L'ambassade de France au Bénin annonce la deuxième édition du programme ‘'Inspiration Bénin - au Cœur des Mondes Africains''. Un programme « qui accompagne l'intérêt croissant pour le Bénin manifesté par les créateurs du monde entier ».
La nouvelle édition du programme Inspiration Bénin - au Cœur des Mondes Africains., conçu en lien avec MansA - Maison des Mondes Africains, et mise en œuvre par l'Institut français du Bénin, se déroulera du 15 novembre 2025 au 30 avril 2026.
La promotion 2025-2026 réunit 20 artistes venant d'Afrique, d'Europe, des Amériques ou de l'Océan indien (Bénin, Allemagne, Cameroun, Congo, Côte d'Ivoire, France métropolitaine et ultramarine, Haïti, Royaume-Uni, Sri Lanka, Togo, Tunisie).
Avec des profils variés (Arts visuels, nouvelles écritures scéniques, performance, installation, photographie, céramique, archives vivantes), les lauréats aborderont des thématiques fortes. Leurs projets sont axés sur des thématiques telles que « mémoire, écologie, spiritualité, transmission, diasporas, ou encore dialogue entre les corps et les territoires ».
Un programme ancré dans le Bénin, croisant les disciplines et les identités
« Inspiration Bénin - au Cœur des Mondes Africains soutient des artistes français ou francophones du monde entier et des acteurs culturels béninois en favorisant les échanges de compétences et de perspectives. Les projets sélectionnés produisent une réflexion ou trouvent une source d'inspiration liée au Bénin - qu'il s'agisse de son histoire, de son actualité, de ses savoir-faire, de son patrimoine matériel et immatériel, de ses spiritualités ou de ses scènes créatives contemporaines » .
Pensé sur un modèle de résidence « hors-les-murs », chaque lauréat s'est associé à un partenaire local, qu'il soit une institution, un référent culturel, le dépositaire de savoirs cultuels ou artisanaux, voire un artiste. Un ensemble de restitutions de nature et de formats variés jalonneront l'ensemble de la résidence de décembre 2025 à avril 2026.
M. M.
Liste des Lauréats Inspiration Bénin 2025-2026
ARTS VISUELS
Yémandja ABATUCI
Française basée en France
Titre du projet : Au rythme des vagues — Écouter les gestes du monde
Partenaire : Association TOFODJI
Artiste sonore et documentariste, Yémendja ABATUCI explore les mémoires et les rituels à travers des créations immersives reliant oralité, territoire et transmission. Originaire de Martinique, elle compose des paysages sonores qui tissent liens entre corps, gestes et récits, au croisement de l'art et de la recherche sensible.
Barbara ASEI DANTONI
Italienne basée en France
Titre du projet : Les Objets-rêves — Mémoire, fétiches et renaissance
Partenaires : Kulturforum Süd Nord, Cotonou-Togbin
Artiste plasticienne franco-camerounaise-italienne, Barbara ASEI DANTONI explore les liens entre identité, héritage et mémoire à travers le textile, la céramique et le perlage. Son travail, exposé entre la France et le Cameroun, tisse des récits poétiques entre patrimoine africain, féminité et création contemporaine.
Élise BILLIARD PISANI
Française basée en France
Titre de projet : Réactiver la mémoire — Archives vivantes du Bénin
Partenaire : École du Patrimoine Africain (EPA, PortoNovo)
Artiste et anthropologue française, Élise BILLIARD PISANI explore la mémoire et les archives visuelles à travers la photographie, la recherche ethnographique et la curation. Directrice de la résidence BRAŻŻA et commissaire d'expositions entre la France, Malte et le Congo, elle crée des dispositifs participatifs autour du patrimoine et des récits collectifs. Shneider
Léon HILAIRE
Haïtien basé en Haïti
Titre du projet : La traversée des nuits partagées — Peindre la mémoire des ombres
Partenaire : Nobel KOTY, peintre, Cotonou
Artiste visuel haïtien, HILAIRE Shneider Léon développe une œuvre empreinte de réalisme merveilleux, mêlant mythes vodou, récits populaires et mémoire spirituelle d'Haïti. Son travail, exposé à Paris, Miami et New York, explore la frontière entre visible et invisible dans une peinture vibrante et symbolique.
Kassir KOSSOKO
Béninois basé en France
Titre du projet : Rivière noire : nouvel âge végétal — Tisser le monde à partir du vivant
Partenaire : Mamadou Jamilou ICHAOU, enseignant, Porto-Novo
Architecte et designer béninois basé en France, Kassir KOSSOKO développe une pratique située entre design, architecture et installation, nourrie par le dialogue entre espace, matière et communauté.
Cofondateur de l'atelier CIR et membre du collectif Aman Iwan, il interroge les savoir-faire vernaculaires et les formes sensibles de l'habiter contemporain.
Marion MOUNIC
Française basée en France
Titre du projet : Offrandes à la marmite — Mémoire, femmes et matières sacrées
Partenaire : Marion HAMARD, curatrice, Cotonou
Artiste visuelle française, Marion MOUNIC développe une pratique mêlant céramique, performance et installation autour des gestes, du sacré et des transmissions féminines. Lauréate du prix Mezzanine Sud et présentée au MACAM Lisbonne, elle explore les liens entre corps, rituel et mémoire collective.
NUITS BALNEAIRES
Ivoirien basé à Grand-Bassam (Côte d'Ivoire)
Titre du projet : L'Amour est ce qui reste quand on aura tout oublié — Archives du cœur
Partenaire : Galerie ZATO by Interluxe, Cotonou
Artiste visuel, photographe et cinéaste ivoirien, NUITS BALNEAIRES explore la mémoire spirituelle et les énergies du littoral ouest-africain à travers la photographie, le film et la poésie. Son œuvre, empreinte de mysticisme et de contemplation, relie vie, mort et ancestralité dans une esthétique mêlant traditions, mythes et modernité.
Michella PERERA
Irlandaise d'origine sri lankaise, basée en France
Titre du projet : Déesses de l'eau — Dialogues du féminin sacré
Partenaire : Fortuné AGOSSA, responsable des collections du Musée de la Récade, Cotonou-Lobozounkpa Artiste et chercheuse irlandaise née au Sri Lanka et basée à Marseille, PERERA Michella explore les spiritualités et les circulations culturelles entre l'Asie du Sud et l'Afrique à travers la peinture, la performance et l'installation. Son travail, nourri d'une approche féministe et comparative, interroge les figures du sacré et les dialogues entre traditions visuelles afro-asiatiques contemporaines.
Chloé QUENUM
Franco-Béninoise basée en France
Titre du projet : ICI — Dialogues de terre et de mémoire
Partenaire : Fondation ZINSOU, Ouidah
Artiste visuelle française, Chloé QUENUM explore les dialogues entre art contemporain, mémoire et culture matérielle à travers l'installation et la sculpture.
Son œuvre, exposée au Centre Pompidou, à la Fondation Ricard et à la Biennale de Venise 2024 (Pavillon du Bénin), tisse des liens entre héritages, gestes et transmission.
Charlotte YONGA
Franco-Camerounaise basée en France
Titre du projet : Habiller Dieu — Costumes de l'âme et métamorphoses du vivant
Partenaire : Festival Art et Bien Être Mental, Cotonou
Photographe et artiste visuelle franco-camerounaise, Charlotte YONGA explore les notions d'identité, de soin et de mémoire à travers la photographie, la performance et la narration intime. Son travail, exposé au Palais de Tokyo, à la Fondation H et à Landskrona Foto, interroge les corps, les territoires et les espaces de réparation.
Nouvelle Écritures Scéniques
Marwen BEN CHEIKH
Tunisien basé en Tunisie
Titre du projet : Matières Premières — Archéologie du vivant
Partenaire : Cybelline de SOUZA, danseuse et metteuse en scène, Cotonou
Artiste sonore, compositeur et cinéaste tunisien, Marwen BEN CHEIKH développe une pratique expérimentale mêlant film, performance et création musicale pour interroger la mémoire et les territoires sensibles.
Son travail, présenté entre Tunis, Berlin et Bamako, relie art, son et image dans une recherche poétique sur les corps, les matières et les récits du vivant.
Adiaratou DIARRASSOUBA
Franco-ivoirienne basée en France
Titre du Projet : Les langues de l'amour — Dire l'intime en deux voix
Partenaire : Sènami DONOUMASSOU, plasticienne, Cotonou
Artiste et autrice franco-ivoirienne, Adiaratou DIARRASSOURA explore les récits diasporiques et les transmissions orales à travers le son, la performance et l'écriture. Co-fondatrice de L'Afro et du Fraîches Women Festival, elle interroge la mémoire, l'amour et les identités afro-descendantes contemporaines.
Marion FORANO
Franco-Allemande basée en Allemagne
Titre du projet : Parakou Swing — Quand les rythmes se rencontrent
Partenaire : Wassangary Academy, Parakou
Danseuse, chorégraphe et enseignante française basée en Allemagne, Marion FORANO conjugue sciences du mouvement et expression artistique à travers les danses swing.
Lauréate de compétitions internationales, elle explore les racines africaines du jazz et développe une pédagogie inclusive fondée sur la conscience corporelle et l'improvisation.
Marie HOUDIN
Française basée en France
Titre du projet : Aux rythmes des traversées — Danser les mémoires atlantiques
Partenaire : Florence GNARIGO, danseuse, Cotonou/Natitingou
Chorégraphe, danseuse et chercheuse française, Marie HOUDIN explore les filiations du hip-hop et du funk avec les danses afro-descendantes entre l'Afrique, les Amériques et l'Europe.
Fondatrice de la compagnie Engrenage(s), elle relie création, transmission et recherche dans une approche vivante du patrimoine chorégraphique afro-atlantique.
KONGI MBUNGA Milka & Gwénaëlle TATOUE
Titre du projet : Temps diasporiques — Corps, voix et renaissances : entre le Congo et le Bénin Partenaire : Abdou Rahim MABOUDOU
Periode de residence : 23 Mars – 30 Avril 2026
Milka KONGI MBUNGA
Congolaise basée en Belgique
Artiste et performeuse visuelle congolaise, Milka KONGI MBUNGA utilise le corps comme espace de mémoire et de résistance face aux violences raciales et de genre.
Son œuvre, entre performance, film et recherche, célèbre les figures féminines africaines et les luttes de libération à travers une esthétique spirituelle et politique.
Gwenaëlle TATOUE
Franco-Congolaise de Guadeloupe basée en France
Slam-poétesse, écrivaine et créatrice sonore française, Gwenaëlle TATOUE tisse des récits poétiques et engagés mêlant oralité, musique et mémoire diasporique.
Son travail, nourri de féminismes et de spiritualités décoloniales, relie écriture, performance et voix comme outils de résistance et de guérison.
Ayélé LABITEY
Franco-Togolaise basée en France
Titre du projet : Le Souffle De Lomé , Les Battements De Kingston , L'échos De Paris
Partenaire : ARTAG (Sam de Bord), Cotonou
Chanteuse, autrice et compositrice francotogolaise, Ayélé LABITEY mêle soul jamaïcaine, ska et rocksteady dans un univers vibrant où se croisent rythmes afro-caribéens et sonorités folks.
Ancienne choriste d'Amadou & Mariam, elle poursuit une carrière solo remarquée, entre scène internationale et exploration des racines musicales africaines.
Andrise PIERRE
Haïtienne basée en France
Titre du projet : Marasa
Partenaire :Nathalie HOUNVO YEKPE
Autrice, dramaturge et chercheuse haïtienne, Andrise PIERRE explore la mémoire, la dictature et l'identité à travers une écriture féministe et décoloniale. Lauréate du prix SACD de la dramaturgie francophone, elle développe une œuvre théâtrale et littéraire engagée entre Haïti, la Caraïbe et la France.
Corinne RICUORT
Française basée en Belgique
Titre du projet : L'Évangile du Tas — Sanctuaire des voix enfouies
Partenaire : Chakirou SALAMI (conteur et danseuse, Kétou/Cotonou)
Artiste sonore et autrice française basée à Bruxelles, Corinne RICUORT explore la mémoire collective et les récits du quotidien à travers la création radiophonique, le montage et la voix.
Membre de l'Atelier de Création Sonore Radiophonique (ACSR), elle conçoit des œuvres poétiques et documentaires mêlant écoute, transmission et engagement social.
Melissandre VARIN
Française basée au Royaume-Uni
Titre du projet : pour ce(ux) qui reste(nt) — Danser avec le fleuve
Partenaire : DJ DJABI (Kéfil SAKA)
Artiste et performeuse franco-caribéenne basée au Royaume Uni, Melissandre VARIN explore les questions de soin, de décolonisation et d'écologie relationnelle à travers la performance, le texte et le rituel collectif. Lauréate du Henry Moore Artist Award, elle développe des œuvres ancrées dans la spiritualité queer et les pratiques collaboratives transnationales.
Rémy YADAN
Français basé en France
Titre du projet : Topologie du silence — Corps, mémoire et invisibles
Partenaire : Centre chorégraphique Multicorps, Cotonou
Artiste plasticien, vidéaste et metteur en scène français, Rémy YADAN développe une œuvre à la croisée de la performance, de la vidéo et de la chorégraphie, où sacré, mémoire et corps s'entrelacent.
Ancien pensionnaire de la Villa Médicis, son travail, présenté au MAC VAL, au Louvre-Lens ou à la Villa Médicis, interroge les zones d'ombre du spirituel et du politique.
L'Office du Baccalauréat organise, du 24 au 29 novembre 2025, une campagne de distribution spéciale itinérante de diplômes au profit des bacheliers de la session de juin 2022.
Les diplômes des bacheliers de la session de juin 2022 sont disponibles, a informé le Directeur général de l'Office du Baccalauréat dans un communiqué publié le 13 novembre.
« A cet effet, une campagne spéciale de distribution spéciale itinérante sera organisée du lundi 24 novembre au vendredi 29 novembre 2025. Les équipes de l'Office se déploieront dans les universités publiques et certains établissements d'enseignement supérieur des communes suivantes : Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo, Parakou, Djougou, Kétou, Abomey, Lokossa, Natitingou et Dassa-Zoumé », a précisé le DOB.
Alphonse da Silva invite les bacheliers à effectuer les formalités de demande du diplôme sur la plateforme www.service.bac.bj
Le DOB rappelle également aux « bacheliers des autres années jusqu'en 2024 qu'ils peuvent faire une demande de diplôme ou d'autres actes depuis leur lieu de résidence ». Les documents demandés, peuvent être envoyés par voie postale, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du Bénin.
M. M.
LIRE LE COMMUNIQUE DU DOB
Par Décision EP25- 012 du 13 novembre 2025, la Cour constitutionnelle a validé les dossiers de candidature des duos Romuald Wadagni-Mariam Chabi Talata de la majorité présidentielle, et Paul Hounkpè-Judicaël R. Hounwanou de l'opposition, pour l'élection présidentielle d'avril 2026. Voici la Décision de la Cour.
Les agents de police de l'arrondissement d'Ahouannonzou, commune d'Allada, ont interpellé mercredi 12 novembre 2025, un homme voulant vendre un ‘'œuf d'arc-en-ciel''.
La scène aurait pu sortir d'un conte fantastique. Mais elle s'est déroulée mercredi 12 novembre 2025 dans le village d'Adjago, commune d'Allada où la police de l'arrondissement d'Ahouannonzou a interpellé un homme venu vendre un ‘'œuf d'arc-en-ciel''.
La cible ? Un producteur prospère de vin de palme, connu dans Lon-Agonmey pour son hospitalité légendaire. Quelques jours plus tôt, l'un des escrocs avait appelé le producteur pour louer sa bonté avant de lui proposer d'acheter un mystérieux œuf reçu en héritage et déjà convoité. L‘'œuf d'arc-en-ciel'' coûterait 15 millions de francs CFA.
Mais la victime n'était pas née de la dernière pluie. Méfiant, il n'a pas cru à l'œuf magique ni à son prétendu vendeur. Il a préféré alerter la police.
L'escroc est tombé dans son propre piège. Interpellé, il a reconnu les faits et admis avoir récemment rejoint une bande d'escrocs d'Adjago.
Les escrocs ne manquent jamais d'imagination. Après les « rats géants blancs » et les « bouteilles à deux goulots », voici donc l' ''œuf d'arc-en-ciel''.
M. M.
Credit: UNICEF/Gema Espinoza Delgado
By Caroline Delgado
STOCKHOLM, Sweden, Nov 14 2025 (IPS)
The urgency of linking climate action with social and wider environmental priorities is clear. Climate change, environmental degradation and violent conflict are often deeply connected and even mutually reinforcing. At the same time, climate action can either support or undermine efforts to improve social justice and halt environmental degradation.
These connections are nowhere more visible than in global food systems, where environmental pressures, social inequality and economic shocks converge. And Latin America, where COP30 is taking place, could be central to the solution.
Climate change, violent conflict and economic crises are major drivers of food insecurity, while food production itself contributes to more than one-third of global emissions and accelerates biodiversity loss through land use change.
Despite steady growth in agricultural production over the past two decades, hunger persists: in 2024, around 8 per cent of the world’s population faced hunger, many of them small-scale farmers in crisis-affected regions.
Latin America’s paradox: ecological abundance amid social and environmental fragility
Latin America embodies the contradictions at the core of the global climate and development agenda: vast ecological resources and food production capacity coexist with significant inequality, environmental degradation, and social unrest.
Its ecosystems regulate carbon and water cycles essential to planetary stability and the region is the world’s largest provider of ecosystem services. Latin America also holds the greatest per capita availability of agricultural land and water, making it both the world’s largest net food exporter and a carbon sink.
Yet these assets face mounting pressure from deforestation, land-use change, and extractive industries. The degradation of forests, soils, and watersheds not only accelerates emissions and biodiversity loss but also deepens local grievances over land, livelihoods, and access to resources. This, in turn, heightens the risk of social tension and violence in a region marked by extreme inequality, widespread violence, and the world’s highest number of environmental conflicts.
Unequal land distribution and the expansion of extractive and agricultural frontiers perpetuate a cycle of degradation and displacement. Environmental decline erodes resilience to droughts, floods, and other climate impacts, undermines food security and increases competition over dwindling resources.
Climate change exacerbates these challenges: extreme weather events reduce crop yields and fuel migration, while the destruction of ecosystems diminishes the capacity of nature to buffer against future shocks.
Many of the region’s environmental conflicts stem from disputes over territory, water, and the impacts of large-scale projects that privilege short-term, growth over sustainable livelihoods. Criminal networks and weak governance exacerbate instability through illegal mining, logging, and land grabs, whereas violence against environmental defenders deepens distrust in state institutions.
Agriculture and governance at the crossroads
The agricultural sector lies at the centre of this nexus. It is a cornerstone of Latin America’s economy and a major source of global food supply. Agricultural exports grew 1.7 times between 2010 and 2023, generating a trade surplus of US$161 billion. Production and trade are projected to expand further by 2031.
Yet, if expansion continues to rely in deforestation and exclusion, it risks deepening insecurity, fuelling new conflict and ecological collapse. Without inclusive governance and environmental safeguards, economic growth will remain fragile and unsustainable.
Breaking these cycles requires an integrated approach that links governance, environmental justice, and sustainable land use. Strengthening land governance, protecting environmental defenders and supporting small-scale and Indigenous producers are essential to building resilience.
Secure land rights and respect for collective territories reinforce local autonomy and reduce pressures for extractive expansion. Protecting defenders safeguards those facing repression and violence in resource conflicts, while inclusive, locally rooted development pathways sustain livelihoods and reflect diverse worldviews for many rural populations, to which land is not only a resource but also a cultural identity.
Promising developments
The Escazú agreement provides a framework for embedding these principles in practice. Entering into force in 2021 and ratified so far by 18 Latin American countries, it is the region’s first legally binding treaty on environmental governance. Its three pillars – access to information, public participation, and justice for environmental defenders- make it not only an environmental agreement but also a democratic one.
By strengthening transparency and participation, Escazú promotes accountability and peaceful resource governance, helping to prevent the very conflicts that undermine climate resilience.
However, its transformative potential remains uneven. The majority of the region’s countries have yet to ratify it, whereas implementation in those that have is hampered by limited technical capacity, weak crisis response mechanisms, and, in some cases, a lack of political will. These obstacles, compounded by democratic backsliding in parts of the region and the declining global prioritisation of environmental issues, threatens to blunt its impact.
Yet, fully realising the promise of Escazú could provide the region with a solid foundation for more equitable resilient, and sustainable, food systems built rooted in transparency, inclusion, and accountability.
As COP 30 unfolds, Latin America’s experience offers a critical lesson to the world: climate action cannot succeed without social justice, transparency, and peace. The region’s experience shows that safeguarding ecosystems and empowering those who defend them are inseparable from ensuring food security and global stability.
Building resilient food systems and sustainable economies depends on empowering those who defend the land and ensuring that environmental governance benefits both people and the planet.
Dr Caroline Delgado is Director of the Food, Peace and Security Programme at Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI)
IPS UN Bureau
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