Diplomacy & Defense Think Tank News

Cela fait moins de deux semaines que Donald Trump a été élu président. Son équipe de transition a lancé ses travaux à la vitesse de la lumière. Quelques jours seulement après la fin de la campagne, Trump avait déjà annoncé bon nombre de ses principales nominations au cabinet, et même certaines nominations à des postes importants mais secondaires. Le contraste entre cette transition et celle d’après les élections de 2016 ne pourrait être plus prononcé.

Les premiers mois d’un mandat présidentiel sont souvent les plus productifs, en particulier si le parti du président contrôle le Congrès. Il peut y avoir une certaine période de lune de miel pour les nouveaux dirigeants, et les leaders efficaces savent qu’il faut en profiter. Plus tard dans le mandat, des crises se produisent, une opposition se forme, le président prend presque invariablement une raclée aux élections de mi-mandat, perdant peut-être sa majorité dans l’une ou les deux chambres. Le moment d’agir est le premier jour.

C’est pourquoi la transition, c’est-à-dire cette période crépusculaire entre les élections début novembre et l’investiture du nouveau président le 20 janvier, est essentielle. C’est le moment pour un président élu de se concentrer sur la constitution d’une équipe cohérente et idéologiquement unifiée, l’élaboration d’options concrètes conçues pour mettre en pratique ses promesses de campagne, et le renforcement du soutien pour ses candidats et ses propositions politiques au Congrès. Un président élu qui gère efficacement la transition a une énorme longueur d’avance le jour où il arrive dans le Bureau ovale. Étant donnée l’importance de cette alternance, la loi américaine prévoit un financement gouvernemental et des bureaux pour les équipes de transition.

La première transition de Trump à la fin de 2016 a été désastreuse, et les effets de cette transition mal préparée se sont répercutés sur sa présidence. Trump a d’abord nommé l’ancien gouverneur du New Jersey, Chris Christie, à la tête de son équipe de transition. Christie a connu un départ lent, et avait quelques difficultés politiques, et Trump l’a licencié quelques jours seulement après le début de la transition. Christie a décrit plus tard la nouvelle équipe comme jetant littéralement à la poubelle les mois de travail que lui et ses collègues avaient préparés. Après le remplacement de Christie par le vice-président élu Pence, trois des enfants de Trump, dont aucun n’avait d’expérience de gouvernement, ont assumé des rôles clés dans le vetting des candidats pour la nouvelle administration. Trump lui-même s’est apparemment peu intéressé aux rouages de la planification de la transition. Souvent, il ne connaissait pas bien les personnes qu’il avait nommées et avait peu d’idée de leurs positions politiques. À la suite de ce processus chaotique, Trump s’est retrouvé, sans surprise, avec une série de choix au sein du cabinet et de la Maison-Blanche qui l’ont constamment déçu. Qu’il s’agisse d’un Attorney General qui a refusé d’annuler les enquêtes sur l’ingérence russe dans son élection ou de secrétaires d’État et de la Défense qui ont plaidé en faveur de politiques auxquelles Trump s’opposait, comme l’accord nucléaire iranien, Trump s’est souvent retrouvé dans les premières années de sa présidence bloqué ou opposé par ses propres représentants. Et il a découvert que même un Congrès contrôlé par les républicains pouvait faire preuve d’une indépendance surprenante.

Si l’on se fie aux deux dernières semaines, Trump a tiré de précieuses leçons de cette expérience. Parmi eux :

Agissez rapidement. Étonnamment tôt dans la transition, Trump a déjà désigné des candidats pour les postes clés du cabinet : secrétaire d’État, Défense, Sécurité intérieure, Intérieur, Santé et Services sociaux, Justice, directeur du renseignement national, directeur de la CIA, ambassadeur des États-Unis à l’ONU. Il a déjà nommé des membres clés du personnel de la Maison-Blanche.  Il a même décidé des nominations à des postes secondaires mais influents qui auront un impact sur son agenda, ambassadeur en Israël ou l’Agence de protection de l’environnement par exemple. Le fait que ces dirigeants de l’administration soient déjà identifiés leur laisse deux mois pour se familiariser avec leurs agences, élaborer des propositions politiques avec l’équipe Trump, et faire du lobbying avec le Congrès. Contrairement à la dernière fois, ces personnes seront préparées, et en phase avec Trump, le jour de l’investiture.

Nommez des personnes que vous connaissez, d’une loyauté sans faille. En 2016, Trump a parfois fait ses choix avec peu d’information ou suivant des suggestions d’autres personnes. Trump aimait l’idée de voir un ancien chef d’entreprise comme lui, par exemple, prenne la tête du State Department, mais il a apparemment nommé Rex Tillerson au poste de secrétaire d’État en grande partie sur la base des recommandations d’experts républicains comme Condoleezza Rice et Robert Gates. Une fois Tillerson à Foggy Bottom, cependant, il était de plus en plus clair qu’il y avait beaucoup de lumière entre eux – même lorsqu’il était encore dans son gouvernement Tillerson a qualifié Trump de « crétin » – et Trump l’a licencié par tweet seulement un an environ après son entrée en fonction. Maintenant, Trump a choisi des personnes qu’il connaît et avec lesquelles il a travaillé… Et qui lui ont personnellement démontré leur fidélité. Certains de ses candidats, comme Marco Rubio ou Elise Stefanik, étaient autrefois des républicains traditionnels, mais sont depuis passés à un soutien total et inconditionnel à Trump et aux politiques MAGA. Beaucoup d’autres doivent toute leur carrière à Trump, ou ont au moins été catapultés par Trump de rôles au Congrès ou dans la politique de l’État sous les projecteurs nationaux. Une expérience pertinente en matière de politique ou de gouvernance est facultative pour les personnes nommées par Trump ; la fidélité à Trump ne l’est pas. Le choix de Trump pour le poste de secrétaire à la Défense – l’homme qui supervisera près de 3 millions de militaires et de civils et un budget de 842 milliards de dollars – n’a essentiellement aucune préparation pour ce poste. Les seules qualifications de Pete Hegseth sont son service en tant qu’officier relativement subalterne dans la Garde nationale de l’armée et sa longue et très amicale relation avec Trump en tant que commentateur de Fox News.

Utilisez les choix du cabinet pour faire valoir un point politique, avec éclat. En 2016, certaines des nominations les plus importantes de Trump, en particulier en politique étrangère, ont été choisis parmi un groupe standard d’experts républicains du Congrès, de l’armée ou du monde des affaires. Il s’agissait souvent de personnes dont la politique était conservatrice, mais relativement conventionnelle, et qui n’était pas toujours en phase avec les approches idiosyncrasiques de Trump.  Cette fois-ci, Trump a fait des nominations spectaculaires qui s’inscrivent pleinement dans sa rhétorique incendiaire. Son choix de Matt Gaetz, l’un des membres les plus violemment pro-Trump du Congrès, en tête du Département de Justice, par exemple, envoie un message clair comme de l’eau de roche : son ministère mettra fin à toute enquête sur Trump et ses alliés et s’intéressera plutôt à ses adversaires. Le choix de Robert Kennedy Jr. – un célèbre théoricien du complot et anti-vaxxer – à la tête de la santé et des services sociaux est une attaque dramatique contre une agence si notablement en désaccord avec Trump sur le Covid-19 au cours de sa première administration. Cette nomination et d’autres font valoir un point politique qui ne sera pas perdu pour son électorat ou son parti.

Assurez-vous que le processus de confirmation n’entrave pas vos candidats. Trump a maintenant compris qu’un processus de confirmation sans heurts au Sénat pour ses candidats est essentiel. De nombreux postes importants nécessitaient l’approbation du Sénat avant de pouvoir aller de l’avant. Malgré le contrôle du Sénat par son parti, les nominations d’un président ne sont parfois pas acceptées ou font l’objet d’un examen minutieux que le président préférerait éviter.  Certaines des nominations les plus controversées de Trump – Gaetz et Kennedy en premier lieu – pourraient rencontrer des difficultés au cours du processus de confirmation, même avec un Sénat très amical. Il a donc appelé le Sénat à prendre immédiatement ses vacances après l’investiture.  Cela lui permettra de faire des recess appointments, qui ne nécessitent pas la confirmation du Sénat. En vertu de la Constitution, ces nominations sont valables jusqu’à la fin de la session suivante du Sénat. Il n’est pas encore clair que le Sénat acceptera cette abdication de ses responsabilités de surveillance, mais Trump exerce un pouvoir énorme dans le caucus républicain, donc ce n’est pas impensable.

Gardez le Congrès de son côté. Au début de son premier mandat, Trump semblait supposer que les membres républicains du Congrès resteraient loyaux, à un homme et à une femme. Bien qu’un Congrès contrôlé par les républicains à son avènement ait adopté une grande partie de son programme, cela n’a pas toujours été le cas. Et à certains des moments les plus tendus de sa présidence, lors de ses impeachments par exemple ou lors de la certification de la victoire de Joe Biden en 2020, des membres républicains du Congrès ont osé s’opposer à lui. Cette fois, Trump a agi très rapidement pour affirmer sa domination sur son parti au Congrès. Il a été particulièrement impliqué dans le choix du chef de la majorité au Sénat. Mitch McConnell, le dernier dirigeant républicain, était un stratège parlementaire exceptionnel mais avait une relation parfois difficile avec Trump. Trump voulait son propre homme. Ici, il n’a pas entièrement réussi, le Sénat ayant choisi le vétéran républicain John Thune pour être à la tête du Sénat plutôt que le loyaliste de Trump, Rick Scott.



Auf der COP29 in Baku, Aserbaidschan, wird über internationalen Klimaschutz und Finanzierungshilfen gesprochen. Mit welchen Ergebnissen können wir rechnen?

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At COP29, DanChurchAid, Oxford Climate Policy (OCP), and the International Peace Institute (IPI) hosted a side event titled “Innovative Sources for Loss and Damage Funding: Introducing the Climate Solidarity Alliance” on November 15th.

The event explored the role of climate solidarity levies as a potential solution for raising domestic funds and enhancing international collaboration through presentations and a panel debate. Participants emphasized the urgency of scaling up funding to address the growing impacts of climate change and encouraged countries to implement these levies to show solidarity with the most vulnerable communities.

Professor Benito Müller gave a virtual kick-off presentation entitled “Climate Solidarity Levies and Alliance – Walking the Talk”. The proposed alliance would foster international collaboration and inspire countries to establish domestic loss and damage trust funds sourced, inter alia, by domestic solidarity levies tailored to their contexts.

The idea is being considered by the Global Solidarity Levies Task Force, which was launched at COP28 by Kenya, France, and Barbados.

From Fiji to France, participants shared insights and commitments:

In his presentation, Dan Lund, special advisor to the Fijian government, talked about how Cyclone Winston, which in 2016 was the strongest cyclone to make landfall on record, was a turning point for Fiji. Following the immense destructions of Winston, Fiji set up the Climate Relocation of Communities Trust Fund in 2019. Ever since, Fiji has been a key player in advancing the idea of solidarity levies for loss and damage.

“This is the time to act!” said Jean-Christophe Donnellier, the Co-Chair of the Board of the Fund for Responding to Loss and Damage from France. He emphasized the growing political momentum there has been after the task force was established while also acknowledging the challenges of ensuring mechanisms do not harm social equity or national competitiveness.

Yussuf Hussein, Climate Finance Lead at the Executive Office of the President from Kenya, pointed to the task force as a platform to foster dialogue at the highest level. He emphasized the political momentum that the task force had gained since being launched at last year’s COP28. Looking ahead to 2025, Hussein said that the coalition and task force will be presenting concrete initiatives and impact assessments.

Jens Fugl, Chef Advisor in the Ministry of Foreign Affairs from Denmark, continued by underlining how proud Denmark is to be one of the newcomers in the task force. He acknowledged that Denmark is less clear on how to implement the levies but looked forward to exploring the next step: addressing emissions from international sectors like shipping and air travel.

Lillian Chagas, Director for Climate in Ministry of Foreign Affairs from Brazil, reiterated the importance of developing and analyzing new funding mechanisms and underlined that innovative finance sources, such as solidarity levies, will be “one of the main subjects we will propose for COP30.”

After the panel debate, Toeolesulusulu Cedric Pose Salesa Schuster, Minister for Natural Resources, Land, and Environment from Samoa, an island nation severely impacted by sea-level rise from climate change, made a heartfelt plea: “We are losing our land. Are you ready to place your money to really do something or are we going to wait another 10 years?” He also announced a new app, which will calculate the carbon footprint of each travel to and from Samoa, where a carbon offsetting levy is applied. The fund, which these levies will be paid into, will help pay for relocating community, building a sea wall, replanting mangroves, and funding other adaptation and loss and damage needs that Samoans will be facing as climate change continues to pose an existential threat to the small island state.

The event concluded with a unified call for increased collaboration and innovative solutions.

The event showcased not only the potential of solidarity levies but also the power of partnerships to tackle one of the most pressing issues of our time.

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Beim BRICS-Gipfel im russischen Kasan kam es diesen Oktober einmal mehr zur innigen Umarmung zwischen dem indischen Premierminister Narendra Modi und Russlands Machthaber Wladimir Putin. Seit im Februar 2022 die russische Vollinvasion in der Ukraine begonnen hat, gelten die engen Beziehungen zwischen Neu-Delhi und Moskau im Westen als Hindernis für eine internationale Isolation des Aggressorstaats. Doch haben die Bemühungen westlicher Staaten, Indiens Abhängigkeit von Russland durch eigene Initiativen zu reduzieren, nur durchwachsene Ergebnisse erzielt. Insbesondere Indiens rasant ansteigende Importe von günstigem russischem Rohöl verdeutlichen, dass Neu-Delhi gegenüber Moskau primär eigene Interessen verfolgt. Indien sieht in Russland einen vertrauenswürdigen Partner, weshalb die deutsche Indien-Politik sich nicht der falschen Hoffnung hingeben sollte, das Land werde sich von Russland abwenden.

In der Sendung phoenix persönlich spricht Eva Lindenau mit Claudia Major, Forschungsgruppenleiterin Sicherheitspolitik bei der Stiftung Wissenschaft und Politik, unter anderem über die Folgen der Wahl Donald Trumps und neue Herausforderungen für die EU.

Die Nominierungen von Trumps Kabinett basieren auf "Loyalität […], Provokation […] und die Florida-Achse", so Laura von Daniels, Stiftung Wissenschaft und Politik.

Die Entsendung mehrerer Tausend nordkoreanischer Soldaten nach Russland stellt nicht nur eine bedeutende Eskalation und Ausweitung des russischen Krieges gegen die Ukraine dar, sondern signalisiert den Übergang zu einer neuen Ebene der rus­sisch-nordkoreanischen Verteidigungskooperation. Diese zunehmende Verflechtung der Sicherheitsdynamiken in Europa und im Indo-Pazifik hat weitreichende Impli­ka­tionen für beide Regionen. Darauf muss Europa reagieren, etwa durch verstärkte Unterstützung der Ukraine, vertiefte nachrichtendienstliche Kooperation mit Süd­korea und verbesserte Szenarienplanung.

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IPI together with the Panzi Foundation cohosted a Global Leaders Series Event on November 13th featuring Dr. Denis Mukwege, Member of The Elders, Nobel Peace Prize Laureate, global campaigner on conflict-related sexual violence, gynecologist, and Founder and President of the Panzi Hospital and Foundation in the Democratic Republic of Congo. The event was chaired by IPI Vice President and COO, Dr. Adam Lupel.

Dr. Denis Mukwege is an outspoken advocate for the rights of survivors of sexual violence. He was born in the Democratic Republic of Congo and studied medicine in France. He holds a PhD in medical sciences from the Université Libre de Bruxelles where he is a professor. For more than 20 years, Dr. Mukwege has been treating survivors of sexual violence and women with severe gynecological problems at the Panzi Hospital, which he founded in 1999.

In 2018 Dr. Mukwege received the Nobel Peace Prize for his “efforts to end the use of sexual violence as a weapon of war and armed conflict,” together with the Yazidi activist Nadia Murad. His efforts to draw attention to the protection of women and advocate for those responsible for sexual violence to be brought justice make Dr. Mukwege one of the world’s most respected activists on human rights and gender equality.

Dr. Mukwege joined The Elders in 2024 and has recently expanded his work on transitional justice as one of the ways to end the culture of impunity and prevent the recurrence of violence. He is also currently working on promoting transparent and responsible sourcing of minerals to end human rights violations and the illegal exploitation and trade of strategic minerals. This area of work is becoming even more urgent with the green transition that will scale up the demand of these minerals globally.

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The Transatlantic Periscope is an interactive, multimedia tool that brings together expert commentary, high-quality media coverage, official policy documents, quantitative data, social media posts, and gray literature. It will provide on a monthly basis a summary of the most important news concerning the Greek-US relations, as reflected in the media. Below you will find an overview for October 2024.

On October 5, 2024, Prime Minister Kyriakos Mitsotakis held a working breakfast at his residence in Chania with a group of Republican US Senators who participate, among others, in the Committees on Appropriations, Intelligence and Energy of the United States Senate. The meeting was also attended by the Minister of National Defence Nikos Dendias, while the US side was represented by Senators Jerry Moran (Kan.), Susan Collins (ME), John Boozman (AR), John Cornyn (TX), John Hoeven (ND) and the US Ambassador to Athens, George Tsunis. During the meeting, they discussed the excellent level of Greek-American relations and Greek-American defence cooperation, as well as Greece’s role as a pillar of stability and security in the wider region.

According to Vassilis Nedos (Kathimerini), Greece is rekindling discussions with the US regarding the potential acquisition of four littoral combat ships (LCS) as part of the so-called ‘Blinken package’. Following previous negotiations that faltered due to the aging and defective nature of the offered ships, Athens is seeking alternatives that better meet its needs. The Hellenic Navy insists on acquiring upgraded LCS vessels, specifically the Wichita, Billings, Indianapolis and St Louis, rather than the older Milwaukee, Detroit, Little Rock and Sioux City.

On October 24, 2024, the Deputy Minister of National Defence, Mr. Giannis Kefalogiannis, met the US Assistant Secretary of State for European and Eurasian Affairs, Mr. James C. O’Brien, and the Deputy Assistant Secretary of State for European and Eurasian Affairs, Mr. Joshua R. Huck, in the Ministry of National Defence. The Chief of Hellenic National Defence General Staff, General Dimitrios Houpis, also participated in the meeting. During this meeting, common security and regional stability matters were discussed, while the strategic importance of the defensive cooperation between Greece and the United States, as that is defined in the updated Mutual Defence Cooperation Agreement (MDCA) of 2021, was highlighted.

According to the Hellenic Broadcasting Corporation (ERT), on October 31, former Secretary of State, Mike Pompeo visited Greece and held a meeting with the Greek Prime Minister. As Secretary of State in the first Trump administration, Pompeo had expressed his support for Greece on several occasions with his visit to Chania in 2020 focusing on the US naval base in the Gulf of Souda and his letter on Greece-US strategic cooperation to his then Greek counterpart, Minister Nikos Dendias, in 2020.

More at: https://transatlanticperiscope.org/relationship/GR#

Saudi Arabia has entered the geopolitical competition for mineral resources – and it has done so in a determined manner and with substantial funds at its disposal. As part of its Vision 2030, the Kingdom aims to strengthen local processing and industrial value added. Currently, Saudi Arabia secures its mineral resources through international investments and offtake agreements; but, in the long term, it plans to develop its domestic mining industry. Many initiatives remain in the conceptual phase. As it looks to realise its ambitions, Saudi Arabia continues to rely on international partners. Positioning itself as a geopolitically neutral “link” between the major powers, the Kingdom is seeking closer ties with China while at the same time competing with the People’s Republic. Simultaneously, it presents itself to the West as a potential partner for resource diversification. The EU appears to regard cooperation with Saudi Arabia as a viable option for securing its raw material supply. However, the key conditions for a strategic partnership have still not been met.

Die jüngsten wirtschaftspolitischen Entwicklungen in der Türkei sind international nicht unbemerkt geblieben. Auf der Jahrestagung des Internationalen Währungsfonds (IWF) im Oktober erhielt der türkische Finanzminister Mehmet Şimşek viel Lob für den nach seiner Ernennung im Juni 2023 eingeleiteten Kurswechsel. Mit Maßnahmen wie Ausgabendisziplin, Steuererhöhungen und restriktiver Kreditvergabe sollen Strukturprobleme der türkischen Wirtschaft, insbesondere die hohe Inflation und langjährige Währungsabwertung, überwunden werden. Verschiedene makro-ökonomische Kennzahlen deuten auf erste Erfolge hin. Der Rückgang der Preisinflation lag im Oktober 2024 bei 48,6 Prozent. Im Oktober 2022 hatte die offiziell ausgewiesene Inflation mit 85,5 Prozent eine Größenordnung erreicht, die an die Hyperinflation der 1990er Jahre in der Türkei erinnert.

Abkehr von unorthodoxer Zinspolitik

Die Abschwächung der Verbraucherpreise geht auf eine Reihe von Einflussfaktoren zurück. Zentral war dabei die Abkehr von der »unorthodoxen Zinspolitik«. Mit der geldpolitischen Wende der türkischen Zentralbank beträgt der Leitzins heute 50 Prozent - fast deckungsgleich mit der Preisentwicklung. Die Zinserhöhungen sind ein klarer Bruch mit der vorherigen Politik, die - entgegen ökonomischer Logik und internationaler Empfehlungen - niedrige Zinsen bei zweistelliger Inflation als Wachstumsimpuls propagierte. Weitere Zinserhöhungen sind zu erwarten, sollte die hohe Inflation anhalten. 

Die Wende in der türkischen Zinspolitik soll das Vertrauen in die türkische Lira stärken und internationale Investoren zurückbringen - ein politisch riskanter, aber notwendiger Schritt. Die exorbitanten Inflationsraten der vergangenen Jahre, einhergehend mit einer signifikanten Abwertung der Landeswährung, waren ein zentraler Grund für die Niederlage der Regierungspartei AKP von Präsident Recep Tayyip Erdoğan bei den diesjährigen Kommunalwahlen. Anders gesagt: Ein nachhaltiger Rückgang der Inflation wird auch über das politische Schicksal von Şimşek entscheiden.

Geopolitische Risiken und geldpolitische Unabhängigkeit

Die mittelfristigen Konjunkturaussichten der Türkei sind insgesamt positiv, stehen aber auf dünnem Eis. Der IWF erwartet für 2024 ein Wirtschaftswachstum von 3,4 Prozent – von einer Rezession kann deshalb keine Rede sein. Gleichwohl stellen höhere globale Energiepreise, von denen die Türkei als Importeur erheblich abhängig ist, sowie der Konflikt im Nahen Osten und der Krieg in der Ukraine geopolitische Risikofaktoren für die einheimische Wirtschaftsentwicklung dar. 

Vom Januar bis Juli 2024 haben sich die Exporte im Vergleich zum Vorjahr um 4,1 Prozent auf 148,8 Milliarden US-Dollar gesteigert, während die Importe um 8,4 Prozent auf 198,6 Milliarden US-Dollar gesunken sind. Das Defizit belief sich auf 49,8 Milliarden US-Dollar, was einem Rückgang von 32 Prozent gegenüber dem Vorjahr entspricht. 

Das koordinierte Zusammenspiel von Fiskal- und Zinspolitik hat in Ankara in den vergangenen Monaten an Substanz und Glaubwürdigkeit gewonnen. Die politischen Spielräume für Şimşek und Zentralbankgouverneur Fatih Karahan haben sich schrittweise verbessert. Das türkische Verfassungsgericht hat in einer Entscheidung vom Juni 2024 Präsident Erdoğan die Befugnis entzogen, Zentralbankchefs vor Ablauf ihrer Amtszeit zu feuern. Diese Entscheidung stärkt die Unabhängigkeit der Zentralbank und reduziert die politische Einflussnahme – ein entscheidender Schritt, der bei internationalen Investoren positiv aufgenommen wurde.

Stärkung des Außenhandels

Zur wirtschaftspolitischen Strategie der Türkei gehört auch das Ziel, Handelsbeziehungen zu diversifizieren, um die Exportchancen zu erhöhen. So sind die steigenden Ausfuhren auch auf die wachsende Zahl von Freihandelsabkommen (FTA) zurückzuführen. Insgesamt bestehen 54 FTAs zwischen der Türkei und Partnerländern, darunter 27 im EU-Binnenmarkt durch die Zollunion. Zuletzt hat die Türkei im August 2024 ein Freihandelsabkommen mit der Ukraine ratifiziert. Mit dem Golfkooperationsrat laufen Verhandlungen über ein FTA. Die mögliche Mitgliedschaft der Türkei in der BRICS-Allianz ist ein weiterer Hinweis auf Ankaras Interesse, seine wirtschaftliche und geopolitische Position durch Integration in multilaterale Institutionen zu stärken. 

Die türkische Wirtschafts- und Finanzpolitik hat in den vergangenen Monaten erkennbare Fortschritte gemacht. Doch auch wenn die neuen Maßnahmen Wirkung zeigen, bleibt die wirtschaftliche Lage fragil. Die kommenden Monate werden zeigen, ob die Türkei den Weg zu einer berechenbaren Wirtschaftspolitik fortsetzt, oder erneut unter den Hypotheken der Vergangenheit leidet. 

Vor dem Start des Weltklimagipfels warnt der Politikwissenschaftler Ole Adolphsen vor einem dauerhaften Ausstieg der USA aus den Verhandlungen.