Une nouvelle loi encadre la concurrence au Bénin. Elle a été adoptée le 22 janvier et promulguée le 5 février 2025.
Au Bénin, la concurrence est libre, mais surveillée, selon la Loi n°2025 -02 du 05 février 2025 portant organisation de la concurrence. « Les prix des biens et des services sont librement déterminés (…) par le jeu de la concurrence », stipule l'article 5.
Mais l'Etat peut intervenir pour certains produits sensibles : médicaments, carburants ou situations de monopole. En cas de crise, le gouvernement peut également bloquer temporairement les hausses abusives de prix.
La loi interdit les ententes entre entreprises et les aides de l'Etat visant à fausser le marché ; les abus de position dominante, la clause de non-concurrence ou d'exclusivité...
Une dérogation peut être accordée par le ministre chargé du commerce, après avis favorable de l'Autorité nationale de la concurrence en ce qui concerne la clause de non-concurrence ou d'exclusivité.
Sont également interdits (articles 28 à 40) : la publicité mensongère ; la vente à boule de neige ; la vente couplée ou jumelée, le dénigrement de concurrents ; la désorganisation ; la vente à perte (sauf les cas précisés à l'article 53) ; la vente avec la loterie ou la tombola ; la vente à primes ; la vente par envoi forcé ; la contrefaçon ; la vente ou la détention de produits non commercialisables ou frauduleusement importés.
Autorisées sous conditions
Les promotions, soldes et liquidations doivent faire l'objet d'une autorisation au préalable, selon les articles 42 à 44 et 48.
Toute vente ou service nécessite une facture, à conserver pendant au moins 10 ans à compter de la date de l'opération.
Les opérations de fusion ou acquisition requièrent une autorisation. « Toute opération de fusion ou d'acquisition est soumise à l'autorisation préalable des autorités nationales ou communautaires compétentes en fonction des seuils définis par les textes en vigueur. Un décret pris en Conseil des ministres détermine les modalités de contrôle des fusions ou des acquisitions dont les seuils sont inférieurs à ceux définis par les autorités communautaires compétentes », lit-on à l'article 18.
Les contrats de franchise sont encadrés.
Des sanctions en cas de non-respect
La loi sur la concurrence prévoit des sanctions sévères. Ne pas afficher les prix ou refuser un contrat écrit peut coûter jusqu'à 500 000 FCFA, avec une peine d'emprisonnement à la clé.
Les publicités mensongères, ventes déguisées ou promotions frauduleuses sont punies jusqu'à 12 mois d'emprisonnement et 5 millions FCFA d'amende.
La contrefaçon peut coûter jusqu'à 6 millions FCFA, avec deux (02) ans de prison.
Les produits frauduleusement importés ou non commercialisables exposent à 25 millions FCFA d'amende.
La loi sanctionne aussi les ventes sans autorisation, les ventes à perte, les pratiques discriminatoires ou anticoncurrentielles. Une entreprise fautive peut écoper de 100 millions FCFA d'amende, voire 10 % de son chiffre d'affaires annuel.
Les récidivistes risquent le double des peines. Et si un contrevenant refuse de fournir les documents exigés, il peut être astreint à payer jusqu'à 50 000 FCFA par jour de retard.
La justice peut confisquer des biens, ordonner leur vente, voire interdire définitivement l'exercice d'activités commerciales.
M. M.
L'INTÉGRALITÉ DE LA LOI SUR LA CONCURRENCE EN RÉPUBLIQUE DU BÉNIN
A Setto, une localité de la commune de Djidja, dans le département du Zou, un homme a perdu la vie, dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 juin 2025, alors qu'il pourchassait un mouton qu'il venait d'acheter.
Au cours d'une course poursuite avec son mouton, un homme trébuche et tombe dans un cours d'eau. Le drame a lieu à Setto, dans la commune de Djidja dans la nuit du dimanche au lundi 30 juin 2025. La victime selon Bip radio, est un jeune homme, connu comme artiste et commerçant dans la localité. Son corps selon le média, a été retrouvé sans vie, dans un cours d'eau situé dans le quartier Amagassa.
Le jeune artiste serait à la poursuite de l'une des chèvres qu'il venait d'acheter. Dans sa tentative de rattraper l'animal, il aurait chuté accidentellement, dans le cours d'eau. Son corps a été retrouvé quelques heures plus tard, par des riverains alertés par sa disparition.
En marge de la première édition de sa « Semaine du Développement Durable », la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin (CDC Bénin) a organisé un circuit à vélo dans la ville de Cotonou, le samedi 28 juin 2025 au profit de son personnel.
Le parcours a débuté à Guinkomey, passant par le boulevard Jean-Paul II, le siège de la CDC Bénin, le boulevard de la Marina jusqu'à Sèmè-City avant de revenir au point de départ. Ce circuit aller-retour d'une durée d'environ deux heures s'est déroulé dans une ambiance à la fois sportive et conviviale. « Par cette activité, nous voulons promouvoir non seulement la cohésion de l'équipe, mais également le bien-être des collaborateurs, indispensable au fonctionnement de la CDC Bénin », a déclaré Elvire Houédé Agbo, Directrice de la Cellule Support au Management de la CDC Bénin.
Cette activité a permis aux agents de la CDC Bénin de découvrir autrement la ville de Cotonou. L'initiative a été bien accueillie par les participants. Claude Dakpè, collaborateur à la CDC Bénin n'a pas caché son enthousiasme : « On a vraiment aimé le parcours. Tout s'est bien passé, c'était merveilleux ». Il a remercié l'équipe de la direction générale de la CDC Bénin pour cette belle initiative.
Point de départ à GuinkomeyLe capital humain de la CDC Bénin a aussi profité des bienfaits de cette activité sportive sur la santé. « C'est une activité physique qui demande moins d'efforts sur les articulations. Vous travaillez beaucoup votre cardio sans forcément faire mal à vos articulations », explique Ralph Gnonlonfoun, membre de la structure spécialisée dans les balades à vélo. Au-delà de la simple activité physique, cette balade a contribué à renforcer les liens entre collègues, dans un esprit d'équipe et de convivialité. À travers cette activité, la CDC Bénin réaffirme son engagement pour un cadre de travail sain, durable et humain, en parfaite cohérence avec les valeurs portées par sa Semaine du Développement Durable.
A.A.A
En Conseil des ministres ce mercredi 02 juillet 2025, le gouvernement a autorisé une mission de maîtrise d'œuvre complète pour le projet de construction de l'Ecole de formation en sciences paramédicales au Bénin.
Une troisième Ecole de formation en sciences paramédicales sera bientôt construite au Bénin. Le gouvernement a marqué son accord ce mercredi 02 juillet 2025, pour une mission de maîtrise d'œuvre complète. Cette nouvelle école qui sera adaptée au « contexte béninois », aura pour but de mutualiser toutes les ressources humaines et infrastructurelles existantes ; d'introduire les technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement et l'apprentissage ; et mettre sur le marché des ressources humaines de qualité en adéquation avec le développement des projets médicaux et la mise en place des pôles d'excellence.
Les professionnels de santé paramédicaux, observe le gouvernement, sont « des cadres agissant sur prescription d'un médecin afin d'accompagner, soigner, préparer, appareiller ou rééduquer les patients ». Mais les deux écoles de formation sont saturées et n'arrivent pas à fournir suffisamment de personnels de ce profil pour combler le déficit des secteurs public et privé. Ces établissements selon l'Exécutif, ne sont en mesure ni d'absorber les demandes des candidats à la formation en sciences paramédicales de base au niveau national, ni de satisfaire les besoins en spécialisation. Et à cette situation, s'ajoute la forte demande du marché international de l'emploi à laquelle certains compatriotes s'intéressent. D'où la nécessité de « faire former des paramédicaux prioritairement orientés vers la résolution des problèmes de santé qui se posent à la population ».
Le projet de construction de cette troisième école de formation des paramédicaux s'inscrit dans l'ambition du gouvernement de faire du système de santé béninois, un système plus performant pour une couverture sanitaire plus efficace et de qualité ; avec des professionnels de santé qualifiés.
MTN Bénin a revu à la hausse les frais de retrait d'argent via son service Mobile Money (MoMo) pour les montants à partir de 501 à 20.000 FCFA
Une nouvelle grille tarifaire pour les retraits effectués par les particuliers dans les points de service MoMo selon le site officiel de MTN Bénin. Désormais, pour retirer une somme comprise entre 501 et 5 000 FCFA, les usagers devront débourser 125 FCFA, contre 100 FCFA auparavant. Pour les montants allant de 5 001 à 10 000 FCFA, le retrait coûte désormais 225 FCFA, au lieu de 200 FCFA. Entre 10 001 et 20 000 FCFA, il faut 375 FCFA, soit une augmentation de 25 FCFA également.
Les autres paliers restent inchangés. D'après des sources bien informées, la nouvelle grille tarifaire entrera en vigueur le vendredi 4 juillet 2025.
Les envois effectués via les applications MTN MoMo ou MyMTN sont toujours facturés à 50 FCFA. Les trois premières transactions mensuelles d'un montant inférieur à 1 000 FCFA sont totalement gratuites.
MTN Bénin a revu à la hausse les frais de retrait d'argent via son service Mobile Money (MoMo) pour les montants à partir de 501 à 20.000 FCFA
Une nouvelle grille tarifaire pour les retraits effectués par les particuliers dans les points de service MoMo selon le site officiel de MTN Bénin. Désormais, pour retirer une somme comprise entre 501 et 5 000 FCFA, les usagers devront débourser 125 FCFA, contre 100 FCFA auparavant. Pour les montants allant de 5 001 à 10 000 FCFA, le retrait coûte désormais 225 FCFA, au lieu de 200 FCFA. Entre 10 001 et 20 000 FCFA, il faut 375 FCFA, soit une augmentation de 25 FCFA également.
Les autres paliers restent inchangés. D'après des sources bien informées, la nouvelle grille tarifaire entrera en vigueur le vendredi 4 juillet 2025.
Les envois effectués via les applications MTN MoMo ou MyMTN sont toujours facturés à 50 FCFA. Les trois premières transactions mensuelles d'un montant inférieur à 1 000 FCFA sont totalement gratuites.
Le gouvernement a approuvé, mercredi 02 juillet 2025, en Conseil des ministres, la Stratégie nationale de promotion et de développement des petites et moyennes entreprises pour la période 2025-2029.
La Stratégie nationale de promotion et de développement des petites et moyennes entreprises pour la période 2025-2029 adoptée. Ceci, suite à l'adoption en mai dernier, de la Politique nationale de promotion et de développement des petites et moyennes entreprises pour la décade 2025-2034.
La stratégie adoptée selon le Conseil des ministres, vise à éliminer les obstacles actuels et à bâtir un écosystème propice à l'émergence de micros, petites et moyennes entreprises béninoises dynamiques, compétitives et résilientes. L'exécution de son plan selon le gouvernement, facilitera le suivi de toutes les interventions en faveur des PME, et permettra de tenir compte des mutations socio-économiques afin de mieux répondre aux nouveaux défis qu'elles rencontrent.
La Politique nationale de promotion et de développement des petites et moyennes entreprises pour la décade 2025-2034 vise à favoriser leur accroissement des PME dans des conditions optimales.
Le Directeur régional du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en Afrique de l'Ouest et du Centre, Sennen HOUNTON, était au cabinet de Louis VLAVONOU, président de l'Assemblée nationale ce mardi 1er juillet 2025. Cette visite s'inscrit dans le cadre d'une mission qu'il effectue au Bénin depuis le 30 juin dernier.
Le Directeur régional du FNUAP pour Afrique de l'Ouest et du Centre, est en mission au Bénin, dans le cadre du projet régional d'investissement dans le capital humain de la jeune fille. Sennen HOUNTON a rencontré dans ce cadre le président de l'Assemblée nationale ce mardi 1er juillet. Au cours de l'entretien avec le chef du Parlement béninois, il a plaidé pour l'accélération de la réduction de la mortalité maternelle.
« C'est 07 pays qui sont ici au Bénin. En effet, le Bénin fait partie de ce projet régional et nous tenons le comité de pilotage de ce grand projet. Nous sommes venus donc remercier le Président de l'Assemblée nationale pour tous les appuis accordés au Bénin et dans la sous-région pour que les Etats investissent dans le capital humain de la jeune fille et des femmes », a-t-il déclaré à sa sortir d'audience.
Le Directeur régional du FNUAP et sa délégation ont exprimé leurs remerciements au président de l'Assemblée nationale pour le budget voté par la représentation nationale, un « budget social » qui, d'après lui, réserve « une bonne place pour l'investissement dans les filles et dans les femmes ».
Le plaidoyer a été également fait à l'endroit du président VLAVONOU, « champion de la cause des filles et des femmes » selon Sennen HOUNTON, de porter l'initiative lancée au niveau régional sur une feuille de route pour une accélération de la réduction de la mortalité maternelle.
Le Directeur régional du FNUAP était accompagné à l'audience par le député Sofiath SCHANOU, coordonnatrice du Réseau des parlementaires pour la population et le développement ; Richmond TIEMOKO, Représentant Résident de l'UNFPA au Bénin ; Alain AKPADJI, Représentant Résident de l'UNFPA au Burkina-Faso et Aminatou SAR, coordonnatrice Résidente du Système des Nations-Unies (SNU) au Bénin.
F. A. A.
Les technologies de Google Cloud renforceront la plateforme d'Ecobank pour améliorer la banque digitale, le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et le développement économique du continent.
Ecobank, le groupe panafricain leader de services financiers, et Google Cloud ont annoncé, mercredi 2 juillet 2025, une collaboration majeure visant à transformer les services financiers grâce à l'analytique avancée et à l'intelligence artificielle, et à favoriser l'autonomisation numérique en Afrique. À travers ce partenariat, Ecobank prévoit de tirer parti des technologies de pointe de Google Cloud pour proposer des solutions de paiement et de transfert de fonds innovantes, fluides, sécurisées et accessibles à tous, en vue de responsabiliser les individus et les entreprises à travers le continent et au-delà.
Cette collaboration vise à utiliser les technologies avancées et l'Intelligence artificielle (IA) de Google Cloud pour enrichir les services digitaux d'Ecobank et accélérer la transformation digitale de la banque. L'accord de partenariat est conçu pour autonomiser les populations, soutenir la croissance des PME dans la région, contribuer au développement économique global de l'Afrique.
Ce partenariat devrait apporter des avantages significatifs, notamment :
• Améliorer l'accessibilité financière : La collaboration cherchera à simplifier et rationaliser les transferts d'argent, tant nationaux qu'internationaux. Cela s'appuiera sur l'infrastructure évolutive de Google Cloud et ses solutions d'API avancées, comme Apigee, afin de rendre les transactions financières plus rapides, plus abordables et plus accessibles à un plus grand nombre de personnes, facilitant ainsi un soutien crucial aux familles et des échanges commerciaux plus fluides pour les entreprises.
• Soutenir les entreprises africaines : Un objectif central de cette collaboration est de renforcer l'écosystème entrepreneurial du continent. Grâce aux capacités de Google Cloud, notamment sa puissante plateforme d'analytique de données, BigQuery, pour des insights pilotés par l'IA, Ecobank développera des solutions pour améliorer l'accès au financement pour les PME, simplifier l'acceptation des paiements, et fournir des informations précieuses basées sur les données afin d'aider les entreprises à se développer dans plus de 33 pays africains.
• Imaginer une banque digitale fluide : Le partenariat explorera la création de plateformes bancaires digitales plus intuitives et conviviales, bâties sur l'infrastructure sécurisée et évolutive de Google Cloud, et renforcées par ses technologies d'intelligence artificielle. Cela permettra aux développeurs et clients d'Ecobank de s'intégrer facilement à ses plateformes via une API avancée unifiée, leur permettant de proposer des solutions financières innovantes. Par exemple, des partenaires fintech pourront proposer facilement des services bancaires de base tels que comptes, paiements et crédits, pour des transactions sans friction.
• Personnaliser les solutions financières de manière responsable : En exploitant l'analyse de données avancée, l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique de Google, tout en respectant les plus hauts standards de confidentialité et de sécurité des données, Ecobank cherchera à mieux comprendre et anticiper les besoins de ses clients. Cela permettra de développer des produits et services financiers plus pertinents et personnalisés, incluant des crédits, épargnes et assurances adaptés.
• Collaboration stratégique avec des experts : L'équipe des services professionnels de Google Cloud apportera un accompagnement expert continu à Ecobank, pour garantir la mise en œuvre efficace des technologies et la réalisation réussie des objectifs de transformation de la collaboration dans les années à venir.
Jeremy Awori, Directeur Général du Groupe Ecobank, a déclaré : « Notre collaboration avec Google Cloud représente une avancée majeure dans la transformation digitale d'Ecobank. Nous sommes impatients de tirer parti des technologies avancées et de classe mondiale de Google Cloud pour libérer de nouvelles opportunités de croissance pour les individus et les entreprises à travers l'Afrique. Ce partenariat reflète notre volonté commune de construire un avenir plus connecté et financièrement inclusif pour le continent. »
Thomas Kurian, PDG de Google Cloud, a précisé : « Google Cloud et Ecobank partagent une vision commune : utiliser la technologie pour promouvoir l'autonomisation financière de plus de personnes et d'entreprises en Afrique. Nous sommes impatients d'explorer comment notre IA de pointe, notre analytique puissante et notre infrastructure évolutive peuvent soutenir les efforts d'Ecobank pour stimuler le développement économique et l'avenir digital du continent. »
Cet accord marque un engagement commun entre Ecobank et Google Cloud à explorer comment la puissance de la technologie peut ouvrir de nouvelles opportunités pour les Africains et contribuer à un avenir digitalement autonome et économiquement dynamique pour le continent. Ecobank et Google Cloud continueront d'explorer activement des opportunités d'élargir leur collaboration, en tirant parti du vaste potentiel des autres solutions et services de Google.
À propos du Groupe Ecobank
Le Groupe Ecobank est le principal groupe bancaire panafricain du secteur privé, doté d'une expertise africaine inégalée. Il est présent dans 35 pays d'Afrique subsaharienne, ainsi qu'en France, au Royaume-Uni, aux Émirats arabes unis et en Chine. Son réseau panafricain unique offre une plateforme unifiée pour les paiements, la gestion de trésorerie, le commerce et les investissements. Le Groupe Ecobank emploie plus de 14 000 collaborateurs et sert plus de 32 millions de clients. Il propose une gamme complète de produits, services et solutions en Banque de Détail, Banque Commerciale et Banque de Financement & d'Investissement, accessibles via de multiples canaux, y compris digitaux.
Google Cloud
Google Cloud est la nouvelle voie vers le cloud. Il propose des outils d'IA, d'infrastructure, de développement, de données, de sécurité et de collaboration conçus pour répondre aux besoins d'aujourd'hui et de demain. Google Cloud offre une pile d'IA puissante, entièrement intégrée et optimisée, reposant sur une infrastructure à l'échelle planétaire, des puces conçues sur mesure, des modèles d'IA générative et une plateforme de développement, ainsi que des applications dopées à l'IA pour accompagner la transformation des organisations. Des clients dans plus de 200 pays et territoires font confiance à Google Cloud comme partenaire technologique de référence.
Le Directeur général de l'Ecole supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication (ESJSC) du Mali, fait partie des experts, qui ont participé à la Rencontre internationale des journalistes organisée par le Conseil national de la Presse du Maroc, en juin dernier, à Dakhla. Dans cet entretien, M. Aboubacar Abdoulwahidou MAIGA donne son appréciation de la réunion et de cette région des Province du sud du Maroc en plein essor.
Monsieur Maïga, vous venez de participer à Dakhla à une rencontre internationale sur le journalisme de qualité et l'éducation aux médias. Que peut-on retenir de ce forum qui a rassemblé des journalistes et des experts venus de tous les continents ?
C'est une rencontre qui nous a émerveillés par la qualité et la diversité à la fois des participants et des thèmes abordés au cours de nos échanges. A écouter les uns et les autres, je constate que les défis du secteur médiatique sont les mêmes partout sur notre planète, aussi bien dans les pays riches que pauvres : leurs noms sont désinformation, surinformation, fakenews ou fausses nouvelles, propagande, journalisme face à l'IA ou cette concurrence disproportionnée imposée à la Presse conventionnelle par l'apparition de nouveaux acteurs comme les influenceurs et les videomen. Je suis tout de même réconforté de découvrir que nos recommandations s'alignent aussi, en dépit de nos réalités sociopolitiques et culturelles. Au-delà des initiatives d'autorégulation qui ont fait leur preuve chez certains d'entre nous, il importe aux yeux de la majorité d'entre nous ici à Dakhla d'ajuster nos textes à l'évolution actuelle de la pratique journalistique. Il ressort de nos présentations que la caducité des textes dans certains pays – à l'image du Mali par exemple – pourrait expliquer le boulevard qui s'offre aux influenceurs et aux videomen dans la gouvernance de l'information sur internet. Il urge dès lors de légiférer afin de restructurer le secteur pour réserver l'exercice du métier aux seuls initiés tant dans la Presse classique que dans les médias dits numériques. Il faut des textes permettant d'encadrer la pratique journalistique et de protéger le journaliste dans l'exercice de sa profession. Je pense qu'il conviendrait également d'accroître le financement destiné à la Presse pour pallier la pauvreté des contenus et favoriser un journalisme plus conquérant, notamment en Afrique subsaharienne, où le journalisme se fait essentiellement « assis » par des couvertures médiatiques sur commande : assises, assemblées générales, foras, conférences, réunions, conseils d'Administration, ateliers, matchs, inaugurations, visites d'officiels, foires, symposia, fora, lancements de livres, vernissages, etc.. Les médias africains ont intérêt à innover leurs approches de circulation de l'info, en tentant d'informer à l'instant T sur la toile en dans les langues majoritairement parlées par leurs concitoyens. C'est là que les autres acteurs non professionnels les surclassent, car ces derniers tirent leur succès de ces deux facteurs fondamentaux. Par ailleurs, à mon avis, la Presse africaine joue sa survie dans sa capacité ou non de monétiser l'information. Il faudrait travailler à introduire dans les habitudes des Africains la culture de l'abonnement aux médias et de l'achat des articles de presse. Sans quoi, la Presse nourrirait difficilement son homme. Enfin, la conviction, que j'ai été ravi de partager ici avec d'autres participants, reste la nécessité de former sans cesse nos journalistes aux logiciels et outils de vérification des données et des sources d'information, surtout face aux nouvelles menaces apparues à la faveur de l'avènement de l'IA (intelligence artificielle).
En tant que professionnel des médias et responsable d'une école de journalisme, quels conseils avez-vous à donner aux confrères en général et à ceux exerçant dans les zones à risque comme le Sahel en proie au terrorisme ?
Peut-être que ce serait trop prétentieux de ma part ; toutefois, vous conviendriez avec moi que le journalisme ne peut plus se pratiquer comme quelques années auparavant. Aujourd'hui, nous avons besoin d'un journaliste polyvalent, omniscient et très audacieux dans la prise de risques. La longue période de paix et d'insouciance à laquelle nous étions habitués naguère est terminée. Nous sommes entrés dans un monde d'instabilité, des grands déséquilibres et de la loi du plus fort. Dans un tel univers, l'exercice du métier de journaliste requiert non seulement une capacité d'analyse critique et de réflexion indépendante, mais surtout une connaissance du droit, des relations internationales, des langues africaines et étrangères, de l'histoire, de la géopolitique, des sensibilités interculturelles, de la sociologie, de la psychologie et des enjeux écologiques. C'est en tout cas la philosophie avec laquelle nous préparons nos journalistes de demain à l'Ecole supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication (ESJSC) de Bamako, à savoir faire de nos étudiants des journalistes polyglottes, entrepreneurs, blogueurs, réalisateurs, caméramans et monteurs, trimédialistes (télé, radio et presse écrite-numérique), polyvalents, des journalistes historiens et socio-anthropologues, des journalistes hommes de droit et respectueux des autres cultures et de l'environnement. Ce sont les réalités de notre ère qui nous y commandent, nous n'avons pas le choix.
Qu'est-ce qui vous a marqué pendant votre séjour à Dakhla, cette ville des Provinces du Sud du Maroc en plein essor ?
D'abord, la similarité de son écosystème avec celui des régions du septentrion malien, surtout de Gao d'où je viens. Je trouve qu'il y a beaucoup de ressemblances culturelles aussi au niveau musical, artistique et en matière de style vestimentaire. J'ai même entendu avec beaucoup d'émerveillement chez un groupe musical d'ici des sonorités empruntées à Ali Farka Touré et à Tinariwen. J'ai aimé aussi le silence de la mer de Dakhla, les attractions touristiques sur les sables de cette mer, l'odeur du poisson frais dans son ancien port et l'ambiance qui domine aux alentours de son nouveau port en construction. Enfin, je pars d'ici avec le souvenir agréable de l'accueil chaleureux qui nous a été réservé par nos amis marocains de Casablanca à Dakhla. C'était en un mot une rencontre mémorable.
Le Conseil des ministres a annoncé, mercredi 2 juillet 2025, des travaux de reconstruction du stade René Pleven, à Cotonou.
Le gouvernement béninois a prévu la reconstruction du stade René Pleven de Cotonou. Plusieurs aménagements sont donc prévus. Selon le Conseil des ministres, le terrain principal de football sera refait en gazon synthétique de 45 mm de qualité FIFA Quality Pro, ainsi que le terrain d'entraînement en terre et les terrains de handball, basketball, volleyball et tennis, tous avec un revêtement du sol sportif en polyuréthane. Il est également prévu des tribunes, une clôture une guérite, des bâtiments connexes, une canopée avec lettrage, une piscine, des VRD, un aménagement paysager, un château d'eau et un forage.
« Les diligences appropriées devront être accomplies par les ministres impliqués en vue de la signature du contrat de marché avec l'entreprise retenue et du suivi des travaux à réaliser dans les délais prescrits », précise le Conseil des ministres.
A.A.A.
Une Agence de Développement de l'Élevage des Ruminants a été créée. L'annonce a été faite ce mercredi 02 juillet 2025 en Conseil des ministres.
Le gouvernement entend renforcer la production locale de viande à travers la création de l'Agence de Développement de l'Élevage des Ruminants. Selon les chiffres officiels, « le taux de couverture des besoins en viande par la production nationale est estimé à 49,3 % » — Un niveau encore insuffisant malgré une croissance ces dernières années.
Le déficit s'explique par plusieurs facteurs. Parmi eux, « la persistance de pratiques traditionnelles d'élevage, la dominance de géniteurs à faible performance » ou encore « une alimentation non adaptée », souligne le gouvernement. À cela s'ajoute le besoin d'investissements lourds dans les outils de production.
Conscient de ces limites, le gouvernement a fait de la filière viande une priorité pour « assurer la couverture sur le plan national en produits carnés à travers divers projets et programmes destinés à accroître la production locale ».
Mais les efforts actuels souffrent d'un manque de coordination. « La faible synergie dans la conduite des diverses actions entreprises » et « l'inadaptation des procédures de passation des marchés » freinent les résultats.
L'Agence nouvellement créée aura pour mission d'organiser la filière, d'optimiser les ressources et de maximiser l'impact des interventions. Elle disposera de règles de gestion et de passation de marchés assouplies pour plus d'efficacité.
Le Conseil des ministres précise que « le ministre de l'Économie et des Finances et le ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche prendront les dispositions nécessaires pour en assurer l'opérationnalisation ».
M. M.
Le gouvernement béninois a adopté, mercredi 2 juillet 2025, en Conseil des ministres, des décrets relatifs au cadre institutionnel de Sèmè City et à la mise en œuvre de sa restructuration.
En décembre 2024, le Conseil des ministres avait acté la restructuration organisationnelle et fonctionnelle de Sèmè City. L'objectif est de renforcer son soutien à l'excellence pédagogique et à l'innovation au service du développement socio-économique. Dans le but favoriser la bonne implémentation, le Conseil des ministres vient d'instituer un cadre réglementaire.
Les textes adoptés concernent : le cadre institutionnel précisant l'existence des quatre (04) entités telles que la Fondation en tant qu'organe de pilotage du développement de Sèmè City et de coordination de sa gouvernance, l'Agence de développement, la Commission académique et les établissements publics et privés ; la Commission académique qui est l'organe définissant la stratégie académique et qui implémente l'évaluation des dossiers de demande de création et d'ouverture de programmes, l'agrément et homologation des établissements du site de Sèmè City et en assure le contrôle qualité, l'évaluation périodique et l'accréditation des programmes. Elle est rattachée administrativement à la Fondation Sèmè City mais dotée d'une autonomie administrative et de gestion. Sans oublier les conditions générales de création et de fonctionnement des établissements d'enseignement supérieur de Sèmè City dont les missions portent principalement sur la formation, la recherche et l'entrepreneuriat ; les statuts-types des Etablissements publics d'Enseignement supérieur de Sèmè City ; les statuts de Sèmè City Institute of Technology and Innovation (SCITI) qui est un établissement public à caractère scientifique, technique, professionnel et culturel, doté de la personnalité morale et bénéficiant de l'autonomie pédagogique, scientifique, administrative et financière.
Au titre d'autres mesures normatives, le Conseil a adopté les décrets portant : création de la Société de Développement des Fermes avicoles et approbation de ses statuts ; intégration dans le corps de la magistrature de quatre-vingt (80) auditeurs de justice ; nomination de commissaires aux comptes près de certaines entreprises publiques ; puis celui fixant les modalités d'obtention de la nationalité béninoise par reconnaissance.
Le gouvernement béninois a transmis à l'Assemblée nationale un projet de loi sur l'environnement.
À l'issue du conseil des ministres de ce 2 juillet 2025, un nouveau projet de loi sur l'environnement a été transmis à l'Assemblée nationale, 9è législature. Le texte vise à remplacer la loi-cadre en vigueur depuis plus de vingt ans.
Selon le Conseil des ministres, une évaluation de l'ancienne loi a révélé des limites. Elle est jugée trop restrictive, notamment sur la gestion des pollutions.
La nouvelle loi-cadre prévoit une optimisation de la gestion environnementale. Il renforce aussi les sanctions contre les contrevenants. « L'évidence de la relecture de cette loi tient également du fait qu'après plus de deux décennies d'application, les préoccupations environnementales ont largement évolué, suggérant une actualisation du socle législatif (...) », précise le gouvernement.
Le texte est le fruit d'un processus participatif. Il a impliqué les acteurs du secteur, les collectivités, la société civile et le privé.
Plusieurs innovations sont introduites, selon le Conseil des ministres. Il s'agit de : la définition de nouveaux concepts environnementaux ; la prise en compte de l'économie verte et du changement climatique ; la gestion des produits chimiques, comme le mercure ; la régulation des déchets dangereux, y compris électroniques ; la création d'un système d'évaluation des gaz à effet de serre ; la responsabilité sociétale des entreprises.
Le projet de loi renforce aussi le rôle des collectivités locales dans la gestion environnementale. L'objectif est de mettre en place un cadre légal plus adapté aux défis écologiques contemporains, précise le Conseil des ministres.
M. M.
En Conseil des ministres, mercredi 2 juillet 2025, le gouvernement béninois a adopté huit (8) textes d'application de la loi portant Code du numérique.
Adoption de 8 textes dont les prescriptions complètent le cadre règlementaire du Code du numérique et renforcent le développement des initiatives par les acteurs du secteur. Ce sont les décrets fixant : les conditions d'exercice de l'activité de prestataire de service d'archivage électronique ; les spécifications techniques, normes et procédures minimales relatives aux niveaux de garantie des schémas d'identification électronique et leur cadre d'interopérabilité ; les modalités de gestion et de traitement des déchets électroniques en République du Bénin. Sans oublier les obligations des exploitants d'infrastructures alternatives dans les secteurs de l'énergie, des transports ou de l'eau ; les règles et procédures applicables en matière de concurrence dans le secteur des communications électroniques ; et les règles applicables aux installations de l'Etat utilisant certaines fréquences radioélectriques.
Il y a également les décrets portant : modalités de déclaration, d'autorisation et d'agrément des moyens et services de cryptologie ainsi que les modalités des règlements transactionnels ; et règles d'interception et d'accès aux données, définissant les autorités habilitées et fixant les modalités de mise en œuvre des opérations et les dispositions particulières en matière de cryptologie.
A.A.A
L'Agence américaine pour le développement international (USAID) a officiellement fermé, ce mardi 1er juillet 2025. L'annonce a été faite par le secrétaire d'État américain Marco Rubio.
L'USAID cesse officiellement de mettre en œuvre l'aide étrangère. Cette décision est entrée en vigueur depuis le 1er juillet 2025. L'administration Trump dispose désormais d'une mission de financement étranger en Amérique qui privilégie les intérêts nationaux. Selon le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, les programmes d'aide étrangère conformes aux politiques de l'administration (et qui servent les intérêts américains) seront administrés par le Département d'État. Ils seront mis en œuvre avec plus de responsabilité, de stratégie et d'efficacité.
A en croire, Marco Rubio « au-delà de la création d'un complexe industriel d'ONG d'envergure mondiale aux frais des contribuables, l'USAID n'a guère de résultats à montrer depuis la fin de la Guerre froide ». « Ses objectifs de développement ont rarement été atteints, l'instabilité s'est souvent aggravée et le sentiment anti-américain n'a fait que croître », a-t-il ajouté.
Devenu membre associé de la Commission Internationale du Théâtre Francophone (CITF) en 2024, le Bénin a participé pour la première fois à l'Assemblée Générale de l'institution, tenue à Marseille du 1ᵉʳ au 7 juin 2025.
Représenté par le Directeur général de l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), William Codjo, et l'expert artistique Carlos Adékambi Zinsou, le Bénin a saisi cette occasion pour affirmer son engagement dans la coopération culturelle francophone. Cette première participation a été couronnée de succès, avec la sélection de projets béninois qui bénéficieront d'un soutien financier de la CITF.
Trois jeunes femmes artistes Cybelline De Souza, Ornella Fagnon et Mariame Darra ont participé à la résidence de recherche “Pépinière CITF” et au festival “Les Rencontres à l'échelle”, tenus du 25 mai au 7 juin à Marseille. Ces participations ont été rendues possibles grâce au soutien conjoint de l'ADAC et de la CITF.
Conçue pour favoriser les échanges pluridisciplinaires, la “Pépinière CITF” encourage l'émergence de projets artistiques multilatéraux, le brassage des imaginaires et le développement de collaborations durables entre artistes francophones. Cette première expérience internationale positionne le Bénin comme un acteur culturel dynamique sur la scène théâtrale francophone, et ouvre de nouvelles perspectives pour ses talents artistiques.
A.A.A
Le Conseil des ministres s'est réuni, mercredi 02 juillet 2025, sous la présidence du chef de l'Etat, Patrice Talon. Plusieurs décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.
L'Ordre des avocats du Bénin a publié, mardi 1er juillet 2025, la liste définitive des candidats admis à l'examen du Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA), session 2025.
Douze (12) candidats ont été déclarés admis à l'examen du Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA), session 2025.
Ils étaient au départ 130 à démarrer cette aventure. Après une année de formation, seuls 12 ont franchi toutes les étapes.
Neuf (09) noms avaient été annoncés au départ. Trois (03) autres ont été ajoutés après étude des réclamations.
Les épreuves orales ont confirmé les résultats.
Ces futurs avocats devront encore franchir d'autres étapes avant d'exercer. Ils passeront d'abord par une enquête de moralité. Ensuite viendra la prestation de serment. Enfin, un stage de trois (03) ans dans un cabinet agréé leur sera imposé.
M. M.
LISTE DES 12 ADMIS AU CAPA 2025
1- Azagoun Anselme Junior
2- Coffi Chabi Sawé
3- Dadélé Dagbé Osmond Lionel
4- Djivoh Ulrich Carmel Gbêmannou
5- Gbéboumè Géoffroy Raoul
6- Houngbédji Marlyse Koralie
7- Hounso Alfred
8- Ligbèmè Avenia Hermine Claire
9- Onionkiton Ayola Taïwo
10- Sidiki Nourou
11- Tokoudagba Todédji Alexis
12- Zannou René Pierre Jésuton
Le Bénin a réaffirmé son engagement en faveur des droits des femmes lors de la 59ᵉ session du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies à Genève. Présente à la session, depuis le 23 juin 2025, la Présidente de l'Institut National de la Femme (INF), Huguette Bokpè Gnacadja, a multiplié les prises de parole de haut niveau.
La Présidente de l'Institut National de la Femme (INF) a mis en avant le 24 juin, le modèle institutionnel de l'INF, lors d'une table ronde sur les violences sexistes en contexte de crise. Huguette Bokpè Gnacadja a souligné la volonté du Bénin de bâtir une société inclusive. Me Bokpè Gnacadja n'a pas manqué de présenter les efforts pour valoriser le travail domestique des femmes, notamment à travers une initiative nationale lancée en 2024 et un forum national tenu en avril 2025 sur le bien être-économique des femmes au foyer.
La présidente de l'INF a aussi participé le 25 juin au Dialogue Interactif avec le Rapporteur Spécial sur la violence contre les femmes et les filles. Elle a réaffirmé l'engagement du président Patrice Talon à faire de la lutte contre les violences sexuelles une priorité nationale.
En marge de la session, Mme Huguette Bokpè Gnacadja a pris part à des discussions sur la violence domestique et les mutilations génitales féminines, renforçant la visibilité du Bénin à l'international, à quelques mois de la commémoration des 25 ans de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l'ONU sur les femmes, la paix et la sécurité.
A.A.A