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Union européenne

Elections européennes 2024 : les candidats têtes de liste en France

Toute l'Europe - mer, 11/10/2023 - 15:18
Six têtes de listes ont d’ores et déjà été intronisées par leurs partis - Crédits : Anh Thai / Flickr Anh De France CC BY-SA 2.0 | Greenbox / Wikimedia Commons CC BY-SA 4.0 | Jean Marc Governatori / Wikimedia Commons CC BY-SA 4.0 | Raphael Attal @BootEXE / Wikimedia Commons CC BY-SA 4.0 | Cédric Goulmot / Wikimedia Commons CC BY-SA 4.0

Seuls les candidats des partis mentionnés dans les sondages de l’Ifop sont présentés dans cet article. Ils sont classés selon la date à laquelle ils ont été officialisés comme têtes de liste, le plus récent en premier.

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Pour la quatrième fois, Nathalie Arthaud va porter l’étendard de Lutte ouvrière (LO) aux élections européennes. Déjà tête de liste en 2009, 2014 et 2019, la porte-parole du parti trotskiste a annoncé le samedi 7 octobre 2023 à l’AFP qu’elle serait une nouvelle fois cheffe de file lors des prochaines élections européennes, et ce au côté de Jean-Pierre Mercier, autre porte-parole de LO.

Celle qui a été trois fois candidate à l’élection présidentielle en France a indiqué qu’il était “tout à fait possible” qu’apparaisse à une place symbolique sur cette liste Arlette Laguiller, figure historique de cette formation politique. En 1999, en tant que cheffe de file, cette dernière était parvenue à faire entrer Lutte ouvrière au Parlement européen pour la seule et unique fois de l’histoire du parti, grâce à un score de 5,18 %. En 2019, la liste menée par Nathalie Arthaud avait terminé à la 14e position du scrutin en France, recueillant 0,78 % des suffrages.

Huit ans après sa dernière campagne électorale (les élections régionales de 2015), Marion Maréchal revient se mesurer au vote des électeurs. Non plus sous la bannière familiale du Rassemblement national, qu’elle a quitté en 2017, mais à la tête d’une liste formée par le parti Reconquête. Fondé en 2021 par Eric Zemmour, qui a accueilli Marion Maréchal lors de sa campagne présidentielle l’année suivante, Reconquête participera donc pour la première fois au scrutin européen en 2024. L’investiture de Marion Maréchal comme cheffe de file a été annoncée par le président du parti en personne le 6 septembre 2023.

A 33 ans, la nièce de Marine Le Pen et petite-fille de Jean-Marie Le Pen affrontera donc pour la première fois son ancien parti. Elle aura pour mission d’apporter un premier succès électoral à Reconquête, après une élection présidentielle qui a vu Eric Zemmour récolter 7 % des suffrages, et des élections législatives qui n’ont pas permis de décrocher de sièges à l’Assemblée nationale. Comme pour beaucoup de candidats, son objectif pour ces élections européennes sera d’atteindre la barre fatidique des 5 % qui permet d’envoyer des représentants à Strasbourg.

A 28 ans, Jordan Bardella sera pour la deuxième fois consécutive la tête de liste du Rassemblement national (RN) aux élections européennes. Inconnu du grand public avant le scrutin de 2019, il s’est fait un nom en menant une campagne à l’issue de laquelle sa liste est arrivée en tête, récoltant 23,3 % des voix et 23 sièges. Depuis, l’ancien directeur du mouvement de jeunesse du RN est devenu le président du parti à la flamme, succédant à Marine Le Pen.

Ces cinq dernières années, celui qui est également vice-président du groupe Identité et démocratie au Parlement européen s’est surtout imposé comme une figure médiatique, au sein comme en dehors de l’hémicycle. Le 3 septembre 2023, il a annoncé dans une interview au Figaro qu’il conduira “naturellement la liste du Rassemblement aux élections européennes” de 2024. Sa mission principale sera d’obtenir au moins un aussi bon résultat qu’à l’issue du scrutin de 2019.

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En 2024, l’écologiste indépendant Jean-Marc Governatori sera pour la troisième fois tête de liste aux élections européennes. Ce chef d’entreprise âgé de 64 ans, conseiller municipal d’opposition à Nice, a multiplié les candidatures depuis près de vingt ans. Chef de file lors des scrutins de 2004 puis de 2009, il n’est jamais parvenu à se faire élire au Parlement européen (1,6 % puis 3 %).

A travers le parti qu’il préside, Ecologie au centre (anciennement Alliance écologiste indépendante), il défend un créneau écologiste modéré, en rupture avec la ligne d’Europe Ecologie-Les Verts qu’il juge trop à gauche depuis son adhésion à la Nupes. “Une écologie ni de droite ni de gauche”, tel est son credo. Candidat lors de la primaire écologiste pour l’élection présidentielle de 2022, il était arrivé bon dernier en récoltant 2,35 % des suffrages - un résultat qu’il conteste, dénonçant un vote “vicié”. Pas de quoi le décourager : “[Les européennes] sont des élections avec un seuil de 5 % pour avoir cinq députés, donc c’est tout à fait faisable”, déclarait-il le 18 août 2023 à Midi Libre, lors de l’officialisation de sa candidature.

Aux élections européennes de 2019, elle était en quatrième position sur la liste menée par Yannick Jadot, qui avait alors récolté 13,5 % des suffrages et 13 sièges. Marie Toussaint, âgée de 36 ans, sera en 2024 la cheffe de file du parti qui se nomme désormais “Les Écologistes” (ex Europe Ecologie-Les Verts) à partir d’octobre. Juriste en droit international de l’environnement, elle s’est fait connaître en étant à l’origine de l’Affaire du siècle, une campagne portée par une pétition de plus de 2,3 millions de citoyens qui a contribué à faire condamner en 2021 l’Etat français pour ses manquements en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

Sauver la planète sur le terrain du droit, c’est un combat qu’elle a continué de porter lors de son mandat au Parlement européen, plaidant notamment pour une justice climatique à l’échelle mondiale, la responsabilité sociale et environnementale des multinationales ou encore la reconnaissance du crime d’écocide. Depuis bientôt deux ans, elle est vice-présidente du groupe écologiste européen (Verts/ALE) à Strasbourg. Le 10 juillet 2023, à l’issue d’un vote interne des militants, elle a été désignée cheffe de file de son parti pour les élections européennes à venir, devançant avec 59,5 % des voix son collègue au Parlement européen, David Cormand.

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Agé de 27 ans, Léon Deffontaines s’annonce comme l’une des plus jeunes têtes de liste de ce scrutin. Celui qui a adhéré pour la première fois au Mouvement des jeunes communistes de France (MJCF) il y a dix ans a depuis grimpé les échelons en interne. D’abord en prenant les rênes de la fédération de la Somme, puis en devenant le patron des Jeunes communistes en 2019, à 23 ans. De quoi taper dans l’œil du secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, qui en a fait l’un de ses porte-paroles pour sa campagne présidentielle de 2022.

Le 1er juillet 2023, Léon Deffontaines a officialisé la décision du conseil national du PCF de le désigner chef de file pour les élections européennes. Considéré comme un fidèle lieutenant de Fabien Roussel, il entend mener une campagne très sociale, se disant sur X (ex Twitter)déterminé pour aller à la reconquête de l’électorat populaire”. Sa mission : dépasser la barre des 5 % de suffrages obtenus pour envoyer des députés communistes français à Strasbourg. En 2019, la liste PCF n’avait récolté que 2,5 % des voix.

Ils sont aussi candidats

D’autres formations politiques, moins connues et non-testées dans les études d’opinion, ont également annoncé leur tête de liste pour les élections européennes. C’est le cas du Parti animaliste, qui sera emmené comme en 2019 par sa cofondatrice, Hélène Thouy ; elle avait alors recueilli 490 000 suffrages (2,16 %). Lui aussi tête de liste il y a cinq ans (0,65 % des suffrages), Florian Philippot souhaite de nouveau se présenter à la tête d’une liste soutenue par le parti qu’il préside, Les Patriotes.

Ancien député français, candidat à l’élection présidentielle en 2017 puis 2022, Jean Lassalle souhaite aussi se présenter aux européennes sous l’étiquette de son parti, Résistons. Du côté du Parti pirate, c’est Caroline Zorn, porte-parole et élue municipale à Strasbourg, qui mènera la liste de cette formation qui avait recueilli 0,13 % des voix en 2019. Enfin, le maire de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin, a annoncé qu’il constituerait une liste soutenue par son parti Territoires en mouvement, très majoritairement composée d’élus locaux.

Ils n’ont pas encore annoncé leur tête de liste

Un certain nombre de partis habitués au scrutin européen ont annoncé leur volonté de présenter une liste aux élections européennes de 2024, sans officialiser les personnalités qui conduiront leur campagne. A gauche, le Parti socialiste (PS) a adopté le 5 septembre 2023 le principe d’une liste indépendante de la Nupes. Une stratégie votée le 5 octobre par 90 % des militants. Même si le PS n’a pas encore désigné sa tête de liste, Raphaël Glucksmann, qui endossait ce rôle en 2019, s’est déclaré candidat dans une interview donnée à L’Obs, le 13 septembre. Avec le PS ? “Cela me semblerait naturel de repartir ensemble et je pense que cela correspond aussi au désir des militants socialistes”, a répondu le fondateur de Place publique.

Du côté de La France insoumise (LFI), on continue de pousser pour la création d’une liste commune avec les partenaires de la Nupes. LFI a même proposé à EELV de choisir sa tête de liste, sans succès. L’ancienne candidate socialiste à l’élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal, s’est proposée pour devenir la cheffe de file d’une liste d’union de la gauche. Une hypothèse rapidement écartée par les insoumis. Si l’union n’aboutit pas, Manon Aubry, tête de liste il y a cinq ans, devrait (re)prendre les rênes de la campagne.

Dans le camp présidentiel, toujours pas de candidat officiel non plus, mais plusieurs personnalités sont citées par différents médias pour prendre la tête de la liste. Parmi elles, Stéphane Séjourné, secrétaire général du parti présidentiel Renaissance et président du groupe Renew Europe au Parlement européen depuis 2021, Clément Beaune, ministre délégué aux Transports et ancien ministre délégué chargé de l’Europe, Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, Laurence Boone, secrétaire d’Etat chargée de l’Europe, Valérie Hayer, coprésidente de la délégation française du groupe Renaissance au Parlement européen ou encore Pascal Canfin, député européen Renew et président de la commission Environnement au Parlement européen. Arrêtée par le chef de l’état, la décision ne devrait être connue qu’au début de l’année 2024.

Les Républicains (LR) seront sans aucun doute eux aussi en lice lors de ce scrutin. Mais l’identité de leur chef de file reste encore un mystère. François-Xavier Bellamy se verrait bien mener la campagne une deuxième fois d’affilée, même si le nom de Michel Barnier est de plus en plus évoqué. Un homme au CV européen bien fourni, puisqu’il a été le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, mais également ministre délégué aux Affaires européennes (1995-1997) et commissaire européen à deux reprises (à la Politique régionale de 1999 à 2004, puis au Marché intérieur et aux Services de 2010 à 2014). Le Figaro cite par ailleurs les noms de Vincent Jeanbrun, maire de L’Haÿ-les-Roses, Nelly Garnier, vice-présidente de LR, ou encore l’avocat Charles Consigny, qui aurait fait acte de candidature auprès d’Eric Ciotti, le patron du parti.

Du côté des formations politiques plus petites, Debout La France de Nicolas Dupont-Aignan, le Parti fédéraliste, Europe Démocratie Esperanto, L’Union populaire républicaine de François Asselineau et la Fédération nationale des chasseurs présidée par Willy Schraen, travaillent chacun de leur côté à la constitution de listes et à la désignation de leur chefs de file respectifs pour les élections européennes du 9 juin 2024.

À LIRE AUSSILes députés européens : répartition par pays et par groupe politique Les résultats des élections européennes de 2019 en France

Jordan Bardella - Rassemblement national : 23,34 % (23 sièges)

Nathalie Loiseau - La République en marche, Mouvement démocrate, Agir, Mouvement radical, Union des démocrates et des écologistes et Alliance centriste : 22,42 % (23 sièges)

Yannick Jadot - Europe Ecologie Les Verts, Alliance écologiste indépendante et Régions et peuples solidaires : 13,48 % (13 sièges)

François-Xavier Bellamy - Les Républicains, Les Centristes et Chasse, pêche, nature et traditions : 8,48 % (8 sièges)

Manon Aubry - La France insoumise, Parti de gauche, Gauche républicaine et socialiste et Mouvement républicain et citoyen : 6,31 % (6 sièges)

Raphaël Glucksmann - Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne et Parti radical de gauche : 6,19 % (6 sièges)

Nicolas Dupont-Aignan - Debout la France et Centre national des indépendants et paysans : 3,51 %

Benoît Hamon - Génération.s : 3,27 %

Pour obtenir des sièges au Parlement européen et avoir ses frais de campagne partiellement remboursés, une liste devait récolter au moins 5 % des suffrages. Les listes ayant obtenu entre 3 et 5 % des votes n’ont pas pu obtenir de sièges, mais pouvaient tout de même voir leurs frais de campagne partiellement remboursés. Les listes ayant recueilli moins de 3 % des suffrages ne pouvaient ni être représentées au Parlement européen, ni voir leurs frais de campagne remboursés. Au total, 34 listes étaient candidates en France lors des élections européennes de 2019.

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À l’Otan, le président ukrainien Volodymyr Zelensky appelle à soutenir Israël

RFI (Europe) - mer, 11/10/2023 - 14:23
Au siège de l’Otan à Bruxelles, les ministres de la Défense des 31 pays alliés sont réunis depuis ce mercredi matin. Ils devaient à l’origine se concentrer sur le soutien militaire à l’Ukraine, mais l’attaque du Hamas contre Israël s’est évidemment invitée dans l’ordre du jour. L’autre imprévu, c’est le président Ukrainien Volodymyr Zelensky qui a décidé de faire une visite surprise à l’Otan. 
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Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky à l’Otan pour muscler la contre-offensive face à la Russie et préparer l’hiver

Toute l'Europe - mer, 11/10/2023 - 13:51
Volodymyr Zelensky rencontre le Secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, au siège de l’Otan à Bruxelles, mercredi 11 octobre - Crédits : Otan

Une visite au siège de l’Otan qui sera cruciale pour notre résilience cet hiver”, explique le président ukrainien sur l’application Telegram, selon la chaîne de télévision allemande ZDF.

Ce mercredi 11 octobre, Volodymyr Zelensky participe “à Bruxelles à une réunion des ministres de la Défense des pays de l’Otan”, indique France 24. L’objectif est double : “fournir davantage de munitions à Kiev pour mener sa contre-offensive et organiser la parade aux frappes russes attendues cet hiver contre les infrastructures énergétiques du pays”, résume le média français.

Un déplacement particulier car c’est la première fois que le dirigeant participe en personne à la réunion du “groupe de contact sur la défense de l’Ukraine”, dite de Ramstein, précise France 24. Avant la venue de l’hiver, le président Zelensky cherche “à galvaniser davantage le soutien des pays de l’Otan”, analyse Politico.

En Ukraine, la contre-offensive engagée en juin se poursuit, bien que le chef de l’Etat ait reconnu que cette campagne soit “très difficile” [Sud Ouest]. Notamment parce que “la Russie a construit un réseau très élaboré de fortifications fait de champs de mines, pièges antichars et tranchées”, fait savoir le quotidien régional.

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Avant cette réunion à l’Otan, plusieurs pays européens ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine en annonçant des envois d’armes au pays. A l’instar de l’Allemagne, qui s’est engagée à fournir “le deuxième système de défense aérienne ‘Patriot’ “, “d’autres systèmes Iris-T […] équipés de missiles guidés” ainsi que “trois autres chars anti-aériens du type ‘Cheetah’ “, note le Tagesschau.

En Belgique, la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, a annoncé ce mercredi “l’envoi de quelques chasseurs bombardiers belges F-16 en Ukraine, à partir de 2025″ [RTL Info]. Le pays va aussi “poursuivre ses efforts de formation des pilotes et proposer de s’occuper de la maintenance de l’ensemble de la flotte F-16 de la coalition”, poursuit la radio.

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Au Royaume-Uni, le ministère des Affaires étrangères a également annoncé “qu’un soutien d’une valeur de 100 millions de livres (environ 115 millions d’euros) allait être envoyé à Kiev” par le biais du Fonds international pour l’Ukraine (FIU), relate La Dépêche. Cette somme vise à “aider les forces armées à nettoyer les champs de mines, entretenir ses véhicules et consolider ses fortifications défensives pour protéger des infrastructures nationales critiques”, précise le gouvernement britannique, cité par le journal. L’Ukraine est “désormais le pays le plus miné au monde”, a souligné le ministère de la Défense outre-Manche, ce qui constitue un obstacle à sa contre-offensive [Reuters].

Des inquiétudes de Kiev liées au conflit israélo-palestinien

Le président ukrainien était l’invité ce mardi soir de France 2. Durant cet entretien, il a déploré qu’avec le conflit israélo-palestinien, “l’attention internationale [risquait] de se détourner de l’Ukraine, et [que] cela aura des conséquences”, cite Sud Ouest. “Plusieurs diplomates à Bruxelles” ont exprimé la crainte de voir le soutien américain à l’Ukraine décliner après l’offensive du Hamas, relève notamment Politico.

Selon l’Institute for the Study of War, repris par Le Figaro, le Kremlin exploite par ailleurs “[ces attaques] pour diffuser des informations destinées à réduire le soutien et l’attention” des Occidentaux sur la situation en Ukraine. Moscou “poursuit plusieurs objectifs : ‘créer un fossé dans le soutien militaire’ à Kiev, détourner les yeux du public occidental de la guerre menée en Ukraine depuis février 2022, démoraliser la société ukrainienne et rassurer les Russes ‘sur le fait que la communauté internationale ignorera l’effort de guerre’ des troupes ukrainiennes”, rapporte le quotidien.

Il est “très important” que “nous nous réunissions pour souligner que le soutien à l’Ukraine n’est pas affecté”, a affirmé la ministre néerlandaise de la Défense Kajsa Ollongren au sujet de la réunion de l’Otan ce mercredi, faisant écho à ces préoccupations [Politico].

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Press release - President Metsola in solidarity with the victims of the terror attacks in Israel

Parlement européen (Nouvelles) - mer, 11/10/2023 - 13:43
Speech by President Metsola at the solemn moment in solidarity with the victims of the terror attacks in Israel.

Source : © European Union, 2023 - EP
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Israël-Hamas: le pape demande la libération des otages israéliens et s'inquiète du siège de Gaza

RFI (Europe) - mer, 11/10/2023 - 13:35
Le pape François a lancé un appel à la désescalade entre Israël et le Hamas. À l'issue de l'audience générale ce mercredi au Vatican, le souverain pontife a demandé la libération des otages israéliens mais n'a pas non plus caché sa préoccupation face au siège de Gaza, mettant en garde contre un embrasement de la région.
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Guerre Israël-Hamas : Thierry Breton enjoint à Elon Musk de modérer les contenus illégaux sur X

Toute l'Europe - mer, 11/10/2023 - 10:48
Le commissaire au Marché intérieur Thierry Breton a demandé au magnat américain d’apporter une réponse dans les 24 heures - Crédits : Christophe Licoppe / Commission européenne

Nouvelle passe d’armes entre la Commission européenne et Elon Musk. Dans une lettre diffusée sur X, Thierry Breton a sommé le patron du réseau social de rendre des comptes sur la circulation de fausses informations concernant la guerre en Israël et dans la bande de Gaza.

A la suite des attaques terroristes du Hamas contre Israël, nous avons des indications selon lesquelles X/Twitter est utilisé pour diffuser des contenus illégaux et de la désinformation dans l’UE”, écrit le commissaire européen au Marché intérieur.

Thierry Breton fait référence au Digital Services Act (DSA), la nouvelle réglementation européenne du numérique qui vise à limiter la diffusion de contenus illicites en ligne. Entré en application fin août pour les 19 plus grosses plateformes, le texte prévoit notamment une meilleure transparence sur les conditions d’utilisation ainsi que l’obligation de retirer les vidéos ou les textes haineux lorsqu’ils sont signalés. Avec le DSA, les réseaux sociaux doivent aussi étudier les risques liés à leurs algorithmes, dont le fonctionnement peut alimenter la désinformation.

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Notre politique est que tout est open source et transparent, une approche que l’UE soutient, je le sais”, a répondu Elon Musk. “Veuillez lister les violations auxquelles vous faites allusion sur X, afin que le public puisse les voir”, a-t-il ajouté. L’échange public entre les deux hommes s’est finalement achevé par un “Vu, merci” du commissaire français : “Vous êtes bien au courant des rapports de vos utilisateurs – et des autorités – sur les faux contenus et la glorification de la violence. A vous de démontrer que vous prêchez par l’exemple”, a-t-il conclu. Pour l’instant.

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Législatives en Pologne: l’extrême droite se rêve en faiseuse de roi

RFI (Europe) - mer, 11/10/2023 - 05:56
Troisième force politique dans les sondages il y a encore quelques semaines, la formation ultranationaliste Konfederacja (Confédération) est en perte de vitesse à l’approche des législatives du 15 octobre en Pologne. Mais elle croit toujours en ses chances de chambouler l’échiquier politique.
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La Russie échoue à revenir au Conseil des droits de l'homme de l'ONU

RFI (Europe) - mer, 11/10/2023 - 00:53
Moscou tentait de récupérer son siège au Conseil des droits de l’Homme, dont elle a été éjectée après l’invasion de l’Ukraine. L’Assemblée générale en a décidé autrement. Même si les résultats du vote laissent penser que le front pro-ukrainien n’est plus aussi solide qu’auparavant.
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Pologne: l'opposition en ordre de bataille

RFI (Europe) - mer, 11/10/2023 - 00:04
Dernière ligne droite en Pologne avant les élections parlementaires dimanche. Des élections qui pourraient voir le parti ultranationaliste et conservateur au pouvoir, le PiS, remporter un troisième mandat consécutif historique. Mais l'opposition dite démocratique n'a pas pour autant baissé les armes et poursuit sa campagne derrière son leader Donald Tusk, de la plateforme civique.
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Fuite du gazoduc Finlande-Estonie: Helsinki soupçonne une intervention extérieure

RFI (Europe) - mar, 10/10/2023 - 20:01
Un an après le sabotage du gazoduc Nord Stream en mer Baltique, une nouvelle fuite a été détectée sur une infrastructure gazière sous-marine entre la Finlande et l’Estonie. Écartant l’hypothèse d’un accident, le gouvernement finlandais a déclaré mardi 10 octobre que les dommages avaient été provoqués par une « activité extérieure ». La piste du sabotage est donc envisagée. 
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Gaz : des tensions en Europe à la fin de l’hiver ne sont pas à exclure, selon l’Agence internationale de l’énergie

Toute l'Europe - mar, 10/10/2023 - 18:26
Les stocks de gaz de Ving-Sept sont remplis à 96 % - Crédits : Xesai / iStock

Un “optimisme prudent” avant l’hiver. C’est ainsi que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) résume son analyse concernant l’approvisionnement en gaz de l’Europe, dans un rapport paru ce mardi 10 octobre.

Bien que les tensions sur le marché aient baissé au cours des trois premiers semestres 2023 et que les stocks des Etats membres de l’Union européenne soient remplis à 96 %, deux facteurs pourraient provoquer des difficultés à la fin de l’hiver, estime l’AIE dont le siège est à Paris. A savoir des températures significativement plus basses que l’année dernière et une rupture de l’approvisionnement en provenance de Russie, qui demeure un important fournisseur de gaz.

Après l’invasion de l’Ukraine en février 2022, l’UE s’est dotée d’un plan pour sortir de sa dépendance aux énergies fossiles russes, nommé “REPowerEU”. Si des pénuries généralisées de gaz ont été évitées au cours de l’hiver précédent, l’approvisionnement de l’Europe est devenu plus incertain depuis le déclenchement de la guerre par la Russie.

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Pologne : le “poil à gratter de l’UE” pourrait-il redevenir un partenaire fiable à l’issue des élections ?

Toute l'Europe - mar, 10/10/2023 - 18:26
Premier ministre de 2007 à 2014, Donald Tusk (à gauche) va tenter de ravir le poste à Mateusz Morawiecki (à droite), au pouvoir depuis 2017 - Crédits : Conseil européen

Dernière ligne droite pour la campagne des élections parlementaires en Pologne. Ce dimanche 15 octobre 2023, près de 30 millions de Polonais sont appelés aux urnes pour renouveler l’intégralité de la Diète et du Sénat, les deux assemblées qui forment le Parlement polonais, et ce pour un mandat de quatre ans. Un scrutin qui sera largement observé dans le reste de l’Union européenne.

Deux blocs s’y opposent. Deux camps dont les relations avec Bruxelles et les autres partenaires européens sont aux antipodes. Le PiS d’une part, parti conservateur au pouvoir depuis 2015. Celui-ci a multiplié les sujets de discorde avec l’UE isolant régulièrement la Pologne, aux côtés de la Hongrie, du reste des Etats membres. La Plateforme civique d’autre part, formation libérale et pro-européenne menée par l’ancien président du Conseil européen, Donald Tusk.

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Depuis un an, les deux formations font la course en tête dans les sondages. Le PiS, dont le chef de file n’est pas l’actuel Premier ministre Mateusz Morawiecki, mais le président du parti, Jarosław Kaczyński, tient la corde. Droit et justice est donné aux alentours de 36 % d’intentions de vote par les dernières études d’opinion, contre 30 % pour la Plateforme civique.

Le clivage du paysage politique polonais entraîne ainsi celui de la population. Mais au-delà des enjeux nationaux, “cette échéance électorale est importante pour l’avenir de l’Europe, car les orientations de politiques étrangère et européenne des deux camps sont bien différentes”, explique Cédric Pellen, maître de conférences en science politique et responsable du master franco-polonais en études européennes à Sciences Po Strasbourg.

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Depuis l’arrivée au pouvoir du PiS en 2015, les relations entre la Pologne et l’UE se sont fortement dégradées. En cause, les nombreuses réformes mises en œuvre par le parti conservateur qui ont progressivement affaibli l’état de droit dans le pays, souvent à contre-courant des valeurs démocratiques défendues par l’UE. Bruxelles et Varsovie se sont notamment affrontées sur les atteintes à la liberté de la presse, à l’indépendance de la justice ou aux droits des personnes LGBT portées par le parti Droit et justice.

En réprimande à ces atteintes, la Commission européenne a bloqué pendant plus d’un an les 35 milliards d’euros destinés à la Pologne dans le cadre du plan de relance européen. Depuis l’invasion russe en Ukraine, les relations entre Bruxelles et Varsovie se sont un peu réchauffée, la Pologne étant en première ligne pour accueillir les réfugiés ukrainiens et partisane de sanctions toujours plus lourdes à l’encontre de la Russie, quitte à froisser son partenaire hongrois Viktor Orbán, réputé proche du Kremlin. Une situation qui a joué en la faveur de Varsovie, participant sans doute au déblocage de son plan de relance, en juin 2022.

D’un point de vue institutionnel, on est déjà dans une démocratie ‘illibérale’ en Pologne”, estime toutefois Cédric Pellen. “Si on regarde la chaîne de télévision nationale, c’est devenu un instrument de propagande. Le système judiciaire et la Cour constitutionnelle ont été mis au pas”. Une situation qui inquiète les autres partenaires européens, notamment parce que la Pologne et la Hongrie, deux “poils à gratter de l’UE” tel que les qualifie l’universitaire, pourraient bientôt être rejoints par un troisième. En Slovaquie, c’est le populiste de gauche et pro-Kremlin Robert Fico qui a remporté les élections législatives le 30 septembre. “En termes de politiques européennes, si le PiS l’emporte, cela va continuer de complexifier la vie des Européens”, poursuit le chercheur.

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Malgré sa nette avance dans les études d’opinion, le parti du Premier ministre Mateusz Morawiecki n’est toutefois pas assuré de diriger le prochain gouvernement, selon Cédric Pellen. “Si l’on en croit les sondages, la capacité de mobilisation du PiS, comme de Plateforme civique s’est réduite. Se pose ainsi la question de voir l’un des deux partis en capacité d’obtenir une majorité absolue à l’issue de ce scrutin. Trois autres listes, certes secondaires, pourraient alors jouer un rôle important dans la formation du prochain gouvernement”.

A une semaine du scrutin, ces trois listes sont annoncées autour de 10 % dans les différents sondages. La Gauche (Lewica) et Troisième voie (une coalition centriste et libérale), deux listes d’opposition au PiS, pourraient ainsi se rallier à la Plateforme civique pour constituer une coalition gouvernementale qui renverserait le PiS. Le parti au pouvoir, lui, ne semble pouvoir compter que sur un allié potentiel : la Confédération (Konfederacja), un parti nationaliste et eurosceptique qui formerait potentiellement avec le PiS “un gouvernement encore plus marqué à l’extrême droite”, note Cédric Pellen.

La complexité du système électoral polonais laisse ainsi libre cours à toutes les éventualités. Il est difficile de prédire qui gouvernera la Pologne d’ici quelques semaines et avec quels alliés. La composition du nouvel exécutif polonais est d’autant plus importante qu’il jouera prochainement un rôle crucial sur la scène européenne, la Pologne assumant la présidence tournante du Conseil de l’UE à partir de janvier 2025. Elle succédera d’ailleurs à… la Hongrie de Viktor Orbán. Pour Cédric Pellen, si le PiS se maintient au pouvoir, comme Viktor Orbán, “ils seront incapables de construire des majorités au Conseil de l’Union européenne. Ce seront deux présidences pour rien, ce qui est dramatique”.

Cédric Pellen est maître de conférences en science politique à l’Université de Strasbourg - SAGE (Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe). Il est également directeur adjoint du Centre universitaire d’enseignement du journalisme (CUEJ) de Strasbourg et responsable à Sciences Po Strasbourg du master franco-polonais en études européennes.

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Guerre en Ukraine : comment vit-on sur les fronts Sud et Est depuis la contre-offensive de printemps ?

RFI (Europe) - mar, 10/10/2023 - 18:22
Au début du mois de juin 2023, l'armée ukrainienne a lancé sa contre-offensive. Les soldats concentrent leurs efforts sur le Sud et l'Est du pays, mais leur mission se heurte à plusieurs obstacles notamment les mines déployées par les forces russes le long de la ligne de front. Anastasia Becchio est journaliste au service international de RFI, de retour de reportage, elle raconte.
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Marché de l’électricité : la France et l’Allemagne prêtes à s’entendre sur le rôle du nucléaire

Toute l'Europe - mar, 10/10/2023 - 18:20
Ces deux derniers jours, Emmanuel Macron et Olaf Scholz se sont rencontrés à Hambourg pour redynamiser les relations entre la France et l’Allemagne - Crédits : Conseil européen

La réforme du marché européen de l’électricité va-t-elle pouvoir enfin aboutir prochainement ? C’est ce qu’Emmanuel Macron a laissé entendre ce mardi 10 octobre, en marge de sa rencontre avec le chancelier allemand Olaf Scholz à Hambourg. “Nous avons acté de pouvoir travailler ensemble […] dans les semaines à venir pour chercher à conclure d’ici la fin du mois un accord nécessaire”, a déclaré le chef de l’Etat français.

Depuis des mois, un des principaux points de divergence entre Paris et Berlin sur la question réside dans le rôle de l’énergie nucléaire au sein du mix électrique européen. Les deux pays “partent de modèles nationaux qui sont extrêmement différents” a souligné le président de la République, ajoutant qu’il s’agissait là “d’une chance, parce qu’ils peuvent être complémentaires”.

La France plaide pour que le nucléaire puisse bénéficier des contrats de long-terme prévus dans la réforme, donc de prix plus stables et d’une aide de l’Etat. Tandis que l’Allemagne, qui a décidé d’abandonner cette production d’énergie à l’époque où Angela Merkel était encore chancelière, refuse que la filière puisse bénéficier de ce soutien, lui préférant davantage d’investissements dans les énergies renouvelables.

À LIRE AUSSIL’énergie dans l’Union européenneÀ LIRE AUSSIEnergie : comment fonctionne le marché européen de l’électricité ? Une réunion des ministres européens de l’Energie prévue le 17 octobre

En 2022, la production électrique française venait à 63 % de la filière nucléaire, à 24 % des énergies renouvelables et à 10,5 % des énergies fossiles. En Allemagne pour la même année, 6 % de la production d’électricité était issue des centrales nucléaires, 44,5 % des énergies renouvelables et 46 % d’énergies fossiles.

Les ministres de l’Energie de l’Union européenne doivent se réunir le 17 octobre pour tenter de trouver un compromis sur la réforme du marché de l’électricité, dont l’objectif est de faire baisser les factures des consommateurs et encourager la décarbonation de la production énergétique. S’ils parviennent à s’entendre, cela permettrait ensuite d’entamer d’ultimes négociations avec le Parlement européen pour parvenir à un accord final.

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Pologne: la désinformation au cœur de la campagne électorale

RFI (Europe) - mar, 10/10/2023 - 18:06
Il n’y a plus de campagne électorale sans désinformation, et la Pologne ne déroge pas à cette nouvelle règle. À quelques jours des élections parlementaires, prévues le 15 octobre, la désinformation et les demi-vérités sont partout. Beaucoup de Polonais pointent du doigt la chaîne de télévision publique.
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Conflit Israël-Hamas: «L'échec de la politique des États-Unis au Moyen-Orient», selon Poutine

RFI (Europe) - mar, 10/10/2023 - 18:01
Pour le président russe Vladimir Poutine, la flambée de violence entre Israël et les Palestiniens témoigne de l'échec de la politique américaine, qui, selon lui, avait cherché à monopoliser les négociations tout en ignorant les intérêts palestiniens.
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Communiqué de presse - Moment solennel demain devant le Parlement pour les victimes des attentats terroristes en Israël

Parlement européen (Nouvelles) - mar, 10/10/2023 - 17:34
La Présidente Roberta Metsola mènera une commémoration solennelle avec les députés et le personnel du Parlement pour les victimes des attentats terroristes perpétrés en Israël ce week-end.

Source : © Union européenne, 2023 - PE
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Istanbul, mégapole à sec

RFI (Europe) - mar, 10/10/2023 - 16:18
La sécheresse, une donnée désormais incontournable de nos sols européens... 30 pour cent des terres du continent étaient touchées cette année (2023). Mais à Istanbul, 2023 restera comme l’année la plus sèche de ces dix dernières années. Un vrai défi d’adaptation au changement climatique pour cette mégapole de près de 20 millions d’habitants. Le niveau de remplissage des barrages est au plus bas. La mairie cherche donc des solutions… Reportage sur des terres désolées de la banlieue d’Istanbul signé Anne Andlauer.  
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La France et l’Allemagne promettent une entente sur le marché de l’électricité d’ici fin octobre

RFI (Europe) - mar, 10/10/2023 - 15:44
Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre allemand Olaf Scholz se sont retrouvés lors du séminaire gouvernemental franco-allemand de Hambourg, qui s'est achevé mardi 10 octobre dans la ville du nord de l’Allemagne. Lors de cette rencontre informelle, les deux leaders ont annoncé le lancement de différents groupes de travail sur des dossiers économiques, financiers et technologiques, et un compromis qui sera trouvé d'ici à la fin du mois sur la réforme du marché de l'électricité en Europe, sur laquelle France et Allemagne s'opposent.
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Europe cherche lithium désespérément

RFI (Europe) - mar, 10/10/2023 - 13:00
Il y a l’or noir – le pétrole - et désormais l’or blanc, comme certains appellent le lithium. Extrêmement léger, très conducteur d’électricité, ce métal blanc est de plus en plus recherché, tant il est indispensable à la fabrication des voitures électriques, en pleine transition énergétique. Aujourd’hui, le lithium vient principalement de mines australiennes et chinoises, ou bien de lacs salés des hauts plateaux d'Amérique du Sud. Mais en cette période de tensions diplomatiques et économiques entre Pékin et Washington, et après la pandémie de Covid (qui avait entrainé des pénuries dans l’industrie), l’Europe cherche à assurer sa souveraineté dans ce domaine. 
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