Au lendemain des attentats de Paris et de Saint-Denis, commis le 13 novembre 2015, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a invoqué l’article 42.7 du Traité de l’Union européenne, lequel invite les États membres à apporter, « par tous les moyens nécessaires », une assistance militaire à l’un des leurs s’il fait l’objet d’une […]
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(B2) Bonne nouvelle. La Cour suprême indienne a décidé ce jeudi (26 mai) de permettre au dernier Maro (fusilier marin) retenu en Inde, Salvatore Girone, de rentrer en Italie.
Satisfaction à Rome
Pour les Italiens, cette décision est une « grande satisfaction » comme l’ont affirmé successivement sur twitter le chef d’Etat-major italien, le général Claudio Graziano, et la ministre de la Défense, Roberta Pinotti. « Je l’ai eu au téléphone. Nous sommes heureux et satisfaits ».
Un retour qui n’est pas sans conditions
Le tribunal a demandé à l’ambassadeur d’Italie en Inde de prendre l’engagement que Girone retournerait en Inde pour son procès, « le moment venu », comme l’indique le Times Of India. La Cour a également ordonné à l’intéressé « de ne pas tenter d’influencer des témoins » et de ne « pas détruire des preuves » lors de son retour en Italie. NB : L’autre fusilier marin, également inculpé, Massimiliano Latorre, avait été autorisé à retourner dans son pays pour des raisons de santé jusqu’à fin avril. Autorisation prolongée ensuite le 13 avril jusqu’au 30 septembre prochain.
Pas la fin de l’affaire
Cette libération n’est cependant pas l’épilogue de cette histoire qui a empoisonné les relations entre Rome et New Delhi depuis 2012. Une procédure d’arbitrage international a été déclenchée, le 26 juin 2015, auprès du tribunal du droit de la mer de Hambourg. Le tribunal international doit désormais décider qui de l’Inde ou de l’Italie a la compétence pour juger cette affaire. Le litige portait en effet dès le début sur le lieu même de l’incident. Il avait déjà ordonné, en août dernier, dans une mesure provisoire prononcée par ordonnance, de suspendre toutes les procédures judiciaires engagées (1).
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) télécharger l’ordonnance du 24 août 2015
Une affaire que B2 a suivi depuis le début. Lire aussi :
Dans les années 1960, des « hackers » – terme qui ne désigne pas des « pirates informatiques » mais des « bidouilleurs » de code – passèrent leurs jours et leurs nuits dans leur laboratoire du MIT (Massachusetts Institute of Technology) à créer des langages informatiques et des programmes en utilisant des ordinateurs imposants et fonctionnant, du moins pendant un […]
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Suite de mon post du 3 mai (à lire ici) sur la saga des deux marins italiens emprisonnés en Inde depuis 2012.
La Cour suprême indienne a autorisé, ce jeudi, Salvatore Girone, un des marins italiens accusés d'avoir tué deux pêcheurs indiens en février 2012, à rentrer chez lui le temps qu'une juridiction d'arbitrage rende une décision. Son camarade Massimiliano Latorre a déjà pu rentrer en Italie pour y soigner des problèmes cardiaques.
L'arbitrage de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye est en cours mais rien ne devrait être réglé avant 2018. En attendant l'arrivée du marin, la presse italienne se réjouit.
Ce n'est pas pour une séance de dédicaces que le ministre de la Défense sera à Saint-Nazaire jeudi prochain mais pour le changement de pavillon du BPC Nasser.
Le BPC est actuellement en mer; il a réussi à quitter Saint-Nazaire lundi matin, profitant d'une accalmie dans la pression syndicale. Son retour est prévu dimanche.
Jeudi, le bâtiment passera sous pavillon égyptien lors d'une cérémonie à laquelle participera le ministre français de la Défense. Ministre qui publie, demain vendredi, un petit livre aux éditions du Cerf. Il s'intitule "Qui est l'ennemi?".
Ce texte est le prolongement du discours prononcé par JYLD le 1er décembre 2015, lors de l'ouverture des Assises nationales 2015 de la Recherche stratégique. Lire le discours ici.
80 pages, 5€. L’intégralité des droits est reversée à l’association Solidarité Défense.
La carte de la fermeture des stations de métro, plusieurs jours après les attentats
(BRUXELLES2) La question hante les responsables politiques belges, des transports et… les médias belges. Après le premier attentat à Zaventem le 22 mars, fallait-il stopper le métro ? Aurait-on pu sauver certaines vies ? Posée après-coup quand on connait ce qui s’est passé ensuite, c’est assez facile…
Pourquoi fermer le métro ?
La bonne question est de savoir ce qu’on pouvait faire et devait faire avant (pas après !). Pourquoi arrêter seulement le métro, et non pas les bus (qui auraient pu tout aussi bien être une cible comme à Londres en juillet 2005) ou les trains (comme à Madrid en mars 2004 ou dans le Thalys en août 2015), voire fermer tous les centres commerciaux (cibles potentielles d’attentats) ou les cafés (cf. attentats de Paris Bataclan), etc. Refaire l’histoire après coup est toujours facile.
Pouvait-on éviter l’attentat et d’autres victimes : pas sûr
A supposer qu’une décision ait pu être prise, dans un délai rapide (avant l’attentat), le temps de prendre la décision, de donner l’ordre, que celui-ci soit répercuté, exécuté, de procéder aux évacuations, de procéder aux déploiement de tous les policiers sur toutes les zones… même avec une efficacité parfaite, il aurait plusieurs dizaines de minutes. Ce qui laissait largement le temps aux auteurs de l’attentat, décidés à mourir, de trouver un autre moyen de faire des dégâts. Certes le métro de Maelbeek n’aurait pas été visé. Mais cela aurait été ailleurs : une bombe dans la file d’évacuation, dans un attroupement formé devant les stations fermées, etc.. Autant dire que si les victimes n’auraient pas été les mêmes, la question même d’éviter l’attentat est totalement aléatoire. Le bilan aurait peut-être été inférieur mais peut-être aussi … supérieur. Imaginez une explosion dans un long escalier bondé, dans les stations précédant Maelbeek, à Schuman ou Mérode…
La réalité : un moment de crise = moment de panique
La réalité semble être surtout que, dans la salle de gestion de crises, après l’attentat de Zaventem, la saturation des lignes téléphoniques aidant, l’ambiance était électrique. Selon un témoignage parvenu à B2, durant de longues minutes, « c’était le bazar, des ordres fusaient dans tous les sens ». Les agents présents étaient « débordés ». Les lignes téléphoniques étaient saturées. Un vent de panique a régné (ce qui n’est pas illogique vu l’intensité de l’action). Certains ordres ont pu se perdre en route. Il n’est pas non plus certain que l’ordre gouvernemental ait été donné de façon aussi claire et impérative, ainsi que le prétend le ministre de l’Intérieur Jan Jambon.
(Nicolas Gros-Verheyde)
La 44e édition du Salon de la Marine accostera au musée national de la Marine en février 2017, pour un mois, juste avant la fourniture du lieu pour quatre années de travaux (lire mon post ici).
Organisé tous les deux ans, le Salon de la Marine est un rendez-vous incontournable du monde des Arts, rassemblant dans un lieu unique, le Palais de Chaillot, les œuvres des Peintres Officiels de la Marine, ainsi que celles d’artistes confirmés et amateurs, invités par un jury à participer au concours du salon. C’est à l’occasion de cette manifestation que sont publiées les nominations des nouveaux Peintres Officiels de la Marine (600 postulants).
Le Salon de la Marine 2017 est financé en grande partie par mécénat, grâce à des entreprises partenaires mais aussi, pour la première fois, par un financement grand public participatif.
Chaque "marin de cœur est invité à soutenir cet événement inédit. Du pack "moussaillon" à 5€ au pack "amiral" à 10 000 €.
Pour contribuer à son financement, une plateforme participative est lancée sur le site internet Dartagnans: https://dartagnans.fr/fr/projects/embarquez-avec-les-peintres-de-la-marine/campaign
La marine japonais prévoit une escale de son Groupe Ecole à Brest, du vendredi 29 juillet au mardi 2 août. Ce groupement rassemble le destroyer Asagiri et bateau-école Setoyuki. En 2013, le navire-école Kashima et deux croiseurs (les Isoyuki et Shirayuki) avaient fait escale à Brest (photo ci-dessous Ouest-France). Lire mon post ici.
Plusieurs animations sont prévues lors de cette escale à Brest. Outre une réception officielle à bord de l'un des deux bâtiments, un dépôts de gerbe devrait avoir lieu à la pointe Saint-Mathieu, à Kerfautras, là où se trouvent les tombes des marins du Nagata Maru, navire de commerce japonais coulé par un sous-marin allemand le 30 novembre 1916.
Centenaire. Cinq marins avaient alors perdu la vie quand le bâtiment en route pour Le Havre a été coulé. Le navire, chargé de riz, avait quitté Kobé le 4 septembre 1916 avec 50 membres d'équipage. Il a été torpillé le 30 novembre, à 40 miles au nord-ouest d'Ouessant, probablement par le UB-39.
On lira ici un excellent article de Miyagawa Hiroaki paru dans Zoom Japon, en novembre 2015.
Le navire en bois, après avoir tangué dangereusement. Les migrants que nager pour échapper à la mort
(B2) Le navire anti-missiles Bergamini (P-490) et le patrouilleur de haute mer Bettica (P-492), qui participent à l’opération Mare Sicuro, sont venus, in extremis, mercredi (25 mai), au secours d’une barque (en bois) chargée de migrants qui s’était renversée au large des côtes libyennes.
562 personnes ont pu être sauvées et 5 corps repêchés selon la marine italienne.
NB : Ce naufrage prouve que les navires en bois continuent d’être utilisés, malgré la destruction des précédents navires utilisés par les passeurs. Elle vient aussi contredire certaines affirmations (assez courantes dans les ONG) soulignant que les navires en bois sont plus sûrs que les « petits » canots pneumatiques. Les naufrages sont autant occasionnés dans des navires en bois que dans de frêles canots pneumatiques (voire davantage).