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Updated: 2 weeks 1 day ago

Fêtes de fin d'année : Une première sans réjouissance pour les déplacés internes de Pazani

Thu, 02/01/2020 - 22:55

Loin de chez eux, les déplacés internes de Pazani, n'ont qu'un voeux en cette fin d'année 2019 : rentrer chez eux, à Sirgadji. Ayant fait un tour sur place le 31 décembre dernier, nous avons constaté leur indifférence quant à la célébration de la Saint silvestre. Impossible de faire la fête quand on n'en a plus les moyens.
Suivez donc !

Interview : Dimitri Ouédraogo
Vidéo et montage : Mariam Sagnon
Lefaso.net

Categories: Afrique

Secteur de la Santé au Burkina : 2019, une année mouvementée !

Thu, 02/01/2020 - 19:30

2019 aura sans doute été une année mouvementée pour le ministère de la Santé. Une longue crise a en effet opposé les syndicats à leur ministère de tutelle. Entre grèves et autres mouvements d'humeur, le ministère de la Santé a aussi mené d'autres activités, notamment la distribution de moustiquaires imprégnées, la campagne de vaccination contre la rougeole/rubéole, etc.

Alors qu'elle venait d'être nommée ministre de la Santé en janvier 2019, Pr Claudine Lougué a dû faire face quelques mois plus tard à une crise au sein de son département. L'année 2019 a en effet été marquée au département de la santé par la longue crise qui a opposé les syndicats à leur ministère de tutelle. Près de huit mois durant, soit d'avril à novembre, les grèves souvent sans service minimum ont fait place au boycott des gardes et permanences, aux opérations caisses vides et au refus de fournir les rapports statistiques et d'effectuer des tournées et missions.

Et ce, pour exiger du gouvernement la mise en œuvre effective du protocole d'accord signé entre le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) et l'exécutif, le 17 mars 2017. Dans ce protocole, le gouvernement s'engage à améliorer les conditions de travail et de carrière, et la rémunération des agents de santé. Les grèves qui ont secoué le secteur avaient aussi pour but d'exiger la mise en œuvre de la Fonction publique hospitalière.

Le SYNTSHA n'était pas le seul syndicat du secteur à faire grève. Ainsi, le Syndicat des médecins du Burkina (SYMEB), le Syndicat des sages-femmes et maïeuticiens et accoucheuses du Burkina (SYSFMAB), le Syndicat autonome des infirmiers et infirmières du Burkina (SAIB) et le Syndicat des travailleurs de l'administration hospitalière et des services de santé (SYNTAHSS) sont aussi entrés dans la danse. Ils réclamaient, tout comme le SYNTSHA, l'application de la Fonction publique hospitalière et l'amélioration des conditions de vie et de travail des agents de santé.

Jugeant certaines des actions de lutte illégales, le gouvernement décide de faire des retenues sur salaires. Ce qui n'a pas été du goût des syndicats qui ont jugé ces retenues « abusives et illégales » et ont appelé leurs militants à continuer la lutte.

Finalement, en novembre, le gouvernement et les syndicats reprennent les négociations et parviennent à trouver un terrain d'entente, mettant fin à la crise, au grand bonheur des populations qui étaient les premières à en pâtir.

Distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d'action

Après 2010, 2013 et 2016, le ministère de la Santé, avec le soutien de ses partenaires techniques et financiers, a organisé la 4e campagne de distribution gratuite de MILDA (Moustiquaires imprégnées à longue durée d'action) sur toute l'étendue du territoire national.

Pour 2019, le ministère a innové avec l'introduction de MILDA de dernière génération dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest pour faire face à l'accroissement de la résistance avérée des moustiques aux insecticides couramment utilisés. En plus des MILDA standards habituellement distribuées, la campagne 2019 a pris en compte les MILDA PBO et MILDA Interceptor G2 qui sont de nouvelles générations.

Au total, ce sont environ 12 millions de moustiquaires qui ont été distribuées au cours de la campagne 2019, pour un coût total de 23 908 187 522 F CFA. 95,7% de cette somme est déboursée par le Fonds mondial ; l'Initiative du président américain pour la lutte contre le paludisme a contribué à hauteur de 2,2%, et le budget de l'Etat à hauteur de 0,4%.

Campagne de vaccination contre la rougeole/rubéole

Le Burkina Faso connaît, ces dernières années, une recrudescence des cas de rougeole. Selon les statistiques, la plupart des enfants touchés par cette maladie n'ont soit pas été du tout vacciné, soit n'ont pas reçu la deuxième dose du vaccin contre la rougeole/rubéole qui est administrée à l'enfant âgé de 15 à 18 mois. Pour donc faire face à cette recrudescence, le ministère de la Santé, avec le soutien de ses partenaires techniques et financiers, a mené, du 22 au 28 novembre 2019, une campagne nationale de vaccination contre la rougeole/rubéole. Cette campagne a permis de toucher plus de 3 millions d'enfants âgés de 9 à 59 mois (5 ans) sur toute l'étendue du territoire national.

L'actualité du secteur de la santé est aussi marquée en 2019 par le lancement du Régime d'assurance maladie universelle (RAMU) au profit des indigents dans les régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins. Pour cette première phase, plus de 70 000 indigents seront couverts gratuitement par le RAMU avant qu'il ne soit étendu progressivement au reste de la population.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Vœux de Me Jean Conseibo, président de la Fédération burkinabè de Kung Fu Wushu : « Que Dieu nous éloigne des terroristes, ces faiseurs de malheur et de tristesse ! »

Thu, 02/01/2020 - 18:00

On ne le présente plus dans le milieu des arts martiaux et plus singulièrement celui du Kung Fu Wushu au Burkina Faso. Me Jean Conseibo, puisque c'est de lui qu'il s'agit, est connu pour être un homme pondéré. A la tête de la Fédération burkinabè de Kung Fu Wushu, il travaille à faire connaitre l'art et surtout à encourager sa pratique par les enfants mais aussi les adultes. Dans cette interview accordée au faso.net, il fait le bilan des activités de 2019, parle des perspectives. En guise de vœux, il implore Dieu d'éloigner le Burkina Faso des terroristes. Lisez !

Quel bilan faites-vous de l'année 2019 qui vient de s'achever ?

Me Jean Conseibo, président de la Fédération burkinabè de Kung Fu Wushu : Le Kung Fu Wushu est un art martial chinois qu'on pratique au Burkina Faso depuis plusieurs années. Pour l'année 2019, nous avons pu réaliser plusieurs activités qui étaient inscrites dans notre programme. Nous avons pu tenir notre championnat national, organiser des stages dont un de haut niveau et un autre pour tous les pratiquants.

Nous avons organisé, en partenariat avec l'ambassade de Chine au Burkina, un séjour des moines de Shaolin au Burkina. Je peux donc dire que l'année 2019 a été un succès pour le Kung Fu au Burkina Faso parce que nous avons atteint nos objectifs même si nous n'avons pas pu participer à une compétition au plan international à cause d'un problème de budget. Mais ce n'est que partie remise, nous pensons effectuer cela cette année. Nous avons aussi tenu notre Conseil de gestion et notre assemblée générale.

On peut donc affirmer que le Kung Fu se porte très bien au Burkina Faso ?

Le Kung Fu se porte bien et non très bien parce que nous avons encore beaucoup de choses à faire. L'activité des arts martiaux de façon générale au Burkina et le Kung Fu en particulier se fait connaitre davantage. Il existe dans certaines provinces et régions des clubs de Kung Fu. Nous avons deux ligues : celle du Centre et celle des Hauts-bassins (Bobo-Dioulasso). Nous avons aussi un district à Banfora et à Ouahigouya. Nous pensons dans un futur très proche étendre la discipline à toutes les régions et les provinces du Burkina Faso.

On sait que l'année 2019 ne s'est pas passée sans couacs ; quelles sont les difficultés auxquelles vous avez dû faire ?

Nous avons les mêmes difficultés que les autres fédérations ; à savoir le manque de moyens financiers. Je disais tantôt que nous n'avons pas pu faire une sortie sur le plan africain à cause de cela. Les autres difficultés sont inhérentes à l'art. C'est-à-dire qu'il faut le faire connaitre au public notamment ses bienfaits pour la santé des enfants et des adultes. Je crois qu'il s'agit là d'un problème de communication que nous allons surmonter en 2020.

Quelles sont les perspectives pour le Kung Fu Wushu pour cette année ?

Nos défis sont presque les mêmes. Nous devons pouvoir exécuter notre programme d'activités qui prévoit des stages aux plans national et international. Nous pensons à faire venir des experts pour nous aider à relever notre niveau. Nous allons organiser le championnat national et la Coupe de l'Ambassade de Chine. Cette année, nous pensons participer à des compétitions dans la sous-région, sur le plan continental et même sur le plan international si les moyens nous le permettent. Nous pensons pouvoir mener d'autres activités grâce à la coopération avec la Chine.

Nous sommes au début de l'année 2020, quels sont vos vœux pour les Burkinabè ?

Je souhaite que la paix revienne au Burkina Faso, que Dieu nous éloigne de ces faiseurs de malheur et de tristesse que sont les terroristes. Je souhaite également que 2020 soit une année de paix, de prospérité et de positivité pour le Burkina Faso et les Burkinabè.

Propos recueillis par Jacques Théodore Balima
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Categories: Afrique

1ère édition du Festival « Badya » : Coup d'essai, coup de maître !

Thu, 02/01/2020 - 17:00

Les promoteurs du « Badya », potentialité culturelle spécifique en pays bôbô, peuvent se réjouir d'avoir brillamment réalisé un rêve longtemps nourri, au regard de l'engouement autour de la première édition de ce rendez-vous qui se veut désormais annuel. C'était les 21 et 22 décembre 2019 dans le village de Kofila, dans la commune de Léna, région des Hauts-Bassins.

Pour cette édition inaugurale, et comme pour tenir compte du contexte du pays, l'Association Badya Musik (ABM), présidée par Gaoussou Ouattara, lui-même artiste-musicien connu sous le nom de Watt Millo, a opté de placer l'évènement sous le sceau de la cohésion sociale et du vivre-ensemble. Pour corroborer cet esprit, la communauté peuhle était en « guest star » ; les Peuhls étant les parents à plaisanterie des Bôbô.

Par ce festival, il s'agit pour Gaoussou Ouattara et les siens de promouvoir le « Badya », une lutte traditionnelle, uniquement pratiquée dans le village de Kofila, et ses dérivés. En effet, le « Badya » est une lutte, mais pas comme les autres ; en ce sens que, contrairement à ce qui est jusque-là connu du grand public, ici, seuls les pieds ont droit de cité. En clair, le Badya est une lutte qui exclut l'intervention des mains ; il appelle uniquement l'intervention des pieds. Selon les explications d'un des notables du village de Kofila, Salia Millogo, le « Badya », à l'origine, se pratiquait au sortir des récoltes. C'est un moment de réjouissances qui mobilisait toutes les composantes du village, notamment les jeunes.

Pari réussi pour le promoteur, Gaoussou Ouattara

La richesse du Badya est aussi liée au fait qu'outre la lutte, il comporte un volet danses. Il s'agit du « djonmèlè », du « zarakiré » ou du « bèrèbèrè ».

Pour plusieurs raisons, cette culture était en train de s'amenuiser, surtout au sein de la jeunesse. « La lutte badya et les autres formes de danse de la localité tendent à disparaître. C'est pour cela que nous avons créé l'association (Association badiya musik) pour promouvoir le Badya et les autres rythmes du village afin qu'ils ne tombent pas dans l'oubli. C'est un festival qui va se tenir chaque année », a confié le promoteur du festival, Gaoussou Ouattara.

D'où la grande satisfaction et la fierté de la localité de voir naître une telle initiative qui, non seulement, permet de maintenir la flamme, mais bien plus, de l'alimenter. Ces 48 heures ont donc été une sorte de retour aux sources, permettant ainsi aux anciens d'apprendre aux plus jeunes, des facettes de cette culture.

Véritable moment de communion entre toutes les composantes sociales et entre résidants et ressortissants de la localité, le festival Badya a aussi été marqué par des causeries-débats, un match de football et bien d'autres réjouissances populaires.
Au niveau de la compétition, les meilleurs dans chaque catégorie ont été récompensés et tous les participants sont répartis avec un souvenir de ce cadre, beaucoup loué par les notables, surtout.

C'est avec allégresse que populations et ressortissants de Kofila ont pris rendez-vous pour la deuxième édition en 2020.

Cliquez ici pour lire aussi Burkina Faso : Le « Badya », spécificité culturelle en pays bôbô, a désormais son rendez-vous annuel

OHL
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Categories: Afrique

In memoriam : Paré Nayè Marie-Jeanne

Thu, 02/01/2020 - 16:30

3 janvier 1994 - 3 janvier 2020
Voilà 26 ans, qu'il a plû au Seigneur de rappeler à lui sa servante Paré Nayè Marie-Jeanne.

En sa mémoire, les familles PARE, KI, TOE, YOUANE à Koin, Bounou, Sui, Toma, Ouagadougou, Kalabo, Bobo-Dioulasso, Abidjan, Conakry, Port-au-Prince,
PARE Jean-Marc à Toma,
PARE Bernadette à Kalabo,
PARE Emmanuel à Bobo,
PARE Cyriaque, PARE Kisito à Ouagadougou,
KI Sylvain à Conakry,
PARE Noëlla à Bobo-Dioulasso,
Soeur PARE Edwige à Port-au-Prince
PARE Sébastien à Abidjan,
vous prient de vous unir à eux dans la prière pour le repos de son âme.

« Nul ne disparaît lorsque son souvenir demeure dans nos cœurs »

Categories: Afrique

Festival du pôle urbain de Bassinko : Le Burkina en miniature pour promouvoir la cohésion sociale et le vivre-ensemble

Thu, 02/01/2020 - 16:00

C'est dans l'optique de promouvoir le bon voisinage, la cohésion sociale, le vivre-ensemble et la tolérance, qu'a été pensé et lancé le Festival du pôle urbain de Bassinko (FePUB) dont la première édition s'est déroulée le samedi, 28 décembre 2019, dans ladite cité sise sortie nord-ouest de la capitale.

« La cité de Bassinko est un pôle urbain où vivent des hommes et des femmes venus de toutes les localités de notre pays, le Burkina Faso. Ce regroupement est une rencontre de plusieurs cultures qui caractérisent notre pays avec plus de 60 groupes ethniques », a présenté le promoteur de cette initiative incarnée par un festival.
« Pour cette première édition, nous avons revu nos ambitions à la baisse à cause des difficultés financières et matérielles. Ce matin, nos mamans ont inauguré le festival par une course cycliste riche en couleurs », s'est ouvert Ahmed Taïta.

Ce cadre, qui est à sa première édition, a donc pour ambition de créer une atmosphère qui favorise un brassage culturel et une chaîne de transmission des us et coutumes entre les générations. « Le FePUB est une manifestation culturelle qui a pour objectif de promouvoir les vertus de fraternité, de solidarité entre les communautés ainsi que la tolérance, le respect mutuel entre les personnes, l'amour du prochain, la justice et l'équité », souligne le promoteur, Ahmed Taïta.

Au regard des objectifs poursuivis, plusieurs activités ont été concoctées comme contenu au festival. Ainsi, les habitants de la cité, invités et autres riverains ont pu apprécier des activités culturelles et artistiques, notamment par l'animation de villages culturels regroupant les groupes ethniques du Burkina, l'animation d'ateliers pédagogiques de transmission de pratiques culturelles aux jeunes et enfants. La journée a aussi été ornée d'activités sportives, dont le football, le cyclisme, la pétanque et l'athlétisme.

Occasion également pour les organisateurs d'initier des ateliers de sensibilisation à l'endroit des enfants et des jeunes sur les notions de droits, de civisme ; la santé sexuelle et reproductive, le leadership et l'entreprenariat.

En outre, des activités théâtrales ont permis de sensibiliser les enfants aux valeurs patriotiques, à la sécurité et contre l'extrémisme violent.

Les femmes de la cité n'ont pas été en reste car, selon le promoteur, elles ont pu bénéficier de formations sur des thématiques relatives au leadership et à l'entreprenariat.

Ce coup d'essai qui fut, selon des habitants, un coup de maître, le promoteur l'attribue à la mobilisation et à l'implication des habitants de la cité, notamment des « mamans ».

C'est dans le même esprit qu'il s'est montré reconnaissant également à des personnes-ressources pour leur accompagnement multiforme. Il cite ici le coordinateur du Réseau Afrique jeunesse, Da Hien, qui l'a inspiré pour l'organisation de ce festival ; le directeur du Fonds pour le développement culturel et touristique, Alphonse Tougouma, parrain de l'édition.

Pour avoir été le principal soutien à cette première édition, le promoteur a élevé M. Tougouma au rang de « parrain permanent » du FePUB. Même sentiment exprimé vis-à-vis du directeur de cabinet du ministre de l'Energie, Idrissa Konditamdé, et du coordonnateur du PCSA, François Guira, ainsi que de l'ensemble des associations culturelles qui ont mis des leurs pour le succès de l'activité.

Rendez-vous est pris pour la prochaine édition, avec plus d'autres belles surprises et toujours avec le même objectif.

OHL
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Categories: Afrique

Burkina : Le ministre de l'Education nationale veut relever le défi d'une éducation inclusive, équitable et de qualité en 2020

Thu, 02/01/2020 - 15:20

Ceci est un message de vœux du ministre de l'éducation nationale de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Pr Stanislas OUARO.

Chers collègues enseignants, chers élèves, chers parents d'élèves, chers partenaires, chers collaborateurs, mesdames et messieurs

En ces heures où la grâce de vie vient de nous faire entrer dans une nouvelle année, j'ai une pensée affectueuse pour chacune et pour chacun de vous, particulièrement pour celles et ceux qui ont été éprouvés d'une manière ou d'une autre au cours de l'année 2019 qui s'achève. Nous voici au début de l'année 2020. C'est l'occasion pour moi de vous souhaiter à toutes et à tous mes meilleurs vœux de santé, de bonheur, de prospérité et de paix.

Au moment où beaucoup d'entre nous célèbrent l'entrée dans cette nouvelle année, dans la joie et l'enthousiasme, je voudrais que nous soyons solidaires avec nos compatriotes qui font face aux actes terroristes des groupes armés qui nous imposent une guerre ignoble.

Je voudrais également, avoir une pensée pieuse à l'égard de nos Forces de Défense et de Sécurité qui s'investissent, corps et âmes, pour la préservation de l'intégrité territoriale de notre pays, pour la protection des populations, mais aussi à tous les acteurs de l'éducation qui malgré l'adversité continuent de se battre pour une éducation de qualité, résiliente et performante dans notre pays.

Au cours de l'année 2019, le secteur de l'éducation a été durement éprouvé par les attaques terroristes.

Cette situation a occasionné la fermeture, à la date du 19 décembre 2019 de 2087 établissements affectant 303 090 élèves et 9 264 enseignants.

Au total, ce sont dix (10) enseignants qui ont été assassinés sur le champ de la lutte contre l'ignorance et l'obscurantisme.

Chers acteurs de l'éducation

Le temps, qui se succède et qui rythme notre vie, ne manque pas d'apporter à chacun, son lot de peines et de joies. Par conséquent, ce que le temps qui passe nous apporte de certain, c'est l'espérance qui justifie notre état d'esprit optimiste aujourd'hui. Oui, certes la situation est difficile mais le Ministère de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN) à travers l'élaboration d'une Stratégie de scolarisation des élèves des zones à forts défis sécuritaires (SSEZDS), nous montre que rien n'est perdu et que les Burkinabè sont prêts à défendre leur système éducatif.

En effet, grâce aux avancées significatives en matière de sécurisation du territoire par nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et avec la mise en œuvre de la stratégie, nous avons pu rouvrir à la date du 19 décembre 2019, 711 établissements répartis dans les régions du Nord, du Centre Nord, de la Boucle du Mouhoun, du Sahel, du Centre Est, du Centre Sud et de l'Est. Ces établissements rouverts accueillent au total 145 384 élèves et 3 765 enseignants. Par ailleurs 17705 élèves déplacés internes ont été réinscrits dans des établissements hôtes.

En outre, la session spéciale d'examens qui concerne les élèves des classes d'examen des établissements affectés par l'insécurité qui avaient bénéficié d'au moins quatre mois de cours et qui n'ont pas pu prendre part à la Session normale a concerné quatre régions que sont : le Sahel, le Nord, le Centre-Nord et l'Est. Sur les 2 233 élèves attendus dans le cadre de ces regroupements, 1670 étaient effectivement présents soit un taux de présence d'environ 75%. Pour le Certificat d'étude primaire (CEP), les quatre régions ont enregistré un taux de succès global de 72,08% avec une mention spéciale pour le Centre Nord qui a enregistré un taux de succès de 100% (correspondant à 963 diplômés) tandis qu'au BEPC, on enregistre un taux de succès global 31,60% soit 48% à l'Est et 26,69% au Sahel.

Chers membres de la communauté éducative
Malgré les contextes socio-économique et sécuritaire difficiles que notre pays traverse, le MENAPLN a enregistré des résultats forts appréciables, et cela, grâce à la détermination et à l'engagement de tous les acteurs et partenaires de l'éducation.

Au total, de 2016 à 2019, nous avons pu construire et équiper 147 établissements du préscolaires, 2578 salles de classes pour la résorption des classes sous-paillotes, 1979 salles de classes pour la normalisation des écoles incomplètes. De plus, nous avons construit et équipé 69 nouveaux lycées, 497 nouveaux CEG (sur une cible de 310 CEG à réaliser entre 2016 et 2020). A cela s'ajoute 08 lycées scientifiques en cours de réalisation (mais fonctionnels) dont 03 achevés.

Dans le cadre du développement de l'Enseignement et la Formation techniques et professionnels qui constitue une des orientations majeures du Plan national de Développement économique et social (PNDES), nous avons construit 5 Centres d'Enseignement et de Formation Technique et Professionnelle, 5 lycées professionnels et 2 lycées techniques qui seront équipés en 2020.

Dans le but d'aider les élèves méritants et les élèves dont les parents ont de faibles revenus, à poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions, nous avons élargi le nombre de bénéficiaires des bourses scolaires au 30 juin 2019, le nombre total des élèves du post-primaire et du secondaire bénéficiaires de la bourse scolaire est de 19 627. La répartition des bénéficiaires se présente comme suit :

12 808 élèves du post-primaire dont 6 536 filles ;
6 819 élèves du secondaire dont 3 024 filles.
Par ailleurs la commission vient d'attribuer pour l'année 2019/2020, 6035 bourses scolaires.

Chers Partenaires sociaux

S'agissant de l'application du Protocole d'accord signé le 27 janvier 2018 entre le Gouvernement et la Coordination Nationale des Syndicats de l'Education (CNSE), nous enregistrons au 30 décembre 2019, la réalisation de 39 engagements sur les 56 engagements dudit protocole, 17 sont en cours de mise en œuvre dont 02 hors délai. Je puis vous rassurer que le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour la poursuite de sa mise en œuvre malgré les contextes social, économique et sécuritaire difficiles.

A titre d'exemple, dans le cadre du traitement financier de l'amélioration des indemnités et de la bonification d'échelon, nous enregistrons les résultats suivants à la date du 30 décembre 2019 :

Indemnité de logement : 85 487 agents ont pu en bénéficier avec une incidence financière de 15 136 948 139 FCFA ;

Indemnité spécifique : 97 698 agents ont bénéficié de cet indemnité avec une incidence financière de 30 661 647 875 FCFA

Bonification d'échelon : Sur ce point, des efforts restent certainement à faire. En effet sur un potentiel de 99 152 agents, 63314 ont leurs actes signés et 54955 ont bénéficié de l'effet financier avec une incidence financière globale de 15 587 915 550 FCFA.

Soit un total de 61 386 511 564 FCFA mobilisé dans le budget de l'Etat entre septembre 2018 et Décembre 2019 pour la mise œuvre des trois engagements ci-dessus.

Les efforts seront poursuivis pour la mise en œuvre des engagements contenus dans le protocole d'accord avec l'accompagnement de tous les acteurs de la chaîne de traitement.

Chers acteurs de l'Education

Toutefois, en dépit de ces résultats forts appréciables, force est de reconnaître que beaucoup de défis restent à relever parmi lesquels, la réalisation à bonne date des infrastructures programmées, la mise en œuvre de certaines activités structurantes et de certaines réformes importantes. A ces défis s'ajoutent d'autres challenges plus globaux comme la forte proportion d'établissements d'enseignements dans des abris précaires, la problématique de l'expansion quantitative et qualitative du système éducatif à tous les niveaux, la mise en œuvre de l'Education en Situation d'Urgence (ESU) et l'application intégrale du protocole d'accord signé avec les partenaires sociaux. C'est pourquoi le budget du MENAPLN 2020 cette année est en hausse de 6,82% malgré le contexte difficile.

Pour faire face à ces défis, le MENAPLN a adopté le vendredi 20 décembre 2019 son plan d'action 2020. D'un coût global de 498 398 027 778 FCFA, ce plan est essentiellement consacré aux dépenses du personnel qui représentent 79,2% du budget général (ressources propres).

Au regard des résultats enregistrés et des défis à relever, je voudrais féliciter et encourager particulièrement les acteurs opérationnels de mise en œuvre de la politique éducative que sont les encadreurs et les enseignants sur le terrain qui, jour après jour, avec courage et abnégation, travaillent à donner une éducation de qualité à nos enfants, dans des conditions qui ne sont toujours pas les meilleures, et parfois au prix de leur vie.

A l'ensemble des partenaires de l'éducation, je traduis toute ma reconnaissance pour leur accompagnement. Je réitère ma gratitude aux partenaires techniques et financiers qui ne ménagent aucun effort pour nous accompagner dans l'atteinte de nos objectifs.

C'est ensemble que nous arriverons à relever le défi d'une éducation inclusive, équitable et de qualité qui sera à la fois résiliente et performante.

Bonne et heureuse année 2020 !
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Categories: Afrique

Burkina Faso : Retour sur la météo politique de 2019

Thu, 02/01/2020 - 12:19

L'année 2019 vient de tourner la page, avec son cortège d'actes et de faits sur le plan politique, également.

2019 s'est surtout annoncée dans la douleur, avec ce drame de Yirgou. Il va animer la vie politique nationale durant l'année.

L'opposition politique réunie au sein du Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) en a d'ailleurs fait, depuis un moment, un devoir de mémoire à chacune de ses conférences de presse hebdomadaires. Yirgou, qui attend lumière, marque sans doute un autre degré dans la dégradation de la situation sécuritaire avec une meurtrissure sur la cohésion sociale.

C'est dans ce climat de vive émotion que le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a présenté, vendredi, 18 janvier 2019, sa démission avec son gouvernement. C'est l'un des actes majeurs du pouvoir Roch Kaboré dont la politique publique a, jusque-là, été portée par ce cadre déniché à la BCEAO. Paul Kaba Thiéba, porte-flambeau du Plan national de développement économique et social (PNDES, référentiel de développement national) a composé avec trois équipes gouvernementales.

Actuellement directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, M. Thiéba laisse derrière lui des déclarations et convictions qui nourrissent toujours des faits et la vie publique. L'homme est demeuré convaincu que le Burkina a besoin d'une transformation structurelle et non de solutions conjoncturelles. « Tant que les problèmes qui bloquent la croissance ne sont pas réglés…, ça ne changera rien. Les analyses économiques sont claires. Même si on déverse des centaines de milliards de F CFA par avion, par hélicoptère, sur le Burkina, ça ne changera rien. (…). Je ne connais pas un pays au monde qui se soit développé avec l'argent des autres », peut-on remettre au goût du jour.

Son départ est un acte marquant dans la vie politique du pays, car des Burkinabè, même de sa propre famille politique, estimaient, à tort ou à raison, qu'il était en déphasage avec les réalités du pays (ils en voulaient également pour illustrations, des ratés ou propos mal à propos de Paul Kaba Thiéba ().

Comme la période qui a précédé son arrivée à la primature, son départ ouvrait en même temps une parenthèse de castings pour les Burkinabè qui sont allés de leur pronostic sur le futur et idéal Premier ministre pour un Burkina confronté à des défis cruciaux. Contre toute attente, encore, Roch Kaboré « réactualise », en ce début d'après-midi de lundi 21 janvier 2019, l'ex-directeur régional de la campagne de Blaise Compaoré dans le Sud-Ouest et ancien commissaire de l'UEMOA, Christophe Dabiré.

Cette nomination a aussi suscité sa vague de commentaires politiques ; l'opposition ira même à saluer le président Roch Kaboré d'être venu dans ses rangs pour chercher « l'oiseau rare », une compétence, en la personne de Christophe Dabiré (le CDP, parti affilié à l'opposition, ayant indiqué que le nouveau promu n'a jamais rendu sa démission de ses instances ; ce qui a obligé l'intéressé à une sorte de clarification à la faveur d'une session du Bureau politique national du MPP).
Bref…, trois jours après sa nomination, soit le 24 janvier, Christophe Dabiré dévoile son équipe gouvernementale.

Le mercredi 30 janvier 2019, il donne aux ministres, les principes et les règles devant régir le travail gouvernemental. Le temps presse, l'heure est grave avec cette multiplication des attaques terroristes et leur lot de désolation. Une gravité qu'il a, visiblement, exprimée, le lundi 18 février, par des larmes devant la représentation nationale, en pleine présentation de sa Déclaration de politique générale (DPG). Christophe Dabiré prend ainsi le relai des chantiers laissés par son prédécesseur. C'est l'ère Christophe Dabiré.

Parmi les actes politiques incarnés, on retiendra sa visite, le 1er avril 2019, au siège du Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF). Une première dans la démocratie burkinabè, à en croire les responsables de l'opposition. Signe d'un dégel politique dans un espace où les acteurs se regardent en chiens de faïence, salue une certaine opinion. C'est d'ailleurs à l'occasion de ce déplacement qu'il annoncera pour le 29 avril, un dialogue politique national entre la classe politique nationale (opposition politique et majorité politique) autour et sur initiative du président du Faso, Roch Kaboré.

Finalement, c'est le lundi 15 juillet que va s'ouvrir ce cadre de dialogue avec pour idéal : retrouver un « Burkina de paix et de prospérité ». Après une semaine de travaux, majorité et opposition sont unanimes à magnifier le dialogue politique national et ses « bénéfices » pour le pays. Simon Compaoré, chef de la délégation de la majorité présidentielle, et Zéphirin Diabré, chef de file de l'opposition, n'ont pas manqué de mots et expressions pour convaincre l'opinion de cette prouesse burkinabè.

Six mois après, et de l'impact de ce dialogue politique national, … à chaque Burkinabè d'en faire son opinion, au regard des éléments d'appréciation à sa disposition.

L'actualité politique en 2019, c'est aussi cette lettre de l'ancien président, Blaise Compaoré (en exil en Côte d'Ivoire depuis sa chute en octobre 2014) adressée au président Roch Kaboré, dans laquelle il dit « sa disponibilité et son soutien » face à la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays. Par la même occasion, Blaise Compaoré a exprimé son mécontentement suite aux sorties médiatiques du président Kaboré, qui l'accuse d'avoir été « complice » avec des chefs terroristes.

Dans tout autre registre, relatif à la présidentielle de 2020, l'ancien Premier ministre Isaac Yacouba Zida (exilé au Canada depuis la fin de la Transition), « prépare » les esprits avec la sortie, le samedi 16 février à Bobo-Dioulasso, d'une organisation de jeunes pour appeler à sa candidature à la présidentielle. La coordination « Génération Zida pour la patrie », puisque c'est de cette organisation qu'il s'agit, va mener une offensive à travers les treize régions du pays pour défendre le bien-fondé d'un retour à la magistrature suprême de l'ex-locataire de Kosyam. Les actes vont se succéder dans ce sens car, le mercredi 27 mars, l'éphémère général de l'armée burkinabè, Isaac Yacouba Zida, va rompre le silence et consolider cette idée par une interview exclusive accordée à France 24 : « Je n'exclus pas la possibilité d'être candidat en 2020 ».

S'en suit, le 27 juillet, la descente dans l'arène politique du constitutionnaliste Pr Augustin Loada, avec le lancement officiel du Mouvement patriotique pour le salut (MPS). Jusque-là connu dans la société civile, notamment avec le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD, dont il était le directeur exécutif), qu'il a quitté avec sa nomination comme ministre dans le gouvernement de la Transition, Augustin Loada est vite perçu comme le bras politique d'Isaac Yacouba Zida (son co-otage d'éléments de l'ex-RSP en cet après-midi du 16 septembre 2015). Les choses ne tarderont d'ailleurs pas à se préciser avec la sortie de l'intéressé, le 1er août, pour annoncer qu'il accepte sa « désignation en qualité de président d'honneur » du MPS.

Malgré les charges judiciaires qui pèsent sur lui au Burkina et sa position pas tout à fait claire pour le moment pour la présidentielle de 2020, son parti et de nombreux citoyens lisent en lui, un espoir pour le Burkina, confronté à une épreuve sécuritaire pénible.

Toujours dans cette dynamique de la présidentielle, un autre ancien Premier ministre, Kadré Désiré Ouédraogo, également connu comme une figure de l'ex-parti au pouvoir, le CDP, déclare, le 16 février, sa candidature pour 2020, « répondant » ainsi, dit-il, à l'appel d'organisations de la société civile et de citoyens burkinabè. Derrière cet ancien président de la Commission de la CEDEAO, des caciques du CDP à l'image de Salia Sanou, Léonce Koné, Boureima Badini, Zambendé Théodore Sawadogo. La crise au sein de ce parti, enclenchée depuis le congrès de mai 2017, va prendre une autre allure, une fracture de plus.

Désormais, il faut appréhender, d'une part, le camp des inconditionnels de Kadré Désiré Ouédraogo, celui de Mahamadi Kouanda (qui se veut un non-aligné) et, d'autre part, l'écurie d'Eddie Komboïgo, président statutaire du parti. Au nombre des actes qui ont caractérisé la vie de ce parti durant l'année, il y a la tenue des deux congrès successifs, dans l'intervalle de quatre mois (septembre et décembre) et l'intervention du fondateur du parti, Blaise Compaoré. 2020 se présente pour ce parti avec une équation à multiple inconnus, car certaines positions semblent jusque-là inconciliables. C'est le wait and see donc !

Restons sur ce volet pour constater que l'année écoulée a été riche en naissance de partis et mouvements politiques. A ce titre, et outre le MPS sus-évoqué, on retiendra le Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) de Carlos Toé, transfuge du Parti de la renaissance nationale (PAREN) ; le mouvement politique dénommé « Soleil d'avenir » de Pr Abdoulaye Soma, qui marque ainsi son entrée sur la scène politique avec, dans le viseur, la présidentielle de 2020. Dans le même ordre, on a le « Mouvement agir ensemble » de Boubakar Diallo, démissionnaire du CDP, conséquence de la crise au sein de cet ex-parti au pouvoir ; et le dernier-né, le Rassemblement patriotique pour l'intégrité (RPI), qui compte, en son sein, des anciens cadres du parti au pouvoir.

Des tempêtes…, il y en a eu aussi avec la suspension, pour trois mois, du Front patriotique pour le renouveau (FPR) de Dr Aristide Ouédraogo, parti affilié au CFOP-BF. C'est par un arrêté signé du 13 novembre 2019, que l'institution de tutelle, le ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, a rendu publique la décision. Il est reproché au FPR d'avoir porté atteinte à la Charte des partis et formations politiques au Burkina Faso.

L'atmosphère politique, c'est également la page noire. Des militants anonymes aux figures connues, les partis et organisations politiques ont enregistré des décès. Sur cette page, on se souviendra de Moussa Traoré, président de l'Alliance pour la démocratie et le développement (ADD, créée en juillet 2017, membre de la majorité présidentielle), arraché, le lundi 22 avril, à l'affection de sa famille biologique et politique, des suites d'une crise, alors même qu'il venait de rentrer de l'intérieur du pays où il préparait ses bases politiques pour les joutes électorales à venir. Il fut, entre autres, directeur général du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO), de 2009 à 2011.

Un autre acteur, Moustapha Sarr, membre du Bureau exécutif national du CDP, s'est également éteint le lundi 9 décembre. Il a été aussi connu comme directeur du Parc urbain Bangr-Wéogo (du nom de cette forêt sise au cœur de la capitale burkinabè).

Dans la nuit de jeudi 26 au vendredi 27 décembre, c'est une autre figure politique, Komi Sambo Antoine, qui décrochait définitivement de la chose politique. Transfuge également du CDP et membre-fondateur du MPP, parti au pouvoir, Sambo Antoine Komi fut ancien ministre de la Justice, ancien député et surtout un magistrat qui a laissé ses empreintes sous la Révolution avec les Tribunaux populaires de la révolution (TPR). Il quitte le monde des vivants au moment où il faisait office de conseiller du président Roch Kaboré.

2020 est une année d'énormes défis avec le double scrutin présidentiel et législatif. L'année 2020 consacre également le 60e anniversaire de l'accession du pays à l'indépendance, où Banfora (région des Cascades) sera la ville de convergence pour la célébration tournante. Mais en attendant tous ces rendez-vous, et en ce début d'année, le lot de vœux les plus partagés par le peuple et les populations burkinabè sont sans doute la sécurité, la stabilité, le vivre-ensemble, la cohésion sociale et l'unité nationale.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vœux du nouvel an : Le président du Conseil régional des Hauts-Bassins, Célestin Koussoubé, rend hommage aux FDS

Thu, 02/01/2020 - 12:00

Fidèle à une belle tradition, depuis quelques années déjà, le président du Conseil régional des Hauts-Bassins, Célestin Koussoubé, a présenté à la population burkinabè et particulièrement à celle de sa région, ses vœux les plus chaleureux pour la nouvelle année. Ainsi, dans son message, il a rendu un vibrant hommage aux forces de défense et de sécurité qui, malgré la guerre asymétrique qui a été imposé à toute la nation burkinabè, « sont restés débout, déterminés et dignes au prix de sacrifices suprêmes pour venir à bout de ce phénomène barbare ».

À l'orée de la nouvelle année 2020, le président du Conseil régional des Hauts-Bassins, Célestin Koussoubé, a adressé ses vœux aux Burkinabè. Au regard de la situation sécuritaire dégradante, marquée par les nombreuses attaques terroristes endeuillant beaucoup de familles, il a d'abord eu une pensée à l'endroit des forces de défense et de sécurité qui se battent au quotidien pour le bonheur des populations.

« Mes premières pensées vont à l'endroit de nos forces de défense et de sécurité qui, malgré la guerre asymétrique qui a été imposé à toute la nation burkinabé, sont restés débout, déterminés et dignes au prix de sacrifices suprêmes pour venir à bout de ce phénomène barbare, inique et injustifié, car sans sécurité, point de développement dans nos régions », a-t-il laissé entendre. A travers la voix de Célestin Koussoubé, le Conseil régional s'incline ainsi devant la mémoire des disparus et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Aussi, il invite tout un chacun à cultiver la paix, l'amour et la cohésion sociale pour le développement du Burkina Faso.

Pour cette année 2019 qui s'achève, il a rendu également hommage à tous les acteurs et partenaires au développement de la région des Hauts-Bassins qui se sont mobilisés au côté du monde paysan par un accompagnement technique et financier conséquent, afin de booster la productivité et la production pour relever le niveau de vie des populations.

Au nom du Conseil régional des Hauts-Bassins, il a par ailleurs traduit toute sa gratitude et sa reconnaissance à chaque acteur du développement, aux partenaires techniques et financiers et à toute personne ressource pour les efforts combien précieux déjà déployés au cours de l'année 2019 et les inviter à un élan d'action plus intensif pour le bonheur des vaillants populations des Hauts-Bassins. Il a conclu en formulant ses vœux à l'endroit de tous les Burkinabè en ces termes : « sécurité, paix et développement de nos régions, tels sont les vœux que je formule à l'endroit de chacune et de chacun de nous ».

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Nouvel an : Alkassoum MAÏGA pour une recherche scientifique qui génère des résultats pour l'économie

Thu, 02/01/2020 - 11:40

En cette fin du mois de décembre, c'est l'heure du bilan. C'est le moment où il faut faire le point de nos actions positives et nos insuffisances. Au niveau du Burkina Faso, des succès ont été engrangés au niveau des infrastructures mais nous avons été confrontés également à des difficultés liées aux attaques terroristes et liées également à une fronde sociale en ébullition. Ce sont des conflits qui nous ont permis de mieux nous armer pour avancer et aborder l'année 2020.

Je voudrais souhaiter, que tous les burkinabè tirent les leçons de 2019 et prennent les bonnes résolutions pour qu'en 2020, on s'engage pour le développement de notre pays.

Pour revenir sur la question de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, nous avons évidemment là aussi connu certainement des difficultés. Mais nous avons surtout remporté beaucoup de victoires en matière de recherche et d'innovation, des technologies ont été générées. En matière d'enseignement supérieur, nous avons également remporté des victoires même s'il reste encore des efforts à faire.

Je voudrais, partant de ce constat, féliciter et remercier tous nos partenaires et tous les acteurs qui sont restés à nos côtés pour engager les défis du moment et les relever. Il s'agit évidemment des étudiants, des ingénieurs et techniciens de recherche, du personnel ATOS, des chercheurs, des enseignants chercheurs mais aussi des partenaires sociaux parmi lesquels, des syndicats mais aussi des associations à caractère syndical des étudiants. Je n'oublie pas les organisations de parents d'étudiants et d'élèves qui ont été également nos partenaires pour qu'on puisse donc engranger ces victoires.

Je voudrais au-delà de ces félicitations, interpeller tout un chacun pour qu'à partir de ce moment, on puisse capitaliser les résultats engrangés et continuer dans cet élan de prise de conscience pour prendre les meilleures résolutions pour 2020 et s'engager résolument vers un enseignement supérieur de qualité et une recherche scientifique qui génère des résultats pour notre économie nationale.

Nous devons prendre conscience que si on veut transformer de façon structurelle notre économie nationale, le rôle de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique est un rôle majeur. C'est pourquoi, j'interpelle tout un chacun à l'engagement total pour qu'on puisse mettre nos intelligences au service du développement de notre pays.

Je souhaite que l'année 2020 soit une année de paix, de sécurité, de santé et de plein succès aussi bien individuellement que collectivement, de succès de nos activités administratives au profit du pays mais aussi de succès au niveau de nos familles respectives.

Bonne et heureuse année 2020
Je vous remercie.

Pr Alkassoum MAÏGA
Officier de l'Ordre de l'Etalon
Commandeur de l'OIPA/CAMES

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Régulation du secteur de l'énergie : L'ARSE présente son rapport au chef du gouvernement

Thu, 02/01/2020 - 11:39

Le Premier ministre, Christophe Dabiré, a reçu en audience, mardi 31 décembre 2019, une délégation de l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie (ARSE) conduite par sa présidente, Mariam Gui Nikièma. Celle-ci est venue, conformément à la loi, remettre son rapport d'activités 2018, qui fait un état global du secteur de l'électricité au Burkina Faso.

Chargée de réguler les activités de production, d'exploitation, de transport, de distribution, d'importation, d'exportation et de vente de l'électricité sur toute l'étendue du territoire national, l'ARSE doit rendre compte chaque année à son supérieur hiérarchique, le Premier ministre. Un devoir de redevabilité consacré par l'article 34 du décret n°2017-1016/PRES/PM/ME/MCIA/MINEFID du 26 octobre 2017 portant attributions, organisation et fonctionnement de l'Autorité de Régulation du Secteur de l'Energie. C'est donc pour se conformer à cette disposition légale que la présidente de l'institution, Mariam Gui Nikièma, à la tête d'une délégation, a présenté le rapport d'activités 2018 au chef du gouvernement Christophe Dabiré, mardi 31 décembre 2019.

La délégation de l'ARSE était conduite par la présidente Mariam Gui Nikièma

4,8 milliards de pertes pour la SONABEL

A sa sortie d'audience, la présidente de l'ARSE a indiqué qu'il ressort du rapport que le pourcentage des activités de production et de vente de l'électricité était de l'ordre de 8% en 2018. Au plan de la production, il n'y a pas eu de renforcement du parc de production même si l'on note la mise en service de la ligne 225 kV Bolgatanga-Ouagadougou après l'achèvement des travaux inachevés sur le tronçon ghanéen.

Il ressort toujours du rapport que la qualité du service s'est dégradée de 2017 à 2018 et que l'énergie non distribuée (END) a été de 48 GWh en 2018 contre 30 GWh en 2017, « ce qui représente une perte d'environ 4,8 milliards pour la SONABEL et plus de 48 milliards pour l'économie nationale ». Quant au temps moyen de coupure (TMC), il est passé de 155 heures en 2017 à 233 heures en 2018.

Le rapport fait également ressortir les faiblesses du secteur

Avis sur trois projets de texte

Dans le cadre de ses activités de régulation, l'ARSE a été sollicitée en 2018 pour donner son avis sur trois projets de textes. Il s'agit du :

projet de décret portant rémunération des activités concourant à la fourniture d'électricité et fixation des méthodologies et des paramètres de détermination des tarifs de transport et de distribution de l'énergie électrique ;

projet de décret portant cahier des charges applicable au concessionnaire de distribution d'électricité au Burkina Faso ;

projet d'arrêté portant adoption d'un cahier des charges applicable aux audits énergétiques au Burkina Faso.

Faiblesses du secteur

L'ARSE a également une mission de règlement de conflits qui interviennent entre les acteurs du secteur de l'électricité. Elle est intervenue dans le règlement du litige qui oppose la Coopérative d'électricité de Solenzo (COOPELSO) et la Commune de Solenzo.

Madame Mariam Gui Nikièma face aux journalistes à sa sortie d'audience

Le secteur de l'énergie a aussi ses faiblesses qui n'ont pas été occultées dans le rapport. Il s'agit notamment de l'insuffisance des investissements, du coût élevé du kWh d'origine thermique diésel qui influence négativement la compétitivité des entreprises, de la lourdeur des procédures de la dépense publique, de la faible valorisation des ressources énergétiques endogènes, etc.

Recommandations

Face à tout cela, l'Autorité de régulation fait, dans son rapport, un plaidoyer à l'endroit du gouvernement pour un meilleur financement des activités de régulation et pour l'accélération de la prise des textes restants en application de la loi n°014-2017. Aux opérateurs du secteur de l'énergie, il a été recommandé l'effectivité de la séparation comptable de la SONABEL et le paiement de la redevance.

Lefaso.net

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Voeux du nouvel an : L'ONU met l'accent sur les jeunes, la « plus grande source d'espoir »

Thu, 02/01/2020 - 11:39

Ceci est un message du secrétaire général des nations unies à l'occasion du nouvel an.

Je me joins à vous depuis l'Organisation des Nations Unies pour célébrer cette Nouvelle Année 2020.

Elle s'ouvre sur fond d'incertitudes et d'insécurité.

Les conflits prolifèrent, la planète se réchauffe.

Le changement climatique n'est pas seulement un problème de long terme, mais un danger évident et immédiat.

Nous ne pouvons pas être la génération qui se tournait les pouces pendant que la planète brûlait.

Mais il existe aussi des raisons d'espérer.

Cette année, mes vœux pour la Nouvelle Année s'adressent à notre plus grande source d'espoir : les jeunes du monde entier.

Climat, égalité des sexes, justice sociale, droits humains : votre génération est en première ligne et en première page.

Votre ferveur et votre détermination sont pour moi une source d'inspiration.

Vous réclamez un rôle qui vous revient de droit dans la construction de notre avenir.

Je suis à vos côtés.

L'ONU est à vos côtés - et l'ONU est à vous.

En 2020, l'Organisation fêtera ses 75 ans.

Nous lançons la Décennie d'action en faveur des Objectifs de développement durable, notre plan de marche vers une mondialisation équitable.

Cette année, le monde a besoin que les jeunes continuent à se faire entendre. Continuez de voir grand. Continuez de repousser les limites. Et ne lâchez rien.

Je vous souhaite une année 2020 faite de paix et de bonheur.

Je vous remercie.

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Daouda Azoupiou, ministre des Sports et des loisirs : « 2020 sera encore une année de défis »

Thu, 02/01/2020 - 11:30

Le passage d'une année à l'autre est l'occasion de faire le bilan de l'année qui s'achève. Lefaso.net a tendu son micro au ministre des Sports et des loisirs, Daouda Azoupiou. Il nous dresse le bilan des activités de son département et nous annonce les défis à venir pour la nouvelle 2020.

Lefaso.net : Quel bilan faites-vous au niveau du ministère des Sports et des Loisirs pour 2019 ?

Daouda Azoupiou : L'année 2019 a été une année charnière, une année de grands défis, mais une année de résultats pour notre ministère. Nous avons travaillé sur la mise en œuvre de la Politique national des sports et des loisirs, mais également sur notre plan annuel de travail, ce qui nous a permis de relever tous ces défis. Et lorsque vous regardez les différents succès que le département a engrangés cette année, cela fait la fierté de notre pays dans toutes les disciplines. Nous avons des championnats qui ont été tenus à tous les niveaux et dans toutes les fédérations.

Nous avons également des compétitions à l'intérieur du pays, mais aussi à l'international. En cette année 2019, notre participation aux jeux Africains du Maroc nous a permis de ramener des médailles en or, en argent et en bronze, montrant ainsi que le Burkina Faso est de plus une nation de sport. Comme bilan de cette année, on peut retenir la belle médaille de bronze remportée par notre compatriote Hugues Fabrice Zaongo aux championnats d'athlétisme à Doha au Qatar, une médaille qui exprime ses performances à ce niveau de compétition. C'est une fierté pour notre pays, parce que c'est la première médaille mondiale que notre pays a obtenue.

On a des athlètes comme Bienvenu Sawadogo, Marthe Koala, Laetitia Bambara qui ont tour à tour gagné des médailles en Italie et ailleurs, montrant que notre pays est sur le bon chemin. En football, nos juniors se sont classés premiers avec la médaille d'or à la clé au Maroc. Notre compatriote Iron Biby a battu son propre record, mais surtout battu tous ses adversaires, faisant de lui l'homme le plus fort du monde. A toutes ces occasions, c'est le drapeau du Burkina Faso qui a flotté et c'est une fierté pour tout le monde.

Quels sont les défis pour la nouvelle année ?

2020, au niveau du département des Sports et des Loisirs, sera encore une année de défis, car vous savez comme moi qu'en sport, il faut toujours travailler dur pour se maintenir au haut niveau, travailler dur pour avoir des récompenses. L'année qui s'annonce est une année olympique. Aussi, il faudra travailler à mettre nos athlètes dans les meilleures conditions pour leur permettre d'être performants. On doit mériter notre participation aux Jeux olympiques, on veut gagner des médailles comme les autres nations. En 2020, nous avons la participation des Etalons locaux au CHAN ; cela constitue aussi un défi à relever pour notre pays. Comme dans le bilan dressé, il faut accompagner toutes les fédérations pour la tenue des championnats et aussi faire le renouvellement des fédérations, autant d'activités qui feront que l'année ne sera pas de tout repos.

Quelles sont vos vœux pour 2020 ?

Je voudrais, à l'orée de l'année 2020, exprimer mes vœux de santé, de progrès, de sécurité à l'ensemble du peuple burkinabè. En ces moments d'attaques venant de toutes parts, je voudrais souhaiter un prompt rétablissement à tous les blessés et rendre hommage à tous ceux qui sont décédés sur le champ de bataille. A l'endroit des sportifs, je voudrais exprimer mes vœux de succès, de santé, de bonheur pour que 2020 soit l'année de bonheur inégalé pour eux et leurs familles. A mes collaborateurs, j'exprime mes vœux de santé, de prospérité dans leurs familles et leur lieu de travail. Vivement que le Burkina Faso retrouve la quiétude, la paix et la sérénité pour qu'au quotidien, nous puisons travailler au développement de notre pays. Vivement que chacun de nous puise apporter sa pierre à la construction de la nation.

Propos recueillis par par J.E.Z.
Lefaso.net

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3 janvier 1966 - 3 janvier 2020 : Le soulèvement populaire du 3 janvier 1966 a 54 ans

Thu, 02/01/2020 - 09:00

Dans le cadre de la commémoration de cet événement historique majeur, les centrales syndicales et syndicats autonomes membres de l'Unité d'Action Syndicale (U.A.S.) convient leurs militantes et militants, les travailleuses et des travailleurs, les élèves et étudiant(e)s, les commerçant(e)s, les actrices et acteurs de l'économie informelle, les sans-emploi à prendre part à la commémoration du 3 janvier 2020 à partir de 8 heures à la Bourse du Travail de Ouagadougou.

Au programme :

Projection du film sur le regretté Zakaria TOURE, le dernier survivant des héros du 3 janvier 1966 décédé le 6 septembre 2019

Conférence sur le thème : « Contribution du mouvement syndical aux grands tournants historiques du pays ».

VENEZ NOMBREUX

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Décès de ZONGO née WEDRAOGO Blandine : Remerciements

Thu, 02/01/2020 - 07:36

Très touchées des nombreuses marques de compassion et des soutiens multiformes manifestés à leur endroit lors du décès le 17 novembre 2019 à l'Hôpital Paul VI et de l'inhumation au Cimetière Municipal de Gounghin à Ouagadougou le 19 novembre 2019 de leur très chère regrettée fille, épouse, mère, sœur, tante, belle-mère, grand-mère ;

Madame ZONGO née WEDRAOGO Blandine
Précédemment Secrétaire au FEM-ONG/PNUD à la retraite

La grande famille ZONGO à Laye, Ouagadougou, à Houston (USA)
La grande famille OUEDRAOGO à Somnawaye, en France, aux USA,
La famille de Feu WEDRAOGO Urbain à Samandin,
ZONGO Grégoire à Samandin,
ZONGO Donatien à Kologh Naba,
ZONGO Barnabé à Ouagadougou,
ZONGO Bernard à Ouagadougou,
OUEDRAOGO Maurice à Niamey (NIGER),
COMPAORE Jean Léonard à Ouagadougou,
COMPAORE Paul à Ouagadougou,

Les grandes familles alliées : SOMA, NIKIEMA, OUEDRAOGO, KYELEM DUMAZET, YOUGBARE, SAWADOGO, ZIDA, LAMIZANA, SALOU ;
Les sœurs et frères de la défunte : Suzanne, François, Alphonse, Marie-Denise, Louis et Vincent de Paul ;

Son époux, ZONGO Lazare, Conservateur de bibliothèque à la retraite ;
Ses enfants : Monique, Cyriac, William et Thierry ;
Ses petits-enfants : Gaëlle Ornella, Maëlis Karelle, Cyriac Junior, Yohann, Joël, Michael et Lorys ;
Adressent leurs remerciements à tous ceux qui de près ou de loin leur ont apporté leur solidarité. Ces remerciements vont particulièrement :

• A Sa Majesté le Larlé Naba et sa délégation ;
• Au personnel de l'Hôpital Paul VI de Ouagadougou ;
• Aux pasteurs et fidèles des églises des Assemblées de Dieu du Temple Péniel, de SongNaba, de Nabasnoogo, du Temple Rehoboth et de Sin-Yiri ;
• A la Communauté de la CCB Saint Jean-Baptiste de Dassasgho ;
• Au Président et au personnel de l'ARCEP ;
• Au personnel de la Croix-Rouge Burkina ;
• Au personnel de l'AMVS ;

• Au personnel de la Direction de ORANGE Money et de ORANGE Burkina Faso ;
• Aux ressortissants Burkinabè vivants à Houston, Texas ;
• A l'Association des Burkinabè de Houston (ABH) ;
• Aux ressortissants du quartier Dassasgho vivants à New York ;
• Aux frères et sœurs en Christ venus de différentes églises évangéliques ;
• Aux voisins, à la jeunesse du quartier Dassasgho ;
• Aux nombreux amis et connaissances de la famille ;
• A toutes les personnes qui par leur présence, de cœur ou en pensée leur ont manifesté soutien, compassion et sympathie.

Que le Seigneur vous bénisse pour vos bienfaits !

Puis j'entends une voix qui vient du ciel. Elle dit : « Ecris : ils sont heureux dès maintenant, ceux qui meurent au service du Seigneur ». L'Esprit Saint dit : c'est vrai, ils peuvent se reposer de leurs efforts. En effet leurs actions parlent pour eux. Amen !

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Décès de Adama Pierre TRAORE : Faire part

Thu, 02/01/2020 - 07:00

Le Directeur Général du Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB), a la très profonde douleur d'annoncer le décès de :
Monsieur Adama Pierre TRAORE,
Ancien Directeur Général Adjoint du Bureau Voltaïque de la Géologie et des Mines (actuel BUMIGEB) à la retraite

Décès survenu le dimanche 29 décembre 2019 à Ouagadougou à l'âge de 81 ans.
Au nom du Ministre des Mines et des Carrières, du Président du Conseil d'Administration et de l'ensemble du personnel du BUMIGEB, il présente à la famille éplorée ses condoléances les plus attristées.

Les obsèques se dérouleront selon le programme suivant :
jeudi 2 janvier 2020
• 19h00 : veillée de prières avec témoignages au domicile du défunt à Pissy.
vendredi 3 janvier 2020
• 7h00 : prière de bénédiction du corps au domicile du défunt à Pissy.
• 8h00 : départ du cortège funéraire pour le village du défunt, à Takalédougou (commune de Banfora).
• 20h00 : veillée de prières avec témoignages au domicile du défunt à Takalédougou (commune de Banfora).
samedi 4 janvier 2020
• 11h00 : Messe d'absoute à la chapelle de Takalédougou (commune de Banfora).
• 14h00 : Inhumation dans la cour familiale à Takalédougou (commune de Banfora) suivi du grand balafon en l'honneur du défunt.

P/Le Directeur Général, PO
Le Directeur de l'Administration et des Finances

Salifou SARAMBE

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Attaque d'Arbinda : Les enfants des femmes assassinées pris en charge par le gouvernement

Wed, 01/01/2020 - 23:15

Le gouvernement burkinabè annonce dans le communiqué ci-après des mesures de prise en charge des enfants orphelins des femmes tuées lors des attaques terroristes perpétrées à Arbinda le 24 décembre 2019.


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Déplacés internes de Kaya : « Chez nous, on ne parle pas de fête cette année »

Wed, 01/01/2020 - 23:05

La ville de Kaya accueille plusieurs personnes déplacées internes (PDIs) à nos jours. Relogées dans plusieurs centres d'accueil de la commune de Kaya, ces personnes n'ont pas le cœur à la fête, à l'occasion du nouvel an. Un tour chez ces derniers dans la cité du secteur 6, ce mardi 31 décembre 2019, nous a permis de recueillir leurs impressions.

Assise sur un bidon vide entourée de ses enfants et petits-enfants, Assèta Rouamba ne veut pas parler de fête : « Que peut avoir un déplacé et vous parlez de fête ? » dit sur un ton de plaisanterie la mère de famille d'environ 50 ans.

« Nous avons eu un seul poulet pour flatter les enfants et profiter nous aussi déguster la soupe. Voilà la fête chez nous », relate-t-elle. Et d'ajouter qu' « en tant que déplacés, nous souhaitons le retour de la paix partout au Burkina, afin de pouvoir retourner chez nous ».

ROUAMBA Assèta

Même vœu chez Idrissa Sarba dit Arbinda. Il prie Dieu d'inonder le Burkina Faso d'une paix durable. « Pour cette nouvelle année, nous formulons les vœux de santé, paix, joie afin que Dieu nous éloigne des évènements malheureux que nous avons vécus en 2019 ». Et de conclure que « chez nous on ne parle pas de fête cette année ».

SARBA Idrissa

Avec une voix tremblotante, Zalissa Sana pas n'a caché sa peur de s'exprimer . Après l'avoir rassurée, elle prend courage et commence à répondre à nos questions. « Nous fêtons d'habitude la fête de fin d'année mais cette année ce ne sera pas le cas », dit-elle avant d'ajouter : « Etant dans la situation de déplacé, nous n'avons pas les moyens et nous n'avons pas le cœur à la fête », soupire la quarantenaire.

« Nos vœux pour 2020 sont que Dieu protège le Burkina, qu'il nous épargne de l'insécurité et qu'abondent la santé, la paix durable et la joie afin que nous retrouvions un jour nos villages respectifs », a-t-elle conclu.

Agé de la trentaine, le jeune Souleymane Soré se souvient des fêtes passées. Mais crise oblige , la donne a changé. « Cette année, nous n'avons pas les moyens pour fêter mais nous souhaitons bonne et heureuse année à tous », lance-t-il. Puis il précise : « Sinon ici nous avons à manger et les autorités nous ont trouvé où dormir mais la fête n'est pas une priorité pour nous ».

Sore SOUley

Propos recueillis par Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur Kaya

Categories: Afrique

Burkina : Kémi Séba, fact-checking, invitation de Pau, tour d'horizon de 2019

Wed, 01/01/2020 - 23:00

L'actualité a été particulièrement mouvementée au Burkina en 2019 dans les médias et sur les réseaux sociaux : attaques terroristes, invitation des chefs d'Etat à Pau, Affaire Kémi Séba, qualité des services des opérateurs de téléphonie mobile, etc. Rétrospective.

De plus en plus, les Burkinabè « s'informent » sur les réseaux sociaux, souvent terreau de fausses nouvelles ou de fake news. Face à la montée du phénomène et dans lequel des médias sont parfois pris au piège, une nouvelle pratique du journalisme professionnel a commencé à poindre au Burkina Faso, depuis 2019. Le fact-checking.

Au rang des personnes qui luttent contre la désinformation dans les coulisses figure le jeune Salouka Boureima avec sa trouvaille « Faso Check ». Pour lui, « Le fact-checking est un peu différent de l'investigation même s'il y a quelques similitudes ». Et contrairement à ce que beaucoup pensent, « le fact-checking, précise-t-il, n'est pas qu'une traque aux fausses informations. S'il s'avère qu'une information après vérification est juste, il faut aussi le dire ».

Lors d'une communication sur le sujet à l'occasion du Festival Ciné Droit Libre, le Chargé de communication du REN-LAC, Rodrigue Arnaud Tagnan, déclarait aussi ceci : « Si aujourd'hui le fact-checking est devenu une discipline à part entière, c'est parce que quelque part les journalistes ont délaissé les fondamentaux du métier de journalisme ». La pratique est nouvelle et les journalistes et activistes doivent se l'approprier pleinement individuellement et dans les rédactions. Car le plus dangereux pour un journaliste, c'est d'avaler tout ce qu'on lui dit comme une couleuvre et de ne jamais croiser ses sources.

Bientôt une enquête parlementaire dans le secteur de la téléphonie mobile

Dès les premières heures de l'année 2019, les opérateurs de téléphonie mobile ont sorti le grand jeu : la 4G+. Orange en janvier puis Onatel en mars. Annoncée en pompe, cette 4e génération de réseaux mobiles devrait permettre, selon les téléphonies, de tout faire rapidement et en instantané ; « de regarder des vidéos, partager des photos sur les réseaux sociaux, télécharger des applications, etc ».

Sur le terrain, la réalité a été parfois toute autre. La qualité laissait à désirer même si l'on doit le reconnaitre, ces deux opérateurs ont rivalisé d'adresse pour faire des offres promotionnelles alléchantes les unes que les autres à leurs abonnés. Ce n'était visiblement pas suffisant et les utilisateurs ne se sont pas gênés pour tirer à boulets rouges sur les opérateurs. « Il faut y remédier dans les brefs délais et arrêter de nous tromper avec vos publicités mensongères de 4G », a vociféré un abonné dans le groupe « Consom' Action-BF », le 22 août dernier.

Au-delà de la 4G, les Burkinabè sont mécontents de l'ensemble des services des opérateurs. Et en attendant de voir les choses s'améliorer, le président de l'Assemblée nationale a annoncé, le 20 décembre, la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire afin de « s'enquérir de la qualité des services de télécommunication dans notre pays, de la couverture GSM du territoire, du système de facturation des services offerts ».

Selon Bala Sakandé, le principal objectif de cette future enquête est de « s'assurer du civisme fiscal » de toutes sociétés évoluant dans le secteur de la téléphonie mobile. Vivement que le boulot commence et que cette enquête ne soit pas une enquête de plus qui ne servira qu'à meubler le CV de certaines personnalités en 2020.

Invitation aux allures de convocation

L'autre sujet qui a défrayé la chronique en 2019 et qui est toujours vivace dans les mémoires, c'est l'invitation du président Français, Emmanuel Macron, aux cinq chefs d'Etat du G5 Sahel, à venir clarifier et formaliser leurs demandes à l'égard de la France et de la communauté internationale », après le décès de 13 soldats français au Mali et suite à la montée d'un sentiment « anti-français ».

« Je ne peux ni ne veux avoir des soldats français sur quelque sol du Sahel que ce soit alors même que l'ambiguïté persiste à l'égard de mouvements anti-français, parfois portée par des responsables politiques (...) Je veux des réponses claires et assumées et j'ai besoin qu'ils l'affirment politiquement devant leurs opinions publiques », avait déclaré Macron. Il n'en fallait pas plus pour provoquer l'indignation des internautes qui ont regretté l'infantilisation des cinq chefs d'Etat, car la forme n'y était pas. L'Elysée a tenté de rectifier le tir en dépêchant son envoyé spécial, Christophe Bigot au Sahel.

Pub de Noël pour Kémi Séba

Mais l'attaque contre le camp de l'armée nigérienne à Inates, le 10 décembre, et qui a causé la mort de 71 militaires nigériens a conduit l'Elysée à reporter la rencontre de Pau à janvier 2020. Malgré tout, les indignations se sont poursuivies. Et l'activiste franco-béninois, Kémi Séba, lors d'une conférence à l'Université Joseph KI-Zerbo, a dénoncé le ton « paternaliste » du président Macron et le « manque de courage » des chefs d‘État africains face à l'oligarchie française. Le président du Faso, Roch Kaboré, Mahamadou Issoufou du Niger et Alassane Dramane Ouattara de la Côte d'Ivoire n'ont pas été épargnés par celui qui se pose comme un opposant de la Françafrique.

Ses propos lui vaudront un procès pour « outrage au chef de l'Etat Roch Kaboré et d'autres chefs d'Etat étrangers ». Condamné à deux mois et une amende de 200 000 F CFA, le tout assorti du sursis, Kémi Séba n'entend pas baisser les armes et a annoncé une année explosive en 2020. D'ores et déjà il prévient : « Ceux qui ne seront pas prêts à prendre des risques seront mis de côté ». Wait and see.

9 personnes poursuivies

Une autre affaire qui a suscité l'indignation au sein de l'opinion publique, c'est le décès de onze personnes, mi-juillet, dans les locaux de l'unité anti-drogue de la police, à Ouagadougou. Comment cela avait bien pu se produire ? Négligence ou bavure ? A l'époque, le procureur avait annoncé l'ouverture d'une enquête. Fin décembre, les choses semblent avoir évolué. Neuf agents de police de ladite unité sont poursuivis « pour des faits de mise en danger de la personne d'autrui, d'omission de porter secours à autrui et d'homicide involontaire ».

Dans un communiqué, le procureur a annoncé qu'une requête a été adressée à la Chambre criminelle de la Cour de Cassation pour désigner la juridiction qui sera chargée de la suite de la procédure vu que les infractions ont été commises par des officiers de police judiciaire dans le cadre de l'exercice de leurs missions. On espère donc que la justice suivra son cours pour que les familles des victimes puissent faire le deuil.

Renverser la tendance

Au nombre des attaques qui ont endeuillé le Burkina Faso, figure l'embuscade du convoi transportant des employés de la société minière Semafo à Boungou, dans l'est du Burkina Faso, qui a fait 38 morts et 60 blessés. Il y a également l'attaque terroriste, à Arbinda, qui a fait 35 morts (dont 31 femmes) parmi les civils et 7 morts au sein des forces de défense et de sécurité.

Les 24 militaires tombés lors de l'attaque du détachement militaire de Koutougou dans le Soum et bien d'autres qui ont occasionné le déplacement des populations en quête de sécurité ont assombri le tableau de l'année écoulée même si la réaction des forces de défense et de sécurité a permis à plusieurs endroits de neutraliser des dizaines de terroristes et de redonner espoir aux Burkinabè.

Malgré toutes ces difficultés, le Burkina avance. Et sa jeunesse avec. Après le rendez-vous manqué de 2018 où notre compatriote Brahima Sanou a raté le poste de vice -secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications face au Britannique Malcolm Johnson.

Rodrigue Guiguemdé, à 32 ans, est élu Vice-président du Comité Consultatif des Gouvernements (GAC) de l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN). C'était à Montréal au Canada, au terme des travaux du 66e Congrès de l'organisation qui œuvre à la préservation de la sécurité, la stabilité et l'interopérabilité de l'Internet dans le monde. Une fierté qui vient galvaniser l'écosystème dans un Burkina qui veut largement tirer profit du numérique pour son développement économique et social.

Rassemblés par HBF
Lefaso.net

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