Le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a tenu, ce lundi 13 octobre 2025 à Bobo-Dioulasso, une conférence de presse sur la rentrée académique 2025-2026 et la situation des retards académiques dans les universités publiques du Burkina Faso. La rencontre, présidée par le ministre Adjima Thiombiano, a permis de dresser un bilan encourageant des efforts engagés pour la normalisation du calendrier universitaire à l'échelle nationale.
Face à la croissance rapide des effectifs, à l'insuffisance des infrastructures pédagogiques et au déficit d'enseignants, les Institutions d'enseignement supérieur et de recherche (IESR) du Burkina Faso ont longtemps été confrontées à des retards et des chevauchements d'années académiques. Selon le ministre Adjima Thiombiano, grâce aux réformes entreprises par le ministère depuis 2023, la situation connaît une amélioration significative.
Pour la rentrée académique 2025-2026, le ministère vise un taux de normalisation de 100%En effet, selon le Pr Thiombiano, le taux de normalisation des années académiques est passé de 50,47% en octobre 2023 à 81,30% en septembre 2024, pour atteindre 92,52% au 30 septembre 2025. Ces résultats ont été obtenus grâce à la poursuite des activités académiques pendant les périodes de vacances et à la mise en place d'un dispositif rigoureux de planification et de suivi des cours dans les Institutions d'enseignement supérieur et de recherche (IESR).
Plusieurs actions structurantes ont contribué à ces performances. Parmi elles, la réhabilitation d'infrastructures pédagogiques, l'équipement des laboratoires, la dotation en ordinateurs portables des chefs de départements, et la connexion internet dans les universités publiques. Le ministère a également veillé au règlement partiel de la dette sociale, au maintien des œuvres universitaires (restauration et hébergement) durant les vacances, ainsi qu'à l'appui de la SOTRACO pour le transport des étudiants.
Des acteurs du monde de l'enseignement et de la recherche présents à la conférence de presseL'opérationnalisation de la plateforme numérique Campus Faso a aussi marqué un tournant majeur dans la gestion administrative et académique. « Cet outil facilite désormais la programmation des cours, la tenue des délibérations, la délivrance des attestations et relevés de notes, ainsi que la gestion des salles », a-t-il laissé entendre.
Un bilan globalement positif, mais des efforts à poursuivre
Malgré ces avancées, certaines filières accusent encore des retards. Au total, 24 filières sur 321 (7,48%) restent non normalisées. L'université Joseph KI-ZERBO concentre à elle seule 13 filières en retard (20%), suivie de l'université Nazi BONI (5 filières, 6,49%), de l'université Norbert ZONGO (4 filières, 5,71%), de l'université Thomas SANKARA (1 filière, 2,17%) et de l'Université Virtuelle du Burkina (1 filière, 7,69%).
Cependant, certaines institutions se distinguent par leurs performances. C'est le cas de l'École polytechnique de Ouagadougou (EPO), de l'École normale supérieure (ENS), de l'Université Lédéa Bernard Ouédraogo (ULBO), de l'Université Yembila Abdoulaye Toguyeni (UYAT) et désormais de l'Université Daniel Ouézzin Coulibaly (UDOC), toutes ayant réussi à normaliser leurs années académiques.
Pour la rentrée académique 2025-2026, le ministère vise un taux de normalisation de 100%. Selon le Pr Adjima Thiombiano, cet objectif passe par le renforcement du système de gestion administrative et académique, l'intensification de l'utilisation de la plateforme Campus Faso, la mise en œuvre des nouveaux régimes d'études, et l'amélioration continue des capacités d'accueil à travers l'Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ).
Les premières infrastructures issues de cette initiative sont attendues dès janvier 2026. « Elles devraient considérablement renforcer les capacités d'accueil et améliorer la qualité de l'enseignement supérieur burkinabè », a souligné le ministre Adjima Thiombiano. Au cours de cette conférence, le ministre Thiombiano a exprimé sa reconnaissance à l'ensemble des acteurs du système notamment les enseignants-chercheurs, les chercheurs, le personnel ATOS, les étudiants, ainsi qu'aux administrations universitaires pour leur engagement, leur abnégation et leur sens du devoir.
Les journalistes présents à la conférence de presseIl a également salué le soutien constant du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, pour son attention particulière à l'éducation et à l'enseignement supérieur, et remercié le Premier ministre pour son engagement en faveur de la formation. Enfin, le ministre a adressé ses remerciements aux partenaires techniques et financiers, aux structures déconcentrées de l'État, ainsi qu'aux parents d'étudiants pour leur confiance et leur accompagnement.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Depuis 1976, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a engagé près de 10 000 milliards FCFA pour soutenir la croissance et l'intégration économique des pays membres de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).
Réunis en visioconférence à l'occasion de la 148ᵉ session ordinaire du Conseil d'Administration, les administrateurs de l'institution ont approuvé huit nouvelles opérations d'un montant global de 148,15 milliards FCFA. Ces nouvelles approbations portent ainsi le volume total des engagements de la BOAD à 9 939,6 milliards FCFA, depuis le démarrage de ses activités opérationnelles il y a près d'un demi-siècle (1976).
Sous la présidence de Serge Ekué, Président du Conseil d'Administration et Président de l'institution, les travaux ont permis de réaffirmer la volonté de la Banque de soutenir des projets structurants dans divers domaines.
Un moteur du développement sous-régional
Institution financière commune aux huit États membres de l'UMOA, la BOAD joue depuis 1976 un rôle central dans le financement du développement économique et social de la région. Au fil des années, la Banque a multiplié les initiatives en faveur d'une croissance durable et inclusive. Les engagements cumulés (près de 10 000 milliards FCFA), témoignent non seulement de la capacité financière croissante de l'institution, mais aussi de sa résilience et de sa pertinence stratégique dans un contexte mondial marqué par de fortes contraintes économiques.
Aujourd'hui, tout se partage sur internet. Une photo postée sur Facebook ou Instagram peut être utilisée sans votre autorisation. Certains la partagent sans mauvaise intention, d'autres s'en servent pour des publicités ou même des escroqueries. Pourtant, cela reste du vol, et c'est interdit par la loi. Voici quelques conseils simples pour protéger vos photos.
Dès que vous prenez une photo, elle vous appartient. Cela signifie que personne n'a le droit de l'utiliser sans votre accord, que ce soit pour un site web, une page Facebook ou une affiche. Si quelqu'un la publie sans vous demander, vous pouvez lui demander de la retirer ou même porter plainte, même si cela est peu probable sous nos cieux au Burkina Faso. Néanmoins, gardez toujours les fichiers originaux dans votre ordinateur, un disque dur externe ou sur le cloud. Cela pourrait servir si vous devez prouver que vous êtes bien l'auteur.
Pour décourager les voleurs, ajoutez votre nom, logo ou signature directement sur la photo avant de la publier. Vous pouvez placer ce filigrane dans un coin de l'image ou en transparence au centre. Cela dissuade la plupart des voleurs. Vous pouvez utiliser des outils gratuits comme Phonto ou Canva pour signer vos photos. Il y a aussi iWatermark, mais qui est payant et disponible sur Android ou iOS.
Avant de poster une photo, réfléchissez à l'endroit où vous la partagez. Certains réseaux sociaux, comme Facebook ou Instagram, peuvent réutiliser vos images pour leur publicité. Aussi, évitez de publier vos photos en très haute qualité. Si quelqu'un les copie, il ne pourra pas les utiliser à des fins commerciales. Réduisez donc la taille des images avant de les poster. Aussi, ne publiez pas vos meilleures photos sur Internet.
Si la photo est sensible ou personnelle, partagez-la uniquement avec des personnes de votre entourage en modifiant les paramètres de confidentialité. Vous pouvez aussi choisir de la garder en photo et de ne l'utiliser que pour un usage professionnel. Des plateformes comme Flickr ou 500px offrent plus d'options de gestion de vos photos en ligne.
Il est aujourd'hui possible de retrouver vos images sur le web grâce à des outils de recherche inversée. Des sites comme Google Images et TinEye permettent de voir si quelqu'un a utilisé vos photos sans votre permission. Tapez régulièrement vos photos ou votre nom sur Google pour vérifier si elles apparaissent ailleurs. Certains services comme Pixsy ou Imatag vont encore plus loin en surveillant vos photos en continu. Ils vous alertent en cas d'utilisation illégale.
Si vous trouvez votre photo utilisée sans autorisation, contactez la personne ou la page qui l'a publiée pour lui demander de la retirer. Faites une capture d'écran avec la date et l'adresse du site. Signalez le vol à la plateforme (Facebook, Instagram, etc.).
Certes, aucun moyen n'est infaillible, mais il faut être vigilant quand on choisit de faire de la photographie son gagne-pain. Mieux vaut toujours prévenir que guérir.
Ces astuces ne sont pas exhaustives. Si, de par votre expérience, vous connaissez d'autres astuces et applications pour échapper aux voleurs, n'hésitez pas à les partager en commentaire.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
Le 15 octobre, après avoir approuvé l’achat de vingt avions de combat Eurofighter EF2000/Typhoon de la Tranche 5 pour 3,75 milliards d’euros, la semaine passée, la commission du Budget du Bundestag aura à se prononcer sur de nouvelles commandes importantes pour le compte de la Bundeswehr en général et celui de l’armée allemande [Heer] en...
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Le duo Romuald Wadagni -Mariam Chabi Talata est déjà dans les locaux de la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour le dépôt de leur dossier de candidature à l'élection présidentielle 2026.
Dépôt officiel de dossier de candidature du ministre d'Etat, Romuald Wadagni. Il s'est rendu ce lundii avant 17h à la CENA avec sa colistière, Mariam Chabi Talata. Le candidat de la mouvance présidentielle va donc procéder au dépôt de son dossier. Une forte mobilisation des militants et sympathisants est constatée à la CENA. Plusieurs ministres et figures politiques ont également fait le déplacement.
A.A.A
L'université Aube nouvelle a effectué sa rentrée universitaire ce lundi 13 octobre 2025. Pour l'année 2025-2026, l'université a accueilli environ 1 000 nouveaux étudiants. La cérémonie officielle d'accueil a connu la présence effective des nouveaux bacheliers, des anciens étudiants et du corps enseignant.
Une année placée sous le signe de la rigueur et de l'intégrité académique, c'est ce que soutient Isidore Gnatan Kini, président-directeur fondateur de l'université Aube Nouvelle ex-ISIG international.
La rigueur dans le travail et l'honnêteté font partie des engagements de l'université. Ces qualités constituent pour lui l'une des raisons pour un étudiant de choisir l'université Aube Nouvelle. À l'entendre, Aube Nouvelle est une université soucieuse de l'avenir de ses étudiants, à telle enseigne que les étudiants qui y fréquentent ne viennent pas uniquement se faire former. Ils apprennent également à s'intégrer dans la société.
« À l'université Aube-Nouvelle, nous nous préoccupons de la formation assurée, d'où l'intégrité, l'honnêteté dans les évaluations, pas de tricherie. La moindre fraude est extrêmement réprimandée. Un étudiant pris en flagrant délit de fraude voit un semestre annulé. Donc cette rigueur académique est vraiment notre préoccupation et nous voudrions que les parents la sachent », a-t-il expliqué.
Cette cérémonie officielle d'accueil, dont l'objectif est de permettre aux nouveaux arrivants de s'assurer du choix qu'ils ont fait, a été marquée par la présentation du programme de l'année, du mécanisme et système d'évaluation ainsi que du système Licence Master Doctorat (LMD).
Par ailleurs, ils ont également été initiés au règlement intérieur. À cet effet, la secrétaire générale de l'université Aube nouvelle Ouaga, Chantal Bouda, a invité les étudiants au respect strict de ce règlement intérieur et au respect mutuel du personnel, car aucune réussite ne peut être atteinte sans discipline.
En outre, Chantal Bouda a encouragé les jeunes étudiants à ne pas se fier aux mauvaises pratiques comme la tricherie, l'usage inapproprié de l'intelligence artificielle, mais plutôt à compter sur leurs propres connaissances et à demeurer des modèles.
« Nous avons encouragé les étudiants à travailler de façon probe, à être des étudiants modèles. Nous les avons encouragés aussi à travailler leurs neurones pour ne pas être au service de ChatGPT. Nous les avons aussi encouragés au respect mutuel car le respect invite au respect », a-t-elle confié.
Durant la cérémonie, les nouveaux arrivants ont assisté à une prise de contact avec le personnel de l'université, allant des coordonnateurs en passant par les chargés d'études, les chefs de scolarité, sans oublier les enseignants à temps plein, etc.
Créée depuis 1992, l'université Aube Nouvelle compte aujourd'hui 26 enseignants permanents au rang de docteur et environ 400 enseignants vacataires. Elle dénombre également plus d'une soixantaine de filières.
L'année universitaire qui a débuté ce 13 octobre 2025 prendra fin en juillet 2026. À noter que pour le classement des universités privées du Burkina Faso, U-Auben est classée 15ᵉ pour son campus de Ouagadougou et 6ᵉ pour celui de Bobo-Dioulasso.
Hanifa Koussoubé
Muriel Dominique Ouédraogo (stagiaire)
Crédit photos Bonaventure Paré
Lefaso.net
Une délégation de la communauté burkinabè résidant au Ghana conduite par M. Romuald Sawadogo, représentant du Haut Conseil des Burkinabè de l'étranger pour la région du Grand Accra, s'est rendue au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur. Accompagnée de chefs coutumiers et de personnalités ressources, elle a procédé à une remise solennelle de dons au Fonds de soutien patriotique.
Cette contribution s'inscrit dans le cadre de la Journée de mobilisation patriotique et culturelle (JMPC), organisée les 5 et 6 juillet 2025 par l'ambassade du Burkina Faso à Accra. Cette initiative avait permis de collecter la somme de 10 000 000 de francs CFA.
La cérémonie officielle de remise s'est tenue le mercredi 8 octobre 2025. La délégation, comptant parmi ses membres des autorités coutumières telles que El Hadj Mohammed Anebahoum Badjembou, chef de la communauté kassena-nankana d'Accra, a officiellement remis le fruit de cette collecte aux représentants du département ministériel.
Profitant de leur séjour au Burkina Faso, les membres de la délégation se sont également rendus sur le site de Faso Mêbo, où ils ont effectué un don complémentaire de 50 tonnes de ciment, renforçant ainsi leur engagement concret envers le développement national.
Agbegnigan Yaovi
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Le Bénin se distingue à l'Exposition Universelle Osaka 2025. Le Pavillon du Bénin a déroché le trophée d'Or dans la catégorie “Exhibition and Design”. Cette distinction du Bureau International des Expositions (BIE) et du Comité d'organisation japonais témoigne du travail exceptionnel et rigoureux mené par le Bénin depuis l'ouverture officielle de l'Expo, le 13 avril dernier.
Une soixantaine de journalistes, issus de tous les types de médias, participent depuis, ce lundi 13 octobre 2025, à Cotonou à une formation de deux journées sur l'intégrité de l'information face à la désinformation. L'atelier est initié par la Commission de la CEDEAO, avec l'appui de la GIZ (Programme de développement organisationnel) et la Fondation des Médias pour l'Afrique de l'Ouest (MFWA).
Les professionnels des médias du Bénin suivent du 13 au 14 octobre 2025, des modules sur la vérification des faits, la détection des fake news, le rôle des réseaux sociaux dans la propagation de l'intox, mais aussi l'apport de l'intelligence artificielle dans l'analyse des discours.
A l'ouverture de la formation, lundi à Nobila hôtel, la présidente de l'Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) a souligné que la formation est un outil pour « produire une information fiable ». « Un journaliste bien formé, bien informé et éthiquement engagé est un pilier de la stabilité », a martelé Zakiath Latoundji.
Pour la CEDEAO, la formation s'inscrit dans une vision plus large. Il s'agit de faire de la lutte contre les manipulations informationnelles un levier de gouvernance. « La prolifération des fausses nouvelles fragilise la cohésion sociale, la confiance citoyenne et même la stabilité de nos États », a rappelé Maurille Gbaguidi, représentant du Bureau national de la CEDEAO. L'initiative répond, selon lui, à l'ambition de la CEDEAO dans le cadre de sa vision 2050, qui vise à bâtir une communauté résiliente, pacifique et bien informée.
Dans un contexte de montée de tensions régionales, la formation vient à point nommé, selon le représentant résident de la CEDEAO au Bénin. « Il y a un lien clair entre le désordre de l'information et la montée des tensions en Afrique de l'Ouest », a fait observer Amadou Diongue. Pour le représentant de la CEDEAO, cette formation arrive à point nommé. Il évoque une volonté assumée de faire des journalistes des « sentinelles de la démocratie », capables de résister à la manipulation et aux discours haineux.
M. Diongue salue la mobilisation des participants et l'engagement des autorités béninoises, à commencer par le président Patrice Talon, qu'il décrit comme « profondément attaché à l'intégrité de l'information ».
La formation se déroule dans tous les Etats membres et s'inscrit dans une série d'initiatives de la CEDEAO marquant le cinquantenaire de l'institution.
Marc MENSAH