Longtemps attendu par ses compatriotes, le président de la République, Son Excellence Monsieur Patrice Talon a fait son adresse à la Nation dans la soirée de ce lundi 20 mai 2019. Le message du chef de l'Etat qui a duré une dizaine de minutes intervient au terme du processus électoral du 28 avril dernier ayant conduit à l'élection et à l'installation des nouveaux députés à l'Assemblée nationale. Des citoyens béninois rencontrés dans la ville de Cotonou apprécient le contenu de son allocution.
Annonçant que le processus électoral relatif à la 8e législature de notre pays vient de s'achever, le chef de l'Etat, Patrice Talon a déploré dans son message à la Nation les violences post-électorales, les événements survenus dans le Parc Pendjari en rendant un hommage au guide béninois décédé.
Le président de la République a aussi invité le Parlement à la relecture de la Charte des partis politique et du Code électoral. Il a annoncé son désir d'inviter toute la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs.
Beaucoup de citoyens affirment être satisfaits du message de Talon, tout en invitant toutes les couches de la société à accompagner les actions du gouvernement pour le développement du Bénin.
Louise Akouaba, directrice d'une garderie dit avoir été comblée par le message du chef de l'Etat. « C'est vrai qu'il a réagi un peu tard mais, tout ce qu'il a dit est rationnel », répond-t-elle. Louise Akouaba se réjouit d'apprendre que « la sécurité a été renforcée dans le Parc Pendjari, l'un des atouts touristiques importants de notre pays ».
A en croire dame Elisabeth, Patrice Talon a bien choisi le moment pour son message. « Le Bénin n'allait pas enregistrer des scènes de violences, si certains acteurs politiques n'avaient pas appelé le peuple au soulèvement. Patrice Talon est un homme de vision, je sais qu'il conduira ce pays à bon port », affirme-t-elle.
« On a un président qui sait utiliser les mots adéquats. Le message a apaisé un peu les populations qui depuis le scrutin du 28 avril sont sur leur garde à cause de la peur qu'a fait naître certains acteurs. Le Parlement est déjà opérationnel, on attend de voir la suite », a déclaré le sociologue Martinien Cossi.
« Patrice Talon ne veut que le développement du peuple », lance le jeune entrepreneur Léonardo Affedjou.
Dans son allocution poursuit-il, le Chef de l'Etat a manifesté le désir de rencontrer à nouveau toute la classe politique pour dialoguer. Il a reconnu que tout le monde doit apporter sa contribution pour faire avancer ce pays. Et c'est ce que j'ai aimé. Vivement que l'opposition cette fois-ci réponde à son appel ».
« Merci à notre chef d'Etat qui ne cherche que la paix pour ce pays. Dans son message, il a eu à aborder tous les évènements de ces derniers jours. Je trouve que c'est un message qui doit amener chaque Béninoise et Béninois à oublier tout du passé et se concentrer sur le présent. Vous savez le développement du peuple ne se fera jamais si nous ne sommes pas unis. Alors accompagnons les actions du gouvernement actuel pour le bonheur de tout le peuple », a suggéré Aurélien Gaba, instituteur à la retraite.
Par contre d'autres ne sont pas du même avis.
Pour Olivier Houngnon, étudiant en droit ses « annonces relèvent de la comédie habituelle ». Il se demande à quoi un dialogue servirait-il dans la mesure où le processus électoral est déjà terminé. « Le comble c'est qu'il demande au Parlement de corriger des lois. Les mêmes lois qui ont conduit à l'exclusion des partis de l'opposition aux législatives de 2019. C'est bien dommage », a-t-il confié.
« Ce n'est pas pour n'importe quelle raison que Talon a choisi de faire son message, des jours après l'installation des députés. Le vin est tiré, on a bu. Il a parlé sans pour autant situer les responsabilités. Il a encore parlé, on ne peut qu'accepter », affirme Solange Dédji, agent commercial exerçant dans une structure à Cotonou.
Un autre citoyen béninois qui a requis l'anonymat trouve que le message délivré par le chef de l'Etat est ‘'court mais vide de sens''. « Le président garde son cap et reste toujours déconnecter des réalités du peuple. Il n'a pas vraiment encore pris la mesure de la situation. Il se cramponne toujours sur l'opposition alors que la crise est sociale et ça il ne l'a pas encore compris. J'ai peur qu'il ne le comprenne trop tard », se désole-t-il.
A.A.A
Le RND d’Ahmed Ouyahia, a apporté son soutien, ce mardi 21 mai, au discours tenu par le général de corps d’armée, Ahmed Gaid Salah, à Ouargla. « Le RND exprime sa conviction de la nécessité d’organiser des élections présidentielles afin de sortir de la crise actuelle s’alignant, ainsi, sur la position exprimée par Ahmed Gaïd Salah dans […]
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Written by Mitja Brus with Elena Maggi,
Koen van Zon, Understanding the European Parliament’s History
On 8 May, the eve of the anniversary of the Schumann Declaration, the European Parliamentary Research Service animated the Library reading room with a fascinating conversation between Koen van Zon, presenting his doctoral research findings on the Parliament of the 1950s and 1960s for Radboud University Nijmegen, and Martin Westlake, currently Visiting Professor at the College of Europe and the London School of Economics.
After a warm welcome, EPRS Director General, Anthony Teasdale, introduced the lecture’s core question: whether there is a resilient European Parliament ‘DNA’ – that is, an ensemble of behavioural inclinations intrinsic to the nature of this institution since its first inception.
According to Van Zon, the European Coal and Steel Community’s (ECSC) Common Assembly, which later became the European Economic Community’s Common Assembly, already displayed three resilient behavioural attitudes that were instrumental to the development of Parliament’s history. Van Zon decodes this ‘DNA’ as based on three principles he calls:
Rather than undertaking an historical analysis of the Parliament’s life story, Van Zon took a more diachronic approach. Indeed, when retracing the main determinant events in the Parliament’s history, the author underlined how these three behavioural attitudes were already and simultaneously at work in the process of becoming a European Parliament. In particular the customary strategy (i.e. ‘don’t try to change the rules, change the costumes instead’), came to constitute the Parliament’s modus operandi in its ambition to obtain the attributes of any other liberal democratic parliament: direct elections, budgetary and legislative power.
Van Zon noted that, since its very inception in 1952, the Common Assembly was already ‘claiming to speak on behalf of the people’. When asked by Adenauer to draft a ‘constitution’ laying the foundations of a political community, there was no clear legal foundation for the Common Assembly to function as ‘constitutive assembly’. However, it was exactly by a customary strategy, in their interpretation of the treaty base, that the Members, most of whom were experienced constitutionalists, could act to realise a more ambitious mandate.
The first meeting, in 1958, of the newly formed Joint Assembly of the three European Communities, is another example of the Members’ ambition to ‘change the rules by changing the costumes’. Indeed, their first approved resolution was to rename the Common Assembly as the ‘European Parliamentary Assembly’, that is, in Van Zon’s words, ‘to call themselves a Parliament’. Furthermore, regardless of the Council’s non-recognition of this very symbolic name, the Members continued to operate under the name of ‘European Parliamentary Assembly’ until the name was formally recognised in the 1987 Single European Act.
The first direct election in 1979 has long been interpreted as a ‘turning point’, marking an irreversible shift in the life of the institution. However, as Van Zon and Professor Westlake argued, this event was simply the accomplishment of a long process. Direct elections can therefore be seen as an extraordinary event in the process of the Parliament’s efforts ‘to start acting’ as a transnational, rather than an international, assembly. They are the result of almost 30 years of Members’ contribution to setting the European agenda, claiming to ‘speak on behalf of the people’, and renaming their assembly the European Parliament. Van Zon outlined that these direct elections represented an impetus for Parliament to become a stronger, cohesive, efficient and legitimate body.
Van Zon underlined that his analysis dispels the myth of a powerless and fragile institution, preparing itself for an incumbent electoral disaster. Van Zon noted that, in his opinion, if Parliament’s powers may have seemed rather opaque to the public in the past, the Spitzenkandidaten procedure is one way in which the lines of Parliament’s accountability are becoming more evident. Indeed, Van Zon indicated the extent to which the lead candidate procedure demonstrates the last example of Parliament’s ‘DNA’ behavioural attitudes at work:
Professor Westlake and Koen Van Zon’s lecture made a strong case for the existence of a Parliamentary ‘DNA’ that, since its very inception and well before direct elections, has provided proof of unprecedented resilience. If today radical or eurosceptic parties are no longer excluded from Parliament (as was the case in the past), their presence will not ‘bring the house down’. On the contrary, Van Zon argued that the Parliament is and always has been strong enough to uphold the democratic promise to welcome dissent at the very heart of democracy. This will strengthen, rather than damage, such a ‘genetically resilient’ institution.
Click to view slideshow.Au programme, des compositions de Rajko Maksimović, Germaine Tailleferre et Vera Milanković.
Interpètes : Miomira Vitas (soprano), Sarah Rulli (flute) et Konstantin Bogino (piano).
Centre culturel serbe
123 rue Saint Martin - 75004 Paris