Le Secrétaire exécutif de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), Hervé Coovi Guèdègbé était l'invité de l'émission « Le club de L‘Économiste » du journal « L‘Économiste » . Une émission interactive d'échanges et de communication, où les acteurs du secteur économique sont invités pour une causerie et débat avec les journalistes, autour des questions liées à leur secteur. Hervé Guèdègbé était à l'honneur pour la première édition. Au cours de ses échanges avec les hommes des médias, le Secrétaire exécutif de l'Arcep a exposé l'importance de l'Arcep, ses rôles et ses attributions.
Evoquant l'historique de cette structure, Hervé Guèdègbé fait savoir que dans un monde où plusieurs privés doivent investir sur le long terme, les théories économiques recommandent pour la sécurité des investissements, que des organismes puissent les protéger et sécuriser les droits du consommateur pour lesquels ces entreprises produisent du service. « Le Bénin dans son expérience de régulation a commencé par le secteur des télécommunications. Puis on en est venu à des secteurs comme l'électricité, la santé, l'éducation etc », a-t-il rappelé.
Selon le secrétaire général de l'Arcep, le Bénin devrait commencer l'expérience de la régularisation depuis la libéralisation du secteur des télécommunications. Notamment les années 1990 que le pays a choisi la voie du libéralisme. « En choisissant la voie du libéralisme, on permet à des structures privées de s'installer et on met en place des autorités indépendantes », a-t-il confié regrettant que le pays ne soit vite à ce rendez-vous. Les premiers opérateurs privés étant apparus en 1995, le régulateur à partir de ce moment devrait naître, a confié Hervé Guèdègbé. Ce rôle rappelle-t-il, avait été mis en œuvre par l'opérateur historique qu'était Bénin Télécoms, devenu OPT, et plus tard, Bénin Télécoms Services et Bénin Télécoms infrastructure.
Au cours de l'entretien, le secrétaire général de l'Arcep a rappelé que la régulation est née fondamentalement par le premier texte avec la loi 2002. Une année au cours de laquelle il y a eu deux ordonnances à savoir, l'ordonnance portant politique des services de télécommunications, et l'ordonnance créant l'autorité de régulation des postes et télécommunication. Cette autorité suivant les explications du secrétaire général, a été mise en place en 2005 et en 2006, dans le cadre d'un programme de réforme du secteur des télécommunications, elle a été « mise entre parenthèses pour donner place à l'autorité transitoire de régulation des postes et télécommunication ». Les appellations ont changé mais les missions n'ont pas varié, a-t-il souligné.
Hervé Guèdègbé a par ailleurs rappelé qu'en 2006, il fallait écrire une loi parce que l'ordonnance 2002 devrait permettre de mettre en place le cadre législatif et règlementaire du secteur des télécommunications électroniques. Un cadre qui, renseigne-t-il, a été voté le 13 mai 2014 et promulgué en juillet de la même année donnant ainsi naissance à l'Arcep qui n'est rien d'autre que l'Orpt.
Les textes qui organisent l'Arcep
Ils sont au nombre de deux. Il y a la loi 2014 reprise par le code du numérique qui prévoit deux organes pour l'autorité de régulation des communications électroniques et de la poste. Il s'agit du conseil de régulation (09 personnes) et le secrétariat exécutif. C'est un secrétariat qui a une organisation qui évolue dans le temps, selon les besoins et les défis parce que les défis en 2006 ne sont pas les défis en 2014, et ne correspondent pas aux défis de ce jour. Il s'occupe également des dossiers en état de jugement.
Le conseil de régulation quant à lui est composé de personnes appelées à juger les difficultés entre opérateur et consommateur.
Selon Hervé Guèdègbé, n'est pas autorité de régulation tout organisme. « Est autorité de régulation l'organisme qui peut jouer dans la transparence, dans l'expérience et dans la compétence. Des mots qui renvoient au concept d'indépendance. Et pour avoir ce concept d'indépendance et jouer son rôle d'arbitrage entre opérateur et consommateur », a-t-il fait savoir
Au sujet des missions dévolues à l'Arcep, le secrétaire général a rappelé qu'elles se résument en 04. Il s'agit de la contribution à l'élaboration du cadre réglementaire qui lui permet de donner des avis sur des propositions de lois, de décrets du gouvernement ; la régulation des marchés qui consiste à conduire les processus jusqu'à ce que le gouvernement signe les conventions ; le règlement des différends entre opérateurs pour éviter qu'il y ait la libre concurrence ; la protection du consommateur à travers l'analyse des offres et les tarifs qui lui sont proposés, et la gestion des ressources rares de l'Etat car, nul ne peut mettre en place un réseau de télécommunication s'il n'a pas accès aux ressources en fréquence.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Un montant total de 1,5 milliards de francs CFA à mobiliser durant la période du mois de novembre 2019, soit 300 titres de valeur nominale 5 millions de francs CFA, de maturité 24 mois avec un taux d'intérêt de 7,5% brut par an.
Ce sont là les caractéristiques de la deuxième tranche de l'emprunt global de 3 milliards de francs CFA que le Groupe Veto Services SA (GVS – S.A) s'apprête à lancer à l'endroit des investisseurs de l'UEMOA et au-delà.
Cette opération fait suite à la première tranche de 1,5 milliards de FCFA mobilisée avec succès au début de l'année 2019 avec la SGI AFRICABOURSE.
Très actif sur le marché béninois en fourniture de médicaments vétérinaires et d'intrants zootechniques, GVS S.A injectera ces ressources dans ses activités, pour satisfaire ses besoins de liquidité à court terme.
L'opération est agréée par la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) sous le numéro d'identification : B301011B4BT 7,5% 12 2019-2021. Elle est arrangée par la Société de Gestion et d'Intermédiation AFRICABOURSE et bénéficiera de la garantie à 100% du Fonds de Solidarité Africain (FSA) qui a déjà marqué son accord d'accompagner l'opération.
Les informations complémentaires peuvent être recueillies dans les différents bureaux de représentation de la SGI AFRICABOURSE, en Côte d'Ivoire, au Togo et au Bénin. Les investisseurs peuvent également nous écrire sur btgvsinfo@africabourse.com.
Assortie d'un taux d'intérêt brut de 7,5% l'an, nul doute que l'opération suscitera l'appétit des investisseurs qui peuvent à court terme mieux rémunérerleur épargne avec cet instrument. C'est pourquoi, tous les investisseurs sont invités à très vite manifester leur intérêt, l'opération pouvant aussi être clôturée par anticipation.
A propos de GVS – SA
Société Anonyme au capital de 512,42 millions de francs CFA, le Groupe Véto Services exerce dans les domaines de l'importation et la distribution de médicaments vétérinaires et d'intrants zootechniques, de la production d'aliments pour animaux, ainsi que de la transformation et du stockage des produits d'origine animale et végétale en République du Bénin.
Bénéficiant d'une bonne santé financière, GVS SA dispose au 31 décembre 2018 un total bilan de 5,52 milliards de FCFA et des fonds propres d'une valeur de 2,60 milliards de FCFA, contre 1,93 milliards en 2016.
Toujours pour le compte de l'année 2018, GVS a réalisé un chiffre d'affaires de 11,36 milliards de FCFA, pour un résultat net de 468,2 millions de FCFA en progression annuelle de 22,36 %.
Pour son Directeur Général, M. Rémi Cossi CODJIA, les perspectives sont très prometteuses et la société pourrait enregistrer un chiffre d'affaires minimum de 11,4 milliards en 2019, pour un résultat net prévu de 596,6 millions de FCFA (+27,42% de progression). La tendance devrait également se maintenir les années subséquentes.
A propos de AFRICABOURSE
La SGI AFRICABOURSE S.A est une société de bourse spécialisée dans les services d'investissement et d'ingénierie, à travers le courtage, le placement, l'arrangement des opérations de levée de fonds sur le marché des capitaux de l'UEMOA. Elle est agréée par l'Autorité des Marchés Financiers de l'UEMOA sous le N° SGI-021/2005. AFRICABOURSE est avec trois 03 autres sociétés (FINANCIA ; AFRICABOURSE ASSET MANAGEMENT et OMNIUM DE GESTION ET D'INFORMATIQUE), filiale de la holding FINANCIA GROUP au capital de FCFA 02 milliards.
AFRICABOURSE est aujourd'huiprésente en Côte d'Ivoire, au Togo et au Bénin.
Aujourd’hui un appel est lancé pour les habitants d’Alger et des autres régions du pays pour faire entendre leur soutien aux détenus politique… Mortiers et youyous résonneront ce soir 17.10.2019 entre 20h 00 et 20h 30 dans le pays. D’où vient cette tradition du mortier et des youyous ? A chaque exécution la Casbah hurlait… […]
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Nous avons le plaisir de vous inviter au concert de deux artistes de renommée internationale : LJUBIŠA JOVANOVIĆ (flûte) et VERA OGRIZOVIĆ (guitare).
Ce duo, formé en 1995, cultive l'approche originale au
répertoire habituel tout en transcrivant des nouveaux morceaux et en interprétant les nouvelles œuvres des auteurs contemporains.
Entrée libre - 19h30
Centre culturel de Serbie
123, rue Saint Martin - 75004 (...)
Le Rapport de performance de compétitivité de Word Economic Forum (Wec) au titre de l'année 2019 est rendu public. Selon ce rapport, le Bénin malgré la croissance de ses performances à 1,4, est positionné à la 25ème place au plan africain. Sur le plan mondial, le pays est classé 125ème alors qu'il occupait la 123ème place selon le classement 2018.
L'indice de compétitivité de Wec prend en compte 12 indicateurs regroupés en quatre principales catégories. Il s'agit entre autres de l'environnement des affaires à travers le truchement des institutions, les infrastructures, le niveau de digitalisation, et la stabilité macroéconomique.
Les 12 indicateurs que cet indice prend en compte concerne les institutions, les infrastructures, la stabilité macroéconomique, l'espérance de vie en bonne santé et l'enseignement primaire, l'enseignement supérieur et la formation, l'efficacité des marchés de biens, l'efficacité du marché du travail, le développement des marchés financiers, la capacité à exploiter la technologie existante, la taille du marché national et l'exportation au niveau international, la productions de biens nouveaux et différents en utilisant les processus de production les plus sophistiquées, et l'innovation.
L'édition 2019 du rapport de performance de compétitivité du Wec a pris en compte 141 pays dans le monde dont 37 en Afrique.
F. A. A.
Après avoir pris l'engagement devant les politiques de donner suite aux recommandations issues du dialogue, le chef de l'Etat a rencontré la Conférence des présidents de la huitième législature ce jeudi.
Après la rencontre un communiqué final a été rendu public.
« A son invitation, le Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement, Monsieur Patrice Talon, a reçu le Bureau de l'Assemblée nationale, les présidents des Commissions permanentes et les présidents des groupes parlementaires, à l'effet de leur présenter les conclusions du Dialogue Politique tenu à Cotonou, les 10, 11 et 12 octobre 2019 », indique le communiqué. Aussi précise-t-il que « le Président de la République a rappelé que les partis politiques enregistrés se sont réunis à son initiative en vue de se concerter dans le cadre d'un Dialogue Politique franc et responsable sur les questions politiques d'intérêt national ».
Comme recommandations formulées par les partis politiques, il y a : la relecture de la Charte des partis politiques et du Code électoral ; l'institution des élections générales ; une meilleure représentation du peuple par les femmes ; l'actualisation et la mise en œuvre effective de la loi portant statut de l'Opposition et des mesures d'apaisement politique.
Le Président de la République au cours de cette séance de travail a plaidé pour leur prise en compte diligente par la représentation nationale.
« Prenant acte des conclusions et des recommandations du Dialogue Politique, les participants ont salué l'initiative, félicité les acteurs et rassuré le Président de la République ainsi que l'ensemble du Peuple béninois de ce que les diligences nécessaires seront entreprises pour la prise en compte desdites recommandations. Il est apparu que la mise en œuvre de celles-ci appelle des mesures de nature législative dont une loi d'amnistie, s'agissant des événements des mois d'avril, mai et juin 2019 relatifs aux élections législatives », indique le communiqué final de la rencontre. Les parties prenantes soulignent qu' « un comité d'experts constitué du Facilitateur du Dialogue Politique et de ses Rapporteurs auxquels vont s'adjoindre trois (03) personnalités désignées par le Bureau de l'Assemblée nationale et deux (02) désignées par le Président de la République, sera chargé de la formulation technique des recommandations du Dialogue ».
G.A.