Le constitutionnaliste Joël Aïvo a écrit depuis la prison au ministre de la Justice et de la législation, Séverin Quenum.
Joel Aïvo alerte sur le cas de plusieurs personnes gardées en détention sans jugement depuis 10 à 20 ans.
« (...) Pour finir, il me plait de saisir l'occasion de cette lettre pour attirer votre attention sur quelques-unes des urgences de votre ministère. Il s'agit du cas de nos compatriotes oubliés par la justice dans nos prisons. J'ai réussi à sortir de prison quelques-uns grâce au service de mes avocats, mais ils sont encore plusieurs dizaines abandonnés par leurs juges. Placés en détention provisoire, ils attendent ainsi provisoirement, certains depuis dix (10) ans, d'autres depuis vingt (20) ans d'être jugés pour être condamnés ou peut-être pour être acquittés., a écrit Joël Aïvo dans sa lettre adressée au Garde des sceaux.
Selon le constitutionnaliste, l'article 147 de la Loi n°2021-15 du 18 mars 2013 portant Code de procédure pénale en République du Bénin, modifiée et complétée par la Loi n°2018-14 du 02 juillet 2018 est claire et précise au sujet de la durée d'une détention préventive. « Les autorités judiciaires sont tenues de présenter l'inculpé aux juridictions de jugement dans un délai de cinq (05) ans en matière criminelle ; trois (03) ans en matière correctionnelle », rappelle le professeur de droit. Donc, nul ne peut être retenu en détention provisoire au-delà de cinq (05) sans être jugé. ‹‹ Pourtant, les cas des personnes que je vous présente ci-dessous, sont très alarmants et donnent la mesure du fossé qui existe entre le discours et la réalité sur l'état de notre justice et surtout sur la situation des droits de l'Homme au Bénin », a déploré Joël Aïvo.
Reconnu coupable d'« atteinte à la sûreté de l'Etat et blanchiment de capitaux », Joël Aïvo purge une peine de 10 ans à la prison civile de Cotonou depuis 2021.
Voici la liste des personnes détenues sans jugement depuis plus de 10 ans
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"Éviction" ou "sanction" à l'Institut National de la Femme (INF) après la nomination de Huguette Bokpè Gnacadja en remplacement de Claudine Prudencio à la présidence de l'INF ? Le Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a donné des clarifications sur le sujet, vendredi 17 mars 2023.
Il n'y a pas eu d'éviction.« ll y a eu un changement parce que le président de la République a discuté avec Prudencio de ces nouveaux enjeux pour elle-même et des enjeux nouveaux pour l'Institut et il m'a semblé que les deux se sont parfaitement entendus sur ce qui intéressait davantage Claudine Prudencio », a expliqué le Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, vendredi 17 mars 2023 sur Océan Fm.
La nomination de Huguette Bokpè Gnacadja ne peut être assimilé au limogeage de Claudine Prudencio à la présidence de l'INF.
Le gouvernement procèdera à un remplacement à la tête de l'INF même si Claudine Prudencio avait démissionné.« Dans un cas, comme dans l'autre, le Conseil des ministres serait intervenu et puis si elle avait démissionné, les médias iraient encore dire qu'il y a malaise entre Patrice Talon et Claudine Prudencio au point où elle a dû démissionner ou bien que c'est le gouvernement qui lui a demandé de démissionner. Maintenant qu'il y a eu des discussions en amont et qui ont conduit au changement de visage à la tête l'Institut, vous voulez encore trouver un problème là. Il n'y a pas de problème. Rassurez-vous, il y a eu des discussions en amont pour justifier la décision qui a été prise », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji.
M. M.
Le bureau du comité exécutif de la Fédération Béninoise de Pétanque a rencontré ce samedi 18 mars 2023, le président de la Confédération Africaine Sports Boules (CASB), Idrissou Ibrahima au siège de l'institution à Cotonou. Cette rencontre initiée par le président de la Fédération Béninoise de Pétanque, Yaya Garba a pour objectif de s'assurer auprès du président de la CASB, de la construction du boulodrome et du déroulement à bonne date, du championnat du monde de pétanque au Bénin en septembre 2023.
« C'est le président du Bureau de la Fédération Béninoise de Pétanque qui a demandé à nous rencontrer avec son comité exécutif. Parce qu'il y a des préoccupations relatives à la construction du boulodrome et au déroulement à bonne date, du championnat du monde de pétanque au Bénin en septembre. », a souligné le président de la Confédération Africaine des Sports Boules (CASB), Idrissou Ibrahima .
Pour rassurer les responsables fédéraux, le président de la Confédération Africaine des Sports Boules (CASB), Idrissou Ibrahima leur a demandé de ne pas croire aux rumeurs. « (...) je voudrais en même temps que vous, prier les boulistes nationaux, continentaux et internationaux de ne pas se fier aux langues malveillantes, des oiseaux de mauvais augures et d'autres incrédules qui souhaitent ne pas voir en septembre 2023, se dérouler à Cotonou au Bénin, la 50ème édition du championnat du monde de pétanque », a-t-il indiqué avant de préciser qu'il ne doute pas un seul instant de la crédibilité de la parole donnée en conseil des ministres du Chef de l'Etat, relative à la construction du boulodrome pour accueillir dans les bonnes conditions la 50ème édition du championnat du monde de pétanque en septembre 2023.
« Cher membres du comité exécutif de la fédération béninoise de pétanque je vous exhorte à la patience, et à la confiance en vous même et aux autorités béninoises. Moi je sais que le championnat du monde de pétanque la 50ème aura lieu au Bénin en septembre 2023. », a-t-il insisté. Mais il a émis des réserves sur la construction du boulodrome.
Des chapiteaux pour abriter la 50 ème édition du championnat du monde de pétanque ?
Au regard du glissement de date et le retard constaté dans la construction du boulodrome de norme internationale, un plan B est prévu pour que le Bénin abrite le championnat du monde de Pétanque. « Comme je l'ai dit au début nous devons nous faire confiance car la construction du boulodrome est un acquis. Et dans toute chose il faut avoir un plan A et un plan B. si, nous sommes surpris par le temps, afin que le boulodrome que nous attendons tous ne finisse, et bien il y a un autre plan. Au cas où on n'aurait pas fini le boulodrome on peut ériger des chapiteaux. Avec deux chapiteaux on peut organiser la compétition. Donc je ne vois paxs comment le championnat du monde n'aura pas lieu au Bénin », a prévenu le président Idrissou Ibrahima.
Le Président de la Fédération béninoise de pétanque n'a pas caché sa satisfaction à la sortie de la rencontre.
« Nous avons été présents en Belgique, au Madagascar, en Espagne récemment et aucun pays n'a un boulodrome de norme internationale pour recevoir la Coupe du monde. Tous ces pays font des chapiteaux démontables qu'ils utilisent. Je suis très heureux que le président de la Confédération prenne cette option et demande qu'on fasse tout pour qu'avec le ministère des Sports, on s'aligne sur cette dernière décision », a confié Garba Yaya qui par la même occasion a salué l'engagement du président Idrissou Ibrahima en tant que porteur du projet.