Les services des Douanes algériennes ont de nouveau mis la main sur de la cocaïne ce week-end. Décontenancée, l’opinion assiste à un phénomène nouveau qui soulève des interrogations auxquelles peu de réponses ont été apportées jusqu’à l’heure.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Lundi 5 février. Les éléments de la douane du port sec de Boumerdès font une nouvelle découverte de drogue dure, 1,15 kilo, cette fois-ci dissimulée dans un conteneur de fromage.
L’information se répand très rapidement mais sans pour autant faire l’objet d’un communiqué officiel fournissant plus de détails sur l’affaire. L’enquête se met toutefois rapidement en marche et le propriétaire de la marchandise écouté par les services mis sur le dossier. La discrétion totale entoure le déroulement de l’audition qui s’est déroulée et le nom de cet importateur de fromage.
Le silence est total, tout aussi pesant que celui qui s’est installé après la découverte, il y a plus d’une semaine, de 300 kilos de cocaïne dissimulés dans des sacs hermétiques flottant au large des côtes de Skikda. Dans cette affaire, le ministère de la Défense avait cependant publié un communiqué et diffusé des images des sacs récupérés par un commando de la marine qui a été, par la suite, décoré pour avoir mené à bien cette mission.
Au cours de la même période, les Douanes algériennes ont présenté un bilan alarmant concernant les saisies de cocaïne durant l’année 2018. Médusés, les Algériens apprenaient ainsi que la quantité interceptée était de 1 300 kilos. Parmi cette dernière se trouvent naturellement les 701 kilos découverts durant l’été dernier au port d’Oran dissimulés dans un conteneur de viande congelée en provenance du Brésil.
Le propriétaire de cette marchandise se trouve aujourd’hui entre les mains de la justice qui a, tout au long de l’année, multiplié les auditions de Kamel El Bouchi, afin de faire toute la lumière sur une affaire pas comme les autres. L’opinion est aujourd’hui en attente de procès mais aussi d’explications. Or, il se pourrait bien que les pouvoirs publics se trouvent davantage face à des pistes que d’éléments concrets, un fait découlant de la grande difficulté d’avancer dans un dossier où s’entremêlent habilement les connexions mondiales de la maffia de la cocaïne.
La présence d’un drapeau russe sur les sacs contenant les 300 kilos de drogue au large de Skikda en constitue une preuve évidente ont alors commenté des spécialistes selon lesquels le procédé «ne ressemble pas à ceux utilisés. Il faut être naïf pour croire que les traficants s’identifient eux-mêmes.»
D’autres sources ont affirmé que la situation veut également dire que l’enquête autour de l’affaire Kamel El Bouchi n’a pas encore livré tous ses secrets.
Les enquêteurs planchent toutefois sérieusement sur les connexions de Valence (Espagne) et celle de Marseille, a-t-on appris récemment. «Faire de l’Algérie un déversoir de cocaïne arrange aussi les affaires de pays hostiles et connus mondialement pour produire et exporter de la drogue. On le voit bien, les médias internationaux et même africains multiplient des analyses après chaque découverte, les pays producteurs et exportateurs de la région y trouvent leur compte.»
A. C.
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Abdelwahid Temmar et Mourad Zemli, respectivement ministre de l’Habitat et ministre du Travail, sont en visite au Canada pour faire la promotion du programme de la formule de logement promotionnel public (LPP) et du dispositif Ansej, maintenant que la loi permet aux Algériens établis à l’étranger d’acquérir un logement ou de monter une microentreprise (pour les moins de 35 ans). Les deux représentants du gouvernement ont prévu de rencontrer aujourd’hui des membres de la communauté algérienne au consulat général d’Algérie à Montréal. Des rencontres similaires ont été déjà organisées à l’étranger comme Paris et New York. Les observateurs s’interrogent sur la coïncidence de cette initiative gouvernementale avec précisément cette période préélectorale.
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Le blogueur et cyber militant Touati Merzoug a été transféré à la prison de Bouira, selon la LADDH qui cite la mère du détenu. De là, il doit être encore transféré vers la prison de Skikda où il devra être rejugé après le renvoi de la Cour suprême. Merzoug Touati est en prison depuis deux années. Il est condamné à une peine de 7 années de prison pour une publication sur son blog.
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La démarche du président d’Adala n’a d’intérêt pour le général à la retraite que si elle profite à son ambition d’accéder à la magistrature suprême.
Le candidat à la candidature à l’élection présidentielle, Ali Ghediri, a rencontré, à la fin de la semaine, le président du parti Adala, Abdallah Djaballah. Ce dernier lui a exposé son projet de présenter, au scrutin du 18 avril prochain, un candidat unique consensuel de l’opposition. “Il (Ali Ghediri, ndlr) s’est montré ouvert à l’idée (…), mais d’autres rencontres sont nécessaires pour débattre du sujet”, a-t-il déclaré à la presse à l’issue du tête-à-tête. Ni le staff de campagne du général à la retraite ni lui-même n’ont tenu à expliquer davantage leur conception de cette option, préférant entretenir plutôt la confusion. Ils ont été pourtant sollicités par des journalistes, dont ceux de Liberté.
L’on pourrait déduire, a priori, que l’ancien DRH du ministère de la Défense nationale est disposé à renoncer à sa prétention à la magistrature suprême pour soutenir celle d’une autre personnalité qui aurait fédéré les voix de l’opposition. La thèse semble pourtant faible eu égard aux moyens logistiques et humains investis par l’homme dans la première étape de sa candidature potentielle à la présidentielle, soit la collecte d’un minimum de 60 000 parrainages d’électeurs dans 20 wilayas au moins, à raison de 1 500 signatures par circonscription électorale. Il convient de comprendre alors que M. Ghediri laisse les portes grandes ouvertes à l’offre d’Abdallah Djaballah, en escomptant y engranger tous les dividendes à son profit. Gagner ce pari est aussi laborieux, considérant que l’opposition ne s’est jamais entendue sur le leadership. L’entreprise du chef du parti islamiste est probablement déjà compromise, même si elle n’est pas d’emblée rejetée par les personnalités consultées, dont Ali Ghediri, sorti, en quelques semaines, de l’ombre à la lumière, à telle enseigne qu’il paraît être un rival solide au cinquième mandat. S’il parvient, évidemment, à composter son ticket au Conseil constitutionnel pour pouvoir s’engager officiellement dans la course électorale. Moins d’une semaine après avoir dénoncé, par voie de presse, les obstacles posés par les agents de l’administration locale pour entraver l’opération de collecte des parrainages au profit de sa candidature à la candidature à l’élection présidentielle, le staff de campagne est revenu à la charge, jeudi, pour communiquer sur des cas de dépassement précis. Le directeur de communication du général à la retraite a indiqué, dans un post sur la page Facebook officiel du candidat, que le premier vice-président de l’APC de Béni Ouartilane, dans la wilaya de Sétif, a déchiré 25 formulaires, remplis et signés par des citoyens. “Devant les protestations de notre délégué, il (l’élu à l’Assemblée communale, ndlr) a appelé la gendarmerie qui a interpellé ce dernier.” Il a cité aussi le maire de l’APC de Guelma, qui “a séquestré 900 formulaires remplis et signés par des citoyens ; il refuse de les légaliser ou de les restituer”. Regrettant des actes, spontanés ou instigués, prenant, néanmoins, “en otage les institutions de l’État au profit d’intérêts claniques clientélistes”, le staff de campagne interpelle le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (Hiise) “pour rappeler aux agents de l’administration comme aux élus chargés de la législation des signatures leur devoir de neutralité”. La démarche mettra-t-elle fin au parti pris des collectivités locales ? Difficile à dire si l’on se réfère aux déclarations, d’il y a à peine trois jours, d’Abdelwahab Derbal. Après avoir souligné que l’instance qu’il préside n’avait reçu aucune plainte sur des cas de dépassements, il a assuré : “Au contraire, actuellement, tout est fait pour faciliter le travail aux candidats à la candidature. Comme tout le monde a pu le voir, les candidatures sont ouvertes et personne n’a été empêché de retirer les formulaires de candidature.” Il a précisé que “le ministère de l’Intérieur, de l’Aménagement du territoire et des Collectivités locales avait saisi les municipalités, notaires ou tout autre intervenant dans l’opération électorale pour s’acquitter de leur tâche dans le strict respect de la loi”.
Souhila Hammadi
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Le chef du MSP, qui s’est aligné dans la course électorale après une série d’entrevues avec Saïd Bouteflika, le frère conseiller du chef de l’État, joue sur une des fibres sensibles du citoyen en se faisant l’adversaire de Benghabrit.
Le président du Mouvement de la société pour la paix, Abderrezak Makri, semble avoir trouvé de quoi meubler sa campagne électorale qui s’annonçait difficile du fait que sa candidature à l’élection présidentielle d’avril 2019 apparaît plus comme la conclusion d’un marchandage politique qu’une démarche dictée par la conviction. Makri, qui s’est aligné dans la course électorale après une série d’entrevues avec Saïd Bouteflika, le frère conseiller du chef de l’État, alors qu’auparavant, il voyait en le scrutin présidentiel un grand danger pour le pays, joue sur une des fibres sensibles du citoyen en se faisant l’adversaire de la ministre de l’Éducation, Nouria Benghabrit, sur la question de la prière à l’école. Ayant compris qu’il manquerait d’arguments pour mobiliser les ouailles qu’il s’était employé ardemment à convaincre qu’il ne fallait surtout pas être dans la course, proposant, comme on le sait, un report du rendez-vous à une date ultérieure, afin, avait-il justifié, de préparer une transition politique. Une alternative sûrement sous-traitée par ceux, faisant partie des gens du sérail qu’il a fréquentés, car si elle découlait d’une conviction, il ne l’aurait pas abandonnée sans autres formes d’explication. Makri ne pouvait donc pas espérer mieux que ce que la déclaration de la ministre de l’Éducation nationale sur la prière à l’école lui offre comme matière à polémiquer. Une polémique dont il voudrait bien faire la trame de sa campagne électorale.
Cela parce qu’il sait que l’électorat islamiste est friand de telles polémiques. C’est pour cette raison qu’il est venu à la suite du député de son parti pour s’en prendre à la ministre de l’Éducation, qui avait, il y a quelques jours, considéré comme juste que les écoliers ne devraient pas utiliser les espaces dédiés à la pédagogie pour accomplir leur prière.
Benghabrit avait d’abord essuyé des attaques en règle de la part de la blogosphère islamiste avant de recevoir une torpille du MSP et de son leader. Le parti islamiste a, à travers sa représentation parlementaire, convié la ministre à expliquer, devant la plénière de l’APN, sa position relative à la prière à l’école. Inflexible, Benghabrit dira exactement ce qu’elle avait dit auparavant. Le candidat Makri a vite fait d’embrayer sur la polémique.
Dans un post sur sa page facebook hier, il s’en est pris à la ministre, en s’interrogeant sur les tenants et les aboutissants de sa sortie. “L’Algérie a-t-elle besoin d’une polémique autour de l’identité ?”, s’est-il interrogé en guise d’avant-propos, avant de carrément soupçonner un plan préétabli pour entretenir cette tension. Par la suite, le président du MSP a à peine manqué de verser dans l’inquisition.
Il s’est demandé si la ministre n’a pas un problème avec la prière. Ce qu’il veut suggérer par son questionnement est on ne peut plus clair. “Pourquoi Benghabrit ne s’embarrasse-t-elle pas de ce que font les écoliers durant la récréation, en dehors de la prière ?”, rétorque-t-il, avant de douter de la foi de la ministre : “Elle est libre de ne pas prier, de croire ou non ou d’avoir une autre religion autre que l’islam…Pourquoi veut-elle empêcher les élèves de faire leur prière ?” Rien moins que cela.
Makri se laisse aller jusqu’à s’ériger en objecteur de conscience. Le président du MSP va encore plus loin dans son procès en sorcellerie intenté à Benghabrit. Il suggère que la ministre ne connaît même pas la prière. Un doute qu’il exprime comme pour la désigner à la vindicte islamiste. “Benghabrit avait encouragé la dance Wai Wai dans les écoles, au motif qu’elle aiderait à résoudre le problème de la violence dans les écoles… C’est son point de vue. Mais empêcher les écoliers d’accomplir leurs prières dans les temps, cela peut signifier qu’elle ne connaît pas la prière (…)”. Le parti islamiste considère la position de la ministre de l’Éducation nationale comme une atteinte aux constantes nationales. Aussi veut-il, à l’évidence, faire de cette affaire un thème de campagne électorale. Makri vient d’ouvrir la voie.
Rabah A.
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Au total, 107 personnes ont été tuées dans 206 « incidents de sécurité » liés à des attaques perpétrées par des groupes terroristes ainsi que des conflits inter-communautaires au Niger en 2018, et 97 autres ont été blessées, a indiqué vendredi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) à Niamey.
En outre, 131 personnes ont été enlevées au cours de cette période, a ajouté l’OCHA, citée par des médias, précisant que la situation sécuritaire reste « volatile » dans la région de Diffa (extrême sud-est, frontalière du Nigeria), mais aussi dans celles de Tahoua (centre-ouest, proche du Mali) et Tillabéry (extrême sud-ouest, à la frontière avec le Mali et le Burkina Faso).
Selon la même source, dans la bande frontalière avec le Burkina Faso, les incidents se caractérisent surtout par des séries d’enlèvements, des assassinats et des menaces contre certains villages et conflits inter et intra-communautaires, tandis que la zone frontalière avec le Mali fait plutôt l’objet d’incursions de groupes armés, d’enlèvements et de conflits intercommunautaires.
Parallèlement, dans les départements de Torodi et Ayerou, dans la région de Tillabéry, « le recours aux engins explosifs improvisés est en passe de devenir le principal modus operandi par les terroristes ».
Fin janvier écoulé, le ministre de la Défense Kalla Moutari avait présidé à Niamey le lancement officiel d’une nouvelle cellule spéciale appelée unité du « Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention (GARSI) », en vue de contribuer à la lutte contre le terrorisme et le crime organisé dans laquelle est engagé le pays depuis des années.
Début du même mois, le président nigérien Mahamadou Issoufou avait exhorté les forces de sécurité du pays à « sanctionner les sacrifices consentis dans la défense de la patrie par une victoire écrasante et définitive » contre le terrorisme en 2019, à l’occasion de son discours du Nouvel An.
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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) intensifie ses efforts pour appuyer la riposte à la fièvre de Lassa en Afrique de l’Ouest, selon un communiqué de presse des Nations Unies.
La plus grande épidémie à ce jour a touché 16 Etats du Nigeria. Le Centre de contrôle des maladies du Nigeria (NCDC) a déclaré un foyer de fièvre de Lassa le 22 janvier 2019. Les 213 cas confirmés à ce jour, dont 42 décès, marquent une augmentation significative car ils représentent déjà un tiers du nombre de cas enregistrés durant toute l’année dernière, lorsque le Nigeria a connu sa pire épidémie de fièvre de Lassa.
Au Nigeria, l’OMS intensifie ses efforts pour aider les autorités fédérales, le NCDC et les Etats touchés à faire face à cette épidémie.
L’accent est mis sur le dépistage précoce et la confirmation des cas suspects, la prestation de soins de soutien optimaux et la mise en place de mesures de prévention et de contrôle des infections dans les établissements de soins de santé désignés des Etats touchés.
L’agence onusienne a aussi intensifié son assistance technique et soutient la coordination, la surveillance renforcée, l’analyse épidémiologique et la communication des risques.
L’OMS mobilise également des experts pour appuyer la gestion des cas, ainsi que la prévention et le contrôle des infections.
Au total, 12 cas ont été confirmés à ce jour au Bénin, en Guinée, au Libéria et au Togo, dont deux décès, d’autres cas suspects faisant l’objet d’enquêtes.
L’OMS aide les autorités sanitaires de ces pays à retrouver les contacts et à mettre à disposition des fournitures médicales et non médicales ainsi que des ressources techniques et financières pour la gestion des cas, la communication des risques et la logistique.
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