieu de leur fille, épouse, mère, Sœur, Belle-sœur, Tante et Amie :
MILLOGO Alice née KALMOGO,
Décès survenu le Samedi 22 Février 2020 à l'Hôpital Saint Camille de Ouagadougou (des suites de courte maladie) suivi de l'inhumation le Mardi 25/02/2020 à Ouagadougou,

Remercient de tout cœur tous ceux qui, de loin ou de près, leur ont apporté leurs soutiens multiformes lors de cet évènement douloureux. Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier. Que Dieu récompense et bénisse chacun au centuple de ses bienfaits.

Des messes seront dites pour le repos de son âme selon le programme ci-après :

Union de Prières !

Catégories: Afrique

Programme des obsèques de Abel Tigasse, décédé le 4 mars 2020

jeu, 05/03/2020 - 05:30

La grande famille KAPE à TIEBELE,

• Les familles AGUIGUOUE, TIGASSE, TANGAHIRE, KOULEBOUNA, OUEYAGUE, BATAKO, DINGARA, BATINAN à PO, OUAGADOUGOU, BOBO, FRANCE, USA ;

• Les familles alliées et amis KORAHIRE, ATTIRON, DIESSANA, SIDIBE, LOMPO, KADEOUA, SAGARA et YARO ;

• Les enfants NADEGE, GERMAIN, EMMANUEL, DOROTHEE ET DINA

• Les petits enfants LANDAGA, ASSELAM, STACY, MAELY, DILAN ET WEMITIA
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, époux, père, grand-père ABEL TIGASSE, INGENIEUR HYDRAULIQUE à la retraite précédemment en service au ministère de l'eau (EX DG de L'ONBA, EX DG de L'ONPF, ex DG de l'HYDRAULIQUE) et CONSULTANT

Ce jour 04 MARS 2020 à OUAGADOUGOU de suite de maladie.
La levée du corps est prévue le Vendredi 06 Mars 2020 à la morgue de l'hôpital YALGADO OUEDRAOGO suivie du transfert à PO à partir de 14 heures ;
L'inhumation aura lieu le Samedi 07 Mars 2020 à 11 heures à PO ;

Programme des obsèques

 06 MARS 2020

• 11H 00 : Levée du corps à la morgue de l'hôpital YALGADO OUEDRAOGO
• 12H 00 : Prières funèbres au domicile du défunt à la cité AN II
• 14H 00 : Transfert du corps à PO
• 19H 00 à 21H 00 : Veillée de prières à domicile (secteur 7) de PO

 07 MARS 2020

• 08H 00 : Levée du corps au domicile et départ pour l'église
• 09H 00 : Absoute à l'église centrale des Assemblées de Dieu (AD) de PO
• 11H 00 : Inhumation au domicile secteur 7 de PO

PAIX A SON AME

Catégories: Afrique

IN MEMORIA Orokiatou NABOLE dite Raky

jeu, 05/03/2020 - 04:30

Voilà déjà trois (3) ans qu'il a plu à Dieu de rappeler à lui notre bien aimée Fille, Sœur, Mère, Tante, Grande mère, Orokiatou NABOLE dite Raky.

A l'occasion de ce triste anniversaire, toute la famille vous réitère gratitude et reconnaissance pour vos soutiens multiples et multiformes dont elle a fait l'objet lors de cette douloureuse épreuve et prie tous ceux qui l'ont connu et aimée d'avoir une pensée pieuse pour elle. Qu'Allah vous bénisse et vous récompense au centuple de vos bienfaits.

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Affectation des agents des médias publics : Les travailleurs décrètent un arrêt immédiat de travail jusqu'à nouvel ordre

jeu, 05/03/2020 - 00:00

Le Syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture (SYNDICAT) a tenu une assemblée générale, ce mercredi, 4 mars 2020 à Ouagadougou, pour statuer sur la décision portant affection de plus de 350 agents des médias publics. Dans l'immédiat, un arrêt définitif de travail jusqu'à nouvel ordre a été décidé.

Dans la matinée de ce mercredi, 4 mars 2020, le Syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture (SYNATIC) prend d'assaut la cour de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB-Télé). C'est une assemblée générale à l'allure d'une gestion de crise. En effet, le ministère de la Communication, dans sa décision n°2020-005, a affecté des agents des médias publics « en situation irrégulière ». Ils sont 322 de la RTB (télévision et radiodiffusion) et 47 des Editions Sidwaya.

Au lendemain de cette décision, le SYNATIC a sonné le rassemblement.« Les travailleurs ont décrété un arrêt immédiat de travail jusqu'à nouvel ordre », a indiqué le secrétaire général adjoint du SYNATIC, Aboubacar Sanfo, à la sortie de cette rencontre. Selon lui, cette décision est « arbitraire ; c'est une sanction envers les travailleurs qui ont revendiqué des meilleures conditions de vie et de travail ».

« Nous invitons l'autorité à annuler ces affections arbitraires et à laisser les agents faire leur travail en leur fournissant des meilleures conditions », souhaite le SYNATIC.

Le secrétaire général adjoint du SYNATIC, Aboubacar Sanfo

« …sur la liste, vous avez même des gens qui sont décédés »

En plus de la décision d'affecter les agents, les travailleurs des médias publics disent ignorer la logique de la liste des concernés. « Nous ne comprenons pas ces affections parce que sur la liste, vous avez même des gens qui sont décédés, des agents à la retraite, ceux qui viennent d'être affectés à la RTB. Qu'est-ce qui se passe ? », s'interroge Aboubacar Sanfo.

Mais qu'est-ce qu'une situation irrégulière ? A cette question, Aboubacar Sanfo dit ne pas comprendre ce que cela veut dire. « Nous-mêmes, nous ne comprenons pas ce qu'ils appellent situation irrégulière ». Toutefois, il fait savoir que normalement, lorsqu'un agent est détaché dans un EPE (Etablissement public d'Etat), le renouvellement de tous les cinq ans est automatique. Pourtant, « aucun agent n'a reçu une notification faisant état d'une situation irrégulière », confie-t-il.

De la lecture du journaliste de la RTB-Télé, Zoubaviel David Dabiré, ces affectations cachent une réalité que vivent les agents des médias publics. « Aujourd'hui, vous avez des journalistes qui de plus en plus commencent à s'affirmer et qui refusent d'exécuter certains plans de communication venus des chapelles politiques, en occurrence le pouvoir en place », a-t-il déclaré. Et plus loin, il ajoute : « Il n'y a pas si longtemps, dans le cadre des inaugurations et un certain nombre de choses, on a forcé la main à certaines personnes de faire des choses dans le cadre d'une campagne déguisée. Alors, ce sont des choses que nous refusons de plus en plus aujourd'hui parce que nous voulons faire valoir le statut des médias de service public de la RTB et de Sidwaya. Naturellement, cela ne plaît pas à tout le monde ».

Zoubaviel David Dabiré, journaliste à la RTB-Télé

Quid des négociations avec le gouvernement ?

Pour le SYNATIC, cette décision d'affection des agents des médias publics vise à casser leur lutte. Mais c'est aussi un bâton mis dans la roue des négociations avec le gouvernement pour une satisfaction des deux parties sur le statut dérogatoire. La reprise des négociations est prévue pour le 10 mars 2020. « Ces affectations arbitraires viennent réorienter le combat. Et nous n'allons pas l'accepter », a indiqué Zoubaviel David Dabiré.

Face à cette « volonté de tuer les médias publics » du Burkina Faso, le SYNATIC prévoit mener plusieurs actions afin d'obtenir gain de cause.

Notre tentative de recueillir l'avis du directeur de la RTB-Télé a été vaine.

Puisque lui-même concerné par cette affection, il a préféré ne pas se prononcer et nous a recommandé de toucher le ministère de la Communication, auteur de cette affectation.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

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Kaya : L'ambassadeur de France fait le constat de la réponse humanitaire apportée aux personnes déplacées

mer, 04/03/2020 - 23:59

L'ambassadeur de la France au Burkina, Luc Hallade, a effectué une visite, le mercredi 4 mars 2020 à Kaya, dans la région du Centre-Nord. Aux côtés de la ministre en charge de l'Action humanitaire, Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal, le diplomate a pu toucher du doigt les réalités en matière de réponse humanitaire en faveur des personnes déplacées internes.

Les attaques récurrentes au Burkina Faso ont entraîné des déplacements massifs de populations dans plusieurs régions du pays. Selon les données ministère en charge des questions humanitaires, on dénombrait 779 741 personnes déplacées internes au Burkina, à la date du 29 février 2020. Le Centre-Nord est la région la plus touchée, avec 49,4% du nombre total des déplacés. La commune de Kaya, chef-lieu de la région, accueille plus de 80 000 déplacés.

Cette situation nécessite une réponse efficace, d'où le lancement, le 28 février 2020, d'un plan de réponse humanitaire par le gouvernement burkinabè. Ainsi, plusieurs partenaires ont décidé d'accompagner le pays. C'est le cas de la France qui a apporté un appui de deux millions de dollars pour venir en aide aux personnes déplacées internes.

En vue de toucher du doigt les réalités du terrain, l'ambassadeur de la France au Burkina, Luc Hallade, a effectué une visite à Kaya, le mercredi 4 mars 2020. Accompagné de la ministre en charge de l'Action humanitaire, Hélène Marie Laurence Ilboudo, ainsi que des autorités régionales, le diplomate s'est rendu au Centre hospitalier régional de Kaya, puis à l'école Kouimkuili, avant de se retrouver à la Place de la nation pour constater de visu l'assistance donnée aux personnes déplacées.

« Nous retenons de cette visite que malgré les moyens insuffisants face au défi, le gouvernement burkinabè s'est mobilisé pour répondre au mieux aux besoins humanitaires », a-t-il déclaré. Et d'ajouter que « la preuve est que l'école Kouimkuili que nous avons visitée accueille un nombre important d'élèves déplacés. Et dans le domaine de la santé, les agents des formations sanitaires fermés ont été redéployés pour mieux répondre aux besoins sanitaires des communautés ».

Face aux énormes besoins, la France, à travers l'Agence française de développement (AFD), dispose d'une enveloppe de 3 millions d'euros pour appuyer les ONG humanitaires et le gouvernement du Burkina Faso, dans la prise en charge des déplacés.

Cet appui réjouit la ministre de l'Action humanitaire. « L'action de la France nous va droit au cœur car la prise en charge des déplacés demeure une préoccupation pour le chef de l'Etat et son gouvernement qui ont lancé, le 28 février dernier, un plan de réponse humanitaire avec un besoin de financement de 312 millions de dollars américains », a déclaré Hélène Marie Laurence Ilboudo. Occasion pour la ministre de lancer un appel à d'autres bailleurs de fonds pour des actions cordonnées, au regard de la situation sécuritaire qui se dégrade de jour en jour.

Cette visite a pris fin à la Place de la nation où la délégation a visité les stands de distribution de vivres du Programme alimentaire mondial (PAM).

Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur Lefaso.net

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Manifestations contre l'IUTS sur les primes et indemnités au Public : Bassolma Bazié et la lettre du ministre Laurence Ilboudo/Marshall

mer, 04/03/2020 - 23:55

Pour exiger du gouvernement l'annulation de l'application de l'IUTS sur les primes et indemnités des agents du public, les organisations syndicales ont inscrit plusieurs activités dans leur agenda. Deux marches-meetings nationales (7 et 17 mars 2020) et une grève générale du 16 au 20 mars 2020.

Seulement, la marche-meeting du 7 mars tombe mal dans le calendrier du Ministère de la femme qui a une série d'activités entrant dans la commémoration du 8 Mars dont une rencontre du chef de l'Etat avec les femmes des coordinations communales, provinciales et régionales des organisations féminines du Burkina Faso à la même date.

Pour donc se donner plus de chance de tenir son activité, Laurence Ilboudo/Marshall, Ministre de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire, a initié une correspondance à l'endroit de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B) pour lui demander de surseoir à sa marche.

C'était une rumeur qui circulait sur les réseaux. Face à la presse, ce mardi, 3 mars 2020, Bassolma Bazié, patron de la CGT-B, a confirmé la nouvelle. « Oui la CGT-B a reçu une correspondance de la Ministre de la femme », a-t-il lancé en réponse à la question d'un journaliste avant de se laisser aller à des commentaires. « Mais la correspondance nous permet de savoir que c'est juste, lorsque nous disons que ceux qui dirigent le pays ne connaissent pas la compartimentation même des acteurs avec lesquels ils dialoguent. Ce n'est pas une lutte de la CGT-B parce que ceux qui sont autour de la table ici ne sont pas tous de la CGT-B », a ajouté Bassolma Bazié.

Pour le principal orateur, l'auteure ne connait pas le contexte de création du 8 Mars sinon elle n'aurait pas agi ainsi. « Le deuxième aspect qui nous convainc que le gouvernement doit s'instruire d'avantage, la correspondance atteste que les gens ne connaissent ni l'origine, ni le contenu du 8 mars. Quelqu'un qui connait l'origine et le contenu du 8 mars ne va pas envoyer une correspondance pour demander de surseoir à une activité syndicale parce que les femmes doivent se réunir pour rencontrer un chef d'Etat », s'est offusqué le secrétaire général de la CGT-B.

S'occuper du dossier urgent de son ministère…

Le Ministère de la femme, comme tous les autres ministères, est en proie à des revendications syndicales qui peinent à trouver des solutions. Un dossier, au regard du contexte, retient particulièrement l'attention de Bassolma Bazié. Celui des ex-employés des garderies. « En plus, la même ministre sait très bien que dans son département, il y a un dossier profond et grave qui est bloqué pendant des années. Nos braves mères qui ont servi la nation burkinabè dans les ex garderies populaires sont en train de mourir une après une sans être rétablies dans leurs droits. On aurait reçu une correspondance dans le cadre du 8 mars disant qu'elle prenait l'engagement d'exiger du gouvernement que ce dossier soit traité très rapidement que nous l'aurions applaudie », a indiqué le conférencier.

Pour conclure, Bassolma Bazié a appelé le Ministre Ilboudo à demander à son parti de surseoir aussi à son congrès prévu pour se tenir les 6 et 7 mars 2020. Ce qui, de son avis pourrait paraître plus facile que de demander aux syndicales de renoncer à la marche-meeting du 7 mars 2020 pour dénoncer l'application de l'IUTS sur les indemnités et primes des travailleurs du public.

T.B
Lefaso.net

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Semaine nationale de la culture 2020 : Les préparatifs vont bon train, selon son directeur général, Bamassa Ouattara

mer, 04/03/2020 - 23:53

Les membres du comité d'organisation de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC Bobo 2020) étaient en assemblée générale ce mardi, 3 mars 2020 à Bobo-Dioulasso. Au cours de cette rencontre, l'ensemble de toutes les commissions a été parcouru pour voir ce qui a été fait et constater également les insuffisances pour y apporter des solutions.

La 20e édition de la Semaine nationale de la culture aura lieu du 28 mars au 4 avril 2020 à Bobo-Dioulasso sous le thème : « Diversité culturelle, ferment de l'unité nationale ». A quelques jours de l'événement, les membres du comité d'organisation étaient en assemblée générale pour voir l'évolution des préparatifs. « Traditionnellement à la fin de chaque mois nous tenons une assemblée générale pour évoquer les différentes questions à l'ordre du jour.

Et pour ce mois de février qui vient de terminer porte sur l'évolution des préparatifs entrant dans le cadre de la 20e édition de la semaine nationale de la culture. Il est très important qu'après l'installation des membres du comité d'organisation, nous voyons quelles sont les différentes étapes qui ont été franchises, (…) », a expliqué le directeur général de la SNC, Bamassa Ouattara.
A l'en croire cette 20e édition de la SNC se veut une édition spéciale. « Nous la voulons spéciale car nous voulons que cette édition puisse rassembler tous les fils et filles du Burkina Faso », a-t-il dit.

A l'issue de cette rencontre, le directeur général de la SNC rassure que tout est presque fin prête pour accueillir les festivaliers pour cette édition. « Aujourd'hui nous pouvons dire que tout est presque fin prête pour cette édition. La diffusion des spots a commencé, les affiches sont presque disponibles. Côté hébergement, nous pensons que c'est là que nous avons le plus travaillé et nous sommes fiers de ce que nous avons déjà fait. Nous avons commencé les négociations depuis le mois de décembre dernier avec les partenaires pour trouver un cadre décent pour l'hébergement des artistes », a indiqué Bamassa Ouattara.

Bamassa Ouattara

Il a par ailleurs affirmé avoir rencontré quelques difficultés dans l'organisation de cette édition. Il s'agit de la communication tardive autour de l'évènement. « Nous rencontrons des difficultés, mais à chaque fois nous essayons de les surmonter. Pour nous, les affiches devraient être prêtes actuellement et le site de la foire devrait être aménagé. Mais au jour d'aujourd'hui, le prestataire n'a pas encore commencé et c'est l'une des difficultés que nous rencontrons », a-t-il laissé entendre. Toutefois, il rassure que des dispositions sont prises pour la réussite de l'évènement.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Campagne de commercialisation de la noix de cajou : Le top de départ donné à Orodara

mer, 04/03/2020 - 23:50

La campagne de commercialisation de la noix de cajou a été officiellement lancé, le samedi 29 février 2020 à Orodara, dans la province du Kénédougou. Placée sous l'égide du comité interprofessionnel de l'anacarde du Burkina Faso (CIAB), la cérémonie officielle de lancement a été présidée par le ministre du commerce, de l'industrie et de l'artisanat, Harouna Kaboré. Le prix planché du kilogramme de la noix de cajou bord champ a été fixé à 330 FCFA.

La campagne de commercialisation 2020 de la noix de cajou, 5e du genre, est placée sous le thème : « Développement durable de la filière anacarde au Burkina Faso : défis et perspectives de la régulation ». Ce thème, selon les acteurs de la filière de l'anacarde, est en phase avec les orientations du gouvernement d'assainir le marché national et de veiller à la qualité des produits. En effet, le gouvernement, à travers le département en charge du commerce, a entrepris des actions de structuration et d'accompagnement des filières dont celle de l'anacarde.

Troisième produit agricole d'exportation après le coton et le sésame, l'anacarde est une filière qui contribue à la réduction de la pauvreté et se présente aujourd'hui comme un produit à fort potentiel économique pour les zones productrices et pour le Burkina Faso. En 2018, les données de la Balance Commerciale du Burkina Faso montrent que l'exportation de ce produit a généré 117,11 milliards contre 99,56 milliards de francs CFA en 2017 soit un accroissement de 15 %.

« La production moyenne annuelle de noix brute de cajou dans notre pays, le Burkina, est estimée à 100.000 tonnes et mobilise près de 45 000 ménages qui exploitent une superficie de culture de plus de 255 000 hectares répartis principalement dans quatre régions à savoir, les Cascades, le Sud-Ouest, les Haut-Bassins et le Centre-Ouest », nous confie le ministre Harouna Kaboré.

Le maillon transformation des noix de cajou mobilise près de 11 000 emplois directs dont plus 92% est constituée de femmes. En ce qui concerne le maillon commercialisation, l'anacarde mobilise environ 10 000 personnes. A en croire le ministre en charge du commerce, la transformation est encore marginale, avec moins de 10% de la noix brute qui est transformée.

C'est pourquoi, dans la dynamique de développement de la filière, il a été institué depuis 2018, un prélèvement sur les exportations de la noix brute de cajou. Depuis l'instauration du prélèvement en 2018 et ce jusqu'à la date du 06 janvier 2020, le montant « des ressources collectées par les services techniques est de cinq milliards de FCFA ». Cette somme devrait permettre de mener des actions allant dans le sens de la consolidation de la filière.

Le ministre a par ailleurs indiqué que le Comité interprofessionnel de l'anacarde du Burkina (CIA-B) a été mis en place grâce à l'accompagnement de l'Etat burkinabè et de ses partenaires techniques et financiers. « Plusieurs actions ont été menées ayant abouti à ce jour à la mise en place du Conseil Burkinabè de l'anacarde (CBA) dont les organes de gestions sont opérationnels depuis le 30 octobre 2019. Le CBA est un établissement public de l'Etat à caractère économique. Il est fonctionnel et accompagne les acteurs dans la mise en œuvre de leurs activités », a-t-il laissé entendre.

Par ailleurs, le ministre Harouna Kaboré a rassuré tous les acteurs des dispositions prises pour la régulation de la filière. « En matière de régulation, je puis vous assurer que les choses vont changer cette année. Les acteurs qui pratiquent les achats bord champ et qui ne respectent pas la règlementation commerciale seront traqués et répondront de leurs actes », a-t-il souligné.

Et d'ajouter : « Une Brigade Mobile de Contrôle Economique et de la Répression des Fraudes (BMCRF) fort d'une centaine d'agents assermentés et dotée de moyens adéquats sera déployée sur tout le territoire national pour veiller au respect de la réglementation en matière économique. Des numéros verts que sont 80 00 11 84/85 pour Ouagadougou et 80 00 11 86 pour Bobo-Dioulasso, sont disponibles 24h/24 ».

Il estime cependant que la réussite de sa mission (la brigade mobile) dépendra de l'implication de tous les acteurs qui sont sur le terrain et qui sont témoins des pratiques prohibées. C'est pourquoi, il les invite à signaler tout cas suspect au numéro vert. Au regard des nombreuses opportunités qu'offre cette filière et de l'engagement de tous, le ministre en charge du commerce reste convaincu que celle-ci va pouvoir réaliser tout son potentiel.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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34ème édition de la coupe du Faso : Le Sporting Club des Cascades renverse l'AS Police

mer, 04/03/2020 - 23:50

Les 1/8è de finales de la 34ème édition de la coupe du Faso se sont joués ce mercredi, 4 mars 2020 sur les différents stades nationaux. Sur les différentes oppositions du jour, les regards étaient braqués sur les matches ASFB/USFA et AS. SONABEL/ASECK, des rencontres qui mettaient en action des équipes de la première division.

Outre, ces deux rencontres, le tenant du titre Rahimo FC se déplaçait sur le terrain de Vitesse FC et l'USO était opposée à BPS pour les confrontations entre équipes de la DI et celles de la DII.

Mais, la palme de la surprise de la soirée est venue du Sporting Club des Cascades, une formation de la DIII qui a réussi l'exploit de sortir l'AS Police, une formation de DI sur le score de 4 à 2.

Ainsi, les équipes qualifiées pour la suite de la compétition, les ¼ de finales sont les suivantes : ASFB ; RAHIMO ; KOZAF ; SPORTING CLUB DES CASCADES ; AS SONABEL ; SALITAS ASFA-Y ; USO.

Lefaso.net

Résultats des 1/8 de finales de la coupe du Faso

ASFB# USFA 0-0 (3-0 ATB)

VITESSE FC#RAHIMO 2-4

CANON DU SUD# KOZAF 0-1

AS POLICE #SPORTING CLUB DES CASCADES 2-4

AS SONABEL #ASECK 0-0 (7—6 TAB)

SALITAS# AS ECO 2-0

LEOPARDS SC #ASFA-Y 1-3

USO# BPS 0-0 (4-3 TAB)

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