Le comité d'organisation des Nuits atypiques de Koudougou (NAK), sous la houlette de son fondateur, Koudbi Koala, a tenu une conférence de presse le vendredi 17 octobre 2025 au centre d'accueil Abbé Pierre. L'objectif de cette rencontre était de dévoiler les grandes lignes de la 30ᵉ édition de ce festival culturel majeur, prévu du 22 au 30 novembre 2025 à Koudougou.
Placée sous le thème « Culture et valorisation des instruments traditionnels », cette édition anniversaire entend marquer un véritable retour aux sources. Elle rendra un hommage particulier au patrimoine musical traditionnel burkinabè et africain.
Selon Koudbi Koala, cette 30ᵉ édition revêt une dimension historique et symbolique. Elle vise non seulement à s'ancrer dans la tradition, mais aussi à « réconcilier les Burkinabè avec leur identité culturelle ». Il a insisté sur le fait qu'il s'agira d'une édition mémorielle et structurante, bien plus qu'une simple célébration.
Durant huit jours, la « cité du Cavalier rouge » vibrera au rythme de la diversité culturelle. Un fait exceptionnel à noter est la gratuité de l'entrée durant les quatre premiers jours, une mesure prise pour permettre à un plus large public de participer à la fête.
Selon le directeur des NAK Koudbi Koala, cette 30ᵉ édition revêt une dimension historique et symbolique.Parmi les grandes activités annoncées figurent la cérémonie d'ouverture ou encore le « Pak Zaka », l'enregistrement de l'émission télévisée « Cocktail spécial NAK » avec « Mascotte » et son équipe ; la scène découverte « Relev'art » ; les concerts live ; le village atypique ; le « Kombi Zaka » dédié aux tout-petits ; un colloque international ; une table ronde sur le thème « 30 ans de culture et d'engagement ».
Cette édition s'annonce riche en couleurs et en affluence. Ce sont environ 40 artistes invités, avec plus de 75 000 festivaliers attendus, plus de 400 exposants à la rue marchande, 20 stands gastronomiques et une cinquantaine de partenaires et professionnels mobilisés.
Le budget prévisionnel global de l'édition est estimé à 174 142 050 FCFA. Le directeur des NAK, Koudbi Koala, a cependant indiqué que ce budget n'est pas encore totalement couvert. Malgré ce déficit, leur volonté de tenir cette édition spéciale est inébranlable. Il lance néanmoins un appel pressant au soutien des partenaires et institutions pour garantir la pleine réussite de cet événement majeur.
La conférence a regroupé aussi bien les hommes de médias que plusieurs acteurs de la localitéFidèles à leur esprit d'ouverture et de partage, les NAK continuent d'imposer Koudougou comme un carrefour incontournable de la culture burkinabè et africaine, valorisant la créativité, la diversité et les talents d'ici et d'ailleurs.
Le comité d'organisation réitère son appel à la mobilisation de tous les acteurs pour soutenir cette édition historique et faire rayonner la culture du Burkina Faso et de l'Afrique. Rendez-vous est donné du 22 au 30 novembre pour des moments uniques de célébration et de partage culturel.
Prince Omar
Lefaso.net
La Commission électorale nationale autonome (CENA), a réagi à la vague de réactions que suscite le dossier du député Michel SODJINOU chez Les Démocrates. A travers un communiqué de presse publié, ce lundi 20 octobre 2025, l'institution condamne « fermement » les manœuvres de la formation politique de l'opposition et visant à manipuler l'opinion publique et perturber le bon déroulement du processus électoral.
La CENA apporte des clarifications dans le dossier de fiche de parrainage impliquant le député Michel SODJINOU du parti Les Démocrates. Suite aux « allégations diffamatoires et accusations infondées » divulguées par le parti via divers canaux, l'institution a tenu à rétablir la vérité. C'est à travers un communiqué publié ce lundi 20 octobre 2025.
Selon ce communiqué de la CENA, l'invalidation de la fiche de parrainage du député ne résulte pas d'une manœuvre arbitraire. « Elle a été prononcée en exécution d'une ordonnance rendue en référé par le président du Tribunal de première instance de Cotonou », précise le communiqué.
Le député SODJINOU lui-même informe la CENA, a retiré la nouvelle fiche de parrainage qui lui a été délivrée le 14 octobre 2025, dernier jour de dépôt de dossiers de candidatures et une décharge dûment signée en témoigne.
L'intervention de l'huissier de justice, Me Alain AKPO
« Contrairement aux allégations inexactes de Mr Renaud AGBODJO, la CENA dément formellement avoir mandaté Me Maxime René ASSOGBA, huissier de Michel SODJINOU pour des actes liés au dépôt de candidature du parti Les Démocrates.
La CENA reconnaît avoir effectivement mandaté Me Alain AKPO dans le cadre de ses activités électorales, conformément à la loi et aux procédures en vigueur », lit-on dans le communiqué signé du président Sacca LAFIA.
Réaffirmant son « engagement inébranlable à organiser des élections transparentes, crédibles et démocratiques dans le strict respect des lois de la République », la CENA invite l'ensemble des acteurs politiques à faire preuve de responsabilité et à privilégier les voies légales pour exprimer leurs préoccupations.
F. A. A.
SKOPJE, 20 October 2025 – The campaign was competitive in North Macedonia’s local elections and voters had a wide range of political alternatives to choose from, but they were negatively affected by systemic legal gaps and shortcomings in the oversight of campaign finances as well as political polarization and deep public disenchantment with politics, international observers said in a statement today.
The joint observation mission from the OSCE Office for Democratic Institutions and Human Rights (ODIHR), the Congress of Local and Regional Authorities of the Council of Europe (Congress), and the European Parliament (EP) found that while the legal framework provides a basis for holding democratic elections, it contains numerous gaps and lacks clarity in many areas. At the same time, last year’s legal amendments while taking some ODIHR recommendations into account, left most of the previous recommendations unaddressed.
"It was good to see a competitive campaign over the last weeks and a well-run and mostly peaceful election day yesterday, but gaps in election laws that weaken the work of institutions remain a concern,” said Matteo Mecacci, Head of the ODIHR Election Observation Mission. “Addressing key aspects of the electoral process which require reform—from campaign finance to equitable campaign opportunities in the media for all contestants—will continue to be the focus of our work, including during the observation of the second-round contests on 2 November."
Fundamental freedoms were respected throughout the campaign and candidates were generally able to campaign freely. At the same time, while not in violation of the law, mayors and high-level government officials inaugurated, visited, or promoted investment and infrastructure projects both before and during the official campaign period, undermining legal safeguards to prevent the misuse of public resources and contrary to international standards. Reports of alleged pressure on public sector employees and intimidation of voters and opposition candidates, as well as vote buying by political parties, were also of concern.
Some 1.72 million citizens with permanent residence in the country were eligible to vote. The election administration managed preparations efficiently and generally enjoyed public trust. However, some concerns were voiced about its independence, since it is mostly composed of public officials. Election day was generally calm, although some shortcomings in procedures were noted such as group voting and undue interference by candidate representatives.
Women continue to be underrepresented in public and political life. While the law prescribes a 40 per cent gender quota for candidate lists, only 32 of the 309 mayoral candidates were women. Discussions on gender equality and women’s rights were largely absent from the campaign. Observers noted concerns regarding sexist rhetoric against women candidates and women’s political participation in general, especially online.
“We welcome the fact that election day was overall well-organised,” said Gobnait Ní Mhuimneacáin, Head of Delegation from the Congress of the Council of Europe. “However, the low number of women mayoral candidates and the lack of accessibility for voters with disabilities and older people remain serious concerns. The absence of local media, particularly outside the capital, is also a major issue, limiting coverage of local issues — which should be central to a local election campaign — and contributing to the prominence of national topics, further polarising the electoral environment.”
Systemic gaps in the legal framework regulating campaign finance combined with the limited capacity of the country’s oversight bodies hindered effective scrutiny of campaign finance. Public funds make up a significant share of overall campaign financing, but the distribution formula significantly favoured major parliamentary parties to the exclusion of smaller parties with a parliamentary group, and offered only limited opportunities to other small parties and independent candidates.
"We listened to all our interlocutors with interest and attention. Although European integration was not a central campaign issue, we understand from most of them that a majority of parties and communities in North Macedonia remain committed to EU membership,” said Marta Temido, Head of the EP Delegation. “We therefore suggest to the newly elected local authorities to advance their country's EU reform agenda."
The media landscape is diverse, but fragmented along political and ethnic lines. At the same time, unfavourable working conditions and limited human resources in the media sector affect the quality of reporting. The observation mission’s media monitoring showed that coverage of the election in the broadcast media was balanced overall. Social media campaigning is largely unregulated, and there is no oversight authority mandated to monitor the campaign on social networks and detect disinformation or manipulative content.
The international election observation to the local elections in North Macedonia totalled 275 observers from 40 countries, made up of 253 ODIHR experts and long- and short-term observers, 15 members and staff from the Congress, and seven parliamentarians and staff from the EP.
For more information, please contact:
Katya Andrusz, ODIHR: +48 609 522 266 or katya.andrusz@odihr.pl
Stephanie Poirel, Congress: +33 6 63 55 07 10 or stephanie.poirel@coe.int
Raffaele Luise, EP: +32 470952279 or raffaele.luise@europarl.europa.eu
À leur arrivée lundi 20 octobre à une réunion à Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères de l’UE sont apparus divisés sur les négociations qui se dérouleront à Budapest entre Vladimir Poutine et Donald Trump au sujet de la guerre en Ukraine.
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L'ancien ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche, ex-député de la 7ᵉ législature, ancien maire de Banikoara et membre du parti Bloc Républicain (BR), Sabaï Katé, est décédé ce lundi 20 octobre 2025, au Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU) de Cotonou, vers 3h du matin.
Le Bénin perd une figure politique. Sabaï Katé à tiré sa révérence dans la matinée de ce 20 octobre 2025 au Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU) de Cotonou.
Docteur en sciences agronomiques, il est chargé de recherche à l'Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB) et au laboratoire d'écologie appliquée de l'Université d'Abomey-Calavi.
Sabaï Katé est à la fois un politicien engagé et un gestionnaire des affaires publiques. Il exerce sa carrière de politicien en tant que maire de Banikoara, dans le nord du Bénin. Il a également siégé à l'Assemblée nationale au titre de la 7ᵉ législature. En 2011, il fut nommé ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche, poste qu'il occupa jusqu'en 2013.
L'ex ministre a été par son engagement, nommé conseiller spécial du président de la République, chargé de l'Agriculture, de la Protection de l'environnement et des Ressources naturelles en mars 2014.
Sabaï Katé créa en 2016, le parti Nouvelle Force Démocratique (NFD) à Banikoara.
Paix à son âme !
Marina HOUENOU (Stag)
Le retour imminent d’Andrej Babiš au poste de Premier ministre tchèque ravive les accusations de conflit d’intérêts liées à son entreprise Agrofert — l’une des principales bénéficiaires des subventions agricoles et régionales européennes —, alors que les États membres négocient le prochain budget septennal de l’UE.
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L'Ecole des Métiers du Numérique (EMN), en collaboration avec l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), lance un appel à candidatures dans le cadre du programme D-CLIC pour former des jeunes aux métiers du numérique, avec des formations certifiantes, entièrement gratuites.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 27 octobre 2025 à 23h59 dans le cadre du recrutement de jeunes désirant se former aux métiers du numérique.
Elles se font en ligne via le lien https://ecolenumerique.bj/dclic-inscription/
C'est dans le cadre du programme D-CLIC piloté par l'Ecole des Métiers du Numérique (EMN), en collaboration avec l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Le programme propose des parcours de formation axés sur les compétences techniques et professionnelles aujourd'hui recherchées dans plusieurs domaines du numérique : développement web, design, marketing digital, entre autres.
« Cette initiative vise à permettre à des jeunes passionnés par le digital d'acquérir des compétences techniques et professionnelles dans des domaines clés du numérique, favorisant ainsi leur insertion socioprofessionnelle et leur autonomie », précise l'EMN dans son communiqué.
Les formations sont dispensées par des formateurs qualifiés et donnent lieu à une certification. Elles ont pour objectif de faciliter l'insertion professionnelle des jeunes ou de soutenir ceux qui souhaitent créer leur propre activité.
Saisi d'un recours en contestation de la décision du Tribunal portant annulation de la fiche de parrainage du député Michel Sodjinou, la Cour Constitutionnelle n'a pas rendu sa décision ce lundi 20 octobre 2025 comme attendu.
Les responsables du parti d'opposition Les Démocrates seront fixés, jeudi 23 octobre 2025, en ce qui concerne l'examen de leur recours sur la décision du Tribunal portant annulation du formulaire de parrainage du député Michel Sodjinou.
L'examen du recours a été reporté par la Cour constitutionnelle. Selon un responsable des Démocrates, l'audience a été reportée sur demande du parti qui dit avoir de nouveaux éléments à joindre à son recours.
Le député Sodjinou avait obtenu en justice l'annulation de son formulaire de parrainage gardé par les responsables de son parti. Dans la foulée, la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) a délivré un autre formulaire au député.
Une décision que conteste le parti d'opposition. Les Démocrates qui n'ont pas obtenu le nouveau formulaire ne disposent pas du nombre de parrainage requis (28) pour la recevabilité du dossier de leur duo candidat à la présidentielle de 2026.
M. M.
La nouvelle législation pharmaceutique de l'UE est l'une des plus importantes opportunités à venir, selon Emer Cooke, directrice exécutive de l'Agence européenne des médicaments (EMA).
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La Brigade Territoriale de Gendarmerie de Zabré, située dans le Groupement Départemental de Tenkodogo, dans la région de Nakambé ( ex Centre-Est) a mis la main sur un individu qui transportait des produits illicites lors d'une opération menée sur la base de renseignements précis.
En effet, selon les informations publiées par la Gendarmerie nationale elle-même sur sa page Facebook et sur son site internet, dans la soirée du 09 octobre 2025, une équipe de ladite sous-unité a intercepté un individu en provenance d'un pays voisin au cours de sa mission. Ce dernier transportait à lui seul sept (07) cartons de produits illicites, notamment du Gebedols, du Tetranors bolus, du Arbahin, de Good zoles, de Goods Albens, du Diazoles, du Centone, du Baojis wans, de Mégas powers, du Loperon capsule, du Calcium et de Pénicilline.
Ces produits d'un poids total de cent trente-et-un ( 131) kilogrammes environ sont estimés à quatre millions (4 000 000) de francs CFA.
Selon la Gendarmerie nationale, ce coup de filet réalisé par la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Zabré est d'autant plus salutaire que la fraude constitue une véritable gangrène. Elle fragilise l'économie Nationale, pèse lourdement sur le budget de l'État et contribue par le biais des devises et de stupéfiants, au financement du terrorisme.
L'interpellation du présumé fraudeur a fait l'objet de procédure destinée à monsieur le Procureur du Faso, près le Tribunal de Grande Instance de Tenkodogo, précise la Gendarmerie nationale.
La Gendarmerie nationale a saisi l'occasion pour remercier les populations pour leur collaboration continue. Elle les encourage également à renforcer cette coopération, essentielle pour une sécurité plus efficace et bénéfique à tous.
Pour toute alerte ou information utile, elle invite les populations à appeler les numéros verts suivants : Le 1010, 16 ou le 17.
Lefaso.net
Source : Gendarmerie nationale
Djibril Pierre Clavair Pamousso est un ingénieur de la donnée, formateur et entrepreneur burkinabè, co-fondateur et gérant principal d'Africa Data Entry. Spécialiste des architectures data, de l'orchestration de pipelines et des projets d'intelligence artificielle, il combine expertise technique, pédagogie et engagement associatif pour rendre la donnée utile et accessible aux organisations.
Djibril Pamousso a suivi une formation initiale en informatique à l'École supérieure d'informatique (ESI) de l'université Nazi Boni, puis a approfondi ses compétences avec un Master « Données et Systèmes Connectés » à l'École des mines de Saint-Étienne en France (promotion 2020-2022). Durant ses années universitaires, il a cofondé avec des camarades l'association Struct IoT afin d'initier les étudiants à l'Internet des Objets et à l'intelligence artificielle, démarche qui illustre son goût pour la transmission et l'action collective.
Après des premiers postes en support IT et en supervision (Softnet-Group, IT-Expertis), Djibril Pamousso a évolué vers le développement et la data : développeur FullStack chez iMSA (avril–septembre 2021), puis ingénieur de données chez Rocket4Sales (février 2022–décembre 2024), où il a conçu et déployé des architectures data, mis en place des workflows avec Airflow, piloté la gouvernance et la qualité des données et expérimenté des modèles de classification et d'IA générative.
Depuis octobre 2024, il exerce en tant que formateur et consultant au sein d'Africa Data Entry, structure qu'il co-administre et pour laquelle il dispense des formations, élabore des cahiers des charges et orchestre des déploiements de solutions data.
Djibril Pamousso maîtrise un large spectre technologique : Python, Java, Scala, SQL/NoSQL, Spark, Airflow, Kafka, Terraform, ainsi que des environnements cloud (AWS, GCP, Azure) et des outils de data engineering et MLOps (Databricks, DBT, MWAA). Il a monté des frameworks d'orchestration pour le scraping et la transformation, défini des KPI et des monitors de qualité, et participé à la mise en place de stratégies de scalabilité et de data gouvernance (dictionnaire de données, data lineage).
Pédagogue et pragmatique, il a conçu et animé des formations destinées aux nouveaux consultants en gestion de la donnée, et accompagne la montée en compétence de profils junior en data engineering. Son engagement associatif, concrétisé par la création de l'association estudiantine Struct IoT et son implication dans la veille et l'animation technologique, témoignent d'une volonté de faire converger savoir technique et impact social.
Animé par l'ambition de faire de la donnée un levier stratégique, il vise à occuper des fonctions de responsabilité dans la gouvernance de la donnée au sein d'organisations de grande envergure, tout en poursuivant son action de formation et d'entrepreneuriat pour soutenir l'émergence des talents du digital en Afrique et en Europe.
Pendant Le Faso Digital 2025, M. Pamousso participera à l'animation d'une conférence sur « Résilience numérique : quelles innovations pour une inclusion numérique des non-voyants au Burkina Faso ».
Note: ">Le Faso Digital : Découvrez les conférences, ateliers et tables rondes à venir
Dr Rodrique KAFANDO est enseignant-chercheur et co-responsable de la coordination du Master en Fouilles de données et Intelligence artificielle (IA) à l'Université Virtuelle du Burkina Faso (UV-BF). Il est également chercheur responsable de la coordination et du suivi des activités de recherche au Centre d'excellence interdisciplinaire en IA pour le développement (CITADEL).
Expert IA tourné vers des problématiques locales, il s'investit pleinement dans le développement et la diffusion de technologies d'IA spécifiquement conçues pour répondre aux problématiques de l'Afrique et du Burkina Faso.
Les travaux de recherche appliquée de Dr Rodrique KAFANDO, orientés par les besoins et les exigences du terrain, se concentrent sur des domaines clés tels que le Traitement du langage naturel, la Vision par ordinateur et l'Analyse de données multimodales. Il est l'auteur de plus de 20 articles scientifiques publiés en Intelligence artificielle.
Au sein du CITADEL, Dr Rodrique KAFANDO participe activement à la formation de la future génération de compétences en IA. Il a déjà ainsi contribué à former plus de 50 ingénieurs qui ont réussi à développer des solutions d'IA locales avec des preuves de concept concrètes.
En tant qu'expert au Secrétariat permanent de l'innovation et de la veille sur les technologies émergentes du numérique (SPIVTEN) du ministère de la Transition digitale, Dr Rodrique KAFANDO contribue à l'élaboration des documents stratégiques nationaux sur l'IA et accompagne l'intégration responsable et éthique de l'IA dans les différents secteurs et institutions du Burkina Faso. Il participe ainsi assidument aux efforts du ministère de faire de l'IA un levier stratégique de transformation digitale et de développement durable de la Nation.
Pendant la foire virtuelle des solutions digitales, Dr Rodrique Kafando animera une conférence sur « LLMs : L'équation productivité maximum + risque zéro ».
Note: ">Le Faso Digital : Découvrez les conférences, ateliers et tables rondes à venir
Bonn, 20. Oktober 2025. Im Dezember 2015 feierte die Welt das hart erkämpfte Pariser Abkommen als historischen Erfolg der globalen Klimadiplomatie. Über zwanzig Jahre nach der Verabschiedung der Klimarahmenkonvention der Vereinten Nationen (UNFCCC) und sechs Jahre nach dem ernüchternden „Kopenhagener Akkord“ der UN-Klimakonferenz war der Jubel verständlich. Endlich hatte sich die Staatengemeinschaft verpflichtet, die globale Erwärmung mit ehrgeizigen Maßnahmen einzudämmen. Doch schon damals mahnten Expert*innen, dass der Abschluss eines historischen Abkommens und „Geschichte machen“ nicht dasselbe seien. Zehn Jahre später zeigt sich, wie berechtigt diese Warnung war: Die Klimakrise verschärft sich, während Regierungen mit der Umsetzung der eigenen Versprechen kämpfen.
Tatsächlich leidet die globale Klimapolitik – wie sie durch die jährlichen UN-Klimakonferenzen („COPs“) repräsentiert wird – unter strukturellen Herausforderungen, die seit jeher schwer zu bewältigen sind. In vielerlei Hinsicht ist das Pariser Abkommen selbst ein Spiegel für eine Reihe grundlegender Probleme der globalen Umweltdiplomatie. Zwar konnten sich die Staaten auf ehrgeizige Ziele einigen, doch diese bleiben freiwillig. Daher bleibt offen, welchen Beitrag jedes Land konkret leisten muss.
Statt klar festgelegter Verpflichtungen für die einzelnen Länder, wie sie das Kyoto-Protokoll vorsah – dem Vorläufer des Pariser Abkommens – wird jedes Land angehalten, seine eigenen Ziele und Umsetzungspläne zu entwickeln. Einerseits war diese Delegation der Verantwortung zurück von der internationalen auf die nationale Ebene der Preis für die Einigung auf das Pariser Abkommen – andererseits der Beginn eines neuen Dilemmas. Denn das übergeordnete Ziel des Abkommens, die Begrenzung der globalen Erwärmung auf 1,5 °C gegenüber dem vorindustriellen Niveau, hängt nun von diesen freiwilligen nationalen Beiträgen (NDCs) ab. So vertraut man darauf, dass jedes Land sein Möglichstes tut, während in der Praxis jede Vertragspartei tut, was sie will. Kein Wunder also, dass die erste „Globale Bestandsaufnahme“ Ende 2023 ergab, dass die NDCs zusammengenommen eine globalen Erwärmung von fast 3 °C erwarten lassen.
Dasselbe Muster zeigt sich hinsichtlich der Mittel, die zur Finanzierung der globalen Klimapolitik benötigt werden: Ambitionierte multilaterale Zielvereinbarungen, Milliarden für den Klimaschutz zu mobilisieren, stehen einseitigen Finanzierungszusagen gegenüber. Doch die Rechnung geht nicht auf. Dieselben Lücken zwischen Ziel und Umsetzung finden sich auch in anderen Bereichen: etwa bei den Zielen für nachhaltige Entwicklung (SDGs) und den globalen Biodiversitätszielen. Einige Beobachter*innen sprechen deshalb von einem Paradigmenwechsel – einer „Governance durch Ziele“, die in der Praxis der globalen Nachhaltigkeitspolitik zur Symbolpolitik verkomme.
Zu diesen Entwicklungen kommt die politische Ritualisierung der jährlichen Klima-COPs. Über Jahrzehnte haben sich bestimmte Verhandlungsmuster verfestigt, wie etwa die „Wer zuckt zuerst“-Mentalität der wesentlichen Verhandlungsblöcke: Zugeständnisse in wichtigen Fragen werden bis zur letzten Minute zurückgehalten. Das hat bei den letzten COPs oft dazu geführt, dass erst in der letzten Nacht hektische Kompromisse eingegangen werden und die so getroffenen Entscheidungen oft unausgereift sind. Diese Dynamik wird noch verstärkt durch die sogenannten „hochrangigen Segmente“, die in der zweiten Woche der COPs stattfinden. Dann reisen Minister*innen und sogar Staatsoberhäupter an, um politische Impulse zu setzen und den Delegierten Autorität zu verleihen. Das mag das Profil und die Öffentlichkeitswirksamkeit der komplexen Verhandlungen steigern – doch zugleich entsteht eine Art „COP innerhalb der COP“. Dies nimmt den laufenden Verhandlungen oft das Momentum. Auch Machtspiele zwischen ungleichen Blöcken lähmen den Prozess. So enden viele COPs heute in oberflächlichen, schwachen Kompromissen.
Um aus dieser Sackgasse der Symbolpolitik herauszufinden, sind zunächst die gewohnten Rituale zu hinterfragen, die tiefgreifenderen Vereinbarungen im Wege stehen. Ein weiterer Schritt wäre, das bestehende Format der COPs zu reformieren und sie mit kleineren, häufigeren und lösungsorientierten Verhandlungsrunden zu ergänzen. Die UN-Biodiversitätskonferenz 2024 hat mit „fortgesetzten Sitzungen“ vorgemacht, wie das aussehen kann. Dieses Modell ließe sich nachahmen, um auch die aufgeblähten Klima-COPs zu konkreteren Ergebnissen zu bewegen.
Die aktuell laufenden UN-Reformdebatten eröffnen die Chance für eine solche Umstrukturierung. Die Erfahrung zeigt, dass fokussiertere Formate oft mehr bewegen als hochinszenierte Gipfel. Kleinere Runden könnten pragmatische Gespräche fördern und Machtspiele entschärfen. Außerdem bieten wiederholte kleinere Sitzungen bessere Gelegenheiten, informelle Gruppen mit unterschiedlicher Zusammensetzung zusammenzubringen, um Vertrauensbildung, gegenseitiges Lernen und Verantwortungsbewusstsein zu fördern. Es dürfte auch dazu beitragen, dass sich die COP wieder auf ihre wesentlichen Governance-Funktionen konzentriert und damit die Umsetzung vorantreibt, statt Jahr für Jahr archaische Verhandlungsrituale fortzuführen. Nicht zuletzt sollte die Regelmäßigkeit solcher Arbeitssitzungen den Beteiligten einen klaren Anreiz bieten, das übergeordnete Ziel, die Eindämmung des gefährlichen Klimawandels, im Blick zu behalten und diesem entsprechend Verantwortung zu demonstrieren.
Steffen Bauer ist Politikwissenschaftler und Senior Researcher in der Forschungsabteilung Umwelt-Governance am German Institute of Development and Sustainability (IDOS).
Fariborz Zelli ist Professor für Politikwissenschaft an der Universität Lund, Schweden. Er forscht und lehrt unter anderem zu globaler Umweltpolitik und Umweltgerechtigkeit.
Bonn, 20. Oktober 2025. Im Dezember 2015 feierte die Welt das hart erkämpfte Pariser Abkommen als historischen Erfolg der globalen Klimadiplomatie. Über zwanzig Jahre nach der Verabschiedung der Klimarahmenkonvention der Vereinten Nationen (UNFCCC) und sechs Jahre nach dem ernüchternden „Kopenhagener Akkord“ der UN-Klimakonferenz war der Jubel verständlich. Endlich hatte sich die Staatengemeinschaft verpflichtet, die globale Erwärmung mit ehrgeizigen Maßnahmen einzudämmen. Doch schon damals mahnten Expert*innen, dass der Abschluss eines historischen Abkommens und „Geschichte machen“ nicht dasselbe seien. Zehn Jahre später zeigt sich, wie berechtigt diese Warnung war: Die Klimakrise verschärft sich, während Regierungen mit der Umsetzung der eigenen Versprechen kämpfen.
Tatsächlich leidet die globale Klimapolitik – wie sie durch die jährlichen UN-Klimakonferenzen („COPs“) repräsentiert wird – unter strukturellen Herausforderungen, die seit jeher schwer zu bewältigen sind. In vielerlei Hinsicht ist das Pariser Abkommen selbst ein Spiegel für eine Reihe grundlegender Probleme der globalen Umweltdiplomatie. Zwar konnten sich die Staaten auf ehrgeizige Ziele einigen, doch diese bleiben freiwillig. Daher bleibt offen, welchen Beitrag jedes Land konkret leisten muss.
Statt klar festgelegter Verpflichtungen für die einzelnen Länder, wie sie das Kyoto-Protokoll vorsah – dem Vorläufer des Pariser Abkommens – wird jedes Land angehalten, seine eigenen Ziele und Umsetzungspläne zu entwickeln. Einerseits war diese Delegation der Verantwortung zurück von der internationalen auf die nationale Ebene der Preis für die Einigung auf das Pariser Abkommen – andererseits der Beginn eines neuen Dilemmas. Denn das übergeordnete Ziel des Abkommens, die Begrenzung der globalen Erwärmung auf 1,5 °C gegenüber dem vorindustriellen Niveau, hängt nun von diesen freiwilligen nationalen Beiträgen (NDCs) ab. So vertraut man darauf, dass jedes Land sein Möglichstes tut, während in der Praxis jede Vertragspartei tut, was sie will. Kein Wunder also, dass die erste „Globale Bestandsaufnahme“ Ende 2023 ergab, dass die NDCs zusammengenommen eine globalen Erwärmung von fast 3 °C erwarten lassen.
Dasselbe Muster zeigt sich hinsichtlich der Mittel, die zur Finanzierung der globalen Klimapolitik benötigt werden: Ambitionierte multilaterale Zielvereinbarungen, Milliarden für den Klimaschutz zu mobilisieren, stehen einseitigen Finanzierungszusagen gegenüber. Doch die Rechnung geht nicht auf. Dieselben Lücken zwischen Ziel und Umsetzung finden sich auch in anderen Bereichen: etwa bei den Zielen für nachhaltige Entwicklung (SDGs) und den globalen Biodiversitätszielen. Einige Beobachter*innen sprechen deshalb von einem Paradigmenwechsel – einer „Governance durch Ziele“, die in der Praxis der globalen Nachhaltigkeitspolitik zur Symbolpolitik verkomme.
Zu diesen Entwicklungen kommt die politische Ritualisierung der jährlichen Klima-COPs. Über Jahrzehnte haben sich bestimmte Verhandlungsmuster verfestigt, wie etwa die „Wer zuckt zuerst“-Mentalität der wesentlichen Verhandlungsblöcke: Zugeständnisse in wichtigen Fragen werden bis zur letzten Minute zurückgehalten. Das hat bei den letzten COPs oft dazu geführt, dass erst in der letzten Nacht hektische Kompromisse eingegangen werden und die so getroffenen Entscheidungen oft unausgereift sind. Diese Dynamik wird noch verstärkt durch die sogenannten „hochrangigen Segmente“, die in der zweiten Woche der COPs stattfinden. Dann reisen Minister*innen und sogar Staatsoberhäupter an, um politische Impulse zu setzen und den Delegierten Autorität zu verleihen. Das mag das Profil und die Öffentlichkeitswirksamkeit der komplexen Verhandlungen steigern – doch zugleich entsteht eine Art „COP innerhalb der COP“. Dies nimmt den laufenden Verhandlungen oft das Momentum. Auch Machtspiele zwischen ungleichen Blöcken lähmen den Prozess. So enden viele COPs heute in oberflächlichen, schwachen Kompromissen.
Um aus dieser Sackgasse der Symbolpolitik herauszufinden, sind zunächst die gewohnten Rituale zu hinterfragen, die tiefgreifenderen Vereinbarungen im Wege stehen. Ein weiterer Schritt wäre, das bestehende Format der COPs zu reformieren und sie mit kleineren, häufigeren und lösungsorientierten Verhandlungsrunden zu ergänzen. Die UN-Biodiversitätskonferenz 2024 hat mit „fortgesetzten Sitzungen“ vorgemacht, wie das aussehen kann. Dieses Modell ließe sich nachahmen, um auch die aufgeblähten Klima-COPs zu konkreteren Ergebnissen zu bewegen.
Die aktuell laufenden UN-Reformdebatten eröffnen die Chance für eine solche Umstrukturierung. Die Erfahrung zeigt, dass fokussiertere Formate oft mehr bewegen als hochinszenierte Gipfel. Kleinere Runden könnten pragmatische Gespräche fördern und Machtspiele entschärfen. Außerdem bieten wiederholte kleinere Sitzungen bessere Gelegenheiten, informelle Gruppen mit unterschiedlicher Zusammensetzung zusammenzubringen, um Vertrauensbildung, gegenseitiges Lernen und Verantwortungsbewusstsein zu fördern. Es dürfte auch dazu beitragen, dass sich die COP wieder auf ihre wesentlichen Governance-Funktionen konzentriert und damit die Umsetzung vorantreibt, statt Jahr für Jahr archaische Verhandlungsrituale fortzuführen. Nicht zuletzt sollte die Regelmäßigkeit solcher Arbeitssitzungen den Beteiligten einen klaren Anreiz bieten, das übergeordnete Ziel, die Eindämmung des gefährlichen Klimawandels, im Blick zu behalten und diesem entsprechend Verantwortung zu demonstrieren.
Steffen Bauer ist Politikwissenschaftler und Senior Researcher in der Forschungsabteilung Umwelt-Governance am German Institute of Development and Sustainability (IDOS).
Fariborz Zelli ist Professor für Politikwissenschaft an der Universität Lund, Schweden. Er forscht und lehrt unter anderem zu globaler Umweltpolitik und Umweltgerechtigkeit.
Bonn, 20. Oktober 2025. Im Dezember 2015 feierte die Welt das hart erkämpfte Pariser Abkommen als historischen Erfolg der globalen Klimadiplomatie. Über zwanzig Jahre nach der Verabschiedung der Klimarahmenkonvention der Vereinten Nationen (UNFCCC) und sechs Jahre nach dem ernüchternden „Kopenhagener Akkord“ der UN-Klimakonferenz war der Jubel verständlich. Endlich hatte sich die Staatengemeinschaft verpflichtet, die globale Erwärmung mit ehrgeizigen Maßnahmen einzudämmen. Doch schon damals mahnten Expert*innen, dass der Abschluss eines historischen Abkommens und „Geschichte machen“ nicht dasselbe seien. Zehn Jahre später zeigt sich, wie berechtigt diese Warnung war: Die Klimakrise verschärft sich, während Regierungen mit der Umsetzung der eigenen Versprechen kämpfen.
Tatsächlich leidet die globale Klimapolitik – wie sie durch die jährlichen UN-Klimakonferenzen („COPs“) repräsentiert wird – unter strukturellen Herausforderungen, die seit jeher schwer zu bewältigen sind. In vielerlei Hinsicht ist das Pariser Abkommen selbst ein Spiegel für eine Reihe grundlegender Probleme der globalen Umweltdiplomatie. Zwar konnten sich die Staaten auf ehrgeizige Ziele einigen, doch diese bleiben freiwillig. Daher bleibt offen, welchen Beitrag jedes Land konkret leisten muss.
Statt klar festgelegter Verpflichtungen für die einzelnen Länder, wie sie das Kyoto-Protokoll vorsah – dem Vorläufer des Pariser Abkommens – wird jedes Land angehalten, seine eigenen Ziele und Umsetzungspläne zu entwickeln. Einerseits war diese Delegation der Verantwortung zurück von der internationalen auf die nationale Ebene der Preis für die Einigung auf das Pariser Abkommen – andererseits der Beginn eines neuen Dilemmas. Denn das übergeordnete Ziel des Abkommens, die Begrenzung der globalen Erwärmung auf 1,5 °C gegenüber dem vorindustriellen Niveau, hängt nun von diesen freiwilligen nationalen Beiträgen (NDCs) ab. So vertraut man darauf, dass jedes Land sein Möglichstes tut, während in der Praxis jede Vertragspartei tut, was sie will. Kein Wunder also, dass die erste „Globale Bestandsaufnahme“ Ende 2023 ergab, dass die NDCs zusammengenommen eine globalen Erwärmung von fast 3 °C erwarten lassen.
Dasselbe Muster zeigt sich hinsichtlich der Mittel, die zur Finanzierung der globalen Klimapolitik benötigt werden: Ambitionierte multilaterale Zielvereinbarungen, Milliarden für den Klimaschutz zu mobilisieren, stehen einseitigen Finanzierungszusagen gegenüber. Doch die Rechnung geht nicht auf. Dieselben Lücken zwischen Ziel und Umsetzung finden sich auch in anderen Bereichen: etwa bei den Zielen für nachhaltige Entwicklung (SDGs) und den globalen Biodiversitätszielen. Einige Beobachter*innen sprechen deshalb von einem Paradigmenwechsel – einer „Governance durch Ziele“, die in der Praxis der globalen Nachhaltigkeitspolitik zur Symbolpolitik verkomme.
Zu diesen Entwicklungen kommt die politische Ritualisierung der jährlichen Klima-COPs. Über Jahrzehnte haben sich bestimmte Verhandlungsmuster verfestigt, wie etwa die „Wer zuckt zuerst“-Mentalität der wesentlichen Verhandlungsblöcke: Zugeständnisse in wichtigen Fragen werden bis zur letzten Minute zurückgehalten. Das hat bei den letzten COPs oft dazu geführt, dass erst in der letzten Nacht hektische Kompromisse eingegangen werden und die so getroffenen Entscheidungen oft unausgereift sind. Diese Dynamik wird noch verstärkt durch die sogenannten „hochrangigen Segmente“, die in der zweiten Woche der COPs stattfinden. Dann reisen Minister*innen und sogar Staatsoberhäupter an, um politische Impulse zu setzen und den Delegierten Autorität zu verleihen. Das mag das Profil und die Öffentlichkeitswirksamkeit der komplexen Verhandlungen steigern – doch zugleich entsteht eine Art „COP innerhalb der COP“. Dies nimmt den laufenden Verhandlungen oft das Momentum. Auch Machtspiele zwischen ungleichen Blöcken lähmen den Prozess. So enden viele COPs heute in oberflächlichen, schwachen Kompromissen.
Um aus dieser Sackgasse der Symbolpolitik herauszufinden, sind zunächst die gewohnten Rituale zu hinterfragen, die tiefgreifenderen Vereinbarungen im Wege stehen. Ein weiterer Schritt wäre, das bestehende Format der COPs zu reformieren und sie mit kleineren, häufigeren und lösungsorientierten Verhandlungsrunden zu ergänzen. Die UN-Biodiversitätskonferenz 2024 hat mit „fortgesetzten Sitzungen“ vorgemacht, wie das aussehen kann. Dieses Modell ließe sich nachahmen, um auch die aufgeblähten Klima-COPs zu konkreteren Ergebnissen zu bewegen.
Die aktuell laufenden UN-Reformdebatten eröffnen die Chance für eine solche Umstrukturierung. Die Erfahrung zeigt, dass fokussiertere Formate oft mehr bewegen als hochinszenierte Gipfel. Kleinere Runden könnten pragmatische Gespräche fördern und Machtspiele entschärfen. Außerdem bieten wiederholte kleinere Sitzungen bessere Gelegenheiten, informelle Gruppen mit unterschiedlicher Zusammensetzung zusammenzubringen, um Vertrauensbildung, gegenseitiges Lernen und Verantwortungsbewusstsein zu fördern. Es dürfte auch dazu beitragen, dass sich die COP wieder auf ihre wesentlichen Governance-Funktionen konzentriert und damit die Umsetzung vorantreibt, statt Jahr für Jahr archaische Verhandlungsrituale fortzuführen. Nicht zuletzt sollte die Regelmäßigkeit solcher Arbeitssitzungen den Beteiligten einen klaren Anreiz bieten, das übergeordnete Ziel, die Eindämmung des gefährlichen Klimawandels, im Blick zu behalten und diesem entsprechend Verantwortung zu demonstrieren.
Steffen Bauer ist Politikwissenschaftler und Senior Researcher in der Forschungsabteilung Umwelt-Governance am German Institute of Development and Sustainability (IDOS).
Fariborz Zelli ist Professor für Politikwissenschaft an der Universität Lund, Schweden. Er forscht und lehrt unter anderem zu globaler Umweltpolitik und Umweltgerechtigkeit.
Deux ans après le premier Salon des séniors, creuset d'échanges destiné à réfléchir sur la condition des retraités au Bénin, les participants ont porté sur les fonts baptismaux ce samedi 18 octobre 2025, l'Association pour une retraite épanouie et active (AREA-ALAFIA). Ce premier congrès constitutif s'est déroulé dans la salle de conférence de la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCI Bénin) à Cotonou.
La précarité dans laquelle se retrouvent les travailleurs aussi bien du public que du privé après leur retraite, a retenu l'attention de l'entreprise Chez Vous et le journal L'Economiste du Bénin, qui y ont consacré en novembre 2023, un Salon des séniors.
Les réflexions menées depuis lors, ont abouti à la création, samedi 18 octobre 2025, de l'Association pour une retraite épanouie et active.
Cette association selon le président du comité d'organisation, n'est pas une association de plus. « Elle se veut un centre d'entraide, de partage, d'espérance et de solidarité entre générations », a souligné Amidou ADAMOU. AREA-ALAFIA d'après lui vise à créer un cadre structuré favorisant l'inclusion sociale et économique des retraités ; offrir des opportunités de formation, de bénévolat, de mentorat pour continuer à contribuer activement au développement du pays ; promouvoir le bien-être physique, moral et financier des membres à travers des activités culturelles, sportives et récréatives ; et enfin, plaider pour une meilleure valorisation du statut de retraité.
A travers AREA-ALAFIA, les retraités selon le président du comité d'organisation entendent « briser les stéréotypes d'une retraite synonyme d'isolement, d'inactivité, et de passivité ». Pour eux, la retraite n'est pas la fin d'un parcours, mais plutôt le début d'un nouvel engagement.
A l'ouverture des travaux du congrès, le promoteur de l'entreprise Chez Vous et du journal L'Economiste du Bénin, a exprimé ses remerciements aux membres du comité d'organisation pour la persévérance et la détermination dont ils ont fait preuve depuis le Salon des séniors.
Au-delà de l'idée, il fallait des gens comme eux pour la concrétisation, a souligné Léonard DOSSOU exhortant les congressistes à une étude approfondie des Statuts et Règlement de l'association, et à apporter les améliorations qu'ils jugent utiles et nécessaires en vue de leur validation.
Pour lui, la couverture du territoire devrait être un défi commun à relever grâce au leadership de chaque membre. Il n'a pas manqué d'inviter les membres à faire de l'association, un label, une plateforme qui fera de la retraite, un moment de paix, de mieux-être, de parfaite santé et d'opportunité pour offrir à chacun, une retraite agréable.
Au terme des travaux de l'Assemblée générale constitutive, Amidou ADAMOU, président du comité d'organisation, a été plébiscité pour conduire les destinées de l'association pendant les trois prochaines années.
A travers AREA-ALAFIA, les retraités selon le président élu, prennent un pari ; celui d'être les acteurs de leur propre bonheur. « La retraite n'est pas la fin de la vie, mais plutôt la fin d'une activité professionnelle », a-t-il rappelé. Il a invité les retraités à prendre de nouveaux engagements pour continuer d'être utiles à leur communauté en se donnant par exemple, un autre projet social.
Les retraités selon le nouveau président devraient également se donner un nouveau mode de vie en faisant attention à leur alimentation ; faire des exercices physiques et sportifs ; éviter le stress ; et organiser autour d'eux, un environnement bienveillant.
L'autre levier sur lequel ils devront agir selon le président, est celui des finances. L'argent selon Amidou ADAMOU, ne règle pas tout, mais il faut un minimum. A cet effet, les retraités d'après lui, devraient ajuster leur nouveau mode de vie à leurs besoins. Mais le plus important a-t-il précisé, c'est de continuer d'être utile à la société.
Des représentants de l'Association des retraités du ministère des finances, de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), et de l'Association des retraités des Pays-Bas ont pris part aux travaux de cette Assemblée générale constitutive.
Composition du bureau élu
Président : ADAMOU Amidou
Vice-président : Ali ABIB
Secrétaire Général : Léonard BALADJA
Trésorier Général : Rogatien NOBIME
Trésorier Général Adjoint : Pascal DOSSOU
Secrétaire chargé des affaires Sociales et Juridique : HEDIBLE Clotaire
Secrétaire à l'organisation, à l'information et à la communication : Bonaventure ASSOGBA
Secrétaire chargé de la formation et de la retraite active : Salamath MOUSTAPHA SOULE
Secrétaire chargé de l'approche du genre et de l'environnement : Christine TOSSOUTH
Secrétaire chargé des activités sportives et des loisirs : François HOUNSOU
Secrétaire chargé des Mutuelles et de la Santé : Prosper Antoine ZODJIN
Commissaires aux comptes : ZOSSOU Simon et ASSOGBA Innocent
F. A. A.