ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Salaheddine Dahmoune a affirmé, lundi à Alger, que le comité bilatéral frontalier algéro-nigérien se réunira « durant le deuxième semestre de l’année 2019″, pour proceder à la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation de toutes les recommandations issues de […]
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JAKARTA – Le président Joko Widodo a proclamé mardi sa victoire pour un second mandat à la tête de l’Indonésie alors que la capitale Jakarta est placée sous haute sécurité après que son adversaire Prabowo Subianto a évoqué des fraudes de grande ampleur lors du scrutin. « Nous serons les dirigeants et les protecteurs de tous […]
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Le maire de la commune de Djidja prend désormais les mesures pour une gestion transparente des fonds de la municipalité. Et pour cause, l'installation d'un guichet unique.
Aucun agent des différents services de la commune de Djidja ne pourra percevoir main à main, les frais de prestations sans qu'il n'y ait une tracabilité. C'est ce sur quoi sont se attelés le maire Théophile Dako et son conseil communal, en dotant leur commune d'un service de centralisation des recettes communément appelé « Guichet unique ».
Cette réforme enclenchée par le conseil communal de Djidja entre dans le cadre de la réduction du temps d'attente de prestations aux usagers et mettre définitivement aux faux frais perçus illégalement chez les usagers avant de leur rendre service. Il s'agit d'une réforme visant à la sécurisation des recettes de la municipalité qui pourraient servir aux nombreuses réalisations d'infrastructures publiques. Cette avancée selon le maire Théophile Dako est à l'actif du conseil. Selon lui, ce guichet unique permettra désormais de servir les usagers en peu de temps. Dans l'optique d'assurer la rapidité dans les prestations, le maire rassure de la mise en place d'une permanence dynamique.
G.A.
L'examen du Brevet d'Etudes du premier cycle (BEPC) aura lieu du lundi 27 au mercredi 29 mai 2019, sur toute l'étendue du territoire national. 205.733 candidats répartis dans 287 centres de composition plancheront pour cette session de mai 2019.
Ils seront nombreux à prendre part à l'examen du BEPC 2019. L'effectif des candidats cette année est en hausse par rapport à celui enregistré en 2018. Ils sont 205.733 candidats contre 186.352 candidats en 2018 soit une augmentation de 10,40%.
Les candidats seront répartis dans 287 centres de composition contre 269 centres l'année passée.
Pour cette session de mai 2019, c'est le département de l'Atlantique qui va compter le taux élevé de participants avec 43.631 candidats tandis que la Donga ferme la marche avec un effectif de 5.352.
Selon directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle du Littoral, Robert Gbodjinou, interrogé par Educ'Action, la hausse de l'effectif des candidats s'explique par le fort taux d'échecs enregistrés en 2018. S'agissant de son département, il informe que l'objectif « c'est d'améliorer les résultats de l'année dernière. Même si nous avons été premier avec un pourcentage d'environ 56%, l'objectif est de faire mieux que ce que nous avons eu l'année dernière ». Le directeur départemental prodigue quelques conseils aux candidats.
« Je demande aux candidats de vaincre la peur, d'être sereins. Les évaluations sont la compilation de tout ce qui a été fait en classe lors de l'année. Ce qui change, c'est seulement les données », a conseillé Robert Gbodjinou tout en invitant les parents à aider les enfants à se déconnecter du stress.
Akpédjé AYOSSO
La Conférence de performance pour l'élaboration du budget, gestion 2020 du ministère de l'Energie s'est ouvert ce lundi 20 mai à Cotonou. Les différents acteurs de la chaînes auront quatre jours pour définir pour un ensemble de projets à exécuter pour le compte de l'exercice budgétaire 2020 du ministère de l'Energie.
L'une des étapes importantes à l'échelle sectorielle dans le cadre de l'élaboration de la version V0 du document de programmation pluriannuelle des dépenses est celle relative à la conférence de performance.
Pour le directeur de la Programmation et de la Prospective du ministère de l'Energie, Hermann Zimé, « Il s'agira particulièrement de retenir, au terme de cet exercice, l'ensemble des projets à exécuter pour le compte de l'exercice budgétaire ainsi que la trajectoire de performance qui serait la nôtre sur le triennal et particulièrement sur l'exercice 2020 ». Une fois la ligne tracée, c'est aux différents responsables de structures d'aller défendre devant la commission mise en place leurs demandes budgétaires aux fins d'atteindre les performances envisagées tant sur l'exercice 2020 que sur le triennal 2020-2022.
Le directeur souligne par ailleurs que « La finalité de la conférence de performance est de déterminer les performances du ministère sur 2020 ainsi que sur le triennal. Performances au regard desquelles, nous allons solliciter les demandes de crédit budgétaire assorties des arguments qui les justifient et faire le plaidoyer à l'endroit du ministère de l'Economie et des Finances pour avoir ce dont nous avons besoin pour relever les défis du secteur ».
M. Zimé pense que ladite conférence de performance permet de mettre à disposition un document qui sera transmis au parlement dans le cadre de l'élaboration de la loi des finances pour nourrir le débat d'orientation budgétaire qui aura lieu à la fin du mois de juin. L'élaboration du budget selon Armand Dakehoun suit un processus qui s'inscrit chaque année dans un calendrier allant du mois de mars au mois d'octobre en ce qui concerne l'Exécutif et la tenue de la conférence de performance est l'une des principales activités du processus budgétaire.
Selon lui, les actions à envisager en 2020 sont entre autres l'accroissement des capacités de production des moyens de transport et de distribution de l'énergie électrique et le développement et la gestion des partenariats pour assurer l'approvisionnement en gaz naturel, la promotion. Il mettra surtout l'accent sur l'électrification rurale et de la maîtrise d'énergie. Quant au renforcement de capacités nationales de planification et de gestion du sous-secteur des combustibles domestiques et la mise en place d'une politique adéquate de planification et du financement du secteur de l'énergie, le gouvernement en fait une priorité.
G.A.
Les éléments de la sûreté nationale de la wilaya d’Alger ont démantelé un groupe de malveillants et arrêté trois personnes impliquées dans une affaire de falsification de papiers et de fraude. Une citoyenne a porté plainte au niveau des services de la sûreté du district administratif de Bouzareah, la femme affirme avoir été victime de fraude. En […]
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Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a adressé un message à la Nation dans la soirée de ce lundi 20 mai 2019. Au lendemain de cette sortie plusieurs fois reportée du chef de l'Etat, les réactions fusent de toute part. Pendant que certains citoyens approuvent le contenu du discours, d'autres soutiennent le contraire.
C'est le cas des leaders de l'opposition.
Les anciens députés Eric Houndété et Valentin Djènontin, de même que le jeune politicien Léonce Houngbadji, tous opposants au régime de la gouvernance Talon n'ont pas caché leur amertume.
L'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale, 7ème législature, Eric Houndété, dans un entretien accordé à la radio Allemande Deutsche Weller (DW) estime que c'est comme si le chef de l'Etat n'avait rien dit. Pour lui, désormais, Patrice Talon a divisé le pays en deux. « Il y a le peuple des 4% qui ont voté avec lui le 28 avril dernier, et les autres », a-t-il déploré. Selon Eric Houndété, le chef de l'Etat était dans un « déni total de la réalité. Monsieur Patrice Talon n'a pas voulu écouter les Béninois. Du moins, il n'a pas voulu écouter les 90% de Béninois qui ont voulu lui dire Non ou qui lui ont dit Non ».
Au sujet de la main tendue du chef de l'État, il estime que « c'est du bluff ».
Abordant les lois que le président de la République a invité le nouveau parlement à voter pour le renforcement de la démocratie et le contrôle de l'action gouvernementale, Eric Houndété estime qu'il n'y a pas une nouvelle assemblée. Le parlement qui est là, selon lui est illégitime et illégale. Ces députés de la 8ème législature sont installés dans des conditions où ils ont les mains liées. « Comment voulez-vous qu'une Assemblée anti-démocratique issue d'un coup de force, comment voulez-vous qu'une assemblée comme celle-là puisse après avoir violé toutes les lois démocratiques que le pays s'est données puisse opérer un renforcement de la démocratie ? », s'est-il interrogé avant de conclure que c'est impossible, et qu'« il n'y a rien à y attendre ».
Pour Eric Houndété, tant qu'il n'y a pas une Assemblée nationale pour le peuple, le peuple indique-t-il, continuera à se battre pour récupérer l'Assemblée nationale.
L'ancien premier vice-président annonce de probables manifestations de l'opposition conformément aux lois de la République.
''Il aurait dû se taire''
Selon Valentin Djènontin et Léonce Houngbadji, le président de la République aurait dû se taire. Ce n'est qu'une vingtaine de jours après les violences qui ont coûté la vie à des compatriotes béninois qu'il intervient et parle d'enlèvement des touristes français sans jamais se remettre en question.
Pour eux, son discours est une esbroufe, du saupoudrage qui a l'ère d'une provocation. Selon ces opposants au régime de la Rupture et du Nouveau Départ, Patrice Talon refuse d'admettre que c'est le modèle contesté qu'il cherche à imprimer qui est à la base des nombreux morts, des blessés graves, des enlèvements, arrestations et emprisonnements enregistrés ces dernières semaines.
A travers ce message, c'est de la poudre de perlimpinpin qu'il a envoyée aux Béninois, et montré qu'il est toujours totalement déconnecté des souffrances du peuple.
Les « mesures » annoncées pour tenter de régler cette grave crise politique qui déchire le pays sont très loin de constituer un tournant dans la politique de son gouvernement, ont-ils précisé.
Selon Valentin Djènontin et Léonce Houngbadji, Patrice Talon n'a pas changé et ne changera pas. « Il est resté méprisant. 20 jours après avoir ordonné à son armée de tirer à balles réelles sur des populations civiles à mains nues à Cadjèhoun (...) il présente ses condoléances aux familles éplorées. 20 jours après l'assassinat de son compatriote Fiacre par des terroristes au Nord du Bénin, il vient s'adresser à sa famille pour lui exprimer sa compassion », ont-ils regretté. Selon eux, le chef de l'Etat n'a eu aucune pensée pour les civils blessés, aucun mot pour les personnes injustement emprisonnées, et observé un silence sur l'assignation à résidence du président Boni Yayi et les enlèvements d'opposants.
'' Ce n'est pas aujourd'hui qu'il faut faire la relecture de ces textes de lois''
Au sujet de son invite au nouveau parlement à « démentir les suspicions légitimes » en procédant à la relecture de la charte des partis politiques et du code électoral, selon les opposants, « c'est comme si on demande à un enfant béninois de renier son propre père ». A quoi servira aujourd'hui une telle relecture ?, se demandent Valentin Djènontin et Léonce Houngbadji. Pour eux, ce n'est pas aujourd'hui où il a installé son parlement privé sous la menace des armes et le terrorisme des populations qu'il faut faire la relecture de ces textes de lois. Il aurait pu le faire depuis avec la soixantaine de députés qu'il avait à sa disposition.
A propos des « échanges directs, francs et constructifs avec la classe politique » que le président de la République envisage avec la classe politique, ces opposants estiment cette promesse est une injure aux martyrs de Cadjèhoun, Savè, Kilibo, Tchaourou, Parakou et Kandi. Ils se demandent aussi pourquoi la résidence du président Boni Yayi est toujours encerclée par l'armée et la police ?
Selon les opposants, les Béninois attendaient des réponses convaincantes à leurs préoccupations.
Pour eux, le chef de l'Etat aurait clairement dit au peuple qu'il a compris son message du 28 avril 2019 avec plus de 90% d'abstention et en tirer les conséquences requises. Ils exigent entre autres l'annulation de la parodie d'élections législatives organisée le 28 avril 2019 ; l'annulation de toutes les lois liberticides et scélérates, notamment les lois électorales d'exclusion administrative et financière ; l'audit international indépendant du fichier électoral national ; la reprise des élections législatives pour le compte de la 8ème législature, dans les conditions démocratiques, dignes de confiance, inclusives, crédibles, transparentes et apaisées ; la libération de tous les prisonniers politiques ; la création des conditions favorables pour assurer le retour de tous les exilés politiques ; la fin des persécutions, enlèvements, arrestations, emprisonnements et agressions physiques des opposants et activistes du web ; la levée des mesures illégales de surveillance de la résidence de l'ancien Président de la République, Thomas Boni Yayi depuis le 1er mai 2019.
''Cette Assemblée sera la caisse de résonnance de l'Exécutif''
Pour sa part, le parti Restaurer l'espoir de Candide Azannaï, estime que Patrice Talon s'est contenté de justifier sa « parodie d'élection ». L'allocution du président de la République selon Candide Azannaï, trahit le fait qu'il ne « comprend pas » la démocratie.
Sur ‘'Frissons radio'', Donklam Abalo de l'Union sociale libérale (Usl) dit être déçu. De toutes les façons, il n'y avait rien à espérer d'un discours qui est venu bien en retard, a souligné le militant Usl.
Le style du président selon lui est resté le même et il n'y avait rien de surprenant. Pour Donklam Abalo, le président de la République va jusqu'à indiquer une feuille de route à l'Assemblée nationale. Ce qui confirme les intentions de l'opposition selon lesquelles, cette assemblée sera la caisse de résonnance de l'exécutif. C'est maintenant après avoir commis la forfaiture, qu'il demande aux députés de procéder à la relecture de ces lois qui longtemps, ont été querellées, a regretté le directeur de la communication de l'Usl.
F. A. A.