VIENNA, 4 June 2019 – Reducing demand and supply in illicit drugs, curbing their trade via the Darknet, promoting international partnerships, engaging with young people and stepping up rehabilitation and reintegration measures are key to countering the evolving threat of illicit synthetic drugs, said participants of the two-day 2019 OSCE-wide conference that concluded today in Vienna.
Held annually since 2007, this year’s OSCE-wide anti-drug conference entitled “Evolving Threat of Synthetic Drugs: from Addiction to Rehabilitation and Reintegration” brought together some 160 experts and practitioners from OSCE participating States and Partners for Co-operation, OSCE executive structures, international and regional organizations and civil society.
Opening the conference, the Head of the Task Force for the Slovak 2019 OSCE Chairmanship, Ambassador Róbert Kirnág, pointed to the alarming trend that has seen synthetic drugs flooding the markets, overtaking traditional plant-based drugs. In Slovakia “methamphetamine has overtaken heroin in terms of both the amount seized and the number of registered addicts,” he said. “We need to react - quickly - to these changing trends.”
“To specifically respond to the synthetic opioid crisis, UNODC has developed a comprehensive, strategic response to support affected countries to predict, prevent and protect against such challenges,” remarked UNODC Executive Director Yury Fedotov. He invited the OSCE to contribute its expertise to the UN Toolkit on Synthetic Drugs, which was recently launched by UNODC as part of its integrated Opioid Strategy.
Ambassador-at-Large and Special Envoy of Kazakhstan for Afghanistan Stanislav Vassilenko spoke of his country’s recent counternarcotic efforts, which reduced the number of drug addicts by more than 40 per cent in the last five years. "Kazakhstan stands ready to share its best practices with OSCE participating States from Vancouver to Vladivostok," he said. He also cited the law adopted in December 2018 and developed with the support of the OSCE Programme Office in Nur-Sultan that aims to improve state control over synthetic drugs.
OSCE Secretary General Thomas Greminger said the OSCE has stepped up its efforts to combat the threat of synthetic drugs. He mentioned activities the OSCE has conducted with support from its field operations, including strengthening border security, delivering law enforcement anti-drug training and launching drug prevention campaigns targeting young people to counter the misconception that synthetic drugs are harmless. He also stressed the need for “closer co-operation with civil society, NGOs, and prevention and rehabilitation centres to effectively update legislative frameworks and establish more effective treatment and integration procedures”.
Participants discussed the challenges posed by modern technologies, including the use of the Darknet for trade in illicit drugs, especially among young people. The conference promoted the implementation of the 2012 OSCE Concept on Combating the Threat of Illicit Drugs and the Diversion of Chemical Precursors, and recommendations of the 2016 UN General Assembly Special Session on the world drug problem as key frameworks to combat this challenge.
Dans une vidéo diffusée sur la page officielle de la chaîne télévisé Ennahar TV, la Ministre de la Solidarité Nationale de la Famille et de la Condition de la Femme, Ghania Eddalia, adresse ses vœux aux algériens à l’occasion de l’Aid El Fitr.
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(B2) La politique de défense de l’Allemagne évolue. Même si ces changements paraissent imperceptibles ou insuffisants, vu de France, c’est une réalité. La période électorale qui se profile risque cependant de compliquer les débats
De gauche à droite, Federico Santopinto (GRIP), Mayeul Kauffmann (CESICE), Claudia Major (SWP), Jean-Pierre Maulny (IRIS), Nicolas Gros-Verheyde (B2), Jolyon Howorth (Harvard) (Crédit : Sorbonne/IREDIES)Chercheuse expérimentée à l’Institut allemand pour les affaires internationales et de sécurité (SWP), Claudia Major était présente aux 2e entretiens européens de la défense qui se sont déroulés à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne jeudi (16 mai). Entretiens dont B2 est partenaire média
Une évolution rapide de la doctrine allemande de défense
Depuis 2014, l’Allemagne s’engage davantage dans le domaine de la défense. « Il reste certainement beaucoup de choses à faire, surtout vu de France, mais il faut reconnaitre un progrès. » Car c’est « tout le cadre pour la défense » qui a « profondément changé » depuis cinq ans sous la pression de changements stratégiques majeurs – la Crimée, la relation transatlantique, l’euroscepticisme -. Avec une nouvelle politique de défense à la clé.
La conférence de Munich et le facteur ukrainien
Les changements ont été amorcés lors de la conférence de Munich en septembre 2014. Deux ministres et le président de la République annoncent alors que l’Allemagne est « profondément ancrée dans les réseaux internationaux » et doit « davantage s’engager pour maintenir l’ordre international dont elle profite ». Les évènements internationaux poussent l’Allemagne a mettre en œuvre ces annonces rhétoriques « davantage que prévu. »
Une évolution de la doxa stratégique
Les documents stratégiques, et notamment le Livre Blanc de 2016, sont revus. Avec « la conception de la Bundeswehr » et « le profil des capacités » qui en résultent. Le budget de la défense s’ajuste en conséquence. Même s’il reste loin des objectifs de l’OTAN, l’évolution est rapide. En 2014, le budget allemand de la défense se montait à « 33 milliards d’euros », il avoisine aujourd’hui les « 43 milliards ». Les effectifs doivent aussi augmenter sensiblement : de « 182.000 actuellement à 198.000 pour 2024 ».
L’engagement en opération devient plus audacieux
L’engagement opérationnel, aussi, a évolué. La Bundeswehr participe plus souvent à des opérations, et ce dans des cadres très divers. Elle prend part à l’opération anti-Daesh, menée en coalition. Ce qui peut paraitre normal mais, qui constitue, pour l’Allemagne, une novation. « Cela a [re]poussé ce qui est légalement possible pour un engagement opérationnel ». Car en effet, « traditionnellement, l’Allemagne participe aux opérations dans le cadre des organisations de sécurité collective (ONU, UE, OTAN). » Tous ces changements sont faits en parallèle d’un nouvel « engagement politique fort », que ce soit au sein de l’OTAN, dans l’Union européenne, ou en bilatéral.
Une évolution sous la pression de trois évènements
Pour bien comprendre cette évolution, il faut repartir à la base. Traditionnellement, la politique étrangère et de sécurité allemande reposait sur deux piliers : l’Europe, avec notamment la relation franco-allemande, et les Etats-Unis avec l’OTAN. Ces deux piliers sont « sous pression ». La base stratégique de Berlin est « complétement déstabilisée » par trois éléments selon Claudia Major : l’agression russe, les tensions avec les États-Unis, et les divisions européennes exacerbées.
L’offensive russe en Ukraine bouleverse la donne
De façon incontestable, l’annexion de la Crimée par la Russie, la guerre qui s’installe à l’Est de l’Ukraine, et l’intervention russe en Syrie ont constitué, pour l’Allemagne, un « changement fondamental de l’architecture de sécurité » en Europe. Elles entraînent un « changement de paradigme dans la façon dont elle voit la défense en Europe ». Alors que Berlin pensait les questions militaires et nucléaires « obsolètes » sur le continent, voilà qu’elles reviennent au galop avec une Russie qui « détruit l’architecture de sécurité en Europe ». Les grands changements dans la politique de défense allemande trouvent leur origine dans cette déception envers la Russie, qui était jusqu’alors regardée Outre-Rhin comme un partenaire.
Tiraillée entre Washington et Bruxelles
Alors que l’Allemagne tente de comprendre les nouvelles dynamiques induites par la crise ukrainienne, un autre pilier de son environnement stratégique s’effrite : la relation transatlantique. Le « changement structurel et de long-terme dans la base même de cette relation » a déjà été entamé. Mais avec l’arrivée de Donald Trump à la présidence américaine (en 2017), il prend une nouvelle tournure. Il sous-entend une nouvelle « vision du monde, des instruments appropriés pour répondre aux défis, et de comment [l’Allemagne] se situe sur le long-terme ». Cela change la donne dans tous les domaines politiques, diplomatiques, économiques, climatiques. Le changement est encore plus fondamental pour la défense. Car Berlin reste « persuadée » qu’il n’y a « pas de défense crédible en Europe sans les États-Unis ». L’Allemagne est donc « tiraillée » entre l’envie de s’engager plus au niveau européen et le constat qu’il n’y a « pas vraiment une politique crédible à court-terme » dans le domaine de la défense sans les alliés transatlantiques.
Des vents européens contraires à l’intégration
Autre inquiétude pour Berlin, les dérives populistes et eurosceptiques sur le continent. Elles « remettent en question une conviction clé », la certitude que la seule direction pour l’intégration européenne, c’est qu’elle soit « davantage approfondie, dans plus de domaines ». L’Allemagne a d’autant plus de mal à accepter que l’intégration européenne soit potentiellement réversible, comme le démontre le Brexit, alors que son « retour » dans les rangs des États « respectés » s’est fait « par l’Europe ». D’où la politique allemande qui tente désespérément de keep the European house together (garder la cohésion en Europe) dans le domaine de la défense, par exemple avec sa vision inclusive de la PESCO.
Résultat : une divergence franco-allemande d’objectif
« Quand on parle de l’Europe de la défense, l’Allemagne pense à l’Europe. Quand la France pense à la défense » explique l’intervenante. La question politique, la cohésion, restent la clé du point de vue allemand, la « pré-condition pour tout engagement », pendant que la France se concentre sur une approche « opérationnelle, capacitaire ».
Un arrière fond électoral, l’Allemagne en pilotage automatique
Cette évolution rapide risque d’être stoppée par la crise politique qui s’installe en Allemagne.
Une évolution active cassée en 2017
Les changements se faisaient « lentement, mais activement » jusqu’en 2017. Depuis 2018 et la formation douloureuse du gouvernement actuel (CDU-CSU-SPD), le pays a entamé une « phase de stagnation » qui risque de constituer « un retour en arrière ». Le gouvernement, formé « avec beaucoup de réticence », « manque d’enthousiasme », surtout dans le domaine de la défense. L’exécutif est « là plus par obligation que conviction ». La motivation pour faire preuve de créativité et d’innovation n’est pas au rendez-vous. Point tout aussi important, la population allemande « ne se sent pas menacée militairement ». Ce qui a un « impact sur les débats de défense ».
L’Allemagne entre en instabilité politique
Deux points à garder à l’esprit alors que le pays s’engage dans une période électorale intense. La campagne électorale va être quasi permanente dans les deux années à venir. Après les européennes en mai, plusieurs élections régionales sont prévues à la fin de l’année 2019 dans les régions de l’ancienne Allemagne de l’Est (dans lesquelles les partis de gouvernement sont susceptibles de perdre des voix). Et chacun a à l’esprit les élections fédérales, prévues a priori en 2021, mais qui auront peut-être lieu avant. Comment va se traduire « la volonté de prendre davantage de responsabilités » dans la défense avec un gouvernement allemand instable, en élection permanente ? Une question cruciale selon la chercheuse.
Une défense au cœur des élections
Ces élections « impactent énormément les questions de défense » car c’est l’un des seuls domaines où les partis politiques peuvent « démontrer clairement leurs différences ». Cette stratégie est illustrée par le ministre des Finances. Olaf Scholz, vice-chancelier du parti social-démocrate a en mars annoncé que le budget de la défense ne serait finalement pas augmenté autant que prévu. Une annonce en grande partie politicienne. « Cela permet de faire une distinction entre les conservateurs et les socio-démocrates ». Ces différences intergouvernementales « très fortes », notamment au niveau du nucléaire et des exportations d’armement, permettent de se positionner.
L’enjeu de l’exportation des armes
Les questions industrielles, d’exportations d’armement et nucléaires ont été peu traitées dans le processus de changement. Des blind spots sur les problématiques qui font mal en Allemagne. Revenues dans l’actualité avec la guerre au Yémen, l’intervention de l’Arabie Saoudite, et les projets communs franco-allemands d’armement, elles sont devenues, en Allemagne, un enjeu de la campagne électorale car elles questionnent sur leur « moralité. » Le débat de facto se résume, pour les différents partis, à tenter de démontrer qu’ils sont « du bon côté » sur les questions de défense.
Une victime collatérale : l’Europe de la défense
« Au-delà de l’Allemagne elle-même, la victime, c’est un peu l’Europe de la défense, plus nos partenaires ». Ces débats intérieurs et leur influence sur la position extérieure allemande ne donnent pas une très bonne image au-delà des frontières. L’Allemagne n’est « pas vraiment perçue comme un partenaire fiable, elle semble envoyer des signaux contradictoires ». Les mots ne semblent pas toujours se transformer en actes, comme par exemple pour le « lancement de l’alliance pour le multilatéralisme » annoncé par le ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas (membre du SPD). Idée « intéressante, mais dont la mise en œuvre tarde ».
L’Allemagne en mode pilotage automatique
Pour les partenaires européens qui souhaitent obtenir une position tranchée Outre-Rhin sur les questions de défense, il faudra sûrement attendre les élections fédérales et un nouveau gouvernement. « Mais jusqu’à là, on restera en mode ‘auto-pilote’ », conclut Claudia Major.
(Coline Traverson et NGV)
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Written by David Eatock,
© European Union, 2017 – EPRS
Demography matters. The economy, labour market, healthcare, pensions, the environment, intergenerational fairness and election results – they are all driven by demography. The European Union (EU) has seen its population grow substantially – by around a quarter since 1960 – and it currently stands at over 500 million people. However, the world population has grown faster, more than doubling over the same timeframe and reaching nearly 7.4 billion today. And whilst the EU population is now growing only slowly and is even expected to decline in the longer term, the world population continues to grow strongly. Indeed, it is projected to pass 10 billion in 2055. And despite its growth being expected to slow, the world population is nonetheless forecast to be over 11 billion people in 2100. So, the EU represents an ever-shrinking proportion of the world population, at just 6.9 % today (down from 13.5 % in 1960), and is projected to fall further to just 4.1 % by the end of this century.
In common with many other developed (and developing) parts of the world, the EU population is also ageing, as life expectancy increases and fertility rates drop compared to the past. At the EU level, both men and women have seen their average life expectancy increase by over 10 years between the early 1960s and today, although women continue to live longer than men on average. Meanwhile, the numbers of children being born has fallen from an EU‑28 average of around 2.5 children per woman in 1960, to a little under 1.6 today. This is far below the 2.1 births per woman considered necessary in developed countries to maintain the population in the long term, in the absence of migration. Indeed, migration has become increasingly important for expanding or maintaining the EU population. In both 2015 and 2017, the natural population change (live births minus deaths) was slightly negative, and net inward migration was therefore key to the population growth seen in those years.
Combined, these trends result in a dramatically ageing EU-28, whose working population (aged 15 to 64) shrank for the first time in 2010 and is expected to decline every year to 2060. In contrast, the proportion of people aged 80 or over in the EU-28 population is expected to more than double by 2050, reaching 11.4 %. In 2006, there were four people of working age (15-64) for each person aged 65 or over; by 2050, this ratio is projected to be just two people. This outlook is essentially set in the shorter term, at least, meaning the focus is on smoothing the transition to an older population and adapting to its needs.
Whilst the starting point, speed and scale of ageing varies between the Member States depending on their different fertility rates, life expectancy and migration levels, all will see further ageing in the coming years. Free movement, as well as external migration, will also play a role, in both the population size and age profile of countries, and regions within them. The ‘in-focus’ section of this edition looks at pension systems and how they are being impacted by demographic change. It highlights that national reforms have largely successfully addressed issues around the sustainability of pension systems in the face of ageing populations. However, concerns remain about the adequacy of pensions for certain groups, including some women and older pensioners, and in particular the situation of future pensioners. For the latter, much will depend on the success of efforts to encourage and enable longer working lives, balancing longer life expectancy.
Read the complete ‘In-depth Analysis’ on ‘Demographic outlook for the European Union 2019‘ in the Think Tank pages of the European Parliament.