Les Lions de l'Atlas viennent de battre un record mondial ! La sélection nationale de football a réalisé un exploit historique en signant un record mondial de 16 victoires d'affilée en s'imposant face au Congo (1-0) lors du match disputé, mardi soir, au stade Prince Moulay Abdellah à Rabat. Grâce à cette performance, le Maroc a ainsi réussi à détrôner l'Espagne et l'Allemagne qui occupaient la première place avec 15 victoires consécutives, respectivement en (2008-2009) et (2010-2011).
L'équipe nationale de football du Royaume du Maroc au sommet. Les Lions de l'Atlas, grâce à leur victoire, mardi soir, à Rabat face au Congo (1-0), gagnent le tableau de 16 victoires d'affilée, tous matches confondus, que ce soit dans les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations, les éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026 ou les matchs amicaux.
Ce record mondial réalisé par les Lions de l'Atlas, confirme l'essor considérable que connaît le football marocain, ainsi que la place prestigieuse qu'il occupe désormais en Afrique et sur la scène internationale.
En dehors de ce palmarès de la série de victoires remportées, le trait saillant du parcours exceptionnel des Lions de l'Atlas, sous la houlette du sélectionneur national Walid Regragui, sont les scores impressionnants enregistrés lors des différents matchs.
En effet, les Lions de l'Atlas ont marqué 50 buts en 16 matches, soit une moyenne de plus de 3 buts par match, tandis qu'ils n'ont encaissé que 4 buts. Le gardien Yassine Bounou ayant réussi à garder sa cage inviolée à 12 reprises, reflétant la solidité défensive et la discipline tactique rigoureuse de l'équipe sur différentes lignes.
Les résultats obtenus ces dernières années par différentes catégories d'âge sont aussi la preuve tangible de ce bond qualitatif du football marocain, désormais une référence et un exemple à suivre aux niveaux arabe et africain.
Cette performance des Lions de l'Atlas reflète également les niveaux constants de l'équipe nationale en termes de tactique, de discipline et de capacité des joueurs à rivaliser avec les plus grandes écoles de football dans différentes catégories d'âge, ce qui explique la progression du Maroc dans le classement actuel de la FIFA, où il a récemment atteint la 11e place mondiale, tout en continuant à dominer le classement africain et arabe.
Ce record de victoires fait du Royaume du Maroc un adversaire redoutable pour les titres continentaux et internationaux et balise le chemin à de nouvelles générations de talents pour continuer à écrire l'histoire du football marocain.
Cette performance de record mondial de 16 victoires d'affilée que vient de réaliser la sélection nationale des Lions de l'Atlas est le fruit des investissements et des efforts consentis dans la Vision et la Stratégie clairvoyante établies par SM. le Roi Mohammed VI pour le rayonnement du sport en général et du football en particulier sur le continent africain, dans le monde arabe et sur la scène mondiale.
Le Conseil des ministres s'est réuni, mercredi 15 octobre 2025, sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice Talon. Plusieurs grandes décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.
Les technologies de gestion d'événements révolutionnent la manière dont les compétitions sportives génèrent des revenus. Billetterie numérique, analyse des données en temps réel et automatisation des opérations permettent une efficacité inédite. Ce texte explique comment ces outils transforment la rentabilité dans le sport moderne.
L'automatisation au service de la performance
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Les systèmes automatisés analysent aussi les dépenses en énergie, sécurité et personnel. En moyenne, une structure sportive qui adopte ces outils réduit ses coûts de 20 %. C'est une amélioration concrète et mesurable.
Les données : un trésor pour les organisateurs
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Les avantages concrets de la donnée
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Une expérience spectateur modernisée
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La technologie comme levier durable
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Le rôle de la sécurité et de la confiance
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Les technologies de reconnaissance rapide réduisent les temps d'attente à l'entrée. Moins d'attente signifie plus de confort et donc plus de satisfaction.
La digitalisation des revenus secondaires
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Exemples de sources de revenus numériques
Lorsqu'un événement intègre des activités de jeu, il est essentiel d'encourager un comportement responsable. Ces expériences doivent rester du divertissement. Les plateformes modernes intègrent des limites de dépense et des rappels automatiques pour éviter les excès.
La transparence dans la gestion des transactions renforce la confiance du public et préserve la réputation de l'événement.
Les outils de suivi financier permettent aussi de repérer rapidement toute anomalie. Cela protège à la fois l'organisateur et le spectateur.
Au Bénin, un cybercriminel a été présenté, lundi 13 octobre 2025, devant le parquet spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), après son arrestation par des experts Néerlandais. Sa victime, une Néerlandaise qui a été dépouillée de 30 000 euros s'est donnée la mort ne pouvant plus supporter le poids des dettes. L'affaire fait grand bruit entre Cotonou et Amsterdam au point que la justice béninoise a été appelée à la rescousse.
Une arnaque qui conduit sa victime néerlandaise au suicide. C'est l'histoire d'un jeune homme de nationalité béninoise qui avait déjà fait la prison pour cybercriminalité mais qui récidive. Selon les informations de Libre Express, le jeune homme a arnaqué une ressortissante des Pays-Bas pour la coquette somme de 30 000 euros soit environ 20 millions FCFA. La victime qui croulait sous le poids de la dette ne pouvant pas supporter cette arnaque s'est suicidée en se jetant sous les rails d'un train.
Face à cette situation, le mari de la victime ainsi que sa fille âgée de 27 ans se sont mis sur l'affaire pour retrouver ce cybercriminel. C'est ainsi qu'au moins deux experts néerlandais se sont mis aux trousses de ce cybercriminel. L'enquête minutieuse menée à partir des messages échangés entre la victime et son bourreau a permis de localiser le cybercriminel au Bénin. Les experts néerlandais qui sont venus à Cotonou avec la fille et le mari de la victime ont pu localiser le domicile du cybercriminel. Ce dernier a été interpellé par ces derniers et remis au Centre national d'investigations numériques ( CNIN).
Présenté au parquet spécial de la CRIET, il s'est avéré que le jeune homme à l'origine des faits est un cybercriminel, qui a été déjà condamné par la CRIET. Ce repris de justice a été placé en détention préventive pour des faits d'escroquerie. Le jeune homme risque jusqu'à 20 ans de prison ferme pour escroquerie via internet avec situation aggravante, selon les dispositions en vigueur au Bénin.
Un autre duo surprise a fait son entrée à la Commission nationale autonome (CENA), peu avant 00 heure, ce mardi 14 octobre 2025, dernier jour de dépôt de candidature à la présidentielle de 2026 au Bénin. Il s'agit du duo composé de Elisabeth Agbossaga et son colistier Boni Neto Gansaré.
Elisabeth Agbossaga à nouveau dans la conquête du fauteuil présidentiel après le rendez- manqué de 2016. Elle a fait son entrée à la CENA dans la nuit de ce mardi 14 octobre 2025, peu avant minuit pour déposer son dossier de candidature.
Candidate à la présidentielle de 2016 au Bénin, elle était accompagnée de son colistier, Boni Neto Gansaré, pour accomplir es formalités d'enregistrement de leur dossier de candidature à la CENA.
Leur dossier porte à 5, le nombre de duo de candidats reçus par la CENA. Il s'agit des duos :
– Wadagni-Talata ;
– Hounkpè-Hounwanou ;
– Ouinsavi-Bello
– Agbodjo-Lodjou et
– Agbossaga-Gansaré.
F. A. A.
Me Renaud Agbodjo, candidat du parti Les Démocrates (LD), à l'élection présidentielle d'avril 2026 au Bénin, et son colistier, Jude Bonaventure Lodjou ont fait leur entrée à la Commission électorale nationale autonome (CENA) dans la nuit de ce mardi 14 octobre 2025, peu après 22 heures, pour déposer leur dossier de candidature.
Le ballet des candidats à l'élection présidentielle d'avril 2026 au Bénin se poursuit à la CENA. L'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin a reçu dans la nuit de ce mardi 14 octobre 2025, dernier jour de dépôt des dossiers de candidatures, les candidats du plus grand parti de l'opposition au Bénin. Renaud Agbodjo et son colistier, Jude Bonaventure Lodjou ont fait leur entrée au siège de la CENA à 22 heures 16 minutes.
Après les formalités d'enregistrement de candidature, un récépissé provisoire leur a été délivré par Sacca Mafia, président de la CENA.
Toutefois, le dossier déposé selon le président est incomplet. Le parti dispose alors de 72h pour compléter les pièces qui manquent.
Le duo candidats est accompagné de quelques députés du parti dont Habibou Woroucoubou et Denise Hounmènou.
La seule question que tout le monde se pose est de savoir si la formation politique a pu rassembler les 28 parrainages requis.
La CENA par une décision en date du 14 octobre 2025, a invalidé la fiche de parrainage délivrée au député Michel Sodjinou.
F. A. A.
Le Tribunal de commerce de Cotonou a ordonné, le 25 juillet 2025, le transfert de la marque « VAN PUR Premium + Étiquette » à la société polonaise VAN PUR S.A., estimant qu'elle avait été déposée « en fraude de ses droits » par son distributeur béninois PRIMERO S.A.
Dans un jugement contradictoire rendu en premier ressort, la Première chambre du Tribunal de commerce de Cotonou a condamné PRIMERO S.A. à verser 100 millions de francs CFA à titre de dommages-intérêts, ainsi que 2 millions de francs CFA au titre des frais irrépétibles à la société polonaise VAN PUR S.A.
C'est pour des faits de « demande d'enregistrement de ladite marque faite par la société PRIMERO SA (...) au mépris de toute loyauté dans l'exécution des obligations contractuelles ».
La société VAN PUR S.A., productrice de bière en Pologne, avait confié la distribution de ses produits à PRIMERO S.A. depuis 2007. Selon les juges, cette dernière a profité de ce contrat pour déposer, en 2015, la marque « VAN PUR Premium + Étiquette » en son propre nom auprès de l'Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), sans l'autorisation du véritable propriétaire.
Pour le tribunal, il ne fait aucun doute que PRIMERO avait « connaissance de l'usage intensif et généralisé de ladite marque » par la société polonaise, et que son enregistrement visait à usurper les droits de cette dernière.
« La confusion nuit non seulement à la réputation commerciale de la société VAN PUR, mais peut aussi entraîner des conséquences sanitaires graves », a indiqué le jugement N°025/2025/CJ1/S1/TCC du 25 juillet 2025.
Si le tribunal a refusé d'ordonner l'exécution sur la minute, il a tout de même autorisé l'exécution provisoire du transfert de la marque.
Le tribunal a en revanche mis, le directeur général de PRIMERO, hors de cause, faute de preuve d'une implication personnelle.
M. M.
Le Tribunal de commerce de Cotonou a tranché en faveur des propriétaires d'une boutique en bail à Cotonou, malgré les travaux de réfection que la locataire affirme avoir réalisés.
Locataire depuis 2008 d'une boutique au quartier Zogbohouè à Cotonou, une dame prétend avoir réalisé des travaux de réfection estimés à 2.553.533 FCFA sur le local en raison de son état de dégradation avancée. Ces investissements devraient être remboursés en termes de loyers, selon les clauses de l'accord avec la défunte propriétaire.
Elle précise n'avoir consommé que six cent mille (600.000) francs CFA sur son investissement à fin 2024.
Mais les héritiers propriétaires s'y opposent. Ils saisissent le Tribunal de commerce de Cotonou le 14 novembre 2024, pour demander la résiliation du bail, l'expulsion de la locataire et le paiement de 650.000 FCFA d'arriérés de loyer.
La locataire invoque un trouble à la jouissance du local loué.
Dans son jugement rendu le 25 juillet 2025, le tribunal a relevé l'absence d'autorisation formelle des propriétaires actuels, rejetant l'argument de compensation des loyers.
« Les améliorations apportées à l'immeuble en location ne sont opposables au bailleur que s'il y a consenti », a rappelé le tribunal, avant de conclure que la locataire « ne justifie en rien l'accord des héritiers (…) ni sur le principe d'investissements encore moins sur l'évaluation ».
La demande de cessation de trouble invoquée par la locataire a été rejetée.
Le tribunal de commerce de Cotonou a prononcé la résiliation du bail liant la revendeuse aux héritiers propriétaires. La locataire est également condamnée à payer 650.000 francs CFA au titre de loyers impayés.
M. M.
Une candidate indépendante Françoise Gbayido s'est présentée, ce mardi 14 octobre 2025, au siège de la CENA pour déposer son dossier de candidature à l'élection présidentielle de 2026. Elle n'a pas été autorisée à accéder aux locaux de l'institution, faute de colistier.
Conformément aux dispositions en vigueur, toute candidature à la présidentielle doit être présentée sous la forme d'un duo (président et vice-président). N'ayant pas satisfait à cette exigence, la prétendante à la magistrature suprême, Françoise Gbayido n'a donc pu effectuer le dépôt de son dossier.
Malgré cet incident, la candidate a réaffirmé devant les journalistes sa détermination à participer au scrutin. Elle dit vouloir œuvrer pour que le Bénin atteinge l'équilibre économique et financier.
Françoise Gbayido avait déjà tenté en 2021 de poser sa candidature à la présidentielle. Mais elle a été rejetée pour dossier incomplet. Pire, elle avait présenté comme logo, l'image de la Vierge Marie.
Le processus de réception des dossiers de candidature s'achève ce mardi 14 octobre à 00 heure.
A.A.A
Le rêve d'une première qualification des Guépards du Bénin à une phase finale de la Coupe du monde s'est estompé en début de soirée ce mardi 14 octobre 2025, au Godswill Akpabio International Stadium de Uyo au Nigéria. Face aux Super Eagles, ils se sont inclinés par un score de 4 buts à 0.
Les Guépards du Bénin n'iront pas à la Coupe du monde 2026. Premier du groupe C au terme de la 9e journée des éliminatoires, ils se sont inclinés ce mardi face aux Super Eagles du Nigéria par un score lamentable de 4 buts à 0 au terme d'un match comptant pour la 10e et dernière journée de ces éliminatoires.
Les Nigérians visiblement plus forts, ont pris la rencontre à leur avantage en ouvrant le score dès les 5 premières minutes grâce Victor Osimhen, attaquant de Galatasaray. Profitant des failles de la défense béninoise, Osimhen réalise un doublet à la 37e minute. Score à la première partie, 2-0 pour le Nigéria.
A la reprise, les Super Eagles plus déterminés violent par deux fois, les filets des buts béninois inscrivant un 3e but à la 51e minute, et un autre en fin de rencontre. Lourdement dominés au terme de cette rencontre, les Guépards voient leur rêve de qualification s'envoler.
Il en est de même des Super Eagles qui, malgré la victoire contre le Bénin ne pourront participer à la prochaine Coupe du monde car, l'Afrique du Sud, 2e après les matchs de la 9e journée s'est imposée au Rwanda par un score de 3 buts à 0. Une victoire qui permet aux Bafana-Bafana de prendre la tête du groupe C et de se qualifier.
F. A. A.
Le duo de candidats du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Paul Hounkpè - Rock Judicaël Hounwanou, a procédé, ce mardi 14 octobre 2025, au dépôt de leur dossier à la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour l'élection présidentielle 2026.
Le dépôt de dossier de candidature pour l'élection présidentielle de 2026 continue à la CENA. Paul Hounkpè et son colistier Rock Judicaël Hounwanou se sont rendus dans les locaux de l'institution ce mardi après 17 heures.
Accueillis par les conseillers de la CENA, ils ont rempli les formalités de dépôt de candidature.
A l'issue du dépôt de dossier de candidature, Paul Hounkpè a fait une brève déclaration devant la presse. « Nous voulons un Bénin apaisé, gouverné avec éthique et efficacité. Notre candidature est celle d'un espoir renouvelé. ».
Son colistier Judicaël Rock Hounwanou n'a manqué de saluer la forte mobilisation des journalistes à ses côtés. « Je remercie mes confrères pour leur présence fraternelle. Ensemble, nous portons une vision de proximité, de vérité et d'engagement pour le bien commun », a-t-il déclaré.
Le parti FCBE entre ainsi dans la course pour la Marina. C'est le troisième dossier de candidature enregistré à la CENA après celui de Romuald Wadagni-Mariam Chabi Talata et du duo surprise Prince Anatole Ouinsavi et sa colistière Bello Agathe.
A.A.A
Le Collectif Wadagni Président a rendu public son manifeste intitulé « 120 idées pour faire encore gagner le Bénin ». Ce document dense et structuré expose la vision et les propositions portées en faveur de la candidature de Romuald Wadagni à l'élection présidentielle de 2026.
Fruit d'un travail de réflexion mené par de jeunes Béninois issus de divers horizons, leur action « se distingue par des propositions d'idées de réformes et d'actions structurantes de développement pour accompagner Romuald Wadagni dans la conquête du suffrage universel et l'exercice du pouvoir une fois élu et investi président de la République du Bénin en 2026. Le document dresse d'abord une analyse de la situation nationale, saluant les transformations engagées depuis 2016 sous le leadership du président Patrice Talon. « En moins d'une décennie, le Bénin a enregistré des performances économiques remarquables, malgré un contexte mondial marqué par des crises successives », affirme le collectif Wadagni Président. Il relève une croissance moyenne annuelle de 5,5 %, une amélioration de l'environnement des affaires et une modernisation notable des infrastructures publiques.
Pour les auteurs du manifeste, il s'agit désormais de consolider ces acquis et de poursuivre la marche vers un Bénin « encore plus fort, plus prospère, plus inclusif et plus souverain ». Le choix de Romuald Wadagni, actuel ministre d'État chargé de l'Économie et des Finances, est présenté comme « une opportunité unique de poursuivre l'œuvre de transformation économique et de modernisation du pays »
Une vision axée sur la croissance et le capital humain
Dans sa section « Notre vision », le collectif fixe un cap ambitieux : « Une croissance économique d'au moins 7 à 8 % par an, riche en emplois, un renforcement de la compétitivité des entreprises locales et une transformation radicale de l'éducation, de la formation et du développement des ressources humaines. »
L'éducation, la santé et la protection sociale y tiennent une place centrale. Le document appelle à « un système de santé moderne et accessible, faisant du Bénin un modèle régional de couverture sanitaire universelle » et à « un système de protection sociale juste, inclusif et efficace, garantissant à tous les citoyens la sécurité face aux risques de la vie ».
Trois piliers structurants
Le manifeste s'articule autour de trois grands axes : le renforcement de la démocratie de l'Etat de droit et la bonne gouvernance, la transformation structurelle de l'économie et l'amélioration du bien-être social des populations.
Démocratie et gouvernance
Le collectif plaide pour une justice accessible, rapide et numérique tout en mettant en œuvre l'e-justice à travers la dématérialisation des procédures et la digitalisation du suivi des dossiers. Il propose également de renforcer la décentralisation par une meilleure coordination entre l'État et les collectivités locales, et de généraliser la transparence dans la gestion publique, avec la déclaration obligatoire de patrimoine pour les hauts fonctionnaires.
Transformation économique
Le manifeste met l'accent sur l'industrialisation, les infrastructures et le numérique comme moteurs du développement. C'est à travers la modernisation du Port autonome de Cotonou, l'achèvement de l'aéroport de Glo-Djigbé, le développement de zones économiques spéciales, et la montée en puissance des énergies renouvelables etc.
Le secteur agricole n'est pas en reste : il s'agit de « développer des chaînes de valeur compétitives et créatrices d'emplois, notamment pour les jeunes et les femmes », tout en promouvant une agriculture durable et résiliente face au changement climatique.
Bien-être social et inclusion
Sur le plan social, le collectif propose de renforcer la protection des familles et de l'enfance, de consolider le programme ARCH, et de garantir une couverture sociale universelle.Les jeunes béninois souhaitent aussi la construction de nouveaux centres hospitaliers universitaires à Cotonou, Parakou et Abomey-Calavi, ainsi que la digitalisation du système de santé à travers la plateforme nationale e-Santé.
En matière d'éducation, il plaide pour la modernisation de l'enseignement technique et professionnel, la refonte des curricula et la promotion des sciences, technologies et mathématiques (STIM).
Romuald Wadagni, un projet de continuité et d'innovation
Le manifeste met en avant une approche pragmatique de la gouvernance publique, conjuguant rigueur financière et innovation. « Notre engagement vise à transformer les défis de notre temps en opportunités de progrès, d'inclusion sociale et de rayonnement national », affirme le Collectif. Ce document, présenté comme un « guide d'action pour le quinquennat 2026–2031 », trace la voie d'un Bénin tourné vers la performance, la justice sociale et la souveraineté économique. À travers ses 120 propositions, le Collectif WADAGNI PRÉSIDENT entend « construire en commun » un projet pour faire « encore gagner le Bénin ».
A.A.A
L'artiste comédienne Justine Antoinette Bada, alias « Mémé Dédié » ou « Mémé Propriétaire » ou encore « mémé Djabi », est décédée dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 octobre 2025 à Tori-Bossito.
L'annonce de son décès a été faite par l'humoriste Biscotino 90 cerveaux, un proche de la défunte. Il précise que c'est à 4 h du matin que la comédienne béninoise est passée de vie à trépas.
Justine Antoinette Bada souffrait de plusieurs maux dont l'hypertension artérielle, selon ses proches. Il y a quelques mois, une cotisation avait été lancée sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok, pour lui venir en aide.
Ancienne actrice bien connue du public béninois, elle s'est faite remarquer sur les podiums avant de participer à plusieurs projets cinématographiques. Elle a surtout marqué les esprits avec le film du comédien Caïman, dans lequel elle incarnait une propriétaire exigeant à ses locataires de payer avant d'aller aux toilettes.
Marina HOUENOU (Stag)
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Sidi Ould Tah, a participé, lundi 13 octobre 2025, aux travaux du Conseil consultatif de haut niveau sur l'emploi du Groupe de la Banque mondiale à Washington, D.C.
En marge des Assemblées annuelles 2025 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à Washington, le Conseil consultatif de haut niveau sur l'emploi a tenu une réunion. La séance a réuni des dirigeants d'institutions financières internationales, des ministres et des chefs d'entreprises ainsi que le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Sidi Ould Tah. L'objectif est de créer des emplois par le biais d'investissements à fort impact.
« La jeunesse africaine n'est pas un fardeau à gérer ; elle est le moteur de l'avenir de notre continent », a déclaré Ould Tah. Selon lui, il faut investir dans les compétences adéquates, formaliser l'économie informelle et apporter un soutien massif aux MPME. Le Conseil consultatif de haut niveau sur l'emploi a mené des échanges sur le tourisme et la formation professionnelle, deux secteurs importants en Afrique.
Sidi Ould Tah n'a pas manqué de présenter les initiatives de la Banque qui visent à accélérer la création d'emplois. Il s'agit notamment de la Stratégie pour l'emploi des jeunes en Afrique avec une mobilisation de plus de 105 milliards de dollars de financement qui devrait générer 19 millions d'emplois d'ici fin 2025. Un nouvel outil de suivi de la qualité des emplois et de l'inclusion dans les projets financés par la Banque a été aussi mis en place.
A.A.A
Le gouvernement des Comores et Nekton s'associent à WILDTRUST, dans le cadre du programme R-POC (Renforcement de la Protection des Océans aux Comores), pour lancer la première exploration systématique de l'océan aux Comores, de la surface jusqu'à 900 mètres de profondeur. Les eaux entourant les Comores, au cœur du canal du Mozambique, comptent parmi les régions les plus riches en biodiversité et pourtant les moins étudiées de l'océan mondial.
« L'océan est le berceau de notre nation et la pierre angulaire de notre civilisation sur les rivages de cet archipel bien-aimé. Cette mission reflète la prise de conscience croissante du rôle décisif et essentiel de l'océan dans la lutte contre les crises de la biodiversité et du climat », a déclaré S.E. Abubakar Ben Mahmoud, Ministre de l'Environnement, chargé du Tourisme. Face à ces défis, poursuit-il, nous devons continuer à nous mobiliser et à placer la mer au cœur de nos préoccupations, en prenant des mesures décisives pour la protéger. « Grâce à ce partenariat entre le gouvernement des Comores, Nekton et WILDOCEANS, nous approfondissons notre compréhension de nos écosystèmes marins afin de préserver 30 % de nos terres et de nos mers d'ici 2030, pour le bien-être de nos communautés aujourd'hui et des générations à venir », a ajouté Abubakar Ben Mahmoud.
Au cœur de la mission se trouvent les scientifiques comoriens et les voix de la communauté. Le Dr Nadjim Ahmed Mohamed, co-responsable scientifique de la mission, de l'Université des Comores, soutenu par 17 chercheurs comoriens, ainsi que Nekton et ses partenaires, dirigera les efforts visant à documenter les habitats inexplorés tels que les récifs mésophotiques et les écosystèmes d'eaux profondes, tout en développant un programme de recherche comorien sur le légendaire cœlacanthe, un « fossile vivant » vieux de 410 millions d'années connu localement sous le nom de Gombessa.
« Cette expédition offre une occasion unique d'explorer et de mettre en valeur la richesse des écosystèmes marins et côtiers des Comores. Elle permettra d'approfondir notre compréhension de la biodiversité et des pêcheries, de produire de nouveaux inventaires et cartes des habitats, et de renforcer les compétences des chercheurs et étudiants comoriens », déclare Dr Soulé Hamidou, Doyen de la Faculté des Sciences et Technologies de l'Université des Comores. A l'en croire, ces efforts favoriseront la collaboration régionale et internationale et fourniront des recommandations claires pour une gestion durable de nos ressources marines pour les générations futures. »
Comme l'a déclaré le Président Azali Assoumani devant l'Assemblée générale des Nations Unies : « Dans l'océan Indien, les Comores sont confrontées à un front différent. » L'expédition « Première Descente : Comores » soutient son Plan Comores Émergentes, qui promeut le leadership national dans les sciences océaniques, le développement durable et l'économie bleue.
S'achevant à la veille de la COP30 au Brésil, la mission « Première Descente : Comores » soutiendra directement l'engagement audacieux du pays à protéger 30 % de ses eaux d'ici 2030, à préserver les moyens de subsistance et à approfondir la connaissance de sa biodiversité unique. Pour les Comores, petite nation insulaire en première ligne face à la crise climatique, la protection des océans est à la fois urgente et vitale.
Inscrite dans le cadre du programme R-POC (Renforcement de la Protection des Océans aux Comores), la mission rassemble des scientifiques, des écologistes et des spécialistes de la communication comoriens et internationaux. R-POC est une initiative nationale menée par le gouvernement comorien avec des partenaires tels que la Direction générale de l'environnement et des forêts, l'Université des Comores, le CNDRS (Centre national de documentation et de recherche scientifique), l'Agence des parcs des Comores, CORDIO Afrique de l'Est et WILDTRUST (programme WILDOCEANS). Les résultats de l'expédition contribueront à la création et à l'extension d'aires marines protégées et à l'élaboration de stratégies nationales pour la protection des océans et une économie bleue durable.
L'expédition se déroulera du 6 octobre au 6 novembre 2025 à bord du N/R Angra Pequena, un navire de recherche de 22 mètres exploité par WILDTRUST, partenaire comorien de la mission. Le projet déploiera des technologies telles qu'un véhicule télécommandé (ROV), des atterrisseurs stéréo-vidéo sous-marins télécommandés (stereo-BRUV) et un échosondeur multifaisceaux haute résolution, tous fournis par le partenaire de la mission, l'Institut sud-africain pour la biodiversité aquatique (NRF-SAIAB). L'ensemble des données et des échantillons restera la propriété du gouvernement des Comores.
« C'est la première fois que ces profondeurs seront étudiées. Chaque découverte que nous ferons contribuera directement à l'engagement 30x30 des Comores et contribuera à la compréhension mondiale de l'une des régions océaniques les plus riches en biodiversité de la planète », a déclaré le Dr Lucy Woodall, co-responsable scientifique de la mission et chercheuse principale de Nekton, Université d'Exeter.
Le soutien international à First Descent : Comores est assuré par Kensington, partenaire fondateur de Nekton, en collaboration avec la Nippon Foundation-Nekton Ocean Census, l'Institut sud-africain pour la biodiversité aquatique (NRF-SAIAB) et l'Université d'Exeter. Ces partenaires apportent une expertise scientifique, technique et en communication pour garantir que les découvertes soutiennent directement l'engagement 30x30 des Comores et les objectifs régionaux plus larges de protection des océans.
Icône nationale
Le cœlacanthe, ou Gombessa, est l'une des espèces les plus rares de la planète ; un « fossile vivant » vieux de 410 millions d'années. Le cœlacanthe a été découvert au large des côtes sud-africaines en 1938, et en 1952, un deuxième cœlacanthe a été découvert aux Comores. Aujourd'hui, les Comores demeurent l'un des quatre seuls habitats connus du cœlacanthe dans le monde. L'emblématique Gombessa est à la fois un symbole de biodiversité et de fierté nationale ; même l'équipe de football des Comores porte son nom.
Un message à la COP30
Pour les Comores, la mer est une ressource vitale et un patrimoine, mais les influences anthropiques ont mis ses écosystèmes à rude épreuve. Avec le R-POC et ses partenaires, le gouvernement est déterminé à changer de cap. First Descent : Comores fournira les données scientifiques, les récits et la reconnaissance internationale nécessaires pour atteindre l'objectif 30x30 et mettre en lumière le rôle des petites nations insulaires dans la protection mondiale des océans.
La mission est conçue et codirigée avec des scientifiques et des institutions comoriennes dans le cadre du R-POC. Les chercheurs comoriens joueront un rôle central dans les analyses et les publications, garantissant ainsi que les découvertes bénéficient directement aux Comores et laissent un héritage scientifique durable.
depuis le navire de recherche R/V Angra Pequena.
Événement de pré-lancement - 25/10/09
Une conférence de presse a été organisée à Moroni au Musée national des Comores, qui fait partie du Centre national de documentation et de recherche scientifique (CNDRS), avec la participation de hauts fonctionnaires du gouvernement et de partenaires de la mission.
Partenaires de mission
Nekton
Nekton est un institut de recherche indépendant à but non lucratif et un organisme de bienfaisance enregistré au Royaume-Uni. Nekton œuvre pour accélérer l'exploration scientifique et la conservation des océans par le biais d'expéditions, de recherche appliquée, de récits et d'échanges de connaissances. La mission aux Comores s'inscrit dans le cadre du programme First Descent de Nekton, les missions précédentes aux Seychelles et aux Maldives constituant une série d'expéditions dans l'océan Indien, lancées en partenariat avec les gouvernements et les scientifiques de la région.
CORDIO East Africa
Recherche et développement sur les océans côtiers dans l'océan Indien (CORDIO), Afrique de l'Est, est une organisation non gouvernementale qui œuvre à l'intersection de la recherche scientifique marine et des politiques et pratiques de conservation dans l'océan Indien occidental (OIO). Les activités de CORDIO s'étendent de la promotion d'une utilisation durable des ressources au sein des communautés de pêcheurs à l'élaboration de politiques nationales et régionales visant à améliorer la gouvernance des écosystèmes marins.
WILDTRUST (Programme WILDOCEANS)
WILDTRUST est une organisation sud-africaine à but non lucratif, non gouvernementale et d'utilité publique, fondée en 2004. Elle poursuit la réalisation de sa vision d'un monde prospère et résilient grâce à deux programmes principaux : WILDLANDS et WILDOCEANS.
En tant que programme de WILDTRUST, WILDOCEANS promeut des solutions inclusives et locales qui préservent et restaurent les espèces et les écosystèmes océaniques, renforcent la gouvernance et créent des avantages durables et tangibles pour les communautés côtières qui dépendent de l'océan pour leurs moyens de subsistance. Parallèlement, nous catalysons et contribuons à des actions nationales, régionales et mondiales à grande échelle.
Grâce à des données scientifiques solides, des partenariats stratégiques et un développement communautaire inclusif, WILDOCEANS a un impact local et mondial significatif, contribuant à l'objectif 30x30 de conservation des océans et à des efforts plus larges en matière d'action climatique, tout en construisant des systèmes résilients pour et avec les générations futures.
NRF-South African Institute for Aquatic Biodiversity
L'Institut sud-africain pour la biodiversité aquatique (NRF-SAIAB) est une institution nationale de la Fondation nationale pour la recherche (NRF). Le NRF-SAIAB contribue à deux laboratoires nationaux, Operation Phakisa Labs, qui visent à libérer le potentiel de l'Afrique du Sud dans les domaines de l'économie de la biodiversité et de l'économie bleue.
Grâce à un financement de base du ministère sud-africain des Sciences, de la Technologie et de l'Innovation et de la NRF, l'Institut a développé des plateformes de recherche avancées capables d'opérer dans divers environnements aquatiques. Ces plateformes ont fait du NRF-SAIAB un leader innovant de la recherche sur la biodiversité aquatique. Par ses recherches, l'encadrement de ses étudiants et la mise à disposition de plateformes, le NRF-SAIAB soutient le secteur de l'enseignement supérieur en formant et en perfectionnant les chercheurs et gestionnaires aquatiques de demain.
Kensington
Kensington est le leader du voyage de luxe privé avec guide, proposant des séjours sur mesure dans plus de 120 pays. Son portefeuille comprend Kensington Tours, Croisières, Villas, Air et sa société sœur Kensington Yachts, courtier en yachts spécialisé dans l'alliance d'expériences terrestres et maritimes. Sa dernière-née, Kensington Expeditions, propulse le luxe et l'aventure vers de nouveaux sommets avec des itinéraires immersifs sur terre, en mer, dans les airs et même dans l'espace.
Des fusils d'assaut et des centaines de cartouches ont été confisqués dans un camion ce lundi 13 octobre 2025 dans le nord du Bénin.
Les forces de l'ordre en patrouille réquisitionnent 16 fusils d'assaut et 775 cartouches à N'dali sur l'autoroute du Nord.
Le camion immatriculé au Bénin a quitté Parakou pour Kalalé et chargé de sacs d'oranges. En collaboration avec des éléments du chef service de lutte contre la fraude Borgou Alibori, le colonel Rodrigue Alofa, a donné les consignes fermes pour une fouille minutieuse du camion. Cette opération a permis la découverte et la saisie de 16 fusils d'assaut et 775 cartouches.
Selon le colonel Alofa, le chauffeur du camion est mis aux arrêts. Les procédures sont en cours en vue de sa présentation aux autorités judiciaires.
Marina HOUENOU (Stag)
Déférent à la décision du juge des référés en date du 13 octobre sur requête de Michel François SODJINOU, la Cena a invalidé la fiche de parrainage n° G9G3-LTE9-
OMXN-3C6Y délivré à l'élu de la 19eme circonscription électorale . Lire l'extrait de la décision
D É C I D E
Article 1 : Exécution de la décision du tribunal de première instance statuant en m a t i è r e de. r é f é r é
En exécution de l'ordonnance et du procès-verbal de délibération du Conseil électoral ci-dessus visés, la fiche de parrainage n° G9G3-LTE9-0MXN-3C6Y, en date du 02
septembre 2025, délivrée à Monsieur Michel François Oloutoyé SODJINOU, est invalidée.
Article 2 : Annulation de la fiche de parrainage délivrée le 02 septembre 2025
La fiche de parrainage délivrée le 02 septembre 2025 est nulle et non avenue.
Article 3 : Effet de la décision
La présente décision d'invalidation prend effet immédiatement.
Article 4 : Délivrance d'une nouvelle fiche de parrainage
Il sera délivré à l'intéressé une nouvelle fiche de parrainage en vue de lui permettre d'exercer les droits qui y sont attachés.
Article 5 : Notification de la décision et publication
La présente décision sera notifiée à l'intéressé, au Parti politique « Les Démocrates »
Lire l'intégralité de la décision
Tony Elumelu, l'un des investisseurs les plus influents d'Afrique, demande à la Norvège de cesser de considérer l'Afrique comme un projet d'aide.
"Nous avons besoin de partenaires qui investissent et construisent avec nous", déclare-t-il.
Tony Elumelu sur le balcon de sa suite au Grand Hôtel, avec vue sur le Palais et l'Hôtel de Ville. "Je vois les grandes opportunités dans les partenariats entre la Norvège et l'Afrique", déclare Tony Elumelu. Photo : Jørgen Indrøy StrømsnesTony Elumelu sur le balcon de sa suite au Grand Hôtel, avec vue sur le Palais et l'Hôtel de Ville. "Je vois les grandes opportunités dans les partenariats entre la Norvège et l'Afrique", déclare Tony Elumelu. Photo : Jørgen Indrøy Strømsnes
La version courte
• Tony Elumelu, l'un des investisseurs les plus influents d'Afrique, exhorte la Norvège à investir plutôt qu'à fournir de l'aide à l'Afrique.
• Il estime que la coopération dans les domaines de l'énergie, des infrastructures et de la technologie peut générer de la croissance.
• Elumelu a mis en garde l'Europe contre toute forme de passivité envers la Chine et les États du Golfe.
Depuis sa suite au sommet du Grand Hôtel, Tony Elumelu regarde le soleil d'automne scintiller sur Karl Johan.
Il est l'un des investisseurs les plus influents d'Afrique – propriétaire d'une banque, philanthrope et défenseur de ce qu'il appelle lui-même l'africapitalisme : la conviction que l'avenir du continent doit être construit par les entrepreneurs, et non par l'aide. "L'Afrique a besoin de partenaires, pas de charité", affirme avec fermeté Elumelu.
– Nous souhaitons coopérer avec des pays comme la Norvège, des pays qui dispensent de capitaux, d'expertise et d'un profil climatique solide, mais qui comprennent que la croissance et le développement doivent être créés par des investissements, et non par des dons. Les arrêtés de penser à l'aide, pensent plutôt aux entreprises, dit-il.
Vouloir une « transition énergétique juste »
Elumelu dirige la société d'investissement Heirs Holdings et United Bank for Africa, présente dans 20 pays africains, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et aux Émirats arabes unis. Il est à Oslo pour le sommet des affaires nordiques-africaines et espère que cette visite marquera le début d'un rapprochement entre la Norvège et le continent africain. « J'admire la coopération entre la Norvège et l'Afrique. Mais j'invite la Norvège à faire davantage. À investir, et pas seulement à donner », dit-il.
Elumelu est considéré comme l'un des hommes et des femmes les plus influents d'Afrique. Le montant de sa fortune actuelle est inconnu, mais Forbes l'estimait à environ 700 millions de dollars en 2015. Il a bâti sa fortune grâce à des investissements dans les secteurs bancaire, énergétique, immobilier et de la santé. En 2020, il a été classé parmi les 100 personnes les plus influentes au monde par le magazine TIME.
Elumelu souligne que l'énergie, les infrastructures et la technologie sont des domaines dans lesquels la Norvège et les entreprises norvégiennes peuvent faire la différence.
Mise en garde contre la passivité européenne
Elumelu met également en garde l'Europe contre le fait de rester à l'écart tandis que la Chine et les États du Golfe renforcent leurs positions en Afrique par des investissements massifs.
– L'Afrique se développe rapidement. La Chine est déjà fortement impliquée dans les infrastructures, la technologie et la finance. Si l'Europe et la Norvège n'agissent pas maintenant, d'autres prennent le relais, affirme-t-il.
Selon les chiffres de Menon Economics, les investissements norvégiens en Afrique ontchuté de près de 90 % depuis 2014, tandis que les investissements mondiaux sur le continent ont expérimento augmenté.
– C'est un paradoxe. Les entreprises norvégiennes peuvent avoir d'énormes opportunités en Afrique, mais beaucoup sont effrayées par le risque et les mauvaises nouvelles. Je dis : chaque défi est une opportunité commerciale, affirme-t-il.
– Beaucoup de gens ne comprennent pas le terrain
Plusieurs grandes entreprises norvégiennes ont tenté de s'implanter en Afrique, mais sans succès. Selon vous, quelles erreurs ont-elles commises ? "La plupart des gens qui échouent le font parce qu'ils ne comprennent pas le terrain", répond Elumelu sans hésitation.
– On ne peut pas investir sur un marché qu'on ne connaît pas. Il faut un partenaire local crédible qui maîtrise le système. C'est ainsi qu'on réussit en Afrique. Il cite sa précédente collaboration avec la société norvégienne de forage Seadrill comme exemple de la manière dont la collaboration peut fonctionner.
En 2013, la société d'investissement Heirs Holdings est devenue partenaire de Seadrill Mobil Units au Nigéria.
– Ils possédaient l'expertise technique, et nous la connaissance du terrain. C'était une bonne combinaison. Les entreprises norvégiennes devraient rechercher leurs partenaires plutôt que de se débrouiller seules.
– De nombreux investisseurs perçoivent l'Afrique comme un marché à haut risque. Que leur diriez-vous ?
– Oui, il y a un risque. Mais il y a un risque partout, y compris aux États-Unis, dit Elumelu en souriant.
« La différence, c'est qu'en Afrique, les rendements sont plus éléfêt. Un risque élevé signifie une récompense élevée, si l'on sait le gérer », explique Elumelu.
Par l'intermédiaire de la Fondation Tony Elumelu, il a soutenu plus de 24 000 jeunes entrepreneurs à travers l'Afrique, qui, selon la fondation, ont créé 1,5 million d'emplois. « Je crois au pouvoir de la jeunesse. Lorscur'on leur offre des capitaux et des opportunités, ils créent des emplois et de l'espoir, et cela met fin aux migrations non désirées. Personne ne quitte son pays natal lorsqu'il a de l'espoir économique », affirme Elumelu.
Il décrit cela comme le projet de sa vie : construire une nouvelle génération d'entrepreneurs africains capables de transformer le continent de l'intérieur.
– Je suis fidèle au principe de l'africapitalisme : le secteur privé doit assumer la responsabilité du développement. Nous devons investir dans les secteurs créateurs de croissance et de prospérité, et réinvestir notre argent en Afrique, et non en Europe ou aux États-Unis.
– Nous devons développer l'Afrique nous-mêmes
– Qu'est-ce qui vous motive personnellement à consacrer autant de temps et de ressources à l'entrepreneuriat et au développement ?
– D'abord et avant tout parce que je crois que personne d'autre ne développera l'Afrique à notre place. Nous devons le faire nous-mêmes, dit-il.
– Nous, le secteur privé Africain, devons penser différemment et investir pour créer de la croissance économique et de la prospérité, et non pas seulement pour notre propre profit. Si nous ne créons pas davantage de prospérité, nos entreprises ne survivront pas non plus.
Il estime que le développement ne peut pas être laissé à l'État seul.
Les gouvernements doivent offrir un cadre stable, mais c'est le secteur privé qui doit impulser le changement. Notre mission est de démontrer que les investissements peuvent être à la fois rentables et transformateurs.
Perspectives à l'horizon 2050
– Comment imaginez-vous l'Afrique en 2050 et quel rôle espérez-vous y jouer ?
« Je vois un continent autonome, porté par de jeunes entrepreneurs confiants. Un continent qui a bâti sa prospérité, sans se la laisser abuser », dit-il.
Il met ses mains sur ses genoux, sourit et ajoute :
– C'est pour cela que je me bats. L'Afrique n'a pas besoin de plus de sympathie. Nous avons besoin de partenaires qui créent en nous.
Publié par E24 le 11 octobre 2025
L'Association du transport aérien international (IATA), en collaboration avec la firme Oliver Wyman, un leader mondial en conseil de gestion, entreprise de Marsh McLennan (NYSE : MMC), a publié lundi 13 octobre 2025, une étude conjointe intitulée Reviving the Commercial Aircraft Supply Chain. Le rapport traite des problèmes de chaîne d'approvisionnement dans l'industrie aérospatiale, et explore les causes fondamentales, les impacts sur les compagnies aériennes, ainsi que les initiatives susceptibles de faire progresser l'industrie aérienne.
Les problèmes dans la chaîne d'approvisionnement de l'industrie aérospatiale retardent la production de nouveaux aéronefs et de pièces de rechange, de sorte que les compagnies aériennes doivent réévaluer la planification de leurs flottes et, dans plusieurs cas, maintenir en fonction des appareils plus vieux pour une période prolongée. À l'échelle mondiale, les arriérés de commandes ont atteint en 2024 un sommet historique de 17 000 aéronefs, considérable plus que les arriérés d'environ 13 000 aéronefs par année pour la période de 2010 à 2019. La lenteur de la production pourrait coûter à l'industrie aérienne plus de 11 milliards $ en 2025, en raison de quatre facteurs principaux.
Coûts excédentaires du carburant (≈4,2 milliards $) : les compagnies aériennes exploitent des aéronefs plus vieux et moins efficaces sur le plan énergétique parce que les livraisons de nouveaux appareils sont retardées, ce qui entraîne des coûts de carburant plus élevés.
Coûts de maintenance excédentaires (3,1 milliards $) : la flotte mondiale est vieillissante et les aéronefs plus vieux exigent des opérations de maintenance plus fréquentes et coûteuses.
Augmentation des coûts de location des moteurs (2,6 milliards $) : les compagnies aériennes doivent louer un plus grand nombre de moteurs puisque les moteurs sont retenus plus longtemps au sol durant les opérations de maintenance. Les taux de location des aéronefs ont aussi augmenté de 20 à 30 % depuis 2019.
Augmentation des coûts de maintien de stocks (1,4 milliard $) : les compagnies aériennes stockent un plus grand nombre de pièces de rechange pour pallier les perturbations imprévisibles de la chaîne d'approvisionnement, ce qui accentue le coût des stocks.
En plus des coûts croissants, les problèmes de chaîne d'approvisionnement empêchent les compagnies aériennes de déployer suffisamment d'aéronefs pour répondre à la demande croissante de la part des passagers. En 2024, le trafic de passagers a augmenté de 10,4 %, surpassant l'expansion de la capacité de 8,7 % et faisant grimper le taux d'occupation à un niveau record de 83,5 %. La tendance à la hausse de la demande du secteur passagers se maintient en 2025.
Le modèle économique actuel de l'industrie aérospatiale, les bouleversements occasionnés par l'instabilité géopolitique, la pénurie de matières premières et le marché du travail tendu sont autant de facteurs à l'origine du problème. En tenant compte de ces causes sous-jacentes, le rapport résume les initiatives clés qui devraient permettre aux fabricants d'équipements d'origine (OEM), aux bailleurs et aux fournisseurs soutenus par les compagnies aériennes d'affronter le déséquilibre entre l'offre et la demande et de construire une plus grande résilience.
Selon Willie Walsh, directeur général de l'IATA, les compagnies aériennes ont besoin d'une chaîne d'approvisionnement fiable pour exploiter et agrandir leurs flottes efficacement. « Nous sommes aux prises actuellement avec des temps d'attente sans précédent pour les aéronefs, les moteurs et les pièces, et des calendriers de livraison imprévisibles. Ces problèmes combinés ont fait grimper les coûts d'au moins 11 milliards $ cette année, et ont limité la capacité des compagnies aériennes de répondre à la demande des consommateurs », a-t-il déclaré. A l'en croire, il n'y a pas de solution simple à ce problème, mais plusieurs actions pourraient procurer un soulagement. Pour le directeur général de l'IATA, « ouvrir l'après-marché offrirait aux compagnies aériennes un plus grand choix et donnerait accès aux pièces et aux services ». Parallèlement, poursuit-il, une plus grande transparence quant à l'état de la chaîne d'approvisionnement fournirait aux compagnies aériennes les données requises pour planifier les situations de blocage, tout en aidant les fabricants d'équipements d'origine à réduire les goulots d'étranglement ».
Voici les actions à envisager pour l'industrie aérospatiale
Ouvrir les bonnes pratiques de l'après-marché en rendant les activités d'entretien, réparation et révision (MRO) moins dépendantes des modèles de licences commerciales des OEM, et en facilitant l'accès à des sources alternatives de matériaux et de services.
Améliorer la visibilité de la chaîne d'approvisionnement en assurant une meilleure visibilité à tous les niveaux de fournisseurs pour repérer rapidement les risques, réduire les goulots d'étranglement et les inefficiences, et utiliser des données et des outils améliorés pour rendre l'ensemble de la chaîne plus résiliente et fiable.
Libérer la valeur des données en profitant des connaissances de la maintenance prédictive, en mettant en commun les pièces et en créant une plateforme commune de données sur la maintenance pour optimiser les stocks et réduire les temps d'immobilisation.
Accroître les capacités en matière de réparation et de pièces pour accélérer l'approbation des réparations, soutenir les solutions de pièces alternatives et de matériaux d'occasion utilisables (USM), et adopter des techniques de fabrication avancées pour réduire les goulots d'étranglement.
Pour mettre en œuvre chacune de ces alternatives, la première étape et la plus critique pour les joueurs de l'industrie aérospatiale sera de développer une approche stratégique parmi tous les intervenants de la chaîne d'approvisionnement. Les problèmes à facettes multiples qui affectent l'industrie exigent de la collaboration pour se rapprocher de l'objectif de mieux répondre à la demande de production et d'entretien des aéronefs.
« La flotte d'aéronefs est plus grande aujourd'hui, plus avancée et plus efficace au plan énergétique que jamais », explique Matthew Poitras, partenaire chez Oliver Wyman et spécialiste en matière de transports et de pratiques industrielles avancées. Il soutient que les problèmes de chaîne d'approvisionnement ont des conséquences pour les compagnies aériennes et les fabricants d'équipements d'origine. « Nous voyons une occasion de catalyser l'amélioration de la performance des chaînes d'approvisionnement qui profitera à tous, mais il faudra pour cela des gestes collectifs pour remodeler la structure de l'industrie aérospatiale et il faudra travailler ensemble sur la transparence et les talents », a-t-il affirmé.
« La liberté du parrain dans l'élection présidentielle au Bénin : Qu'apporte de nouveau l'ordonnance N°254/AUD-PD/2025 du 13 Octobre 2025 rendue par le président du Tribunal de première instance de Cotonou ? »
L'article 44 de la Constitution béninoise, repris à l'article 132 du code électoral, dispose : « Nul ne peut être candidat aux fonctions de Président de la République ou de vice-président de la République s'il :
- n'est de nationalité béninoise de naissance ou acquise depuis au moins dix ans ;
– n'est de bonne moralité et d'une grande probité ;
– ne jouit de tous ses droits civils et politiques ;
– n'est âgé d'au moins 40 ans révolus et au plus 70 ans révolus à la date d'entrée en fonction ;
- a été élu deux (02) fois Président de la République et a exercé comme tel deux mandats ;
– n'est présent en République du Bénin lors du dépôt de sa candidature ;
- ne jouit d'un état complet de bien-être physique et mental dûment constaté par un collège de trois médecins assermentés désignés par la Cour constitutionnelle.
- n'est dûment parrainé par des élus dans les conditions et suivant les modalités fixées par la loi. » (Il faut, selon l'article 132 nouveau du code électoral1 , être « parrainé par un nombre de députés et/ou de maires correspondant à au moins 15% de l'ensemble des députés et des maires et provenant d'au moins 3/5 des circonscriptions électorales législatives »).
La jurisprudence de la Cour constitutionnelle du Bénin donnait quelques précisions sur le parrainage des candidats à l'élection présidentielle.
Premièrement, dans la décision EP 21-016 du 17 février 2021 la Cour a affirmé la liberté du parrain en énonçant que « l'acte de parrainage qui est la manifestation d'un engagement unilatéral de son auteur de présenter un candidat bénéficiaire à l'élection présidentielle n'est soumis qu'à la volonté librement exprimée des titulaires du droit de parrainer ».
Deuxièmement, dans la décision EP21-012 du 17 février 2021, la Cour constitutionnelle a reconnu la possibilité de rétractation du parrainage en affirmant que : « l'acte de parrainage est un engagement unilatéral à présenter un candidat à l'élection du président de la République susceptible de rétractation, à condition que cette rétractation ne soit pas abusive ; qu'une rétractation du parrainage par le titulaire du droit est abusive lorsqu'elle intervient après l'examen du dossier de candidature et, surtout, après la proclamation de la liste des candidatures par la structure en charge de l'organisation de l'élection concernée, et qu'elle n'est pas notifiée au candidat et à cette structure ; ».
Troisièmement, la réforme du code électoral en 2024 est venue semer le doute sur, d'une part, la liberté négative du parrain, d'autre part, son droit de rétractation. En effet, au regard de la loi N° 2024-13 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n° 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral, et au bénéfice de la nouvelle rédaction de l'article 132 du code électoral, il est désormais de droit que : « Un député ou un maire ne peut parrainer qu'un candidat membre ou désigné du parti sur la liste duquel il a été élu. Toutefois, en cas d'accord de gouvernance conclu avant le dépôt des candidatures à l'élection du duo président de la République et vice-président de la République et déposé à la Commission électorale nationale autonome, le député ou le maire peut parrainer un candidat membre de l'un ou l'autre des partis signataires de l'accord ».
Cette nouvelle rédaction règle nettement la question de la liberté positive de parrainage, c'est-à-dire la liberté de parrainer qui on veut. En la matière, une restriction est intervenue en 2024. Si le parrain décide de parrainer un candidat, il ne peut parrainer n'importe lequel. La loi l'oblige à ne parrainer que le candidat voulu par son parti politique, soit du fait de l'appartenance de ce candidat au même parti ou de sa désignation par ledit parti, soit du fait d'un accord de gouvernance conclu et déposé à la commission électorale nationale autonome entre un autre parti auquel appartient le candidat bénéficiaire du parrainage et le parti du député ou du maire parrain.
Mais sur la liberté négative de parrainer et le droit de rétractation c'est-à-dire, sur le fait que le parrain peut, d'une part, choisir de ne parrainer personne, d'autre part, retirer le parrainage qu'il a donné à quelqu'un avant la publication de la liste des candidats par la CENA, le doute persistait jusqu'au 13 Octobre 2025.
Quatrièmement, l'ordonnance N°254/AUD-PD/2025 du 13 Octobre 2025 rendue par le président du Tribunal de première instance de Cotonou règle désormais la question de la liberté négative du parrain. Elle affirme que « le formulaire de parrainage est nominatif ; qu'il est attaché à la personne de chaque élu habilité légalement à parrainer ; que donc, il ne peut être retenu par le parti ou le président du parti, contre la volonté de l'élu, sans que cette rétention soit irrégulière ou arbitraire ».
Cinquièmement, la clarification sur le nouveau droit positif de la liberté négative de parrainage et le droit de rétractation de parrainage pouvait provenir, soit du juge constitutionnel, soit du juge ordinaire. La Cour constitutionnelle avait reconnu le partage de compétences entre elle et le juge ordinaire sur la question de parrainage en énonçant, dans la décision EP21-012 du 17 février 2021 que : « la vérification de l'authenticité du parrainage et les effets qui pourraient en être déduits au plan répressif relèvent des prérogatives du juge judiciaire ; toutefois, il appartient à la haute Juridiction de s'assurer que le formulaire de parrainage est correctement et complètement rempli et, que ce faisant, de vérifier, en particulier, qu'il est signé et daté ; le parrain est titulaire de l'un des mandats électifs retenu par la loi et qu'il n'est pas démissionnaire de son mandat à la date à laquelle il a signé le parrainage ; que l'acte est bien délivré au profit d'un candidat et d'un seul ;que ce candidat est correctement identifié par son nom et son ou ses prénom(s) ; ».
Sixièmement et pour ne pas conclure : Sous réserve d'une décision en sens contraire qui proviendrait de hautes juridictions, notamment du juge constitutionnel, juge du contentieux préélectoral des candidatures à l'élection présidentielle, cette position du président du tribunal de première instance de Cotonou doit être considérée comme l'apport du juge judiciaire au droit positif béninois sur le parrainage des candidats à l'élection présidentielle.
Par Gilles BADET
Maitre-Assistant des universités, Ancien secrétaire général de la Cour constitutionnelle du Bénin.