Le groupe helvético-suédois ABB s’engage auprès de CorPower Ocean, société créée en 2009 dont le siège est à Stockholm, pour développer une bouée houlomotrice. Cette dernière a conçu une bouée qui transforme l’énergie des vagues en électricité.
DFDS France opère actuellement cinq navires français sur des liaisons transmanche au départ des ports de Dieppe, Dunkerque et Calais. L’armement emploie à ce jour un millier de salariés, dont 900 marins français. Comme tous les opérateurs maritimes positionnés sur le marché britannique, la filiale française du groupe danois est dans l’expectative des conséquences du Brexit. Dont elle a déjà senti les effets ces derniers mois. L’occasion de faire le point avec Jean-Claude Charlo, directeur général de DFDS France.
Les ports de l’axe Seine, réunis au sein d’Haropa, ont globalement connu une année 2019 difficile en raison de la baisse des trafics énergétiques et des mouvements sociaux. L’ébauche d’un plan de relance devrait faire oublier ce mauvais cru. Un article d’Hervé Deiss de Ports et Corridors.
Avec quelques mois de retard, le Nordrhein-Westfalen, seconde des quatre nouvelles frégates du type F125 de la Bundeswehr, a été livrée le 3 mars. Tête de série de ce programme, le Baden-Württemberg avait été réceptionné par la marine allemande en avril 2019 pour être officiellement mise en service en juin. Troisième unité de cette classe, le Sachsen-Anhalt doit être selon TKMS livré dans le courant de cette année alors que la dernière frégate de la série, le Rheinland-Pfalz, doit entrer en flotte en 2021.
Le groupe d’électronique français, via sa filiale Thales UK, a été retenu par le ministère britannique de la Défense pour fournir les sonars et mâts des quatre futurs sous-marins nucléaires d’engins (SNLE) de la Royal Navy. Cela représente un marché de 330 millions de livres sterling.
Thales produira notamment une suite sonar 2076 comprenant un sonar d’étrave, des antennes de flanc et une antenne remorquée, évolution des systèmes équipant les sous-marins nucléaires d’attaque des types Trafalgar et Astute. Ces équipements seront produits à Templecombe et Stockport.
Deux compagnies ont été mandatées pour organiser le sauvetage du minéralier VLOC (Very large ore carrier) Stellar Banner : Ardent et Smit. Dans un premier temps, un plan a été présenté aux autorités brésiliennes pour vider les cuves du navire qui se trouve échoué à soixantaine de milles des côtes,
Cinquième et avant dernier navire de la série Explorer de Ponant, Le Bellot vient d’achever ses essais en mer en Norvège. A l’issue d’ultimes travaux de finition, le navire sera livré et accueillera ses premiers passagers le 22 mars à Bergen.
Comme tous les navires de cette série, sa coque a été réalisée par le chantier Vard de Tulcea, en Roumanie, puis acheminée vers l’un des sites norvégiens du constructeur, à Søviknes, où elle a été armée.
Alors que 10 cas supplémentaires de coronavirus ont été annoncés hier sur le Diamond Princess, portant à 20 le nombre de personnes infectées à bord du paquebot placé en quarantaine au Japon, les opérations deviennent de plus en plus compliquées pour les compagnies exploitant des navires en Asie. Depuis plus de deux semaines, tous les paquebots opérés au départ des ports de la Chine continentale sont à l’arrêt ou redéployés ailleurs dans la région. Quant à ceux qui y transitent, dans le cadre par exemple de croisières autour du monde, les itinéraires ont été modifiés.
Et si un navire pouvait devenir neutre en carbone tout en continuant à utiliser un moteur thermique et des énergies fossiles ? Le tout en cryogénisant ses émissions de CO2 ? C’est le pari, un peu fou - en tout cas sur le papier -, que s’est lancé l’équipe danoise de Decarbonice, regroupant des scientifiques et dirigée par Henrik Madsen, ancien patron de la société de classification DNV-GL. Et rejoint par d’imposants partenaires comme les armements Sovcomflot, Teekay, BWGroup, Knutsen, le minier Vale ou encore le chantier naval coréen DSME.
Avec une précaution infinie, le canot de l’Empereur a été soulevé et déposé dans sa zone d’exposition, au fond de la salle des machines des Capucins. Les six tonnes ont été délicatement soulevées à l’aide de deux camions-grues œuvrant en simultané. Reposant encore sur son ber de transport, le canot de 18 m de longueur recevra son nouveau support dans les prochains jours. Le grand miroir pour suivre les opérations de restauration est en place. Une souscription pour financer la restauration du canot royal (les candidats sont attendus dans les prochains jours) est en préparation.
Portail de vente en ligne de pièces détachées et d’équipements, ShipParts espère « révolutionner l’approvisionnement de pièces de rechange avec l’impression 3D ». Le site, qui existe depuis cinq ans, annonce un « projet pour étudier » cette méthode afin d’éviter d’envoyer des pièces aux quatre coins du globe.
Appelé à succéder aux hélicoptères Gazelle de l’armée de Terre, Alouette III, Dauphin et Panther de la Marine nationale et Fennec de l’armée de l’Air, le futur Guépard va être développé sur la base du nouveau biturbine civil H160 d’Airbus Helicopters. Dans cette perspective, la Direction Générale de l’Armement a annoncé hier avoir notifié le 30 décembre dernier le marché de pré-développement de la version militaire du H160. Ce contrat a été passé auprès d’Airbus et de Safran (qui produit les turbines Turbomeca Arrano 1A du H160).
La croissance de Meyer Turku profite aussi à ses fournisseurs, selon les chiffres qu’il avance. Le plus grand chantier de Finlande, menacé de fermeture en 2012, racheté deux ans plus tard par le groupe allemand Meyer Werft et qui a connu depuis un redressement spectaculaire, se félicite de soutenir l’activité dans le Sud-Ouest de la Finlande, où il est implanté.
Les forces armées chypriotes vont se doter d’un puissant outil antinavire avec l’acquisition d’une batterie côtière équipée de missiles antinavire Exocet MM40. C’est ce qu’a révélé La Tribune. MBDA n’a pas officialisé cette commande, intervenue en 2019, et se refuse pour le moment à tout commentaire.
Le St Simons Sound Response, cellule chargée du sauvetage, des opérations de dépollution et du démantèlement du roulier Golden Ray, diffuse une vidéo montrant comment le navire va être découpé. Ces opérations visent à retirer l’épave qui s’est échouée en Géorgie (Etats-Unis).
L’ONG Sea-Watch a annoncé avoir acheté avec l’alliance United4Rescue lors d’un « appel d’offres secret » le Poseidon. Il se trouve en ce moment à Kiel (Allemagne). Il s’agit d’un ancien navire de recherche de 60.7 mètres de long pour 11.4 mètres de large construit en 1976. « Sa taille et ses capacités techniques lui permettront de partir faire du sauvetage en mer rapidement », écrit Sea-Watch.
En achèvement à flot, le Global Mercy, nouveau navire de l'ONG américaine Mercy Ships, devrait être livré au troisième trimestre de cette année par les chantiers chinois Tianjin Xingang. « Les équipes de notre filiale Stena Technik ont suivi l'ingéniérie et la construction de ce navire. Un très beau projet pour nos équipes qui devrait voir son aboutissement cette année », précise Erik Hånell, président-directeur général de l'armement suédois Stena Bulk, rencontré cette semaine par Mer et Marine.
Washington a confirmé cette semaine avoir mis en service la nouvelle tête W76-2. Une ogive thermonucléaire dite à faible rendement, d’une puissance de 5 à 7 kilotonnes, qui vient compléter l’arsenal des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de l’US Navy, dont les missiles balistiques intercontinentaux Trident disposaient jusqu’ici de 4 à 8 têtes W76 de 100 kt ou W88 de 475 kt.
Tir d'un missile Trident par un SNLE américain (© US NAVY)
Pour la première fois, le système de combat de bâtiments de premier rang de la flotte britannique sera fourni par Thales. Le groupe français a été officiellement sélectionné pour équiper les cinq nouvelles frégates du type 31 de la Royal Navy. Ce programme a été notifié en novembre dernier à un consortium emmené par le groupe britannique Babcock, auquel sont également associés BMT Defence Services et Thales, mais aussi les chantiers Ferguson Marine de Glasgow et Harland & Wolff de Belfast.
Le Libeccio, l’une des frégates italiennes de la classe Maestrale, a repris la mer fin janvier après plus d'un an de travaux à l’arsenal de La Spezia. Le bâtiment, opérationnel depuis 1983, a bénéficié d’un solide chantier de remise à niveau pour pouvoir rester en service encore quelques années. L’un de ses sisterships, le Grecale, datant également de 1983, avait précédemment bénéficié d’un arrêt technique similaire.