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Mis à jour : il y a 1 mois 2 semaines

Décès du Pr Lassana SANGARE : Faire-part de l'Ordre National des Pharmaciens du Burkina

mer, 03/01/2024 - 07:30

Le Conseil National de l'Ordre des Pharmaciens du Burkina Faso, a le regret de vous annoncer le décès, le dimanche 24 décembre 2023, du Pr Lassana SANGARE, Professeur titulaire de bactériologie virologie de l'UFR/SDS à la retraite.

Programme des obsèques :

Mercredi 3 janvier 2024

16 h : levée du corps à la morgue du CHU Bogodogo pour le domicile du défunt au quartier Pissy de Ouagadougou ;

19 h : veillée de prières au domicile du défunt au quartier Pissy de Ouagadougou ;

Jeudi 4 janvier 2024

7 h30 : levée du corps au domicile du défunt pour l'Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ) ;

9 h : hommage du monde universitaire au défunt à l'Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ) ;

10h30 : prière à l'Eglise centrale des Assemblées de Dieu (ECADO) à Gounghin ;

13 h : inhumation au cimetière municipal de Gounghin.

Que par la miséricorde de Dieu l'âme du professeur défunt repose en paix.

Union de prières.

Catégories: Afrique

Poursuites judiciaires contre la CEDEAO : Des organisations panafricaines appellent à une mobilisation

mar, 02/01/2024 - 23:20

La Coalition des patriotes africains du Burkina Faso (COPA-BF) et des "organisations sœurs" ont animé une conférence de presse ce mardi 2 janvier 2024 à Ouagadougou pour informer l'opinion publique de l'action actuelle consistant à intenter une action civile contre l'autorité de la CEDEAO et sa commission.

« Les sanctions économiques et financières imposées par la CEDEAO sont des armes de massacre, nos populations meurent de faim et de désespoir ou de faillite. Ces sanctions sont plus difficiles pour les nouveaux gouvernements et les empêchent d'assurer une meilleure sécurité et un meilleur développement à leurs populations et de sauver des vies. L'autorité de la CEDEAO rend plus difficile la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme », a déclaré Roland Bayala, le président de la COPA-BF.

La COPA-BF et ses organisations sœurs de la sous-région reprochent à la CEDEAO d'être en contradiction avec ses lois. « Si vous prenez le Traité révisé de la CEDEAO, les protocoles, les discussions de l'Union africaine sur les droits de l'homme et les lois internationales sur les droits de l'homme, aucune partie ne dit que s'il y a un gouvernement militaire dans un pays, les citoyens devraient se voir refuser l'accès à la nourriture, aux médicaments, aux voyages, à la sécurité, à la vie, au commerce et à l'argent de façon draconienne », a fustigé le responsable de la COPA-BF.
Pour les animateurs de cette conférence de presse, ces sanctions ne sont pas africaines, « elles sont contre le panafricanisme et l'unité africaine ».

Ainsi, ces organisations invitent les autres organisations de la société civile à se joindre à la lutte. « En tant que panafricanistes, nous sommes très fiers de ce noble combat et nous vous invitons tous à nous y rejoindre à quelque titre que ce soit. Nous devons revenir à l'époque où le cri d'un pays africain se partageait avec la douleur et les larmes d'un autre pays africain et attirer son aide », a insisté Roland Bayala.

Etait représentée à ce point de presse, l'organisation de Abraham Korbla Klutsey, directeur exécutif de Youth for Peace and Security-Africa, dont le siège est au Ghana et qui possède des succursales enregistrées en Éthiopie et au Nigeria. C'est une organisation de « consolidation de la paix et de défense des droits de l'homme ».
Le Burkina Faso n'est que la première étape pour cette conférence de presse. Le Niger et le Mali vont accueillir cette campagne médiatique.

Note: ">Lire aussi : Sanctions de la CEDEAO contre les coups d'Etat : Des organisations africaines déposent une plainte devant la cour de justice de l'organisation

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina : Le 1er vice-président du MPP, Clément Sawadogo, invite la Transition à renouer le dialogue avec la classe politique

mar, 02/01/2024 - 23:00

Dans la déclaration ci-dessous en date du 1er janvier 2023, Clément Sawadogo, premier vice-président chargé de l'intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), ex parti au pouvoir, présente ses vœux aux Burkinabè.

Il exhorte les autorités de la transition et l'ensemble des Burkinabè à faire en sorte que 2024 soit une année de cohésion sociale, de patriotisme, de résilience, de réconciliation des cœurs, d'unité et de concorde nationale.

Selon lui, pour y arriver, chaque Burkinabè doit s'engager à donner une place de choix à la justice, à l'inclusion, au respect de nos diversités dans tous les domaines et au respect des droits fondamentaux de ses concitoyens.

Le premier vice-président chargé de l'intérim du MPP invite le gouvernement de la transition à renouer avec la concertation et le dialogue avec la classe politique et l'ensemble des forces vives de la nation sans exclusive pour trouver un consensus national sur les préoccupations de la nation et renforcer la mobilisation sociale pour la lutte contre le terrorisme.

PEUPLE DU BURKINA FASO,
MILITANTES, MILITANTS ET SYMPATHISANTS DU MPP,

A l'aube de la nouvelle année 2024, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), présente ses vœux les meilleurs de santé, de longévité, de bonheur et de résilience à ses militants.es, sympatisants.es, au Peuple burkinabè et à ses amis de l'extérieur.

L'année 2023 qui s'achève fut une année éprouvante pour la nation toute entière et en particulier pour de nombreuses familles burkinabè du fait de la persistance des attaques terroristes contre les populations civiles, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) engagés dans le combat pour l'éradication de l'hydre terroriste.

Nous prions pour le repos des âmes de tous nos disparus. Jamais leur sacrifice et l'exemplarité de leur mémoire ne seront oubliés. Plus que jamais, ils relèvent du patriotisme sacré de la nation pour nous inspirer dans l'accomplissement de nos devoirs.

Face à cette barbarie, nos braves combattants, toutes catégories confondues, restent déterminés et font preuve de bravoure pour la protection des populations et la restauration de l'intégrité de notre territoire.

Peuple du Burkina Faso,
Chers camarades,

La lutte contre le terrorisme nous engage tous. Et le MPP reste constant sur la question. Il tient à rappeler que la victoire dans cette lutte, bien qu'inéluctable, requiert toutefois la contribution de toute la nation dans ses différentes composantes. Ainsi, cette lutte nécessite de la part de chaque burkinabè individuellement pris, non seulement l'engagement, la combativité et le sacrifice, mais aussi les valeurs qui scellent l'unité nationale et le vivre-ensemble que sont entre autres le respect mutuel, la tolérance, le pardon, la solidarité. Nous devons mettre l'intérêt du Burkina Faso au-dessus de nos intérêts individuels.

C'est pourquoi, chers compatriotes, au regard des défis actuels et futurs de notre Peuple, le MPP exhorte les autorités de la Transition et l'ensemble des burkinabè à faire en sorte que 2024 soit une année de cohésion sociale, de patriotisme, de résilience, de réconciliation des cœurs, d'unité et de concorde nationale. Pour y arriver, chaque burkinabè doit s'engager à donner une place de choix à la Justice, à l'inclusion, au respect de nos diversités dans tous les domaines et au respect des droits fondamentaux de ses concitoyens.

De façon particulière, le MPP invite le Gouvernement de la Transition à renouer avec la concertation et le dialogue avec la classe politique et l'ensemble des forces vives de la nation sans exclusive pour trouver un consensus national sur les préoccupations de la nation et renforcer la mobilisation sociale pour la lutte contre le terrorisme.

Le MPP réitère son appel à ses militants, aux démocrates et patriotes et à l'ensemble des populations de notre pays à œuvrer ensemble à l'avènement d'un Burkina Faso de paix, de sécurité, de souveraineté et de démocratie.

Bonne et heureuse année 2024 à toutes et à tous !

Dieu bénisse le Burkina Faso !

Ouagadougou le 1er janvier 2024

Pour la Direction du Parti,
Le 1er Vice-président chargé de l'intérim
Clément P. SAWADOGO

Catégories: Afrique

Préparation de l'année 2024 : « Pour réussir sa nouvelle année, il faut d'abord faire le bilan de l'année écoulée », coach Lucie Traoré

mar, 02/01/2024 - 17:05

« Comment planifier son année et vivre son rêve en 2024 ? », c'est sous cette thématique que la coach Lucie Traoré s'est entretenue avec les participants, le 30 décembre 2023. C'est une conférence destinée aux jeunes pour les accompagner dans leurs réalisations.

Après une première conférence préparatoire en septembre 2023 sur comment libérer son potentiel pour réussir son année, coach Lucie Traoré avait promis faire une deuxième conférence pendant les congés de Noël. C'est dans cette dynamique qu'elle a voulu accompagner les jeunes à mieux entamer la nouvelle année. « J'ai pensé à les aider à planifier leur année, pour ne pas que les années passent et se ressemblent », explique-t-elle.

Dame Traoré affirme qu'avant d'entamer l'année à venir, il faut faire une rétrospective de l'année écoulée et tirer les enseignements nécessaires. « Pour planifier son année, il faut d'abord s'assurer de faire le bilan de nos réalisations, de ce que nous n'avons pas pu réaliser et savoir pourquoi nous n'avons pas pu les réaliser », a insisté la coach lors de sa communication.

Les participants de la conférence

En plus, elle conseille aux gens de prioriser les réalisations qui dépendent de nous. « Il y a ce qui dépend de nous et c'est à ce niveau qu'il faut mettre l'accent pour mieux réussir les prochaines fois », préconise-t-elle.

Il faut aussi identifier les domaines de vie dans lesquels ça va et où ça ne va pas. « Par exemple, sur le volet de la vie sociale, je dois savoir si j'ai été un artisan de paix ou pas et si je dois faire des efforts pour contribuer à cette paix sociale. Donc, ce bilan permet de se projeter », a-t-elle fait savoir.

En plein exercice de prise contact et mise en confiance avec les participants

C'est une rencontre destinée aux jeunes, particulièrement aux jeunes qui souhaitent ajouter de la valeur à leurs vies et impacter la société. Les participants ont été soumis à 19 points d'évaluation afin de se connaître davantage. Cet exercice leur a permis d'identifier les domaines de leurs personnalités sur lesquels ils doivent travailler. Lire la suite

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Lutte contre le VIH/SIDA : L'implication des jeunes sollicitée à Bobo-Dioulasso

mar, 02/01/2024 - 17:05

Au Burkina Faso, comme un peu partout dans le monde, le VIH/SIDA a marqué les esprits. Et selon des statistiques, il continue de marquer toujours les esprits. Il touche toutes les catégories et tous les genres de personnes. Selon les premiers responsables de la Ligue citoyenne, les jeunes sont plus exposés car ne disposant pas d'assez d'informations sur la maladie. C'est pourquoi, ils ont décidé ainsi de renforcer leurs connaissances sur les IST et VIH/SIDA à travers une séance de sensibilisation. La rencontre a eu lieu le 28 décembre 2023 à Bobo-Dioulasso.

Environ une vingtaine de jeunes ont pris part à cette séance de sensibilisation sur les IST et le VIH. Pour la Ligue citoyenne, les jeunes représentent la majorité de la population burkinabè. Considérés comme étant le fer de lance, ces jeunes ne disposent pas d'assez d'informations sur les IST et le VIH/ SIDA. Toute chose qui les expose plus à ces maladies. En effet, les sujets autour de la sexualité sont encore tabous dans certaines communautés au Burkina Faso alors qu'ils sont entourés de confusion et de désinformation. C'est pourquoi les jeunes constituent un des groupes les plus vulnérables au VIH.

Engagée dans la lutte contre les IST et le VIH/SIDA, la Ligue citoyenne a vite compris cette situation. C'est pourquoi elle a entrepris l'organisation de cette séance de sensibilisation au profit de 20 jeunes de la ville de Bobo-Dioulasso. Cette rencontre visait à promouvoir l'information sur la santé sexuelle et reproductive, nomment le VIH, auprès de ces jeunes. « Nous avons décidé de former 20 jeunes de la commune de Bobo-Dioulasso sur les IST, VIH/SIDA et les nouvelles stratégies de lutte contre le Sida, afin qu'ils soient des relais auprès de leurs pairs. Ils iront sur le terrain pour sensibiliser d'autres jeunes à travers des séances de causeries dans les quartiers », a expliqué le président de l'association, Serge Guel.

Cette rencontre a permis donc de sensibiliser, d'éduquer, ces jeunes sur le VIH/SIDA, « afin qu'ils puissent sensibiliser leurs camarades qui n'arrivent pas à pratiquer l'abstinence sexuelle ». Ces jeunes formés ont été dotés de lots de préservatifs qu'ils distribueront à leurs pairs sur le terrain, afin que ces derniers puissent « se protéger lors des rapports sexuels ». Cette séance a été une occasion pour les formateurs de prôner l'abstinence sexuelle auprès de la jeunesse. « La première des choses que nous conseillons, c'est l'abstinence. Pour ceux qui ne peuvent pas pratiquer l'abstinence, nous leur disons de se protéger toujours avec des préservatifs », a laissé entendre Serge Guel.

Cette opération vise à toucher environ 1200 jeunes « afin qu'ils aient les connaissances requises pour se protéger eux-mêmes du VIH ». Les participants à cette séance de sensibilisation auront également pour tâche d'inviter les citoyens à se faire dépister. L'activité est financée par le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST).

Romuald Dofini
Lefaso.net

Catégories: Afrique

75 ans de la Déclaration universelle des droits de l'homme : Une universalité et (donc) une africanité attestées

mar, 02/01/2024 - 16:27

Le 10 décembre 2023, la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) soufflait sa 75e bougie. Si des voix s'élèvent régulièrement pour contester leur universalité (des droits de l'homme), le Dawelg Naaba Boalga, Issaka Sourwema, estime dans la tribune qui suit que leur africanité est avérée tant du point de vue de la charte africaine des droits de l'Homme et des peuples que sur le plan de plusieurs valeurs qui cimentent le vivre-ensemble de nos sociétés.

Le 10 décembre 2023 correspondait au jubilé de diamant de la Déclaration universelle des droits de l'Homme (DUDH), c'est-à-dire le 75e anniversaire de l'adoption de ladite déclaration. Ces soixante-quinze (75) ans ont été commémorés sous le thème « Dignité, liberté et justice pour tous ». L'évènement a donc eu lieu il y a moins de trois 03) semaines et est par conséquent récent sans oublier son importance sur laquelle tout le monde s'accorde, au moins officiellement.

Au Burkina Faso, la Commission nationale des droits humains (CNDH) a marqué cela d'une pierre blanche à travers un panel relevé organisé le 29 décembre 2023 à Ouagadougou grâce aux sollicitudes des institutions et des ministères concernés par la thématique qui étaient, du reste, fortement représentés. Les partenaires multilatéraux (dont le Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l'Homme) et bilatéraux ont également apporté leur quote-part dans la réussite de l'activité.

La DUDH et les deux (02) pactes

S'agissant à proprement parler de la DUDH, elle est adossée aux deux valeurs cardinales que sont la dignité humaine et l'égalité des humains et est matérialisée par le pacte international sur les droits civils et politiques (PIDCP) et le pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) dont le 57e anniversaire a eu lieu le 16 décembre 2023. Quand bien même il y a des pays qui n'ont pas ratifié ces pactes, ou qui n'ont ratifié que l'un d'entre eux (dont notamment l'Arabie Saoudite la Birmanie la Chine, Cuba, les Émirats Arabes Unis, les États-Unis, Kiribati, la Malaisie, le Mozambique, le Qatar, le Saint-Siège et Singapour), ces textes forment, avec la DUDH, la Charte internationale des droits de l'Homme. Par ailleurs, il est vrai qu'une charte se définissant comme une entente sur des valeurs communes et partagées entre plusieurs parties tandis qu'un pacte est synonyme de convention, de traité et même de simple accord, ni l'une ni l'autre n'implique des contraintes ou des obligations d'ordre juridique de la part des entités-parties.

En rappel, le pacte international des droits civils et politiques détermine les droits ordinaires tels que le droit à la vie, l'égalité devant la loi, la liberté d'expression, les droits au travail, à la sécurité sociale et à l'éducation alors que le pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels inclut le droit au travail, le droit à la santé, le droit à l'éducation et le droit à un niveau de vie suffisant. Même si cela n'a été qu'une commémoration c'est-à-dire le fait se souvenir simplement de l'événement (alors que la célébration aurait renvoyé à la fête organisée à cet effet), il reste que le jubilé de diamant d'une telle charte qui est le fruit de la capitalisation, par les Etats, des heurs et surtout des malheurs de l'humanité pour construire un monde meilleur est d'une importance à nulle autre pareille.

Des critiques claires dans un monde dont il est compréhensible de désespérer mais…

Malheureusement, dans un monde en proie à de multiples crises, conflits et guerres civils inter-Etats, régionaux (aux causes religieuses ou considérées comme telles), intercommunautaires, idéologiques, impérialistes ou économiques, la DUDH (document servant seulement de feuille de route) et les deux pactes ne sont pas des instruments juridiques contraignants mais des textes qui n'ont qu'une valeur déclarative. Or, les contextes actuels d'instabilité sont, entre autres, les causes des difficultés voire de l'impossibilité liées à l'exercice plein et entier des libertés individuelles et collectives et de l'égalité entre des humains. Subséquemment, la charte est vite assimilée par certains Etats, certaines ONG de défense des droits humains et certaines personnalités de notoriété intellectuelle, comme un catalogue de vœux pieux. Elle semble, selon certains critiques, s'intéresser peu aux obligations (au moins morales) des Etats de respecter les droits humains. Cela a fait dire à Mme Jeane Kirkpatrick, représentante permanente des États-Unis auprès des Nations unies de 1981 à 1985 que la DUDH est comparable à une lettre adressée au père Noël.

D'un autre côté, la critique de certaines autorités ou citoyens de certains pays africains, asiatiques et latino-américains porte sur l'universalité de ces droits de l'Homme. Ainsi, ils dénoncent régulièrement une mise en œuvre et des préoccupations à géométrie variable pour les droits de l'Homme. Autrement dit, « Dis-moi de quel pays tu es, la place de ton pays dans l'économie mondiale ou sur l'échiquier diplomatique international ou de quel type de conflit il s'agit et je te dirai comme j'apprécie ta gestion des droits humains ».

… qui n'entachent en rien l'impérativité du respect des droits humains

Certes, ces critiques ne peuvent pas et ne doivent pas laisser insensibles les défenseurs et les diplomates des droits de l'Homme ; toutefois, il sied de relever que malgré le caractère non contraignant (au sens juridique) de leur application par les Etats parties, il n'en demeure pas moins que les évaluations régulières du respect des droits humains faites par les organismes spécialisés de l'ONU, les institutions nationales de promotion, de protection et de défense des droits humains et les ONG de défense des droits humains nationales et internationales, ne laissent pas les gouvernements indifférents ; eux qui sont généralement soucieux de la qualité de leur image au plan international. De plus, il convient de faire remarquer que pour les pays les moins nantis de la planète, des bons points en la matière peuvent constituer un sérieux atout pour la construction de partenariats stratégiques avantageux pour leurs populations avec les grandes puissances.

S'agissant de l'application à géométrie variable des droits humains, il ressort, à l'analyse, que ce n'est pas le principe de l'universalité des droits de l'Homme qui est sujet à caution mais que c'est plutôt l'application différenciée réelle ou supposée de ceux-ci. D'ailleurs, concernant nombre de pays subsahariens qui comptent plusieurs groupes socio-ethniques, l'appropriation des principes d'universalité des droits humains et l'exercice plein et entier de ceux-ci contribuent à édifier des collectivités politiques plus cohésives étant donné qu'aucune des composantes communautaires n'imposera ses traditions et coutumes aux autres. Par voie de conséquence, il est politiquement maladroit de contester la pertinence et l'universalité des droits humains.

L'africanité indiscutable des droits humains

Cela étant, il est impératif d'aborder également la lecture faite des droits humains par certains courants de pensées en vogue en ces temps difficiles pour nos peuples et nos Etats. Ces courants contestent l'africanité des droits en les assimilant à des éléments de « l'appareil idéologique des puissances mondiales en vue de continuer à asservir nos peuples ». Pour séduisant que puisse être cet argument qui rappelle les moments de gloire du mouvement étudiant subsaharien et des régimes révolutionnaires, il faut souligner deux (02) choses :

La charte africaine des droits de l'homme et des peuples adoptée le 27 juin 1981 à Nairobi (Kenya) à l'occasion de la 18e conférence de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) a utilisé comme boussole la charte de cette dernière, la charte des Nations unies ainsi que la DUDH. Elle a, en outre, tenu « compte des vertus de leurs traditions historiques et des valeurs de civilisation africaine qui doivent inspirer et caractériser leurs réflexions sur la conception des droits de l'Homme et des peuples » selon son préambule. Concrètement, elle traite à égalité les droits de l'Homme et le droit des peuples africains à disposer d'eux-mêmes face au monde extérieur ; elle en fait de même avec les devoirs de l'individu envers la famille et l'État.

Dans les cultures subsahariennes, il y a des proverbes qui enseignent les droits humains tels qu'ils sont contenus dans les dispositions de la DUDH. C'est ainsi qu'au Burkina Faso, on peut en citer quelques exemples (avec l'article correspondant entre parenthèses) :

« Les êtres humains sont comme des âmes. Ils sont donc tous de même valeur c'est-à-dire égaux » (Le droit d'être libre et égal) ;

« On ne construit pas une bergerie pour le seul bélier squelettique. Là où il y a les gros moutons, c'est là qu'on doit garder également le bélier squelettique. » (Le droit de ne pas être discriminé) ;

« Aucune vie n'est supérieure à une autre » (Le droit à la vie) ;

« Devant les différents autels [à ne pas confondre avec les fétiches qui sont le fait des marchands d'illusions], le chef coutumier ou traditionnel, le non-chef, le riche et le pauvre sont tous logés à la même enseigne comme devant la mort » (Le droit d'être égal devant la loi) ;

« Donne raison à celui qui a raison et continue à aimer celui que tu aimes ». (Le droit à un traitement équitable devant les tribunaux) ;

« Toute vie mérite protection ». C'est pourquoi les résidences des chefs coutumiers et traditionnels jouissent d'une immunité reconnue et observée par les populations. (Le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile et de trouver asile en d'autres pays).

Il en résulte que la nécessité et la réalité de l'universalité des droits humains sont des valeurs ajoutées pour notre humanité africaine d'une part et que d'autre part leur africanité est avérée tant du point de vue de la charte africaine des droits de l'Homme et des peuples que sur le plan de plusieurs valeurs qui cimentent le vivre-ensemble de nos sociétés.

Dawelg Naaba Boalga
Issaka SOURWEMA

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Tidjane Thiam en successeur de Henri Konan Bédié. Jusqu'où ?

mar, 02/01/2024 - 16:00

Il prend la suite de Félix Houphouët-Boigny et de Henri Konan Bédié à la présidence du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI). Compte tenu de son parcours professionnel dépourvu de tout engagement politique significatif, ce n'est sans doute pas pour gérer un parti. Fut-il le principal parti d'opposition ivoirien. L'année prochaine, 2025, sera une année « présidentielle ». L'acccession de Thiam à la tête du PDCI n'est donc pas sans rappeler celle de Alassane D. Ouattara, en 1999, à la direction du RDR. Même concordance des temps (2000 était également une année présidentielle).

Même tentation du pouvoir après de longues tergiversations. Même vision technocratique (« L'obsession, ce doit être la croissance économique » !) loin de la Côte d'Ivoire et même de l'Afrique. Même absence d'expérience politique (ADO, étant Premier ministre, laissait cette tâche à Félix Houphouët-Boigny qui avait le savoir-faire que lui n'avait pas). Même ancrage international au sein d'institutions financières. Même appartenance à une cellule familiale forte dont les racines sont ailleurs. Portrait d'un capitaliste mondialisé et décomplexé reconverti en chef de parti. En attendant mieux.

Il a une phrase toute prête pour cette occasion : « La situation de chacun d'entre nous est toujours la résultante d'une volonté et de circonstances. Parfois, la volonté l'emporte sur les circonstances et parfois c'est le contraire ». En 2022, il l'avait dit clairement alors qu'il était interrogé sur une possible ambition politique : « Non, je préfère vraiment m'en tenir, pour l'instant, à ce que je connais ». Si la question se posait c'est que Tidjane Thiam ne manquait jamais, depuis la présidentielle de 2020, qui avait vu la réélection de Alassane D. Ouattara à un troisième mandat, de laisser penser qu'il pourrait « y aller ». En 2021, dégagé malgré lui de ses activités professionnelles, il laissait dire et écrire qu'il pourrait se reconvertir en homme politique ; en Côte d'Ivoire et, pourquoi pas, en France (il y a du Ouattara chez Emmanuel Macron et, du même coup, une réelle compatibilité avec Thiam). En ce qui concernait la Côte d'Ivoire, il prenait d'ailleurs date pour l'avenir : « Reposez-moi la question en 2025 » disait-il alors.

La résultante entre la volonté et les circonstances étant manifestement favorable, Thiam a donc franchi le pas le vendredi 22 décembre 2023 à l'occasion du congrès du PDCI à Yamoussoukro. Ce qui n'a surpris personne. Il a été plébiscité président du parti historique ivoirien avec 96,5 % des voix contre 3,2 % pour son concurrent, Jean-Marc Yacé.

Thiam étant l'homme qu'il est (il ne cesse de proclamer qu'il faut « faire passer le long terme avant le court terme »), personne ne peut penser qu'il ambitionne de se consacrer, à 61 ans, à la gestion d'un PDCI qui n'a guère été sa préoccupation jusqu'à présent. Plus encore à moins de deux ans de la prochaine présidentielle (même s'il a pris soin, au cours des années passées, de cocher toutes les cases pour pouvoir être candidat à la présidence du PDCI). Il succède à Félix Houphouët-Boigny et à Henri Konan Bédié qui ont, tous deux, présidé la République de Côte d'Ivoire. C'est, nécessairement, l'ambition de Thiam (et, sans doute, celle des cadres et militants du PDCI). Dont le modèle ne peut pas ne pas être Ouattara. Lui succéder serait bien plus une continuité qu'une rupture ; une façon de réconcilier le présent et le passé et de rassembler les « houphoueïtistes » d'après 2010 avec ceux d'avant 2000. En quelque sorte un retour au parti unique d'antan afin d'avoir les mains libres pour faire de la gestion économique, rien que de la gestion économique… ! C'est ce que laisse penser le parcours atypique de Thiam.

Tidjane Thiam, fils de Amadou Thiam

Tidjane Thiam est né le 29 juillet 1962 à Abidjan.
On ne peut pas ne pas évoquer le parcours de son père, Amadou Thiam, décédé le 6 janvier 2009 à Rabat, au Maroc, où il s'était installé depuis près d'une décennie (et où il a été enterré).
Amadou Thiam était né le 5 août 1923 à... Dagana, sur les rives du fleuve Sénégal, en pays toucouleur comme on disait alors. Breveté du Studio-Ecole de la France d'outre-mer, diplômé de l'Institut international de l'enseignement supérieur du journalisme de Strasbourg, il a été un des premiers journalistes africains. S'étant installé en Côte d'Ivoire dès 1945, il travaillera, avant l'indépendance, à Radio Abidjan, sera directeur adjoint (1958) puis directeur de Radio Côte d'Ivoire (1959). Ce sera aussi un syndicaliste (il a été secrétaire général du Syndicat des agents de la radiodiffusion et sera le premier président de l'Association des journalistes de Côte d'Ivoire) et un militant politique (il appartiendra au comité exécutif de la JRDACI, le mouvement de jeunesse de la section RDA de Côte d'Ivoire). Au lendemain de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, il fera une belle carrière au sein du PDCI (membre du Comité directeur à compter de 1975 et du Bureau politique à compter de 1985), des instances dirigeantes de la ville d'Abidjan, du gouvernement et de la diplomatie.
Au lendemain de la naissance de Tidjane Thiam, le 15 février 1963, Félix Houphouët-Boigny érigera l'information en ministère à part entière ; il en confiera la responsabilité à Amadou Thiam.
Pour peu de temps. Le 10 septembre 1963, Houphouët-Boigny, qui cumulait les fonctions de président de la République, de ministre de la Défense, de ministre de l'Intérieur et de ministre de l'Agricuture, supprimera le ministère de l'Information (le gouvernement ne comptera plus alors que dix membres !). 1963, c'est l'année des « complots » dénoncés par le chef de l'État qui exigera la création d'une Cour de sûreté de l'État et le vote d'une loi d'exception. Nombre de personnalités ivoiriennes se retrouveront embastillés. Dont Amadou Thiam.

Libéré, après une période de « flottement » Amadou Thiam sera nommé ambassadeur au Maroc. Pour de longues années : 1966-1977. Loin du pouvoir. Le mercredi 16 février 1978, il sera rappelé au gouvernement, toujours comme ministre de l'Information, et prendra, du même coup, la direction du groupe Fraternité-Matin qui avait alors le monopole des activités de presse en Côte d'Ivoire. Le 10 juillet 1986, il sera nommé ministre d'État. Ils ont été seize, pas un de plus, a se glorifier d'avoir été un des ministres d'État du « Vieux ». Amadou Thiam quittera le gouvernement le 30 septembre 1988, échappant du même coup au grand nettoyage des ministres d'État opéré lorsque Alassane D. Ouattara formera, le 30 novembre 1990, son premier gouvernement en tant que Premier ministre. Amadou Thiam va obtenir de retrouver le Maroc (il sera l'époux, en troisièmes noces, de la marocaine Zahra Fatihi, de vingt et un ans sa cadette) avec à la clé celle de l'ambassade de Côte d'Ivoire qu'il conservera de 1988 à 1996.

Quand le « Vieux » va mourir, le 7 décembre 1993, Amadou Thiam a 70 ans. La mort de Houphouët-Boigny le concernera au premier chef dès lors qu'il s'agira d'évoquer la dévolution du titre de chef Akoué. Le « Vieux » avait trois sœurs : Mamie Faitai, Mamie Adjoua et Mamie Kimou N'Dri, et une demi-sœur : Mamie Diéneba. Les Akoué sont, traditionnellement, régis par un système matrilinéaire ; qui n'affirme pas la primauté des femmes mais confirme simplement que si la mère est toujours certaine ce n'est pas le cas du père. Une seule des sœurs du « Vieux » a eu des enfants. Il s'agit de Mamie Kimou N'Dri ; elle a eu deux filles : Marietou et Berthe. Marietou Sow sera la première épouse de Amadou Thiam et la mère de ses enfants encore vivants : Daouda Thiam (Dakar – 22 juin 1948 ; Marietou avait alors dix-sept ans) ; Augustin Houphouët Abdoulaye Thiam (Yamoussoukro – 14 août 1952) ; Abdel Aziz Thiam (Treichville – 19 juin 1954), N'Dèye Anna Thiam (Abidjan – 13 janvier 1956), Yamousso Thiam (Abidjan - 23 juillet 1959) ; Cheick Tidjane Thiam (Abidjan – 29 juillet 1962). Tous de nationalité ivoirienne.

Amadou Thiam était également le père d'une enfant naturelle, Anna Rose Alice Thiam (Marseille – 4 janvier 1961), qui va défrayer la chronique des « affaires africaines » de la France (Elf et autres) à la fin des années 1990, et de deux enfants issus de son union avec Simone Petit, sa deuxième épouse : Jocelyn Fatou Thiam (Abidjan – 2 octobre 1962) et Sylvianne Aïssatou Thiam (Dakar – 9 mai 1966), tous deux de nationalité française.

Cet état des lieux de la famille Thiam stricto sensu est celui établi en date du 15 décembre 2014 par Me Olivier Angoua, notaire à Abidjan à la suite du décès de Amadou Thiam. C'est pourquoi n'est pas évoqué Papa Ababakar Thiam, deuxième enfant (et donc deuxième fils) de Amadou Thiam, mort prématurément en 1995. Epoux de Eléonore Emma Yacé, fille de Philippe Yacé, personnalité ivoirienne majeure considérée un temps comme le « successeur » de Houphouët-Boigny, Ababakar Thiam était le père de deux enfants, Ismaël Malick Boigny Thiam et Yasmine Yahablé Thiam ; il était docteur en histoire.

Tidjane Thiam évoque rarement sa famille. Il aime souligner, cependant, qu'il est « né à Abidjan » et qu'il n'est « pas un émigré qui serait né à Paris ». Il ajoute qu'il a passé son bac « au Lycée classique d'Abidjan » et que sa mère « était analphabète et n'est jamais allée à l'école » ; qu'il aurait « pu être analphabète » mais qu'on « l'a mis à l'école » et qu'il a pu, « grâce à des circonstances et de Dieu, gérer deux des plus grosses entreprises mondiales ». Tout cela pour dire qu'il n'a « pas pour ambition d'être le Noir exceptionnel de service ».

Exceptionnel, pourtant, il l'est. Il le serait tout autant s'il avait été blanc et Français d'origine. Bachot, premier prix du Concours général de mathématiques, math sup, math spé, Polytechnique, les Mines ce n'est pas le parcours de tous les enfants de France… ! Mais, en ce qui le concerne, ce parcours doit, au-delà de ses mérites personnels, beaucoup à son entourage familial, même si sa mère était analphabète (en un temps – elle était née en 1931 – où les filles africaines bien nées n'étaient pas scolarisées, surtout pas à « l'école des Blancs ») mais ne le restera pas. Il convient de rappeler qu'un des frères aînés de Tidjane Thiam, Abdel Aziz Thiam, est un ancien « piston » ; il a été élève de l'Ecole centrale des arts et manufactures, une des plus anciennes et des plus prestigieuses écoles d'ingénieurs en France. On ne peut donc que s'étonner que Tidjane Thiam la joue parfois « popu ».

X-Mines + Insead

Dernier de la fratrie Thiam, Tidjane Thiam va se trouver rapidement en compétition avec ses grands frères : ils ont huit, dix, douze, quatorze ans de plus que lui ; ils sont des ados quand il est encore un enfant, des adultes quand il sera un ado. Il sera élevé à Rabat pendant une dizaine d'années quand son père y sera ambassadeur. Il reviendra en Côte d'Ivoire à 16 ans et rejoindra le Lycée classique d'Abidjan. C'est là qu'il décrochera son bachot en 1980 après avoir obtenu le premier prix au Concours général de mathématiques. Il rate de peu la mention « très bien » (qui, à l'époque, était véritablement synonyme d'excellence) mais parvient à intégrer le Lycée Sainte-Geneviève à Versailles. Les prépas de la prestigieuse « Ginette » ont accueilli, et accueillent encore, l'élite intellectuelle et sociale française. Ginette est un établissement catholique fondé par la Compagnie de Jésus, autrement dit les Jésuites. Pas de problème pour les Thiam, musulmans pratiquants : les convictions religieuses ne doivent pas l'emporter sur la qualité de la formation.

Tidjane Thiam va ainsi entrer à l'X, la prestigieuse Ecole polytechnique française. Deux ans plus tard, le 14 juillet 1983, il défile en grand uniforme (le « GU ») sur les Champs-Elysées où son 1,93 mètre le font repérer. Il a été le premier Ivoirien a être ainsi admis à l'X. Il va alors intégrer l'Ecole nationale des mines dont il sera major de promotion. Stage chez L'Air liquide. Puis plus rien. Le X-Mines n'est sollicité par aucune entreprise industrielle française. Il reste sur la touche quand ses copains ont des choix multiples. Gilbert Frade, le directeur des études, qui connaît bien la Côte d'Ivoire pour y avoir travaillé à améliorer la formation de l'Inset et de l'ENSTP, lui conseille d'aller voir du côté des anglo-saxons et les sociétés de conseil qui sont alors en plein essor en Europe. Tidjane Thiam prend contact avec le cabinet McKinsey, le plus puissant cabinet de conseil au monde (et du même coup le plus impliqué dans des « affaires »), qui, aussitôt, lui fait une offre. Le conseil plutôt que l'industrie, Thiam en profite pour parfaire sa formation au sein de l'Institut européen d'administration des affaires, l'Insead de Fontainebleau, pionnier de la formation aux MBA en France. Il obtient son diplôme en 1988. Il a 26 ans. Il ne le sait pas encore mais il va, dans les décennies suivantes, être une des figures de proue de « Ginette », de X et de l'Insead. Une référence aux côtés des plus prestigieuses personnalités françaises.

L'année suivante, en 1989, il va rejoindre New York. Il est admis pour un an au Young Professional Program de la Banque mondiale. Il y travaille au sein du département Afrique du Sud-Est et océan Indien, collaborant à la réforme des finances locales à Madagascar, ainsi qu'à la mise en place du plan routier au Kenya. En 1991, il regagne McKinsey et intervient comme conseil auprès des directions générales des grands groupes mondiaux. Le 6 juillet 1991, à Philadelphie, il épouse Annette April Anthony, une Afro-Américaine qui s'est convertie à l'islam. Le couple s'installera à Paris (il s'est séparé en 2015). Diplômée de Georgetown University et de la Columbia Law School, Annette April s'illustrera, par la suite, dans le capital-risque. Elle est l'auteur, également, d'un livre de recettes de cuisine qui se veut un hommage aux différentes cultures qu'elle a eu à connaître.

Bédié président

Thiam a à peine plus de trente ans quand, le 7 décembre 1993, le président Félix Houphouët-Boigny meurt. Un événement qui va changer le cours de sa carrière.

A suivre

Jean-Pierre Béjot
La ferme de Malassis (France)
2 janvier 2024

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Burkina : Le gouvernement de transition dénonce une "lecture biaisée" de l'évolution de la situation sécuritaire par la CEDEAO

mar, 02/01/2024 - 15:29

Dans le communiqué ci-dessous, le gouvernement burkinabè réagit à un communiqué de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en date du 30 décembre 2023, dans lequel l'instance sous-régionale fait part de "sa préoccupation" face à ce qu'elle qualifie de "détérioration de la situation sécuritaire dans le pays".

Le Gouvernement du Burkina Faso a pris connaissance d'un communiqué de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en date du 30 décembre 2023, dans lequel la Commission « réitère sa préoccupation » face à ce qu'elle qualifie de « détérioration de la situation sécuritaire dans le pays ».

Le Gouvernement de Transition marque son étonnement et son incompréhension face à une lecture aussi biaisée de l'évolution de la situation sécuritaire et du combat héroïque de notre peuple pour son indépendance et sa souveraineté.

Pendant que les forces combattantes burkinabè engrangent des victoires incontestables dans les opérations de reconquête du territoire national, tandis que les Forces de défense et de sécurité ainsi que les Volontaires pour la défense de la Patrie traquent sans relâche les hordes de terroristes aux abois, l'organisation communautaire porte apparemment des œillères qui masquent sa vue sur cette réalité des faits.

Dans le même communiqué, la Commission prête aux autorités de la Transition des dérives liberticides et évoque « l'interpellation et la détention de personnalités politiques et de la société civile par les autorités de la transition » de même qu'« une procédure illégale et arbitraire de réquisition destinée à réprimer toute liberté d'expression dans le pays ».

Note: ">Lire aussi : Réquisition d'acteurs politiques : La CEDEAO réclame leur libération immédiate-

Le Gouvernement déplore une telle appréciation infondée, inconséquente et incongrue, et rappelle à la Commission de la CEDEAO que c'est en toute responsabilité que le Burkina Faso, dans le cadre de sa stratégie de lutte contre le terrorisme, s'est doté d'un dispositif juridique relatif à « la mobilisation générale » et à « la mise en garde » pour faciliter la sécurisation du territoire. Le Gouvernement tient à affirmer que c'est en respect de la procédure prescrite par les dispositions légales et règlementaires que les réquisitions de citoyens burkinabè se sont faites jusqu'à ce jour.

Le Gouvernement se désole du silence de l'organisation communautaire sur les enjeux majeurs de la lutte contre le terrorisme dans notre espace. C'est le cas notamment des paiements de rançons qui concourent au financement du terrorisme. De même, l'organisation est étrangement aphone en dépit des massacres et des assassinats perpétrés contre des citoyens de la CEDEAO par des barbares assoiffés de sang. Elle observe la même attitude complaisante à l'égard des pays qui protègent, ravitaillent et facilitent les mouvements des terroristes. Au lieu de s'intéresser à ces questions qui vaillent, la CEDEAO préfère s'investir dans « la recherche de solutions » aux problèmes accessoires ou inexistants.

Le Gouvernement de Transition n'entend pas se laisser divertir par des communications du genre de celle portée par la Commission de la CEDEAO qui procèdent d'un imaginaire débordant et totalement tronqué sur la situation réelle de la lutte de notre peuple et rappelle la Commission à l'exigence de discernement dans la conduite de sa mission.

Le Gouvernement saisit par ailleurs cette occasion, pour exprimer ses doutes persistants sur cette volonté toujours réaffirmée de la disponibilité constante de la Commission de la CEDEAO « à accompagner les autorités burkinabè dans leurs efforts pour ramener la paix et la sécurité ».

Le Gouvernement du Burkina Faso en appelle donc au respect des choix opérés par les autorités et le peuple burkinabè, et fondés sur la solide volonté d'apporter des solutions endogènes pour la restauration de l'intégrité territoriale.

A ce tournant crucial de l'histoire du Burkina Faso, le Gouvernement précise que ses priorités restent focalisées sur les énormes enjeux sécuritaires et humanitaires, et serait reconnaissant à la Commission de la CEDEAO de s'inscrire dans cette logique, pour peu qu'elle soit animée d'une réelle volonté d'accompagner ses efforts.

Service d"information du gouvernement

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Séisme au Japon : 48 personnes ont perdu la vie, selon un nouveau bilan provisoire des autorités locales

mar, 02/01/2024 - 14:40

Les séismes qui ont frappé lundi 1er janvier 2024 le centre du Japon ont fait 48 morts et des dizaines de blessés dans plusieurs départements à savoir Ishikawa, Niigata ou encore Fukui et Gifu, selon un nouveau bilan provisoire des autorités locales communiqué mardi 2 janvier. Un précédent bilan provisoire faisait état de trente morts.

Survenu lundi à 16h10, heure locale (7h10 UTC), ce séisme, le plus puissant parmi plus de 150 secousses importantes ressenties jusqu'à mardi matin, a été enregistré à une magnitude de 7,5 selon l'Institut de géophysique des Etats-Unis et de 7,6 selon l'Agence météorologique japonaise (JMA).

Le séisme et ses multiples répliques ont fait de « nombreuses victimes » et d'importants dégâts matériels, a déclaré mardi le Premier ministre japonais, Fumio Kishida. « Nous devons mener une course contre la montre » pour sauver des vies, a-t-il ajouté.

Lefaso.net
Source : LeMonde

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Région du Centre-Est : La Sonabel offre des vivres et des couvertures aux déplacés internes

mar, 02/01/2024 - 13:15

La Société nationale d'électricité du Burkina Faso (Sonabel) a procédé à une remise de dons aux Personnes déplacées internes (PDI) de la région du Centre-Est, le samedi 30 décembre 2023 à Tenkodogo. Composé de vivres, de couvertures et de savon, le don a été reçu par le gouverneur de la région.

Ce geste s'inscrit dans le cadre de la réponse à l'appel du chef de l'État burkinabè face à la crise sécuritaire et humanitaire du pays. Estimé à 10 millions de F CFA, ce don est composé de 10 tonnes de riz, 400 bidons d'huile de 5 litres, 400 couvertures, 300 nattes et 100 cartons de savon. L'objectif est de renforcer la capacité vitale des PDI de la région, en cette période de fraîcheur.

« Nous avons estimé qu'il était nécessaire que la Sonabel puisse apporter sa contribution pour soulager les personnes en difficulté dans ce contexte de crise sécuritaire qui vivent nos frères et sœurs », a expliqué le directeur général de la Sonabel, Souleymane Ouédraogo. Il a rendu un vibrant hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS) qui se battent corps et âme pour la sécurité du pays et à ceux qui sont tombés sur le champ de bataille.

En recevant ce don, le gouverneur de la région du Centre-Est, Aboudou Karim Lamizana, s'est réjoui de ce geste humanitaire de la part de cette société d'État. Il a rassuré le donateur que ce don parviendra aux bénéficiaires dans un bref délai. « Ces vivres seront répartis dans les trois provinces de la région en fonction du besoin », a-t-il précisé.

Le directeur général de la Sonabel a fait savoir que sa société entend élargir son aide aux autres régions du pays, en fonction de ses moyens.

En rappel, le nombre des personnes déplacées internes dans la région du Centre-Est est estimé à plus de 66 000, majoritairement des femmes et des enfants.

B.D.
Lefas

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Bobo-Dioulasso : Les ressortissants du Nord donnent leur sang « pour sauver des vies »

mar, 02/01/2024 - 13:15

Les ressortissants du Nord du Burkina Faso ont fait acte utile en organisant, le samedi 30 décembre 2023 à Bobo-Dioulasso, une opération de don de sang. À travers cette initiative, ces acteurs veulent non seulement apporter leur soutien aux blessés de guerre, mais aussi aider à renforcer les structures sanitaires qui œuvrent sans relâche à sauver des vies. Au cours de cette campagne, plus d'une centaine de poches de sang ont été collectées.

« Il est inconcevable que les blessés de guerre puissent avoir besoin de sang et que ceux qui sont dans les villes en sécurité ne puissent pas en donner », a martelé Alain Konseybo, chef de service collecte de sang au niveau du Centre de transfusion sanguine de Bobo-Dioulasso. À l'en croire, le centre fait face à un manque criard de sang surtout en cette période où les élèves qui sont les donneurs potentiels sont en congé. « Nous sommes dans une petite période difficile, c'est-à-dire que nous n'avons pas assez de donneurs surtout avec ces fêtes de fin d'année avec leurs corollaires d'accidents, sans oublier le front qui ne connaît pas la fête. Il y a toujours des blessés et nous avons besoin de beaucoup de sang », a-t-il fait savoir.

Les ressortissants du Nord mobilisés pour donner de leur sang

C'est conscient de cette situation que les ressortissants du Nord, réunis au sein de l'Association pour le développement économique et sociale du Nord, section du Grand-Ouest, ont organisé cette opération de don de sang à Bobo-Dioulasso. Pour Thérèse Kagoné, la présidente du comité d'organisation, cette opération est organisée pour répondre à un besoin crucial qui se pose au niveau de la région des Hauts-Bassins, mais aussi au niveau national. « Le sang constitue un élément vital et cet élément se raréfie pour des raisons sécuritaires, parce que nous avons des blessés de guerre composés de FDS, de VDP et de civils qui ont besoin de sang. Nous avons des structures sanitaires qui ont besoin également de sang pour les malades qui doivent être transfusés. C'est pourquoi nous avons inscrit, dans notre plan d'action 2023, cette opération de don de sang, afin de répondre énergétiquement à cette requête nationale », a-t-elle laissé entendre.

Thérèse Kagoné, la présidente du comité d'organisation, expliquant le bien-fondé de cette opération de don de sang.

Selon elle, ce geste simple pourra ainsi sauver des vies et apporter de l'espoir aux blessés de guerre et aux structures sanitaires qui font face à des défis immenses. « Le don de sang est un acte puissant et significatif qui transcende les barrières culturelles et sociales. Aujourd'hui, nous avons l'opportunité d'apporter un peu de réconfort, de soutien et d'espoir à ceux qui en ont besoin. Chaque goutte de sang que nous donnons peut faire la différence entre la vie et la mort, entre le désespoir et la guérison », a souligné la présidente du comité d'organisation.

Le chef de service collecte de sang au niveau du Centre de transfusion sanguine de Bobo-Dioulasso, Dr Alain Konseybo, salue l'initiative de l'ADES-Nord.

Cette opération va permettre de mobiliser plus d'une centaine de poches de sang. Dr Kagoné a saisi cette occasion pour exprimer, au nom du président de l'ADES-Nord/section Grand-Ouest, sa gratitude à tous ceux qui se sont mobilisés pour la réussite de cette collecte de sang. Elle a par ailleurs affirmé que cet « acte de compassion universel » est le symbole de leur engagement envers la vie, la paix et la solidarité. Embouchant la même trompette, Karim Sinon, vice-président de l'association, a adressé ses remerciements aux membres de l'association pour leur mobilisation. Pour sa part, il a fait savoir que ce geste va donner de l'espoir à des familles en détresse.

Idrissa Guira, ressortissant du Nord, souhaite que l'acte soit perpétuel.

Idrissa Guira est ressortissant du Nord. En prenant part à cette opération, il dit répondre à l'appel de l'association. Pour lui, cette initiative est à saluer. C'est pourquoi il dit merci aux premiers responsables de l'association pour l'organisation de cette opération qui, selon lui, va sauver de nombreuses vies. « Donner son sang, c'est sauver des vies. C'est pourquoi nous saluons l'acte à sa juste valeur et nous souhaitons que l'acte soit perpétuel », a-t-il souhaité.

Le chef de service collecte de sang au niveau du Centre de transfusion sanguine de Bobo-Dioulasso, Dr Alain Konseybo, a exprimé sa reconnaissance aux membres de l'association pour cette initiative qu'il trouve noble. Il a lancé un appel à l'endroit de tous les citoyens qui ont la capacité de donner leur sang (18 à 60 ans et en bonne santé), à le faire régulièrement, afin que chaque fois « que les VDP ou les FDS qui auront besoin de sang puissent avoir un stock suffisant dans nos hôpitaux ».

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Burkina / Noël 2023 : Les orphelins de la fondation Lucie-Kaboré visitent le musée national

mar, 02/01/2024 - 13:14

La fondation Lucie-Kaboré a organisé, le samedi 30 décembre 2023, sa traditionnelle fête de Noël au profit de ses pensionnaires. Pour cette édition, les enfants ont eu droit à une visite au musée national.

Un Noël éducatif et instructif, c'est ce qui a été offert aux orphelins de la fondation Lucie-Kaboré. Ils étaient une cinquantaine, venus des provinces du Kadiogo et du Kourweogo, à visiter le musée national en vue d'en apprendre sur les ethnies du Burkina et leurs histoires.

Vue d'une maison des Sénoufo montrée et expliquée aux enfants

Une première pour la majorité d'entre eux, à l'instar de Fulbertine Zongo, Modeste Guigma et Léon Zongo. Pour ces enfants en classe de CM1 et de 6e, c'est une découverte et surtout un apprentissage sur les différentes ethnies du pays. « Je dirai à mes petits frères le soir qu'au Burkina, on a les Senoufou et les Samo », s'est exclamé Léon Zongo, en classe de CM1.

Denise Komvary, l'une des représentantes de la fondation Lucie Kabore venue avec les enfants au Musée national

Le choix de visiter le musée, selon les représentants de la fondation, notamment Olivier Zongo et Denise Kombary, se justifie par le fait qu'il faut apprendre aux enfants à connaître l'histoire de leur pays, parce que quand on ne sait d'où on vient, on ne peut pas savoir où l'on va.

Léon Zongo, élève en classe de 6e et venu de la province du Kourwéogo se dit content pour la découverte du Musée national

Mais au-delà de cet aspect instructif, le côté festif n'a pas été omis. Car en plus de la visite guidée, les enfants ont partagé un repas communautaire. Ils sont également repartis chez eux les mains chargées de vivres et de cadeaux pour égayer leurs familles. Rendez-vous est donc pris pour l'année prochaine pour d'autres innovations, question de donner du sourire à ces enfants et de leur permettre de grandir dans la joie comme les autres enfants.

Les enfants partageant un repas communautaire, leurs cadeaux à côté d'eux

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Festival de brochettes (Festibro) : La 10e édition offrira une voiture à la « Miss Festibro »

mar, 02/01/2024 - 13:14

Le comité d'organisation de la 10e édition du Festival de brochettes (Festibro) était face à la presse dans l'après-midi du jeudi 28 décembre 2023, à Bobo-Dioulasso. L'objectif était d'annoncer les couleurs de cet évènement qui se veut unique, selon les conférenciers. À cette 10e édition, la « Miss Festibro » remportera une voiture. Aucune date n'a été dévoilée pour le moment, mais les conférenciers annoncent la tenue des festivités à partir du mois de février 2024. À Bobo-Dioulasso, l'évènement se tiendra sur l'esplanade du stade omnisports Sangoulé-Lamizana.

Le Festival de brochettes (Festibro) célèbre cette année ainsi une décennie d'existence, en mettant en avant le thème : « Dix années de cohésion à travers la grillade ». En effet, face aux défis sécuritaires au Burkina Faso, cette édition spéciale vise à renforcer la cohésion sociale en unissant les Burkinabè autour de la gastronomie et de la culture. « Cette 10e édition vise donc à créer un cadre convivial pour valoriser les cultures burkinabè à travers l'art culinaire, mettant particulièrement en avant la grillade de brochettes », a annoncé Abdoulaye Ouédraogo, promoteur du festival.

Au cours de cette édition, il s'agira de façon spécifique de proposer un environnement de distraction, d'échanges et de valorisation des plats burkinabè, en accordant ainsi une importance particulière aux brochettes, et d'établir un espace culturel avec la participation d'artistes locaux. Pour le promoteur, au cours de ces dix années, le Festibro s'est imposé comme un événement phare, rassemblant la communauté autour de la grillade de brochettes tout en favorisant la cohésion sociale. « Dans un contexte où la solidarité et la préservation de l'identité culturelle sont essentielles, cette édition spéciale s'annonce comme une célébration unique de la culture burkinabè », a-t-il dit.

Le promoteur, Abdoulaye Ouédraogo, présentant la voiture de la future « Miss Festibro 2024 »

Avant de poursuivre : « C'est une opportunité de participer à une initiative durable, de renforcer la visibilité de la marque et de contribuer positivement au développement social et économique du Burkina Faso, avec des festivités qui rayonneront à travers les quatre villes hôtes que sont Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Banfora et Gaoua, attirant un total de 20 000 spectateurs ». Cette édition qui se veut spéciale met l'accent sur la préparation et la consommation d'aliments sains, tout en soulignant l'impact positif sur la cohésion sociale. Le concours du plus grand consommateur de brochettes reste un moment incontournable. Cette année, le « meilleur mangeur de brochettes » remportera un chèque de 500 000 F CFA.

Des innovations majeures annoncées

Pour cette édition du festival, le comité d'organisation annonce des innovations majeures. Il s'agira, entre autres, de la création d'un « Espace 10 », mettant en avant la décennie d'existence du Festibro. Il y aura aussi le concept « Dix années de saveurs et d'unité » qui sera marqué par la distribution de 10 000 brochettes gratuites à la population dans les points chauds de la ville en guise de célébration des dix ans, des affiches spéciales en édition limitée représentant les moments marquants des dix dernières éditions et un concours interactif en ligne.

Le promoteur du Festibro, Abdoulaye Ouédraogo, annonçant les couleurs de la 10e édition.

Autre fait marquant de cette 10e édition, c'est l'élection de la « Miss Festibro » qui remportera une voiture. Au cours de cette conférence, ladite voiture a été présentée aux hommes de médias. Cette rencontre marque aussi l'ouverture officielle des inscriptions au concours de miss. Les candidates désireuses faire partir de l'aventure sont invitées à s'inscrire sur www.starlive-bf.com ou auprès des membres du comité d'organisation.

À en croire le promoteur Abdoulaye Ouédraogo, le Festibro acte 10 représente une opportunité exceptionnelle pour les entreprises. C'est pourquoi il invite les responsables d'entreprises à associer leur image à « cette décennie de succès, d'innovation et de cohésion ». Il faut rappeler que le Festibro est porté par une entreprise dénommée « La Jeunesse en action pour la culture (JAC) ».

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Décès de Docteur Luc Marius IBRIGA : Ses funérailles prévues les 06 et 07 janvier 2024

mar, 02/01/2024 - 07:30

Sa Majesté Naaba GUIGUEMPOLE Dima de ZOUNGRAN-TENGA, roi de TENKODOGO ;

Le FODG Naaba de TENKODOGO ;

La grande famille IBRIGA à TENKODOGO, OUAGADOUGOU, BOBO-DIOULASSO, GUERENKOUKA, LOME, ABIDJAN, FRANCE, NEW YORK, et en ITALIE ;

La grande famille TOUGOURI, SOURGOU à LATODIN et OUAGADOUGOU ;

La grande famille DAMIBA à OUAGADOUGOU, KOUPELA et NAKALBO ;

La grande famille NANA à BAGEMNINI, OUAGADOUGOU, au BENIN et au Canada ;

La grande famille NIKYEMA à PAMNOOGO et OUAGADOUGOU ;

Son épouse IBRIGA née NANA Justine Sophie Rosalie ;

Ses enfants : Hilda, Latifa, et Miranda ;

Les familles alliées : OUEDRAOGO à TEMA BOKIN, KOMPAORE a ZINIARE, NIKYEMA a TOECIN, SALEMBERE a KOMI-YANGA, OUEDRAOGO a TUILI, KOUBRI et LALLE, CONGO à ZITENGA, THIOMBIANO à FADA N'GOURMA, PASSERE à ZITENGA, SANFO à ARBOLE ;

Renouvellent leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude pour vos marques de sympathie, d'amitié, de compassion et de soutiens multiformes manifestés à leur égard lors du rappel à Dieu le 25 décembre 2022 de leur petit-fils, fils, beau-fils, frère, époux, père

Docteur Luc Marius IBRIGA
Précédemment Ancien Enseignant Chercheur
à l'Universite Joseph Ki-Zerbo
Contrôleur Général d'Etat à la retraite

Ils vous informent de la tenue de ses funérailles à Tenkodogo les 06 et 07 janvier 2024.

UNION DE PRIÈRES

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A la Une du mercredi 27 décembre 2023

mar, 26/12/2023 - 18:00






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Référendum constitutionnel au Tchad : Le “OUI” l'emporte avec 86%

mar, 26/12/2023 - 16:19

Les Tchadiens ont été appelés à définir la forme de leur république, les 16 et 17 décembre 2023. Le OUI pour un Etat unitaire et le NON pour le fédéralisme. Avec un taux de participation de 63,75 %, la Commission nationale chargée de l'organisation du référendum constitutionnel (CONOREC) a officiellement proclamé les résultats, le 24 décembre 2023.

Selon le président de la Commission nationale chargée de l'organisation du référendum constitutionnel (CONOREC), Limane Mahamat, c'est un pari réussi. Il a annoncé un taux de participation de 63,75 %, avec 86,00 % des votes exprimés en faveur du “OUI” et 14,00% pour le “NON” pour le projet de constitution. « Ces résultats sont le fruit d'un processus minutieux et transparent », a-t-il déclaré.

Du côté de l'opposition, ces résultats ne sont pas analysés de la sorte. « Ce sont des chiffres imaginaires et fantaisistes qui ont été donnés au vu de ce que nous avons constaté dans toutes les provinces », a décrié Brice Mbaïmon Guedmbaye, un partisan du NON à ce référendum constitutionnel. Ainsi, il compte user des moyens possibles pour saisir la Cour suprême afin que les voix soient recomptées. « Nous allons explorer la voie judiciaire. Il faut bien que la voix du peuple soit respectée », a-t-il confié.

Quant à Yaya Dillo, le coordonnateur du Front de l'opposition crédible (FOC), il passe en revue les différents processus où la transition dirigée par le général Mahamat Idriss Déby a violé les règles du jeu. « Nous avions prévenu que la junte compilerait des résultats frauduleux. Dès le début de la transition, avec la manière dont le dialogue national a été organisé, il y avait une volonté manifeste de perpétuer les mêmes approches que l'ancien système. Tout a été marqué par des étapes antidémocratiques, avec une CONOREC entièrement gouvernementale et des méthodes répressives, ainsi que l'usage abusif des moyens de l'État », a dénoncé l'opposant.

Pour le Mouvement patriotique pour le salut (MPS), les résultats de ce vote “massif” en faveur du OUI doit être respecté par le Conseil constitutionnel. « Au demeurant, c'est le Tchad qui sort vainqueur car le référendum est un exercice éminemment important qui conditionne le retour ordonné à la normalité constitutionnelle », salue l'ex-parti au pouvoir (parti fondé par feu président Idriss Déby Itno), dans un communiqué.

« Le peuple aspire véritablement à l'épanouissement… »

La tenue de ce référendum est perçue par la diaspora comme une étape importante en applications des résolutions issues du DNIS (Dialogue national inclusif et souverain). « Les résultats ainsi proclamés réconfortent la position du peuple tchadien sur un Etat de forme unitaire fortement décentralisé. Si bien que dans certains pays comme le Burkina Faso, le vote a été majoritaire pour le NON. Donc ce referendum symbolise la voix de la démocratie dans notre pays qui fait prévaloir le choix du peuple dans sa diversité et divergence qui reste fraternelle et positive », a affirmé Dr Ahmat Hassan Moussa, rapporteur général de la diaspora tchadienne au DNIS.

Après cette étape référendaire, la transition de 2021 a le défi de rétablir l'ordre constitutionnel à travers des futures échéances électorales. Pour ce faire, Dr Ahmat Hassan Moussa propose de « revoir le cadre de dialogue politique pour susciter l'implication de tous les acteurs politiques et mettre en place un nouveau mécanisme électoral intégrateur et consensuel », car « le peuple aspire véritablement à l'épanouissement et l'amélioration de ses conditions de vie », a-t-il signifié.

Depuis le Burkina Faso où il réside, le rapporteur général estime que la diaspora mérite aussi une attention particulière dans le vaste chantier de refondation du Tchad. « On doit leur prédisposer les titres de voyage et les inclure surtout dans le fichier électoral pour qu'ils puissent jouir convenablement de tout leur droit civique et contribuer au développement du pays », a-t-il formulé.

Cryspin Laoundiki
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Espace Francophone : Le Niger suspend « toute forme de coopération » avec l'OIF et accuse la France

mar, 26/12/2023 - 16:07

Dans un communiqué lu à la télévision publique nigérienne le 24 décembre 2023, le porte-parole du gouvernement, le colonel-major Abdourahamane Amadou Djibo, a annoncé que le Niger suspend « toute forme de coopération » avec l'Organisation internationale de francophonie (OIF). Cette décision des autorités nigériennes fait suite aux conclusions de la session extraordinaire du conseil permanent de l'OIF qui a lieu le 19 décembre 2023 à l'issue de laquelle le Niger a été suspendu de toutes les instances de l'institution.

Pour le Niger, cette décision répond aux désidératas d'une puissance étrangère, la France, en l'occurrence.

« La décision de suspendre la République du Niger de l'organisation, ainsi que de la coopération multilatérale répond, nous le savons, au diktat et aux intérêts de la France dont aucun représentant ne faisait partie des pères fondateurs de l'organisation », a-t-il déclaré. Pour cette suspension, ajoute-t-il, l'organisation se décrédibilise et ne fait que confirmer que la Francophonie a toujours été utilisée par la France comme un instrument pour défendre les intérêts français.

Selon le porte-parole du gouvernement nigérien, la structure en tête de la Francophonie, notamment, l'agence de coopération culturelle et technique, est née sur le sol nigérien en 1970 sous l'impulsion du Nigérien Hamani Diori, du Sénégalais Léopold Sédar Senghor, du Tunisien, Habib Bourguiba et du prince Norodom Sihanouk du Cambodge. Dans le communiqué, le Niger s'étonne de voir la main de la France dans les affaires de cette organisation alors qu'aucun français ne faisait partie des pères fondateurs. A cet effet, nul doute encore que l'OIF est un instrument utilisé par la France pour défendre ses intérêts, faire avancer ses pions en Afrique, cingle le Niger.

« L'OIF est devenue une coquille vide et n'est que l'ombre d'elle-même » fustige le gouvernement nigérien qui appelle les peuples africains à une « décolonisation de l'esprit et à la promotion de leurs propres langues nationales conformément aux idéaux des pères fondateurs du panafricanisme ».

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Populations affectées par une des mines de Lilium Mining : Trois milliards cinq cent millions pour la réalisation de logements et d'infrastructures socio-économiques par Lilium Mining

mar, 26/12/2023 - 15:30

En l'espace de quelques mois, c'est un nouveau quartier qui est sorti de terre pour le grand bonheur des habitants de Samavogo. Touchées par les activités de Wahgnion Gold Operations, les populations ont été réinstallées sur un nouveau site bâti en dur et doté d'infrastructures socio-économiques de base.

La remise officielle des clés de la nouvelle cité aux 181 ménages concernés est intervenue le dimanche 17 décembre 2023 en présence, entre autres du Gouverneur de la Région des Cascades, Florent Bazié ; du Ministre de l'Urbanisme, des Affaires foncières et de l'Habitat, Mikaïlou Sidibé et de celui de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger Baro.

Wahgnion Gold Operations, basée dans la commune de Niankorodougou, dans la province de la Léraba, fait de la responsabilité sociale l'une des pierres angulaires de ses activités. On en veut encore pour preuve L'opération de relocalisation des populations dont les habitats se trouvaient sur l'emprise de la mine.

181 ménages dont les habitats se trouvaient dans l'emprise de la mine d'or de Wahgnion ont retrouvé de nouveaux toits pour se loger

Baptisé Samavogo R5, le site de réinstallation a été construit sur une superficie de plus de 25 ha à Djondougou, toujours dans la commune de Niankorodougou. 245 parcelles d'habitation y ont été aménagées au profit de 181 ménages. En plus des logements qui sont identiques à celles du site originel, on y retrouve par exemple une mosquée, un espace de santé, un complexe scolaire en construction, une aire de jeux, un lieu de commerce et un terrain de sport, le tout desservi par plusieurs voies d'accès.

Pour permettre l'autonomisation de l'autre moitié du ciel, Wahgnion Gold Opérations a en outre construit une « shop ladies » qui est une cuisine exploitée par 4 gérantes, lesquelles ont recruté d'autres femmes pour leur apporter un coup main. Ces femmes sont chargées de cuisiner pour les travailleurs de Wahgnion Gold.
Toutes ces réalisations dont la remise des clés s'est tenue le dimanche 17 décembre 2023 ont couté la bagatelle de 3,5 milliards de FCFA entièrement financées par Wahgnion Gold.

Le Directeur général adjoint de Lilium Mining, Juste Tiemtoré ( g.) remettant au ministre de l'Urbanisme, des Affaires foncières et de l'Habitat, Mikaïlou Sidibé, la clé symbolique qui sera transmise aux bénéficiaires

Après le mot de bienvenue du chef du village de Djondougou, qui a offert l'hospitalité aux habitants de Samavogo. Le chef de Samavogo, Wahirgue OUATTARA, n'a pas manqué de traduire, au nom de tous les bénéficiaires, toute sa gratitude à Lillium Mining détenu par le Burkinabè Simon Tiemtoré qui, en rappel, a racheté en juin 2023, la mine de Wahgnion. « Avant, certaines de nos maisons étaient en banco. Ici tout est en dur. Nous sommes très à l'aise depuis que nous sommes là », a déclaré le chef de Samavogo.

A sa suite, le préfet et président de la délégation spéciale de Niankorodougou, Salif NADAMBEGA et le haut-commissaire de la province de la Leraba, Mahamadi CONGO, par ailleurs président du Comité consultatif communautaire (CCC) ont, à leur tour, témoigné leur reconnaissance à Lilium Mining avant d'inviter les bénéficiaires à faire un bon usage des infrastructures.

La découverte du panneau sur le site par les autorités

Présidant la cérémonie de remise des clés, le ministre de l'Urbanisme a dit être venu pour être témoin d'un symbole fort puisqu'il s'agit ici de la construction et de la remise de logements décents à des populations. « La réinstallation est une étape cruciale dans la vie de nos communautés, et Wahgnion Gold Operations a démontré son engagement envers une réinstallation responsable », s'est félicité Mikaïlou Sidibé avant de saluer « la démarche pacifique et participative qui a caractérisé le processus de ce programme de réinstallation ».

Avant Samavogo R5, la société avait déjà procédé à la réinstallation sur 4 autres sites et un sixième est en projet. « Le succès de Wahgnion Gold Operations, en production depuis novembre 2019, et l'établissement des sites de réinstallation réussis témoignent d'un engagement solide envers l'excellence opérationnelle et le bien-être des communautés locales », s'est félicité le directeur général adjoint de Lilium Mining, Juste Tiemtoré. Et d'indiquer que ce sont 10 milliards de FCFA qui ont été injectés dans le cadre d'un programme dénommé PRMS qui vise à restaurer et améliorer les moyens de subsistance des personnes affectées par le projet.

Une vue de quelques logements

Depuis novembre 2019, la mine de Waghnion a déjà produit 698 698 onces d'or et contribué pour 5 milliards de FCFA au Fonds minier de développement local. Elle a créé en moyenne 2 000 emplois directs avec plus de 60% des travailleurs provenant de la commune hôte de Niankorodougou. Des performances que les nouveaux acquéreurs entendent améliorer, en y injectant plus de ressources financières et humaines et en maintenant la bonne collaboration avec les populations environnantes ainsi qu'avec les autorités locales et nationales, a expliqué Juste Tiemtoré.

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Soutenance de thèse en informatique : Koala Gouayon obtient la mention très honorable en analysant les risques liés au téléchargement des applications Android

mar, 26/12/2023 - 14:24

« Analyse des traces d'exécution des programmes informatiques pour la détection des vulnérabilités », c'est sur ce thème que Koala Gouayon a soutenu sa thèse de doctorat en informatique au Laboratoire de mathématiques et d'informatique (LAMI) spécialité, sécurité informatique et cybersécurité, le vendredi 22 décembre 2023 à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. A l'issue de la présentation de ses travaux de recherches, l'impétrant a reçu la mention très honorable avec pour acquis le grade de docteur.

« Le jury après avoir vérifié que le condidat avait les autorisations académiques requises lui a accordé 40 minutes pour présenter ses résultats. Il a fait un exposé de ses travaux de thèse dans les limites du temps imparti et a donné des réponses satisfaisantes aux questions posées par les membres du jury. Les résultats de cette thèse ont fait l'objet de quatre publications scientifiques parues dans des revues internationales. Le jury, après avoir délibéré, lui a décerné le grade de docteur de l'université Joseph Ki-Zerbo avec la mention très honorable », c'est en ces mots que le jury a sanctionné les travaux de recherche de Koala Gouayon.

Et selon le président du jury, Pr Théodore Marie Yves Tapsoba, le candidat a fait un très bon travail sur l'étude de la vulnérabilité. Il précise qu'avec le développement des téléphones portables, il y a toujours de mauvaises personnes qui tentent d'infiltrer les données. « Le candidat travaille sur ces différents logiciels malveillants qui peuvent être introduits au quotidien. C'est vrai qu'il existe déjà des solutions mais il a apporté un plus en innovant. Il a travaillé sur les traces d'exécution de ces applications vulnérables. », soutient le président du jury.

Le président du jury, Pr Théodore Marie Yves Tapsoba.

Prévenir les risques de téléchargement des applications Android, voici ici synthétisé tout le mérite des travaux de recherche de Koala Gouayon.

Selon le doctorant Koala Gouayon, c'est une étude sur les comportements des applications Android à travers l'analyse des traces d'exécutions. Pour lui, il s'agit concrètement de prendre des applications Android pour exécuter avec des outils de traçage pour recueillir des informations utiles sur l'application afin de savoir si l'application a essayé d'avoir accès à un serveur et à des données alors que ce n'était pas prévu, toutes choses considérees comme un comportement malveillant. A lui de préciser que la problématique principale c'est comment améliorer la détection des vulnérabilités des logiciels en exploitant les traces numériques ?

« L'objectif est d'étudier les méthodes qui existent, leurs limites et d'apporter un plus en proposant une nouvelle approche sur les traces de ces applications Android. Cette analyse nous a permis de proposer un modèle qui s'adapte à cette situation. Les résultats de cette proposition sont assez encourageants et satisfaisants, ce qui nous a permis de publier dans des revues internationales. C'est ce qui a valu la présentation de notre recherche devant un jury pour obtenir le grade de docteur », a confié Koala Gouayon.

Sur la plus value des résultats de recherche de sa thèse, Koala Gouayon suggéré aux utilisateurs de téléphones Android de télécharger une application dans une plateforme intelligente qui va détecter les éventuelles vulnérabilité des applications téléchargées sur le portable.

L'impétrant Koala Gouayon

A entendre le directeur de thèse, Professeur Oumarou Sié, Koala Gouayon est un étudiant résilient, très sérieux qui a pris son travail à bras le corps. Il affirme que l'impétrant a sept publications à son actif pour sa thèse. « Toutes ses publications sont indexées. En matière de recherche, il a passé en revue les solutions qui existent en matière de détection de vulnérabilité et il a ajouté sa touche en essayant d'améliorer avec des moyens modestes », a confié le directeur de thèse.

Du reste, il convient de noter que les travaux de la thèse de Koala Gouayon ont été dirigés par M. Oumarou SIE, professeur titulaire, université Joseph Ki-Zerbo, Burkina Faso et co-dirigés par M. Télesphore Tiendrébéogo, maître de conférences, université Nazi Boni, Burkina Faso.

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