La Marine nationale contribue avec plusieurs bâtiments et aéronefs à la vaste opération internationale de recherche et de sauvetage engagée hier après la disparition du vol MS 804 en Méditerranée orientale. Le contact radar avec l’Airbus A320, qui effectuait une liaison entre Paris et Le Caire, a été perdu à 2h39 du matin, environ 10 minutes après son entrée dans l’espace aérien égyptien.
Fish2EcoEnergy ou comment réduire de 35% la consommation de combustible des bateaux de pêche et, en même temps, les rejets de CO2. C’est l’objectif ambitieux sur lequel travaille depuis plusieurs années l’association France Pêche Durable & Responsable. Premier étage de la fusée : un programme de trois ans, qui a bénéficié d’un budget de 3.5 millions d’euros abondé par des subventions publiques et privées.
Le groupe français d’ingénierie pétrolière Technip et l’américain FMC Technologies ont annoncé hier leur projet de fusion. Alors que le prix du pétrole continue toujours à plomber les investissements dans le secteur, les deux sociétés disent vouloir, en s’associant, « réduire significativement les coûts de production et de transformation des hydrocarbures ». Les deux entreprises s’affichent comme complémentaires : Technip dominant notamment le segment des ombilicaux et FMC celui des équipements subsea.
Avec 306 tonnes de puissance de traction au croc, l'ALP Striker est l'un des plus puissants remorqueurs au monde. Livré il y a quelques jours par les chantiers japonais Niigata, il est le premier d'une série de quatre AHTS (releveurs d’ancres) commandés par la compagnie néerlandaise ALP Maritime, spécialisée dans le remorquage océanique. D’une longueur de 88.9 mètres pour une largeur de 21 mètres, ces navires disposent d’un pont de 550 m2 et auront une vitesse commerciale de 13 nœuds. L'ALP Striker va être suivi, dans les mois à venir, par les ALP Defender, Sweeper et Keeper.
Le groupe néerlandais Damen a livré au Nigéria quatre vedettes du type Stan Patrol 1605. Ces bateaux de 16.15 mètres, armés par un équipage de 6 marins et capables d’atteindre une trentaine de nœuds, ont une coque en aluminium et sont dotés de structures en matériau composite pare-balle (GRP). Ils sont destinés à la protection du terminal méthanier de Bonny et assureront l’escorte des navires qui le desservent.
(BRUXELLES2) Le dernier rapport publié par la Chambre des Lords (House of Lords) il y a quelques jours, titre sur l’échec de l’opération EUNAVFOR Med Sophia. Mais quand on lit non pas seulement le communiqué de presse, mais le rapport dans son intégralité, la vision de l’échec mis en avant par les Lords s’avère quelque peu différente. Et le rapport, pour le moins léger, mis à part quelques réflexions pour le moins « originales »…
Un échec européen pointe un Lord…
L’opération n’aurait pas atteint ses objectifs en matière de lutte contre le business model des passeurs de Libye vers l’Europe, tonne le président de la sous-commission aux affaires européennes, Lord Tugendhat. Un nom qui ne parlera qu’aux plus anciens (et sages) de nos lecteurs. Christopher, de son prénom, était commissaire européen au Budget sous la Commission … Jenkins (1977-1981 !). Mais à 79 ans, le gaillard a encore des tripes… surtout quand il s’agit de pourfendre l’Europe. Presqu’une seconde nature chez un Britannique.
« Cette mission a sauvé des vies. C’est une considération importante. Mais elle n’a pas réussi à stopper ou interrompre le flux d’immigration en provenance de la Méditerranée, et détruire le business model. (…) Le problème est l’absence d’un Etat stable en Libye. Quand vous avez un Etat stable, comme au Maroc, il y a peu de mouvements de personnes à travers la Méditerranée. » Lord Tugengdhat
Un échec mais quel échec ?
Ce constat, on peut d’une certaine façon le partager. Près d’un an après son lancement, l’opération n’a toujours pas atteint sa pleine opérationnalité. Le flux des immigrants continue. Et la Libye est toujours un pays instable. Mais il est très facile de demander des résultats à une opération qui n’en est qu’à sa première année. En matière de lutte anti-piraterie, il a fallu 3-4 années avant de voir les premiers résultats tangibles. Il faut surtout se poser la question de l’origine de l’échec libyen. Question plus délicate qu’évite le rapport…
Qu’apporte ce rapport ? Des considérations générales plutôt convenues
Sur le fond, le rapport n’apporte en fait aucune information nouvelle. Quand on lit le rapport intégralement, il est d’ailleurs beaucoup moins critique que le communiqué de presse. Et les recommandations des Lords recoupent, en grande partie, la feuille de route dressée par l’Union européenne.
Une opération qui fait davantage du sauvetage en mer que de la dissuasion
Sur le fond, le rapport n’apporte aucun élément vraiment nouveau. Il pointe un problème fondamental de l’opération : être davantage une opération de sauvetage en mer qu’une opération de dissuasion des passeurs. C’est un fait ! Inutile de tourner en rond. Les quelque dizaines de passeurs « remarqués » et arrêtés à leur descente du bateau en Sicile sont en général des seconds couteaux. Et, faute de bateaux en bois, les opérateurs du trafic ont opté pour des canots pneumatiques. Le trafic a peut-être été perturbé, ralenti un peu, mais il continue.
La destruction du business model ne pourra se faire qu’en Libye et avec les Libyens
Le rapport met en lumière un fait, qui est une évidence, aux yeux de tous : une réelle destruction du business model des passeurs ne pourra se faire que dans les ports d’embarquement du trafic, sur les rivages et à terre. C’est une réalité qui est, déjà, prise en compte pour les phases 2b et 3 de l’opération. Ces phases sont soumises à un obstacle d’ordre politique : leur acceptation par un gouvernement légitime libyen. Pour cela, il faut un gouvernement légitime reconnu par tous à l’intérieur du pays, à commencer par l’assemblée reconnue légitime, le Parlement de Toubrok. Et, personne, ou presque, n’envisage de passer outre cette condition.
Ne pas confondre le remède et la cause
Mettre cette impossibilité au débit de l’opération EUNAVFOR MED est plutôt anachronique, surtout venant d’un Britannique. Car l’instabilité libyenne est peut-être davantage le fait de l’intervention militaire, menée de concert par le Royaume-Uni et la France, en 2011, que de l’opération européenne. EUNAVFOR Med cherche, en fait tant bien que mal à pallier aux effets de cette instabilité. Effectivement, soigner un cancer avec des cachets d’aspirine n’est pas très efficace. Mais faute d’autres traitements et de rayons X, que peut-on faire ?
Une opération en cours d’évolution
Le rapport est, en fait, quelque peu daté. Car depuis plusieurs semaines une évolution s’est fait jour. Les pays qui militaient pour une opération plus robuste (1), depuis plusieurs mois, — le Royaume-uni et la France notamment — sont en passe d’obtenir gain de cause. Même s’il y a quelques résistances, la discussion est bien entamée sur l’évolution du mandat depuis la réunion d’avril. Et le feu vert de principe est déjà acquis (Lire : Deux nouvelles tâches pour l’opération SOPHIA. Feu vert des 28).
… et une ou deux propositions … originales (farfelues ?)
Dans le rapport, en revanche, on trouve quelques « pépites » qui traduisent un présupposé plus idéologique qu’opérationnel.
Privatiser les moyens de sauvetage ?
A écouter un éminent expert du Royal United Services Institute (RUSI), ancien commandant de la Royal Navy, il faudrait recourir aux « moyens commerciaux privés » pour le sauvetage en mer, au lieu de moyens militaires trop couteux !
Utiliser des moyens aériens plus adaptés ?
Cet expert du RUSI critique également les moyens aériens utilisés – faits « pour détecter des sous-marins en Arctique » souligne-t-il.
En tout cas, on peut noter que les donneurs de leçons britanniques se sont bien gardés de mettre en évidence un point notable. Si la marine britannique est bien présente depuis le début de l’opération avec un navire sur zone, les moyens aériens à la cocarde rouge-blanc-bleu sont plutôt une denrée rare. Zéro avion de reconnaissance ou de surveillance maritime que ce soit de la Royal Air Force ou de la Marine britannique. Quant à l’hélicoptère … basé à Malte (!), il est rentré à la maison ou resté sur le tarmac. Chut…
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Ils étaient assez seuls en général. De nombreux pays — comme l’Allemagne, l’Irlande ou la Suède — étaient assez satisfaits d’une opération qui se cantonne au sauvetage en mer
Une famille algérienne de quatre membres figure parmi les victimes du crash de l’avion d’EgyptAir MS804, reliant Paris au Caire, a déclaré à l’APS, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, précisant que leurs noms figurent sur la liste des victimes de ce vol publiée par les services de l’aviation civile égyptienne.
Il s’agit de M Bettiche Fayçal et son épouse Mme Nouha née Saoudi et leurs deux enfants Mohamed et Joumana qui se trouvaient à bord du Boeing écrasé en vol dans la nuit de mercredi à jeudi.
« Selon des informations préliminaires recueillies auprès des autorités françaises et du ministère égyptien de l’Aviation civile, la ressortissante algérienne, Mme Saoudi Nouha, immatriculée auprès de notre consulat à Nantes figure parmi les victimes de cet accident tragique », a indiqué le porte parole du MAE.
M. Benali a souligné que le ministère des Affaires étrangères « suit de près » l’évolution de la situation à travers ses ambassades au Caire et à Paris qui sont en contact permanent, a-t-il fait savoir, avec les autorités égyptiennes et françaises pour la vérification de ces informations.
(B2) Un convoi logistique de la force des Nations Unies au Mali, la MINUSMA, a été victime d’une embuscade à environ 15 km au nord d’Aguelhok, dans la région de Kidal, mercredi (18 mai). Le convoi a « heurté un engin explosif improvisé » et a été par la suite « attaqué par un groupe armé non identifié », selon le communiqué de la MINUSMA. Bilan : cinq casques bleus tchadiens tués, trois autres blessés.
Cette attaque — comme celle de la mi-février qui avait coûté la vie à sept soldats guinéens — a été revendiquée par le groupe Ansar Dine. Depuis le début de l’opération de maintien de la paix, en juillet 2013, plus de 90 personnels de la Minusma ont été tués, en grande partie des Africains. Les Tchadiens payant le prix le plus lourd, totalisant désormais 30 victimes dans leurs rangs (lire aussi cet article de Jeune Afrique).
Une opération ‘Medevac’ de Barkhane
Les Français de la force Barkhane ont participé aux secours, envoyant deux hélicoptères, un Puma médicalisé et un Caracal, ainsi qu’un détachement armé pour évacuer les blessés et sécuriser la zone. Les blessés ont été rapatriés vers le poste médical français de Tessalit « où ils ont été pris en charge » annonce l’état-major des armées, avant d’être confiés à la MINUSMA.
L’UE appuie la MINUSMA
La porte-parole de la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères a exprimé « ses condoléances » aux familles des soldats décédés, souhaitant un « rétablissement rapide aux soldats blessés » et réitérant son « plein appui à la MINUSMA et aux pays contributeurs des troupes à cette opération » (1). Pour l’Union européenne « les terroristes ont démontré encore une fois leur mépris de la volonté du peuple malien à vivre en paix ».
(NGV)
(1) Plusieurs Etats membres de l’UE — Pays-Bas, Suède, Allemagne, Rép. Tchèque — contribuent à la MINUSMA
(Mis à jour ven. 20 mai et sam. 21 mai) avec la déclaration de l’UE et des précisions sur les circonstances – la revendication de Ansar Dine, le nombre de victimes de la Minusma.
La ministre de l’Eductaion nationale Nouria Benghebrit a indiqué jeudi à Alger que le contenu des livres uniques des première et deuxième années primaire et des nouveaux manuels de première année moyenne sera connu en juillet prochain.
« Les contenu et forme des livres uniques de première et deuxième années primaire et des nouveaux manuels de première année moyenne seront connus en juillet prochain », a fait savoir Mme Benghebrit une déclaration à la presse en marge d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales.
Il s’agit, a-t-elle expliqué d’un livre unique de matières scientifiques (éducation scientifique et éducation technologique) et un autre pour les ma tières littéraires (éducation islamique et langue arabe) ajoutant que les toutes les matières de première année moyenne seront mises à jour à travers 7 nouveaux manuels scolaires.
Le lancement des progarmmes de 2eme génération aura lieu des la prochaine rentrée scolaire a assuré Mme Benghebrit rappelant les sessions de formation organisées dans cette perspective, depuis 2015, en direction des inspecteurs puis aux enseignants de première et deuxième années primaire et de première année moyenne.
Concernant les préparatifs des examens nationaux prévus à partir du 22 mai, la ministre a affirmé qu’une commission permanente regroupant la gendarmerie nationale, la DGSN, les ministère de la poste et des TIC et de l’éducation nationale pour accompagner ces épreuves nationales.
Elle a rappelé la campagne de sensibilisation initiée par son département ministériel à l’adresse des élèves et de leur parents dans la cadre de la lutte contre la fraude aux examens. Toutes les mesures règlementaires seront portées sur les convocations des candidats, a-t-elle dit.
Elle est revenue sur les sanctions « fermes » qui seront appliquées contre les candidats surpris en possession d’un téléphone mobile.
Tout candidat au baccalauréat surpris en possession d’un téléphone mobile sera privé pendant cinq ans de participation à cet examen.
Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa, a affirmé jeudi à Alger que les imams et leurs auxiliaires sont interdits de pratiquer la Roqia dans les mosquées et écoles coraniques, soulignant qu’il ne s’agit nullement « d’une profession » et qu’elle « ne sera pas homologuée ».
M. Aissa qui répondait à une question du membre de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Eddaoui, sur le recours croissant de larges franges de la société au traitement par la Roqia, a indiqué que son département « interdit fermement aux imams de pratiquer la Roqia dans les mosquées et écoles coraniques », admettant toutefois que cette pratique gagne de plus en plus de terrain au sein de la société algérienne, voire la société arabo-musulmane ».
Il a rappelé dans ce sens le communiqué publié par le ministère à ce sujet en 2003 et renouvelé en 2015, définissant « la Roqia et les conditions de celui qui la pratique » et précisant « qu’elle n’est pas une profession et ne pourrait jamais l’être ».
M. Aissa a rappelé également la campagne de sensibilisation qui a suivi la publication de ce communiqué notamment à travers les médias pour sensibiliser les la société.
A une question sur une fetwa autorisant l’étourdissement par électrocution des bêtes avant l’abattage, M. Aissa indiqué que le conseil scientifique installé par le ministère en 2014, avait dit son mot sur ce sujet lors de sa première session, tenue à Ghardaïa, et ce à la demande du ministère de l’Agriculture, ajoutant que le ministère avait respecté cet avis et le dossier a été clos.
Le ministre a indiqué également que les membres de la commission de la fetwa avaient été renouvelés, ajoutant que la commission présidée par Tahar Ait Aldjat est composée de cadres du ministère.
D’autres instances de fetwa sont également réparties à travers les wilayas pour répondre aux doléances des citoyens, a-t-il encore ajouté.