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Situation sécuritaire : 78% de Burkinabè pour une surveillance des communications privées (téléphoniques) par le gouvernement, selon une enquête d'Afrobaromètre

lun, 29/06/2020 - 12:51

C'est autour de la préoccupation sécuritaire au Burkina, qu'Afrobaromètre, réseau panafricain et non-partisan de recherche par sondage, représenté au Burkina par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), a focalisé son enquête menée en décembre 2019. Les résultats ont été rendus publics le vendredi 26 juin 2020 à Ouagadougou à travers un dialogue démocratique.

Pour partager les résultats, le CGD a regroupé des acteurs de diverses sensibilités, notamment les politiques, la société civile, des élus nationaux, des responsables administratifs et institutionnels, des leaders communautaires. Un cadre qui a permis aux participants de pouvoir échanger autour des résultats de l'enquête.

Ce sondage qui a eu pour échantillon, 1 200 adultes burkinabè, est donc un recueil des attitudes et perceptions des citoyens burkinabè sur la situation sécuritaire du pays au moment de sa réalisation, en décembre 2019. « Un échantillon de cette taille donne des résultats au niveau pays avec une marge d'erreur de +/-3 points de pourcentage à un niveau de confiance de 95% », précise Aboubacar Sarambé, statisticien au CGD avant de livrer le sondage.

Les participants ne sont pas restés indifférents aux résultats du sondage

Ainsi ressort-il que face aux menaces sécuritaires, la plupart des Burkinabè sont favorables à la restriction de certaines de leurs libertés, si cela s'avère nécessaire pour assurer leur sécurité. De façon précise, trois quarts des Burkinabè (, soit 77%) soutiennent qu'en cas de menace à la sécurité publique, le gouvernement devrait pouvoir imposer des couvre-feux et installer des barrages routiers, contre 18% qui pensent que même dans ces circonstances, les gens devraient pouvoir se déplacer dans le pays à tout moment, de jour comme de nuit.

L'enquête indique également que 78% des citoyens sont d'avis qu'en cas de menace à la sécurité publique, le gouvernement devrait pouvoir surveiller les communications privées, comme les téléphones-mobiles, pour s'assurer que personne ne prépare des actes de violences. Ils sont aussi autant, 78%, de Burkinabè à être d'accord que le gouvernement interdise la diffusion de discours de haine (nouvelles, informations ou opinions destinées à attaquer ou à diffamer certains groupes sociaux). Enfin, sur ce point, 65% admettent que le gouvernement ait le droit de réguler ce qui se dit dans les lieux de culte, surtout lorsque les prédicateurs ou les membres d'une congrégation menacent la sécurité publique.

Les participants ne sont pas restés indifférents aux résultats du sondage

Sur un autre volet, le sondage révèle que le sentiment d'insécurité des Burkinabè augmente. En clair, les Burkinabè se sentent de plus en plus en insécurité dans leur cadre de vie immédiat. « Six Burkinabè sur dix (soit 62%) affirment qu'il leur est arrivé au moins une fois, à eux ou à un membre de leurs familles, de ne pas se sentir en sécurité dans leurs propres quartiers au cours des douze derniers mois. Pour la moitié (51%) des répondants, cela est arrivé au moins ‘'quelques fois'' », dévoile M. Sarambé, rappelant au passage qu'en 2017, la proportion était de 29%.

55% de Burkinabè affirment qu'il leur est arrivé au moins une fois, à eux ou à un membre de leurs familles, de craindre d'être victime d'un acte criminel dans leur propre maison au cours des douze derniers mois (précédant l'enquête).
Aussi, les populations urbaines (60%) sont plus susceptibles d'avoir ce sentiment que leurs concitoyens des milieux ruraux (41%). En outre, plus de quatre citoyens sur dix (43%) ont vécu cette peur au moins « quelques fois » ; un taux qui est en hausse de 24 points par rapport au sondage de 2017.

Le directeur exécutif du CGD, Dr Thomas Ouédraogo, avec à sa gauche, Aboubacar Sarambé et Agnès Kaboré (la chargée de l'enquête Afrobaromètre au CGD)

L'enquête révèle aussi que 79% de Burkinabè affirment n'avoir jamais personnellement craint les violences entre les habitants de leurs quartiers ou villages pendant les deux dernières années. « Mais presque quatre citoyens sur dix rapportent avoir craint (34%) ou vécu (3%), une attaque armée par des extrémistes politiques ou religieux pendant cette période. Ce sentiment est plus accentué dans les régions de l'Est (70%), du Centre-sud (56%), du Sahel (53%) et du Nord (52%). Cependant, la proportion des citoyens qui affirment n'avoir jamais craint une attaque armée par des extrémistes politiques ou religieux au cours des deux dernières années a augmentée, de 47% en 2017 à 63% en 2019 », confie le rapport.

Le troisième axe de l'enquête est relatif aux initiatives locales de sécurité et à la présence des troupes étrangères sur le territoire national. A ce sujet, on note que face à l'insécurité grandissante, plus de huit Burkinabè sur dix (83%) considèrent que les associations locales de sécurité créées par les populations sont une bonne chose pour la sécurité au Burkina. « Ces associations sont aussi soutenues en milieu urbain (81%) qu'en milieu rural (84%) », explique le statisticien, Aboubacar Sarambé.

Cette rencontre a, une fois de plus, mobilisé un public diversifié

56% des Burkinabè pensent que la présence des troupes étrangères sur le sol burkinabè est une bonne chose pour la sécurité du pays. Cependant, plus de la majorité des citadins (51%) et des instruits (59%) sont hostiles à la présence des troupes étrangères.

La présentation a suscité de nombreuses réactions au sein des participants à travers des questions d'éclaircissements, des commentaires et suggestions pour les enquêtes à venir.

Selon le statisticien et présentateur, Aboubacar Sarambé, certaines données pourraient s'expliquer par le fait que l'enquête n'a pas pu prendre en compte des milieux à haute insécurité.

Pour rappel, Afrobaromètre (qui couvre environ 35 pays en Afrique) est un réseau de recherche, non-partisan, qui mène des enquêtes d'opinion publique sur la démocratie, la gouvernance, les conditions économiques, et d'autres questions connexes dans plus de 30 pays en Afrique. L'équipe d'Afrobaromètre est dirigée au Burkina par le CGD.

O.H.L
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Catégories: Afrique

Musique : « harmoNIOUsl », le nouvel album de Wendeyida Jessie

lun, 29/06/2020 - 12:50

L'artiste musicien Burkinabè Wendeyida Jessie vient de mettre sur le marché de disc son nouvel album. Il est intitulé « harmoNIOUsl ». C'est un opus de 07 titres. Plusieurs thèmes sont évoqués. Il a également fait appel au gospel et au jazz dans une ambiance générale de world music.

« HarmoNIOUsl », c'est le titre du nouvel album de l'artiste musicien Burkinabè Wendeyida Jessie. Entre questionnement, revendication et gratitude, il évoque plusieurs thèmes dans son premier acte. Il dit vouloir à travers cet opus, apporter à sa culture très rythmique une touche harmonique et mélodieuse profonde. C'est pourquoi il a fait appel au gospel et au jazz dans une ambiance générale de world music. Pour ce travail, l'artiste a collaboré avec le légendaire guitariste burkinabé Hassan Dembélé, la saxophoniste-flutiste américaine Mary Hendershott, le batteur burkinabé Bernard Yaméogo et le pianiste togolais Hola Agbotti.

Ce n'est pas tout. Des chanteurs de Gospel tels que Melissa Black (USA), Luc Tarbounou, Josias Kiemdé et Louise Beloum (BFA) interviennent également. L'album compte sept titres. Avec « Ânda », c'est le grand questionnement posé par une fille déchirée par la vie et dont le salut est entre les mains des insensibles. Dans « Gospel Power », il magnifie la beauté et la puissance du gospel. « Pa Yandé » vient en soutien aux personnes qui se sacrifient pour ceux qui leur sont chers même au prix de leur vie. « Yiki » est un instrumental. Il s'inspire d'un proverbe mossi selon lequel la pitié n'est point salvatrice. Il faut se relever et se battre.

Dans « Viim Koèga », c'est une invite à aller partout et annoncer la Bonne nouvelle ! « Thank You Lord » est une action grâce. C'est une chanson de gratitude à Dieu qui fait d'hommes ce qu'ils sont. « Hard to say bye bye », rapporte que s'il est si difficile de dire au revoir à ceux qui partent, ça l'est encore plus pour ceux et ce que l'on doit faire partir. L'album peut être écouté librement sur ce lien : https://wendeyidajessie.bandcamp.com/album/harmoniously

Wendeyida Jessie Saxo est d'or de la Compétition Jazz Performance (du Festival international Jazz à Ouaga) en 2012 avec le groupe Toliba (ex Maxy). Il a continué de perfectionner son talent. Après les percussions mossi, le kundé et le clavier, c'est finalement la basse électrique qui le retient. Séduit par le virtuose Victor Wooten, il découvre aussi Richard Bona puis Marcus Miller qui influencent sa musique. En 2016, il cofonde le Chill - Deep Blue Sea Jazz, groupe de jazz réputé pour la reprise des grands classiques du jazz au Burkina.

Il est ensuite invité à rejoindre le Collectif franco-burkinabé Sabwana Orchestra avec lequel il développe son côté afro-pop. Musicien autodidacte, auteur-compositeur-arrangeur & interprète, Jessie collabore avec des artistes comme Fabrice Devienne, Toine Thys, Laurent Blondiau, Bebey Prince Bissongo, Adama Bilorou, Jacob Salem… Depuis 2017, il développe un concept original d'afro jazz dénommé Warbass Niouzik Project dont l'album-projet "harmoNIOUsly" est le premier acte.

Synthèse Dimitri OUEDRAOGO
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Catégories: Afrique

Prix Marc-Vivien Foé 2020 : Victor Osimhen sacré vainqueur !

lun, 29/06/2020 - 12:50

Le prix Marc-Vivien Foé récompensant le meilleur joueur africain du championnat français de Ligue 1, a dévoilé son vainqueur. C'est le jeune nigérian de Lille, Victor Osimhen qui a été sacré vainqueur loin devant l'algérien de l'AS Monaco, Islam Slimani et le marocain du stade de Reims, Yunis Abdelhamid. Agé de 21 ans, l'attaquant nigérian succède à l'ivoirien Nicola Pépé et devient le plus jeune vainqueur de ce prix organisé par RFI et France 24 depuis 2009.

Le prix Marc-Vivien Foé ne concerne que les joueurs africains de Ligue 1 (France). Et cette année malgré la pandémie mondiale du coronavirus, qui a entrainé l'arrêt prématuré du championnat français, ce prix a été maintenu par les organisateurs que sont RFI et France 24.

Ce sont donc soixante-dix-neuf (79) personnes, journalistes, consultants, anciens joueurs, etc. qui ont voté pour désigner le meilleur footballeur africain du championnat français 2019-2020. Chaque juré devait choisir trois joueurs.

Le premier choisi recevait 5 points, le 2e 3 points et le 3e 1 point et le vainqueur est celui qui totalise le plus de points. A l'issue de ce vote, c'est le jeune attaquant nigérian de 21 ans et 6 mois, Victor Osimhen, évoluant à Lille, qui a été sacré vainqueur avec 284 points. Il devance sur le podium, l'algérien de l'AS Monaco, Islam Slimani et le marocain du stade de Reims, Yunis Abdelhamid, tous deux âgés de 32 ans.

Un prix mérité tout de même pour le super Eagle qui a perdu subitement son père il y a quelques temps. Il est, en effet, auteur de 13 buts et 4 passes décisives en 27 matchs de Ligue 1. Très technique, athlétique et fan de la légende ivoirienne Didier Drogba, Victor Osimhen est le 5e joueur de Lille à remporter ce prix, après les ivoiriens Gervinho (2010, 2011) et Nicolas Pépé (2019), le nigérian Vincent Enyeama (2014) et le marocain Sofiane Boufal en 2016.

Mamadou Zongo (stagiaire)
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Le classement complet du Prix Marc-Vivien Foé 2020.
1-Victor Osimhen (Nigéria/Lille) 284 points
2-Islam Slimani (Algérie/AS Monaco) 95 points
3-Yunis Abdelhamid (Maroc/Stade de Reims) 89 points
4-Habib Diallo (Sénégal/Metz) 52 points
5-M'baye Niang (Sénégal/Stade Rennais) 43 points
6-Idrissa Gana Gueye (Sénégal/PSG) 37 points
6ex-Hamari Traoré (Mali/Stade Rennais) 37 points
8-Denis Bouanga (Gabon/AS Saint-Etienne) 27 points
9-Edouard Mendy (Sénégal/Stade Rennais) 24 points
10-Andy Delort (Algérie/Montpellier) 13 points
11-Moses Simon (Nigéria/FC Nantes) 10 points

Le palmarès du Prix Marc-Vivien Foé depuis sa création en 2009.

2009 : Marouane Chamakh (Maroc/Bordeaux)
2010 : Gervinho (Côte d'Ivoire/Lille)
2011 : Gervinho (Côte d'Ivoire/Lille)
2012 : Younès Belhanda (Maroc/Montpellier)
2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon/AS Saint-Etienne)
2014 : Vincent Enyeama (Nigéria/Lille)
2015 : André Ayew (Ghana/Marseille)
2016 : Sofiane Boufal (Maroc/Lille)
2017 : Jean Michaël Séri (Côte d'Ivoire/Nice)
2018 : Karl Toko Ekambi (Cameroun/Angers)
2019 : Nicolas Pépé (Côte d'Ivoire/Lille)
2020 : Victor Osimhen (Nigéria/Lille)

Catégories: Afrique

Infrastructures scolaires : « Le taux de réalisation est de 70% », Pr Stanislas Ouaro, ministre de l'Education nationale

lun, 29/06/2020 - 12:47

Du 25 au 27 juin 2020, le ministre de l'Education nationale et de l'alphabétisation, Pr Stanislas Ouaro a visité des infrastructures scolaires dans les communes de Pâ, Boni, Toussiana et Orodara. Il s'agit de bâtiments scolaires, de latrines et de bornes fontaines réalisés dans le cadre de la coopération sino-burkinabè.

Dans le cadre de la coopération sino-burkinabè, il est prévu la construction d'une centaine de complexes scolaires au profit des 45 provinces du Burkina Faso. A quelques mois de la finition de la construction de ces infrastructures scolaires et du début de la rentrée scolaire 2020-2021, le ministre de l'éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro a fait une sortie terrain. Une visite inscrite dans l'appréciation de la qualité des ouvrages et l'évaluation du taux de réalisation.

La visite a débuté dans la commune de Pâ dans la province des Balé. Il s'agit d'un bâtiment scolaire flambant neuf, fruit de la coopération sino-burkinabè. Ce bâtiment de trois classes est équipé de plaques scolaires et de cinq toilettes. Stanislas Ouaro a visité les ouvrages, avant d'encourager les habitants à faire œuvre utile. Déjà le bâtiment scolaire est fin prêt pour la rentrée scolaire prochaine, sauf que les tables bancs ne sont pas encore installées dans les salles. Mais le ministre a rassuré que le maximum est fait pour équiper l'école avant le début de la prochaine rentrée scolaire. Ce nouveau bâtiment construit courant 2019-2020 entend abriter les élèves de l'école primaire D de Pâ, à compter de la rentrée scolaire 2020-2021.

l'accueil du Pr Stanislas Ouaro

Pour constater l'effectivité du même projet dans la commune de Boni, le ministre Ouaro a visité l'école de Dossi. Un complexe composé d'un bâtiment de trois salles, d'un bureau, d'un magasin, des plaques solaires et d'une borne fontaine au profit de la population de Dossi. L'école Dossi A compte 508 élèves dont 230 filles.

Autre lieu, autres réalisations. Le ministre Ouaro s'était rendu à l'école primaire de Timplegnon dans la commune de Toussiana. Dans la soirée du 25 juin 2020, il s'est entretenu avec les parents d'élèves et les instituteurs dudit village. Dans cette localité, il s'agit d'un bâtiment composé de trois salles, d'un bureau et des toilettes y compris pour les personnes en situation de handicap. Ce bâtiment déjà équipé en matériels scolaires est prêt pour la rentrée 2020-2021.

La foule accueille la délégation du MENA

A Orodara, les autorités coutumières plaident pour la fin des "écoles sous paillotes"

Après une brève visite au chef de village de Bandougou, Issa Konaté, le Pr Stanislas Ouaro s'est rendu au domicile du chef de canton de Kourinion, Bendja-tin Santa Ernest Traoré et celui du chef de village de Toussiamasso, Sy Sanogo. Ces notabilités coutumières ont invité le ministre à œuvrer davantage pour la scolarisation pour tous, mais aussi la fin des écoles sous paillotes. En réponse, le ministre a invité les responsables coutumiers à s'implique pour la concorde et au mieux vivre ensemble dans la région.

Pr Ouaro remet des Kits

La visite s'est poursuivie dans la commune rurale de Kourinion. Là, il s'agit d'un bâtiment scolaire de trois salles, un bureau, une borne fontaine et des toilettes qui prennent en compte les personnes à mobilité réduite réalisés au profit de ce village situé dans la commune rurale de Kourinion à Orodara (province de Kénédougou).

Ce sont au total 12 complexes au profit de la province de Kénédougou. Stanislas Ouaro a encouragé les forces vives locales et invité à l'avancée vers l'éducation pour tous. Dans la foulée, il a réaffirmé l'engagement de son département à œuvrer pour la fin des écoles sous papillotes et la construction continue des complexes scolaires à travers les villages. Aussi, le village de Toussianbandougou de la commune rurale de Kourinion (Orodara) a bénéficié un nouveau bâtiment scolaire.

Un bâtiment neuf

A Orodara, le ministre Ouaro a insisté sur la paix et la cohésion sociale. Brahima Traoré, chef du canton de Orodara a reconnu qu'en matière d'enseignement le gouvernement a beaucoup fait pour la province. Dans l'ensemble, à Orodara, la cité des fruits par excellence, les infrastructures scolaires neuves poussent sous les ombrages d'une zone riche en verdure et d'arbres fruitiers. Partout de nouveaux bâtiments scolaires sortent de terre.

La délégation du MENA

Certains sont déjà achevés comme les locaux de la direction provinciale du post-primaire et secondaire, l'école primaire Wokana du secteur n°1, le collège et l'école primaire de Diossogo, etc. Ces ouvrages viennent compléter la liste des bâtiments achevés pour les prochaines années scolaires, fruits de la coopération du Burkina avec ses partenaires. Les chantiers neufs pavés de toilettes, de plaques solaires et de bornes fontaines sont visibles. Pourtant, les besoins demeurent et les élus locaux tout comme les chefs coutumiers plaident pour la construction d'autres écoles à chaque prise de parole. Pour le ministre Ouaro, le taux de réalisation avoisine les 70%. D'où son appel aux entrepreneurs à accélérer les travaux.

Edouard Kamboissoa Samboé
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Catégories: Afrique

Oxfam recrute un CONSULTANT SENIOR MEAL

lun, 29/06/2020 - 10:35

Oxfam est une organisation internationale non gouvernementale, membre d'Oxfam International, une confédération internationale de 20 organisations travaillant ensemble dans plus de 90 pays avec des partenaires et d'autres alliés dans le monde.

Oxfam concentre ses activités sur la fourniture d'une réponse globale à la pauvreté, le travail cohésif dans les quatre domaines qui constituent son identité : la coopération au développement, l'action humanitaire, le commerce équitable, la mobilisation sociale, les campagnes et l'éducation à la citoyenneté mondiale.

Oxfam recrute un CONSULTANT SENIOR MEAL et vous invite à soumettre une proposition, selon les conditions détaillées dans les Termes De Référence.

Les Termes De Référence sont disponibles à travers le lien suivant : https://oxfam.box.com/v/Consultant-MEAL-Senior

Les offres techniques et financières doivent être transmises par courrier électronique à l´adresse suivante : info.burkina@oxfam.org avec copie à soumaila.zemba@oxfam.org au plus tard, le 06 juillet 2020 à 10 heures 00 mn délai de rigueur.

Pour tout renseignement supplémentaire, veuillez appeler au 25 36 20 68, ou écrire à l'adresse haoua.ouattara@oxfam.org.

Nous nous réjouissons de recevoir une proposition de votre part et nous vous remercions par avance de votre intérêt.

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Centre de langues de l'université Joseph Ki-Zerbo : Début des inscriptions et réinscriptions aux cours d'anglais

lun, 29/06/2020 - 10:32

Le CLU-JKZ Centre de Langues de l'Université Joseph KI-ZERBO précédemment CLUO a le plaisir d'informer les institutions privées et publiques élèves, étudiants, travailleurs et toute personne désireuse d'apprendre ou de perfectionner son anglais que les cours de la 1ère session de l'année académique 2020-2021 débutent le 17 Septembre 2020 à 18 heures dans ses locaux sis à l'Université Joseph KI-ZERBO.

Les inscriptions et réinscriptions ont lieu du 29 Juin au 29 Juillet 2020 et du
02 Septembre au 16 Septembre 2020 de 8 h à 15h 30, sauf samedi et dimanche.

Le CLU-JKZ offre aussi des cours spécialisés à la carte et bien d'autres services (Traduction Interprétation – séjour linguistique au Ghana).

Les cours se dérouleront 2 à 3 fois par semaine de 18 heures à 20 heures 30mn.

Pour tout renseignement contacter le CLU-JKZ ou téléphoner au 70 23 88 58 /
76 60 25 12 ou au 65 82 56 65.

LE CLU-JKZ : LE CENTRE DE LANGUES DE L'EXCELLENCE

La Direction

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Burkina Faso : Le candidat du MCR, Tahirou Barry, dévoile les grands axes de son programme pour la présidentielle de 2020

lun, 29/06/2020 - 10:30

Le candidat à l'élection présidentielle de 2020 du parti Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), Tahirou Barry, était face aux journalistes de la ville de Bobo-Dioulasso, ce samedi 27 juin 2020. Au cours de cette conférence de presse, Tahirou Barry a annoncé qu'il est et demeure le candidat du MCR pour l'élection présidentielle à venir.

A cinq mois du scrutin au Burkina Faso, le candidat du parti Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), Tahirou Barry, a dévoilé aux professionnels des médias son programme présidentiel, dans la matinée du samedi 27 juin 2020 à Bobo-Dioulasso. Il demande ainsi la confiance et l'accompagnement des citoyens pour relever les défis.

Au cours de cette rencontre avec les journalistes, Tahirou Barry a réaffirmé qu'il est et demeure candidat à la prochaine élection présidentielle au Burkina Faso. « Je ne suis pas candidat pour servir des mensonges ou des hallucinogènes. Je suis candidat pour parler de notre patrie, de notre engagement, de notre avenir et de celui de nos enfants. Je suis candidat pour exprimer toutes nos convictions, notre volonté, nos attentes et nos rêves les plus grands », a déclaré Tahirou Barry qui estime que le pays est aujourd'hui au bord de l'effondrement de ses plus solides fondements.

Selon lui, « notre nation n'est plus qu'une société sans repères qui a cessé brutalement de rêver ». Et cette situation a une seule cause. « L'absence d'une grande vision et d'un chemin cohérent pour aller vers le développement », a-t-il souligné.

Tahirou Barry, candidat à l'élection présidentielle du MCR

A travers son programme présidentiel, le candidat du MCR propose une thérapie de choc pour opérer le nécessaire changement afin que la nation puisse survivre. Il affirme ainsi que la vision de son parti est de reconstruire un État puissant qui se fonde sur ses valeurs fondatrices et ses capacités intrinsèques pour prospérer et faire renaitre un Burkinabè nouveau, intègre, digne et travailleur.

Pour lui, le changement passera par le système éducatif pour décomplexer une certaine élite politico-bureaucratique face à son identité singulière et faire naitre une classe nouvelle. « Le contrat social que nous vous proposons est un programme chiffré et planifié dans le temps pour ne pas tomber dans le jeu des vaines incantations et conçu après un travail rigoureux de terrain qui a pris en compte les aspirations profondes des masses populaires.

Le programme se fonde sur deux grands axes stratégiques pour relever le défi de changement à savoir la refondation profonde des institutions et de l'administration et la refondation du système éducatifs pour créer un Burkinabè nouveau conscient de sa mission patriotique. Nous allons accorder au moins 30% du budget national au système éducatif », a-t-il laissé entendre.

Tahirou Barry a indiqué qu'une fois à la tête de l'Etat, il s'engage à lutter contre la fraude, les détournements de deniers publics et la corruption. Il compte initier également une opération de réforme du système éducatif pour le rendre plus valorisant et qualifiant et mettre en place un fonds de financement pour accompagner les jeunes et les femmes. Et aussi consacré à la réalisation de projets culturels et touristiques valorisants.

Les journalistes présents à la conférence de presse

Dans le secteur de la santé, il s'engage à améliorer le plateau technique des hôpitaux et à supprimer les évacuations sanitaires extérieures à la charge de l'Etat. Par ailleurs, il ambitionne de réhabiliter les zones industrielles de la région du Centre et des Hauts-Bassins et restructurer toutes les entreprises en difficultés, construire cinquante mille logements sociaux et créer cinq cent mille emplois, etc.

Pour la réalisation de cet « ambitieux programme », Tahirou Barry a sollicité la confiance et l'accompagnement des Burkinabè. Il a aussi demandé aux citoyens en âge de voter, à aller se faire enrôler sur la liste électorale biométrique afin de pouvoir exercer leur devoir civique le jour des élections.

Il a adressé ses salutations et félicitations aux forces de défense et de sécurité dans la protection du Faso et aussi aux agents de santé qui se sont fortement investis pour freiner la propagation de la pandémie du Covid-19 dans notre pays.

Romuald Dofini
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Enquête cadastrale dans la ville de Ouagadougou à partir du 29 juin 2020

lun, 29/06/2020 - 10:30

COMMUNIQUE DU DIRECTEUR GENERAL DES IMPÔTS RELATIF A UNE ENQUETE CADASTRALE DANS LA VILLE DE OUAGADOUGOU

Dans le cadre du processus de modernisation du cadastre, le Gouvernement du Burkina Faso, procèdera à partir du 29 juin 2020 à l'inventaire des propriétés bâties et non bâties dans la commune de Ouagadougou.

Le public est invité à recevoir les enquêteurs et leurs faciliter la collette des données.

Par ailleurs, des drones seront mis à contribution pour recueillir des données.
Le Directeur général des impôts sait compter sur votre accompagnement et votre sens élevé de citoyenneté.

Pour la modernisation du cadastre, engageons-nous !

Le Directeur Général des Impôts

Moumouni LOUGUE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

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ENAREF : Programme de formation continue 2020

lun, 29/06/2020 - 10:30


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Appel à candidatures en cours du Master 1 et 2 en analyse et politiques économiques (2019-2020)

lun, 29/06/2020 - 10:30

Tous les candidats inscrits au master 1 et 2 en Fiscalité et Gestion de l'Entreprise (FGE) et en Analyse et Politiques Economiques (APE) organisé par l'Ecole Nationale des Régies Financières en partenariat avec l'Université Senghor d'Alexandrie, sont informés que le début des cours initialement prévu pour le 04 mai 2020 est reporté au 12 octobre 2020 en raison de la pandémie du COVID-19.

Par ailleurs, l'ENAREF informe le public que les inscriptions se poursuivent jusqu'au 30 septembre 2020.

Pour toute information relative aux conditions de candidature et à la composition du dossier, veuillez consulter l'appel à candidature ici.

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Retour de Blaise Compaoré : Un mouvement en fait son cheval de bataille !

lun, 29/06/2020 - 10:00

Pour eux, le Burkina Faso est en lambeaux. Et la seule personne capable de sortir le pays de l'impasse ( attaques terroristes) c'est l'ancien président Blaise Compaoré. Ces jeunes ont organisé une conférence de presse ce 29 juin 2020.

Selon les initiateurs du "Mouvement pour le retour de Blaise Compaoré", leur champion a émis le voeu de rentrer au bercail.

Mais, le régime en place " se complait dans sa carapace orgueilleuse ".

Nous y reviendrons

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Ministère de la jeunesse : Le syndicat annonce une grève de 48 heures les 8 et 9 juillet 2020

lun, 29/06/2020 - 10:00

Ce 27 juin 2020 à Ouagadougou, le syndicat national des travailleurs des secteurs de la jeunesse, de l'emploi et de la formation professionnelle (SYNAJEFP) était face à la presse. Objectif de cette rencontre : « prendre à témoin, l'opinion publique sur les difficultés des travailleurs, la dégradation du climat social au sein du département et sur la gestion chaotique des affaires par le ministre Salifo Tiemtoré ». Dans les jours à venir, s'il n'y a pas de proposition concrète concernant leur plateforme revendicative, « le SYNAJEFP va prendre ses responsabilités » affirment les animateurs de la conférence de presse.

« Mépris du ministre en charge de la jeunesse sur les préoccupations des travailleurs et la situation chaotique des affaires ». Ce sont les deux axes sur lesquels, le syndicat national des travailleurs des secteurs de la jeunesse, de l'emploi et de la formation professionnelle (SYNAJEFP) a échangé avec la presse ce samedi 27 juin 2020. Face à la presse, le SYNAJEFP a exposé des difficultés qui, selon lui, nuisent au bon fonctionnement du ministère en charge de la jeunesse dont certains tentent de cacher par des activités de propagande politique.

En effet, après l'adoption de la plateforme revendicative le 08 juin 2019 lors du congrès et transmise à l'autorité compétente, le SYNAJEFP dit avoir demandé en même temps une audience. Ce n'est que le 4 juin 2020 que le syndicat a été reçu. Et « au cours de la rencontre, le ministre a reconnu la pertinence des préoccupations soulevées ». Il aurait même proposé la mise en place d'un comité pour échanger et faire des propositions. Malheureusement, alors que la réunion tirait vers la fin, le SYNAJEFP a voulu comprendre comment est gérée la dotation du carburant.

Des journalistes lors de le rencontre

Cette question, selon le syndicat, a mis le ministre dans une colère, l'amenant à claquer la porte de la discussion et se murer dans son bureau. Après quelques minutes, le ministre serait revenu arracher la parole pour traiter les préoccupations des travailleurs de « balivernes ». C'est pourquoi le syndicat exprime son indignation et condamne avec fermeté cette attitude du ministre qui ne peut que conduire le ministère dans le gouffre.

Dans la plateforme revendicative des travailleurs transmise au ministre, il y a sept points. Il s'agit entre autres de la gestion des carrières, l'amélioration des conditions de travail, les questions indemnitaires et de motivation et de la bonne gestion des finances et du matériel au sein du département.

Sur la gestion des finances et du matériel au sein du département, le syndicat demande l'opérationnalisation des services administratifs et financiers au sein des structures du ministère, la transparence et la bonne gouvernance des ressources allouées aux différentes structures.

Le secrétaire général du SYNAJEFP, Amadé Zono

Présenté souvent à l'opinion comme un havre de paix, ce département serait au contraire un ministère où les agents ploient sous la misère. Selon le syndicat le département de la jeunesse traverse actuellement un moment très difficile dans sa gestion. On assiste dans ce ministère à un saccage des missions techniques au profit de missions purement politiciennes et de propagande politique.

Pour eux, on assiste plus à l'organisation de foire à des coûts de millions alors que les jeunes continuent de croupir dans la misère. Le ministère jusqu'à présent a du mal à asseoir une véritable politique de formation professionnelle pour développer les compétences des jeunes et favoriser leur insertion professionnelle, selon le syndicat. C'est d'ailleurs ce qui se voit à travers les multiples crises lors des examens de la certification. « Si rien n'est fait, le syndicat envisage d'entreprendre des actions vigoureuses pour se faire entendre » a martelé le secrétaire général du SYNAJEFP, Amadé Zono.

Au regard de cette situation de mépris du ministre, le syndicat exige l'examen sérieux de sa plateforme pour apporter des réponses idoines dans un délai raisonnable, la relecture du décret portant statut particulier pour prendre en compte les préoccupations soulevées et surtout la transparence dans la gestion du carburant alloué au ministère.

Le syndicat à travers cette sortie tient pour responsables les autorités du ministère de la dégradation du climat social si dans les jours à venir leurs revendications ne sont pas traitées. Il appelle l'ensemble des travailleurs du département à se mobiliser pour la réussite de la grève des 8 et 9 juillet 2020.

O.I.
Lefaso.net

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lun, 29/06/2020 - 09:00

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Campagne « Plus Fort avec le Lait Maternel Uniquement » : Suivez le lancement officiel ce lundi 29 juin sur la page Facebook de l'UNICEF Burkina

lun, 29/06/2020 - 01:00

Pour encourager les politiques favorables à l'allaitement exclusif et des changements sociaux afin d'arrêter de donner de l'eau aux nourrissons de moins de six mois, le gouvernement du Burkina Faso avec le soutien de l'UNICEF et l'initiative Alive & Thrive lance, ce lundi 29 juin 2020, en direct sur la page Facebook la campagne « Plus Fort avec le Lait Maternel uniquement ». Et ce, dans le but de mobiliser les partenaires, les entreprises, les communautés et les familles à s'assurer que les mères reçoivent les informations adéquates et le soutien dont elles ont besoin pour adopter la pratique de l'allaitement exclusif et ainsi donner à leurs enfants le meilleur départ dans la vie. Suivez tous les détails sur ce communiqué ci-dessous.

Au Burkina Faso 4 nourrissons de moins de six mois sur 10 ne sont pas allaités exclusivement, le don d'eau en est la principale cause

La campagne « Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement » vise à encourager des politiques favorables à l'allaitement exclusif et des changements sociaux pour arrêter de donner de l'eau aux nourrissons de moins de six mois.
OUAGADOUGOU, 29 juin 2020 – Au Burkina Faso, 4 nourrissons sur 10 reçoivent des liquides et des aliments en plus du lait maternel au cours de leurs six premiers mois de vie, ce qui contribue à la malnutrition, aux maladies voire aux décès d'enfants.

La campagne Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement, lancée par le Gouvernement du Burkina Faso, avec le soutien de l'UNICEF et l'initiative Alive & Thrive, a pour objectif de mobiliser les partenaires, les entreprises, les communautés et les familles à s'assurer que les mères reçoivent les informations adéquates et le soutien dont elles ont besoin pour adopter la pratique de l'allaitement exclusif et ainsi donner à leurs enfants le meilleur départ dans la vie.

Au Burkina Faso, plus de 900,000 enfants de moins de 5 ans présentent un retard de croissance et plus de 156,000 souffrent de malnutrition aigüe sévère. De toutes les interventions de prévention de la malnutrition, l'allaitement exclusif pendant les six premiers mois de vie des nourrissons a le plus grand impact sur la survie de l'enfant. Généralisée, cette pratique essentielle permettrait d'éviter le décès d'environ 3,400 enfants par an au Burkina Faso soit 9 nourrissons par jour. Or, il est démontré que si l'eau n'était plus donnée aux bébés, le taux l'allaitement exclusif évoluerait de 59% à 74,6%.

« Le lait maternel est le premier vaccin d'un nourrisson et sa meilleure source de nutriments. Encourager et aider les mères à donner exclusivement du lait maternel, sans eau, pendant les six premiers mois de leur vie est un défi qui doit mobiliser à la fois le personnel médical et les décideurs politiques mais également le secteur privé et les communautés et les familles », a déclaré Dr Anne Vincent, Représentante de l'UNICEF au Burkina Faso.

Pour que les bébés de moins de six mois restent en bonne santé, les données scientifiques recommandent de leur donner exclusivement du lait maternel à la demande (de jour comme de nuit). Le lait maternel contient toute l'eau et les nutriments nécessaires à la bonne croissance d'un enfant. Les nourrissons qui reçoivent des liquides et des aliments en plus du lait maternel avant l'âge de six mois courent un risque accru de diarrhées, d'infections respiratoires et de sous-nutrition. Le risque de décès est jusqu'à trois fois plus élevé que parmi ceux qui sont nourris exclusivement au sein.

L'absence d'allaitement exclusif a un coût considérable. En plus des milliers de décès évitables d'enfants, du retard de croissance et de la diminution des capacités cognitives de centaines de milliers d'enfants, l'absence d'allaitement coûte plus de 116 milliards de Francs CFA par an au Burkina Faso.

« Cette campagne interpelle tous les acteurs que nous sommes à mettre l'accent sur le plaidoyer et la communication sous toutes ses formes. Nous pouvons tous promouvoir l'allaitement exclusif en tant que membre de la cellule familiale et/ou de la communauté, en tant que professionnel de la santé, de la communication, de l'éducation ou de tout autre secteur du développement juste en utilisant l'outil nécessaire le plus puissant : notre voix », a dit Professeur Léonie Claudine LOUGUE/SORGHO, Ministre de la santé.

Dans cette période de pandémie de COVID-19, il est recommandé de continuer à respecter les soins essentiels du nouveau-né, y compris la mise au sein précoce, l'allaitement exclusif pendant les six premiers mois de vie et la poursuite de l'allaitement jusqu'à l'âge de 24 mois (tout en introduisant les premiers aliments progressivement dès six mois). Les mères et leurs entourages sont particulièrement encouragés à respecter les mesures barrières de protection contre le coronavirus dont les règles d'hygiène, comme le lavage régulier des mains à l'eau et au savon et le port du masque.

« Les expériences d'Alive & Thrive au Burkina Faso, depuis 2014 au niveau national et son programme intensif dans la Boucle du Mouhoun entre 2015 et 2017, démontrent qu'il est possible d'accroitre significativement les connaissances, compétences et aussi les pratiques déclarées des mères sur l'allaitement exclusif dans un temps relativement court. Alive & Thrive a adopté un modèle de changement social et de comportement qui engage les décideurs politiques, le secteur privé, les agents de santé, les leaders communautaires, les membres influents de la famille tels que les maris et les belles-mères, et les femmes, à soutenir, protéger et promouvoir les pratiques recommandées d'allaitement, notamment l'allaitement exclusif », a déclaré Maurice Gerald Zafimanjaka, Directeur Pays Alive & Thrive au Burkina Faso.

A terme, la campagne Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement vise à catalyser le dialogue politique, social, institutionnel, communautaire et familial nécessaire à faire augmenter les taux d'allaitement dans les 13 régions du Burkina Faso. Elle appelle le Gouvernement, les partenaires et le secteur privé ainsi que les autorités décentralisées à agir et à faire de l'allaitement exclusif une priorité de santé publique afin d'améliorer la santé et l'épanouissement des enfants et des communautés du Burkina Faso.

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Pour en savoir plus sur la campagne « Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement »

Suivez le lancement de la campagne en direct le 29 Juin dès 10h00 sur la page Facebook @UNICEF_Burkina Faso ou sur Zoom https://unicef.zoom.us/j/92237040925 ; Meeting ID : 922 3704 0925 ; Password : 864543

Des informations sur l'allaitement :

https://www.aliveandthrive.org/country-stat/burkina-faso/
https://www.unicef.org/esa/documents/infant-and-young-child-feeding-context-covid-19-pandemic-eastern-central-and-southern
Pour des informations complémentaires sur la campagne veuillez contacter :
Hadrien Bonnaud, Chef de la communication, UNICEF Burkina Faso hbonnaud@unicef.org, +226 66 93 31 31 (mobile)

Hippolyte Rouamba, Conseiller technique en Communication Alive & Thrive, HRouamba@fhi360.org, +22670720450 (mobile)

Hélène Ouédraogo, Chef de service prévention de la malnutrition, Direction de la nutrition, Ministère de la Santé, helenoued76@yahoo.fr, +22670242408 (mobile)

Raïssa Ouedraogo, Directrice de la Communication et de la Presse Ministérielle, Ministère de la Santé, raissefr@yahoo.fr, +22672340134 (Mobile)

À propos de l'UNICEF

L'UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Pour en savoir plus sur l'UNICEF et son action, veuillez consulter le site : https://medium.com/@unicefburkina

Twitter @UNICEF_Burkina | Facebook @UNICEF_Burkina Faso | Instagram @unicef_burkinafaso | Youtube UNICEF Burkina Faso

À propos de Alive & Thrive

Alive & Thrive est une initiative visant à sauver des vies, à prévenir les maladies et à assurer une croissance et un développement sains grâce à une nutrition maternelle optimale, à l'allaitement et à des pratiques d'alimentation complémentaire. Grâce à l'application de son cadre fondé sur des données probantes et à l'utilisation de son solide réseau de partenaires, Alive & Thrive donne de l'élan, élimine les obstacles et favorise un avenir meilleur pour les femmes et les enfants.

Suivez Alive & Thrive sur Twitter et Facebook

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28ème Assemblée générale des sociétés d'Etat : Les dirigeants des sociétés, invités à cultiver la rigueur dans leur gestion

dim, 28/06/2020 - 14:36

Ouverte le jeudi 25 juin à Ouagadougou, la 28ème Assemblée générale des sociétés d'Etat (AG-SE) s'est refermée le vendredi 26 juin 2020. A l'issue des travaux, le rapport général fait état de l'adoption de 12 résolutions communes et 32 résolutions individuelles. En 2019, trois entreprises publiques ont été déficitaires et quatre ont connu une baisse de leur chiffre d'affaires.

La 28ème Assemblée générale des sociétés d'Etat (AG-SE), a entre autre examiné les rapports du cadre de concertation des sociétés d'Etat (CC-SE), du haut comité de suivi (HCS), de l'application du code de bonnes pratiques de gouvernance des sociétés d'Etat, des rapports de gestion des conseils d'administration, des commissaires aux comptes (CA), du rapport circonstancié de la caisse nationale d'assurance maladie universelle et des projets de résolution.

Des participants avec en première ligne des membres du gouvernement

A l'issue de l'audition de ces différents rapports et des Etats financiers des différentes sociétés d'Etat, l'AG a fait des recommandations à l'endroit des 21 sociétés. Au total, 43 résolutions ont été adoptées, dont douze communes et trente-deux individuelles. L'ensemble de ces résolutions ont concerné plus ou moins les questions de l'apurement des créances et dettes des entreprises, de la question des primes et indemnités, de la réduction des charges de personnel, de l'opérationnalisation des services de commissaires au compte, de la règlementation des passations des marchés publics au sein de chaque entreprise, etc.

Les participants à la clôture

Pour le président de la 28ème AGSE, le Premier ministre Christophe Dabiré, le rapport de synthèse, les recommandations et résolutions qui ont été livrés, montrent à souhait que les discussions ont permis de relever les difficultés que rencontrent les entreprises publiques et de convenir des mesures correctives à mettre en œuvre. « La vie d'une entreprise n'est pas une trajectoire linéaire ; elle est une somme de réponses appropriées à des péripéties diverses » relève-t-il.

C'est pourquoi, il a invité l'ensemble des sociétés, à œuvrer à la finalisation du référentiel d'élaboration des contrats plans entre l'Etat et les sociétés d'Etat, à la signature des contrats d'objectifs entre le directeur général et la société en lieu et place de la lettre de mission, à la poursuite de la mise en œuvre des outils du code de bonnes pratiques de gouvernance et à la mise en œuvre effective des décisions issues de l'assemblée générale des sociétés d'Etat.

Des participants

Il a par ailleurs exhorté chacun des dirigeants des sociétés d'Etat à cultiver la rigueur dans la gestion des deniers publics et à utiliser de façon rationnelle les ressources au regard de la faiblesse de celles financières du pays et des besoins croissants dans les divers domaines d'activités. « Pour terminer, je vous invite à œuvrer de telle sorte qu'à la 29ème session, en juin 2021, toutes les résolutions et recommandations prises au cours de la présente session soient intégralement mises en œuvre et que cela impacte positivement la gestion des sociétés d'Etat » conclut le chef du gouvernement et président par délégation de la 28ème AG-SE.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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Entreprenariat : Plus de 2000 jeunes reçoivent des attestations et des chèques pour renforcer leur employabilité

dim, 28/06/2020 - 14:36

Le ministre en charge de la Promotion de l'entreprenariat des jeunes, Salifo Tiemtoré, a procédé à la remise d'attestations et des chèques aux 2020 jeunes, bénéficiaires des fonds de financements de son département, le samedi 27 juin 2020 à Ouagadougou. Il a également lancé le programme de 2020 qui va concerner 3000 jeunes de la région du Centre.

L'ambiance est similaire à un meeting politique. Le palais des sports de Ouaga 2000 a grondé de monde. Ils sont 2020 jeunes de la région du Centre à être formés en 2019 par le Fonds d'appui à la formation professionnelle et à l'apprentissage (FAFPA). Le montant cumulé de cette formation est de 347 700 000 francs CFA, selon le ministère de la Jeunesse et de la Promotion de l'entrepreneuriat des Jeunes (MJPEJ).

Cette cérémonie a vu une importante mobilisation des bénéficiaires du programme

Au cours d'une cérémonie solennelle à leur consacrée, une centaine d'entre eux ont reçu symboliquement leurs attestations de fin de formation et de reconnaissance. C'est le cas de Rolande Yaméogo, responsable du réseau des femmes africaines pour le développement. Elle est récipiendaire d'une formation de la fabrication de savon liquide (pour lessive et toilette). Rolande Yaméogo a reçu une attestation de fin de formation et une autre de reconnaissance.

En plus des attestations, les jeunes ont reçu des chèques pour booster leurs activités

En plus des attestations, ils ont reçu des chèques à hauteur de plus de 1 milliard 667 millions de francs CFA pour booster leurs activités. Quatre fonds nationaux vont accompagner les bénéficiaires pour ces financements. Il s'agit du Fonds d'appui au secteur informel (FASI), le Fonds d'appui à la promotion de l'emploi (FAPE), le Fonds d'appui à l'insertion des jeunes (FAIJ) et le Fonds d'appui à la formation professionnelle et à l'apprentissage (FAFPA).

Pour Adipero Zaré, une femme qui exerce dans la transformation des produis locaux et la restauration, l'argent qu'elle a reçu va lui donner un nouvel élan. « J'ai reçu le chèque de trois millions de la part de la FAPE. Avec ce chèque, je vais relancer mes activités », a-t-elle indiqué.

Les bénéficiaires seront accompagnés par quatre fonds nationaux du ministère

« Venir à bout des phénomènes de pauvreté et de chômage »

Selon le ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l'entrepreneuriat des Jeunes, Salifo Tiemtoré, l'objectif est de porter à la connaissance de l'opinion publique toutes les actions de son département. « Nous avons voulu, à travers cette cérémonie, permettre à la force vive de voir qu'effectivement que ce que nous disons, nous le faisons. Nous voulons que les jeunes soient de plus en plus des créateurs d'emploi que des demandeurs d'emploi », a-t-il déclaré.

Le ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l'entrepreneuriat des jeunes, Salifo Tiemtoré

Cette cérémonie a visiblement permis au patron de la Promotion de l'entrepreneuriat des Jeunes au Burkina Faso de revoir certaines choses. « Avec l'engouement que nous avons vu ce matin, nous pensons qu'il faut redoubler d'efforts », a-t-il lâché. Des efforts que le président du Conseil des jeunes du Centre, par ailleurs porte-parole des bénéficiaires, Moumouni Diarra, a suggéré au cours de son mot. De son avis, ce travail doit être multiplié partout au Burkina Faso, car le pays « appartient plus aux jeunes ».

Habibou Sankara souhaite une hausse de la somme pour les prochaines fois

Et le ministre Salifo Tiemtoré de lui répondre que la présente cérémonie ne concerne que les jeunes de la région du Centre. Les jeunes d'autres régions sont pris en compte par cette politique de la promotion entrepreneuriale. Cette rassurance a permis au président du Conseil régional du Centre, Éric Kiemtoré « d'être convaincu qu'avec ce nouveau paradigme qui consiste à former pour satisfaire un besoin contrairement à la logique de l'offre », le Burkina Faso pourra « venir à bout des phénomènes de pauvreté et de chômage ».

Le président du Conseil des jeunes du Centre, porte-parole des bénéficiaires, Moumouni Diarra (au micro)

Tout en exprimant leur gratitude aux initiateurs de cette politique, les bénéficiaires ont, tout de même, recommandé une meilleure approche pour les prochaines fois. C'est le cas de Habibou Sankara, de l'Union nationale des transformatrice de manioc, qui a souhaité que « la somme soit augmentée afin que les femmes continuent à travailler pour leur épanouissement ».

Plusieurs autorités administratives et politiques ont pris part à cette cérémonie

Au cours de cette cérémonie, le ministre Salifo Tiemtoré a lancé officiellement la formation de 3000 jeunes de la région du Centre pour l'année 2020. Ces jeunes seront formés aux métiers dans le cadre des subventions accordées par le FAFPA à travers ses mécanismes habituels dont l'appel à projets, les Projets collectifs de formation (PCF) et les Plans de formation entreprise (PPE), ainsi qu'à travers les protocoles de financement (Ndlr).

Cryspin Masneang Laoundiki
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Lutte préventive contre le Covid-19 : Le ministère de la Santé opte pour une communication de proximité

dim, 28/06/2020 - 14:34

Ces derniers jours, l'on assiste de plus en plus à de nouveaux cas confirmés de Covid-19 transmis par voie communautaire. Dans le but de bouter la maladie hors du pays, le gouvernement du Burkina Faso à travers le ministère de la Santé et ses partenaires dont l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a opté pour la communication de proximité. Et ce samedi 27 juin 2020, ils ont sensibilisé les populations des marchés et yaars, des maquis et restaurants sur les risques d'une résurgence de la maladie. C'est le maquis ‘'One Night'' de Dapoya qui a été choisi pour la démonstration devant les hommes et les femmes de médias. Une initiative pour sensibiliser les clients sur les risques d'explosion de nouveaux cas à cause d'un relâchement dans le respect des mesures édictées par les autorités sanitaires.

Survenue au Burkina Faso début mars 2020, la tendance de la propagation du virus est à la baisse avec de moins en moins de cas confirmés par voie communautaire depuis quelques semaines. Mais ces derniers jours, de plus en plus de cas de transmission communautaire sont signalés. Pour éviter une éventuelle résurgence de nouveaux cas, les autorités sanitaires demeurent vigilantes et ont opté pour la sensibilisation de proximité. Une communication de proximité dont les cibles sont les lieux les plus fréquentés et exposés que sont les quartiers, les marchés, les yaars, les maquis, les restaurants, etc.

C'est en présence du coordonnateur national du plan de riposte contre le Covid-19, Dr Brice Bicaba et du coordonnateur de la riposte contre le coronavirus de l'OMS au Burkina Faso, qu'une dizaine de personnes ont été la cible d'une séance de sensibilisation au maquis ‘'One Night''. Une cérémonie qui a commencé face à un certain désintérêt du public présent, visiblement surpris de l'activité et de la présence des journalistes.

Après une brève présentation sous un brouhaha du président du Réseau convergence communautaire au Faso, Edouard Diapa, c'est autour de Pierre Tiendrebéogo, paire éducateur, de commencer la sensibilisation. Il a rappelé au public les mesures prises pour limiter de la propagation du virus. Notamment, les gestes barrières, le lavage des mains, le port des cache-nez avant de terminer par une démonstration de lavage de mains avec du gel hydro-alcoolique. Une démonstration voulue par le gérant des lieux, Hervé Yaméogo qui explique à ses clients l'intérêt d'une telle initiative et comment se laver les mains pour éviter la maladie à coronavirus.

Hervé Yaméogo, gérant du ‘'One Night'', a aussi remercié les animateurs et salué la démarche hautement salutaire et a lancé un appel à ses collègues de respecter les différentes mesures édictées par les autorités sanitaires dans les maquis, restaurants, bars, etc. pour contribuer à la lutte contre la maladie au Burkina Faso.

Prenant la parole, le coordonnateur de la riposte contre le coronavirus de l'OMS Burkina, Dr Anderson Latt, a dit craindre une éventuelle résurgence de la maladie à cause de la réouverture prochaine des frontières. « Depuis le début de la maladie, l'OMS est là pour apporter l'appui nécessaire aux gouvernements des différents pays dans la lutte pour le contrôle de cette pandémie et c'est ce que nous faisons au Burkina Faso », précise-t-il, laissant entendre que l'OMS sera toujours aux côtés du gouvernement burkinabè pour barrer la route au Covid-19.

Pour le coordonnateur national du plan de riposte contre le Covid-19, Dr Brice Bicaba, il y a une diminution significative des cas confirmés depuis trois (03) mois et le bout du tunnel n'est pas loin. « Cela a été possible grâce aux efforts de tout un chacun », ajoute-t-il. Il appelle par ailleurs les populations à la vigilance et au respect des mesures édictées par les autorisées sanitaires.

Mamadou ZONGO (stagiaire)
Lefaso.net

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