After ten years of construction and adjustments, the museum is now exhibiting pieces from over 300 museums across Europe and beyond. The six floors of the museum cover topics such as Europe in the 19th century, the two World Wars and totalitarianism in the 20th century, the European integration.
The exhibition is a technological success: the visitor is encouraged to use tablets and interact with various connected devices, all of which provide useful comments and make the visit fascinating for all generations. It’s also an artistic success. Thanks to the diversity of the objects exposed, the balanced colours and the enriching graphics, the visitor can immerse himself into each presented era.
The project of the House of European History was launched in 2007, by the former president of the European Parliament, Dr Hans-Gert Pöttering, who declared in his inaugural speech that this project aims at enabling “Europeans of all generations to learn more about their own history and, by so doing, to contribute to a better understanding of the development of Europe, now and in the future ». He inaugurated the museum with Antonio Tajani, the current president of the European Parliament, on May 4th 2017, two days before its opening to the public. During his speech at this event, Antonio Tajani declared that “this house is about the things we have in common, the events we have lived through together”.
The pocket guide of the museum stipulates that “we want to explore how history has shaped a sense of European memory and continues to influence our lives today and in the future”. Developing a common memory is the first step towards raising the awareness of a common European identity. As Adenauer once said, “if we want to build a decent and sustainable future, we must not only be aware of the past, it must be at the forefront of our minds at all time.” Beyond this desire to create a common identity, first and foremost, the museum wants its visitors to ask themselves questions, consolidate their knowledge, and challenge their opinions on the European Union.
The museum, located in Leopold Park, close to the EU institutions, was formally a dental clinic. The permanent and temporary exhibitions are available in all 24 languages. The current temporary exhibition will run until 31th of May 2018, and is called « Interactions: Centuries of Commerce, Combat and Creation ». It highlights relevant moments and connects the stories of various individuals to each other.
If you want to make up your own mind about the museum and its exhibitions, the best way is yet to visit it. The museum is opened every day and is free.
For more information, visit the website of the House of European History:
http://www.europarl.europa.eu/visiting/en/brussels/house-of-european-history
Camille Guey
Sources:
The Brussels Time, « House of European History opened in Brussels », published on May 5th, 2017, URL: http://www.brusselstimes.com/eu-affairs/8157/house-of-european-history-opened-in-brussels
Extract of the inaugural discourse of Dr. Hans-Gert Pöttering as the president of the European Parliament: http://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2004_2009/documents/dv/745/745721/745721_en.pdf
Photo credit: European parliament
Source: http://www.europarl.europa.eu/visiting/en/brussels/house-of-european-history
Il existe une continuité évidente entre la dimension interne des défis et des moyens d’y faire face et la dimension externe (diplomatie, défense). Les thèmes au cœur des débats politiques, nationaux en période électorale notamment, présentent une dimension nationale, mais aussi européenne et mondiale : incertitudes économiques, terrorisme, crise migratoire, défis climatiques, l’État de droit, la montée des discours populistes et extrémistes singulièrement vis-à-vis de la mondialisation, la lutte contre la corruption, la criminalité internationale organisée, tous mettent en jeu la sécurité, la défense, la prospérité et dépassent manifestement les nations. C’est sa capacité de résilience qui est en jeu.
Autant de raisons pour Eu-logos de donner plus d’ampleur et de visibilité à sa rubrique consacrée à l’Europe dans monde (EU-MUNDUS). La première priorité, c’est évidemment la dimension extérieure de l’espace de liberté, sécurité et justice, mais sans perdre de vue le facteur géographique avec la politique européenne de voisinage et la coopération au développement, singulièrement en faveur de l’Afrique, si proche et trop longtemps oubliée, ni l’élément institutionnel avec les grandes institutions internationales (famille des Nations Unies, Conseil de l’Europe, OSCE, OTAN…).
Replacer l’Europe dans le monde, c’est lui redonner de l’ambition, un nouveau dynamisme fait d’imagination, de créativité et d’initiatives. Se sentir à l’aise à l’extérieur de ses frontières lui garantit un poids accru et une capacité de négociation plus efficace, nous renforce et nous protège des tumultes migratoires, des conflits militaires et aussi des tumultes monétaires et du tumulte des échanges commerciaux. L’UE, c’est ce grand laboratoire où s’élaborent de nouveaux modes de gouvernance .
Inévitablement, l’échelle mondiale devra être prise en compte dans la formulation de tout projet européen, dans une stratégie de relance politique et géopolitique pour faire revivre une ambition et répondre aux défis internes et externes.
Pour cela, mieux connaître la mondialisation, les faits, mais aussi les tendances et les grandes évolutions. Ne pas nier ou diaboliser la mondialisation. La réponse n’est pas la suppression incantatoire de la mondialisation et des frontières, ne pas se tromper de combat et ne pas abandonner les critiques souvent justifiées à ceux qui n’aiment pas l’Europe.
Ne plus subir les crises des autres, « civiliser la mondialisation », pour reprendre l’expression de Nicole Gnesotto et Pascal Lamy dans « Où va le monde ? ». L’UE c’est ce grand laboratoire où s’élaborent de nouveaux modes de gouvernance. Mieux connaître le monde et le fréquenter de façon assidue, c’est sortir l’Europe de son abstention et de son renoncement stratégiques. De grandes réformes sont nécessaires, chacun en est bien conscient. Bien conscient aussi qu’elles doivent s’inscrire dans le temps long, sur plusieurs années, mais surtout qu’elles doivent s’inscrire sur un espace vaste, celui du monde. Redisons-le, il faut donc le connaître en le fréquentant de façon assidue.
L’attente des citoyens européens : l’enquête d’Eurobaromètre de mars 2017.
On assiste à un regain de popularité dans presque tous les pays, y compris en Hongrie, en Pologne comme en témoignent des manifestations importantes, (une bonne chose d’appartenir à l’UE pour 71% des polonais, soit +20 points) en France également malgré une campagne électorale sévère où l’euroscepticisme s’exprime fortement.
Dans toute l’Europe, 57% voient avec faveur l’appartenance à l’UE (+4% en un an), par rapport à 58% avant la crise financière. Interrogés sur les derniers évènements géopolitiques, tels que l’instabilité croissante dans le monde arabe, l’influence accrue de la Russie, de la Chine ou le Brexit et l’élection de Donald Trump, les sondés ont indiqué leur préférence « pour une réponse commune plutôt que […] des actions nationales individuelles » à 73% dans l’UE et 72% en France où la bataille fait rage sur le thème de la souveraineté française.
Cette expression des Européens en faveur d’une politique étrangère européenne ne doit pas masquer les autres soucis. Ainsi pour les Français l’UE doit en priorité se concentre sur la lutte contre le chômage (84%), puis sur la protection de l’environnement (83%), la lutte contre le terrorisme (82%) et la lutte contre la fraude fiscale(79%). Toujours en France les inégalités sociales sont un sujet de préoccupations majeures (citées par 94% des sondés et 84% dans toute l’Europe).
« Les résultats de l’enquête du Parlement européen sur l’état d’esprit des Européens à l’égard de l’Union, sont pour la première fois depuis le début de la crise en 2007 très encourageants », estime le président du Parlement européen, Antonio Tajani. Les citoyens européens attendent de l’UE qu’elle réponde d’une même voix à leurs très vives craintes face aux récents bouleversements internationaux qui ont rendu le monde plus incertain et dangereux ».
Ce regain de faveur ne peut être nié, le populisme marque le pas : il vient de connaître trois graves défaites incontestables en Autriche, aux Pays-Bas et en France. Les forces antipopulistes s’organisent et coopèrent de façon transnationale comme vient de le souligner le journal le Monde dans une série d’articles du 5 mai dernier : « à l’ouest comme à l’est, la petite revanche du drapeau bleu aux douze étoiles », devenu l’étendard et le signe de ralliement de la génération Erasmus. Tout n’est pas gagné, loin de là, mais le temps de la reconquête est venu.
HPL
Sources:
– Communiqué du Parlement européen http://www.europarl.europa.eu/news/fr/news-room/20170427IPR72790/faire-partie-de-l%E2%80%99ue-est-une-bonne-chose-selon-un-nombre-croissant-de-citoyens
– Séries graphiques sur certaines questions clés (EN) http://www.europarl.europa.eu/resources/library/media/20170427RES72819/20170427RES72819.pdf
Le corps européen de solidarité a été lancé par la Commission le 16 décembre 2016. Il offre à des gens âgés de 18 à 30 ans de nouvelles possibilités de participer à tout un éventail d’activités de solidarité en réponse à des situations difficiles dans l’ensemble de l’Europe. Il permettra d’acquérir expériences et compétences. C’est aussi un outil très appréciable pour promouvoir et renforcer la solidarité, l’une des valeurs fondamentales de l’UE. Chacun aura donc à cœur de favoriser la réussite de ce beau projet et de réconcilier ainsi l’opinion publique avec l’Europe.
Dans sa démarche la Commission européenne a adopté une approche progressive, s’appuyant dans un premier temps sur les programmes et instruments existants, tout en élaborant sa proposition pour un instrument juridique autonome qui devrait être adopté au cours de la première moitié de 2017. C’est pour préparer sa proposition législative que la Commission a organisé une consultation publique, assortie de consultations ciblées sur les principaux acteurs du domaine : jeunes, enseignants, animateurs sociaux éducatifs, organisations non gouvernementales, employeurs… La consultation a pris fin le 30 avril prochain.
Avec la résolution récente du 6 avril du Parlement européen, un pas en avant important a été fait, une pierre angulaire du corps européen a été posée. Le message adressé à la Commission européenne par les parlementaires est clair, concis: il plaide pour une distinction aussi explicite que possible, entre les activités de bénévolat authentiques et les offres réelles d’emploi afin d’éviter les abus ou les concurrences illégales; il plaide aussi pour un budget propre. Pour cette nouvelle initiative qui vise à créer 100 000 postes de bénévoles et emplois rémunérés, les députés ont estimé qu’on a besoin à la fois d’une législation spécifique et d’un budget dédiés à cette activité. Son financement ne devrait en aucun cas se faire au détriment d’Erasmus+ ou d’autres programmes de l’UE. Sur ce plan des propositions engageantes sont attendues de la part de la Commission.
« Le corps européen de solidarité a besoin d’argent frais (…) et il ne devrait pas être financé au détriment des programmes existants» a déclaré Petra Kammertevert (S & De), présidente de la commission de la culture et de l’éducation lors du débat mené avec le commissaire Navracsics en plénière. « Nous avons également à veiller à ce que les emplois réguliers ne soient pas remplacés par des sources de travail peu coûteuses».
Les députés demandent à la Commission européenne de tenir compte du fort intérêt suscité par l’annonce de ce Corps européen de solidarité, plusieurs dizaines de milliers de jeunes se sont inscrits depuis le lancement du nouveau en décembre site internet ce qui comme toute bureaucratie excessive créerait des désillusions et des frustrations catastrophiques auprès des jeunes qui postulent.
Les députés ont également demandé d’apporter la preuve que l’initiative du Corps européen de solidarité renforce et non duplique les programmes de bénévolat existants et également la preuve comment les compétences formelles et informelles seront reconnues. Les garde-fous contre toute dérive ont été solidement mis en place par le Parlement européen, du moins peut-on le souhaiter.
Le prochain rendez-vous, après le dépôt de la proposition de la Commission qui est imminente, est en fin d’année pour un premier bilan. Il faut souligner une nouvelle fois alors que quatre mois se sont écoulés depuis que le corps européen a été lancé, la possibilité existe déjà de s’y inscrire et les jeunes européens intéressés , les organisations accréditées peuvent désormais utiliser la base de données.
HPL
Sources:
– Résolution du Parlement européen du 6 avril (FR) http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P8-TA-2017-0130+0+DOC+XML+V0//FR&language=FR (EN) http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P8-TA-2017-0130+0+DOC+XML+V0//EN
– Communiqué de presse http://europa.eu/rapid/press-release_IP-17-469_fr.htm
– Mémo : questions et réponses (FR) http://europa.eu/rapid/press-release_IP-17-469_en.htmMémo : questions et réponses ;(EN) http://europa.eu/rapid/press-release_IP-17-164_en.htm
– Fiche d’information : Corps européen de solidarité ; Foire aux questions
– Fiche d’information :Corps européen de solidarité, comment participer en tant qu’organisation
– Page d’inscription pour le corps européen de solidarité
– Consultation sur le corps européen de solidarité (FR) http://europa.eu/rapid/press-release_IP-17-164_fr.htm
– Page facebook du corps européen de solidarité
– Communiqué de presse : investir dans la jeunesse de l’Europe