La SOBEBRA, sponsor officiel du vélo au Bénin ; MOOV AFRICA ; Super U et la Fédération Béninoise de Cyclisme (FBC) organisent un critérium international le dimanche 11 décembre 2022 à Cotonou.
Les cyclistes du Togo, du Nigéria et du Bénin courent sur le Critérium international du Bénin le 11 décembre 2022 à la plage de Fidjrossè (Cotonou).
Les coureurs béninois élites, Juniors U23 seront sur cette course parrainée par la Société Béninoise de Brasserie (SOBEBRA), le réseau de télécommunications MOOV AFRICA et SUPER U.
M. M.
Les directeurs des écoles bénéficiaires de la subvention de l'Etat seront en formation dès le lundi 05 décembre 2022. Le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane KARIMOU à travers une correspondance jeudi 1er décembre a informé les responsables des régions pédagogiques.
Conformément à l'arrêté en date du 07 octobre 2019, les comptables gestionnaires ne sont plus autorisés à gérer les subventions de l'Etat dans les écoles bénéficiaires. Cela relève désormais de la responsabilité des directeurs. Une formation sera ouverte en leur intention lundi 05 décembre 2022. Il s'agira de les former sur la gestion administrative, financière et comptable des subventions de l'Etat. Le ministre Salimane KARIMOU a informé les responsables des régions pédagogiques jeudi 1 er décembre.
La formation selon la note du ministre, démarre le matin à 08h 30mn pour prendre fin à 15h avec une pause de 1h30mn. Elle va durer une journée dans chaque circonscription scolaire.
F. A. A.
Face aux journalistes de la presse en ligne vendredi 02 décembre 2022, le secrétaire général adjoint du gouvernement a expliqué les raisons qui motivent la dissolution de la Société béninoise de manutention portuaire (SOBEMAP). Wilfried L. HOUNGBEDJI justifie la décision prise en Conseil des ministres mercredi 30 novembre dernier par des soucis d'efficacité et d'efficience.
En Conseil des ministres mercredi 30 novembre 2022, le gouvernement a décidé de créer une nouvelle société de manutention en remplacement de la SOBEMAP. La nouvelle société sera une société « d'économie mixte ». Le porte-parole du gouvernement a expliqué les raisons qui motivent cette option du gouvernement aux professionnels des médias vendredi 02 décembre 2022.
Selon Wilfried L. HOUNGBEDJI, les enjeux qu'appelle l'actualité moderne du secteur portuaire, les infrastructures modernes à mettre en place, les financements massifs à engager pour être aux normes et soutenir la compétition avec ‘'les autres'', expliquent l'option du gouvernement. Il s'agit d'un « choix d'efficacité » qui commande que l'on actualise le dispositif actuel ; donc ‘'rechemiser'' la SOBEMAP, a-t-il expliqué.
L'avantage selon le porte-parole du gouvernement, est que l'acteur privé qui va se mettre en place est réputé mondialement au capital, avec une expérience éprouvée. Il pourra mobiliser selon lui, facilement et plus rapidement les ressources pour réaliser les infrastructures, mais aussi, et surtout, compétir valablement avec les concurrents. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui avec la SOBEMAP, a fait observer Wilfried L. HOUNGBEDJI évoquant la situation des employés.
La situation des employés de la SOBEMAP
La nouvelle société de manutention qui va s'installer au Bénin va procéder à des recrutements, a rassuré le secrétaire général adjoint du gouvernement. « Les agents de la SOBEMAP qui intéresseraient la nouvelle société, seront sans doute recrutés. Ceux qui ne l'intéresseraient pas, il leur sera fait conformément à ce que le droit a prévu », a-t-il confié.
Pour ce qui concerne la main d'œuvre dockers, gros lot du personnel d'emploi à la SOBEMAP, le bureau d'embauche unique est créé. « C'est l'instance qui va prendre en charge le recrutement, le déploiement et la gestion du personnel docker en améliorant leurs conditions de vie et de travail. L'opérationnalisation de ce bureau d'embauche a commencé, ce qui veut dire que les dockers ne sont pas laissés en rade. Dès que ce bureau d'embauche est lancé, concrètement les dockers ont un point d'attache », a expliqué le porte-parole du gouvernement.
La création de la nouvelle société de manutention s'inscrit dans le cadre des travaux de modernisation en cours du port de Cotonou. Les activités portuaires seront réorganisées autour de trois principaux terminaux, à savoir, un terminal polyvalent, un terminal à conteneur et un terminal vraquier en construction.
F. A. A.
Le globetrotteur Chris fait son retour en Algérie. Après une première visite qui a vraisemblablement conquis l’américain, il revient en Algérie pour mieux explorer le pays qui fait plus de 2 381 741 km2. C’est face à la caméra du média algérien El Bilal il se livre sur cette seconde expérience très enrichissante. Dans un […]
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Le budget général de l'Etat 2023 a été votée le jeudi 1er décembre 2022. La poursuite de l'autonomisation énergétique et l'électrification rurale sont entre autres les objectifs du gouvernement.
Plusieurs actions prioritaires sont prévues au budget de l'Etat 2023. Il s'agit notamment de la : la construction d'un barrage hydroélectrique Dogo bis d'une capacité de 128 MW, la construction d'une Centrale thermique de 140 MW dans la Zone Économique Spéciale de Glo-Djigbé et d'une centrale thermique IPP GENESIS de 40 MW à Maria Gléta, l'amélioration de la performance de la SBEE dans le cadre du Projet d'Amélioration des Services Énergétiques (PASE), la densification du Réseau de Distribution dans 25 Communes du Bénin (PADSBEE-BADEA), la construction d'une centrale solaire photovoltaïque en IPP GREENHEART POWER AFRICA (GPA) de 10 MW, la poursuite du programme MCA Bénin 2 (Projets Réformes, Distribution), etc.
Le budget général de l'Etat, gestion 2023 s'équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 3.033,337 milliards FCFA dont le tiers est destiné au actions ayant un fort impact sur le développement durable .
M. M.
Depuis mi-août, le centre et le sud du Tchad sont frappés par des graves inondations, les dernières touchant la capitale, N'Djamena, où deux fleuves ont débordé, laissant des quartiers entiers submergés par les eaux. L'organisation internationale médicale Médecins Sans Frontières (MSF) a mis en place une réponse d'urgence pour faire face aux besoins les plus pressants des personnes ne disposant que d'un accès minimal aux services essentiels, et exposées à des risques accrus d'épidémies.
« Les dernières inondations viennent aggraver une situation humanitaire déjà terrible, explique Alexis Balekage, coordinateur du projet d'urgence MSF à N'Djamena. Le Tchad connait chaque année des inondations, mais en 2022, un nouveau seuil est franchi. Les crues ont conduit à des déplacements de populations à grande échelle et ont engendré des besoins immenses dépassant largement la réponse actuelle, le tout dans un pays qui continue d'être quasi invisible sur la scène internationale. »
La récente et dramatique montée du niveau des fleuves Chari et Logone, qui ont atteint jusqu'à 8,14 mètres près de leur confluence à N'Djamena, et qui a les faits déborder, est attribuée à des chutes de pluies exceptionnellement fortes dans le sud du pays. Au 15 novembre, plus de 155 000 habitants de la capitale ont été forcés de quitter leur foyer à cause des inondations, selon les Nations Unies. Ces personnes ont trouvé refuge dans différents sites de déplacés officiels ou informels. Cela les éloigne davantage des services essentiels, ce qui les rend plus vulnérables à des risques de santé sérieux, en particulier dans un contexte de pic saisonnier du paludisme.
« Les personnes déplacées vivent dans des conditions précaires et parfois de surpeuplement, avec un accès restreint à l'eau potable, à la nourriture et à une hygiène correcte, continue Alexis Balekage. Les eaux stagnantes risquent de devenir un lieu de reproduction pour les moustiques, ce qui va probablement favoriser la transmission du paludisme, une des premières causes de mortalité au Tchad. Nous craignons également l'apparition et la propagation d'autres maladies hydriques et infectieuses si le niveau des eaux ne diminue pas rapidement et que la réponse humanitaire n'est pas renforcée afin de subvenir aux besoins des populations. »
Depuis plusieurs semaines, des maisons, des écoles, des structures de santé et des marchés sont complètement submergés par les eaux. Des personnes utilisent des canoës pour rejoindre certains quartiers inondés, et ces embarcations sont perçues par les hippopotames comme des dangers qu'ils attaquent. En une semaine seulement, cinq personnes, dont une femme enceinte, ont perdu la vie pour cette raison.
Les inondations ont également touché des infrastructures vitales comme le réseau d'approvisionnement en eau et les routes, et entraînent des conséquences graves sur les moyens de subsistance d'une population dépendant grandement de l'agriculture. Plus de 465 000 hectares de plantations ont ainsi été endommagés et plus de 19 000 têtes de bétail sont mortes, occasionnant des inquiétudes quant à la production agricole et à la sécurité alimentaire.
« Notre maison a été inondée. Dans les chambres, l'eau a atteint 1,2 mètre, témoigne Doglessa, qui a trouvé refuge dans le site de Walia Hadjarai, à N'Djamena. Ma famille et moi sommes partis ensemble. Nous vivons maintenant dans une tente, exposés au froid, aux moustiques et à tous les autres dangers. Notre unique hectare de riz a été englouti par les eaux et je suis donc sans emploi. A cause des inondations, nous ne pouvons pas nous rendre rapidement dans un centre de santé pour y voir un docteur. De plus, la consultation n‘est pas gratuite et cela pose des problèmes alors que je suis sans revenu. Mon plus grand souhait est que le niveau des eaux baisse au plus vite pour que nous puissions rentrer chez nous. »
A Toukra, dans le sud de la capitale, un centre de santé soutenu par MSF a été complètement inondé, obligeant le personnel à transférer les patients et les activités dans un autre centre de soins.
Les équipes MSF, en collaboration avec le Ministère de la Santé, mènent des cliniques mobiles dans les sites d'accueil des sinistrés et appuient des centres médicaux existants à proximité, comme dans les sites de Toukra, Ngueli, Guilmey, Melezi, Digangali, Karkanjeri, Miskine, Walia-Hadjarai et le lycée de Walia. En plus des soins de santé générale, d'un soutien nutritionnel et vaccinal, elles fournissent des services d'eau et d'assainissement.
Durant les dernières semaines, les équipes MSF ont effectué plus de 15,500 consultations, principalement des cas de paludisme, d'infections respiratoires et de diarrhées. Au moins 80 patients ont également été transférés à l'hôpital pour des soins spécialisés et 345 bébés ont été vaccinés contre des maladies infantiles courantes. Les équipes ont également fourni de l'eau potable ainsi que des biens de première nécessité, incluant des kits d'hygiènes et des kits de prévention du paludisme, aux familles déplacées.
Depuis début 2022, le Tchad est victime de conditions météorologiques extrêmes en lien avec le changement climatique, et cela prend la forme de graves sécheresses et de précipitations irrégulières. Selon les autorités de santé locales, plus d'un million de personnes à travers 18 des 23 régions du pays ont été affectées.
« Si l'on observe en particulier la situation à N'Djamena, nous anticipons que les conséquences dramatiques des inondations perdureront de nombreuses semaines encore, confie Sami Al Subaihi, Chef de Mission pour MSF au Tchad. Comme le niveau des eaux baisse lentement, il n'y a malheureusement pas de raison de penser que la situation va s'améliorer dans un avenir proche, ni même que les personnes pourront retourner chez elles. La réponse d'urgence MSF a pour but de subvenir aux besoins immédiats des populations, mais il est impératif de mobiliser des fonds additionnels ainsi que de développer un programme à plus long terme qu'une réponse durable et adaptées à cette crise puisse voir le jour. »
MSF est présente au Tchad depuis 1981 et gère des projets médicaux dans plusieurs régions du pays, en soutien aux autorités de santé locales.
A Moissala, dans la région de Mandoul, MSF fournit des soins de santé materno-infantile dans des hôpitaux, des centres de soins et via des activités communautaires. A Massakoury, dans la province d'Hadjer Lamis, MSF mène un programme de nutritionnel pour des femmes et des enfants. Dans l'hôpital de Toukra à N'Djamena ainsi que dans divers centres nutritionnels ambulatoires, MSF fournit des traitements à des enfants souffrant de malnutrition sévère. Dans la province de Sila, dans l'est du Tchad, MSF traite des maladies communes directement dans les communautés. Dans la ville d'Adré, dans la région d'Ouaddaï, proche de la frontière avec le Soudan, MSF fournit des soins à des enfants de moins de 15 ans et répond aux besoins des réfugiés. Dans la région de Salamat, dans le sud-est du Tchad, MSF gère un centre nutritionnel thérapeutique hospitalier dans l'hôpital Am Timan ainsi que cinq centres nutritionnels ambulatoires. A N'Djamena, MSF dispose d'une unité de réponse d'urgence qui est prête à intervenir en cas de conflit, de catastrophe naturelle ou d'épidémie dans l'ensemble du territoire.
Condamné en 2005 pour terrorisme, puis assigné à résidence en France depuis plus de quatorze ans, l’Algérien Kamel Daoudi a, de nouveau, écopé d’une peine d’emprisonnement pour non-respect des conditions de son assignation en résidence. D’après les informations rapportées par le média français Le Figaro, « la Cour de cassation a condamné en appel, mercredi dernier, […]
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Les entreprises exportatrices, les banques et les déclarants en douane ont été sensibilisés sur le rapatriement des recettes d'exportation. C'est à travers un atelier organisé, vendredi 02 décembre 2022 à Golden Tulip hôtel de Cotonou, sous l'initiative du Ministère de l'Economie et des Finances, la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité et la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest.
Pilier important du système de centralisation des réserves de change au sein de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), le rapatriement des recettes d'exportation tient à cœur au Ministère de l'Economie et des Finances (MEF). C'est dans cette perspective qu'une journée de sensibilisation a été organisée, vendredi 02 décembre 2022 à Golden Tulip hôtel de Cotonou, à l'intention des entreprises exportatrices, des banques et des déclarants en douane.
La réglementation en matière de domiciliation et de rapatriement des recettes d'exportation, le rôle des principaux acteurs ainsi que les dispositions de la loi n°2016-11 du 8 juillet 2016 portant loi uniforme sur le contentieux des infractions à la réglementation des relations financières extérieures des Etats membres de l'UEMOA ont été exposés aux participants. C'est à travers la communication ‘'Rapatriement des recettes d'exportation : enjeux et rôle des banques et des entreprises'' et celle sur les ‘'Sanctions pour non-rapatriement des recettes d'exportation et pour défaut de communication d'informations'' qui ont été présentées par Didier Noukpo, expert de la BCEAO.
Le communicateur a répondu aux préoccupations des participants à la séance de sensibilisation sur le rapatriement des recettes d'exportation.
L'initiative fait suite à la persistance des insuffisances relevées au niveau de certaines banques et entreprises exportatrices qui n'appliquent pas de façon rigoureuse les textes, a fait savoir Clément Aziagnikouda, Directeur des Affaires Monétaires et Financières, représentant le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique.
Les missions d'exportation, rapatriement des recettes organisées chaque année par le MEF en collaboration avec la Banque centrale ont révélé, en effet plusieurs irrégularités. Il s'agit notamment du défaut de rapatriement de l'intégralité des recettes d'exportation ; le non-respect du délai de cession des devises à la BCEAO et la non-régularisation des dossiers de préfinancement. « Ces manquements impactent négativement les réserves de change et la liquidité bancaire au sein de l'Union. Ils fragilisent ainsi la capacité des pays à disposer de devises suffisantes pour assurer l'importation des biens et services. C'est dans le but de remédier à ce problème que le présent séminaire est organisé (…) », a indiqué Oumara Karimou Assouma, Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Représentant le Ministre d'Etat en charge de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni.
La session entend permettre aux participants de mieux comprendre les principes qui fondent le cadre juridique actuel et particulièrement, les procédures liées à la domiciliation des opérations d'exportation. « Elle offrira à chaque partie prenante, les outils et arguments pour mieux prendre en charge les missions qui lui sont dévolues », a précisé le représentant du Ministre d'Etat, ministre de l'Economie et des Finances.
Au nom des banques, le Président de l'Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Bénin (APBEF-Bénin), Lazare Noulekou le ministre d'Etat en charge de l'Economie et des Finances et la Banque Centrale pour l'initiative prise de manière à renforcer les recettes d'exportation du Bénin et aussi de la zone UEMOA.
Une série de recommandations a été faite aux entreprises exportatrices d'une part et aux banques d'autre part à l'issue de la journée de sensibilisation.
Marc MENSAH
Un conducteur de taxi-moto a écopé de 30 ans de prison, jeudi 1er décembre 2022 au tribunal d'Abomey-Calavi pour assassinat d'une fillette et tentative d'assassinat d'une femme.
30 ans de prison pour un conducteur de taxi-moto. Agé de 44 ans, il a été reconnu coupable d'assassinat et de tentative d'assassinat. Les faits remontent à mars 2012 à Womey, commune d'Abomey -Calavi. L'accusé s'est rendu au domicile de sa concubine enceinte de 4 mois. Alors que cette dernière dormait avec sa fillette d'environ un an, le conducteur de taxi-moto a décidé de leur ôter la vie. Il a poignardé les deux victimes avec un couteau.
Des voisins alertés par les cris ont réussi à sauver la petite fille et sa mère des mains du conducteur de taxi-moto. Conduite à l'hôpital, la fillette est passée de vie à trépas. L'accusé a été arrêté et placé sous mandat de dépôt le 13 mars 2012.
A l'audience, il a reconnu les faits. Le conducteur de taxi-moto confie avoir été confronté à un trouble mental. Dans son verdict, le juge a condamné le mis en cause à 30 ans de prison pour assassinat et tentative d'assassinat.
Akpédjé Ayosso