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Exécutif – Sénat : la tension monte ?

Fondapol / Général - Thu, 14/05/2020 - 12:17

Au sommaire d’ « Allons plus Loin » aujourd’hui sur les relations entre le Sénat et l’exécutif. Une Commission d’enquête se prépare à la Haute Assemblée pour comprendre ce qui n’a pas fonctionné depuis le début de la crise du Covoid-19. Mais ce n’est pas du goût d’Emmanuel Macron qui y voit apparemment un nouvel affront politique. […]

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« Crise sanitaire, États et N.B.I.C. » – Visioséminaire en partenariat avec NXU Think Tank

Fondapol / Général - Wed, 13/05/2020 - 14:50

Le mercredi 29 avril 2020, la Fondation pour l’innovation politique et le think tank toulousain NXU ont organisé ensemble un visioséminaire sur la thématique « Crise sanitaire, États et N.B.I.C. ». Ce séminaire est la première collaboration entre les deux think tanks. Quelles sont les dynamiques qui se dessinent entre ces trois éléments ? Comment les […]

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L'échec de la pensée technocratique

EGEABLOG - Sat, 02/05/2020 - 11:13

Un correspondant m'envoie un texte avec une explication complotiste du confinement. Pas beaucoup d'intérêt, nous sommes d'accord. Mais elle révèle beaucoup de choses, notamment sur notre rapport collectif au discours technocratique venu du haut. Constatons que la gestion de la pandémie, particulièrement en France, démontre de façon sidérante l'inefficacité de l’État (attention, en disant cela, je ne prononce pas l'habituel discours libéral voire libertarien). Il s'agit d'autre chose qui a à voir avec le modèle technocratique.

Source

Le confinement est une mesure irrationnelle prise parce que subitement, la mort est revenue dans nos sociétés. Plus exactement, elle est devenue visible, d'autant que l'hyper médiatisation et les réseaux sociaux ont accentué ce phénomène. Observez cette omnipotence du sujet dans les médias, avec un effet cumulatif. On en parle donc on le craint, on le craint donc on en parle.

Par conséquent la réaction des autorités a été totalement démesurée. On est à 185.000 morts mondiaux, alors qu'une population vaccinée contre la grippe (paraît-il) admet 300.000 morts par an.

Au fond, plutôt que de croire à un complot (sorte d'hyper rationalité), je crois surtout à l’impéritie et à la faillite de la technocratie.

La technocratie est une technique du XXe siècle, (elle est à la base du projet de l'UE, d'ailleurs). Elle suppose que tout est une affaire d'équation et que des experts vont pouvoir la résoudre. Or, aujourd'hui, on constate deux choses :

1/ Le flux d'information fait qu'on ne peut les entrer dans des équations (malgré les illusions du Big Data et de l'IA, autre sujet qu'il faudrait que je développe, ce qui ne signifie pas que les Big Data ou l'IA sont inutiles : mais la pensée magique à leur sujet est typique d'une erreur de pensée).

2/ La parole scientifique démontre toutes ses limites : cf. ce pseudo conseil scientifique dont les opinions varient au fil du temps et des pressions du pouvoir, cf. les polémiques sur le Dr Raoult. On nous promet un vaccin dans 12 mois sachant qu'on n'a pas de vaccin absolu contre la grippe que l'on connaît depuis des siècles, ni contre le Sida apparu en 1983... Imposture. Qui alimente en retour la défiance envers le discours "venu du haut" et donc les explications complotistes, telle celle que je signalai en début de billet.

Or, en se concentrant sur les personnes à risque (plus de 65 ans et comorbidité) on réussirait à contenir aussi bien le virus sans avoir provoqué le foutoir de ce confinement. Mais voilà, nous avons réagi par émotion... Une émotion technocratique !

Olivier Kempf

Categories: Défense

Integrating Human Rights into the Operational Readiness of UN Peacekeepers

European Peace Institute / News - Thu, 30/04/2020 - 00:49
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The effectiveness of UN peace operations depends on the “operational readiness” of their personnel, which refers to the knowledge, expertise, training, equipment, and mindset needed to carry out mandated tasks. While the need to improve the operational readiness of peacekeepers has been increasingly recognized over the past few years, the concept of “human rights readiness”—the extent to which consideration of human rights is integrated into the generation, operational configuration, and evaluation of uniformed personnel—has received less attention.

This policy paper analyzes opportunities and gaps in human rights readiness and explores ways to improve the human rights readiness of peacekeepers. A comprehensive human rights readiness framework would include mechanisms to integrate human rights considerations into the operational configuration and modus operandi of uniformed personnel before, during, and after their deployment. This paper starts the process of developing this framework by focusing on the steps required to prepare and deploy uniformed personnel.

The paper concludes with concrete recommendations for how troop- and police-contributing countries can prioritize human rights in the force generation process and strengthen human rights training for uniformed peacekeepers. These actions would prepare units to uphold human rights standards and better integrate human rights considerations into their work while ensuring that they deliver on this commitment. Ultimately, improved human rights readiness is a key determinant of the performance of UN peacekeepers, as well as of the UN’s credibility and reputation.

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Crise sanitaire : la démocratie en danger?

CRISE SANITAIRE : LA DÉMOCRATIE EN DANGER ? Publié sur le site du think tank Amadeus  La crise sanitaire partie de Wuhan plonge le monde dans une période d’incertitude. Au-delà des considérations médicales et scientifiques, la problématique politique et même géopolitique demeure omniprésente. On en distingue au moins trois dimensions. La première d’entre elles est domestique : le contrôle d’une épidémie suppose un traçage de la population, ce qui génère immédiatement une problématique relative aux libertés fondamentales. La deuxième dimension du problème est internationale. La crise étant mondiale, elle touche différents types de régimes politiques. La comparaison entre les gestions respectives de cette crise s’impose donc : les régimes démocratiques sont-ils plus, ou moins, efficaces que les régimes autoritaires face à la menace actuelle ? Enfin, les conséquences internationales de cette crise, sinon sa fin définitive puisqu’elle semble se prolonger jusqu’à obtention d’un remède ou d’un vaccin, posent la question de la reconfiguration géopolitique mondiale. Y aura-t-il des vainqueurs et des vaincus de cette crise, et si oui, lesquels ?
La problématique interne : le prix de l’efficacité Lutter contre l’épidémie suppose, comme on l’a vu dans les démocraties asiatiques (Corée du sud, Taïwan), un traçage rapide et précis des populations. Cela pose naturellement la question des libertés publiques. Le recours à la technologie, aux smartphones personnels (donc aux données qu’ils contiennent), aux bases de données qui pourraient rassembler tous ces éléments, s’est avéré efficace. Mais l’utilisation qui peut en être faite à des fins commerciales ou surtout politiques, participe d’un débat amplement connu. Comme l’indique le débat parlementaire français actuel sur l’application « stopcovid », ou encore le débat politique allemand, ce type de mise en œuvre nécessite un contrôle démocratique et un encadrement normatif spécifiques. Encore s’agit-il là de deux démocraties solidement ancrées. On imagine donc les craintes que pourraient susciter l’utilisation de ces technologies dans un régime autoritaire. Plus largement, le risque de voir une dictature profiter de la crise sanitaire pour renforcer son contrôle sur la société, voire son poids dans la compétition internationale, est largement évoqué. Plusieurs exemples de changements constitutionnels ont suscité le doute. C’est le cas par exemple en Hongrie.
La problématique internationale : régime politique et gestion de crise Une compétition semble donc engagée entre différents types de régimes pour démontrer leur efficacité. La bataille fait rage notamment entre Pékin et Washington, qui s’accusent mutuellement d’hostilité ou de dissimulation, dans un contexte déjà a marqué par une guerre commerciale âpre. Les insinuations de la Chine selon lesquelles le virus aurait pu être importé par des militaires américains, et la rhétorique américaine sur le « virus chinois », alimentent une dynamique négative. Il existe une croyance tenace selon laquelle les régimes autoritaires détiendraient une supériorité naturelle de par la discipline qu’ils sont capables d’imposer à leurs populations. Or, face à une pandémie globale qui nécessite coordination, transparence scientifique, et mise à jour régulière du partage des données, les démocraties semblent mieux armées. On sait depuis l’accident de Tchernobyl que les dictatures gèrent mal les catastrophes, dissimulant tout ce qui peut remettre en cause leur image. Par nature, les régimes autoritaires n’acceptent pas les chiffres alarmants, ni les mauvaises nouvelles. Les démocraties, avec parfois une atteinte au moral mais dans l’exigence de vérité, « encaissent » les mauvaises nouvelles pour mieux gérer la réalité de la situation. Elles ont certes davantage de difficultés à imposer des restrictions et une discipline rigoureuse à leurs populations. Mais face à une pandémie, la liberté scientifique et le débat critique sont des atouts. Qu’on le veuille ou non, à la fin de l’épidémie, un bilan des différentes gestions sera dressé. La comparaison ne s’effectuera pas uniquement entre démocraties et autoritarismes. Au sein même des démocraties, la rapidité des mesures prises, les moyens que les Etats auront su mobiliser, la réactivité et la pédagogie à l’égard de la population, seront évalués. Déjà, des différences apparaissent, des polémiques s’installent. Le fait qu’en Asie, les régimes les plus démocratiques semblent maîtriser mieux l’épidémie tout en préservant leurs libertés, n’est pas neutre. Les gestions de Hong Kong, Taipei ou Séoul, sont remarquées et interprétées politiquement. La difficulté américaine à s’accorder sur une stratégie, notamment en comparaison avec l’Allemagne, autre système fédéral, l’a été également. La situation sanitaire, n’en doutons pas, a déjà eu et aura encore des conséquences politiques.
Prospective : interrogation sur « le monde d’après » Lire la suite sur Amadeus

SNA Suffren's first trip to the sea

CSDP blog - Tue, 28/04/2020 - 00:00

The French Navy’s new nuclear attack submarine made its first sea trip on April 28

Tag: Suffren

UN General Assembly President: “Multilateralism Is Strengthening, Not Fraying During the Pandemic”

European Peace Institute / News - Fri, 24/04/2020 - 16:00

The Honorable Kevin Rudd AC, 26th Prime Minister of Australia, President of the Asia Society Policy Institute, and Chair of IPI’s Board of Directors and H.E. Mr. Tijjani Muhammad-Bande, President of the 74th Session of the UN General Assembly

Virtual Event Video: 

In an IPI virtual event on April 24th, Tijjani Muhammad-Bande, the President of the 74th Session of the United Nations General Assembly, said that while the COVID-19 pandemic was the most “urgent” challenge the 193-nation body had ever faced, it could be best addressed through the global “interconnectedness” represented by the UN.

“What is playing out, as I see it, is really the pooling of resources and ideas, the recognition that multilateralism is the way out,” he said. “We do not have a national solution for COVID-19. What is playing out now is really proof that we get the point of interconnectedness.” Despite the enormity of the challenge, he asserted, “I think that multilateralism is strengthening, not fraying during the pandemic.”

Mr. Muhammad-Bande made his remarks in an address during a virtual event co-sponsored by IPI, the Office of the President of the UN General Assembly, and the Asia Society Policy Institute, and in conversation with Kevin Rudd, Chair of IPI’s Board of Directors and President of the Asia Society Policy Institute.

Mr. Rudd introduced the discussion noting that “pandemics are the very essence of the reason why we have a multilateral system of global governments, and we know the reason for that is because epidemics and pandemics have no respect for international borders.” A former Prime Minister of Australia, Mr. Rudd added, “This has tested not just our institutions of national government around the world, but it has truly tested our system of global governance.” He observed that the creation of the World Health Organization (WHO) in 1948 and the International Health Regulations in 2005 had been “anchored” in the UN Charter.

Mr. Muhammad-Bande said that “combating COVID-19 is a collective responsibility,” and he urged everyone to follow the guidelines laid down by the WHO. “We must adhere to social distancing, wash our hands and look out for one another. That is how we show solidarity and uphold multilateralism.” He also implored all parties to observe the global ceasefire called for by Secretary-General António Guterres.

Africa has had valuable experience combatting epidemics and pandemics but presents a particular problem because of its fragile health systems and many countries’ dependence upon commodities at a time when world prices are collapsing, said Mr. Muhammad-Bande, who also serves as Nigeria’s Permanent Representative to the UN. Nevertheless, he argued, the continent had demonstrated great resilience through multilateral institutions like the African Union and various subregional bodies. “The real hope is that Africa understands, like the rest of the world, that this is not an African problem, this is truly a global problem which means we’re able to learn from others as we’re able to teach others.”

He hailed the urgent global effort underway to find a vaccine for the novel coronavirus but warned that the international community would have to be vigilant in assuring universal access to it. “We must remind others that vaccines when developed are not for some countries alone, but they are for all of us. They must be affordable and available to all. This is important.” Mr. Rudd agreed, stating, “Vaccines should be seen as a global public good rather than a piece of singular national property. What we do not want to see is this becoming an issue of national rivalry.”

On taking office as President of the General Assembly last September, Mr. Muhammad-Bande dedicated his term to UN reform, and he said that the onset of the COVID-19 crisis had changed but not diminished the emphasis he would place on that ambition now. “Our immediate focus should be to get over the situation as it is, and we have to reserve our energy to focus on the immediate danger. Now, reform in relation to the UN relates to our ability to continue to be legitimate. Without legitimacy, nothing else will work, and all organs of the UN system enhance that legitimacy but not just to be legitimate, they must also deliver because there must be delivery for the legitimacy to continue.”

He cited as an example the World Health Organization. “We have to have a body that is nimble enough, legitimate enough, and resourced enough to do not just the work of now but to continue to scan the horizon to have protocols that work in all regions of the world and are connected,” he said. “It is important that we resource whatever body that looks after our health, and this is central to multilateralism.”

The UN should build on its recent accomplishments, he said, and suggested the two major ones were the Paris Agreement on Climate Change and the creation of the Sustainable Development Goals (SDGs) five years ago. “The achievements of 2015 in terms of the Paris accords and the SDGs are really monumental achievements in multilateralism. I think we should focus on these two, give it 20 years, and I bet we’ll have a much different world. There would be less conflict, less hate, and there would be more respect for the rule of law. There would be more certainty of healthier lives for coming generations.”

Among the listeners who submitted questions were Kenyan and South African students from the King’s College African Leadership Centre in London, an Indian student from the Lee Kuan Yew School of Public Policy at the National University of Singapore, and a director of the Technology Center for Youth at Risk in Guatemala.

Addressing the audience in general, Mr. Muhammad-Bande acknowledged that the UN needed to communicate its mission better so that people better understand how it is relevant to their lives. “I want you as a listener to have more faith in the system, just to give it the oxygen it needs to move on. And this oxygen also includes, of course, constructive criticism, without which we simply cannot make progress.”

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Ne gaspillons pas une crise

Fondapol / Général - Thu, 23/04/2020 - 10:16

Les crises mettent en lumière des forces qui étaient considérées comme acquises et des faiblesses qui ont été ignorées. Les pays n’ont pas investi suffisamment dans les infrastructures, freinés par les préoccupations liées à la dette. Les batailles politiques sur les projets clés et les procédures réglementaires ne font qu’ajouter aux coûts et entraînent des […]

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Opération Résilience

CSDP blog - Wed, 22/04/2020 - 14:10

BPC Mistral (Antilles et Guyane), BPC Dixmude (Réunion) et BPC Tonnerre (Corse) sont mobilisés.

Tag: BPCOpération Résilience

#EtAprès. Coronavirus : le temps est revenu de l’Europe souveraine

Fondapol / Général - Wed, 22/04/2020 - 11:18

Coronavirus : et après ? franceinfo ouvre le débat. Un échange à grande échelle pour stimuler et partager des questions, des idées, des témoignages et ouvrir le débat le plus largement possible sur les solutions de demain : #EtAprès, qu’est-ce qui doit changer ? Cette contribution de la Fondation pour l’innovation politique est signée par Victor Delage, responsable des études à […]

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Quelles postures des services Cyber israéliens dans la lutte contre le COVID-19 ?

EGEABLOG - Tue, 21/04/2020 - 15:08

''Je suis heureux de publier un texte d'un jeune directeur pays au sein d'une grande société de Défense européenne et officier de réserve au sein des Armées, Romain Queïnnec. Mille mercis à lui. O. Kempf

Le directeur général de l'INCD (comparable à l'ANSSI en France) - Igal Unna - a passé en revue la posture Cyber d'Israël dans le contexte de la crise du COVID-19, à l'occasion du CyberTechLive d'avril 2020

La crise sanitaire mondiale et la course au vaccin que nous vivons actuellement fait naître une crise Cyber aux multiples facettes. D'une part, le contexte est particulièrement favorable aux agresseurs : explosion et déploiement anarchique du télétravail, sécurité affaiblie par la gestion à distance/délais de réactions/procédures non-maîtrisées, utilisateurs stressés moins vigilants, etc. Et, d'autre part, les mobiles d'agressions, quant à eux, sont nombreux et variés : rançons, hacktivisme, espionnage économique, pré-positionnement de dispositifs pour actions ultérieurs, etc.

L'INCD distingue 4 profils rencontrés par leurs équipes lors de la gestion de cette crise Cyber :

  • Cybercriminalité : profiter de la tension liée à la crise sanitaire pour obtenir des rançons.
  • Scriptkiddies et étudiants : "joue" au hacking ou passe-temps pour s'occuper en confinement.
  • Hacktivistes : activités de militantisme politique, religieux, etc.
  • Etatique (direct ou indirect) : espionnage économique, pré-positionnement de dispositifs.

Les 7 missions de l'INCD durant la crise du COVID-19

Bien que déjà en posture d'alerte dans le contexte des élections israéliennes, l'INCD a cependant orienté spécifiquement une partie de ces missions dans le cadre de la crise sanitaire actuelle. Cette posture est doublement renforcée par la célébration par les juifs israéliens de "Pessah" début avril, période habituelle d'attaques Cyber importantes pour ce pays.

Les 7 missions principales que l'INCD a identifiées sont les suivantes :
  • Cybersécurité et continuité d'activité complète du secteur Santé.
  • Cybersécurité des chaînes d'approvisionnements maritimes et aériennes.
  • Cybersécurité des accès à distance aux services "e-Gov".
  • Un accès fluide et continu à Internet malgré le télétravail de masse et l'explosion de la consommation des loisirs numérique durant le confinement.
  • Cybersécurité de la production et de la distribution alimentaire et médical.
  • Assurer une industrie Cyber parfaitement opérationnelle pour soutenir les secteurs publics et privés.
  • Cybersécurité de la R&D autour de l'étude de solutions contre le COVID19 (vaccins et solutions technologiques). Autrement dit, protection contre l'espionnage (y compris économique) des éventuelles découvertes israéliennes.
Les mesures prises par l'autorité Cyber Israélienne

L'INCD a mis en place 8 mesures cyber :

  • Mise en place d'un "Command & Control" dédié à la crise COVID-19 en partenariat avec les "agences habituelles".
  • Alertes et conduites à tenir Cyber publiées sur les sites gouvernementaux (ex: collaboration sur Zoom, télétravail, Vishing et Phising, etc). L'INCD a publié 17 alertes et conseils de conduite à tenir depuis le début de la crise.
  • Conseil et audit de l'application de backtracking "Hamagen" (c.a.d "le bouclier") à destination de la population locale.
  • Coopération internationale : webinar thématique (50 pays, 220 participants, 4 sessions).
  • Mise en place d'un market-place rassemblant environ une centaine de produits/services/solutions Cyber israéliens.
  • La hotline "119" pour signaler les incidents Cyber.
  • Sécurisation des laboratoires liés aux tests ou recherche du coronavirus. Actuellement, 29 laboratoires ont reçu l'aide de l'INCD.
  • Renfort des services et audits ciblés : 136 nouvelles institutions inscrites sur l'outil de scan et d'analyses des risques cyber, 52 organisations passées en niveau "infrastructure critique" (équivalent en France des OIV), 4 audits conjoints menés avec d'autres services, 7 opérations de réponses à incidents menés par les équipes de l'INCD.
Anticipation - Quelles leçons pour demain ?

L'ANSSI israélienne déclare également travailler sur le "day after" et a identifié 6 leçons qui peuvent déjà être retenues de l'expérience de la crise Cyber en cours :

  • Augmenter la capacité de fonctionnement à distance : télétravail, télémedecine, e-learning, service e-gov.
  • Déploiement de la 5G et du cloud pour faire face à la tension sur les infrastructures de télécommunication.
  • Un engagement et une sensibilisation plus large sur la Cyber en cas de crise.
  • Réouverture des discussions concernant la vie privée VS le bien public : géolocalisation, medical, données.
  • Redéfinition de la Cybersécurité comme fournisseur de services critiques.
  • Maitriser des TTP (Tactique, Technique et Procédure) en cas de fonctionnement massif des organisations à distance.
COVID-19 - Opportunité pour notre souveraineté Cyber ?

La posture Cyber israélienne menée par l'INCD est irriguée par la tradition du pays à naviguer entre la gestion de crise et le "day-after", c'est à dire entre l'innovation de contrainte et l'innovation d'anticipation. Bien que temporellement situé au coeur de la crise, il y a un vrai challenge stratégique dans cette innovation d'anticipation, en ce qu'elle est une opportunité de prise de leadership pour demain. Le "chaos fertile" de Sun Tzu.

Pour renforcer et conclure mon propos, je ne peux pas m'empêcher de vous partager cette citation de Mike Rogers (ancien directeur de la NSA américaine) qui répondait à Nadav Zafrir (ancien général de l'unité 8200 - Renseignement militaire Israélien), tous deux participants au CyberTechLive, et liés par leurs activités au sein du think-tank Cyber Team8.

Nadav Zafrir de demander "Les gens sont en train de perdre leurs jobs, comment pouvons-nous penser au futur ?"

Et Mike Rogers de répondre : "Conduisez le changement, ne le subissez pas ! Conduire le changement, c'est sécuriser son futur. Tirez avantage de cette crise et saisissez l'opportunité de créer un monde meilleur".

Meilleur pour qui ?

Conclusion

Au-delà de la pensée "américaine" de Mike Rogers, pour laquelle je laisse chacun avoir son avis, je me demande si effectivement en France et en Europe nous ne sommes pas dans un effet tunnel de gestion de la crise. Mobilisé (à juste titre) sur la continuité d'activité, ne manquons-nous pas des opportunités de conduire activement le changement à court terme ("prendre la main"), et donc des opportunités de prise de leadership à moyen-long terme face à nos challengers stratégiques Cyber ? La crise du COVID-19 n'est-elle pas une opportunité pour le déploiement offensif d'une souveraineté Cyber pour la France et l'Europe ?

Romain QUEINNEC

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Merci à Bernard Barbier, Jean-Noël de Galzain et Julien Provenzano pour leurs relectures et conseils.

Categories: Défense

#EtAprès. Sans la démocratie, les technosciences mobilisables contre le coronavirus n’accompliront que le pire de nos cauchemars

Fondapol / Général - Tue, 21/04/2020 - 09:43

Coronavirus : et après ? franceinfo ouvre le débat. Un échange à grande échelle pour stimuler et partager des questions, des idées, des témoignages et ouvrir le débat le plus largement possible sur les solutions de demain : #EtAprès, qu’est-ce qui doit changer ? Cette contribution de la Fondation pour l’innovation politique est signée par Elisabeth de Castex, docteure en science politique. […]

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La prochaine élection présidentielle pourrait se dérouler uniquement par voie postale en Pologne, un processus qui fait douter de son caractère démocratique et de sa légitimité

Fondation Robert Schuman / Publication - Mon, 20/04/2020 - 02:00
Une décision inédite La Pologne pourrait vivre en mai prochain une élection présidentielle inédite : un scrutin sans bureaux de vote et sans urnes qui se déroulera uniquement par voie postale. Le contexte est le suivant : le 13 mars, pour lutter contre la pandémie de Covid-19, la Pologne a fermé ...

« Le gouvernement français a peut-être déjà perdu la bataille de la confiance »

Fondapol / Général - Sat, 18/04/2020 - 16:28

Le moral des Français et leur confiance en l’exécutif ont été affectés par la crise liée au coronavirus. Un phénomène plus marqué en France qu’en Allemagne ou au Royaume-Uni, selon un sondage. Lundi soir, devant 36,7 millions de téléspectateurs, Emmanuel Macron a fait vibrer une corde sensible, celle de la fierté patriotique. « Notre nation se tient […]

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La pandemia examina el federalismo alemán y el centralismo francés

Fondapol / Général - Sat, 18/04/2020 - 16:22

La prueba de estrés del virus retrata virtudes y defectos de las dos potencias europeas y sus sistemas. La gestión alemana destaca, de momento, por su eficiencia El coronavirus es una prueba de estrés para países y sistemas políticos. También lo es para distintos modelos de organización estatal. Alemania y Francia, el país federal y […]

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EN QU(O)I LES FRANÇAIS ONT ILS CONFIANCE AUJOURD’HUI ? – LE BAROMÈTRE DE LA CONFIANCE POLITIQUE (Vague spéciale crise COVID19 – avril 2020)

Fondapol / Général - Sat, 18/04/2020 - 12:10

En qui et en quoi les Français ont-ils confiance aujourd’hui ? La Fondation pour l’innovation politique est partenaire du Baromètre de la confiance politique réalisé chaque année par le CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po). Afin de mesurer l’impact sur l’opinion de la crise actuelle liée au coronavirus, une vague spéciale a été réalisée. Le Baromètre de […]

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Torpilles : où en est la marine russe ?

L'armement des sous-marins en torpilles semble constituer un autre goulot d'étranglement de la marine russe, après ceux de la lutte ASM et de la guerre des mines, déjà évoqués sur notre blog. La presse maritimiste russe se fait ainsi régulièrement l'écho...
Categories: Défense

Torpilles : où en est la marine russe ?

L'armement des sous-marins en torpilles semble constituer un autre goulot d'étranglement de la marine russe, après ceux de la lutte ASM et de la guerre des mines, déjà évoqués sur notre blog. La presse maritimiste russe se fait ainsi régulièrement l'écho...
Categories: Défense

#EtAprès. Coronavirus : face à la pénurie mondiale de matériel médical, la coopération internationale est plus efficace que le chacun pour soi

Fondapol / Général - Thu, 16/04/2020 - 16:31

Coronavirus : et après ? franceinfo ouvre le débat. Un échange à grande échelle pour stimuler et partager des questions, des idées, des témoignages et ouvrir le débat le plus largement possible sur les solutions de demain : #EtAprès, qu’est-ce qui doit changer ? Cette contribution de la Fondation pour l’innovation politique est signée par Emmanuel Combe, professeur […]

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#EtAprès. Européaniser notre relance économique

Fondapol / Général - Wed, 15/04/2020 - 16:35

Coronavirus : et après ? franceinfo ouvre le débat. Un échange à grande échelle pour stimuler et partager des questions, des idées, des témoignages et ouvrir le débat le plus largement possible sur les solutions de demain : #EtAprès, qu’est-ce qui doit changer ? Cette contribution de la Fondation pour l’innovation politique est signée par Laurence Daziano, spécialiste […]

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