Après Ouidah et Cotonou, Abomey-Calavi est la 3e ville du Bénin qui accueille l'ONG Bénin Villes Propres (BVP) avec le concours ‘'Abomey-Calavi Ville Propre'', officiellement lancé le vendredi 20 juin 2025, en présence du maire Angelo AHOUANDJINOU, du représentant du préfet de l'Atlantique, du directeur départementale du cadre de vie, et du représentant du directeur général de la Société de gestion des déchets et de la salubrité (SGDS SA).
Du 28 juin au 9 août 2025, l'ONG Bénin Villes Propres en collaboration avec la Société de gestion des déchets et de la salubrité, et le ministère du cadre de vie lance un challenge aux 9 arrondissements de la commune d'Abomey-Calavi, à travers le concours ‘'Abomey-Calavi Ville Propre''.
L'objectif de cette initiative selon la représentante de la coordonnatrice de l'ONG BVP, est de transformer ces arrondissements en de « véritables modèles de salubrité, de civisme et de bien-être collectif ». Le concours selon Kadirath lah AHLIN, entend mobiliser tous les arrondissements autour de trois enjeux majeurs à savoir, la salubrité, la libération des espaces publics, et la lutte contre la pollution sonore. Au total, 36 sites insalubres ont été retenus, à raison de 4 sites par arrondissement. « A chaque descente, un site insalubre sera visité par arrondissement par les équipes d'évaluation et de supervision », a-t-elle informé avant de rappeler les critères tels que la propreté des rues, la gestion des déchets, et les initiatives locales de protection de l'environnement, très rigoureux qui permettront de retenir les trois meilleurs arrondissements.
Selon Jean-Baptiste EGUEH, représentant le directeur général de la SGDS SA, le concours ‘'Abomey-Calavi Ville Propre'' s'inscrit dans une dynamique de responsabilisation collective face à l'un des défis majeur de la vie et des villes modernes : la gestion durable des déchets et la promotion d'un cadre de vie sain et agréable. « Abomey-Calavi, commune en pleine expansion mérite un environnement à la hauteur de ses ambitions », a-t-il fait savoir évoquant le double objectif du concours : sensibiliser et surtout mobiliser car, dit-il, « la propreté d'une ville ne dépend pas seulement des infrastructures, elle repose avant tout sur l'engagement quotidien de chacun (autorités, citoyens, acteurs économiques, et société civile) ». En tant que partenaire engagé, la SGDS selon le représentant de son directeur général, apporte son expertise, ses ressources matérielles et humaines, et son engagement indéfectible pour accompagner les communes du Bénin dans l'amélioration durable de leur cadre de vie. Le partenariat avec BVP illustre parfaitement cette volonté d'appuyer toutes les démarches innovantes et participatives qui renforcent la culture de la propreté et la responsabilité environnementale, a expliqué Jean-Baptiste EGUEH.
« La SGDS à travers ce concours, souhaite encourager les quartiers, les écoles, les associations mais aussi les leaders à divers niveaux à devenir de véritables ambassadeurs de la salubrité », a-t-il poursuivi exhortant tous les acteurs à faire de la commune d'Abomey-Calavi, « un modèle de propreté et d'engagement écologique au Bénin ».
Le maire de la commune d'Abomey-Calavi, Angelo AHOUANDJINOU après avoir exprimé ses remerciements aux organisateurs du concours, a exhorté les élus locaux et municipaux à s'y engager fortement. « Voilà ce concours qui vient directement vers nous et qui nous donnera l'occasion de montrer qui nous sommes et ce que nous savons faire en matière de propreté », a confié l'autorité municipale sûre de l'engagement de ses administrés.
F. A. A.
Le président béninois Patrice Talon a annoncé, le 20 juin 2025, une intégration économique entre le Bénin et le Nigeria. C'est lors du sommet des chefs d'État de la CEDEAO.
A Abuja devant les autres chefs d'Etats de la CEDEAO, Patrice Talon a révélé un projet d'intégration économique entre le Bénin et le Nigéria. « J'ai récemment envoyé mon ministre des Finances porter un message au Président Tinubu pour la préparation de ce sommet », a indiqué le président béninois.
Ce message, selon Talon, n'était pas anodin. Il portait une demande claire, presque solennelle.
« J'ai prié le Président Tinubu d'accepter que le Bénin et le Nigeria soient les pionniers du passage à un nouveau palier en termes d'intégration », a poursuivi Patrice Talon.
Les deux chefs d'État seraient déjà d'accord sur l'essentiel.
« Je voudrais prendre toute la salle à témoin, ainsi que les citoyens du Bénin et du Nigeria, que le Président Tinubu et moi sommes d'accord pour que le Bénin et le Nigeria intègrent effectivement leurs économies ».
Selon le Chef d'Etat béninois, il ne s'agit plus seulement de déclarations d'intention. Le travail est lancé.
« Nous avons donné les consignes nécessaires à nos divers collaborateurs », a indiqué Patrice Talon.
M. M.
À la 67e session ordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de la CEDEAO, tenue à Abuja, le président béninois Patrice Talon a appelé, ce 20 juin 2025, ses pairs à une prise de conscience collective.
« L'aide internationale n'existe plus et n'existera plus ». C'est par cette phrase percutante que le chef de l'État béninois a ouvert son intervention ce 20 juin 2025 à Abuja lors de la session de la CEDEAO.
Pour le chef d'État béninois, le temps est venu de tourner la page de la dépendance extérieure.
« Le seul moyen pour nos populations de sortir de la pauvreté est de faire les efforts nécessaires pour notre propre développement », a indiqué Patrice Talon qui évoque le changement de paradigme en cours à l'échelle mondiale. Il a pointé du doigt les États-Unis comme un exemple, non à imiter, mais à comprendre.
« Les États-Unis nous donnent une leçon incroyable : nous observons le pays le plus puissant du monde défendre ses intérêts au centime près, au mépris de la coopération internationale »
Cette attitude, selon lui, devrait faire réagir les pays africains, souvent trop tournés vers l'extérieur. Il va plus loin : « Cette déclaration de guerre commerciale lancée par les États-Unis au monde entier est une façon de nous réveiller. À la limite, nous devrions saluer le Président Trump pour ce coup de fouet qu'il nous donne ».
Intégration Bénin–Nigeria
Au-delà de ce plaidoyer pour l'autonomie, le président Talon a fait une annonce majeure. Elle concerne la relation entre le Bénin et son grand voisin, le Nigeria.
« J'ai récemment envoyé mon ministre des Finances porter un message au Président Tinubu pour la préparation de ce sommet. »
Le président béninois explique avoir proposé au président nigérian une avancée concrète :
> « J'ai prié le Président Tinubu d'accepter que le Bénin et le Nigeria soient les pionniers du passage à un nouveau palier en termes d'intégration ».
Les deux dirigeants sont sur la même longueur d'onde.
> « Je voudrais prendre toute la salle à témoin, ainsi que les citoyens du Bénin et du Nigeria, que le Président Tinubu et moi sommes d'accord pour que le Bénin et le Nigeria intègrent effectivement leurs économies ». Il conclut en précisant : « Nous avons donné les consignes nécessaires à nos divers collaborateurs ».
M. M.
Dakhla, une des villes phares des provinces du sud au Royaume du Maroc est en plein essor avec de grands projets structurants lancés sur initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
En marge de la rencontre internationale des journalistes, tenue les 20 et 21 juin 2025, dans la ville, les participants ont visité le chantier du Port Atlantique de Dakhla et rencontré les autorités pour s'enquérir des projets de développement en cours pour le développement de la Région de Dakhla-Oued Eddahab.
Les grandes agglomérations des Régions du sud du Maroc sont en plein essor. Le constat a été fait par des journalistes et des experts venus d'Afrique, d'Europe, d'Asie, des pays arabes et d'Amérique latine et du nord, lors d'une rencontre internationale, tenue les 20 et 21 juin dernier à Dakhla. La rencontre a permis aux hôtes de s'informer des atouts touristiques et potentialités économiques dont regorge la région de Dakhla-Oued Eddahab.
La visite effectuée par les participants à la rencontre internationale des journalistes à Dakhla leur de découvrir les potentialités de Dakhla, ainsi que ses avancées dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud.
Les hôtes ont pu constater sur le terrain les grands projets et infrastructures mis en oeuvre dans les domaines du tourisme, de l'hôtellerie, de la logistique, des énergies renouvelables, de l'urbanisme, de la pêche maritime et de l'agriculture.
Devant ses hôtes, le président du Conseil régional, El Khattat Yanja, a mis l'accent sur l'essor de développement que connaît la région dans différents domaines, dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud.
Selon le directeur de la communication et des relations publiques au ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (Département de la communication), Mustapha Amadjar, cette visite s'inscrit dans le cadre d'un programme visant à informer le public des différents chantiers de développement que connaissent les provinces du Sud du Maroc, en particulier les mégaprojets mis en œuvre ou ceux en cours de réalisation.
Le président du Conseil régional a exposé la dynamique économique et politique que connaît cette région sans oublier le nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé en 2015 par SM le Roi Mohammed VI.
Cette visite a permis aux journalistes d'explorer les opportunités d'investissement offertes par cette région et de s'informer des grands projets structurants mis en oeuvre, dont notamment le Port de Dakhla Atlantique, la voie express Tiznit-Dakhla et les zones industrielles et logistique.
La forte dynamique de développement que connaît la région de Dakhla-Oued Eddahab, témoigne des efforts déployés sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI pour en faire un véritable hub d'échange entre l'Afrique et l'Europe et la principale porte d'entrée vers l'Afrique.
L'Union Progressiste le Renouveau (UP-R) a suspendu provisoirement Gratien-Laurent Ahouanmenou, membre de la Direction Exécutive Nationale.
Dans une décision en date du 18 juin 2025 et signée de son président, l'Union Progressiste le Renouveau (UP-R), a prononcé la « suspension provisoire » de Gratien-Laurent Ahouanmenou.
Tout part d'une demande d'explication adressée à l'ex Secrétaire général adjoint du Parti du Renouveau Démocratique (PRD), le 13 juin 2025. Ce dernier a répondu par écrit le 17 juin.
Dans sa décision, l'UP-R reproche à Gratien-Laurent Ahouanmenou d'avoir, « à travers un communiqué en date du 17 avril 2025 ainsi que diverses déclarations publiques et médiatiques », revendiqué son appartenance persistante à un parti politique dissout. Et ce malgré « sa qualité de membre de l'Union Progressiste le Renouveau et membre de son Bureau politique ainsi que de sa Direction Exécutive Nationale ».
Pour le bureau exécutif, ces prises de position sont en contradiction avec les statuts de l'UP-R. La décision cite l'article 41, qui impose aux membres de : « s'abstenir de faire des déclarations publiques contraires aux orientations du parti », et « s'abstenir de saboter sur le terrain les décisions ou les positions prises par les instances dirigeantes à tous les niveaux ».
Ces faits constituent une « faute grave au sens de l'article 121 des statuts », de L'UP-R.
Le parti précise que cette décision est prise « dans l'attente de la procédure disciplinaire prévue ».
M. M.
Deuil dans le monde des médias ce samedi 21 juin 2025 !
Raïssa Gbédji, journaliste et communicatrice béninoise de renom, est décédée dans la matinée de ce samedi 21 juin 2025.
Elle est décédée des suites d'une courte maladie, à l'âge de 52 ans.
Formée d'abord au secrétariat, puis à la communication, elle commence sa carrière à Golfe FM, l'une des premières radios privées du Bénin, où elle animait le journal parlé. En 2005, elle devient rédactrice en chef à Océan FM, avant de rejoindre la rédaction Afrique de RFI, en qualité de correspondante à Cotonou. Elle fut conseillère à la communication et aux relations culturelles du ministre des Affaires étrangères Aurélien Agbénonci.
Raïssa Gbédji est également activiste pour la cause féminine.
Chanteuse à succès, elle incarnait une génération audacieuse de femmes. Raïssa Gbédji a collaboré avec des artistes béninois dont Janvier Dénagan, Sagbohan Danialou, Jolidon Lafia et les membres de l'orchestre notamment les frères Koud'akoll, Gilles Louèkè et Rock Quenum.
Paix à son âme !
M. M.
À une époque où l'autonomisation financière est primordiale, l'Afrique connaît une remarquable augmentation de l'adoption des stablecoins, qui s'apprêtent à remodeler le paysage économique du continent. La cryptomonnaie, autrefois un simple mot à la mode, est devenue une force indispensable pour l'innovation et l'inclusion financières. Parmi ces monnaies numériques, les stablecoins sont apparus comme un phare de stabilité et d'accessibilité, offrant de nombreux avantages tant aux particuliers qu'aux entreprises.
Yellow Card - l'infrastructure de stablecoins à la croissance la plus rapide pour les particuliers et les entreprises en Afrique, présente dans plus de 20 pays - a majoritairement contribué à l'impact positif des stablecoins sur la transformation numérique et l'inclusion financière.
Adoption et Évolutivité
Selon un rapport d'Emurgo Africa, entre 2021 et 2022, l'Afrique a connu une augmentation spectaculaire de 1200% de l'adoption des cryptomonnaies et en 2024, les rapports montrent que les stablecoins représentent désormais plus de 40% des transactions sur le continent. Cependant, pour mieux comprendre cette croissance significative, nous devons analyser les facteurs contributifs concernant l'adoption et les cas d'utilisation.
"Si nous comparons l'adoption des cryptomonnaies en Afrique à celle de l'Occident, nous remarquons des différences distinctes dans les besoins et les habitudes d'utilisation des clients. En Occident, les cryptomonnaies sont principalement utilisées pour l'investissement et le trading, tandis qu'en Afrique, elles servent de protection contre l'inflation et de moyen pour les paiements transfrontaliers. De nombreux Africains recherchent la stabilité, ce que les stablecoins fournissent incontestablement," a déclaré John Colson, CMO de Yellow Card.
Les stablecoins sont alimentés par la technologie blockchain et indexés sur des monnaies stables. Diverses blockchains cherchent des moyens de rendre leur accès moins coûteux par rapport aux moyens traditionnels d'envoi d'argent. Cette mission motive l'innovation derrière des réseaux comme Solana, dont le réseau permet d'accéder aux stablecoins de manière plus économique et plus facile - avec des frais de réseau bas et des temps de transaction plus rapides.
Dans le cadre de ses efforts continus pour améliorer l'accessibilité et la commodité dans le monde des cryptomonnaies, Yellow Card a ajouté le support de l'USDC sur la blockchain Solana.
Peter Mureu, Directeur Marketing de Yellow Card, a exprimé son enthousiasme en déclarant : "Nous sommes ravis d'exploiter le réseau Solana pour apporter les avantages des stablecoins et des cryptomonnaies aux utilisateurs africains. Le réseau Solana a joué un rôle central dans l'adoption des stablecoins à travers l'Afrique avec un nombre de transactions élevé tout en maintenant la décentralisation grâce à des approches innovantes."
Regard vers l'Avenir
L'un des principaux défis de l'industrie est centré sur les cadres réglementaires, spécifiques à chaque pays, qui cherchent à trouver un équilibre entre la promotion de l'innovation et la garantie de la protection des consommateurs et de la stabilité financière. La poursuite des conversations avec les organismes de réglementation, le gouvernement et la participation aux bacs à sable (sandboxes) ainsi que le partage des connaissances sont des facteurs essentiels pour créer une industrie réussie et durable.
Un autre défi notable réside dans l'évolutivité et la rentabilité des réseaux blockchain, en particulier pour gérer la demande croissante de stablecoins en Afrique. La technologie blockchain de Solana est déterminante pour relever ce défi en s'assurant que les stablecoins peuvent efficacement répondre aux besoins des clients africains.
L'éducation reste un facteur important dans l'écosystème et Yellow Card mène de nombreuses initiatives pour favoriser l'inclusivité et briser les barrières de la compréhension et de l'accès. Parmi leurs initiatives, on trouve l'accès gratuit à Yellow Card Academy , le programme d'Ambassadeurs de Marque, des webinaires et de nombreux événements sur le terrain.
Alors que l'Afrique continue d'adopter les cryptomonnaies et les stablecoins, les solutions innovantes sont appelées à jouer un rôle central dans le remodelage du paysage financier, favorisant la stabilité économique et améliorant l'inclusion financière à travers le continent. Yellow Card est prêt à jouer un rôle pivot dans la formation du prochain chapitre de l'évolution financière de l'Afrique.
Par Rutendo Nyamuda, Directrice, Communications de Marque, Yellow Card
Une rencontre internationale s'est ouverte, ce vendredi 20 juin 2025, à Dakhla (Maroc), sur le thème « L'articulation entre journalisme de qualité et éducation aux médias ». Journalistes, responsables d'écoles de formation, enseignants chercheurs et autres experts de différents continents participent aux travaux de ce forum qui s'achève ce samedi.
Organisée par la Comité provisoire de gestion du secteur de la presse et de l'édition (Conseil national de la presse) du Maroc, la rencontre regroupant d'éminents journalistes, formateurs et autres experts d'une vingtaine de pays représentant l'Afrique, l'Europe, le monde arabe et l'Amérique latine et du Nord se déroule du 20 au 21 juin à Dakhla. Les travaux du forum porte sur le thème : « L'articulation entre journalisme de qualité et éducation aux médias ».
Ce forum international se tient dans un contexte où les médias sont confrontés à de profondes mutations avec la révolution numérique et l'intelligence artificielle.
A l'ouverture des travaux, le président de la Comité provisoire de gestion du secteur de la presse et de l'édition a déploré l'émergence de nouvelles pratiques médiatiques, parfois en contradiction avec les principes fondamentaux de la déontologie et l'éthique journalistique.
M. Younes Mjahed a dénoncé la propagation des “fake news””, la désinformation, le sensationnalisme et l'exploitation commerciale du contenu médiatique. Il estime que ces dérives affaiblissent la fonction sociétale de la presse et fragilisent la confiance du public.
Le représentant du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, a mis l'accent sur les efforts déployés pour adapter le secteur des médias aux mutations en cours dans le domaine du numérique.
Mustafa Ammajar a souligné que le ministère chargé de la communication s'active à la réforme du cadre juridique régissant la presse et l'édition, à travers une actualisation des textes de loi et une meilleure régulation des nouveaux usages numériques.
Le vice-président du Conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab s'est rejoui du choix porté sur sa région (qui est en plein développement avec de grands chantiers) pour accueillir ce colloque international.
Moulay Boutal Lembarki a souligné que Dakhla tout comme la région du sud, qui font l'objet d'attention des médias internationaux, vont connaître un essor avec les grands événements en vue comme la CAN 2025 et le Mondial 2030.
Le vice-président du Conseil de la région a exhorté à faire de l'éducation aux médias non pas une simple discipline complémentaire, mais une composante essentielle de l'éducation citoyenne, à même de préparer les jeunes générations à une participation responsable à la vie publique.
Le forum de Dakhla porte sur des thématiques telles que la lutte contre la désinformation à l'ère numérique, les mécanismes de gouvernance de l'information, les enjeux éthiques posés par les nouvelles technologies, l'éducation des citoyens aux médias ainsi que l'impact de l'intelligence artificielle sur le traitement journalistique.
En dehors du Maroc, les participants à la rencontre de Dakhla proviennent de plusieurs pays dont le Bénin, Cameroun, Côte d'Ivoire, Mali, Sénégal, Guinée, Espagne, Pérou, Égypte, Soudan, États-Unis, France, Mauritanie, Arabie saoudite, Mexique, Chili, Palestine, Émirats Arabes Unis, Guinée, Tunisie, Bahreïn, et Oman.
Arrivés au Bénin dans le cadre de la 6e Mission économique de la Francophonie, des investisseurs des régions francophones ont effectué une visite à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), jeudi 19 juin 2025. Très impressionnés par la taille des installations au sein de la zone économique spéciale, certains nourrissent déjà l'ambition de s'installer dans le pays.
Plus de 120 entreprises et institutions économiques provenant des régions francophones (Afrique, Amérique, Asie, Caraïbes, Europe, océan Indien et Moyen-Orient), 200 entreprises béninoises, et une cinquantaine d'institutions de l'écosystème économique global international, ont séjourné à Cotonou, la capitale économique du Bénin, du 17 au 19 juin 2025, pour la 6e Mission économique de la Francophonie. Au terme des travaux qui ont eu pour cadre le Sofitel Hôtel, ces investisseurs ont effectué une visite à la GDIZ jeudi 19 juin. Deux temps forts ont marqué cette visite. Une brève séance d'explication avec les responsables de la SIPI-BENIN (Société d'investissement et de promotion de l'industrie), suivie d'une visite guidée dans l'une des unités de confection de vêtements, la société Bénin textile (Btex), l'une des unités intégrées de textile, et ACS (Afrikan Ceramics Solutions), qui est une unité de fabrication de carreaux.
Très impressionnée par la taille des installations au sein de la zone, Véronique KELLER, fondatrice de l'entreprise S3A (Solutions pour l'Agro-Alimentaire en Afrique), estime que les installations à la GDIZ, sont « dignes des pays occidentaux de l'Europe ». Beaucoup de gens travaillent au sein de la zone, et cela, souligne-t-elle, dénote des opportunités d'emplois que la zone économique spéciale présente pour la jeunesse.
Milca K. KIMOTO, responsable d'une entreprise centrafricaine intervenant dans le domaine de la mode et des industries culturelles et créatives, dit être abasourdie par ce qu'elle a vu à la GDIZ, surtout en matière de textile, qui est son domaine d'intervention. « Avec tous ces cotons et fils que j'ai vus, avec toutes les grandes marques que j'ai vues fabriquées ici sur place au Bénin, je ne peux que dire, Bravo ! », a-t-elle félicité rassurant avoir déjà une idée d'entreprise. « J'ai déjà une idée. Du moment où je suis rentrée dans l'usine de la fabrication des vêtements qui concerne mon secteur d'activité, j'avoue que je vais revenir très bientôt », a annoncé la centrafricaine fière l'air sidérée.
Avant la visite à la GDIZ, les investisseurs ont suivi lors des travaux de la 6e Mission économique, un panel intitulé « Faire les affaires au Bénin ». Un moment riche d'échanges et de discussions qui leur a permis de mieux s'imprégner des opportunités d'investissement au Bénin, et notamment à la Zone industrielle de Glo-Djigbé.
F. A. A.
Le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts (MTCA) a publié la liste des candidats retenus au casting des encadreurs culturels, organisé les 23 et 24 avril 2025. Cette sélection s'inscrit dans le cadre de l'appel à candidatures lancé en novembre 2024.
Les 23 et 24 avril 2025, le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts (MTCA) a organisé des séances de casting destinées à évaluer les candidats ayant répondu à l'appel à candidatures pour le recrutement d'encadreurs culturels, lancé en novembre 2024. À l'issue de cette phase, une liste des candidats admis a été rendue publique.
Les "classes culturelles" au Bénin sont un projet gouvernemental visant à détecter et promouvoir les talents artistiques et culturels des élèves dans les écoles. Ce projet, lancé en 2018, concerne des disciplines comme la musique, la danse, le théâtre et les arts plastiques. Il s'inscrit dans le cadre d'une politique plus large de développement du secteur culturel et de contribution au Produit Intérieur Brut (PIB).
M. M.
VOICI LES ENCADREURS CULTURELS RETENUS PAR DISCIPLINE DANS 3 COMMUNES
Lors de son point hebdomadaire avec la presse ce vendredi 20 juin 2025, Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, a levé toute ambiguïté sur l'état de l'éclairage public au Bénin.
A Cotonou, la capitale économique du Bénin, les grandes traversées sont en travaux mais la plupart sans lampadaires visibles. La situation inquiète. Wilfried Houngbédji, porte-parole du gouvernement rassure : « Actuellement il y a les travaux, vous observez bien. On ne peut pas mettre les lampadaires avant d'avoir fait la chaussée. Donc ça vient, c'est intégré ! »
Le gouvernement déploie une politique d'éclairage public à l'échelle nationale. Le projet vise à impacter chaque commune, selon le porte-parole qui exhorte à la patience. A l'en croire, le Bénin a fait des progrès en matière d'éclairage public si l'on compare la situation de 2016 à 2025.
« En 2016, il y avait 7 000 lampadaires au Bénin qui fonctionnaient. Il y avait à peu près 17 000 qui étaient hors service. Aujourd'hui, on a au moins 130 000 lampadaires. Et d'autres s'ajouteront bientôt », a indiqué Wilfried Léandre, vendredi 20 juin 2025 face aux professionnels des médias à Cotonou. Ce qui indique un bond en moins de dix ans. Et ce n'est pas fini.
« Le projet Lumière du Bénin, c'est encore un autre pan qui va impacter les chefs-lieux des différentes communes, les 77 communes, leurs chefs-lieux, puis certains arrondissements pour des raisons spécifiques. Donc ne soyez pas pressés. Les artères seront bien couvertes en lampadaires », a rassuré le porte-parole du gouvernement. Pour rappel, des lampadaires solaires photovoltaïques de dernière génération sont prévus sur l'ensemble des 77 communes sur plus de 1600 km de voiries dans le cadre du projet Lumière du Bénin.
Marc MENSAH
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a franchi ce vendredi 20 juin 2025 une nouvelle étape de son développement, en atteignant une capitalisation boursière record de 12 070 milliards FCFA, soit plus de 21 milliards USD. Ce niveau inédit témoigne du dynamisme exceptionnel de notre place financière régionale, commune aux huit pays membres de l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).
Ainsi, par rapport au 31 décembre 2024, la capitalisation du marché des actions enregistre une progression de 19,76%. Sur les cinq dernières années, la performance de ce marché est de 176% (+39,33% en 2021 ; +24,23% en 2022 ; +5,38% en 2023 et +26,51% en 2024),
conduisant à une capitalisation globale du marché (actions + obligations) qui s'établit à 22516 milliards FCFA, renforçant le poids de la BRVM dans l'économie régionale, avec un niveau qui représente environ 17% du PIB de l'UEMOA.
Aujourd'hui, les indicateurs clés de la BRVM témoignent d'un marché parmi les plus attractifs de notre continent, avec un indice BRVM Composite (BRVM-C) qui affiche une croissance de 13,40% depuis le début de l'année 2025. Le PER moyen du marché à 12,17, confirme un niveau compétitif dans les standards des marchés émergents et illustre la capacité des entreprises cotées à créer de la valeur pour leurs actionnaires.
Cette dynamique est portée par plusieurs facteurs clés, notamment, les bonnes perspectives de croissance des pays de l'UEMOA, l'assouplissement des conditions monétaires par la BCEAO, l'introduction en bourse de deux nouvelles sociétés en moins de six mois, les augmentations du capital de certaines banques, la progression généralisée des cours des titres cotés soutenue par la régularité des distributions de dividendes par la quasi-totalité des sociétés cotées.
Avec ces indicateurs, la BRVM confirme et consolide sa place de 5ème bourse en Afrique tout en renforçant son attractivité et sa position stratégique dans l'écosystème financier continental.
Les candidats au Certificat d'Etudes Primaires (CEP), session de juin 2025 seront fixés sur leur sort bientôt. Voici les dates de la délibération et de proclamation des résultats
La délibération à l'examen du Certificat d'Etudes Primaires (CEP), session de juin 2025 se fera le vendredi 27 juin.
Dès le lendemain, la proclamation officielle aura lieu dans les centres d'examen à travers tout le pays.
En plus de l'affichage classique, les résultats seront aussi disponibles en ligne sur la plateforme dédiée : www.eresultats.bj
Il suffira à chaque candidat d'entrer son numéro de table pour consulter son résultat sur la plateforme. 271.890 candidats dont 131.660 filles ont composé au CEP cette année.
M. M.
Le calendrier de l'année scolaire 2025-2026 a été rendu public le 19 juin 2025. L'arrêté conjoint signé par le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, et la ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Véronique Tognifodé, fixe la reprise des classes au lundi 15 septembre 2025.
La pré-rentrée est prévue du lundi 8 au vendredi 12 septembre, selon le calendrier de l'année scolaire 2025-2026.
La rentrée des élèves est fixée au lundi 15 septembre 2025.
Le premier trimestre s'étendra jusqu'au vendredi 19 décembre 2025, après les cours de l'après-midi. Il comptera 14 semaines de travail.
Les congés de fin du premier trimestre débuteront le vendredi 19 décembre, après les cours, pour se terminer le dimanche 4 janvier 2026. Une pause de deux semaines permettra aux élèves de passer les fêtes de fin d'année en famille.
Le deuxième trimestre démarrera le lundi 5 janvier 2026 et prendra fin le mercredi 1er avril 2026, après les cours.
Une pause d'une semaine, appelée « congés de détente », est prévue du vendredi 20 février au dimanche 1er mars 2026.
Les congés de Pâques auront lieu du mercredi 1er au mercredi 15 avril 2026 inclus.
La dernière ligne droite de l'année scolaire commencera le jeudi 16 avril pour s'achever le vendredi 26 juin 2026, après les cours de l'après-midi.
Les vacances débuteront le 26 juin et prendront fin le dimanche 13 septembre 2026.
En ce qui concerne la prochaine année scolaire, elle débutera le lundi 14 septembre 2026.
Ce calendrier ne concerne pas les établissements techniques agricoles, les Centres de formation professionnelle et d'apprentissage. Un arrêté du Ministre de Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle apportera des précisions en ce qui concerne ce sous-secteur de l'enseignement.
M. M.
LE CALENDRIER COMPLET DE L'ANNEE SCOLAIRE 2025-2026
Un accident de la route a fait un (1) mort et plusieurs blessés graves dans la nuit de 19 jeudi à vendredi 20 juin 2025 à Offè, commune de Savè.
Deux camions sont entrés en collision aux environs de 00h30 le jeudi 19 juin 2025 dans le département des Collines à Offè, commune de Savè.
L'un des véhicules transportait des bœufs.
Les causes de l'accident restent inconnues. Mais des témoins parlent d'un excès de vitesse et d'un dépassement dangereux.
Parmi les blessés, un a été évacué en urgence vers le centre hospitalier de zone de Parakou, selon Fraternite fm. Les autres ont été admis à l'hôpital de zone de Savè, précise la même source.
M. M.
Le gouvernement béninois interdit les constructions en matériaux précaires sur la zone littorale entre Cotonou et Ouidah.
Seules les constructions durables sont autorisées sur la bande de 770 mètres de large, entre les Résidences Marie Stella à Cotonou et la Porte de Non-Retour à Ouidah, selon le décret n°2025-186 en date du 16 avril 2025. La zone concernée englobe les plages, les bandes sablonneuses et quelques îlots en bordure de lagune.
Les constructions en matériaux précaires sont interdites. L'interdiction concerne les claies en branchage (palmiers, cocotiers) ; le bois d'œuvre non durable ; les tôles ou tuiles de récupération, les sachets ou autres matériaux plastiques de récupération. La liste des matériaux interdits pourra s'étendre par arrêté du Ministre du cadre de vie.
Ce qui reste autorisé (avec conditions)
L'interdiction ne s'applique pas aux « constructions provisoires à usage de barraques de chantiers ». Toutefois, précise l'article 2 du décret « l'aspect extérieur de ces constructions ne doit pas induire ou contribuer à donner une image dégradante du paysage immédiat dans lequel elles sont implantées ».
Les constructions futures dans cette zone doivent respecter des critères précis. Elles « doivent être édifiées en matériaux nobles et durables. Les aspects extérieurs des constructions doivent être conformes aux règles d'harmonie, du point de vue des dimensions, des couleurs ou des revêtements et tendre à la création ou à la conservation de perspectives urbaines. Toutes les constructions doivent être de hauteur maximale de dix (10) mètres, toiture comprise et respecter le code couleur choisi en vue de l'harmonie : les murs devront être peints en blanc ; les toitures en tuiles - ardoises ou bacs aluminium - de couleur ocre », stipule l'article 4.
En droite ligne avec la prise du décret, un ultimatum est donné aux propriétaires de constructions en matériaux précaires dans la zone de la Route des pêches, portion de la zone littorale et balnéaire en République du Bénin.
Tous les propriétaires, locataires ou occupants de parcelles concernées ont jusqu'au 31 août 2025 pour démanteler leurs constructions non conformes. Au-delà, l'État interviendra pour les démolir.
Un soutien au relogement est prévu pour les personnes qui ne peuvent pas reconstruire seules. Les modalités seront fixées par un arrêté conjoint des ministères du Cadre de Vie et des Finances.
M. M.
Les politiques incitatives visant à attirer l'investissement étranger au Bénin, notamment à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), ont été exposées aux investisseurs francophones présents à Cotonou dans le cadre de la 6e mission économique de la Francophonie.
Gros plan sur la Zone industrielle de Glo-Djigbé à l'occasion de la 6e mission économique de la Francophonie, ouverte à Cotonou le mardi 17 juin 2025. Au cours d'un panel intitulé « Faire des affaires au Bénin », Létondji BEHETON, directeur général de la Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), structure en charge de l'aménagement et du développement de la GDIZ, et des responsables de l'Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx), du Conseil national du patronat (CNP), et de la Banque internationale pour l'industrie et le commerce (BIIC), ont expliqué aux hommes d'affaires francophones, les avantages préférentiels que la zone économique spéciale offre aux investisseurs qui s'installent au Bénin.
Née de la volonté du gouvernement de changer le modèle économique béninois, passant d'une économie d'exportation à une économie de transformation, la GDIZ selon le directeur général de la SIPI-BENIN, couvre une superficie totale de 1640 ha. Au terme d'une première phase d'exploitation de 500 ha, des contrats d'installation ont été signés avec une trentaine d'entreprises dont une quinzaine déjà opérationnelles sur la plateforme industrielle. Ces investisseurs selon Létondji BEHETON, opèrent dans des secteurs tels que la transformation du coton, du cajou, du soja, et du karité. Outre les industries de transformation de produits agricoles, la zone abrite des industries pharmaceutiques, des industries de fabrication de meubles, des industries de transformation de bois, d'emballage, etc. « C'est tout un écosystème qui est mis en place pour favoriser l'accélération et l'industrialisation du pays", a-t-il indiqué.
Une présence remarquable sur les marchés américain et européen
Les unités intégrées de textile implantées à la GDIZ selon le DG de la SIPI-BENIN, transforment la majeure partie de fibres de coton produites au Bénin, environ 40 000 tonnes. A travers les activités de filature, de tissage, de tricotage, et de teinture en cours au sein des unités depuis quelques années, le Bénin parvient à satisfaire des commandes de grandes marques européennes et américaines. Il a évoqué à titre illustratif, les marques telles que TCP (The Children Place), basée aux Etats-Unis et au Canada ; US Polo Association en Europe et aux Etats-Unis ; GEMO et KIABI en France, et plusieurs autres marques africaines.
A en croire Létondji BEHETON, l'objectif de la GDIZ en participant à cette 6e mission économique de la Francophonie, est d'expliquer aux investisseurs, les mesures fiscales et douanières mises en place par le gouvernement, la simplification des procédures administratives pour favoriser l'installation des investisseurs dans le pays, et précisément dans la zone industrielle de Glo-Djigbé. « Il y a beaucoup de mesures d'accompagnement que nous offrons aux investisseurs, notamment en termes de financement », a poursuivi le directeur rassurant de leur accompagnement aux côtés des institutions financières, notamment les banques locales (la Caisse des dépôts et consignations (CDC-Bénin), les banques régionales, les agences de crédit à l'exportation, etc. Le directeur général de la SIPI-BENIN n'a pas manqué de d'exhorter les investisseurs à venir s'installer au Bénin, un « pays pro-business » avec des dirigeants « pro-business ».
Créer son entreprise en trois heures de temps, une possibilité qu'offre le Bénin
Un panel sur les affaires au Bénin au cours de la 6e mission économique de la Francophonie selon la directrice du service Appui aux investisseurs de l'APIEx, est un exercice « plaisant » qui confirme l'attractivité du Bénin. A l'en croire, il s'agit « d'attirer les autres » avec le potentiel « très large » dont dispose le pays. Et pour cela, toutes les démarches déjà testées, et qui donnent des résultats, ont été exposées aux investisseurs. « On fait des affaires, ce n'est pas pour de la philanthropie, on fait des affaires pour faire de l'argent, pour avoir un retour sur investissement rapidement », a laissé entendre Noëlle SADELER, fière de l'écoute attentive et de l'engouement du public composé essentiellement d'opérateurs économiques francophones. Le Bénin, souligne-t-elle, a beaucoup simplifié, et grâce à la digitalisation, un investisseur peut créer son entreprise en trois heures de temps ; ce qui constitue une avancée notable qui hisse le pays au premier rang dans le monde.
La 6e mission économique de la Francophonie a réuni plus de 120 entreprises et institutions économiques en provenance de toutes les régions francophones : Afrique, Amérique, Asie, Caraïbes, Europe, océan Indien et Moyen-Orient, 200 entreprises béninoises, ainsi qu'une cinquantaine d'institutions de l'écosystème économique global international. Au terme des travaux, les participants ont effectué ce jeudi 19 juin, une visite à la Zone industrielle de Glo-Djigbé.
F. A. A.
Deuil à la Société de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (SRTB !
Dieudonné Idjiwa Akpo, journaliste et animateur à Radio Bénin est passé de vie de trépas. Le décès est survenu au petit matin de ce vendredi 20 juin 2025 des suites d'une maladie.
Le défunt animait la matinale ''Bonjour le Bénin'' sur la Radio de la Société de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (SRTB).
M. M.
À Fès, la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) et celle de Fès-Meknès (CCIS-FM) ont signé une convention de coopération ce jeudi 19 juin 2025.
En marge de l'ouverture de l'Assemblée Générale de la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF), qui se tient à Fès (Maroc) les 19 et 20 juin 2025, les présidents Arnauld Akakpo (CCI Bénin) et Hamza Benabdallah (CCIS Fès-Meknès) ont signé un accord de partenariat entre leurs deux institutions.
Cette convention vise à renforcer les liens économiques entre le Bénin et la région de Fès-Meknès, et à créer de nouvelles opportunités pour les entrepreneurs des deux territoires.
Pour Arnauld Akakpo, ce partenariat s'inscrit dans une dynamique plus large. « Cette convention s'inscrit dans une vision stratégique de coopération Sud-Sud, en phase avec les ambitions de développement durable portées par nos deux institutions », a-t-il déclaré lors de la signature.
De son côté, Hamza Benabdallah a salué une initiative porteuse pour les Petites et moyennes entreprises : « Les partenariats interchambres sont un levier puissant pour accompagner les PME et structurer les échanges à l'échelle régionale ».
Des actions concrètes à venir
L'accord prévoit plusieurs actions concrètes à court et moyen terme. Il s'agit de l'organisation de missions économiques croisées, de formations conjointes pour les chefs d'entreprises, de promotion de l'investissement et de l'innovation dans les deux zones.
M. M.
Depuis 2022, l'ONG Acting for Life mène au Bénin avec l'appui financier de l'Agence Française de Développement (AFD), le Projet « Maçons de Demain, former et insérer dans l'écoconstruction (MADE) ». Ce projet a permis de former et de renforcer les compétences de jeunes béninois dans les métiers de l'écoconstruction.
Donner l'accès aux jeunes en situation de vulnérabilité au nord du Bénin et du Togo à des formations en maçonnerie et écoconstruction et à contribuer à leur insertion sociale et professionnelle. Tel est l'objectif du projet « Maçons de Demain, former et insérer dans l'écoconstruction (MADE) ». Il est mis en œuvre depuis 2022 par Acting for Life avec ses partenaires de l'ACAD au Bénin, de GEVAPAF au Togo. Le projet MADE est la troisième et dernière phase du Projet d'Appui aux Métiers de la Pierre et de l'Éco-construction (PAMPEC) lancé depuis 2016.
Le projet MADE accompagne 85 jeunes de 16 à 25 ans issus des régions de la Kara et des Savanes (Togo) de l'Atacora et de la Donga (Bénin), dont 20 % de jeunes filles qui bénéficient des actions de formation-insertion. 20 jeunes vulnérables, dont 30% de jeunes femmes ayant achevé leur formation aux métiers du bâtiment et de la pierre dans le cadre de projets antérieurs bénéficient également de formation de recyclage. Le projet prend en compte 153 jeunes artisans ou groupements d'artisans ; au moins deux organisations professionnelles des filières bâtiment et écoconstruction (groupements d'extracteurs et de maçons notamment) ; au moins 3 centres de formation professionnelle et les collectivités locales des zones d'intervention. C'est un véritable appui à ses jeunes situés au nord du Bénin, une zone faisant l'objet d'attaques de Groupes armées non identifiées.
Un colloque prévu pour le mercredi 25 juin 2025, au Centre Culturel de Rencontre International John Smith permettra de revenir sur les réussites majeures du programme qui s'achève en août prochain et d'ouvrir le débat sur les perspectives de la filière écoconstruction dans les pays ciblés. Ce sera en présence de professionnels du secteur, de l'ensemble des partenaires de mise en œuvre et des acteurs ayant contribué à ses réalisations. Le Projet d'Appui aux Métiers de la Pierre et de l'Éco-construction est financé par l'Agence française de développement, Air France et la Fondation AnBer.
A.A.A