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Updated: 2 weeks 1 day ago

Le président Macron et le général Lecointre fâchés avec les chefs d'Etat et les populations des pays du G5 sahel. Et pourtant.

Mon, 09/12/2019 - 12:02

Ceci est une tribune de Boubacar ELHADJI, Inspecteur de l' Enseignement du 1er Degré.

De plus en plus, l'on observe une corrélation entre la montée de l'extrémisme violent en Afrique de l'Ouest et le sentiment anti-Etat français. Plus le terrorisme éprouve les pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger…, plus les populations dans ces pays expriment leur colère contre l'Etat Français perçu à tort ou à raison, comme étant l'un des soutiens majeurs aux terroristes dans le sahel.

Dans ce je t'aime moi non plus suscité par l'extrémisme violent au sahel, s'est invité le débat sur le franc CFA. La pression liée à ces deux sujets est en train de prendre des proportions, au point que les autorités politiques et militaires françaises se voient dans l'obligation de rompre le silence en prenant la parole aussi bien dans les médias que face à leur peuple.

Récemment, le chef d'état-major général des armées françaises, le général LECOINTRE, a exprimé sur radio France internationale (RFI), son agacement suite aux accusations contre ses hommes de pillage des ressources minières au Mali.

Le président français Emmanuel MACRON a aussi menacé les chefs d'Etat des pays du G5 sahel, en interdisant à leurs populations, toute liberté d'opinion et de parole sur la France, de liberté tout court, à l'occasion du sommet de l'OTAN en Angleterre. Cette nouvelle volonté et cette indignation des autorités françaises sont absurdes, cyniques et inopportunes. Et pourquoi donc ?

Eh bien, la rencontre entre l'Afrique et l'Europe est l'exception qui confirme la règle selon laquelle toute vie, tout progrès, tout équilibre tire sa source dans une rencontre. Entre l'Afrique et l'Europe, il n y a jamais eu de rencontre mais de choc, de volonté de dominer et d'exploiter. Il est utile que le général LECOINTRE et son président se rappellent ce que l'histoire enseigne : l'Europe a toujours été le continent le plus pauvre en matières premières, le continent pour lequel la guerre a toujours été le principal moyen de développement, d'équilibre économique et politique.

Et, de nos jours, la guerre est, outre l'industrie informatique et l'industrie pharmaceutique, la principale source de revenue de l'Europe, en particulier de la France. Nul doute que ce pays a été d'un grand apport pour stopper en janvier 2013 la descente des groupes armés terroristes sur Bamako. Admettons aussi que l'armée française apporte son expertise et son soutien aux armées burkinabè, malienne et nigérienne en lutte contre le phénomène de l'extrémisme violent au sahel. Mais ces réalités ne remettent pas en cause la responsabilité et la culpabilité de la France dans la naissance et dans le développement du terrorisme au sahel.

En effet, dans l'attente que les historiens fassent leur travail de mémoire, il est aisé de mettre en cause l'ex président français, Nikola SARKOZY, dans la naissance de la rébellion touareg au Mali, avec l'assassinat, qu'il a organisé et réussi de main de maître, du guide libyen Mouammar KADHAFI. Aussi, en 2013, l'ex président français François HOLLANDE a créé ce no mans land, cette zone ‘‘d'exclusion aérienne et terrestre de l'autorité malienne'', qu'est KIDAL.

De même, il serait difficile de dégager la responsabilité du président français Emmanuel MACRON, dans le maintien du statut actuel de cette zone. Tant que la France et son armée y seront et y interdiront l'accès à l'autorité et à l'armée malienne, les autorités politiques et militaires françaises devraient avoir la pudeur de ne pas charger les chefs d'Etat et les populations des pays du G5 sahel. Jamais elles ne pourront justifier leur neutralité ou démontrer leur attachement à l'unité du Mali et à la sécurité dans le sahel avec leur prise de position et les actions qu'ils mènent dans cette zone. On ne peut pas contribuer à diviser/opposer les Touaregs avec/à leurs frères, aux autres maliens et s'attendre à être traité comme un ange.

Les faits trahissent la France.

Les derniers en date sont les correspondances des autorités militaires du Burkina Faso et du Mali, dénonçant le survol de leurs territoires respectifs, par des aéronefs ‘‘inconnus''. Pourquoi et pour quoi mener des opérations militaires à l'insu des pays en guerre qu'on est venu soutenir ? Le général LECOINTRE sait mieux que quiconque, que ni le Burkina, ni le Mali, ni le Niger ne fabrique des armes. Et qu'aucun de ces pays n'est connu comme un Etat vendeur d'armes. Aucun de ces pays n'a parachuté des armes au profit d'un groupe armé qui lutte contre un régime légal et légitime. Aucun de ces Etats ne dispose d'un drone de surveillance capable d'observer en temps réel les zones touchées par le terrorisme presqu'au quotidien.

Quand la France mettra fin à la partition du Mali, les africains en général et les maliens en particulier, croiront que l'armée française est réellement au sahel pour lutter contre le terrorisme et pour rien d'autre. Ce n'est pas tant la présence militaire française au sahel qui est sujette à controverse, mais son efficacité. Et son choix d'être avec un Etat sur une partie du territoire et contre le même Etat sur une autre partie du même territoire.

Par ailleurs, l'évolution du monde actuel suggère une redéfinition des rapports que la France devra désormais entretenir avec les pays africains. Elle gagnerait à sortir de la logique d'exploitation et de domination pour s'inscrire dans une logique d'échange, la seule qui lui sera profitable à terme. Si la France compte sur des pressions et des menaces contre les dirigeants de la zone franc pour maintenir les Etats de cette zone dans le franc CFA ou pour tout autre objectif, elle commettra une erreur historique et contreproductive grave. C'est le moment ou jamais pour ce pays, de substituer le paradigme des échanges à celui de l'exploitation, de la domination et des calculs.

La stabilité des relations entre les pays de la zone francs et la France dépendra dans les années à venir, de la possibilité pour ces pays de commercer avec les autres sans intermédiaire, de leur affranchissement du trésor français. Une sortie négociée ou arrangée mais franche de ces pays du franc cfa serait favorable à des relations d'échanges véritables, profitables, durables, stables et solides pour les deux parties.

Dans tous les cas, qu'il s'agisse du terrorisme ou du franc CFA, les Etats africains et les populations du continent noir doivent s'assumer et prendre leur responsabilité. Il est inutile d'en vouloir à la France qui est prête à tout pour protéger ses intérêts économiques et politiques. Comme toujours. L'essentiel, c'est la prise de conscience des africains et leur volonté de prendre leur destin en main.

En ce troisième millénaire naissant, seuls les arabes (de l'Afrique et d'ailleurs) et les africains se laissent encore hélas diviser, opposer les uns aux autres, parce qu'ils occupent les territoires les plus riches en ressources naturelles que convoitent l'occident et l'Amérique.

En Afrique au sud du Sahara et dans le monde arabo-musulman, la religion et les absurdes questions ethniques sont hélas toujours des portes d'entrée des manipulateurs qui convoitent les matières premières.

La solution à cette situation ne viendra pas de ceux qui l'ont créé mais de ceux qui la subissent qui, il faut l'admettre, sont tout aussi responsables que leurs bourreaux.

N'oublions pas que « tout flatteur vit aux dépends de celui qui l'écoute. » De ce point de vue, le premier et ultime défi à relever par les africains est celui de l'unité. Mais saurons-nous nous affranchir de nos égos pour lutter et gagner contre nous-mêmes d'abord, afin de mieux faire face aux autres ?

ELHADJI Boubacar
boubacar.elhadji@yahoo.fr

Categories: Afrique

Annulation des sanctions au CDP : Une bonne décision, selon les militants Alpha Yago et Césaire Ky

Mon, 09/12/2019 - 09:56

Le Congrès pour la démocratie et le progrès a annulé le samedi 7 décembre 2019 à Ouagadougou, les sanctions prononcées contre les 27 militants le 22 septembre 2019. C'était au cours d'un congrès extraordinaire. C'est une décision que saluent certains sanctionnés dont Alpha Yago et Césaire Ky, même s'ils ont brillé par leur absence à la rencontre.

« Nous reconnaissons être toujours des militants du CDP », c'est par ces mots qu'a réagi Césaire Ky à la levée des sanctions contre lui et les 26 autres militants. De la tendance Mahamadi Kouanda, il a été joint au téléphone par nos soins, et a révélé que le CDP demeure leur parti. Son souhait est que les principes fondamentaux qui régissent le fonctionnement du parti soient respectés. Même son de cloche chez Alpha Yago. Joint également au téléphone, il se dit satisfait de la levée des sanctions. Il a aussi salué l'intervention du fondateur du parti Blaise Compaoré pour la sortie de crise.

Il a donc tenu à féliciter la direction et les militants pour la décision prise au cours du congrès extraordinaire. Alpha Yago a estimé que pour l'heure, la chose la plus importante est de travailler à la cohésion et à l'unité au sein du parti. C'est pourquoi, il invite les uns et les autres à dépasser leurs égos et intérêts individuels. Pour lui, la priorité est de travailler pour le retour du fondateur du parti, Blaise Compaoré. Il croit savoir que cela serait bénéfique non seulement au parti mais aussi au pays. Ceci, au regard de son expérience.

Cette décision d'annuler les sanctions est bien saluée. Seulement, aucun d'entre les sanctionnés ne s'est présenté au congrès. Pour Césaire Ky, la tendance Mahamadi Lamine Kouanda n'a pas reçu de lettres d'invitation. En plus, se présenter au congrès, estime-t-il, c'est courir le risque d'être ridiculisé.

Alpha Yago, lui, justifie son absence du fait que les sanctions couraient toujours avant la fin des travaux. Aussi, selon lui, le souci principal était d'éviter de créer des heurts ou d'avoir des propos qui pourraient contribuer à envenimer la situation. Il s'est donc abstenu de s'y rendre mais était de tout cœur avec les congressistes.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Invitation du président Macron à Pau : Réaction de Yacouba Isaac Zida

Mon, 09/12/2019 - 09:55

Réaction de Yacouba Isaac Ziba, ancien Premier ministre du Burkina Faso, sur la convocation de Macron adressée aux 5 chefs d'État du G5 Sahel

La convocation des chefs d'Etat des pays du G5 Sahel par Emmanuel Macron est injuste, inamicale, protocolairement et diplomatiquement humiliante et par dessus tout irrespectueuse et insultante à l'endroit des peuples des différents pays concernés.

Répondre à cette convocation équivaut à se passer des chaînes autour du cou et accepter de vivre de nouvelles décennies de domination néocolonialiste.

Chers présidents je vous en conjure exigez au moins le respect de la forme qui sauve votre honneur et celui de vos peuples. Sur le fond, il y a beaucoup à dire dont je peux résumer en ceci : la sécurité de la région ne peut être garantie par un système dont la télécommande se trouve à 6000 kilomètres à l'Élysée.

Une seule force multinationale en collaboration avec les armées nationales le tout bien coordonné par un état-major conjoint est largement suffisant pour relever le défi sécuritaire dans la zone. Si la force Barkane n'est pas nuisible elle est tout au moins inefficace...

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !!!
Que Dieu bénisse l'Afrique !!!"

Categories: Afrique

« Malheur à lui d'avoir choisi Pau », poème d'un citoyen sur la rencontre entre Macron et les chefs d'Etats du G5-Sahel

Mon, 09/12/2019 - 09:30

La réunion de « clarification » entre le président français et les présidents des pays du G5-Sahel le lundi 16 décembre 2019 à Pau, en France, a inspiré à ce citoyen burkinabè le poème ci-après.

Si les auteurs du 17Mai ont été mis KO,
Une fois de plus sera déjoué le complot
La terre des ancêtres ne se pointe pas avec un mégot,
Grace à Maiga, Compaoré avait regagné Po,
Mort à l'impérialisme avait criés les para commandos,
Comme Lingani, et Sankara, Kaboré et Issoufou l'ont déjà dit haut,
Ni la méditerranée ni la seine ne vont intimider l'enfant de Zorgho

Malheur à lui d'avoir choisi, Pau
L'abcès sera crevé, celui qui nous colle depuis toujours à la peau
L'explosion de la soute avait donné le chrono
Cette fois ci c'est la tragédie des hélicos
Si Kidal a été bradé, ni pense même pas pour Djibo.
Marcel avait remplacé Gabriel, après François qui fera le saut ?
Ne t'inquiète pas il est déjà connu d'avance ton scenario
Cette fois, il n'a pas été difficile de découvrir le pot

Malheur à lui d'avoir choisi Pau
Il nous prend pour des cons crie-t-on depuis Castelnau
Il nous prend pour sa colonie entend -on à Bobo
On ne pourrait espérer meilleur cadeau pour nous après Tenkodogo.
Si la chaleur du sahel lui provoque des mirages, on a de quoi soigner ses maux
Ça tombe bien, puisqu'il a déjà pris ses constances dans un amphi ici à l'UO
Sera-t-il aussi sage comme le médecin commandant Ouédraogo ?
En tout cas c'est ce que l'on souhaite pour lui depuis le kadiogo

Malheur à lui d'avoir choisi Pau
Ici en Afrique on respecte les ainés, on s'en fou sils ne sont pas beaux
Les jeunes de Dano en feront de même avec les anciens de Bordeaux
Car pour nous les hommes ont plus de valeurs que les coraux
Les Zaghawa ont toujours été des guerriers, ce n'est pas toi qui vas faillir Itno
Soundjata a vaincu soumagourou, à ton tour de porter le flambeau au-delà de Bamako

Car ici on un vent nouveau soufflera, c'est l'assurance qu'à donner le moogho
Au grand jamais on ne verra des coqs grimper sur le dos des chevaux
Malheur à lui d'avoir choisi Pau

Bahan Cheick Innocent

Categories: Afrique

Fête de l'indépendance Tenkodogo 2019 : Le ministère de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles célèbre également les mets locaux !

Mon, 09/12/2019 - 08:30

La célébration du 11-décembre, fête de l'indépendance, rime aussi avec la mise en exergue des potentialités du pays. Le ministère de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles s'approprie bien cela par la mise en exergue des mets locaux. Ce dimanche, 8 décembre 2019 à Tenkodogo (où se tient dans quelques heures, la commémoration nationale), le département a organisé une journée de dégustation de mets locaux.

C'est dans le cadre enchanteur de l'hôtel de ville de Tenkodogo qu'a été dressée la table garnie de mets nationaux, parmi lesquels, des spécialités locales. Le rendez-vous a mobilisé, outre les autorités, de nombreuses populations venues déguster ces mets préparés par de « braves femmes et hommes » qui prenaient plaisir également à expliquer la composition et le processus préparation. L'on y a dégusté de la salade de choux au soumbala ; de la salade de moringa ; des plats à base de feuilles d'aubergine, d'arachide, de mil, de riz, niébé ; des brochettes de soja… ; des jus de patate douce, de gingembre, bissap, de riz, de petit mil, etc.

C'est le chargé de mission du ministre de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles, Aly Romba, représentant son ministre, qui a présidé l'ouverture de cette journée promotionnelle de mets nationaux. Aubaine pour revenir sur l'importance de l'initiative et encourager les populations à la consommation des produits locaux.

« La commémoration de l'indépendance est une occasion de montrer les potentialités du pays. C'est dans cette optique que le ministère de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles, à travers la direction générale de la promotion de l'économie rurale, organise, durant ces festivités, en collaboration avec la direction régionale des aménagements hydro-agricoles, des activités de promotion de la consommation des produits agricoles en général et des mets nationaux en particulier.

Cette activité s'inscrit également dans la politique du gouvernement en matière de promotion des mets nationaux. En la matière, je voudrais citer quelques-unes des mesures prises par le gouvernement qui montrent la volonté politique de soutenir la promotion des mets nationaux. Il s'agit de la circulaire du Premier ministère invitant les promoteurs de pause-café et déjeuner de privilégier les mets locaux, l'accompagnement des acteurs de transformation des produits agricoles par l'installation d'unités agro-alimentaires à leur profit, la mise en place d'une démarche qualité dans les unités de transformation des produits agricoles », situe Aly Romba, pour qui la séance de dégustation vise donc principalement à faire découvrir le savoir-faire local et les innovations en matière d'art culinaire.

« Susciter un engouement et inciter une plus grande consommation des mets locaux »

« Quand on regarde autour de nous, la tendance est d'aller vers la consommation de ce que nous produisons. J'en veux pour preuve, le Faso Dan Fani. (…). L'un des défis aujourd'hui, c'est la conservation des produits locaux ; l'installation des unités de conservation des produits, ce qui va permettre de les transformer et les consommer », fait observer le représentant du ministre, M. Romba.

Le but visé par cette initiative est de développer la culture d'une alimentation saine, variée, équilibrée, au sein de la population burkinabè pour une bonne nutrition et de santé. Pour Aly Romba, la consommation des mets locaux reste le levier essentiel pour absorber la production agricole locale ; gage de richesses et d'épanouissement pour les agriculteurs. Le ministère de tutelle espère ainsi susciter un engouement et inciter une plus grande consommation des mets nationaux pour une meilleure diversification des formes d'utilisation et de consommation des ressources alimentaires locales.

Le chargé de missions du ministre, Aly Romba, présidant la cérémonie

Eviter, autant que possible, les pesticides

Pour le nutritionniste Jean Hubert Zongo, les mets burkinabè sont généralement préparés avec les produits agro-alimentaires ou des produits agricoles « neutres ». Ils contiennent plus de valeur nutritionnelle que les produits agricoles qui viennent de loin. La disponibilité des nutriments est donc garantie dans les produits neutres. Ce qui permet une traçabilité, en ce sens qu'en cas de difficulté, l'on peut remonter à la source pour garantir la santé de la population. Aussi, consommer ces produits revient à pouvoir fixer davantage, et au mieux, les jeunes dans les terroirs, estime Jean Hubert Zongo, en service à la direction générale de la promotion de l'économie rurale.

Occasion également pour le spécialiste en nutrition d'insister sur l'usage des pesticides. L'agriculture est une profession et, de ce fait, seuls ceux qui y sont formés doivent y exceller, invite-t-il. Ceux qui sont formés connaissent non seulement les pesticides homologués, le dosage, mais aussi les bonnes pratiques post-traitements.

Jean Hubert Zongo insiste sur la nécessité de savoir faire usage des pesticides

« Tous ceux qui ne sont pas dans ce secteur sont amenés à apprendre », suggère M. Zongo. Utiliser les pesticides, quand cela est nécessaire « parce qu'il y a des pesticides biologiques qui sont moins foudroyants pour l'homme et qui donnent pratiquement le même résultat ».

« Au cas où on est obligé d'utiliser les pesticides, il faut être un professionnel ; parce que ce n'est pas du jeu, ce sont des médicaments. Comme leur nom l'indique, les pesticides (‘'cide'' qui veut dire tuer et ‘'pest'' qui veut dire nuisible) tuent suffisamment ce que nous mangeons et, par ricochet, peuvent nous tuer aussi. C'est pourquoi il faut aussi des gens formés pour le faire », recommande le nutritionniste, Jean Hubert Zongo.

OLO
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15e édition de Ciné droit libre : Questionnements autour de la démocratie

Mon, 09/12/2019 - 01:30

La quinzième édition du festival Ciné droit libre a ouvert ses portes, le samedi 7 décembre 2019 à Ouagadougou. La cérémonie d'ouverture, qui a connu la présence d'éminentes personnalités et d'autorités, a eu lieu à l'espace culturel Gambidi, sous le parrainage du Pr Théophile Obenga du Congo Brazzaville. Les activités du festival se dérouleront pendant une semaine, sous le thème « Pourquoi la démocratie ? ».

Chaque année, le thème du festival Ciné droit libre est choisi en fonction des tendances de l'actualité nationale et internationale, explique le coordinateur du festival, Abdoulaye Diallo. En 2020, plusieurs pays, dont le Burkina Faso, organiseront des élections présidentielles. Et le constat amer de tripatouillage de la Constitution pour rester au pouvoir, est fait dans certains pays. « Au niveau international également, nous voyons ce qui se passe aux Etats-Unis depuis l'arrivée de Trump au pouvoir, le mouvement des Gilets jaunes en France, les violences au Burundi. Ce sont autant d'événements qui remettent en cause la démocratie », détaille Abdoulaye Diallo.

Revenant à la genèse du festival, il rappellera que c'est la censure d'un film sur Norbert Zongo qui a milité en faveur de la création de Ciné droit libre qui se veut un canal de promotion de la démocratie et de la liberté d'expression. Quinze ans après, le festival a grandi et a même traversé les frontières nationales, pour s'exporter au Sénégal et dans bien d'autres pays d'Afrique de l'Ouest.

Abdoulaye Diallo a en outre annoncé que cette quinzième édition sera riche en couleurs avec les humoristes Zongo et Tao comme chefs du Village du festival, point culminant de tous les festivaliers. Des projections de films dans plusieurs localités suivies parfois de débats, un espace enfants qui accueillera les élèves d'au moins quatre écoles, des prestations d'artistes, des masterclass et un concours d'art oratoire, sont entre autres les activités de ce quinzième festival.

En outre, une conférence inaugurale sera animée par le Pr Théophile Obenga sur le thème « Démocratie en Afrique : luxe ou nécessité ? ». Il est aussi prévu des panels sur les limites de la démocratie en Afrique, le rôle de la société civile dans l'enracinement de la démocratie. Ces panels seront animés par des personnalités de référence.

Ciné droit libre s'est fixé comme objectif de promouvoir et défendre les droits humains ainsi que la liberté d'expression à travers le cinéma en étant une tribune et un espace de dialogue, d'expression et de partage d'expériences des défenseurs de droits humains. Le festival a été créé en 2004 par Semfilms et voyage aujourd'hui à travers le sous-continent ouest-africain. La quinzième édition est parrainée par le professeur Théophile Mwené Ndzalé Obenga du Congo Brazzaville et présidée par Michel Kafando, ancien diplomate et président du Burkina sous le régime de la Transition.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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Décorations du 11-Décembre : « Cette distinction nous interpelle à poursuivre notre combat », déclare Eddie Komboigo, président du CDP

Mon, 09/12/2019 - 01:29

Le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboigo, fait partie des leaders de l'opposition burkinabè décorés le vendredi 16 décembre 2019 à Kosyam. Après cette distinction, le président du CDP a fait la déclaration ci-après .

À cet instant où je viens de recevoir la décoration de la Nation comme Commandeur de l'Ordre de l'Etalon, j'ai une pensée pieuse pour ces braves paysans et éleveurs avec femmes et enfants qui ont été lâchement fauchés dans leurs champs, dans leurs domiciles ou ailleurs, sans savoir pourquoi.

J'ai une pensée pieuse pour ces soldats qui sont tombés les armes à la main, et pour ceux qui sont au front et qui se battent pour ramener dans notre cher Faso, cette paix d'antan, vécue depuis notre indépendance.

J'ai une pensée pieuse pour ceux qui sont tombés lors des événements d'octobre et de novembre 2014 et pour ceux qui sont sortis, espérant un changement qualificatif et se trouvent grandement déçus aujourd'hui.

Ma lutte, notre lutte d'opposants, est aujourd'hui reconnue par la Nation tout entière et cela nous honore tous.

Cette distinction nous interpelle à poursuivre notre combat à redonner une forte confiance et une vraie espérance à nos compatriotes.

Cette distinction, proposée par le Chef de l'Etat, Chef suprême des armées, disculpe définitivement le CDP, ses dirigeants et ses militants des accusations fallacieuses et creuses, d'auteurs ou de complicité de terrorisme, savamment entretenues par des politiciens en perte de vitesse, afin... en panne d'imagination. Le CDP et ses dirigeants sont républicains !

Puisse cet acte du chef de l'Etat l'inspirer à construire une réconciliation réelle des Burkinabé permettant de :

nous pardonner les uns les autres pour le retour des exilés,

nous unir pour lutter contre le terrorisme afin de ramener la paix au Faso et construire un meilleur vivre ensemble,

développer notre chère patrie.

Je dédie donc cette distinction au CDP, mon parti, à sa Direction, à son Fondateur et Président d'honneur, à nos élus nationaux et locaux, et à l'ensemble des militants et sympathisants. Mes remerciements et ma reconnaissance à nos alliés du CFOP.

NB : aucune activité festive ne sera organisée !

Démocratie-Progrès-justice.

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Province du Gourma : « Le climat sécuritaire connait une dégradation accélérée », s'inquiète le MBDHP

Mon, 09/12/2019 - 01:25

La section du Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP) de la province du Gourma (région de l'Est), s'inquiète, dans la déclaration ci-après, de la situation sécuritaire qui s'aggrave dans la provine.

Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à un problème sécuritaire sans précédent. N'épargnant à ce jour aucune région du territoire national, le phénomène apparaît néanmoins plus accentué dans certaines régions, dont celle de l'Est. Malgré, l'opération OTAPUANU et tous les efforts déployés par les Forces de défense et de sécurité (FDS), la situation sécuritaire n'est guère reluisante.

Les terroristes continuent de semer la panique, la terreur et la désolation au sein des populations. En effet, au-delà de l'attaque meurtrière contre le convoi des travailleurs de la mine d'or de Boungou dans la Tapoa le 06 novembre 2019 et de celle contre des fidèles chrétiens de l'église de Hantoukoura dans la Komondjari le 1er décembre 2019, le climat sécuritaire connait une dégradation accélérée ces dernières semaines dans la province du Gourma.

En effet, après les affrontements entre koglweogo et terroristes à Pindima dans la nuit du 23 au 24 novembre 2019, la situation s'est davantage aggravée. L'on assiste depuis lors à des attaques tous azimuts, entrainant ainsi une confusion totale chez les populations. Entre tueries et destructions quasi-systématiques de biens, les populations fuient, sans pouvoir enterrer leurs morts.

Ainsi, des quartiers et hameaux de culture tels que Kounkounfouanou, Pindima, Wobdbulsi, Watinoma, Tiantiaka, Natiembouri, Hanbazaa, Djondjobiga, Dékoura, Morédina, Sankadé, PK 60, PK 52, Palaké, Boléro, bonheur-ville, etc. relevant de Natiaboani et de Nagré dans le Gourma ; de Goonaba et de Komi-Yanga dans le Koulpelogo se sont vidés de leurs populations.

Au total, ce sont des milliers de personnes (6.000 à la date du 02 décembre 2019, selon les autorités) qui arrivent à Fada N'Gourma. Si certains ont été accueillis par des parents, amis et personnes de bonne volonté, la grande majorité de ces déplacés forcés se retrouvent dans la nature, en quête de gite et sans pitance.

MBDHP = Rigueur et constance dans la promotion, la protection et la défense des droits de l'Homme
Face à cette situation, la section MBDHP du Gourma :
condamne fermement le terrorisme et les attaques terroristes dans notre pays ;

présente ses condoléances à l'ensemble des familles des victimes de ces attaques, formule des vœux de prompt rétablissement aux blessés et exprime sa compassion et sa solidarité aux personnes déplacées.

Par ailleurs, le MBDHP déplore :
l'absence de réaction conséquente des FDS dans la zone concernée par les attaques et ce, malgré la présence d'un camp militaire et d'un détachement situés à moins de 50 km ;
la lenteur injustifiée des autorités dans la prise en charge des personnes déplacées et la gestion de cette crise.

Par conséquent, le MBDHP appelle instamment le gouvernement et des autorités locales à :
une prise de mesures urgentes et adéquates pour accompagner :
 les parents des victimes, afin qu'ils puissent procéder à l'inhumation des corps abandonnés dans la nature ;

 les populations affectées, afin qu'elles puissent récupérer leurs biens (vivres, bétail…) abandonnés, dans leurs localités d'origine ;
une prise en charge immédiate de l'éducation des enfants des populations déplacées ;

une prise de mesures pour assurer la sécurité des zones affectées et procéder à la réinstallation des personnes déplacées dans leurs localités d'origines.

Le MBDHP :
appelle toute la population à s'abstenir et à se démarquer de tout discours et déclaration de nature à stigmatiser des communautés et à fragiliser la cohésion sociale ;
félicite les bonnes volontés qui ont spontanément manifesté leur solidarité à l'endroit des déplacés et invite l'ensemble de la population à compatir et à se solidariser avec ces déplacés.

Fada N'Gourma, le 06 décembre 2019

Le bureau de la section

Categories: Afrique

Lutte contre l'excision au Burkina Faso : L'Association burkinabè des professionnels de l'assistance sociale renforce les capacités de ses membres

Sun, 08/12/2019 - 23:00

L'Association burkinabè des professionnels de l'assistance sociale (ABPAS) a tenu ce samedi 7 décembre 2019 à Ouagadougou, une session de formation sur la promotion de l'abandon de la pratique de l'excision au profit de 50 de ses membres. Cette formation vise à renforcer davantage leurs compétences en la matière, afin de parvenir à la réduction voire l'élimination de la pratique de l'excision au Burkina Faso.

Les efforts conjugués du gouvernement, des associations et ONG sur le terrain ont permis de faire reculer la pratique de l'excision au Burkina Faso. En témoigne les résultats de l'Enquête démographique et de santé qui indique que la prévalence de la pratique est passée de 13,3% en 2010 à 11,3% en 2015 pour la tranche d'âge de 0 à 14 ans.

Alphonsine Sawadogo, secrétaire permanente du Conseil national de lutte contre la pratique de l'excision

Si ces chiffres sont encourageants, il n'en demeure pas moins que les disparités qui existent entre les régions, provinces et communes cachent des poches de résistance, comme l'affirme Alphonsine Sawadogo, secrétaire permanente du Conseil national de lutte contre la pratique de l'excision, représentant la ministre en charge de la femme et de la famille. A cela s'ajoutent la clandestinité, le rabattement de l'âge à l'excision et aussi la pratique transfrontalière qui rendent plus complexe la lutte contre l'excision. Il convient donc d'adapter les stratégies de lutte au nouveau visage du phénomène.

Et c'est à cela que répond la formation initiée par l'Association burkinabè des professionnels de l'assistance sociale (ABPAS) au profit de 50 de ses membres. Elle vise, selon son président Boureima de Salam Ouédraogo, à non seulement capitaliser les acquis et les expériences de ses membres, mais surtout à renforcer leurs compétences, afin de les rendre plus aptes à mettre en œuvre les programmes de lutte contre l'excision. « C'est notre métier, c'est notre pratique au quotidien. Nous avons été formés pour cela. Mais il faut à un certain moment se regrouper pour échanger et se donner beaucoup plus d'encouragement et prendre de nouveaux engagements », a-t-il souligné.

Boureima de Salam Ouédraogo, président de l'ABPAS

Au terme de la formation, les participants ont d'ailleurs formalisé cet engagement par écrit. « Nous allons prendre cet engagement pour aller sur le terrain travailler auprès des communautés afin de mettre tout en œuvre pour que la pratique de l'excision recule et pourquoi pas soit totalement éradiquée au Burkina Faso. », a indiqué le président de l'ABPAS.

Une initiative salutaire...

La formation initiée par l'ABPAS est à saluer, à en croire Mme Sawadogo Alphonsine, qui reconnaît que la lutte contre la pratique de l'excision à l'étape actuelle demande l'implication effective des professionnels de l'assistance sociale. « Nous attendons de ces professionnels qu'ils soient beaucoup plus sur le terrain, parce que la vision actuelle, c'est la responsabilisation communautaire. Pour responsabiliser les communautés, il n'y a pas d'autres professionnels que ceux en charge du bien-être des individus, des communautés. Alors nous attendons qu'une fois leurs capacités renforcées, ils soient auprès des communautés pour les sensibiliser davantage et pour promouvoir l'abandon de la pratique de l'excision. », a-t-elle indiqué.

La présente formation initiée par l'ABPAS est financée par l'UNFPA à travers le Conseil national de lutte contre la pratique de l'excision. Elle participe à la réalisation du Programme conjoint UNICEF/UNFPA de promotion de l'élimination de la pratique de l'excision à travers la mise en œuvre du Plan stratégique national de promotion de l'élimination des Mutilations génitales féminines (PSN/MGF 2016-2020), dont l'objectif est de réduire de 20% le taux de prévalence des mutilations génitales féminines au Burkina Faso.

Justine Bonkoungou
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Région du Nord : L'association SAULER dresse un bilan satisfaisant de ses activités de l'année 2019

Sun, 08/12/2019 - 23:00

Christoffel Blindenmission (CBM), en partenariat avec la Direction régionale de la santé du Nord (DRS/Nord) et l'Association Sauvons le reste (SAULER), a organisé la deuxième rencontre de concertation du comité régional de suivi du projet dénommé « Seconde chance ». C'était le 3 décembre 2019 dans la salle de réunion de la DRS/Nord.

Redonner une meilleure qualité de vie aux personnes atteintes d'un handicap psychosocial dans la région du Nord, en leur offrant des soins et un accompagnement psychologique et social. Tel est l'objectif poursuivi par cette rencontre entre les différents acteurs intervenant dans le cadre du projet « Seconde chance ». Par son action, SAULER et son partenaire CBM voudraient aboutir à la réinsertion des personnes vivant avec un handicap psychosocial au sein de la communauté, dans le respect de leurs droits.

A en croire premier responsable du projet, Adama Ouédraogo, en 12 ans d'existence, l'association a identifié 265 patients, soit 66 nouveaux cas en 2019. En outre, 25 familles ont été identifiées, 115 malades pris en charge, 1 035 consultations et achat d'ordonnances ont été faits, 14 400 repas journaliers distribués, 624 repas communautaires et des activités hygiéniques et des causeries débats ont été organisés.

Pour M. Ouédraogo, le bilan 2019 est satisfaisant car toutes les activités prévues ont été réalisées avec une difficulté qui reste à surmonter, à savoir l'identification des familles des personnes vivant avec les troubles mentaux. « Nous poursuivons les plaidoyers et sensibilisations pour démystifier la stigmatisation. C'est pourquoi nous invitons CBM à remobiliser des fonds pour appuyer nos activités afin que nous ayons des bases solides », a informé Adama Ouédraogo dans son intervention au cours de l'atelier.

L'efficacité de l'association SAULER

Pour le directeur régional de la santé du Nord, Amadou Traoré, ce partenariat SAULER-CBM mérite d'être renouvelé au bonheur des populations de la région du Nord. En effet, le premier responsable du département de la santé au Nord a soutenu que par le biais du projet, il a été construit le plus grand centre de transit des malades mentaux du Burkina dans la commune de Ouahigouya, qui a permis la réinsertion socioprofessionnelle des malades stabilisés à travers le financement des activités génératrices de revenus.

Selon le chargé de programme, par ailleurs responsable des projets santé mentale au niveau du bureau pays de CBM/ Burkina Faso, Oumar Sangaré, cette rencontre institutionnalisée a permis de passer en revue les activités de l'année écoulée et de proposer des pistes de solutions d'amélioration des activités. En termes de perspectives, CBM envisage de conduire une seconde phase du projet (2020 à 2022) pour consolider les acquis de la première et combler les lacunes identifiées.

En fin de concertation, les participants ont proposé entre autres de faire un plaidoyer auprès de CBM pour poursuivre le projet, inscrire une ligne budgétaire dans les communes pour la prise en charge des malades mentaux errants, faire des visites avec les acteurs intervenant dans le projet dans les centres d'accueil des malades mentaux et entamer la procédure de mise à jour de la convention entre SAULER et le ministère de la Santé.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yann NIKIEMA
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Opération 1000 poches de sang : Le FPDCT subventionne la délivrance de la CNIB pour encourager le don de sang

Sun, 08/12/2019 - 22:00

Le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) poursuit sa campagne dénommée « Opération 1000 poches de sang ». Ce dimanche 8 décembre 2019, à la foire de la fête nationale à Tenkodogo auquel il prend part, des actions sont menées afin d'atteindre cet objectif. Un partenariat avec l'Office national d'identification (ONI) est né dans ce cadre.

Dans le cadre de la commémoration de sa décennie d'activités, le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a lancé, le mardi 19 novembre 2019 à Ouagadougou, son opération 1000 poches de sang. C'est une activité parmi tant d'autres pour cet anniversaire.

Phase de prélèvement du sang

En marge des festivités du 11 décembre (fête nationale), le FPDCT poursuit son opération, qui se déroule à la foire de la fête. Ceci est une troisième étape de l'opération, car en marge des Journées de la commune à Manga, le Fonds a pu « glaner quelques poches de sang », a indiqué le directeur général du FPDCT, Bruno Dipama.

Le directeur général de l'ONI, Aristide Béré (couché) donnant son sang

Pour atteindre cet objectif, le FPDCT a décidé de subventionner la délivrance de la Carte nationale d'identité burkinabè (CNIB) à 1000 francs CFA. Ainsi, tout citoyen qui désire donner son sang et établir sa CNIB, va payer 1500 au lieu de 2500 francs CFA.

« C'est une collaboration qu'il faut saluer à sa juste valeur, car c'est une collaboration tripartite nouée instantanément. Pour elle, il s'agit de galvaniser tous ceux qui viennent au niveau de la foire du 11 décembre, de venir donner leur sang et profiter en même temps établir leur pièce d'identité », a fait savoir la directrice générale du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Dr Alice Koumaré.

La directrice générale du CNTS, Dr Alice Koumaré et le directeur général du FPDCT, Bruno Dipama, au cours de la visite du stand du fonds

Le directeur général de l'Office national d'identification (ONI), Aristide Béré, en tant que troisième acteur de cette collaboration, a tenu à marquer d'une pierre blanche ce partenariat. Ainsi, il a donné de son sang. De son avis, premièrement, c'est par humanisme qu'il a posé cet acte, car donner son sang permet de sauver d'autres vies. « Quoi de plus normal que des personnes normales puissent offrir aux personnes qui en ont besoin. La deuxième motivation est sans doute favorisée par la franche collaboration qu'il y a entre le FPDCT, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et l'Office national d'identification (ONI). C'est cette double motivation qui nous conduit aujourd'hui à satisfaire au devoir d'humanité mais aussi à cet impératif de franche collaboration qui existe entre les trois institutions », a-t-il confié.

Phase d'accueil avant le prélèvement du sang

Selon Bruno Dipama, le CNTS a des difficultés pour honorer la demande de sang. « C'est notre modeste contribution. Notre mission, c'est d'accompagner les collectivités territoriales pour leur développement. Et il ne saurait y avoir de développement si les populations ne sont pas en bonne santé. La bonne santé aussi passe souvent par le besoin en sang », a-t-il déclaré, avant d'ajouter qu'aujourd'hui, « nous sommes à près de 500 poches de sang. C'est pour dire que l'objectif de 1000 poches sera largement atteint ».[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Cryspin Masneang Laoundiki
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Décès de DR OUANDAOGO Boukari Joseph : Faire part

Sun, 08/12/2019 - 19:00

« Nul ne meurt tant que son souvenir demeure »

Le Naba WANZAKOU de BIDIGA et le Naba KOSSODO de KOKOAGA ;

Les grandes familles OUANDAOGO et TARPIDGA à BIDIGA, KOKOAGA, TENKODOGO, GARANGO, DASSOUI, SEBRETENGA, OUAGADOUGOU, BORDEAUX et ITALIE ;

La grande famille BAMBARA à BOEGA, GARANGO, OUAGADOUGOU et en Italie ;
Les frères et sœurs : OUANDAOGO Sylvain, OUANDAOGO Jacques, OUANDAOGO Salfo, OUANDAOGO Issaka, OUANDAOGO Seydou Vieux, OUANDAOGO Hamado,

OUANDAOGO Jean Pierre, OUANDAOGO Bernard, TARPIDGA Jean Yorba, BONKOUNGOU née OUANDAOGO Delphine, TAO née OUANDAOGO Christine, SORGHO née OUANDAOGO Zenabo, COULIBALY née OUANDAOGO Mariam
Les cousins et neveux : OUANDAOGO Cyrille, OUANDAOGO Nayba, BAMBARA Seydou, BAMBARA Seni, BAMBARA Inoussa ;

Les enfants OUANDAOGO Frédéric, OUANDAOGO Aurèlie, OUANDAOGO Regina, OUANDAOGO Gisèle et petit enfant OUANDAOGO Léopold ;

Les familles alliées BAMBARA, BIRBAL, MAIGA, OUBDA, TARNAGDA, BONKOUNGOU, TAO, GAMBO, ZOMBRE, SORGHO, COULIBALY, NOMBRE, NIKIEMA, LENGANI, OUANGRAOUA, GUENGANI, YANKINE, La Grande Famille DIAO à TENKODOGO, la famille DOMINGO à BORDEAUX Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur frère, fils, gendre, beau-frère, cousin, père, beau-père :

DR OUANDAOGO Boukari Joseph, Médecin Colonel á la retraite (13/05/1944 - 05/12/2019)

Décès survenu le jeudi 5 décembre 2019 à Ouagadougou à 21H30.

Une veillée de prières sera organisée le mercredi 11 décembre à 20H00 au domicile du défunt sis au quartier WEMTENGA, côté sud de la salle de Cinéma.
La levée du corps aura lieu à son domicile le jeudi 12 décembre 2019, suivie de l´Absoute à 14H à la Cathédrale de l´Immaculée Conception de Ouagadougou et de l´inhumation au cimetière municipal de Ouagadougou /Saint Léon.

PAIX A SON ÂME

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, vivra, quand même il serait mort » Jean 11,25.

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11e promotion du master 2 en management et commerce international : 28 lauréats reçoivent leurs diplômes

Sun, 08/12/2019 - 19:00

La 11e promotion du master 2 en management et commerce international de l'IAE Lyon 3 de l'Université de Lyon a effectué sa sortie officielle, ce 7 décembre 2019 à Ouagadougou. Baptisée « Excellence et leadership », la promotion compte 28 lauréats. Les sortants ont reçu leurs diplômes de fin d'études en présence du président de l'Université Joseph-Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé ; de leur parrain et du directeur de ce master, Jean Jacques Friedrich.

Après une année de dur labeur, la 11e promotion du master 2 en management et commerce international de l'IAE Lyon 3 de l'Université de Lyon est prête pour le marché de l'emploi. Forte de 28 lauréats, la promotion a effectué sa sortie officielle ce 7 décembre 2019. Ce master en management et commerce a obtenu une accréditation internationale délivrée par la Fondation européenne de développement management.

Avec ce précieux sésame, ces 28 lauréats peuvent mettre en valeur leurs talents à l'échelle internationale. Pour Boureima Konaté, porte-parole des lauréats, « cette cérémonie couronne le travail abattu ».

Il a souligné que, sur le marché de l'emploi, les employeurs ne veulent désormais que des cadres de haut niveau et très compétents. C'est fort de ce constat que l'Université Joseph-Ki-Zerbo s'est investie, depuis plus d'une quinzaine d'années, dans la professionnalisation de ses formations.

Ce master organisé en partenariat avec l'Université Jean-Moulin de Lyon témoigne de la volonté de l'Université Joseph-Ki-Zerbo de mettre sur le marché professionnel des compétences qui sont à même de s'auto-employer.

Jean Jacques Friedrich de l'IAE de Lyon

Le co-parrain Adama Zeba a encouragé ses filleuls à chercher la perfection, « car le succès des affaires repose sur la pérennité, la vérité et le goût du succès ».

Le major de la promotion se nomme Relwende Hyacinthe Nanéma. Pour le directeur de ce master, Jean Jacques Friedrich, « les lauréats sont devenus capables d'exercer leur fonction dans un environnement international. Et cette délocalisation permet aux étudiants en formation de bénéficier des mêmes outils comme s'ils étaient physiquement à Lyon. Chaque année, on a entre 30 à 40 étudiants avec un de taux de réussite 80% ».

Rabiou Cissé, président de l'Université Joseph KI-Zerbo

Certes, le monde des affaires est difficile à pénétrer, mais avec cette expérience acquise au cours de la formation, cette 11e promotion en management et commerce international répond aux besoins des employeurs. « Cette collaboration entre les deux universités permet d'avoir des cadres compétents compétitifs pour le bonheur des entreprises burkinabè », s'est réjoui Pr Rabiou Cissé, président de l'Université Joseph-Ki-Zerbo, représentant le ministre en charge de l'Enseignement supérieur.

Cette sortie de promotion a été l'occasion pour le président de l'Université Joseph-Ki-Zerbo de témoigner l'intérêt que son institution accorde à la coopération interuniversitaire. Et la collaboration avec l'Université Jean-Moulin est un bel exemple.

Issoufou Ouédraogo
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« Ramongo Day » : Le lycée privé Wend-Manegda s'adjuge le trophée en football

Sun, 08/12/2019 - 18:00

La 4e édition de « Ramongo Day » (province du Boulkiendé, région du Centre-Ouest), a connu son apothéose ce samedi 7 décembre 2019, avec la finale de la compétition de football qui a opposé le Lycée privé Wend-Manegda au CEG de Ramonkoudgo. Concours de récital, de chant, de sketch et de course cycliste, ont ponctué cette édition placée sous le thème : « Pour notre santé et la qualité de l'environnement, changeons nos habitudes ».

A l'issue de la 4e édition de ce cadre de promotion culturelle et de culture du civisme, de l'hygiène et de l'assainissement au sein des établissements, Alexandre Le Grand Rouamba, le promoteur de « Ramongo Day », confiera être un homme comblé. « Je suis heureux de la mobilisation et des engagements qui ont été pris. Tous les établissements étaient présents pour toutes les compétitions. La jeunesse est comblée et moi, je suis très comblée », a-t-il signifié. Et le plus heureux de cette édition, c'est le lycée privé Wend- Manegda qui a ravi la vedette à tous les neuf établissements qui ont pris part à la compétition de football.

Avec un score de 3 buts à 1 face au CEG de Ramongkoudgo, les joueurs du lycée privé Wend -Manedga ont largement dominé le match pendant les 40 minutes ( 2x20) . Dès la première période, les élèves du lycée privé Wend -Manegda, habillés en vert, ont annoncé les couleurs de la victoire avec un score de 2 buts à zéro. A la seconde période, les joueurs du CEG de Ramongkoudgo ont tenté de réduire le score mais le sort de la rencontre fut finalement scellé avec un 3e but des verts.

Victorieux, le lycée Wend -manegda est reparti avec un trophée, des médailles en or, un jeu de maillots, un ballon et une enveloppe financière. Deuxième, le CEG de Ramongkoudgo a été récompensé avec un jeu de maillots, un ballon, une enveloppe financière et des médailles d'argent. Respectivement 3e et 4e, le lycée privé protestant de Ramongo er le CEG de Ramonyiri sont repartis chacun, avec un ballon et une enveloppe financière.

Ramonkodgo n'étant pas seulement une compétition de football, les autres lauréats ont été primés. Le premier dans les catégories chant et récital est revenu au CEG de Kamsi. En cyclisme, la victorieuse est venue du lycée de Ramongkoudgo et dans la catégorie hommes, le vainqueur est venu du lycée départemental de Ramongo.

La présente cérémonie a servi de cadre au promoteur de Ramongo Day pour plaider en faveur des étudiants de sa commune. C'est ainsi qu'un partenariat a été signé entre la commune de Ramongo et l'Institut africain de management (IAM). Par la voix du président du conseil d'administration, Hamed Diallo, IAM s'est engagé à accompagner les bacheliers de la commune sur les cinq années à venir, soit deux bacheliers par années. Et si l'institut soutenait déjà quatre étudiants de la commune à travers l'octroi de bourses d'études, le promoteur de Ramongo Day a sollicité que le nombre de boursiers soit revu à la hausse.

Mieux, que l'aide s'étende à tous étudiants de la région du Centre- Ouest. « A partir de Ramongo, nous allons négocier des bourses d'études pour l'ensemble des provinces et communes du Centre -Ouest. C'est pour dire que le développement ne se limitera pas à Ramongo et chacun doit travailler à développer ce pays », a-t-il noté. Une occasion pour Alexandre Le Grand Rouamba, de prôner la paix car dit-il : « Sans la paix, nous ne pourrons pas agir. Avec la solidarité et la fraternité de tous, nous pourrons vaincre ce mal. J'encourage les uns et les autres à faire chez eux, ce que nous faisons ici. Si tout le Burkina est développé, c'est nous tous qui en serons fiers. Je ne prône pas pour un développement égoïste mais un développement littéral du Burkina ».

En attendant la 5e édition, le promoteur de Ramongo Day a annoncé qu'il entend changer le statut de Ramongo Day en une association. Dans le cadre de cette 4e édition, le président de la Fédération burkinabè de football, colonel Sita Sangaré, le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga co-président de la cérémonie de clôture et le PCA de IAM, Hamded Diallo, ont été faits citoyens d'honneur de la commune de Ramongo.

Nicole Ouédraogo
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Direction régionale de la santé du Centre-est : La SONABHY offre 100 bouteilles de gaz aux structures de santé

Sun, 08/12/2019 - 16:00

En marge de la célébration du 11-Décembre 2019 à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-est, la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY) a offert, ce samedi, 8 décembre 2019, une centaine de bouteilles de gaz aux structures sanitaires de ladite région.

Une manière pour la SONABHY de participer à la commémoration du 59e anniversaire de l'indépendance du Burkina Faso qui se tient cette année dans la région du Centre-est. Un geste qui réjouit le premier responsable du département de la santé, Claudine Lougué, qui a présidé la « sobre » cérémonie de remise.

Le ministre de la santé, Claudine Lougué

« Je pense que la SONABHY a fait une bonne option que de donner des bouteilles de gaz pour maintenir la chaîne du froid pour la vaccination de nos enfants et des femmes enceintes. (…). Parmi nos moyens de conservation de la chaîne de froid, s'il y a une rupture d'alimentation des réfrigérateurs…, les vaccins peuvent être exposés. Ce qui fait perdre de leur valeur. C'est donc bon d'avoir toujours ces bouteilles, parce que nous utilisons toujours des réfrigérateurs à gaz et des réfrigérateurs solaires. Nous tentons maintenant de les remplacer au fur et à mesure (les réfrigérateurs électriques et à gaz) par des réfrigérateurs solaires. Et dans les régions, comme il n'y a pas d'électricité, ce sont les réfrigérateurs à gaz que nous utilisons. Ça nous met à l'abri des coupures de courant qui peuvent exposer les vaccins par une rupture de la chaîne de froid », situe Claudine Lougué, pour qui, ce don permettra également au personnel d'améliorer ses conditions de travail au profit des populations.

Le directeur commercial de la SONABHY, Daniel Bassolé

Par-là, la SONABHY contribue, selon Mme le ministre, à faire en sorte que la « nomination de son excellence monsieur Roch Marc Christian Kaboré comme champion de la vaccination puisse se conforter et contribue ainsi à maintenir la couverture vaccinale au-dessus de 90% ». Occasion pour elle de féliciter et encourager le personnel de santé pour son abnégation dans les services qu'il assure au quotidien aux populations. Aussi exhorte-t-elle ses collaborateurs, bénéficiaires, à faire bon usage du matériel reçu, tel que souhaité par la donatrice.

Le directeur commercial de la SONABHY, Daniel Bassolé, mesurant les besoins des structures sanitaires au niveau des régions, dit espérer que cet accompagnement puisse apporter un plus dans l'amélioration de l'offre de santé dans la localité. A travers le gaz, une de ses principales activités, la SONABHY a donc décidé d'accompagner la population du Centre-est qui accueille en ce moment les festivités nationales du 11-Décembre 2019. La SONABHY étant une société au service du consommateur, justifie M. Bassolé.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Commune de Lena : Le maire fait le point de trois ans de gestion

Sun, 08/12/2019 - 14:30

A la tête de la mairie de Lena depuis 2017, le maire Dé Honoré Millogo a organisé, le samedi 7 décembre 2019, une journée de redevabilité. Cette rencontre de bilan de trois ans de gestion a mobilisé la population, les autorités coutumières, religieuses et administratives.

Comme le prévoit le Code général des collectivités territoriales, le maire de Lena a dressé le bilan de trois ans de gestion (2017-2019), le samedi 7 décembre 2019. Les domaines évalués sont l'éducation, la santé, la culture, l'agriculture, l'environnement, l'administration, l'eau et assainissement.

Dé Honoré Millogo maire de Lena

Au titre du bilan, il ressort que le conseil municipal de Lena a tenu, en 2017, cinq sessions dont trois ordinaires et deux extraordinaires. En 2018, quatre sessions ordinaires et quatre en 2019, soit un total de treize sessions durant ces trois ans.

On note aussi la réfection de la salle de réunion de la mairie à hauteur de 3 350 000 F CFA, la délivrance de 4 631 actes de naissance, 21 actes de mariage, 33 actes de décès, 148 certificats de résidence, 91 certificats de vie. Il est aussi prévu une clôture en grillage à hauteur de 2 049 840 F CFA.

Il y a également l'acquisition d'ordinateurs pour le service d'état civil à 900 000 F CFA, l'achat de chaises métalliques (1 500 000 F), de matériel de sonorisation (1 000 000 F), de bureaux (480 000 F), etc. Les investissements en infrastructures scolaires s'élèvent à 22 327 495 F en 2017 et 25 481 401 F en 2019.

Dans le domaine de la santé, les dépenses s'élèvent à 5 090 930 F en 2018 et 5 052 345 F en 2019. Ces dépenses sont allées au CSPS de Kouekoueso (réalisation d'un logement pour infirmiers, de latrines et d'un incinérateur). Aussi, des travaux sont en cours au CSPS de Lena, pour un montant de 6 500 000 F.

Dans le domaine de l'eau et l'assainissement, on compte la réalisation de trois forages à Konzo, Bah et Toungouana, pour un montant de 6 499 989 F, la réalisation d'un forage positif à motricité humaine au secteur 4 de Léna avec l'appui du Fonds permanent de développement des collectivités territoriales (FPDCT) à 7 000 000 F.

Le maire Dé Honoré Millogo a interpellé la population sur les ventes illicites de terres qui engendrent des conflits. Cependant, avec l'appui du PROSOL qui accompagne la mairie pour la gestion du foncier, le maire a espoir que le problème du foncier sera réglé.

La représentante des femmes

Il a également déploré l'incivisme fiscal des populations. A ce niveau, le maire veut mettre l'accent sur la sensibilisation pour que les populations prennent conscience en contribuant au développement de la commune.

Cependant, il a félicité certains acteurs comme Mme le préfet de Lena pour son intervention qui a permis de trouver une issue favorable à un conflit entre protestants et coutumiers. Les dozos ont également été félicités pour leur contribution à la sécurité dans la commune.

Le représentant des anciens

Malgré les insuffisances, le maire souligne des points positifs comme la normalisation d'écoles, le projet de construction d'un CMA en cours, la restauration de CSPS. Le problème d'eau qui était criard n'est également plus d'actualité car les femmes ont accès à l'eau potable et n'ont plus besoin de parcourir de longues distances.

Le représentant des jeunes

Après l'exposé du maire, la représentante des femmes a tenu à remercier le conseil municipal pour toutes les réalisations effectuées. Le représentant des anciens a, pour sa part, demandé à la population de cultiver la solidarité et le civisme pour vivre en bonne harmonie.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
Le faso.net

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Sommet de Pau en France : « Chefs d'Etat du G5 Sahel, entendez le cri de la population consciente ! »

Sun, 08/12/2019 - 13:30

Le sommet de Pau entre les chefs d'Etat du G5 Sahel et le président français Emmanuel Macron a suscité la réaction (en guise de lettre ouverte) ci-après de Daouda Emile Ouédraogo, journaliste. Pour lui, c'est un chantage que la France fait aux pays concernés.

Avec la dernière sortie du Président Emmanuel Macron de la France, je viens humblement m'adresser à nos chefs d'Etats du G5 Sahel. Je passe sous silence la manière peu diplomatique, discourtoise, et non avenante avec laquelle, cette invitation a été lancée. S'il vous plait, chers Présidents, n'allez pas verser notre figure par terre à Pau, en France. En effet, il sied d'analyser les faits afin de comprendre là où l'on veut nous emmener.

De prime abord, la France nous fait du chantage. Dans la logique de mon raisonnement, je voudrais soumettre ici à votre analyse des faits et des critiques pour la bonne compréhension de la situation. D'aucuns disent que si la France part de l'Afrique de l'Ouest ce serait le chaos. Mais, cela est absolument faux ! Pourquoi ?

Parce qu'elle ne peut pas partir à cause du chemin de fer de Tambao ; elle ne peut pas partir à cause de l'aéroport de Donsin dont la concession lui a été donnée pour 30 ans ; à cause de l'uranium du Niger où elle extrait 30% pour alimenter ses centrales nucléaires ; à cause du groupe Bolloré qui exploite plus de la moitié, sinon tout le port d'Abidjan ! C'est cela la réalité ! Et c'est pour cela que je dis qu'elle fait du chantage à nos chefs d'Etats africains. Sur un autre volet, la guerre au Mali coûte chaque jour 1 million d'euros à la France ! Oui ! Plus de 655 millions de F CFA par jour !

« Nous viendrons à bout du terrorisme »

Le Président Roch Marc Christian Kaboré lors de sa visite aux États-Unis a affirmé : « Nous leur avons dit que vous pouvez restez chez vous et nous donner cet argent et nous viendrons à bout du terrorisme » (Sic). Et, j'étais dans la salle ce jour -là. Autre fait, ou simple coïncidence, le ministre des Affaires étrangères du Burkina sort sur sa propre radio défendre la France “becs et ongles” et 2 jours après, la nouvelle tombe. Cela veut dire qu'il était au courant car, il est journaliste. Dans notre métier, il est rare que quelque chose nous surprenne sauf si, nous n'y avons pas prêté attention.

Autre fait saillant : il n'y a pas plus de deux semaines, l'ambassadeur de l'Union européenne au Burkina Faso va rendre visite au Premier Ministre Christophe Joseph Marie Dabiré. A sa sortie d'audience, il annonce la venue de pick-up et de matériel de l'Union européenne dans les jours à venir. Saviez-vous depuis quand ces matériels avaient été promis ? Le Président du Faso nous l'a dit lors de sa dernière visite aux USA : « depuis 3 ans ! ».

À la lumière de toutes ces informations, je pense que chacun de nous peut se faire une idée de la présence française en Afrique et partant du combat pour nous émanciper. Pour ne pas être long, je n'ai pas abordé le sujet de la surveillance des drones et du partage de l'information. Pour finir, la France est dans le Sahel pour ses intérêts. Point barre. Assumons notre révolte s'il vous plait ! Et, j'en appelle à la jeunesse africaine, celle qui fait trembler l'impérialiste.

Levons-nous et défendons les valeurs d'intégrité, de dignité et de liberté. Personne ne viendra construire notre liberté à notre place. Jeunes de toute l'Afrique, unissons -nous pour le bonheur des générations futures, pour le bonheur de nos enfants. Car, le père de la révolution burkinabè Isidore Noel Thomas Sankara disait : « Le système néocolonial tremble quand le peuple devenu maître de sa destinée veut rendre sa justice ! ». La France a peur du réveil de la jeunesse silencieuse et consciente qui se construit en Afrique. Vivons et restons debout !

Daouda Emile OUEDRAOGO
Journaliste

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Journée internationale de l'alphabétisation : Pour une meilleure promotion des langues nationales au Burkina

Sun, 08/12/2019 - 13:30

La Journée internationale de l'alphabétisation a été célébrée en différé ce 6 décembre 2019 au Burkina. Cette année, le thème retenu est « Alphabétisation et multilinguisme », pour souligner l'engagement des acteurs à mettre au centre de leurs actions la promotion des langues nationales et l'amélioration des taux d'alphabétisation par ces langues.

Après quatre années de suspension, la célébration de la Journée internationale de l'alphabétisation reprend au Burkina Faso en 2019. En cette « année internationale des langues autochtones », la promotion des langues nationales est au cœur de ce nouveau départ. Dès lors, il s'agit de réfléchir à comment faire de l'alphabétisation un facteur de promotion des langues nationales.

En plus de donner le statut valorisant à 59 langues nationales au Burkina, il s'agit d'œuvrer à l'amélioration des taux d'alphabétisation. Et cela passe par la description des différentes langues. Selon Kirassai Zio, directeur général de l'éducation non-formelle, il s'agit de « les décrire toutes et de les utiliser dans toutes les sphères de la vie active ». « Ce n'est pas fermé qu'un jour, nos langues nationales aillent vers l'officialisation pour leur donner plus de valeur. L'officialisation va leur permettre d'être utilisées dans le système éducatif, dans l'administration, dans un certain nombre de secteurs comme la justice », renchérit Adama Bologo, directeur de cabinet du ministre de l'Education nationale.

Des chiffres…

En 2014, au Burkina Faso, 65,5% de la population était analphabète avec 51,2% d'enfants et d'adolescents hors-école, soit 2 634 300 enfants et adolescents. Ainsi, le taux d'alphabétisation se situe à 34,5%. « Pourtant, si nous voulons atteindre un décollage économique, il va falloir atteindre au moins 40% de taux d'alphabétisation », insiste Kirassai Zio.

Pour cela, il préconise la disponibilisation de l'offre d'alphabétisation, « car de nos jours, nous n'arrivons toujours pas à couvrir la demande en éducation formelle et en alphabétisation ».

Le PAFAJA pour améliorer l'offre d'alphabétisation

Parmi les initiatives allant dans ce sens figure le Programme d'alphabétisation, formation des adolescents, jeunes et adultes (PAFAJA) mis en selle à l'occasion de cette célébration. Avec pour mission d'améliorer les indicateurs en matière d'alphabétisation, ce programme comprend deux composantes : une première axée sur l'alphabétisation et la formation des jeunes et adultes et un autre pool consacré aux adolescents. Prévu sur les années 2019 à 2024, il devra voir l'ouverture de 1 000 centres d'éducation de base non-formelle et 30 000 autres CPAF. 30 000 adolescents et 900 000 adultes devraient y être inscrits. L'autre pan de ce programme sera de renforcer les capacités des alphabétisés dans leurs domaines d'activités économiques et leur participation active au développement de leurs communautés.

La célébration a été ponctuée d'une visite de stands où des documents didactiques rédigés dans les langues nationales étaient exposés et une remise de chèques d'acquisition de matières d'œuvre aux maires des communes de Kourinion, Léo, Titao et Madouba.

Mariam Ouédraogo
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Prévention et gestion des conflits au Nord : Des communautés de Thiou s'approprient les résultats d'une étude sur le dialogue interethnique

Sun, 08/12/2019 - 13:00

L'Association pour l'éducation et l'environnement (A2-E) a organisé un atelier de restitution d'une étude réalisée dans le cadre de son projet de promotion de la cohésion sociale au profit de communautés (Peulh, Mossi, Dogon et forgerons) de la commune de Thiou (Yatenga). C'était ce jeudi 28 novembre 2019.

Structure à caractère philanthropique, l'Association pour l'éducation et l'environnement (A2-E) a été créée en 2008 pour contribuer au développement intégral du Burkina Faso. Elle intervient dans les domaines de l'éducation, l'environnement, l'hygiène et l'assainissement, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la prévention et la gestion des conflits, etc. Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet de prévention et de gestion des conflits pour le renforcement du tissu social dans la commune de Thiou, soutenu financièrement par son partenaire « Burkina Faso Regional Program », les acteurs de plusieurs communautés ont échangé sur la problématique à la suite de rencontres communautaires dans les villages ciblés.



Un dialogue interethnique mené dans six villages

L'objectif de ce dialogue était de recueillir les informations essentielles sur les mécanismes traditionnels de prévention de conflits. Il s'est agi, au cours des entretiens, d'énumérer les types de conflits, rechercher les causes et conséquences de ces confits afin de trouver des mécanismes actuels de prévention et les acteurs à impliquer. Pour les enquêtes, six villages de la commune de Thiou ont été concernés (Bango, Bouro, Kalo, Nodin, Soro et Thiou).

Les résultats de l'étude présentée en plénière par le facilitateur de l'atelier, Ali Komi, assisté par Adama Ouédraogo, ont permis de comprendre que, dans le passé, les populations de cette localité vivaient en parfaite amitié, en parfaite symbiose, dans la concertation, la considération et l'écoute mutuelle. Pour les mécanismes traditionnels utilisés actuellement pour la promotion de la cohésion sociale, l'étude a recensé le respect des engagements ancestraux, la parenté à plaisanterie, la bonne garde des animaux par les éleveurs, etc.

Au terme des échanges, des actions de prévention ont été envisagées par les participants, à savoir l'écoute, les journées communautaires, les théâtres-fora, l'encadrement de la jeunesse, la formation sur la paix et la collaboration entre les élus.

Renforcer la solidarité et le vivre-ensemble

Satisfait de la qualité des échanges, Mamoudou Ouédraogo, coordonnateur de l'A2-E, laissera entendre que les différentes couches de la société ont été touchées ; ce qui permettra de vite appréhender les problèmes qui minent la cohésion sociale pour, que dans une synergie d'actions, le dialogue s'instaure pour anticiper les conflits.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

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Région du Centre-est : La « belle surprise » du département de l'énergie aux populations

Sun, 08/12/2019 - 12:30

Le ministère de l'Energie poursuit son offensive de désenclavement en matière d'électricité. Les projets et programmes se succèdent et se mettent en route en faveur des populations, avec pour ligne de mire, faire sortir, d'ici à 2020, 45% des populations burkinabè de l'obscurité, tel qu'engagé le président du Faso, Roch Kaboré. C'est dans cette bataille qu'en marge de la commémoration de la fête de l'indépendance (11 décembre 2019), le ministre de l'Energie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, a lancé la phase-pilote du Projet de développement des connexions à l'électricité (PDCEL). C'était ce samedi, 7 décembre 2019 à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-est.

Pour le maire de la commune de Tenkodogo, Harouna Ouelgo, c'est donc une « belle surprise » qui vient d'être faite aux populations concernées par le lancement du Projet de développement des connexions à l'électricité (PDCEL). Il vise à l'amélioration de l'accès des populations à l'électricité et s'inscrit dans la dynamique d'accélération de l'ambitieux programme du président du Faso de porter le nombre de citoyens connectés au réseau électrique à un million d'ici à fin 2020.

Le PDCEL, dont le Centre-est constitue donc la phase-pilote, permet au client, avec la somme de 3000 francs (une sorte d'avance), d'avoir un branchement qui, en temps normal, coûterait au minimum 100 000 FCFA. Le reste est étalé sur une période de cinq ans, prélevable sur les factures de consommation de l'abonné. Nouvelle accueillie avec joie par les populations qui se sont mobilisées pour être les témoins du top de départ de ce projet.

« Dans le cadre de l'organisation du 11-décembre, j'ai eu à appeler monsieur le ministre pour lui dire : monsieur le ministre, tous les ministères sont en train de s'activer autour des projets du 11-décembre, je ne sens pas le ministère de l'Energie. Et il m'a dit : monsieur le maire, nous allons vous faire une surprise. Aujourd'hui, c'en est plus qu'une belle surprise…, d'autant plus que toute la ville de Tenkodogo est également électrifiée », témoigne sourire au visage, et en signe de reconnaissance, le maire de Tenkodogo ; ville d'attraction en cette fin d'année (en raison des festivités nationales du 11 décembre 2019 qu'elle accueille dans le cadre de la célébration tournante entre régions).

Pour le ministre de l'Energie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, la mention revient à tous les travailleurs de son département, notamment à la SONABEL, pour leur abnégation à remplir la mission confiée à son département. Occasion pour revenir sur « quelques chiffres assez parlants »…, et sur ce point, il ressort que l'accès à l'énergie au Burkina Faso était estimé à moins de 30% des populations.

« Dans le cadre du PNDES (Plan national de développement économique et social), le président Roch Marc Christian Kaboré, qui a fait de l'énergie son cheval de bataille, a dit que nous devons passer à 45% d'accès à l'électricité en 2020 (le taux d'accès était estimé à 23%). En milieu rural, on était à 3% des populations qui avaient accès à l'énergie et le président du Faso a mis la barre haut, en décidant qu'en 2020, nous devons passer à 20% », présente le ministre, pour qui, le challenge était donc assez important.

Une révolution en marche dans ce secteur !

« Mais à cœur vaillant, rien d'impossible, et c'est en cela que nous nous sommes mis à la tâche. Et avec l'avènement de l'énergie solaire, qui permettra d'une manière ou d'une autre, d'accélérer l'accès à l‘énergie et aussi avec le projet dont nous procédons au lancement, je pense que les objectifs pourront être atteints. Actuellement, nous sommes à pratiquement 750 à 800 mille personnes qui sont connectées au réseau de la SONABEL et le président du Faso a demandé à ce qu'en 2020, nous puissions passer à au moins un million d'abonnés au niveau du réseau SONABEL », explique Dr Ouédraogo, pour qui ce projet vient donc à point nommé ; car susceptible d'aller au-delà du quota prévu. « Aujourd'hui, l'énergie n'est plus un Bien de luxe ; c'est devenu un droit pour toutes les populations. L'accès universel à l'énergie doit être une réalité, parce que tout se conjugue avec l'énergie ; l'éducation, la santé, l'agriculture, l'élevage,… en un mot, toute l'économie est organisée autour de l'accès à l'électricité », présente le premier responsable du département.

Pour Bachir Ismaël Ouédraogo, ce cap implique donc pour son ministère, de ne pas se borner à remplir seulement son contrat, mais de travailler à ce que tous les secteurs qui dépendent de l'énergie puissent y avoir accès pour un développement durable. C'est en cela qu'il dit se réjouir que le PDCEL permette désormais aux « braves travailleurs » de pouvoir accéder à l'énergie à un coût social.

Fort des initiatives engagées dans ce vaste chantier, le ministre résume que c'est une révolution qui est en train de s'installer dans ce secteur au Burkina. « En permettant aux populations d'avoir un branchement à moindre coût, c'est en même temps accélérer le développement économique de notre pays. Je pense qu'à plus d'un titre, ce projet va permettre à nos vaillantes populations d'avoir accès à l'énergie pour améliorer leurs conditions de vie et, partant, faire en sorte que le développement soit une réalité », émet-il, rassurant au passage que son ministère va jouer sa partition, non seulement en permettant l‘accès à l'électricité par les populations, mais également en œuvrant pour une baisse du coût du kilowattheure. Il confie être convaincu que le Burkina Faso peut être un Eldorado en matière d'énergie ; le pays ayant l'un des meilleurs ensoleillements en Afrique de l'Ouest.

A en croire le directeur général de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), Baba Hamed Coulibaly, la mise en route du PDCEL à Tenkodogo a nécessité la réalisation de travaux de densification du réseau dans la ville, consistant notamment en la construction de trois kilomètres et demi de lignes moyenne tension ; la construction de 52, 5 kilomètres de lignes basse tension et en l'installation de cinq transformateurs de 400 kVA (Kilovoltampère). Avec cette initiative, la procédure est simplifiée pour le client ; il suffit de se rendre à la direction de la SONABEL où il y a une équipe d'accueil, invite Baba Hamed Coulibaly.

« Le PDCEL vise à terme à raccorder, chaque année, 250 mille nouveaux clients … »

Le clin d'œil du directeur général, M. Coulibaly, permet de retenir que le secteur de l'électricité bénéficie de l'accompagnement de partenaires techniques et financiers via de nombreux projets et programmes destinés à l'amélioration de l'accès des populations à l'électricité. A ce titre, on liste le projet d'électrification des zones péri-urbaines (PEPU), financé par la Banque africaine de développement (BAD) et destiné à réaliser des extensions du réseau électrique dans les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ; le projet d'extension et de renforcement des réseaux électriques (PERREL), financé par la Banque islamique de développement (BID), qui comporte également un volet d'extension du réseau électrique à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou ; le projet Nord-Sahel, financé par l'Agence française de développement (AFD), et dont l'objectif est de raccorder à moindre coût, 6000 nouveaux clients au réseau dans les régions du Nord et du Sahel.

« Avec ce projet PDCEL, le citoyen a le branchement immédiatement, après avoir payé ses 3000 francs et le reste est payé par des prélèvements sur sa consommation de l'électricité dans un temps maximum de cinq ans. Cela constitue vraiment une façon d'alléger ; parce que, qu'on dise, vous pouvez mettre à la disposition le réseau dans un quartier, mais lorsque la population n'a pas les moyens de se raccorder à ce réseau, elle n'aura pas accès à l'électricité ; elle sera en ce moment un laissé-pour-compte. Le PDCEL vient répondre à ce besoin de comment faire pour donner l'électricité aux gens qui sont moins nantis, dans de meilleures conditions », précise le directeur général de la SONABEL, ajoutant qu'une des innovations du PDCEL est la prise en compte des zones non-loties.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Oumar L. Ouédraogo
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