Le taux de croissance de l'économie béninoise a connu une amélioration en 2019. Il a atteint 7,6 % contre 6,7 % en 2018, soit une augmentation de 0,9%. Une performance enregistrée grâce aux nombreuses réformes engagées par le gouvernement de Patrice Talon. Malgré la fermeture unilatérale des frontières nigérianes depuis le 20 août l'économie béninoise résiste.
Le produit intérieur brut réel du Bénin, pays membre de l'UEMOA s'établit à 7,6 % au troisième trimestre de 2019. Selon le rapport sur la politique monétaire dans l'UEMOA de Décembre 2019, le produit intérieur brut du Bénin a évolué : 7,3 % au premier trimestre, puis 7,6 % au deuxième trimestre et maintenu à ce même taux au troisième trimestre.
Le Bénin a progressé en maintenant la hausse de son PIB. Les autres pays de l'espace UEMOA ont connu aussi une augmentation du taux de leur PIB. Il y a la Côte d'Ivoire 7,6%, le Sénégal 6,2%, la Guinée Bissau 5,4%, du Mali 5,1%, le Togo 5,2%, et le Burkina-Faso 5,9%.
Le Niger par contre a connu une baisse de 0,1%. Il est passé de 6.2% au deuxième trimestre de l'année 2019 à 6,1% au troisième trimestre de 2019.
Dans l'Union, « le dynamisme de l'activité économique s'est renforcé au troisième trimestre 2019, avec un taux d'accroissement du PIB, en termes réels, de 6,6%, en glissement annuel, contre 6,4% au trimestre précédent. L'expansion de l'activité reste soutenue par la demande intérieure dont la contribution à la progression du PIB est ressortie à 7,2 points de pourcentage ».
Le rapport de l'UEMOA indique qu'au sein de l'Union le taux d'inflation en glissement annuel, est demeuré en teme négatif au troisième trimestre 2019. « Il est ressorti à -1,0% après -0,7% un trimestre plus tôt. Le maintien des variations négatives, en rythme annuel, du niveau général des prix est essentiellement imputable à la poursuite de la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l'Union », souligne le rapport.
L'inflation sous-jacente est ressortie à 0,3%, en glissement annuel au troisième trimestre 2019 contre 0,5% un trimestre plus tôt. Le taux d'inflation, en glissement annuel est projeté à -0,9% au quatrième trimestre 2019 et devrait revenir en terme positif à partir du premier trimestre 2020 (0,5%).
A l'horizon de huit trimestres, le taux d'inflation se situerait à 1,6% en glissement annuel.
Les réformes du gouvernement Talon
La croissance économique du Bénin se justifie par plusieurs réformes entreprises par le gouvernement Talon. Des performances ont été notées dans le secteur agricole. Le Bénin au cours de la campagne 2018-2019 est devenu le premier producteur de coton en Afrique, avec 678.000 tonnes, devant le Mali et le Burkina-Faso. Une performance que le gouvernement Talon pense bien améliorer.
En dehors du coton, l'économie béninoise peut compter sur le Port autonome de Cotonou. La mise en œuvre de la gestion déléguée a permis de moderniser ses pratiques et équipements, d'augmenter ses capacités et de le rendre plus compétitif. Le trafic global cumulé import et export est évalué à près de 11 millions de tonnes en 2019 contre 9,4 millions en 2017, soit une progression de 15%.
« Le Port de Cotonou contribue réellement au développement du pays et joue davantage son rôle de plateforme des échanges commerciaux entre le Bénin et le reste du monde », a déclaré le président Talon dans son discours sur l'état de la Nation présenté aux députés le 27 décembre 2019 à l'Assemblée Nationale.
Le gouvernement a aussi mené plusieurs actions pour améliorer le climat des affaires. Ce qui a permis au pays d'attirer les investisseurs étrangers.
En 2019, le Bénin a connu une situation qui a fragilisé les activités des opérateurs économiques et des Béninois. Il s'agit de la fermeture des frontières par le Nigéria avec ses pays voisins dont le Bénin.
Selon le président Patrice Talon, ce qui « importe de retenir de ce choc exogène, c'est que les efforts de transformation structurelle de notre économie commencent à produire leurs effets ».
« Désormais, nous savons donc mieux résister aux chocs de cette nature et nous continuerons à renforcer cet acquis », se réjouit Patrice Talon.
Akpédjé A. AYOSSO
© Marine nationale
Pas de trêve de Noël pour la Force maritime des fusiliers marins et commandos. Les deux composantes que sont les forces spécialisées « défense et interdiction maritime » et les forces spéciales de la Marine assurent en cette période de fête comme tout au long de l’année, les missions qui leur sont assignées sur le territoire national, en outre-mer et à l’étranger.
Les commandos marine sont environ 700. Pendant les fêtes de Noël et de fin d’année, leurs actions spéciales se poursuivent partout dans le monde. Divisées en trois catégories, elles regroupent les opérations au large, les opérations de la mer vers la terre et les opérations spéciales à terre. Sur terre comme en mer ils continuent à défendre les intérêts de la France en permanence.
Les fusiliers marins, quant à eux, sont environ 1760, dont 250 binômes cynotechniques. Ils se relaient 365 jours par an, 24h sur 24, aux quatre coins du monde, à terre comme en mer, et continuent d’assurer pendant les fêtes leurs missions de défense militaire et d’interdiction maritime des points d’importance vitale de la Marine nationale et des Armées. Ils contribuent également aux opérations aéronavales. Ainsi, ils maintiennent la permanence de la protection des sites sensibles de la Marine et des bases navales en outre-mer et à l’étranger.
Par exemple, les équipes de défense et d’interdiction maritime (EDIM) du détachement de fusiliers marins à Djibouti assureront le soir de Noël comme au nouvel an la protection de la base navale, l’escorte et la sécurisation des bâtiments français en escale au port international et la protection du camp d’Arta.
En cette période de fin d’année, comme à chaque instant, les fusiliers marins et commandos marine sont en action.
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Pas moins d’une vingtaine de cas d’intoxication alimentaire ont été enregistré, hier mercredi, dans la localité de Ain Oulmane au sud de Sétif, rapporte le site du quotidien El Khabar. En effet, selon la chargée de l’information auprès de la direction de la santé et de la population de la wilaya de Sétif, 20 personne issus […]
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On 1 January 2020, the OSCE Programme Office in Dushanbe launched a EUR 3.3 million project on the “Stabilization of Tajikistan’s southern border region with Afghanistan”, funded within the framework of the European Union’s Foreign Policy Instrument. The 18-month project aims to increase the professional capability of the Tajik and Afghan Border Services in order to better tackle illicit activities in border areas. The project also aims to strengthen the capacity of the Committee on Emergency Situations and Civil Defense (CoESCD) to respond to natural disasters in border regions.
Beneficiaries from CoESCD and border services will undergo practical training on operational planning and sustaining field operations. The project will provide border services of both countries the skills needed to respond to security incidents and effectively protect the border.
Additionally, the training facilities of the Tajik Border Troops in Khalkayor and Langar will be partly refurbished, and the training centre of the CoESCD in Karatag will be extensively renovated and put into service. The project will contribute to a more stable and secure border between Tajikistan and Afghanistan.
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