La Commission Béninoise des Droits de l'Homme a présenté son rapport annuel 2020-2021 à l'Assemblée nationale, ce mardi 21 décembre 2021. C'est en application de la loi n° 2012-36 du 15 février 2013 portant création de la Commission Béninoise des Droits de l'Homme, en son article 16 al. 3.
Le rapport annuel sur l'état des droits de l'Homme au Bénin couvre la période du 03 janvier 2020 au 30 novembre 2021. Le rapport présenté aux députés comporte trois parties. Dans sa présentation, le président de la CBDH a mis l'accent sur la situation des droits de l'Homme au Bénin et l'impact de la pandémie du Covid-19. Selon Clément Capo-Chichi, « la crise sanitaire a touché toutes les souches sociales de notre pays en particulier celles les plus vulnérables que constituent les personnes âgées, les femmes, les enfants et surtout la population carcérale des maisons d'arrêt et prison ». « Elle constitue une menace grave pour les droits humains principalement le droit à la vie et le droit à la santé », a-t-il ajouté.
La CBDH aussi révélé les chiffres des personnes qui séjournent en prison. Elles sont plus de 14 000 à la date du 14 décembre 2021. A en croire Clément Capo-Chichi, ce nombre ne cesse de s'accroître et la commission déplore le fait que des citoyens bénéficiaires des décisions de la Cour constitutionnelle déclarant leur détention provisoire anormalement longue et contraire à la Constitution soient maintenus dans les maisons d'arrêt et les prisons civiles.
La deuxième partie fait état de la mise en œuvre des recommandations de l'Examen Période Universel au Bénin. La Commission a constaté que des « progrès significatifs ont été accomplis par le Bénin dans le respect de ses obligations et dans la mise en œuvre des recommandations énumérées dans le Rapport du Groupe de travail sur l'Examen périodique universel ».
La troisième partie relative à la mise en œuvre des recommandations faites en 2019 a été aussi présentée aux députés.
Sur un total de 38 recommandations, 05 sont exécutées soit un taux de 13,15 %. 07 recommandations sont partiellement exécutées soit un taux de 18,42 %. Le taux des recommandations non exécutées et de 68, 42 % (26 recommandations).
Le Président Capo-Chichi a plaidé afin que les recommandations des rapports sur l'état des droits de l'Homme de 2019 et du biennal 2020-2021 soient prises en compte par l'État.
A.A.A
Les éléments de la police républicaine de Houègbo, commune de Toffo, ont arrêté samedi 18 décembre 2021, un présumé cambrioleur en série. Plusieurs objets volés ont été retrouvés à son domicile.
Le présumé voleur A.M. est un mécanicien de profession. Selon la radio locale Sêdohoun, il aurait cambriolé une boutique, un atelier et une cafétéria. Dans la boutique, A.M. a volé le fusil de fabrication artisanal du gardien. Des condiments et une bouteille de gaz ont été emportés dans une cafétéria. La même source informe qu'il aurait emporté un sac contenant 22.000 FCFA dans un atelier.
La perquisition à son domicile a permis de retrouver le fusil de fabrication artisanale, un plateau d'œufs, le sac contenant l'argent volé, deux différentes cartes LEPI et un pied-de-biche. Il répondra de ses actes devant la justice.
A.A.A
Les importateurs sont, encore une fois, au cœur des tentatives du gouvernement visant à réformer le secteur du Commerce. Aujourd’hui, c’est le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, qui a donné des chiffres concernant les registres de commerce de ces opérateurs.
En effet, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a déclaré aujourd’hui que deux importateurs sur trois ne sont pas dotés d’un registre de commerce conforme à la nouvelle loi de l’importation. Ils seraient donc plus de 23.000 importateurs sur les 33.000 pas soumis aux nouvelles directives du ministère, ainsi qu’à la nouvelle loi censée réglementer l’acte d’importation.
Le ministre explique, notamment, que plusieurs opérateurs créent de nouveaux registres de commerce sans prendre la peine de radier leurs anciens documents. Rezig insiste qu’il s’agit là d’un acte qui va à l’encontre de la volonté de son département d’assainir le secteur de l’importation.
Rézig hausse le tonC’est lors d’une allocution à l’occasion d’une rencontre entre la Banque d’Algérie et les banques et établissements financiers, que le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a souligné la volonté de son département de relancer sur de bonnes bases le secteur de l’importation avec la contribution de l’ensemble des acteurs concernés. Ces opérateurs qui ne veulent pas se conformer à la nouvelle loi constituent pour le département de Rezig un obstacle sur le chemin de « l’assainissement du secteur de l’importation ».
Le ministre, à ce propos a déclaré qu’on « va obliger amiablement ou par voie de justice ces commerçants à radier leur registre de commerce et s’acquitter de leurs droits et taxes. Nous voulons réglementer l’acte d’importation ».
L’article Importateurs non conformes à la loi : Rézig veut faire le grand ménage est apparu en premier sur .