La phase technique de la 11e édition de la Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a démarré ce mercredi 05 novembre 2025 à l'hôtel Azalaï de Cotonou. Les travaux prévus pour durer trois jours ont été officiellement lancés par Yawovi BATCHASSI, représentant résident de la Commission de l'UEMOA au Bénin, et Habib TIDJANI, conseiller technique au ministère de l'économie et des finances, représentant le ministre d'Etat.
Du 05 au 07 novembre 2025, des représentants de structures en charge de la coordination de suivi de la mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l'UEMOA, des représentants de ministères sectoriels, des représentants des ordres nationaux, et des représentants des Agences de Maîtrise d'ouvrage délégués, et autres acteurs, vont évaluer ensemble le niveau de la mise en œuvre des réformes, programmes et projets communautaires au Bénin. Ce sera à l'occasion de la phase technique de la Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l'UEMOA.
Cette phase technique selon le représentant résident de la Commission de l'UEMOA, s'appuiera non seulement sur la grille de pondération adoptée d'un commun accord lors de l'atelier régional préparatoire de la revue édition 2025, tenue à Dakar du 16 au 20 juin 2025, mais aussi sur les conclusions de l'atelier national d'auto-évaluation, tenu du 11 au 13 août 2025.
Saluant la participation « de qualité » du Bénin aux travaux de l'atelier régional préparatoire et de l'organisation de l'atelier d'auto-évaluation, Yawovi BATCHASSI a souligné que les conclusions de la phase technique de revue seront consignées dans un mémorandum consensuel qui sera signé par les deux parties. « Ce document mettra en évidence les performances enregistrées par le Bénin dans la mise en œuvre des réformes politiques, programmes et projets communautaires de l'UEMOA au titre de l'année 2025. Les résultats ainsi consolidés serviront de base à la phase politique de la revue prévue en 2026 », a-t-il précisé.
Au-delà de la simple évaluation du niveau de mise en œuvre des réformes, programmes et projets communautaires, a-t-il poursuivi, il s'agit « de rassembler de manière concrète les éléments de preuve attestant des progrès réalisés, afin de pouvoir en rendre compte de façon objective et transparente aux plus hautes autorités de l'Union en 2026. Au regard de l'expérience acquise dans la conduite de cette activité au fil des années, et sûr de la qualité des représentants des structures nationales présentes aux travaux, il dit être convaincu que les objectifs fixés seront pleinement atteints. « La Commission sait pouvoir compter sur votre disponibilité et votre engagement à relever les défis consistant à fournir aux experts de la Commission, toutes les informations, mais aussi les preuves nécessaires à l'évaluation des actes, programmes et projets communautaires », a fait savoir le représentant résident de la Commission de l'UEMOA. Il n'a pas manqué d'exprimer ses remerciements au ministre d'Etat en charge de l'économie et des finances qui, en tant que membre du Conseil des ministres de l'UEMOA, apporte un soutien indéfectible pour assurer le plein succès des travaux de la phase technique.
L'initiative de cette revue selon le conseiller technique, témoigne une fois encore de l'engagement de la Commission à œuvrer pour l'atteinte des objectifs de l'Union. « En mettant en place une panoplie de réformes, de politiques, de programmes et de projets touchant à des domaines variés, il n'est nul doute que l'Union entend parvenir par ce biais, à un développement harmonieux de son espace », a souligné Habib TIDJANI. Le taux moyen de mise en œuvre des réformes communautaires en 2024 au Bénin à l'en croire, est de 75,47% contre 72,84% en 2023, soit une hausse de 2,63 points. Et la revue d'après lui, permettra de faire le point :
– de la mise en œuvre de 145 textes communautaires contre 132 textes en 2024, avec l'ajout de 14 nouveaux textes dont 01 texte en substitution d'un ancien texte abrogé ;
– du niveau d'avancement de trois projets et programmes de l'UEMOA en cours d'exécution au Bénin et en lien avec les domaines de l'agriculture, de l'élevage, de l'énergie et des infrastructures de transport.
Avant de procéder au lancement officiel des travaux, le conseiller technique a invité les participants à fournir toutes les preuves de la mise en œuvre de ces textes communautaires et de l'exécution des projets et programmes ciblés afin que les résultats de la présente évaluation reflètent le niveau réel des efforts consentis par les administrations respectives.
Après cette phase technique, une phase politique est prévue pour se tenir les semaines à venir conformément à la décision des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union.
F. A. A.
La Cour constitutionnelle autorise la CENA à ajuster le calendrier électoral pour les Législatives de 2026. La haute juridiction s'est prononcée à l'issue « d'une audience plénière spéciale tenue ce mercredi 05 novembre 2025 ».
« La période de dépôt des candidatures pour l'élection des députés à l'Assemblée nationale est désormais fixée du 15 au 19 novembre 2025, en lieu et place de la période initiale du 08 au 12 novembre 2025 », selon une décision de la Cour Constitutionnelle en date du 05 novembre 2025 autorisant la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) à réaménagé le calendrier électoral.
La haute juridcition a été saisie par le président de la CENA, Sacca Lafia. Introduite la veille, la saisine demandait « une modification ciblée et exceptionnelle du calendrier électoral en vue des élections législatives de 2026 ».
Après examen, la Cour a donné son accord. Elle a ainsi autorisé la CENA à réaménager précisément la séquence de dépôt des candidatures.
M. M.
Chado Japon s'est fait remarquer sur les réseaux sociaux, puis sur certaines scènes béninoises, en reprenant avec une étonnante justesse, plusieurs chansons emblématiques du Bénin notamment en langues locales. Ses interprétations partagées sur Facebook, TikTok et autres plateformes, l'ont rapidement propulsé dans le cœur du public béninois, au point qu'il est aujourd'hui invité à des événements culturels majeurs. En août, il a pris part à la Journée nationale du Bénin lors de l'Exposition universelle Osaka 2025.
Bonjour Chado. Présentez-vous à nos lecteurs. Qui est Chado Japon, en dehors de ce qu'on voit sur les réseaux sociaux ?
Chado Japon parleBonjour, je m'appelle Chudo Saito, plus connu sous le nom de Chado Japon. Je suis un artiste originaire du Japon et j'ai actuellement 29 ans. Sur les réseaux, beaucoup me voient comme « l'artiste japonais lumineux qui évolue au Bénin ». En réalité, je suis quelqu'un d'un peu plus calme, qui accorde beaucoup d'importance au temps de réflexion. Au cœur de mon activité, il y a le désir d'augmenter les moments où l'on peut être fier du Bénin et de l'Afrique.
Parfois je transmets la beauté de la culture par la musique et l'image ; d'autres fois j'imagine des mécanismes qui permettent aux gens sur place d'être encore plus fiers de leur pays. Sur les réseaux, je peux paraître flamboyant, mais en coulisses j'écris des notes de projet, je réfléchis à la façon de créer des circuits d'éducation et d'économie.
Avec mes amis sur place, nous accumulons les petits défis et nous donnons forme aux choses, une à une. Si je devais me définir en une phrase, je dirais que je me tiens à la jonction entre l'entertainer et l'entrepreneur social.
Dites-nous, comment a débuté votre histoire d'amour avec le Bénin ?
Chado Japon à la PlaceMa rencontre avec le Bénin est née d'un simple hasard. À l'université, j'ai étudié les sciences de l'éducation et, en me penchant sur les inégalités éducatives dans le monde, j'ai développé un intérêt pour l'Afrique. Avec ce désir diffus de « partir en Afrique », je me suis porté volontaire et le pays d'affectation choisi fut le Bénin. Lors de mon premier séjour et des contacts avec les gens, deux impressions fortes m'ont marqué.
La première, plus négative : au même moment, une grève touchait l'Université d'Abomey-Calavi. Un de mes amis y étudiait et j'ai réellement entendu des voix dire : « J'en ai assez de ce pays », « Je veux partir ». Cette scène a été un choc pour moi. Mais j'ai découvert en parallèle une face profondément positive. Beaucoup de Béninois portent une grande fierté pour leur pays et leur culture ; quelles que soient leur condition ou leur statut, ils sont droits, avec un sens élevé de l'éthique. J'ai eu le sentiment, au contraire, d'être encouragé par eux. Cette force et cette douceur m'ont profondément touché.
Au départ, ce n'était qu'un séjour de volontariat et puis, sans m'en rendre compte, le Bénin est devenu un pays qui marche à mes côtés. Tout – la culture, la musique – m'était d'un confort étonnant, et en superposant peu à peu ma créativité à cette réalité, j'ai pensé : « Si, en tant qu'étranger, je diffuse la culture béninoise, peut-être que les gens d'ici seront encore plus fiers de leur pays. » C'est cette idée qui est devenue la source de mon activité actuelle.
Vous êtes devenu populaire en reprenant des chansons béninoises sur les réseaux sociaux. Comment cette aventure a-t-elle commencé ?
Chado invité à la TrentenaireUn tout petit événement. Un jour, en écoutant une chanson traditionnelle béninoise avec un ami, il m'a dit : « Ce morceau, tout le monde le connaît ici, c'est presque un hymne ». Je l'ai fredonné pour essayer ; il a ouvert de grands yeux : « Même en étant étranger, tu prononces si juste ! » a-t-il lancé en riant. Cette réaction m'a tellement fait plaisir que je me suis dit : « Et si j'en faisais une vidéo pour la poster ? » – c'était le point de départ.
La vidéo a atteint bien plus de gens que je ne l'imaginais. Dans les commentaires, on lisait : « J'en ai pleuré », « Tu me rends fier de mon pays ». Leurs mots m'ont bouleversé. J'ai senti, à cet instant, que la musique peut partager la fierté par-delà les langues. Depuis, je ne fais pas que reprendre : je choisis les morceaux comme si je traduisais une culture, en essayant de transmettre au Japon et au monde les sentiments des gens d'ici. Pour moi, les réseaux sont devenus un pont entre entertainment et culture.
Vous avez choisi le nom “Chado Japon”. Que signifie-t-il et pourquoi ce choix ?
À l'origine, « Chado » vient d'une partie de mon vrai prénom japonais, 柱導 (Chūdō). Ce prénom porte les souhaits de mes parents : « 柱 (hashira / pilier) » pour garder une conviction dans son cœur, et « 導 (michibiku / guider) » pour devenir un leader qui conduit dans la bonne direction. Cela dit, « Chūdō » se prononce lèvres un peu serrées, non ? Je voulais un son plus ouvert, qui fasse sourire quand on m'appelle, alors j'ai choisi la lecture « Chado ». J'ai ajouté ensuite « JAPON » pour porter mon identité japonaise tout en insufflant un regard neuf sur le Bénin en tant qu'étranger.
Autrement dit, « Chado Japon » signifie : avec un regard japonais, une conviction solide, avancer vers un avenir lumineux aux côtés du peuple béninois. Et « leader », ça sonne un peu prétentieux (rires). Les protagonistes, ce sont les Béninois. Moi, je veux être ce leader capable d'épauler les talents, à la manière d'un numéro 2 ou 3.
Vous avez appris à parler le fongbé, une langue béninoise. Comment s'est déroulé cet apprentissage ?
Au début, je ne comprenais presque rien. Et, pour être honnête, c'est encore très difficile (rires). Mais en vivant ici, j'ai compris que sans connaître la langue – leur “âme” – on ne peut pas vraiment se rejoindre de cœur à cœur. J'ai donc choisi d'apprendre dans la conversation, plutôt qu'avec un dictionnaire ou une appli. Les échanges au marché, les discussions avec des amis, imiter les rythmes et les mots que chantent les enfants. C'était un apprentissage par le corps, en quelque sorte. La prononciation est ardue et on se moque souvent de moi. Mais ce moment où l'on rit de mes erreurs, c'est l'entrée en relation. Oser se tromper, montrer qu'on essaie : la distance se réduit d'un coup.
Aujourd'hui, je peux au moins chanter en fongbé. Apprendre le fongbé, pour moi, ce n'est pas seulement accumuler du vocabulaire ; c'est se rapprocher des émotions et de l'âme du peuple béninois.
Vous vous considérez comme un artiste, un influenceur ou juste un passionné de la culture béninoise ?
Difficile de choisir un seul mot. Sur les réseaux, je peux paraître « influenceur », mais je veux, par tous les moyens d'expression, être quelqu'un qui aide les Béninois à vivre fiers, forts et résilients, quelle qu'en soit la forme. Cela dit, il faut bien une étiquette pour me présenter (rires). Alors disons : « amoureux de la culture ». En tant qu'artiste, je crée musique et vidéo ; et si je les diffuse sur les réseaux, c'est parce qu'au fond, j'aime la culture.
La musique, la langue béninoise, et la force avec laquelle les gens vivent : tant de fois j'en ai été ému. Je ne veux pas seulement transmettre cette beauté : je veux la cultiver et la protéger avec les personnes d'ici. Plus l'histoire avance, plus les belles choses du passé risquent de se perdre -et avec elles, l'identité d'un pays. Préserver ces trésors, c'est aider chacun à trouver son axe et à vivre dans la fierté.
Chado en prestation au palais des congrès de CotonouVous avez participé à plusieurs événements culturels au Bénin, notamment à des prestations artistiques dans des lieux de convivialité à Cotonou. Quel souvenir gardez-vous d'un de ces moments sur scène ?
Le jour où je suis monté seul sur scène pour la première fois en tant que Chado Japon. C'était au « Benin Vivi », un événement culturel à Cotonou. Pour être franc, je doutais du nombre de personnes qui viendraient. Mais dès que j'ai pris la scène, j'ai vu les sourires de Béninoises et de Béninois venus me soutenir de tout cœur.
Dans cette lumière, il y avait aussi Manouton et Ghix, mes frères de cœur, et de nombreux propriétaires d'entreprises locales qui nous parrainaient. C'était une scène rendue possible grâce à tant de personnes.
Le poids de cette confiance, et le paysage vu d'en haut, je ne l'oublierai jamais. Tout le monde a levé la lampe de son téléphone, on a chanté ensemble. À cet instant, j'ai senti : « On m'accueille vraiment comme l'un des leurs ». Au Bénin, être étranger ouvre certaines portes, mais crée aussi des distances. Parfois, des commentaires disent : « Un Japonais vient coloniser le Bénin ». Pourtant, ce soir-là, l'image a fait fondre ces murs. Je n'ai pas « seulement chanté ». J'ai vécu la musique comme lien entre culture et cœurs.
Chado Japon était également sur scène lors de la Journée nationale du Bénin dans le cadre de l'Exposition universelle d'Osaka 2025, au Japon. Comment avez-vous vécu ce moment ?
Jamais je n'aurais imaginé, quelques années plus tôt, représenter le Bénin sur une grande scène au Japon. J'ai toujours été porté par les Béninois, et pouvoir rendre cette gratitude dans mon pays natal m'a comblé. Ce jour-là, le directeur général de l'Office béninois du tourisme était présent, le sourire radieux en regardant la scène.
Sur scène, les drapeaux japonais et béninois flottaient côte à côte, et je me suis produit avec les enfants de Pépit'Arts. Devant des centaines de Japonais qui tendaient l'oreille, j'ai senti une émotion monter du plus profond de moi. Un Japonais qui présente la musique traditionnelle béninoise au Japon, ce n'est pas une simple performance : c'est unir deux cultures et incarner l'amitié. Si le public s'est dit : « Le Bénin est un pays d'une telle énergie » et « Le Bénin accueille vraiment le Japon comme un ami », alors le Bénin s'est gravé au fond de leurs cœurs.
À l'issue de l'Expo, le Pavillon du Bénin a remporté l'or dans sa catégorie, premier parmi des dizaines de pays. C'est le fruit d'une équipe unie, portant la fierté béninoise pour bâtir une œuvre commune. Je suis profondément fier d'avoir été choisi comme membre de cette équipe.
Cette expérience a renforcé mon désir : « Porter encore davantage le Bénin et lui rendre ce qu'il m'a donné ». Cette scène m'a aidé à confirmer la voie que je dois suivre.
Chado Japon sur scène lors de la Journée Nationale du Bénin à Osaka (Japon)Depuis votre arrivée au Bénin, vous parcourez plusieurs villes. Qu'est-ce qui vous a le plus marqué ?
Je dois avouer que la viande de mouton dégustée à Parakou était tellement délicieuse que mes joues en sont presque tombées ! (rires) Mais bien sûr, il n'y a pas que ça. Ce qui m'a le plus marqué, c'est la chaleur humaine. À Dassa, à Bohicon, à Comè, à Lokossa, à Parakou...partout, les gens sont proches les uns des autres. Même dans un endroit où je venais pour la première fois, on me disait « bienvenue à la maison ».
J'ai collaboré avec des créateurs de Parakou comme Gros et Métis, et rencontré une bonne dizaine d'artistes : pas un seul ne m'a accueilli froidement. Au contraire, chacun m'a reçu avec gentillesse, et dans chaque ville, des Béninois venaient me dire fièrement : « Voilà notre ville, laisse-moi te montrer. » Je crois sincèrement que l'hospitalité béninoise est la plus belle du monde.
Au Japon, nous vivons dans la rapidité et l'efficacité. Au Bénin, le temps passé avec les autres est une vraie richesse. J'y ai réappris le rythme de la vie. À chaque voyage, je découvre dans la culture, la musique et la langue du Bénin, une force de l'âme. Et chaque fois, je redécouvre la beauté du peuple béninois.
Quels sont vos projets à venir ?
Je vais continuer à consacrer beaucoup d'énergie à la création de contenus en amoureux de la culture : vidéo, musique… et, comme nouveau défi, l'éducation m'intéresse vivement. Ayant grandi plus de vingt ans au Japon, je connais trop bien l'image que beaucoup de Japonais se font de l'Afrique : « pauvreté », « besoin d'aide extérieure », « mendiants partout ».
Mais, en vivant au Bénin, j'ai compris à quel point cette image est réductrice. Le Bénin regorge d'hommes et de femmes de valeur, de formes de réussite propres au pays, et d'innombrables talents encore endormis.
Je voudrais créer un mécanisme où ces talents et ces réalisations circulent, où l'on apprend le montage vidéo, le design, la musique, le management, le marketing, et où chacun peut générer son travail par ses propres moyens. Une communauté où propriétaires d'entreprises locales, créateurs, étudiants et jeunes se croisent et font naître de nouvelles opportunités.
Et je veux que les jeunes Béninois puissent dire, non pas « je veux quitter ce pays », mais « je veux réaliser mon rêve ici », et bâtir cet avenir avec mes partenaires.
Réalisé par 24 Heures au Bénin
La plénière à l'Assemblée nationale ce mercredi 5 novembre 2025, a été suspendue une vingtaine de minutes après l'ouverture.
Les députés de la 9e législature ont répondu présent à la plénière de ce mercredi, prévue à l'Assemblée nationale au titre de la 2e session ordinaire de l'année. Après une vingtaine de minutes, la plénière a été suspendue par le président Louis Vlavonou.
Au titre de cette session ouverte le 31 octobre, les députés sont appelés à examiner la proposition de révision de la Constitution qui implique l'institutionnalisation d'un Sénat afin de renforcer le pouvoir législatif. Ils doivent aussi examiner le projet de loi de finances, gestion 2026. Le 3 novembre, les députés ont adopté le rapport d'activités du président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou (87 voix contre 22).
A.A.A
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 05 novembre 2025, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
I-1. Transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant code des forêts et de la faune en République du Bénin.
Les textes de loi qui règlementent le secteur forestier dans notre pays sont épars et traitent séparément des domaines spécifiques relatifs à la flore, la faune, au commerce international des espèces de faune et de flore, aux pâturages et parcours naturels.
A cet égard, la loi n° 93-009 du 2 juillet 1993 portant régime des forêts en République du Bénin, qui est la référence, mérite une actualisation au regard des évolutions enregistrées au fil des années.
Aussi, s'est-il avéré pertinent de regrouper l'ensemble des textes de loi en un seul code qui couvre tous les champs de la gouvernance du secteur forestier pour une mise en cohérence globale.
I-2. Institutionnalisation des Pôles économiques régionaux d'industrie légère et d'agro-industrie.
Dans la logique de sa politique de promotion industrielle, le Gouvernement a, en application de la loi n° 2022-38 du 03 janvier 2023 fixant le régime des zones économiques spéciales en République du Bénin, mis en place un cadre physique de développement des industries qui y ont accès.
Quelques années seulement après, il est encourageant de noter que la zone économique spéciale de Glo-Djigbé connaît un essor remarquable, une dynamique que viendront conforter celles de Sèmè-Podji et de Kétou.
En vue de consolider les retombées de cette politique, il devient indispensable de mettre en place, par région, un modèle de cadre physique de développement des entreprises agréées au code des investissements et intervenant dans les domaines dédiés à l'agro-industrie et à l'industrie légère mais qui, en raison de leurs tailles et/ou de leurs activités, ne peuvent accéder aux zones économiques spéciales.
C'est ce qui motive la création des Pôles économiques régionaux sous la responsabilité d'Autorités d'administration et de régulation. Celles-ci auront des missions spécifiques incluant notamment la réalisation d'études de faisabilité, la sélection des sites et le zonage des tracés.
Le présent décret en précise les modalités d'implémentation dont l'effet escompté est le développement équilibré du territoire.
I-3. Création de la Société de Développement forestier (SODEF S.A) et approbation de ses statuts.
Dans la poursuite de la restructuration de la filière bois pour promouvoir davantage la production de bois énergie, cette société s'attèlera à contribuer au développement d'une économie locale avec l'inclusion des populations riveraines. Elle veillera à préserver les enjeux climatiques et environnementaux tels que la séquestration de carbone, l'atteinte des objectifs de développement durable, la sauvegarde de la biodiversité et des sols.
De même, seront pris en considération, les enjeux économiques à travers la production de bois d'œuvre, la transformation du bois avec la création d'emplois qui s'ensuit ; la gestion et l'exploitation durable des forêts classées et autres domaines forestiers mis sous sa gestion par la Direction générale des Eaux, Forêts et Chasse.
Ces interventions impliquent par ailleurs la sécurisation du domaine forestier de l'Etat, la surveillance, la mise en place des plantations forestières et l'exploitation des produits qui en sont issus, en conformité avec les objectifs de développement durable et la politique forestière du pays.
A terme, il est attendu de meilleurs résultats dans le développement et la valorisation des produits forestiers répondant au besoin d'aménagement durable des forêts sous sa tutelle.
Pour ce faire, la SODEF S.A. reprendra les attributions de la Société nationale du Bois (SONAB).
Le ministre chargé du Développement durable prendra, en lien avec les autres ministres concernés, les dispositions nécessaires à son opérationnalisation.
Comme autres mesures normatives, ont été adoptés les décrets portant :
– transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi relative à la répression du faux monnayage et des autres atteintes aux signes monétaires en République du Bénin ;
– attributions, organisation et fonctionnement de l'Agence judiciaire de l'État ;
– approbation des statuts modifiés de la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE) S.A.
II- COMMUNICATIONS.
II-1. Réalisation d'études dans le cadre de la construction ou de la réhabilitation de quatre-vingts (80) retenues d'eau dans différentes localités du Bénin.
Ces études participent de la mise en valeur du potentiel hydroagricole dont recèle le pays en vue de développer la pratique de l'irrigation par la maîtrise totale de l'eau. L'objectif est de renforcer les capacités de résilience de notre agriculture et d'accroître sa compétitivité.
A cet effet, il est prévu la construction de soixante retenues d'eau à vocation agropastorale et la réhabilitation de vingt autres réparties dans plusieurs départements et communes.
Le Conseil a marqué son accord pour la contractualisation avec un groupement de bureaux spécialisés, aux fins de conduire ces missions.
II-2. Contractualisation avec diverses sociétés dans le cadre du projet de construction du siège des Institutions de Régulation à Cotonou.
Il s'agit d'un complexe immobilier de type R+8 avec un sous-sol à usage de parking, implanté sur une superficie de 9821 m2 qui permettra d'offrir aussi bien un cadre de travail confortable aux personnels desdites institutions que des facilités d'accès aux usagers.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé, sous cette rubrique :
la participation de notre pays à la 54ème session ordinaire du Conseil d'administration de l'Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine vétérinaires de Dakar, du 17 au 21 novembre 2025 à Lomé, au Togo ; puis
l'organisation au Bénin, d'une conférence sur le Logement en Afrique francophone, du 5 au 7 février 2026.
Fait à Cotonou, le 5 novembre 2025,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
L'ancien vice-président et Secrétaire général de la Fédération béninoise de football, Bruno Didavi, sera inhumé, jeudi 13 novembre 2025, au cimetière de l'ancien pont d'Akpakpa à Cotonou.
Bruno Didavi sera conduit à sa dernière demeure jeudi 13 novembre. L'inhumation aura lieu au cimetière de l'ancien pont de Cotonou après l'absoute à la paroisse Sacré Cœur d'Akpakpa. Il est prévu un recueillement au stade de l'Amitié Général Mathieu Kérékou de Kouhounou.
L'ancien vice-président et Secrétaire général de la Fédération béninoise de football est décédé le 7 octobre à l'hôpital Hubert Koutoukou Maga de Cotonou dans sa 60e année.
Le gouvernement a adopté ce mercredi 05 novembre 2025 en Conseil des ministres, le décret portant création de la Société de Développement forestier (SODEF S.A). Les statuts de la nouvelle société ont été également adoptés au cours de la même session.
Dans son ambition à poursuivre la restructuration de la filière bois pour promouvoir davantage la production de bois énergie, le gouvernement a procédé ce mercredi 05 novembre 2025 en Conseil des ministres, à la création de la Société de Développement forestier. Cette nouvelle société va reprendre les attributions de la Société nationale du Bois (SONAB).
La SODEF S.A selon le communiqué du gouvernement, s'attèlera à contribuer au développement d'une économie locale avec l'inclusion des populations riveraines. « Elle veillera à préserver les enjeux climatiques et environnementaux tels que la séquestration de carbone, l'atteinte des objectifs de développement durable, la sauvegarde de la biodiversité et des sols », précise le Conseil des ministres.
Le décret portant création de cette société selon le gouvernement, tient compte également des enjeux économiques à travers la production de bois d'œuvre, la transformation du bois avec la création d'emplois qui s'ensuit ; la gestion et l'exploitation durable des forêts classées et autres domaines forestiers mis sous sa gestion par la Direction générale des Eaux, Forêts et Chasse. Ces interventions selon le Conseil des ministres, impliquent par ailleurs la sécurisation du domaine forestier de l'Etat, la surveillance, la mise en place des plantations forestières et l'exploitation des produits qui en sont issus, en conformité avec les objectifs de développement durable et la politique forestière du pays. A terme, il est attendu de meilleurs résultats dans le développement et la valorisation des produits forestiers répondant au besoin d'aménagement durable des forêts sous sa tutelle. Pour ce faire, la SODEF S.A. reprendra les attributions de la Société nationale du Bois.
Le gouvernement béninois a autorisé, mercredi 5 novembre 2025, en Conseil des ministres, la transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant code des forêts et de la faune en République du Bénin.
« Les textes de loi qui règlementent le secteur forestier dans notre pays sont épars et traitent séparément des domaines spécifiques relatifs à la flore, la faune, au commerce international des espèces de faune et de flore, aux pâturages et parcours naturels », informe le Conseil des ministres.
A cet égard, explique la même source, la loi n° 93-009 du 2 juillet 1993 portant régime des forêts en République du Bénin, qui est la référence, mérite une actualisation au regard des évolutions enregistrées au fil des années. Selon le gouvernement béninois, l'ensemble des textes de loi sera regroupé en un seul code qui couvre tous les champs de la gouvernance du secteur forestier pour une mise en cohérence globale.
A.A.A
Vers la construction d'un siège unique moderne pour les Régulateurs à Cotonou.
Le Gouvernement accélère la mise en œuvre des grandes infrastructures publiques. Réuni en conseil des ministres mercredi 5 novembre 2025, le gouvernement a autorisé la contractualisation avec diverses sociétés dans le cadre du projet de construction du siège des Institutions de Régulation à Cotonou.
Selon le conseil, il s'agit d'un complexe immobilier de type R+8 avec un sous-sol à usage de parking, implanté sur une superficie de 9.821 m2. Le projet devra abriter à terme plusieurs institutions de régulation du pays, dans une logique de regroupement, de rationalisation et de mutualisation des coûts de fonctionnement.
« Ce complexe permettra d'offrir aussi bien un cadre de travail confortable aux personnels desdites institutions que des facilités d'accès aux usagers », précise le Conseil.
M. M.
En Conseil des ministres, mercredi 5 novembre 2025, le gouvernement béninois a décidé d'institutionnaliser les Pôles économiques régionaux d'industrie légère et d'agro-industrie.
La loi n° 2022-38 du 03 janvier 2023 fixant le régime des zones économiques spéciales en République du Bénin met en place un cadre physique de développement des industries qui y ont accès. Selon le gouvernement béninois, il est encourageant de noter que la zone économique spéciale de Glo-Djigbé connaît un essor remarquable, une dynamique que viendront conforter celles de Sèmè-Podji et de Kétou.
Pour consolider les retombées de cette politique, le gouvernement béninois a jugé bon « de mettre en place, par région, un modèle de cadre physique de développement des entreprises agréées au code des investissements et intervenant dans les domaines dédiés à l'agro-industrie et à l'industrie légère mais qui, en raison de leurs tailles et/ou de leurs activités, ne peuvent accéder aux zones économiques spéciales ».
Le gouvernement a donc décidé de créer des Pôles économiques régionaux sous la responsabilité d'Autorités d'administration et de régulation. « Celles-ci auront des missions spécifiques incluant notamment la réalisation d'études de faisabilité, la sélection des sites et le zonage des tracés », informe le Conseil des ministres. Un décret précise les modalités d'implémentation dont l'effet escompté est le développement équilibré du territoire.
A.A.A
Le décret n° 2025-637 du 08 octobre 2025, signé par le Président Patrice Talon, fixe les conditions, la procédure, les modalités de conclusion ainsi que les avantages des accords-cadres entre l'État béninois et les associations, fondations ou organisations non gouvernementales. Voici comment les Associations et Fondations peuvent conclure des accords-cadres avec l'État.
Pour conclure un accord-cadre avec l'Etat, les Associations, Fondations ou organisations non gouvernementales doivent remplir les critères suivants, comme stipulé dans l'article 3 du décret n° 2025-637 du 08 octobre 2025.
Les Associations et Fondations doivent : être inscrites au Registre des Associations et Fondations ; être à jour dans leurs obligations légales ; justifier d'au moins trois années consécutives d'activités effectives sur le territoire béninois, attestée par des rapports d'activités et des activités et des états financiers conformes aux lois en vigueur. Cependant, l'article 4 prévoit que la durée minimale de trois ans d'activités peut être réduite par décision du Conseil des Ministres si un intérêt stratégique particulier pour l'État le justifie.
L'objet statutaire des Associations et Fondations et leurs activités doivent concourir à la réalisation d'une politique publique.
Modalités de conclusion des accords-cadres
La procédure de conclusion d'un accord-cadre est initiée soit par l'Etat ou à la demande de l'Association ou la Fondation.
Selon l'article 5, l'autorité publique sectorielle compétente peut inviter une association, une fondation ou une ONG à conclure un accord-cadre en lui soumettant un projet d'accord.
Une association, fondation ou ONG peut également prendre l'initiative en adressant une demande motivée à l'autorité publique sectorielle compétente. Cette demande doit inclure le numéro d'inscription au Registre des Associations et Fondations ainsi qu'un projet d'accord-cadre.
Une fois l'accord-cadre approuvé par les deux parties, elles discutent ensemble pour convenir d'un projet commun. L'autorité publique vérifie ensuite que l'association ou la fondation respecte les conditions d'éligibilité avant de soumettre le projet au Conseil des Ministres, si nécessaire.
Avantages pour les Associations et Fondations
Les accords-cadres offrent plusieurs avantages aux associations, fondations et ONG, comme précisé dans les articles 6 et 7.
Les associations peuvent bénéficier de facilités fiscales et douanières, si cela est prévu dans l'accord. Elles ont également accès privilégié à certains services publics ou ressources administratives.
Dans le cas des organisations étrangères, des dispositions particulières peuvent être prises pour leur personnel.
En contrepartie, les associations doivent s'engager à : réaliser les activités convenues dans les zones géographiques et les domaines d'intervention définis ; recruter prioritairement du personnel de nationalité béninoise ; respecter les lois, règlements et conventions internationales ratifiées par le Bénin ; fournir des rapports réguliers sur l'état d'exécution des activités et l'utilisation des ressources.
L'article 9 du décret prévoit des cas de suspension ou de résiliation des accords-cadres. Il s'agit de cas de non-respect des obligations légales, réglementaires ou contractuelles et de cessation volontaire des activités.
L'accord peut être également résilié pour des raisons d'intérêt général, après notification.
En cas de suspension, si les parties ne parviennent pas à résoudre les problèmes dans un délai de trois mois, l'accord est automatiquement résilié.
M. M.
Les membres du Comité d'investissement du Fonds d'électrification rurale et des énergies renouvelables, ont été nommés par décret en date du 15 octobre 2025.
Cinq (05) personnalités siégeront au sein du Comité d'investissement du Fonds d'électrification rurale et des énergies renouvelables, dont quatre membres du gouvernement.
Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'État chargé du Développement et de la Coordination de l'action gouvernementale, en assurera la présidence. Il sera accompagné de Romuald Wadagni, ministre de l'Économie et des Finances, ministre d'État ; José Tonato, ministre de l'Énergie, de l'Eau et des Mines, également ministre du Cadre de vie et des Transports, chargé du Développement durable ; et Raphaël Akotègnon, ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale.
Aristide Djidjoho, représentant de la présidence de la République, complète la liste.
Le Fonds d'électrification rurale et des énergies renouvelables, créé fin 2024, vise à renforcer l'accès à l'électricité dans les zones rurales et à promouvoir les sources d'énergie propres. Il constitue un instrument clé de la politique énergétique nationale, orientée vers la transition et la diversification du mix énergétique.
Conformément au décret n°2024-1397 du 11 décembre 2024, le Comité d'investissement, organe décisionnel du Fonds, attribue les subventions aux projets présentés par les acteurs publics et privés, après examen par un comité technique ad hoc. Il se réunit deux fois par an en session ordinaire, et peut se réunir en session extraordinaire à la demande de son président. Ses travaux font l'objet d'un compte rendu périodique au président de la République et d'un rapport annuel au Conseil des ministres.
M. M.
En Conseil des ministres ce mercredi 05 novembre 2025, le gouvernement a marqué son accord pour la réalisation d'études dans le cadre de la construction ou de la réhabilitation de quatre-vingts (80) retenues d'eau dans différentes localités du Bénin.
Bonne nouvelle pour les acteurs du monde agricole. 80 retenues d'eau seront bientôt construites ou réhabilitées. Les travaux d'études ont été autorisés ce mercredi 05 novembre 2025 en Conseil des ministres. Ces études selon le communiqué du gouvernement participent « de la mise en valeur du potentiel hydroagricole dont recèle le pays en vue de développer la pratique de l'irrigation par la maîtrise totale de l'eau ». L'objectif visé est de renforcer les capacités de résilience de l'agriculture béninoise et d'accroître sa compétitivité.
A cet effet, il est prévu la construction de soixante (60) retenues d'eau à vocation agropastorale et la réhabilitation de vingt autres réparties dans plusieurs départements et communes.
F. A. A.
L'Association du transport aérien international (IATA) a publié ses données sur le trafic mondial de passagers en septembre 2025. En voici les faits saillants :
– La demande totale, mesurée en kilomètres-passagers payants (RPK), était en hausse de 3,6 % par rapport à septembre 2024. La capacité totale, mesurée en sièges-kilomètres offerts (ASK), était en hausse de 3,7 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation des sièges en septembre s'élevait à 83,4 % (-0,1 point de pourcentage [pp] par rapport à septembre 2024).
– La demande internationale a augmenté de 5,1 % par rapport à septembre 2024. La capacité a augmenté de 5,2 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 83,6 % (‑0,1 pp par rapport à septembre 2024).
– La demande intérieure a augmenté de 0,9 % par rapport à septembre 2024. La capacité était en hausse de 1,1 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation était de 83,0 % (‑0,1 pp par rapport à septembre 2024).
« La solide demande internationale est responsable de 90 % de la croissance globale de 3,6 % en septembre. Il est important de noter que l'expansion de la capacité de 3,7 % a légèrement surpassé celle de la demande. Le coefficient d'occupation, néanmoins, demeure très élevé, atteignant 83,4 %. Comme les horaires de vol de novembre indiquent une expansion de 3 % par rapport à l'année précédente, les compagnies aériennes se préparent à une croissance continue pour la période des fêtes de fin d'année. Le tout, en dépit des graves contraintes causées par les problèmes de chaînes d'approvisionnement non résolus », déclare Willie Walsh, directeur général de l'IATA.
Résultats régionaux – marchés de passagers internationaux
Le nombre de RPK internationaux a augmenté de 5,1 % en septembre, en glissement annuel, et la croissance a été observée dans toutes les régions.La seule région qui affiche une amélioration notable du coefficient d'occupation est l'Asie-Pacifique.
Les transporteurs d'Asie-Pacifique ont obtenu une croissance de la demande de 7,4 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 6,1 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation des sièges était de 83,3 % (+1,0 pp par rapport à septembre 2024). Les voyages intra‑asiatiques ont été le plus puissant moteur de croissance, avec une augmentation de 9,4 %, principalement au départ de la Chine et du Japon.
Les transporteurs d'Europe ont enregistré une augmentation de la demande de 4,0 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 4,4 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 85,6 % (-0,3 pp par rapport à septembre 2024).
Les transporteurs d'Amérique du Nord affichent une croissance de la demande de 2,5 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 4,3 % d'une année sur l'autre et le coefficient d'occupation était de 82,9 % (-1,5 pp par rapport à septembre 2024). Le corridor Amérique du Nord–Asie affiche une faible croissance de seulement 0,9 %. Par contraste, le corridor Amérique du Nord–Amérique du Sud a rebondi, après le déclin du mois d'août, avec une croissance de 1,1 %.
Les transporteurs du Moyen-Orient ont enregistré une augmentation de la demande de 6,3 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 6,2 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 81,9 % (inchangé par rapport à septembre 2024).
Les transporteurs d'Amérique latine ont vu la demande augmenter de 5,3 % en glissement annuel. La capacité était en hausse de 6,8 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation était de 83,3 % (-1,2 pp par rapport à septembre 2024).
Les transporteurs d'Afrique affichent une augmentation de la demande de 5,3 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 5,1 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation était de 74,7 % (+0,1 pp par rapport à septembre 2024).
Marchés de passagers intérieurs
Le nombre de RPK intérieur a augmenté de 0,9 % par rapport à septembre 2024, et le coefficient d'occupation a perdu 0,1 pp pour s'établir à 83,0 %, en raison de l'expansion de 1,1 % de la capacité.
Le Brésil est en tête, avec une croissance dans les deux chiffres. Par contraste, le déclin des voyages intérieurs aux États-Unis s'accélère, avec une baisse de 1,7 %, et le coefficient d'occupation est le plus faible parmi tous les grands marchés intérieurs.
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 5 novembre 2025, sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon. Plusieurs grandes décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.
L'ancien ministre dans le gouvernement du président Mathieu Kérékou, Christian Enock Lagnidé, a adressé une lettre de contribution au chef de l'État Patrice Talon dans le cadre du débat sur la révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990. Le candidat aux présidentielles de 2011 et 2016 y formule plusieurs propositions qu'il juge nécessaires pour adapter la loi fondamentale aux réalités actuelles du Bénin.
Dans sa correspondance transmise également au président de l'Assemblée nationale, Christian Lagnidé salue les acquis démocratiques du pays, tout en soulignant la nécessité d'une « révision éclairée » de la Constitution, après trente-cinq ans d'application. Selon lui, les mutations sociales, économiques et institutionnelles appellent des ajustements pour renforcer la stabilité, la justice et la gouvernance.
Un mandat présidentiel unique pour garantir la stabilité
L'une des propositions phares de l'ancien ministre est l'instauration d'un mandat présidentiel unique de cinq ou sept ans, non renouvelable, à compter de 2031. Une mesure qui, selon lui, permettrait de « garantir la stabilité du pouvoir exécutif, d'éviter les tensions liées au renouvellement du mandat » et d'encourager une gouvernance orientée vers l'intérêt national plutôt que vers la recherche de réélection.
Abaisser l'âge d'éligibilité et promouvoir la jeunesse
L'ex ministre suggère également d'actualiser l'âge d'éligibilité à la présidence de la République entre 35 et 70 ans, toujours à partir de 2031. Cette réforme viserait à « permettre à la jeune génération, déjà précoce en maturité politique et en engagement patriotique, de pouvoir servir le Bénin au niveau le plus élevé ».
Un vote obligatoire ou récompensé
Sur le plan civique, il recommande de faire du vote un devoir obligatoire ou, à défaut, d'instaurer un mécanisme incitatif pour récompenser les citoyens qui participent régulièrement aux scrutins. Pour lui, la vitalité démocratique dépend aussi de la participation citoyenne active.
La création d'un Sénat comme chambre de sagesse
Abordant enfin la question du bicaméralisme envisagé dans le projet de révision, Christian Enock Lagnidé se déclare favorable à la création d'un Sénat, qu'il conçoit comme une « véritable chambre de sagesse et de mémoire nationale ». Cette institution, selon sa vision, devrait garantir la stabilité politique, la qualité de la gouvernance et le consensus national.
Il propose une composition mixte. Des membres de droit à vie, dont les anciens présidents de la République, de l'Assemblée nationale et de la Cour constitutionnelle. Des membres désignés pour un mandat de cinq ans renouvelable, parmi lesquels six représentants des collectivités territoriales (à raison d'un pour deux départements) et cinq anciens ministres ou hauts fonctionnaires.
Pour Christian Lagnidé, ce Sénat incarnerait « la continuité de la République » et servirait d'instance morale, capable d'arbitrer les divergences politiques et de réguler le fonctionnement des institutions. Il appelle à une réforme constitutionnelle mesurée et anticipatrice, tournée vers la consolidation de la démocratie béninoise à l'horizon 2031.
A.A.A
Sa Majesté le Roi Mohammed VI décrète le 31 octobre "Fête de l'Unité". Cette décision fait suite à la résolution historique adoptée par le Conseil de securité de l'ONU sur le Sahara marocain.
La nouvelle de l'institution de la "Fête de l'Unité" a été annoncée mardi à travers un communiqué du Cabinet royal.
"Eu égard au tournant historique qu'a connu le processus de la Cause Nationale et ayant à l'esprit les développements décisifs apportés par la résolution 2797/2025 du Conseil de sécurité, qui a fait l'objet du récent Discours adressé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste et Le glorifie, à Son peuple fidèle, il a été décidé de décréter la journée du 31 octobre de chaque année une fête nationale et une occasion lors de laquelle Sa Majesté le Roi accorde Sa grâce. Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, a bien voulu donner à cette fête nationale le nom de "Aid Al Wahda" (Fête de l'Unité), avec tout ce qu'elle implique en termes de significations et de références à l'unité nationale et à l'intégrité territoriale inébranlable du Royaume. Cette fête constituera une occasion nationale fédératrice pour l'expression de l'attachement aux sacralités nationales du Royaume et à ses droits légitimes.Il a été aussi décidé que le Discours Royal sera prononcé à l'avenir en deux occasions officielles : la première à travers le Discours de la glorieuse fête du Trône et la seconde à l'occasion de l'ouverture du Parlement. Ce faisant, Sa Majesté le Roi, en tant qu'Amir Al-Mouminine et Chef de l'Etat, Se réserve la décision et l'appréciation de S'adresser à Son peuple fidèle à tout moment et à toute occasion que Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, juge opportuns. Il sera également procédé au maintien des festivités programmées pour la célébration du cinquantenaire de la glorieuse Marche Verte, sans que le Souverain n'adresse un Discours à la Nation à cette occasion"., précise le communiqué du Cabinet royal.
L' "Aid Al Wahda" que vient de décréter Sa Majesté le Roi Mohammed VI est la première fête nationale instituée depuis celle de la récupération d'Oued Eddahab en 1979. Elle marque ainsi la première célébration nationale proclamée par le Souverain depuis Son avènement. L'officialisation du Nouvel An amazigh venait reconnaître une tradition festive pluriséculaire profondément ancrée dans l'identité marocaine.
Aujourd'hui, la décision de Sa Majesté de célébrer « l'Unité » le 31 octobre, à la lumière du nouveau tournant dans la question du Sahara, vient consacrer la notion d'un « Maroc indivisible ». Indivisible dans son territoire comme dans la communauté de destin de sa Nation.
Un Royaume riche de ses différences, mais uni et indivisible : diversité des affluents religieux, pluralité des cultures, variété des milieux sociaux. Autant de singularités qui, loin de diviser, nourrissent la force de la nation marocaine.
Cette résolution historique du Conseil de sécurité sur le Sahara marocain montre le soutien de la communauté internationale à une cause juste que défend le Royaume du Maroc sous la Vision éclairée de SM. Le Roi Mohammed VI.
Le président Patrice Talon a lancé un appel aux démissionnaires du parti d'opposition Les Démocrates.
Avertissement et main tendue du président Patrice Talons aux démissionnaires du parti Les Démocrates. Selon le chef de l'Etat, quitter un parti n'autorise pas à renoncer à l'action publique. « Si leur idéal ne veut pas prospérer dans le groupe politique actuel et qu'ils sortent de ce groupe-là, il ne faut pas que leur idéal meure », a déclaré le président dans un entretien diffusé ce mardi 4 novembre 2025.
« Le meilleur moyen de promouvoir les idéaux politiques, c'est peut-être par la politique » a ajouté le président Patrice Talon. Le chef de l'État se dit prêt à les écouter. « Je vais voir le président Djogbénou (de l' UP-R, Ndlr), Bio Tchané (du BR, Ndlr), je vais leur dire qu'il faut aller parler avec ceux qui n'ont pas trouvé leur bonheur », annonce le chef de l'Etat.
Patrice Talon a exhorté les autres membres des Démocrates à infléchir la ligne du parti. « Influencez le président Boni Yayi, influencez les responsables du parti pour qu'ils ouvrent des discussions », demande le Chef de l'Etat. Patrice Talon lie cette invitation à un objectif national.
Pour lui, la polarisation nuit à l'intérêt général. « On ne peut pas construire le pays quand on a l'impression qu'il y a une partie du pays contre une autre », a indiqué le chef de l'Etat.
Le 28 octobre dernier, six députés membres du principal parti d'opposition Les Démocrates ont annoncé leur démission.
M. M.
Face à la Nation Béninoise dans la soirée de ce mardi 04 novembre 2025, le chef de l'Etat Patrice Talon a évoqué les deux ‘'phénomènes'' ayant conduit à la scission du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), et à la création du parti Les Démocrates (LD).
Le refus d'adhérer aux réformes politiques et le refus de toute collaboration avec le régime de la Rupture et du Nouveau Départ à son avènement en 2016 au Bénin, auraient conduit à la scission du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), puis à la création du parti Les Démocrates. Le chef de l'Etat Patrice Talon l'a fait savoir dans la soirée de ce mardi 04 novembre 2025, lors d'une émission spéciale sur Bénin TV. Il a déploré au cours de l'entretien, la dynamique électorale actuellement en cours dans le pays ; laquelle ne l'enchante pas du tout et porte préjudice à l'image du pays. Toutefois, il n'y a pas lieu selon lui, d'indexer la réforme du système partisan, encore moins le code électoral. Les malheurs que connait le parti Les Démocrates en cette période électorale d'après lui, sont la conséquence des actions de son prédécesseur, Boni Yayi, engagé « avec beaucoup d'énergie » à faire échec à tout ce qu'il entreprend comme réforme. « Avant 2016, tout le monde priait pour une réforme du système partisan. Nous l'avons engagée, et j'en suis fier. Elle consistait à encourager, voire contraindre les partis politiques au regroupement. Les FCBE qui étaient à l'entame de la réforme le parti le plus grand de la centaine de petits partis que comptait le Bénin avait l'opportunité d'absorber un grand nombre de ces petits partis et de devenir un grand parti d'envergure nationale, pour peu qu'elle en ait la volonté. Mais comme c'est une réforme engagée par Patrice Talon, pas question. Pas question que cette réforme prospère, même si FCBE devait en profiter », a rappelé le chef de l'Etat. Il en a été de même de l'appel à entrer en partenariat avec ce parti, et à accueillir ses cadres dans la gouvernance politique et technique du pays. Cet appel déplore Patrice Talon, a été également refusé à tous ceux qui ont montré leur disponibilité à collaborer.
Nonobstant cette opposition radicale du parti, la volonté de son régime à associer toutes les compétences et bonnes volontés, quel que soit leur bord politique, s'est manifestée « très tôt » dès la formation du premier gouvernement. Il a cité à titre indicatif, l'entrée au sein de l'équipe gouvernementale de Jean-Claude Houssou, membre du staff de campagne de Lionel Zinsou, son challenger au second tour de la présidentielle de 2016. « Beaucoup d'autres, en raison de leurs compétences techniques ou de leur leadership politique, ont été appelés pour servir le pays aux côtés de Patrice Talon élu comme président de tous les Béninois et non comme président d'une partie des Béninois », a laissé entendre le chef de l'Etat. « Mais par contre, certains restés fidèles à la ligne du parti et de son chef, sont manifestement entrés en quasi rébellion contre le nouveau régime et ceux qui ont choisi de servir le pays à mes côtés, ont été […] purement et simplement bannis », a-t-il ajouté. Deux phénomènes qui, à en croire le chef de l'Etat, ont conduit pratiquement à la scission des FCBE, puis à la création du parti les démocrates. Le président de la République a exprimé au cours de l'émission, son ambition de voir tous les enfants du Bénin travailler ensemble pour construire le pays malgré les divergences de points de vue.
F. A. A.
Dans un entretien diffusé ce mardi 4 novembre 2025, sur la télévision nationale, le président Patrice Talon, est longuement revenu sur les événements politiques qui ont marqué les élections législatives de 2019. Pour la première fois, le chef de l'État a clairement désigné son prédécesseur, Boni Yayi, comme principal responsable de la crise électorale qui avait plongé le pays dans la tension.
« Depuis 2016, mon prédécesseur le président Boni Yayi s'emploie avec beaucoup d'énergie à faire échec à toutes les réformes », a confié le président Patrice Talon. L'une des plus importantes, la réforme du système partisan, visant à mettre fin à la prolifération des petits partis politiques et à encourager leur regroupement pour créer de véritables formations d'envergure nationale.
« Avant 2016, tout le monde priait pour une réforme du système partisan. Nous l'avons engagée, et j'en suis fier », a affirmé le président Talon, regrettant que les Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), alors principal parti de l'opposition, ait refusé d'y adhérer par pure hostilité politique.
Le chef de l'État a rappelé avoir tendu la main à plusieurs cadres des FCBE pour les associer à la gouvernance nationale, une démarche rejetée, selon lui, par Boni Yayi. « Tous ceux qui ont estimé le contraire et ont montré leur disponibilité à collaborer, ont été bannis », a-t-il déploré. Pour le président du Bénin, le refus d'adhérer aux réformes politiques et le refus de toute collaboration avec le nouveau régime ont conduit pratiquement à la scission du parti Forces Cauris pour un Bénin Émergent puis à la création du parti ‘'Les Démocrates''.
Le consensus politique de 2019 saboté
Patrice Talon a détaillé les coulisses de la crise électorale de 2019, qui avait conduit à la tenue d'élections législatives sans participation de l'opposition. D'après lui, un consensus avait été trouvé entre les différentes forces politiques sur les textes encadrant la réforme du système partisan. « Ce consensus a été consigné dans un document le 18 mars 2019 », a-t-il rappelé. Mais, poursuit-il, « le président Boni Yayi a refusé que ce consensus soit adopté.
Pour Patrice Talon, ce refus a provoqué la rupture du dialogue et conduit à la crise électorale de 2019. « Tout ce qui s'est passé en 2019, c'est le président Yayi Boni qui en a été le seul responsable. Il a empêché la tenue normale des élections (…) que des textes consensuels soient mis en œuvre pour une élection apaisée. J'ai été vu comme celui qui est à l'origine des violences électorales que nous avons connues. J'ai assumé. Mais ce qui se passe et qui continue ne peut pas me permettre de rester silencieux indéfiniment », a-t-il déclaré. Malgré la crise et l'installation d'un parlement « qualifié de monocolore » après 2019, il n'était pas question d'arrêter les réformes.