La majorité au pouvoir a investi, ce samedi 4 octobre 2025, à Parakou, son duo de candidat pour la présidentielle 2026. Dans cet entretien, M. Victorien D. KOUGBLENOU, Expert foncier, Spécialiste des questions foncières, de fiscalité foncière ou de taxation immobilière, apprécie les qualités du ticket gagnant de la continuité. Le Directeur général de l'Agence nationale du domaine et du foncier (ANDF) souhaite une victoire écrasante et éclatante au duo WADAGNI-TALATA.
Bonjour Monsieur KOUGBLENOU. En tant que citoyen béninois, quels ont été vos premiers sentiments, en apprenant le 30 août 2025, que c'est votre compatriote Romuald WADAGNI qui a été désigné pour être le principal candidat de la mouvance au scrutin présidentiel de 2026 ?
Mes sentiments ont été à la fois ceux d'une surprise agréable mais aussi de soulagement et de fierté.
Surprise agréable, parce que le système partisan qui place désormais le militantisme politique au cœur de l'action publique, a fait éclore et a ainsi révélé des Béninois aussi talentueux et ambitieux les uns que les autres. Ce ne sont donc pas les ambitions individuelles qui ont manqué au sein de la classe politique et technocratique de la mouvance présidentielle. Ainsi donc, on peut estimer que ce n'était pas gagné d'avance pour le candidat désigné par les partis politiques, Monsieur Romuald WADAGNI. Et c'est justement ce qui justifie le sentiment de soulagement dont je suis surtout animé.
En effet, le défi de la succession au Président Patrice TALON ne se posait pas en des termes faciles. Tant, la barre a été élevée en matière, entre autres, de gouvernance publique de 2016 à ce jour, de rigueur dans la gestion des finances publiques, de la rationalité des dépenses de l'Etat ainsi que la cohérence dans l'action publique pour le développement au point où politiques et non politiques se demandaient ce qui adviendrait de notre pays après le départ de cet homme d'exception, ce bâtisseur hors pair qui a réalisé tant de prouesses sans jamais en revendiquer le triomphe ni de lauriers et ceci, dans une extraordinaire humilité.
Il était donc nécessaire que le choix pour la succession soit rassurant pour l'avenir du pays et unanimement salué par la classe politique. Tout observateur, même le moins averti, pourrait remarquer la frénésie générale qu'a suscité et que continue de susciter la désignation du Ministre Romuald WADAGNI comme candidat de la mouvance présidentielle.
En somme, le soulagement est général et palpable.
J'évoque surtout le sentiment de fierté parce que quand on connait la compétence de l'homme pour l'avoir côtoyé pendant bientôt une décennie ; quand on connait sa rigueur dans la gestion des finances publiques, son sens d'anticipation sur les enjeux économiques marqués par des réformes fulgurantes, son leadership, son management ; enfin, quand on sait que l'homme est un acteur clé et surtout pas des moindres, de la mise en œuvre des deux (02) Programmes d'actions du gouvernement sous l'éclairage du Président Patrice TALON, on ne peut qu'être fier de voir cet homme bientôt à la manette du pays pour davantage de plus grands défis.
Vous vous attendiez vraiment à sa désignation parce qu'il y aurait des indices ou signes avant-coureurs ?
Les partis politiques, notamment le Bloc Républicain (BR), et l'Union Progressiste le Renouveau (UPR) ainsi que leurs alliés de la mouvance présidentielle ont, à plusieurs reprises, insisté publiquement sur le fait que le prétendant au fauteuil présidentiel au Bénin ou en tout cas, pour y être candidat, doit être sélectionné sur « mérite » et sur la base d'une compétence d'exception. Ce qui est un critère universellement acceptable. Donc, on ne saurait s'attendre en effet à un candidat « régressionniste » ou du moins médiocre. Or, il est indéniable que dans les partis qui soutiennent le Chef de l'Etat, existent des acteurs politiques et technocratiques très méritants, même si le Ministre d'Etat Romuald WADAGNI incarne de manière incontestable « la figure même du mérite ». Nul ne doute donc qu'il est le meilleur des meilleurs. Son choix ainsi consacré par les partis de la mouvance, illustre bien cette unanimité.
Pour d'aucuns il aurait été imposé par le président TALON et non par un libre choix des blocs de partis soutenant le chef de l'État. Croyez-vous en cette allégation ?
Non. Ce sont des affabulations politiques qui relèvent du jeu et de l'enchère politiques. Le système partisan, mis en place par ces personnes même qui portent la candidature de Monsieur Romuald WADAGNI et qui a assaini définitivement le paysage politique béninois, ne tolère plus la prise de décisions politiques de telle envergure par une seule personne ou de manière totalement isolée. Mieux, le Chef de l'Etat indiqué par la « rumeur politique » comme celui qui aurait imposé le candidat Romuald WADAGNI ne s'est pas contenté, ces dernières années, de prôner publiquement le principe selon lequel les grands choix politiques doivent émaner des partis politiques. Il s'est montré explicitement et dans les faits, intransigeants sur ce principe et vous savez bien les réalités que je tente ainsi de souligner. Comment peut-on finalement indexer cette même personne d'avoir choisi unilatéralement un candidat ?
D'où il suit qu'il s'agit, ni plus ni moins, d'affabulations politiques venant de chapelles hostiles.
Pour autant que le Chef de l'Etat ait contribué à la révélation de Monsieur Romuald WADAGNI, cela semble acceptable pour ainsi dire évident.
Pensez-vous que Romuald WADAGNI a vraiment les compétences et les aptitudes dont on le crédite pour assumer cette haute charge au sommet de l'Etat ?
Cette question ne mérite pas d'être posée, autant dire que la réponse relève de l'évidence.
Cet homme a fait ses preuves, ces neuf dernières années, et a convaincu le monde entier. Mais vous l'auriez su : il est désigné sur la base du « mérite » d'une « compétence » qui convainc tout le monde, même une majeure partie de l'opposition béninoise.
Le choix d'un tel candidat postule du sacre de la jeunesse et loin d'être le candidat de la majorité, il reste et demeure le candidat de la jeunesse béninoise et le candidat du peuple.
Ne voyez -vous pas que ses épaules soient trop frêles pour porter tout un pays, toute une République : une lourde charge en somme ?
Je comprends votre inquiétude. Elle est humaine, comme Monsieur Romuald WADAGNI est humain, donc fragile.
Qu'on le veuille ou non, la charge de « Président de la République », la plus Haute charge d'un Etat, est forcément intimidante, éprouvante. Mais la vérité est que, Romuald WADAGNI est un homme « d'épreuves », un homme des défis. Il n'a pas commencé à gérer des équipes, à rassembler, à gouverner à partir de 2016. Il a accédé très tôt à de lourdes responsabilités à travers le monde et a toujours su mériter de manière remarquable et irréfutable, la confiance de ces patrons et de ses collègues.
Il faut donc le dire en toute sincérité mais aussi en toute modestie, il n'a plus à apprendre à gouverner, il sait déjà le faire. Et pour qui connait l'immensité de ce que représentent le portefeuille ministériel qu'il a piloté avec une efficacité rare et inégalable depuis 2016, et tout le poids de la réalisation des réformes qu'il a porté ensemble avec ses collègues ministres et en particulier en tant que chargé de mobilisation des ressources, il n'y a aucun doute sur le fait que cet homme incarne tous les atouts nécessaires à l'exercice de cette fonction.
Personnellement, à le voir travailler en ouvrier du devoir qu'il est, je me suis mis à apprendre tel un écolier sa méthode de travail, son approche pour le résultat. Il est l'expression même du don de soi pour le pays, pour son développement. Il a su apprendre du chef de l'État Patrice TALON qui reste inéluctablement une école. Une école où l'on apprend le savoir être, la structuration d'une vision, l'orientation pour un objectif et le cheminement pour un résultat certain et de qualité.
Outre le soutien des blocs et partis de la mouvance présidentielle, il y a des mouvements, regroupements et initiatives personnelles qui se créent et se prennent, sont–ils autant déterminants pour une élection présidentielle ?
Si l'animation de la vie politique est la chose des « parties politiques » selon le système partisan, une élection, qui plus « présidentielle » est l'affaire de tous, c'est-à-dire des populations. La naissance spontanée, en soutien à cette candidature, de divers mouvements, clubs, groupes, associations, amicales et autres qui sont des entités apolitiques, est une preuve tangible que le candidat Romuald WADAGNI n'est pas que le candidat des parties de la mouvance, c'est-à-dire des politiques mais clairement celui du peuple.
Cela témoigne non seulement de la vitalité de la démocratie béninoise mais aussi et surtout de la maturité du peuple béninois et de la jeunesse en particulier, qui démontre depuis l'annonce de la candidature du ministre d'Etat, qu'elle veut prendre son destin en main pour faire du Bénin, « un Monde de Splendeurs ».
A titre personnel, l'annonce de sa candidature par les parties politiques a suscité en moi, avec une spontanéité inexplicable, un élan d'engagement citoyen en appui aux acteurs politiques. En effet, la candidature d'un personnage comme le Ministre d'Etat Romuald WADAGNI suscite nécessairement, et cela s'observe d'ailleurs sans ambiguïté sur le terrain depuis l'annonce, des élans citoyens qui décrochent du canon habituel et/ou classique qui est celui de " l'animation de la vie politique par les partis politiques " étant donné que de telle candidature présente un intérêt et une utilité incontestables pour la société civile au débat politique.
J'ai la faiblesse de croire, que comme moi, plusieurs de mes concitoyens, qui ne s'intéressaient pas particulièrement à la vie politique ont découvert en eux, avec le choix du Ministre Romuald WADAGNI, l'envie certaine de s'engager de manière sincère et déterminée, dans le mouvement citoyen, car finalement, il y va de l'avenir du pays. La bataille pour son élection à la tête du pays, n'est plus uniquement une affaire des parties politiques, mais davantage de tous en tant que citoyens, soucieux du progrès et du rayonnement de notre pays. J'en assume pleinement ma part.
Avant l'investiture de ce jour, aviez -vous eu des appréhensions ?
Uniquement dans le sens positif. Car le candidat n'a pas montré un signe de faiblesse ni d'aversion pour la fonction. D'ailleurs, je vous confesse qu'il m'est déjà arrivé à plusieurs reprises de m'interroger de savoir à quel moment il fermerait les yeux pour prendre un temps de sommeil.
Je n'ai donc pas de crainte sur sa volonté d'endosser avec sérénité cette haute responsabilité. Donc, la formalité d'investiture dans un stade du Nord Bénin est simplement une consécration de sa cooptation populaire et de l'unité du pays qu'il incarne.
J'ai vu le candidat porté, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, par les béninois de tous âges. J'ai vu le candidat s'imposer comme celui du rassemblement et de l'intégration sociale.
J'ai vu le candidat comme celui des grands espoirs et je me suis confondu dans cette évidence.
Cette investiture du duo de candidat vous paraît-elle déterminante dans le processus de confirmation de la candidature ?
C'est une formalité politique essentielle qui permet de faire valider par les militantes et militants, les sympathisantes et sympathisants des partis politiques qui portent la candidature du duo, mais aussi et surtout par les populations en général, le choix de ce duo d'exception.
Vous l'auriez d'ailleurs remarqué le parfait équilibre qui caractérise ce duo. D'abord du point de vue du respect de l'approche genre, une complémentarité admirable devant la nature, ensuite au sens de l'expérience, avec une vice-présidente, Madame Mariam CHABI TALATA ZIME YERIMA, qui incarne la sagesse, l'expérience, la constance et une détermination à tout épreuve, ainsi qu'elle s'est révélée aux côtés du Président Patrice TALON depuis 2021. Première à assumer cette charge dans notre pays, elle y a donné un sens et un contenu qui séduisent tout simplement. Cet alliage Romuald WADAGNI et Mariam CHABI TALATA ZIME YERIMA réserve bien des surprises hautement agréables au peuple béninois, les années à venir.
Auriez-vous des suggestions à faire au duo ?
S'il y en a une, ce serait d'inviter le duo à maintenir incandescente cette flamme inédite qui embrase la jeunesse sur les cinquante prochaines années.
J'appelle tous les Béninoises et Béninois à se lever et se dresser derrière le duo qui inspire l'unité, la continuité, le développement et la bonne gouvernance. Le charme des discours de la touche est flatteur. Le duo WADAGNI et TALATA est un duo du concret, de la consolidation, d'émergence d'horizon radieux, du cap de l'espérance.
Ce duo est une énorme chance pour confirmer le Bénin comme « un monde de splendeur ».
Un mot pour conclure cet entretien ?
Je souhaite simplement une victoire écrasante et éclatante à ce duo gagnant et une paix durable sur le Bénin.
Le stade municipal de Parakou a accueilli ce samedi 04 octobre 2025, la cérémonie d'investiture de Romuald Wadagni-Mariam Talata, duo candidat de la mouvance à l'élection présidentielle 2026. Tous les présidents des quatre partis politiques de la majorité présidentielle (UPR, BR, Moele Bénin et Renaissance Nationale ) ainsi que le président de l'Assemblée nationale sont présents à Parakou. Les militants ont fait massivement le déplacement. Le stade municipal de Parakou est plein comme un oeuf. En images, les temps forts de cette cérémonie.
Romuald Wadagni et Mariam Talata ont été investis candidats de la mouvance présidentielle pour l'élection présidentielle, ce samedi 04 octobre 2025, au stade municipal de Parakou. Dans une ambiance chargée d'émotion, le duo a officiellement reçu le soutien des quatre grandes formations politiques de la majorité : l'Union Progressiste le Renouveau (UPR), le Bloc Républicain (BR), Moele-Bénin et Renaissance Nationale.
Très attendu, le discours de Romuald Wadagni a mêlé souvenirs personnels, gratitude politique et engagement républicain. Visiblement ému de revenir à Parakou, il a évoqué avec tendresse les trajets qu'il effectuait autrefois avec son défunt père Nestor Wadagni.
Romuald Wadagni n'a pas manqué de rendre un hommage au président Patrice Talon, saluant son leadership, sa vision et les transformations profondes amorcées au Bénin depuis 2016. « Grâce à votre leadership et à votre vision, le Bénin a avancé plus qu'aucun autre pays d'Afrique sur ces 9 dernières années. (…) Vous avez réussi en si peu de temps de choses extraordinaires dans la vie des nations. Redonnez à notre peuple la fierté, démontrer que lorsque la vision, le leadership, le travail et les efforts sont réunis rien n'est impossible », a affirmé le candidat de la mouvance. Romuald Wadagni a fait la promesse d'être digne de cette confiance. « Je vous prie monsieur le président de demeurer un guide et un phare pour nous tous qui prendrons la relève », a-t-il ajouté.
Un binôme symbole de continuité et d'ouverture
Mariam Talata, actuelle vice-présidente, première femme à occuper cette fonction au Bénin est la colistière de Romuald Wadagni. Sa présence à mes côtés, souligne Wadagni est « le symbole de l'égalité de l'ouverture de la confiance que nous voulons donner à toutes les béninoises et à tous les béninois ». « C'est aussi le symbole de la symbiose et du lien indéfectible entre les générations à tout nécessaire pour bâtir une nation unie », a-t-il ajouté.
Le duo veut se positionner comme le visage d'une nouvelle phase de gouvernance, fidèle à la vision du régime actuel mais résolument tourné vers l'avenir. « Ma première conviction, c'est que la vision demeure claire et que les défis auxquels nous aurons à faire face les années à venir, ces défis sont connus. Le chemin est certes non mais les étapes les plus difficiles ont été déjà franchies ces 9 dernières années. (…) La seconde conviction est que dans un monde instable, dans une sous-région en crise notre plus grande force c'est notre unité nationale », a -t-il indiqué.
S'adressant longuement à la jeunesse, qu'il a qualifiée de "richesse, de force et d'avenir du Bénin". Wadagni a exprimé son ambition de "transformer l'énergie de chaque jeune en opportunité, les opportunités en réussite, et les réussites en dignité". Il a insisté sur son engagement à bâtir un avenir où "chaque jeune, d'où qu'il vienne, puisse rêver, entreprendre et réussir".
Une promesse de servir avec dignité
Romuald Wadagni a exprimé sa reconnaissance aux présidents des partis de la mouvance. Son discours s'est achevé sur une promesse solennelle : celle de servir le peuple avec "intégrité, courage et constance". Dans une atmosphère de ferveur militante, Romuald Wadagni et Mariam Talata entament ainsi leur course vers la présidence avec le soutien massif de la mouvance présidentielle.
Akpédjé Ayosso
Le stade municipal de Parakou a accueilli ce samedi 04 octobre 2025, la cérémonie d'investiture de Romuald Wadagni-Mariam Talata, duo candidat de la mouvance à l'élection présidentielle 2026. Tous les présidents des quatre partis politiques de la majorité présidentielle (UPR, BR, Moele Bénin et Renaissance Nationale ) ainsi que le président de l'Assemblée nationale sont présents à Parakou. Les militants ont fait massivement le déplacement. Le stade municipal de Parakou est plein comme un oeuf. En images, les forts forts de cette cérémonie.
Parakou, la métropole de la région septentrionale du Bénin grouille de monde à quelques heures de la cérémonie officielle d'investiture du duo candidats de la mouvance à l'élection présidentielle d'avril 2026 au Bénin. Romuald Wadagni, candidat des forces politiques de la mouvance présidentielle et sa colistière, Mariam Chabi Talata seront officiellement investis lors d'une cérémonie ce samedi 4 octobre 2025, au stade municipal de la ville. En images, (suite) voici la mise en place des délégués des partis politiques.