Le jeune joueur béninois, Meriga Zoulkaniri, évoluera désormais hors du territoire national. Pétri d'expériences, il vient de signer son premier contrat à l'international avec ‘'United sport club'', une association de 2ème division des Emirats Arabes Unis.
Après un parcours exceptionnel en championnat national, Meriga Zoulkaniri va bientôt poser ses valises aux Emirats Arabes Unis. Très adulé par le staff du prince Mubarak Alkatbi et Alaa Gamal, il a décroché son premier contrat à l'international.
Surnommé « Guerrier », Meriga Zoulkaniri est né le 1er janvier 1999 à Natitingou, dans le nord du Bénin. Il a évolué successivement à l'Académy FC de Boukoumbé, Lion FC de Natitingou, Esae FC de Cotonou à travers le tournoi de mise en jambe, Dadjè FC et Cavalier FC de Nikki.
Très heureux de sa prochaine destination, Meriga Zoulkaniri ambitionne d'atteindre le niveau de première division, et défendre un jour, les couleurs nationales.
Le jeune joueur était en formation à Smart FC de Dubaï quand il a décroché le contrat avec les Emirats Arabes Unis.
F. A. A.
Bien que la plupart des Fennecs continuent à briller et à décrocher des titres, certains d’autres n’arrivent pas à le faire. C’est d’ailleurs le cas de l’international algérien Rachid Ghezzal.
En effet, la star du club turc Besiktas, a été classée parmi « les pires affaires » réalisées par le club anglais Leicester City depuis son titre du Championnat de l’Angleterre en 2016, avec une pure merveille algérienne dont le héros était Riyad Mahrez, qui était distingué la même année comme meilleur joueur du Championnat de l’Angleterre et le Ballon d’Or africain, dans une histoire qui se raconte encore en Angleterre.
Le natif de Décines-Charpieu, a rejoint Leicester City à l’été 2018 en provenance du club français de Monaco, pour 14 millions d’euros et un contrat qui s’étend sur quatre ans.
Rachid Ghezzal sur la liste des « 5 pires affaires » de Leicester CityLe site britannique Leicester Mercury a fait un rapport sur les cinq pires affaires pour Leicester City depuis son couronnement du titre du Championnat anglais en 2016, et malheureusement, Rachid Ghezzal figurait parmi cette liste, selon la même source, qui a confirmé que l’administration de Leicester s’est trompée sur quelques recrues.
Ladite liste, outre le milieu de terrain algérien qui n’a pas réussi à relever le défi, comprenait également le Nigérian Ahmed Musa, le Polonais Bartosz Kubotska, le Malien Fousseni Diabaté et l’Anglais Ryan Benat.
Par ailleurs, et malgré son expérience infructueuse avec Leicester City, Rachid Ghezzal a réussi à redonner de l’éclat la saison dernière au club turc Besiktas, lorsqu’il a mené ce dernier au couronnement du doublé local (Ligue et Coupe), ainsi qu’à l’obtention du prix du meilleur joueur de la Ligue Turque, enregistrant ainsi des chiffres incroyables. Sachant que le joueur a marqué huit buts et créé 19 autres buts en 35 matchs.
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Dans une interview accordée à la Deutsche Welle, l'entrepreneure franco-béninoise dans le domaine de l'art, Marie-Cécile Zinsou, s'est prononcée sur la restitution des 26 œuvres des trésors royaux d'Abomey.
26 œuvres des trésors royaux d'Abomey seront bientôt de retour au Bénin. Elles ont été exposées du 26 octobre au 1er novembre 2021 au musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris. La fondatrice de la Fondation Zinsou est fière « en tant que Française et en tant que Béninoise ». « Je suis fière d'un dialogue intelligent et ça fait longtemps que le dialogue est déséquilibré. Et là, entre le président Talon, qui a fait sa demande en 2016, et le président Macron, qui a fait un discours général en 2017, puis assez spécifique sur le Bénin à partir de 2018. Aujourd'hui, on a un échange intelligent, c'est-à-dire que la France accepte de transférer le patrimoine du Dahomey vers le Bénin, l'ancien Dahomey », a-t-elle déclaré à Deutsche Welle.
Pour Marie-Cécile Zinsou, « la restitution des œuvres va permettre à toute une jeune génération de comprendre son histoire, d'y avoir accès sans avoir à faire 5 000 kilomètres pour accéder à son patrimoine ».
Elle soutient que c'est le fruit d'un dialogue politique. « On a fait des actions dans tous les sens pour sensibiliser la population. Moi, j'ai reçu en 2006 une partie des œuvres dans le cadre d'une exposition sur le dernier roi du Bénin organisée avec le Musée du Quai-Branly. (…). Au Bénin, on n'avait pas de gouvernement très intéressé par les questions culturelles. Donc, c'est une nouveauté côté béninois. Et la réponse française constructive est une nouveauté totale », a expliqué l'entrepreneure franco-béninoise.
Marie-Cécile Zinsou a répondu à la question de la DW liée aux autres biens culturels du Bénin en France. « On est sur de nouvelles réflexions. On n'est pas en termes de "Rendez-nous tout ou on va vous fait la guerre !". Ce n'est pas du tout ça. On ne rejoue pas l'histoire ici. Ici, on joue l'avenir. Est-ce que ces œuvres sont suffisantes pour raconter une histoire qui permettra aux jeunes Béninois de se créer un avenir ? C'est ça la question. Et exposons-les et s'il en manque, on redialogue, la conversation est continue », a-t-elle confié
Certains professionnels de l'art et responsables politiques de la France se sont opposés à ces restitutions. Sur ce sujet, la nouvelle présidente du Conseil d'Administration de l'Académie de France à Rome-Villa Médicis estime « qu'il n'y a jamais eu de révolution qui s'est faite dans une grande unanimité et un grand enthousiasme général ». Les Béninois poursuit-elle, attendent les 26 œuvres. Ces dernières seront exposées à Ouidah à partir de janvier 2022.
Akpédjé Ayosso