La coopération dans le domaine sécuritaire se renfirce entre le Royaume du Maroc et la République française. Un Plan d'action conjoint a été signé, mardi 24 juin 2025, à Rabat, entre les services de la Sûreté nationale et la Direction Générale de la Police nationale française.
Le Plan d'action conjoint a été signé, mardi dernier, à Rabat, entre le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, et le Directeur général de la Police nationale française, Louis Laugier.
Le document a été signé à l'occasion de la rencontre de M. Hammouchi avec M. Laugier, qui était accompagné de l'Ambassadeur de la République française à Rabat et d'une importante délégation sécuritaire comprenant plusieurs directeurs des directions centrales de la Police nationale française, précise le Pole DGSN-DGST à travers un communiqué.
Le plan d'action jette les bases d'une feuille de route conjointe dans le domaine de la lutte contre la criminalité organisée transfrontalière dans les deux pays frères, indique la même source.
Ce plan conjoint tire son importance du fait qu'il permet l'institutionnalisation des mécanismes de la coopération distinguée établie depuis des décennies entre les services sécuritaires marocains et français. Par ailleurs, il favorise le développement et l'élargissement des domaines de cette coopération de sorte à baliser la voie à la création de groupes de travail conjoints afin de faire face aux différents défis liés au crime organisé, dont la traque des fugitifs et des personnes recherchées au niveau international.
Des perspectives prometteuses
Ce plan ouvre aussi des perspectives prometteuses en matière de coopération sécuritaire et d'assistance réciproque entre les services de police du Royaume du Maroc et ceux de la République française, pour la hisser à la hauteur des relations distinguées unissant les deux pays amis, et d'un partenariat stratégique durable dans les domaines de la formation, d'échange d'informations, d'assistance technique et de coopération opérationnelle.
La visite de travail du Directeur général de la Police nationale française dans le Royaume vise à consolider la coopération sécuritaire et renforcer les mécanismes d'assistance mutuelle dans les divers domaines de coopération policière bilatérale.
M. Laugier a exprimé sa profonde gratitude aux services marocains de sûreté nationale et de surveillance du territoire pour leur rôle dans l'appui à la sécurité française dans la lutte contre la menace terroriste, la traque et l'interpellation de plusieurs individus recherchés par la justice française dans le cadre d'affaires liées au crime organisé et la sécurisation des Jeux olympiques de Paris.
Il a assuré de la volonté et de la disposition de la France à offrir toute forme d'appui possible en vue d'aider la police marocaine en matière de protocoles de sûreté pour sécuriser les manifestations sportives internationales que le Maroc abritera à l'avenir.
Reconnaissance et confirmation du rôle pionnier des services de sûreté nationale
En marge des séances de travail tenues entre les deux parties, l'Ambassadeur de la République française à Rabat, Christophe Lecourtier, a remis les insignes d'Officier de la Légion d'Honneur, dont les autorités françaises ont décoré le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi.
La partie française a affirmé que l'attribution à M. Hammouchi de la plus haute et prestigieuse des décorations françaises constitue une reconnaissance et une confirmation du rôle pionnier qu'assument les services de sûreté nationale dans le cadre des efforts internationaux de lutte contre le terrorisme et le crime organisé.
Cette distinction témoigne également de l'efficacité de l'assistance mutuelle en matière de sécurité entre les deux pays, au service des questions de sécurité commune.
Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire a eu avec M. Laugier des entretiens sur l'évaluation du niveau de coopération bilatérale dans le domaine sécuritaire, l'examen de diverses questions d'intérêt commun et l'exploration de nouveaux mécanismes visant à renforcer l'assistance entre les deux parties afin de garantir les plus hauts niveaux de préparation pour neutraliser les différents risques et menaces sécuritaires.
La visite du Directeur général de la Police nationale française illustre l'importance et le niveau de coopération entre les services de sûreté nationale du Maroc et de la France. Elle traduit également la volonté des deux parties de renforcer l'assistance mutuelle et la coopération opérationnelle afin d'atteindre le plus haut niveau de préparation pour faire face aux différentes menaces et risques qui guettent la sécurité des deux pays.
Les résultats de la première session à la Faculté de droit et de sciences politiques de l'université de Parakou, suscitent beaucoup de commentaires et des inquiétudes. Sur un total de 2482 étudiants inscrits en première année, seuls 6 ont pu valider toutes les unités d'enseignement (UE), et passent en année supérieure.
Des résultats catastrophiques en première année à la Faculté de droit et de sciences politiques de l'université de Parakou. Pour la première session de juin 2025, seuls 6 étudiants passent en deuxième année sur un effectif total de 2482. Les 2476 restants doivent revenir composer pour la seconde session.
La faculté selon le doyen, Moctar Adamou, est habituée à ce genre de résultats.
Dans une interview à La Nation, il explique que le système LMD adopté depuis 2012 serait la cause. « Ce n'est plus le système traditionnel qui voulait qu'avec 10 de moyenne, vous passiez. Avec le LMD, ce n'est pas le cas. Ici, il s'agit d'unités d'enseignement avec de grands regroupements effectués par matières », a-t-il expliqué. A l'en croire, en première année, par exemple, il y a environ 13 regroupements ; et pour valider la première session, il faut avoir eu la moyenne dans chacune des 13 unités.
Il a par ailleurs précisé qu'avec le système LMD, les textes appliqués au Bénin exigeaient que l'on laisse l'étudiant qui arrive à éliminer 85 % des unités, aller en année supérieure. Mais, la première expérience en 2019 a montré que ceux qui avaient été déclarés admissibles à la première session avec des reprises dans quelques matières, ne sont plus venus composer à la seconde session. Selon les explications du doyen, ces étudiants déclarés admissibles, pensent disposer de tout leur temps et lorsqu'ils le voudront, ils viendront composer dans les matières qu'ils doivent reprendre. Pour cette raison, sa faculté a fait le choix, depuis 2020, de considérer qu'un étudiant a validé la première session s'il a validé toutes les unités. D'après lui, c'est mieux d'obliger les étudiants n'ayant pas validé les 100 % des unités à venir en éliminer le maximum, au cours de la seconde session ou à défaut, leur accorder « un taux honorable » qui dépasse les 85 %, pour leur permettre d'être rachetés.
Selon les nouvelles règles, il n'est pas possible pour un étudiant de quitter la deuxième année pour la troisième année, alors qu'il lui reste encore des matières à reprendre en première année. D'où la nécessité de l'obliger à faire des efforts pour éliminer le maximum d'unités en première année.
F. A. A.
A partir de ce mercredi 25 juin 2025, les préparatifs entrant dans le cadre du 65e anniversaire de l'indépendance du Bénin démarrent sur l'esplanade de l'Amazone. Ces préparatifs selon la Société de la logistique des évènements entraineront une perturbation de la circulation sur le boulevard de la Marina à hauteur de cette esplanade.
En vue de faciliter la circulation aux usagers de la route lors des préparatifs de la fête de l'indépendance sur le boulevard de la Marina, un nouveau plan de circulation est établi. Il s'agit selon la Société de la logistique des évènements, de la mise en place d'un décalage de la circulation sur la chaussée gauche pour les usagers venant du port autonome de Cotonou et sur la chaussée droite pour ceux venant de Novotel. Cette portion selon le communiqué en date du 18 juin, servira de voie à double sens pendant les travaux.
Il est recommandé aux usagers de se conformer à cette modification de la circulation. « Les gros-porteurs ne sont pas autorisés à emprunter cette déviation. Ces derniers sont priés de passer par d'autres voies », précise le communiqué signé de Roukiyath Mamah-Djiman.
AFG Assurances Bénin a dévoilé, jeudi 19 juin 2025, une version enrichie de sa plateforme digitale OREMI avec de nouvelles offres digitales. La cérémonie tenue à Epitech Bénin, a été aussi l'occasion de récompenser les lauréats du Hackathon « Level Up L'Assurance Digitale ».
Directeur Général de AFG Assurances Bénin, Mme Florence AYIVI-ELÉGBÉDÉL'assurance change de visage au Bénin grâce à la plateforme digitale ‘OREMI de AFG Assurances Bénin. Lancée en 2021, OREMI s'améliore afin d'être plus accessible. Avec son nouveau bouquet de services, elle incarne plus que jamais la vision de AFG Assurances Bénin ; celle d'une compagnie orientée satisfaction client.
« OREMI, c'est votre ami. Elle permet à tout assuré de pouvoir faire le parcours digital de bout en bout et de se faire délivrer les attestations d'assurance automobile, moto, voyage, et bien entendu la multirisque habitation », a affirmé Aziz Soumaila, Directeur commercial de AFG Assurances Bénin. À compter de ce jour, poursuit-il, l'application digitale OREMI intègre trois nouvelles solutions digitales. Il y a AFG Assist Auto, eConstat Amiable et AFG Répar Express.
AFG Assist est un service d'assistance automobile pour venir en aide aux assurés en cas de panne ou d'accident, avec un dispositif de dépannage rapide activable via l'application. Avec AFG eConstat Amiable, il est désormais possible à deux assurés AFG impliqués dans un accident (sans dommages corporels), de faire leur constat eux-mêmes sans intervention policière. Quant à AFG Répar Expess, il permet de faire réparer son véhicule entre 2 à 7 jours, grâce à un réseau de garages partenaires agréés. Selon le Directeur Général de AFG Assurances Bénin, Mme Florence AYIVI-ELÉGBÉDÉ, ces services sont « des solutions digitales, gratuites, faciles d'accès et efficaces, qui réduisent les pertes de temps, allègent les démarches, et accompagnent l'assuré quand ça compte vraiment ». « Grâce à cette approche, AFG s'impose aujourd'hui comme la première compagnie d'assurance digitale du Bénin, avec une ambition tenue : faire du règlement des sinistres un véritable facteur de différenciation, et désormais, un levier de transformation digitale dans le secteur », a-t-elle déclaré.
Trois équipes de jeunes étudiants primées
En prélude au lancement de ses nouvelles offres, AFG Assurances Bénin a organisé en partenariat avec Future Studio le hackathon « Level Up l'Assurance Digitale ». Pendant trois jours, 28 étudiants de différentes écoles répartis en équipe de quatre, ont réfléchi sur des solutions concrètes pour améliorer l'application digitale OREMI. Les trois premières équipes Kola, Zénith et Essor ont été primées pour la qualité de leurs idées. « C'est une très belle expérience et j'ai beaucoup aimé. On avait des mentors et on a eu l'envie d'amener OREMI plus loin », a confié Haidarath Seidou, designer de l'équipe Kola et étudiante à Epitech Bénin.
Représentants des trois équipes priméesÀ travers OREMI, AFG Assurances réaffirme son ambition de réinventer la relation entre l'assureur et l'assuré, en plaçant l'écoute et l'innovation au cœur de son action. « J'invite toute la population béninoise à nous faire confiance, à rejoindre la famille AFG pour bénéficier de plus d'innovation à travers notre application », a ajouté le directeur commercial de AFG Assurances Bénin, Aziz Soumaila.
L'application Oremi by AFG (https://oremi.afgassurances.bj/) est disponible sur android (https://play.google.com/store/apps/details?id=com.devs41.oremi) ; iPhone (App Store : https://apps.apple.com/bj/app/oremi-by-afg/id1608579815?l=fr-FR).
Un policier pour abus de fonction risque deux ans de prison ferme et plusieurs millions FCFA d'amende. Trois autres personnes, dont un Zémidjan qui sont de simples civils, sont également poursuivis dans le cadre de saisie irrégulière de colis de faux médicaments.
Accusés d'avoir mené une opération irrégulière de saisie de faux médicaments dans le département du Zou, un policier et trois civils jugés à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Ils sont en détention provisoire depuis le 14 février 2025. L'homme en uniforme est poursuivi pour abus de fonction. À ses côtés, deux prévenus sont poursuivis pour complicité d'abus de fonction et un conducteur de taxi-moto pour complicité d'exercice illégal en pharmacie.
Selon les faits présentés par le ministère public, il est reproché au policier et ses deux présumés complices d'avoir arrêté le conducteur de taxi-moto qui a transporté trois sacs contenant de faux médicaments depuis la localité de Kpédékpo. La marchandise de faux médicaments devrait être livrée à sa propriétaire au quartier Sodohomè à Bohicon. Le parquet spécial indique que sur informations de ses deux complices, le policier aurait irrégulièrement arrêté la moto ainsi que les faux médicaments pour demander au conducteur de payer. Le Zémidjan n'a pu rien payer et l'information a été portée à la hiérarchie.
Selon le ministère public, la perquisition menée par la police républicaine au domicile du policier a été infructueuse. Mais, le troisième substitut du procureur spécial près la CRIET affirme que les deux présumés complices ont confirmé les faits. Le parquet spécial apprend que le policier, principal prévenu, a mené cette opération de saisie de faux médicaments en violations des règles.
Peine de prison ferme requise
Le ministère public a requis que le policier soit retenu dans les liens de prévention des faits d'abus de fonction. Il a sollicité sa condamnation à deux ans de prison ferme et à cinq millions FCFA d'amende.
Pour ses deux présumés complices, le ministère public a demandé de les retenir dans les liens de complicité d'abus de fonction. Il a requis contre eux un an de prison ferme et un million FCFA d'amende chacun. Quant au conducteur de taxi-moto, le ministère public a demandé à la Cour de le retenir dans les liens de complicité d'exercice illégal de pharmacie. Il a requis six mois de prison ferme à son encontre.
Dans une dernière prise de parole après les réquisitions du parquet spécial, le policier mis en cause a contesté les faits tels que présentés par le ministère public. Il a souligné qu'il ne connait même pas les présumés complices du dossier et que pour les mêmes faits ont lui attribuent trois différentes heures.
Le verdict du procès est attendu pour le lundi 21 juillet 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Un motocycliste transportant de l'essence de contrebande communément appelé ‘'kpayo'' a percuté un piéton dans la nuit du lundi 23 juin 2025, au quartier Albarika, dans la ville de Parakou. Le bilan provisoire fait deux blessés graves et des dégâts matériels.
Après Adja-Ouèrè, dans le département du Plateau le weekend écoulé, le transport de l'essence de contrebande fait encore des dégâts à Parakou. A Albarika, un quartier situé dans le premier arrondissement de cette ville située dans le Nord-Est du Bénin, un motocycliste transportant le liquide inflammable a percuté un piéton. Le choc a provoqué un incendie. Deux blessés graves ont été enregistrés. L'un brûlé au 3e degré, et l'autre avec une fracture au pied, renseignent nos sources.
Une équipe de sapeurs-pompiers s'est dépêchée sur les lieux pour maîtriser les flammes. La motocyclette transportant les bidons d'essence a été consumée.
F. A. A.
Au cœur de la dynamique artistique, une rencontre des esprits créatifs, réunissant les talents émergents de Kunakey Dzidu Koku et d'Amenounve Messan Kankoe, se tient à l'hôtel 2 Février de Lomé, du 1er avril au 30 juin 2025. Cet espace emblématique, véritable phare d'innovation artistique, se positionne comme un lieu de convergence pour les voix diverses, qu'elles soient ancrées dans la tradition ou en quête de modernité.
L'exposition de Kunakey et d'Amenounve révèle une sélection d'œuvres captivantes, abordant des problématiques cruciales telles que l'identité, la mémoire collective, et les enjeux socioculturels actuels.
Qui sont-ils, Kunakey et Amenounve ?
Les parcours des artistes Kunakey Dzidu Koku et Amenounve Messan Kankoe se dessinent comme des fresques vibrantes, témoignant d'une richesse culturelle et d'une créativité foisonnante.
Kunakey Dzidu Koku, togolais, se distingue par sa pratique pluridisciplinaire, où il transcende habilement les barrières des médiums artistiques. Ses œuvres, souvent nourries de mythes africains, fusionnent habilement des éléments traditionnels avec des expressions contemporaines, témoignant d'une volonté de réinterpréter le patrimoine culturel. Il a affiné son expertise dans les techniques de peinture et de sculpture tout en osant l'expérimentation avec des matériaux inédits. Son engagement en faveur de la durabilité l'incite à intégrer des objets recyclés dans ses créations, abordant ainsi avec acuité des thématiques sociales et environnementales via son art.
Quant à, Amenounve Messan Kankoe, aussi togolais, il se fait un nom dans l'univers des arts. Kankoe fusionne habilement techniques classiques et influences contemporaines, donnant naissance à des œuvres vibrantes, riches en engagements. Son parcours l'amène à explorer les interconnexions entre l'art et l'identité, utilisant sa voix artistique pour faire résonner des récits souvent négligés, en particulier ceux de la diaspora africaine. Par le biais d'œuvres qui éveillent tant l'émotion que la réflexion, il interroge les défis de l'immigration et l'importance de la mémoire collective.
Ces deux artistes se rejoignent dans leur quête d'explorer les identités et les récits africains à travers un prisme artistique contemporain. Leur travail est le reflet d'une richesse et d'une diversité narrative, tout en mettant en lumière l'impératif de la responsabilité sociale dans la pratique artistique contemporaine. En scrutant leurs influences, leurs techniques et leurs engagements, on parvient à mieux appréhender les formes d'art qui émergent de cette région du monde, des créations enracinées dans des traditions tout en aspirant à établir un dialogue fécond avec l'universel.
Authenticité culturelle comme racine profonde de la mémoire
L'exposition s'affirme comme une véritable odyssée visuelle, plongeant le spectateur dans un univers où les thèmes de l'amour, de l'identité et de la mémoire s'entrelacent avec une intensité rare. Au cœur de cette rencontre artistique, la quête de l'authenticité culturelle se manifeste avec force, chaque œuvre étant un hommage vibrant aux racines profondes et aux récits ancestraux qui jalonnent l'histoire du Togo. Les artistes, grâce à une utilisation novatrice de matériaux issus de l'environnement immédiat, tissent un récit où passé et futur s'unissent, offrant ainsi une perspective unique sur le dialogue intergénérationnel. Ce jeu subtil entre tradition et innovation se traduit particulièrement dans les œuvres sculpturales, où chaque forme devient un miroir réfléchissant les aspirations et les luttes collectives d'une société en mutation.
Un autre axe de cette exposition réside dans l'exploration des notions de mémoire et d'oubli. À travers leurs créations, Kunakey et Amenounve abordent la nécessité de se souvenir face à l'effacement des identités, évoquant des récits de résistance et de résilience qui résonnent avec la réalité contemporaine. Les installations interactives, quant à elles, encouragent une immersion profonde, transformant la simple contemplation en un acte d'engagement collectif et personnel. En intégrant des éléments narratifs puissants, les artistes parviennent à instaurer un dialogue vivant, questionnant la place de l'individu dans le tissu social tout en éveillant une conscience critique.
Enfin, l'exposition se fait l'écho d'une transformation perpétuelle, tant sur le plan esthétique que spirituel. Les œuvres, en transcendant les limites des conventions artistiques, invitent le spectateur à envisager ses propres perceptions de l'art et de la culture, soulignant ainsi la capacité de la création à catalyser des émotions et à susciter des réflexions profondes. Par ce biais, l'exposition se dresse comme un véritable carrefour d'échanges, où les idées s'entremêlent et où la richesse des expériences humaines trouve une résonance universelle.
Des oeuvres riches ancrées dans la tradition africaine
L'exploration des créations de Kunakey Dzidu Koku et d'Amenounve Messan Kankoe met en lumière une richesse esthétique profondément ancrée dans les racines culturelles africaines, tout en s'inscrivant dans des échanges contemporains vibrants. Kunakey Dzidu Koku, par exemple, déploie une palette de couleurs éclatantes et des formes audacieuses pour interroger les thèmes de l'identité et de l'appartenance. Ses œuvres se distinguent par une synergie entre techniques modernes et motifs ancestraux, illustrant ainsi une volonté manifeste de réinterpréter les récits héréditaires à la lumière des défis actuels.
Parallèlement, Amenounve Messan Kankoe se démarque par une approche sculpturale plus introspective, s'attachant à interroger les relations entre l'homme, la nature et l'environnement culturel. Ses créations, dominées par des matériaux naturels tels que le bois et les fibres végétales, manifestent une esthétique minimaliste qui invite à une contemplation profonde de la matière et de son essence. Les sculptures en bois qu'il propose incarnent des figures emblématiques de la mythologie africaine, tout en résonnant avec une sensibilité spirituelle qui engage un questionnement sur la place de ces récits dans le monde contemporain. Les préoccupations écologiques et de durabilité se dévoilent à travers ses choix de matériaux et sa manière de célébrer la beauté intrinsèque de la nature tout en mettant en exergue les défis environnementaux pressants.
Ainsi, l'analyse de ces œuvres révèle comment Kunakey Dzidu Koku et Amenounve Messan Kankoe, chacun à sa manière singulière, questionnent les notions d'identité, de culture et d'environnement. Ils incitent le public à s'engager non seulement avec l'œuvre en tant que telle, mais aussi avec les histoires et les enjeux qu'elle véhicule. Cette dualité entre tradition et modernité offre une compréhension nuancée de la dynamique artistique actuelle en Afrique, où les artistes, tout en restant fermement ancrés dans un patrimoine riche et varié, reflètent et interrogent leurs réalités. Ces approches distinctes mais complémentaires enrichissent le paysage artistique et ouvrent des perspectives inédites sur les dialogues culturels en cours dans le monde contemporain.
Mêmes aspirations artistiques, différentes techniques
Les méthodes déployées par Kunakey Dzidu Koku et Amenounve Messan Kankoe dans leurs créations incarnent un profond engagement envers l'innovation artistique, tout en honorant des traditions ancestrales. Koku, par exemple, choisit de privilégier l'utilisation de matériaux recyclés, intégrant des éléments issus de son environnement dans une démarche écoresponsable. Cette approche ne se limite pas à une simple réutilisation, mais incite également à une réflexion critique sur la durabilité et les pratiques de consommation dans notre ère moderne. Sa capacité à métamorphoser des objets quotidiens en œuvres d'art éclatantes témoigne d'une finesse technique où chaque élément est soigneusement sélectionné et assemblé, tissant ainsi une narration visuelle captivante. En revanche, Kankoe adopte des techniques picturales qui s'inspirent des styles traditionnels tout en les interprétant à la lumière des courants contemporains. Son utilisation de la peinture acrylique sur toile, associée à des techniques de collage, permet d'établir une juxtaposition dynamique entre motifs modernes et représentations culturelles. Ses compositions, souvent stratifiées, dévoilent des couches de sens qui requièrent une participation active du spectateur. De plus, Kankoe s'aventure dans l'exploration de la texture, intégrant des matériaux variés tels que le sable ou la terre, conférant ainsi une dimension tactile à ses œuvres.
En alliant divers médiums et matériaux, Koku et Kankoe réussissent à insuffler un sens de contexte et d'histoire à leurs créations. Ces techniques, oscillant entre innovation et tradition, ne sont pas de simples choix esthétiques, mais constituent le langage même par lequel ces artistes expriment leurs réflexions sur la culture, l'identité et la mémoire collective. Au-delà de la technique, leur travail établit un dialogue entre le passé et le présent, tout en interrogeant les futures orientations que pourrait prendre l'art contemporain.
Une progression des deux artistes au sein du discours contemporain
L'exposition mettant en lumière quelques œuvres de Kunakey Dzidu Koku et d'Amenounve Messan Kankoe suscite une série de critiques élogieuses, témoignant d'une progression des deux artistes au sein du discours contemporain.
L'utilisation vibrante de la couleur et des coups de pinceau audacieux de Koku, qui engendrent une interaction dynamique captivant les spectateurs et éveillant des émotions profondes, est à louer. Ses pièces encapsulent souvent des thèmes d'identité et de résilience, résonnant avec un public qui trouve des connexions personnelles dans les récits visuels qu'il tisse. La nature captivante de son art n'est pas seulement agréablement esthétique, mais elle invite également à un engagement critique, incitant les spectateurs à explorer les complexités sous-jacentes de son œuvre.
Les contributions de Kankoe à l'exposition sont tout aussi significatives. Son approche novatrice en matière de forme et de texture, décrivant ses œuvres comme une confluence d'art traditionnel et de méthodes contemporaines est à saluer. Ses sculptures, souvent intégrées sur toile, remettent en question les frontières conventionnelles de l'expression artistique. Le dévouement de Kankoe à l'artisanat est manifeste, alors qu'il fusionne habilement des formes organiques avec des détails complexes. Cette synthèse d'éléments sert non seulement à enrichir l'expérience tactile des pièces, mais symbolise également l'interconnexion entre nature et culture dans le monde moderne.
La réponse globale à cette exposition met en lumière une reconnaissance collective du rôle des artistes dans l'élargissement du dialogue autour de l'art contemporain africain. Il faut reconnaître que Koku et Kankoe ne se contentent pas de créer des œuvres pour leur valeur esthétique ; leurs créations servent plutôt de véhicules pour un commentaire culturel et une réflexion sociale. En stimulant la pensée et le dialogue, ils contribuent de manière significative à une compréhension plus large des récits africains dans la scène artistique mondiale.
Toutefois l'exposition des artistes Kunakey Dzidu Koku et Amenounve Messan Kankoe, requiert une attention minutieuse. L'une des lignes de critique s'articule autour de l'idée que les œuvres semblent dépourvues d'innovation. En effet, on peut dire que les styles et les motifs abordés par les artistes sont ancrés dans des traditions préexistantes, sans offrir une synthèse ou une réinvention véritablement significative. Cette observation soulève des interrogations sur la capacité des artistes à dépasser les attentes historiques tout en restant fidèles à l'héritage culturel qui les définit.
Hôtel 2 Février, carrefour d'influences artistiques et culturelles
L'Hôtel 2 Février, véritable symbole de la ville de Lomé, se présente comme un carrefour où se croisent les influences artistiques et culturelles du Togo, en particulier à travers l'accueil d'expositions telles que celles des artistes Kunakey Dzidu Koku et Amenounve Messan Kankoe. En tant qu'institution phare, cet hôtel ne se contente pas de fournir un cadre somptueux ; il se dote également d'équipements adaptés pour accueillir des événements d'envergure, créant ainsi une atmosphère propice aux échanges intellectuels et artistiques. Son architecture singulière attire non seulement les artistes et les critiques d'art, mais également un public avide de découvertes culturelles, établissant un espace de dialogue autour des œuvres exposées.
L'Hôtel 2 Février s'impose comme un catalyseur essentiel pour la promotion de l'art contemporain togolais, en offrant une plateforme d'exposition qui rehausse la visibilité des créateurs, qu'ils soient locaux ou internationaux. Grâce à ces initiatives, l'établissement contribue à la reconnaissance et à la valorisation des talents émergents, tout en suscitant des réflexions sur des questions sociopolitiques qui touchent à l'identité togolaise. Les créations de Kunakey Dzidu Koku et Amenounve Messan Kankoe, qui interrogent respectivement la modernité et les racines africaines, trouvent un écho particulier dans ce décor dynamique, accentuant leur pertinence dans le récit artistique actuel du Togo.
De surcroît, l'engagement de l'Hôtel 2 Février envers des projets culturels témoigne d'une volonté affirmée de s'impliquer activement dans l'évolution du paysage artistique togolais. À travers des partenariats avec divers artistes et institutions, l'hôtel favorise l'émergence de nouvelles idées et l'expression créative, tout en renforçant le lien social par l'organisation d'événements qui rassemblent des publics variés. Les expositions organisées, telles que celle mettant en avant les deux artistes, offrent une occasion unique de redéfinir des espaces culturels et de promouvoir une vision artistique qui puise dans le local tout en s'ouvrant à l'universel. Ainsi, l'Hôtel 2 Février ne se limite pas à être un simple lieu de séjour ; il devient une métaphore vivante de la symbiose entre les héritages du passé et les aspirations du futur, tout en étant un témoin de l'évolution constante de l'art en Afrique.
En définitif, l'évaluation approfondie de l'exposition présentée par Kunakey Dzidu Koku et Amenounve Messan Kankoe à l'hôtel 2 Février de Lomé, révèle que leurs initiatives artistiques ne se contentent pas de mettre en lumière la richesse du tissu culturel de l'art africain contemporain, mais suscitent également des dialogues essentiels autour de l'identité, du patrimoine et des enjeux sociétaux. Les œuvres exposées s'apparentent à une lamentation des traditions perdues tout en célébrant simultanément la vitalité et la résilience des expressions modernes. L'utilisation innovante des matériaux par les artistes, conjuguée à leurs langages visuels distincts, souligne leur engagement à aborder des thèmes multifacettes inhérents aux contextes locaux et globaux. À travers une exploration critique de leurs pièces, il est évident que Koku et Kankoe emploient une palette de techniques qui défient les perceptions conventionnelles de l'art. L'intégration de motifs traditionnels aux esthétiques modernes invite le spectateur à parcourir un éventail d'expériences, favorisant une compréhension plus profonde des récits qui imprègnent leur travail. Cette synthèse d'ancien et de nouveau enrichit non seulement l'expérience visuelle, mais favorise également un sentiment de continuité, comblant les fossés générationnels et invitant au discours parmi des publics divers. L'exposition devient ainsi une plateforme de réflexion sur des problématiques sociopolitiques, suggérant que l'art peut effectivement agir comme un catalyseur de changement et de sensibilisation. En fin de compte, la synergie entre les visions artistiques de Koku et Kankoe encapsule un commentaire poignant sur l'état de l'art contemporain. Leur œuvre constitue un témoignage de l'identité évolutive de l'artisanat africain, marqué par un mélange de tradition et d'innovation qui résonne tant avec les communautés locales qu'avec les spectateurs internationaux. La conclusion de cette critique réaffirme l'importance de l'exposition, non seulement en tant qu'affichage de prouesses artistiques, mais également comme un récit essentiel qui encapsule les complexités et la richesse des expressions culturelles africaines. De telles expositions ne devraient pas être perçues isolément, mais plutôt comme des contributions à un dialogue continu sur le rôle de l'art dans la réflexion sociétale et la transformation.
Par Romain COKOU
A Zogbadjè, un quartier situé à Abomey-Calavi, non loin du campus universitaire, le corps d'un étudiant a été retrouvé tôt dans la matinée de ce mardi 24 juin 2025.
Découverte macabre à Abomey-Calavi ce mardi 24 juin 2025. Un étudiant a été retrouvé mort pendu derrière le bar Le Refus à Zogbadjè. Il s'agirait selon Le Potentiel, de Mardochée Gandonou, âgé de 23 ans environ.
La police s'est dépêchée sur les lieux pour les constats d'usage.
Suicide ou acte criminel ? Une enquête est ouverte.
F. A. A.
En réponse aux récentes attaques terroristes perpétrées dans la partie septentrionale du pays, les Forces armées béninoises (FAB) ont lancé une offensive dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 juin 2025 dans le parc W, neutralisant plusieurs groupes d'assaillants.
Des groupes d'assaillants désormais hors de tout état de nuire. Une opération menée par l'armée béninoise dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 juin 2025, a permis de neutraliser plusieurs d'entre eux. Cette opération d'envergure menée dans la plus grande discrétion, selon nos sources, a mobilisé des unités terrestres appuyées par des hélicoptères.
Les différences forces ont ciblé plusieurs bases logistiques des assaillants, et procédé à la destruction de trois repaires stratégiques.
Pour l'heure, aucune réaction officielle, mais nos sources renseignent qu'aucun militaire béninois n'a été touché.
Cette intervention musclée de l'armée intervient quelques jours après les attaques contre le commissariat de Kouarfa, dans la commune de Toucountouna (Atacora), et celui de l'arrondissement de Sonsoro, dans la commune de Kandi (Alibori).
Nous y reviendrons
F. A. A.
Les demandes de laisser-passer pour les véhicules d'immatriculation étrangère entrant au Togo se font désormais en ligne. Le commissaire général de l'Office togolais des recettes (OTR) porte l'information à la connaissance du public à travers un communiqué.
https://ipv.otr.tg, c'est la plateforme par laquelle les opérateurs économiques et voyageurs non résidents entrant au Togo par les frontières terrestres doivent formuler leurs demandes d'obtention de laisser-passer. Cette plateforme, selon un communiqué de l'Office togolais des recettes, est opérationnelle depuis le 16 juin 2025.
A travers ce communiqué en date du 13 juin 2025, le commissaire général invite tous les partenaires concernés à prendre les dispositions nécessaires pour assurer l'application effective de cette mesure.
F. A. A.
Le ministre des sports, Benoît DATO, a procédé au lancement officiel de la 5e édition du Championnat national scolaire, samedi 21 juin 2025, au stade omnisports d'Aplahoué, dans le département du Couffo.
La 5e édition du Championnat national scolaire va rassembler 1.488 jeunes athlètes de 93 établissements secondaires publics et privés, provenant des douze départements du Bénin. Au total, 5 disciplines seront à l'honneur. Il s'agit du football, du basketball, du handball, du volleyball et athlétisme avec l'introduction du basketball 3x3. Seule particularité cette année, la promotion de l'égalité des sexes à travers le sport.
« Le sport est une école de la vie. Vous apprenez à gagner, à perdre, à vous relever et à respecter l'autre. Vous êtes la relève du sport béninois. Vous incarnez la promesse d'un Bénin uni et fort », a déclaré le ministre des sports s'adressant aux jeunes.
Benoît DATO avait à ses côtés pour ce lancement officiel sa collègue Eléonore Yayi LADEKAN de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Janvier YAHOUEDEOU, coordonnateur du collège des ministres conseillers, et Ayibatin Jonas HANTAN, ministre conseiller au tourisme, à la culture, aux arts et aux sports.
Le préfet du département du Couffo, Christophe MEGBEDJI, le directeur général de l'Office béninois du sport scolaire et universitaire (OBSSU), Victor Soumon LAWIN, le maire d'Aplahoué, Maxime ALLOSSOGBÉ, ainsi que les élus locaux et communaux du Couffo, ont pris part à la cérémonie.
F. A. A.
Une attention particulière a été accordée à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, lors du 51e Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'OCI
tenu les 21 et 22 juin 2025, à Istanbul (Turquie). Les Chefs de diplomatie ont salué le rôle de SM le Roi, président du Comité Al Qods, pour la protection des lieux saints à Al-QodsAcharif.
Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI), réunis les 21 et 22 juin à Istanbul (Turquie), dans le cadre de la 51e session de leur Conseil ministériel, ont salué les efforts continus de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'Assiste, président du Comité Al-Qods, pour la protection des lieux saints à Al-QodsAcharif.
Les ministres des Affaires étrangères islamiques ont loué, dans leur résolution sur “la Capitale de l'État de Palestine, Al-QodsAcharif”, le rôle substantiel joué par l'Agence Bayt Mal Al-QodsAcharif, à travers la réalisation de plusieurs projets de développement au profit de la population de la ville sainte et le soutien à sa lutte.
La Déclaration d'Istanbul a aussi salué les efforts du Comité Al-Qods, sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et de son bras exécutif, l'Agence Bayt Mal Al-QodsAcharif, pour préserver l'identité de la ville sainte en tant que symbole de tolérance et de coexistence entre les trois religions monothéistes et consacrer son statut juridique.
Le 51e Conseil des ministres des AE de l'OCI a clôturé ses travaux dimanche par l'adoption de la Déclaration d'Istanbul et de plusieurs résolutions portant sur diverses questions politiques, économiques et culturelles concernant le monde islamique.
L'ONG Acting for Life organise en collaboration avec ses partenaires, mercredi 25 juin 2025, un colloque axé sur les réussites majeures du Projet « Maçons de Demain, former et insérer dans l'écoconstruction (MADE) » mis en œuvre depuis septembre 2022. Le colloque aura lieu au Centre Culturel de Rencontre International John Smith.
L'ONG Acting for Life mène depuis près de 3 ans dans plusieurs pays, dont le Bénin, le Projet « Maçons de Demain, former et insérer dans l'écoconstruction (MADE) avec le soutien Française de Développement (AFD). Ce projet a permis de former et de renforcer les compétences de jeunes en situation de vulnérabilité au Bénin, Togo et Mali, dans les métiers de l'écoconstruction. Ces jeunes ont reçu des formations en maçonnerie et écoconstruction ; ce qui contribue à leur insertion sociale et professionnelle.
Un colloque prévu pour mercredi 25 juin 2025 sous le thème : « Quel avenir pour l'écoconstruction au Bénin et dans la sous-région ? » , permettra de revenir sur les réussites majeures du programme, et d'ouvrir le débat sur les perspectives de la filière écoconstruction dans les pays ciblés. Ce sera en présence de professionnels du secteur, de l'ensemble des partenaires de mise en œuvre et des acteurs ayant contribué à ses réalisations. Les échanges seront axés sur les enjeux de l'écoconstruction ; la professionnalisation des filières pierre et terre dans les départements de l'Atacora et de la Donga au Bénin etc.
Le jardin du CCRI va abriter une exposition de photographies de Yanick FOLLY, illustrant les réalisations majeures du projet.
Deux petits enfants ont perdu la vie dimanche 22 juin 2025 à Derassi, une localité de la commune de Kalalé, dans le département du Borgou. Ils se sont noyé lors d'une baignade dans un marigot.
Une partie de baignade vire au drame à Kalalé. Dans cette commune du département du Borgou, deux petits enfants âgés de 5 et 9 ans ont trouvé la mort dans un marigot dimanche 22 juin 2025.
Selon nos sources, les deux victimes étaient parties au pâturage quand elles ont éprouvé le désir de se baigner dans les eaux du marigot situé entre Bawarou et Derassi, sur l'axe Kalalé-Nikki. Au cours de la baignade, les deux enfants, tous issus de mêmes parents selon les mêmes sources, se noient. Leurs corps sans vie ont été repêchés grâce aux cris d'alerte de témoins sur les lieux. Les circonstances réelles de leur mort, restent à élucider.
Avant ces deux petits enfants, trois autres personnes auraient péri dans les eaux de ce marigot.
Les autorités locales exhortent les populations à la vigilance en ces temps de pluies.
F. A. A.
A Kakpouihoué, localité située dans la commune de Toviklin, département du Plateau, deux jeunes hommes ont été interpellés vendredi 20 juin 2025, par la police. Ils ont proposé des organes humains à un dignitaire religieux.
De jeunes gens dans les mailles de la police pour tentative de trafic d'organes humains. Au nombre de deux, ils ont proposé la vente d'un cœur humain « frais » et « une bouteille contenant du sang humain » à un dignitaire religieux. Ce dernier décline l'offre macabre, et alerte la police qui procède à leur interpellation.
Après leur garde à vue, ils seront présentés au Procureur de la République pour répondre de leurs actes.
F. A. A.
Le commissariat de l'arrondissement de Pahou a mené une série d'opérations coup de poing du 16 au 21 juin 2025 pour démanteler des réseaux de trafic de stupéfiants dans les quartiers sensibles.
Les opérations effectuées à Dénou, Akadjamey, Pahou-Centre, Houndjava et Hêvié-Liclan du 16 au 21 juin 2025 par le commissariat d'arrondissement de Pahou ont permis de démanteler plusieurs ghettos. Des lieux dissimulés derrière des façades de bars, boutiques ou habitations.
Les agents de police ont mis la main sur du chanvre indien, des comprimés de Tramadol, Tapentadol, Royal et King 225. Du matériel d'emballage et une somme de 400 000 francs CFA ont également été confisqués.
Les individus arrêtés ont été placés en garde-à-vue. Ils seront présentés au Procureur dans les prochains jours.
Le commissariat de Pahou entend poursuivre ces opérations pour sécuriser les zones à risque et freiner l'expansion du trafic de drogues dans l'arrondissement.
M. M.
Trois (03) membres présumés d'un réseau de voleurs de motocyclettes ont été interpellés dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 juin 2025 par les éléments du commissariat de Godomey.
Un individu, au guidon d'une moto de marque Haojue, a tenté de fuir à la vue d'une patrouille de police dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 juin 2025.
Poursuivi et arrêté, le suspect se montre incohérent sur la provenance de la moto. Mais il finit par avouer être membre d'un réseau spécialisé dans le vol de motos et les cambriolages.
Sur la base de ces aveux, deux autres individus sont interpellés dans la même nuit.
Deux motocyclettes supplémentaires, d'origine douteuse, sont retrouvées en leur possession.
Une victime a formellement reconnu l'une des motos saisies.
Les trois suspects ont été placés en garde-à-vue.
La Police poursuit son enquête pour identifier les autres membres du réseau.
M. M.