ALGER – Trente (30) personnes ont été arrêtées et 10 policiers ont été blessés suite à des violences ayant entaché la fin de la rencontre qui a opposé, jeudi soir, l’USMA au CS Constantine pour le compte de la 15 et dernière journée aller du championnat de Ligue 1 Mobilis de Football, a annoncé vendredi la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
« Au terme de la rencontre qui s’est déroulée, jeudi soir, au stade Omar Hamadi de Bologhine, des personnes ont porté atteinte à l’ordre public et saccagé des biens publics, ce qui a nécessité l’intervention des services de police, a précisé le communiqué de la DGSN, indiquant que l’opération s’est soldée par l’arrestation de 30 suspects pour trouble à l’ordre public et détention de drogue. 10 policiers ont été blessés et aucun supporter n’a été blessé.
18 policiers et 22 supporters ont été blessés, avait annoncé mercredi la DGSN, précisant que 10 véhicules de la sûreté, un véhicule appartenant à un particulier et une ambulance de la protection civile ont été saccagés suite à des échauffourées qui ont éclaté à la fin de la rencontre qui a opposé, mardi au stade du 5 juillet à Alger, le MCA à l’USMBA (0-1) pour le compte de la 14e journée de la Ligue 1 de football.
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Après l'instruction du procureur de la République contre le déversement des ordures sur les voies publiques, cinq individus ont été placés sous mandat de dépôt, jeudi dernier.
Le Procureur de la République près du Tribunal de première instance de première classe de Cotonou, après avoir mis en garde ceux qui se rendraient coupables de faits de pollution vient de passer à la phase répressive. Suite à leur interpellation et les auditions, les inculpés ont été mis sous mandat de dépôt. Deux individus sont accusés d'avoir déversé les vidanges de fosses septiques dans des caniveaux et les trois autres auraient déposé des ordures ménagères dans des domaines publics.
Une douzaine de personnes sera bientôt présentée au procureur Elonm Mario Mètonou pour pollution de l'environnement.
La lutte contre la dégradation de l'environnement a ainsi pris une bonne place dans les actions justice. Cette volonté affichée qui entre dans sa phase active permettra de préserver l'environnement et obliger chaque ménage à avoir les bons réflexes et en s'abonnant aux structutes de collecte des ordures et de gestion des déchets solides.
G.A.
Dans le cadre de la 14ème édition biennale du Fitheb, plusieurs spectacles sont prévus pour ce vendredi 16 novembre 2018. Il s'agit des spectacles :
« Touch My Body, Don't Touch My Body », à 20 heures à l'espace Ouadada de Porto-Novo
« Je suis Charlotte », du Cameroun à 16 heures à la salle de Ftheb à Cotonou
« 7 Milliards de voisins », du Bénin à 16 heures à l'EITB de Cotonou
« La Tragédie du Roi Césaire », du Bénin à 20 heures à Artistik Africa, Cotonou
« Mon père est un Comique », du Bénin à 20 heures au Palais du roi Ghezo à Abomey
« Palabres de Cordonnier », du Togo à 20 heures à l'institut Français de Parakou
« Qui es-tu, toi qui m'entraînes ? », conte musical de la Côte d'Ivoire, à 20 heures à l'Espace TV5 de Natitingou
« Yékou, Le Conte Chez nous », du Bénin à 20 heures au Ciné Bopessi à Natitingou.
La 14ème édition du Festival international de théâtre du Bénin se déroule du 16 au 24 novembre 2018, dans 06 grandes villes à travers 75 représentations.
Akpédjé AYOSSO
Le directeur du Fitheb Erick-Hector Hounkpè a lancé la 14ème édition biennale du festival à Cotonou, ce vendredi 16 novembre 2018, par une table ronde axée sur le thème : « Théâtre et Engagement Civique et Social pour un Développement Durable au Bénin, en Afrique et dans le Monde ». Le premier panel de cette table ronde qui s'est tenu à la salle du Fitheb a été animé par Carole Lokossou et Ousmane Alédji. Elle a connu la présence des acteurs du théâtre, des journalistes de l'UEMOA, des directeurs des institutions ainsi que des élèves du Lycée Coulibaly.
Co-présidé par l'inspecteur Apollinaire Agbazahou et Pr Jean-Claude Hounmènou, le premier panel de cette table ronde porte sur : « Théâtre et Engagement Civique et Social pour un Développement Durable au Bénin ».
Après une installation poétique, le directeur de Fitheb, Erick-Hector Hounkpè a procédé au lancement de la table ronde.
Dans son allocution, il a relevé l'importance de la tenue de cet échange entre les professionnels du métier. Selon lui, ce thème a été choisi dans un contexte où ces deux dernières années au Bénin, en Afrique et dans le monde, les genres théâtraux se sont développés. En plus du théâtre classique ou celui majestueux, les petites formes de théâtre s'y sont ajoutées.
Théâtre, un instrument de communication
« La particularité est que de plus en plus le théâtre n'est plus perçu uniquement comme un art mais davantage comme instrument de communication », a-t-il précisé.
Le directeur du Fitheb a cité en exemple le théâtre dit de développement, de forum, d'intervention sociale pour un changement de comportements, populaires, et le docu-théâtre ou théâtre documentaire voire le théâtre radiophonique. Il a également énuméré le théâtre de sensibilisation qui est observé de plus en plus au Bénin et en Côte d'Ivoire.
Avec ces formes de théâtre explique-t-il, les artistes sortent de la précarité sociale car dans un passé récent, il était clairement dit que cet art ne nourrit pas son homme.
A travers cette 14ème édition du Fitheb, souligne Erick-Hector Hounkpè, il est primordial d'échanger autour de cette question fondamentale car si le théâtre est une profession, il doit nourrir son homme.
Théâtre, engagement civique et social
« L'engagement civique, c'est toute forme de prise de parole qui amène à parler d'un fait de société, des problèmes dans le but d'aider la nation à les résoudre », a affirmé Carole Lokossou. Selon elle, l'engagement civique et social vont de pair puisque ce sont les humains qui animent le théâtre.
Le développement durable prend en compte l'humain et l'environnement dans lequel il évolue, et est axé sur chaque communauté, localité, pays continent avant d'être planétaire.
« Lorsqu'on parle du théâtre, engagement civique et social pour un développement durable, ça signifie que c'est forcément ce théâtre qui en étant universel s'inscrit dans la spécificité de l'endroit où il est pratiqué », a-t-elle déclaré.
Plus spécifiquement, poursuit Carole Lokossou, c'est ce théâtre qu'on retrouve à la radio, à la télévision, à l'ouverture des forums, des colloques et qui, est fait par rapport aux problématiques béninoises que cela soit dans le domaine de la santé, environnement, politique et autres.
Elle a cité en exemple l'Ensemble Artistique et Culturel des Etudiants du Bénin (Eace) qui fut la première institution à aller vers ses formes de théâtre d'engagement civique. A cette période de la révolution, explique-t-elle des groupes de femmes et d'hommes se sont levés pour dénoncer, poser les problèmes de la République. Un genre que presque tout le peuple a apprécié.
« Aujourd'hui que nous sommes en démocratie c'est plus facile d'en parler », s'est-elle réjouie. Carole Lokossou a aussi soulevé la problématique de la mobilisation du public.
Pour elle, il faut que le public vienne au théâtre puisque sans celui-ci on ne peut parler de théâtre. Elle suggére comme solution la forte médiation, la sensibilisation dans les classes et la formation du public à la base. « Mon rêve aujourd'hui, c'est que le public vienne voir notre théâtre », a-t-elle souhaité.
‹‹Tout spectacle n'est pas théâtre...››
Quant au metteur en scène Ousmane Alédji, il a caricaturé l'engagement civique comme le contraire de l'indifférence. Selon lui, les acteurs du théâtre tels que : l'écrivain, le metteur en scène, le décorateur et autres, ont chacun un niveau d'engagement civique qui se transpose dans leur travail.
Le théâtre quand il est fait suivant ses règles est transversal. Il a fait part du texte de Césaire qui depuis les années 63 continue de transmettre une leçon.
« L'art c'est le lieu par excellence de la subtilité, ce n'est pas de l'hypocrisie. La manière de dire les choses, c'est ça qui fait la création. Il faut que nos créations nous ressemblent », a-t-il martelé.
Le panéliste a fait la nuance selon laquelle « Tout spectacle n'est pas théâtre mais tout ‘'théâtre'' est spectacle », ceci étant, il faut que le public sache mériter le théâtre.
La table ronde s'est poursuivie sur le même thème mais axée sur l'Afrique et le monde.
Elle prend fin ce samedi 17 novembre 2018, avec les animateurs comme Eric Adja et Florent Couao-Zotti.
La 14ème édition biennale du Fitheb à Cotonou, c'est à travers 29 représentations avec 12 spectacles d'attraction.
Akpédjé AYOSSO
La sous-directrice chargée de la santé de la mère et de l’enfant au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Dr Leila Benbernou, a annoncé que 46,7% seulement des mamans allaitaient leurs enfants pendant leurs 12 premiers mois, insistant sur l’importance d’encourager l’allaitement pendant deux ans.
Dans son intervention à l’occasion de la semaine mondiale de l’allaitement maternel, du 11 au 17 novembre, Mme Benbernou a souligné que 46,7% seulement des mamans allaitaient leurs enfants pendant les 12 mois de leur naissance, au moment où l’OMS préconise de poursuivre ce processus naturel jusqu’à l’âge de deux ans.
La responsable a expliqué « le recul de l’allaitement naturel dans la société algérienne », par l’émancipation de la femme et la modernisation de la société, plaidant pour la prolongation du congé de maternité pour permettre à la femme de rester plus longtemps auprès de son enfant, pendant cette étape « très importante » de sa vie.
Après avoir passé en revue les bienfaits de l’allaitement naturel et son importance dans la prévention de plusieurs maladies graves, telles le cancer du sein, des ovaires et du col de l’utérus, Dr Benbernou a annoncé l’élaboration de textes exécutifs pour accompagner l’application de la nouvelle loi sur la santé, relatifs à l’interdiction de la publicité sur le lait industriel via les médias et lors des séminaires et conférences (sponsoring).
Le ministère de la santé avait lancé une campagne de sensibilisation pour encourager l’allaitement naturel à travers les différents établissements de santé de proximité (EPSP), rappelle-t-on.
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