Vers la construction d'un siège unique moderne pour les Régulateurs à Cotonou.
Le Gouvernement accélère la mise en œuvre des grandes infrastructures publiques. Réuni en conseil des ministres mercredi 5 novembre 2025, le gouvernement a autorisé la contractualisation avec diverses sociétés dans le cadre du projet de construction du siège des Institutions de Régulation à Cotonou.
Selon le conseil, il s'agit d'un complexe immobilier de type R+8 avec un sous-sol à usage de parking, implanté sur une superficie de 9.821 m2. Le projet devra abriter à terme plusieurs institutions de régulation du pays, dans une logique de regroupement, de rationalisation et de mutualisation des coûts de fonctionnement.
« Ce complexe permettra d'offrir aussi bien un cadre de travail confortable aux personnels desdites institutions que des facilités d'accès aux usagers », précise le Conseil.
M. M.
En Conseil des ministres, mercredi 5 novembre 2025, le gouvernement béninois a décidé d'institutionnaliser les Pôles économiques régionaux d'industrie légère et d'agro-industrie.
La loi n° 2022-38 du 03 janvier 2023 fixant le régime des zones économiques spéciales en République du Bénin met en place un cadre physique de développement des industries qui y ont accès. Selon le gouvernement béninois, il est encourageant de noter que la zone économique spéciale de Glo-Djigbé connaît un essor remarquable, une dynamique que viendront conforter celles de Sèmè-Podji et de Kétou.
Pour consolider les retombées de cette politique, le gouvernement béninois a jugé bon « de mettre en place, par région, un modèle de cadre physique de développement des entreprises agréées au code des investissements et intervenant dans les domaines dédiés à l'agro-industrie et à l'industrie légère mais qui, en raison de leurs tailles et/ou de leurs activités, ne peuvent accéder aux zones économiques spéciales ».
Le gouvernement a donc décidé de créer des Pôles économiques régionaux sous la responsabilité d'Autorités d'administration et de régulation. « Celles-ci auront des missions spécifiques incluant notamment la réalisation d'études de faisabilité, la sélection des sites et le zonage des tracés », informe le Conseil des ministres. Un décret précise les modalités d'implémentation dont l'effet escompté est le développement équilibré du territoire.
A.A.A
Le décret n° 2025-637 du 08 octobre 2025, signé par le Président Patrice Talon, fixe les conditions, la procédure, les modalités de conclusion ainsi que les avantages des accords-cadres entre l'État béninois et les associations, fondations ou organisations non gouvernementales. Voici comment les Associations et Fondations peuvent conclure des accords-cadres avec l'État.
Pour conclure un accord-cadre avec l'Etat, les Associations, Fondations ou organisations non gouvernementales doivent remplir les critères suivants, comme stipulé dans l'article 3 du décret n° 2025-637 du 08 octobre 2025.
Les Associations et Fondations doivent : être inscrites au Registre des Associations et Fondations ; être à jour dans leurs obligations légales ; justifier d'au moins trois années consécutives d'activités effectives sur le territoire béninois, attestée par des rapports d'activités et des activités et des états financiers conformes aux lois en vigueur. Cependant, l'article 4 prévoit que la durée minimale de trois ans d'activités peut être réduite par décision du Conseil des Ministres si un intérêt stratégique particulier pour l'État le justifie.
L'objet statutaire des Associations et Fondations et leurs activités doivent concourir à la réalisation d'une politique publique.
Modalités de conclusion des accords-cadres
La procédure de conclusion d'un accord-cadre est initiée soit par l'Etat ou à la demande de l'Association ou la Fondation.
Selon l'article 5, l'autorité publique sectorielle compétente peut inviter une association, une fondation ou une ONG à conclure un accord-cadre en lui soumettant un projet d'accord.
Une association, fondation ou ONG peut également prendre l'initiative en adressant une demande motivée à l'autorité publique sectorielle compétente. Cette demande doit inclure le numéro d'inscription au Registre des Associations et Fondations ainsi qu'un projet d'accord-cadre.
Une fois l'accord-cadre approuvé par les deux parties, elles discutent ensemble pour convenir d'un projet commun. L'autorité publique vérifie ensuite que l'association ou la fondation respecte les conditions d'éligibilité avant de soumettre le projet au Conseil des Ministres, si nécessaire.
Avantages pour les Associations et Fondations
Les accords-cadres offrent plusieurs avantages aux associations, fondations et ONG, comme précisé dans les articles 6 et 7.
Les associations peuvent bénéficier de facilités fiscales et douanières, si cela est prévu dans l'accord. Elles ont également accès privilégié à certains services publics ou ressources administratives.
Dans le cas des organisations étrangères, des dispositions particulières peuvent être prises pour leur personnel.
En contrepartie, les associations doivent s'engager à : réaliser les activités convenues dans les zones géographiques et les domaines d'intervention définis ; recruter prioritairement du personnel de nationalité béninoise ; respecter les lois, règlements et conventions internationales ratifiées par le Bénin ; fournir des rapports réguliers sur l'état d'exécution des activités et l'utilisation des ressources.
L'article 9 du décret prévoit des cas de suspension ou de résiliation des accords-cadres. Il s'agit de cas de non-respect des obligations légales, réglementaires ou contractuelles et de cessation volontaire des activités.
L'accord peut être également résilié pour des raisons d'intérêt général, après notification.
En cas de suspension, si les parties ne parviennent pas à résoudre les problèmes dans un délai de trois mois, l'accord est automatiquement résilié.
M. M.
Les membres du Comité d'investissement du Fonds d'électrification rurale et des énergies renouvelables, ont été nommés par décret en date du 15 octobre 2025.
Cinq (05) personnalités siégeront au sein du Comité d'investissement du Fonds d'électrification rurale et des énergies renouvelables, dont quatre membres du gouvernement.
Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'État chargé du Développement et de la Coordination de l'action gouvernementale, en assurera la présidence. Il sera accompagné de Romuald Wadagni, ministre de l'Économie et des Finances, ministre d'État ; José Tonato, ministre de l'Énergie, de l'Eau et des Mines, également ministre du Cadre de vie et des Transports, chargé du Développement durable ; et Raphaël Akotègnon, ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale.
Aristide Djidjoho, représentant de la présidence de la République, complète la liste.
Le Fonds d'électrification rurale et des énergies renouvelables, créé fin 2024, vise à renforcer l'accès à l'électricité dans les zones rurales et à promouvoir les sources d'énergie propres. Il constitue un instrument clé de la politique énergétique nationale, orientée vers la transition et la diversification du mix énergétique.
Conformément au décret n°2024-1397 du 11 décembre 2024, le Comité d'investissement, organe décisionnel du Fonds, attribue les subventions aux projets présentés par les acteurs publics et privés, après examen par un comité technique ad hoc. Il se réunit deux fois par an en session ordinaire, et peut se réunir en session extraordinaire à la demande de son président. Ses travaux font l'objet d'un compte rendu périodique au président de la République et d'un rapport annuel au Conseil des ministres.
M. M.
En Conseil des ministres ce mercredi 05 novembre 2025, le gouvernement a marqué son accord pour la réalisation d'études dans le cadre de la construction ou de la réhabilitation de quatre-vingts (80) retenues d'eau dans différentes localités du Bénin.
Bonne nouvelle pour les acteurs du monde agricole. 80 retenues d'eau seront bientôt construites ou réhabilitées. Les travaux d'études ont été autorisés ce mercredi 05 novembre 2025 en Conseil des ministres. Ces études selon le communiqué du gouvernement participent « de la mise en valeur du potentiel hydroagricole dont recèle le pays en vue de développer la pratique de l'irrigation par la maîtrise totale de l'eau ». L'objectif visé est de renforcer les capacités de résilience de l'agriculture béninoise et d'accroître sa compétitivité.
A cet effet, il est prévu la construction de soixante (60) retenues d'eau à vocation agropastorale et la réhabilitation de vingt autres réparties dans plusieurs départements et communes.
F. A. A.
L'Association du transport aérien international (IATA) a publié ses données sur le trafic mondial de passagers en septembre 2025. En voici les faits saillants :
– La demande totale, mesurée en kilomètres-passagers payants (RPK), était en hausse de 3,6 % par rapport à septembre 2024. La capacité totale, mesurée en sièges-kilomètres offerts (ASK), était en hausse de 3,7 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation des sièges en septembre s'élevait à 83,4 % (-0,1 point de pourcentage [pp] par rapport à septembre 2024).
– La demande internationale a augmenté de 5,1 % par rapport à septembre 2024. La capacité a augmenté de 5,2 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 83,6 % (‑0,1 pp par rapport à septembre 2024).
– La demande intérieure a augmenté de 0,9 % par rapport à septembre 2024. La capacité était en hausse de 1,1 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation était de 83,0 % (‑0,1 pp par rapport à septembre 2024).
« La solide demande internationale est responsable de 90 % de la croissance globale de 3,6 % en septembre. Il est important de noter que l'expansion de la capacité de 3,7 % a légèrement surpassé celle de la demande. Le coefficient d'occupation, néanmoins, demeure très élevé, atteignant 83,4 %. Comme les horaires de vol de novembre indiquent une expansion de 3 % par rapport à l'année précédente, les compagnies aériennes se préparent à une croissance continue pour la période des fêtes de fin d'année. Le tout, en dépit des graves contraintes causées par les problèmes de chaînes d'approvisionnement non résolus », déclare Willie Walsh, directeur général de l'IATA.
Résultats régionaux – marchés de passagers internationaux
Le nombre de RPK internationaux a augmenté de 5,1 % en septembre, en glissement annuel, et la croissance a été observée dans toutes les régions.La seule région qui affiche une amélioration notable du coefficient d'occupation est l'Asie-Pacifique.
Les transporteurs d'Asie-Pacifique ont obtenu une croissance de la demande de 7,4 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 6,1 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation des sièges était de 83,3 % (+1,0 pp par rapport à septembre 2024). Les voyages intra‑asiatiques ont été le plus puissant moteur de croissance, avec une augmentation de 9,4 %, principalement au départ de la Chine et du Japon.
Les transporteurs d'Europe ont enregistré une augmentation de la demande de 4,0 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 4,4 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 85,6 % (-0,3 pp par rapport à septembre 2024).
Les transporteurs d'Amérique du Nord affichent une croissance de la demande de 2,5 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 4,3 % d'une année sur l'autre et le coefficient d'occupation était de 82,9 % (-1,5 pp par rapport à septembre 2024). Le corridor Amérique du Nord–Asie affiche une faible croissance de seulement 0,9 %. Par contraste, le corridor Amérique du Nord–Amérique du Sud a rebondi, après le déclin du mois d'août, avec une croissance de 1,1 %.
Les transporteurs du Moyen-Orient ont enregistré une augmentation de la demande de 6,3 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 6,2 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 81,9 % (inchangé par rapport à septembre 2024).
Les transporteurs d'Amérique latine ont vu la demande augmenter de 5,3 % en glissement annuel. La capacité était en hausse de 6,8 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation était de 83,3 % (-1,2 pp par rapport à septembre 2024).
Les transporteurs d'Afrique affichent une augmentation de la demande de 5,3 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 5,1 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation était de 74,7 % (+0,1 pp par rapport à septembre 2024).
Marchés de passagers intérieurs
Le nombre de RPK intérieur a augmenté de 0,9 % par rapport à septembre 2024, et le coefficient d'occupation a perdu 0,1 pp pour s'établir à 83,0 %, en raison de l'expansion de 1,1 % de la capacité.
Le Brésil est en tête, avec une croissance dans les deux chiffres. Par contraste, le déclin des voyages intérieurs aux États-Unis s'accélère, avec une baisse de 1,7 %, et le coefficient d'occupation est le plus faible parmi tous les grands marchés intérieurs.
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 5 novembre 2025, sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon. Plusieurs grandes décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.
L'ancien ministre dans le gouvernement du président Mathieu Kérékou, Christian Enock Lagnidé, a adressé une lettre de contribution au chef de l'État Patrice Talon dans le cadre du débat sur la révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990. Le candidat aux présidentielles de 2011 et 2016 y formule plusieurs propositions qu'il juge nécessaires pour adapter la loi fondamentale aux réalités actuelles du Bénin.
Dans sa correspondance transmise également au président de l'Assemblée nationale, Christian Lagnidé salue les acquis démocratiques du pays, tout en soulignant la nécessité d'une « révision éclairée » de la Constitution, après trente-cinq ans d'application. Selon lui, les mutations sociales, économiques et institutionnelles appellent des ajustements pour renforcer la stabilité, la justice et la gouvernance.
Un mandat présidentiel unique pour garantir la stabilité
L'une des propositions phares de l'ancien ministre est l'instauration d'un mandat présidentiel unique de cinq ou sept ans, non renouvelable, à compter de 2031. Une mesure qui, selon lui, permettrait de « garantir la stabilité du pouvoir exécutif, d'éviter les tensions liées au renouvellement du mandat » et d'encourager une gouvernance orientée vers l'intérêt national plutôt que vers la recherche de réélection.
Abaisser l'âge d'éligibilité et promouvoir la jeunesse
L'ex ministre suggère également d'actualiser l'âge d'éligibilité à la présidence de la République entre 35 et 70 ans, toujours à partir de 2031. Cette réforme viserait à « permettre à la jeune génération, déjà précoce en maturité politique et en engagement patriotique, de pouvoir servir le Bénin au niveau le plus élevé ».
Un vote obligatoire ou récompensé
Sur le plan civique, il recommande de faire du vote un devoir obligatoire ou, à défaut, d'instaurer un mécanisme incitatif pour récompenser les citoyens qui participent régulièrement aux scrutins. Pour lui, la vitalité démocratique dépend aussi de la participation citoyenne active.
La création d'un Sénat comme chambre de sagesse
Abordant enfin la question du bicaméralisme envisagé dans le projet de révision, Christian Enock Lagnidé se déclare favorable à la création d'un Sénat, qu'il conçoit comme une « véritable chambre de sagesse et de mémoire nationale ». Cette institution, selon sa vision, devrait garantir la stabilité politique, la qualité de la gouvernance et le consensus national.
Il propose une composition mixte. Des membres de droit à vie, dont les anciens présidents de la République, de l'Assemblée nationale et de la Cour constitutionnelle. Des membres désignés pour un mandat de cinq ans renouvelable, parmi lesquels six représentants des collectivités territoriales (à raison d'un pour deux départements) et cinq anciens ministres ou hauts fonctionnaires.
Pour Christian Lagnidé, ce Sénat incarnerait « la continuité de la République » et servirait d'instance morale, capable d'arbitrer les divergences politiques et de réguler le fonctionnement des institutions. Il appelle à une réforme constitutionnelle mesurée et anticipatrice, tournée vers la consolidation de la démocratie béninoise à l'horizon 2031.
A.A.A
Sa Majesté le Roi Mohammed VI décrète le 31 octobre "Fête de l'Unité". Cette décision fait suite à la résolution historique adoptée par le Conseil de securité de l'ONU sur le Sahara marocain.
La nouvelle de l'institution de la "Fête de l'Unité" a été annoncée mardi à travers un communiqué du Cabinet royal.
"Eu égard au tournant historique qu'a connu le processus de la Cause Nationale et ayant à l'esprit les développements décisifs apportés par la résolution 2797/2025 du Conseil de sécurité, qui a fait l'objet du récent Discours adressé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste et Le glorifie, à Son peuple fidèle, il a été décidé de décréter la journée du 31 octobre de chaque année une fête nationale et une occasion lors de laquelle Sa Majesté le Roi accorde Sa grâce. Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, a bien voulu donner à cette fête nationale le nom de "Aid Al Wahda" (Fête de l'Unité), avec tout ce qu'elle implique en termes de significations et de références à l'unité nationale et à l'intégrité territoriale inébranlable du Royaume. Cette fête constituera une occasion nationale fédératrice pour l'expression de l'attachement aux sacralités nationales du Royaume et à ses droits légitimes.Il a été aussi décidé que le Discours Royal sera prononcé à l'avenir en deux occasions officielles : la première à travers le Discours de la glorieuse fête du Trône et la seconde à l'occasion de l'ouverture du Parlement. Ce faisant, Sa Majesté le Roi, en tant qu'Amir Al-Mouminine et Chef de l'Etat, Se réserve la décision et l'appréciation de S'adresser à Son peuple fidèle à tout moment et à toute occasion que Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, juge opportuns. Il sera également procédé au maintien des festivités programmées pour la célébration du cinquantenaire de la glorieuse Marche Verte, sans que le Souverain n'adresse un Discours à la Nation à cette occasion"., précise le communiqué du Cabinet royal.
L' "Aid Al Wahda" que vient de décréter Sa Majesté le Roi Mohammed VI est la première fête nationale instituée depuis celle de la récupération d'Oued Eddahab en 1979. Elle marque ainsi la première célébration nationale proclamée par le Souverain depuis Son avènement. L'officialisation du Nouvel An amazigh venait reconnaître une tradition festive pluriséculaire profondément ancrée dans l'identité marocaine.
Aujourd'hui, la décision de Sa Majesté de célébrer « l'Unité » le 31 octobre, à la lumière du nouveau tournant dans la question du Sahara, vient consacrer la notion d'un « Maroc indivisible ». Indivisible dans son territoire comme dans la communauté de destin de sa Nation.
Un Royaume riche de ses différences, mais uni et indivisible : diversité des affluents religieux, pluralité des cultures, variété des milieux sociaux. Autant de singularités qui, loin de diviser, nourrissent la force de la nation marocaine.
Cette résolution historique du Conseil de sécurité sur le Sahara marocain montre le soutien de la communauté internationale à une cause juste que défend le Royaume du Maroc sous la Vision éclairée de SM. Le Roi Mohammed VI.
Le président Patrice Talon a lancé un appel aux démissionnaires du parti d'opposition Les Démocrates.
Avertissement et main tendue du président Patrice Talons aux démissionnaires du parti Les Démocrates. Selon le chef de l'Etat, quitter un parti n'autorise pas à renoncer à l'action publique. « Si leur idéal ne veut pas prospérer dans le groupe politique actuel et qu'ils sortent de ce groupe-là, il ne faut pas que leur idéal meure », a déclaré le président dans un entretien diffusé ce mardi 4 novembre 2025.
« Le meilleur moyen de promouvoir les idéaux politiques, c'est peut-être par la politique » a ajouté le président Patrice Talon. Le chef de l'État se dit prêt à les écouter. « Je vais voir le président Djogbénou (de l' UP-R, Ndlr), Bio Tchané (du BR, Ndlr), je vais leur dire qu'il faut aller parler avec ceux qui n'ont pas trouvé leur bonheur », annonce le chef de l'Etat.
Patrice Talon a exhorté les autres membres des Démocrates à infléchir la ligne du parti. « Influencez le président Boni Yayi, influencez les responsables du parti pour qu'ils ouvrent des discussions », demande le Chef de l'Etat. Patrice Talon lie cette invitation à un objectif national.
Pour lui, la polarisation nuit à l'intérêt général. « On ne peut pas construire le pays quand on a l'impression qu'il y a une partie du pays contre une autre », a indiqué le chef de l'Etat.
Le 28 octobre dernier, six députés membres du principal parti d'opposition Les Démocrates ont annoncé leur démission.
M. M.
Face à la Nation Béninoise dans la soirée de ce mardi 04 novembre 2025, le chef de l'Etat Patrice Talon a évoqué les deux ‘'phénomènes'' ayant conduit à la scission du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), et à la création du parti Les Démocrates (LD).
Le refus d'adhérer aux réformes politiques et le refus de toute collaboration avec le régime de la Rupture et du Nouveau Départ à son avènement en 2016 au Bénin, auraient conduit à la scission du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), puis à la création du parti Les Démocrates. Le chef de l'Etat Patrice Talon l'a fait savoir dans la soirée de ce mardi 04 novembre 2025, lors d'une émission spéciale sur Bénin TV. Il a déploré au cours de l'entretien, la dynamique électorale actuellement en cours dans le pays ; laquelle ne l'enchante pas du tout et porte préjudice à l'image du pays. Toutefois, il n'y a pas lieu selon lui, d'indexer la réforme du système partisan, encore moins le code électoral. Les malheurs que connait le parti Les Démocrates en cette période électorale d'après lui, sont la conséquence des actions de son prédécesseur, Boni Yayi, engagé « avec beaucoup d'énergie » à faire échec à tout ce qu'il entreprend comme réforme. « Avant 2016, tout le monde priait pour une réforme du système partisan. Nous l'avons engagée, et j'en suis fier. Elle consistait à encourager, voire contraindre les partis politiques au regroupement. Les FCBE qui étaient à l'entame de la réforme le parti le plus grand de la centaine de petits partis que comptait le Bénin avait l'opportunité d'absorber un grand nombre de ces petits partis et de devenir un grand parti d'envergure nationale, pour peu qu'elle en ait la volonté. Mais comme c'est une réforme engagée par Patrice Talon, pas question. Pas question que cette réforme prospère, même si FCBE devait en profiter », a rappelé le chef de l'Etat. Il en a été de même de l'appel à entrer en partenariat avec ce parti, et à accueillir ses cadres dans la gouvernance politique et technique du pays. Cet appel déplore Patrice Talon, a été également refusé à tous ceux qui ont montré leur disponibilité à collaborer.
Nonobstant cette opposition radicale du parti, la volonté de son régime à associer toutes les compétences et bonnes volontés, quel que soit leur bord politique, s'est manifestée « très tôt » dès la formation du premier gouvernement. Il a cité à titre indicatif, l'entrée au sein de l'équipe gouvernementale de Jean-Claude Houssou, membre du staff de campagne de Lionel Zinsou, son challenger au second tour de la présidentielle de 2016. « Beaucoup d'autres, en raison de leurs compétences techniques ou de leur leadership politique, ont été appelés pour servir le pays aux côtés de Patrice Talon élu comme président de tous les Béninois et non comme président d'une partie des Béninois », a laissé entendre le chef de l'Etat. « Mais par contre, certains restés fidèles à la ligne du parti et de son chef, sont manifestement entrés en quasi rébellion contre le nouveau régime et ceux qui ont choisi de servir le pays à mes côtés, ont été […] purement et simplement bannis », a-t-il ajouté. Deux phénomènes qui, à en croire le chef de l'Etat, ont conduit pratiquement à la scission des FCBE, puis à la création du parti les démocrates. Le président de la République a exprimé au cours de l'émission, son ambition de voir tous les enfants du Bénin travailler ensemble pour construire le pays malgré les divergences de points de vue.
F. A. A.
Dans un entretien diffusé ce mardi 4 novembre 2025, sur la télévision nationale, le président Patrice Talon, est longuement revenu sur les événements politiques qui ont marqué les élections législatives de 2019. Pour la première fois, le chef de l'État a clairement désigné son prédécesseur, Boni Yayi, comme principal responsable de la crise électorale qui avait plongé le pays dans la tension.
« Depuis 2016, mon prédécesseur le président Boni Yayi s'emploie avec beaucoup d'énergie à faire échec à toutes les réformes », a confié le président Patrice Talon. L'une des plus importantes, la réforme du système partisan, visant à mettre fin à la prolifération des petits partis politiques et à encourager leur regroupement pour créer de véritables formations d'envergure nationale.
« Avant 2016, tout le monde priait pour une réforme du système partisan. Nous l'avons engagée, et j'en suis fier », a affirmé le président Talon, regrettant que les Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), alors principal parti de l'opposition, ait refusé d'y adhérer par pure hostilité politique.
Le chef de l'État a rappelé avoir tendu la main à plusieurs cadres des FCBE pour les associer à la gouvernance nationale, une démarche rejetée, selon lui, par Boni Yayi. « Tous ceux qui ont estimé le contraire et ont montré leur disponibilité à collaborer, ont été bannis », a-t-il déploré. Pour le président du Bénin, le refus d'adhérer aux réformes politiques et le refus de toute collaboration avec le nouveau régime ont conduit pratiquement à la scission du parti Forces Cauris pour un Bénin Émergent puis à la création du parti ‘'Les Démocrates''.
Le consensus politique de 2019 saboté
Patrice Talon a détaillé les coulisses de la crise électorale de 2019, qui avait conduit à la tenue d'élections législatives sans participation de l'opposition. D'après lui, un consensus avait été trouvé entre les différentes forces politiques sur les textes encadrant la réforme du système partisan. « Ce consensus a été consigné dans un document le 18 mars 2019 », a-t-il rappelé. Mais, poursuit-il, « le président Boni Yayi a refusé que ce consensus soit adopté.
Pour Patrice Talon, ce refus a provoqué la rupture du dialogue et conduit à la crise électorale de 2019. « Tout ce qui s'est passé en 2019, c'est le président Yayi Boni qui en a été le seul responsable. Il a empêché la tenue normale des élections (…) que des textes consensuels soient mis en œuvre pour une élection apaisée. J'ai été vu comme celui qui est à l'origine des violences électorales que nous avons connues. J'ai assumé. Mais ce qui se passe et qui continue ne peut pas me permettre de rester silencieux indéfiniment », a-t-il déclaré. Malgré la crise et l'installation d'un parlement « qualifié de monocolore » après 2019, il n'était pas question d'arrêter les réformes.
La guéguerre entre anciens présidents de la République ne devrait pas entraver le développement du Bénin. Patrice Talon lors d'une émission spéciale dans la soirée de ce mardi 04 novembre 2025 sur Bénin TV, a réitéré sa volonté de voir les fils et filles du Bénin s'unir pour construire leur pays quelle que soit leur opinion politique.
« La compétition politique ne doit pas se faire au détriment du pays. Malgré nos divergences, il ne faudrait pas que nous soyons ennemis au point de compromettre l'intérêt général », c'est en ces termes que le chef de l'Etat Patrice Talon a conclu l'entretien spécial sur la Télévision nationale ce mardi 04 novembre 2025. Pour lui, les fils et filles du Bénin, quelle que soit leur opinion, doivent se mettre ensemble pour construire leur pays. Il a déploré au cours de l'entretien, la guéguerre entre anciens présidents de la République, notamment l'opposition radicale de son prédécesseur, Boni Yayi à son régime, et sa volonté à faire échec à toutes les initiatives.
Regrettant ce fait, Patrice Talon a suggéré le vote d'une loi qui interdit la politique aux anciens présidents de la République. « Moi je demanderai bien au parlement de voter une loi constitutionnelle pour interdire à Talon, à Yayi Boni […] de faire la politique », a signifié le chef de l'Etat. « Qu'on aille passer nos vacances au village. Ça devient impératif pour le Bénin. Et je vous le promets. Si les Béninois apprennent à nous oublier demain, les choses changeront très vite dans le pays, plus vite qu'on ne le pense », a-t-il ajouté. Le président de la République a évoqué à titre illustratif, la limite d'âge fixée lors de la Conférence nationale de 1990 pour écarter les anciens présidents Zinsou, Maga, et Ahomadégbé qui, du fait de la guerre de leadership entre eux, « ont pourri la vie aux Béninois ». « Les populations ont décidé de les mettre à l'écart, de les mettre au repos, de leur interdire d'être candidat. C'est ça aussi les lois des pays sont faites pour régler les problèmes qui se posent au pays », a laissé entendre le chef de l'Etat évoquant l'initiative d'une loi interdisant la politique aux anciens présidents.
F. A. A.
Dans un entretien à la télévision nationale, le président Patrice Talon a affirmé, mardi 4 novembre 2025, que les Démocrates « avaient la possibilité » de se conformer au Code électoral sans renier leur identité.
Le président Patrice Talon estime que l'absence du parti Les Démocrates à la présidentielle de 2026 « n'était pas une fatalité » mais le résultat d'un refus stratégique assumé par ses dirigeants. « Il leur suffisait de signer une déclaration d'intention de collaboration post-électorale avec un parti ou groupe parlementaire. C'est tout. Même une simple intention. Pas un partage de gouvernement », a-t-il indiqué dans un entretien diffusé ce 4 novembre 2025.
« Quand on interdit tout accord, même d'intention, même minimal, on finit par enfermer son propre parti », déplore le président Patrice Talon qui dit regretter la non-participation du parti Les Démocrates à l'élection présidentielle de 2026.
Selon le président de la République, ce refus d'accord, même minimal, est le « choix politique du président Yayi Boni » et non une conséquence du texte juridique. « Ils ont choisi de marcher sur le fil du rasoir. Ils ont assumé la ligne dure. Mais ce n'est pas à Talon de porter la responsabilité de leur absence ».
Pour le chef de l'Etat, la présidentielle 2026 devait justement permettre de sortir de la logique « guerre éternelle Talon- Yayi » et entrer dans une ère de coopération politique nationale.
M. M.
Le chef de l'État Patrice Talon a déploré l'absence du parti ‘'Les Démocrates'' dans la course à l'élection présidentielle de 2026. C'est au cours d'un entretien diffusé ce mardi 4 novembre 2025, sur la télévision nationale.
Patrice Talon s'est exprimé sur la situation du parti ‘'Les Démocrates (LD), exclu de la course à l'élection présidentielle de 2026. « Je suis malheureux que ‘'Les Démocrates'' n'aillent pas à l'élection présidentielle. Ils avaient la possibilité de le faire », a déclaré Patrice Talon.
Selon lui, le parti dirigé par l'ancien président Yayi Boni aurait pu éviter cette exclusion en concluant un accord de gouvernance avec d'autres formations politiques notamment la Force cauris pour un Bénin Émergent. « J'ai demandé à l'UP le Renouveau et au Bloc Républicain de rester disposé à signer avec ‘'Les Démocrates'' un accord de gouvernance », a indiqué le Chef de l'Etat.
À l'en croire, le président Boni Yayi a refusé que son parti ‘'Les Démocrates'' signe un quelconque accord avec qui que ce soit y compris le parti de l'opposition FCBE. « Si ‘'Les Démocrates'' avaient signé avec la FCBE, un accord de gouvernance, le duo candidat à l'élection présidentielle des Démocrates ne serait pas tombé malgré la défection d'un de leurs », a soutenu Patrice Talon.
Selon le président, le code électoral prévoit des dispositions incitant les partis à collaborer pour une meilleure gouvernance. « Pour les législatives, les 20 % qui sont exigés par circonscription électorale, on vous permet de les sauver ensemble. Même si vous n'avez que 10 % dans une circonscription, dès lors que vous dites, je suis prêt à travailler, à discuter au Parlement avec un autre groupe qui a 12 % et bien vous bénéficiez de ces 12 % », a-t-il expliqué. Ce bonus facilite l'obtention du seuil requis de 20 % par circonscription.
Pour Patrice Talon, l'absence de ces derniers à la présidentielle est un choix stratégique qui s'est retourné contre eux. « Quand on choisit de marcher sur un fil, et qu'on tombe, il ne faut pas chercher le bouc émissaire », a-t-il conclu.
Le président de la République s'est exprimé ce mardi 4 novembre 2025 dans un entretien diffusé à la télévision nationale et sur les pages officielles du gouvernement. Patrice Talon est notamment revenu sur sa récente rencontre avec son prédécesseur, Boni Yayi, à propos du rejet du dossier du duo candidat des Démocrates à la présidentielle de 2026 pour faute de parrainage requis.
Selon le chef de l'Etat Patrice Talon, l'ancien président Yayi Boni lui aurait demandé d'intervenir pour réhabiliter le duo Agbodo-Lodjou recalé à la présidentielle de 2026. Mais la réponse du président a été ferme : « Je lui ai dit, je ne fais pas de miracle. C'est trop tard ».
Patrice Talon a expliqué avoir rappelé à son interlocuteur que les responsables du parti Les Démocrates « savaient ce qu'il fallait faire » pour obtenir les parrainages, mais qu'ils n'avaient pas voulu d'accord avec les autres formations politiques. « Pourquoi n'avez-vous pas voulu faire l'accord avec la FCBE, ni avec BR, ni avec UP-R ? », a-t-il lancé.
L'ex chef de l'État Boni Yayi et président du parti d'opposition Les Démocrates aurait suggéré de reprendre tout le processus électoral. « Il souhaitait qu'on annule le processus. J'ai dit non. Ce n'est pas bien. Il ne faut pas que leurs erreurs amènent le pays à faire du n'importe quoi », a refusé catégoriquement Patrice Talon, selon ses déclarations, ce mardi sur la télévision nationale. Revenir sur la procédure en cours serait contraire aux principes démocratiques, a ajouté le chef de l'Etat.
Boni Yayi aurait demandé également l'intervention de son successeur pour libérer des jeunes incarérés pour des infractions. Une immixtion dans les procédures judiciaires que le président Patrice Talon a refusé.
L'ex président se serait porté garant de ce que les jeunes, une fois libérés, ne tomberaient pas dans les mêmes travers. Le président Talon dit avoir demandé à son prédecesseur s'il était le « commanditaire » des faits reprochés aux prévenus.
M. M.
Le président de la République du Bénin, Patrice Talon s'est prononcé sur les grands sujets de l'actualité ce mardi 4 novembre 2025. Écoutez en intégralité les propos du chef de l'Etat dans l'interview qu'il a accordée à la télévision nationale au micro de Serge Ayaka.
Le parti ‘'Les Démocrates (LD)'' dispose d'un délai de 72 heures pour corriger les quelques observations formulées par la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) sur son dossier dans le cadre des élections communales de 2026.
Le parti ‘'Les Démocrates'' a obtenu ce mardi au siège de la Commission Électorale Nationale Autonome son récépissé provisoire à la suite du dépôt des dossiers pour les prochaines élections communales. À cette occasion, le Vice-président du parti, Éric Houndété, a exprimé sa satisfaction à l'endroit du personnel de la CENA pour son accompagnement tout au long du processus. Il a également salué le travail des militants et de l'équipe technique du parti, mobilisés pour la constitution des dossiers.
« Nous avons travaillé avec beaucoup de soin pour présenter un dossier sans faute. Il y a toutefois quelques observations, que nous allons lever dans le délai légal de72 heures », a déclaré Éric Houndété. Le Vice-président du parti a réaffirmé son souhait de voir l'administration faire preuve de collaboration afin de garantir une élection inclusive à laquelle prendront part toutes les forces politiques du pays.
Le président de la République du Bénin, Patrice Talon se prononce sur l'actualité nationale ce mardi 4 novembre 2025.
Sortie médiatique du Chef de l'Etat ce mardi. Patrice Talon va se prononcer sur l'actualité nationale, dans un contexte marqué par plusieurs sujets d'intérêt majeur, notamment le processus électoral en cours, le débat sur la révision constitutionnelle et les récentes décisions gouvernementales.
L'entretien sera diffusé sur la chaîne de télévision nationale après le journal du soir.
A.A.A