You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 20 hours 2 min ago

Burkina : Des équipements médico-techniques d'une valeur de plus de cinq milliards de francs CFA pour renforcer le système de santé

Tue, 31/12/2024 - 23:00

Le Premier ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo a procédé à la remise officielle d'équipements médico-techniques au ministre de la santé, Dr Robert Kargougou, ce mardi 31 décembre 2024 à Ouagadougou. Ces équipements acquis à hauteur de plus de cinq milliards de FCFA viennent renforcer le système de santé.

L'année 2024 s'achève en toute beauté pour le ministère de la Santé avec la remise d'équipements médico-techniques par le Premier ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo. Au monument des martyrs, des motocyclettes étendues à perte de vue, des pick-up, des ambulances, etc. Plus précisément, il s'agit de dix ambulances, de 39 pick-up et de 625 motocyclettes. À cela s'ajoutent des équipements de bloc opératoire, de réanimation et 83 équipements de laboratoire. L'ensemble de ces équipements ont été acquis à hauteur d'environ 5 800 000 000 F CFA, financés à plus de 90% par le budget de l'État.

Ces équipements vont permettre de renforcer les capacités opérationnelles des formations sanitaires et permettre d'intensifier les actions de prévention des maladies à travers des interventions communautaires et des soins davantage rapprochés des populations.

Des motocyclettes pour faciliter la mobilité des agents de santé.

“C'est un lot de matériels assez important qui devrait permettre de répondre à deux objectifs majeurs. Le premier, c'est la qualité de l'offre de soins aux citoyens burkinabè partout sur le territoire national. L'autre objectif, c'est l'amélioration des conditions de travail des braves agents de santé qui en dépit de toutes les difficultés se battent dans un esprit de sacrifice pour que les Burkinabè puissent bénéficier de soins de santé de qualité”, a déclaré le Premier ministre.

Les équipements de bloc opératoire et de réanimation ont été acquis par la SOGEMAB (Société de gestion de l'équipement et de la maintenance biomédicale) à hauteur de deux milliards de F CFA. Ils se composent de chariots d'anesthésie, de tables opératoires pouvant supporter jusqu'à 230 kg, de respirateurs, de lits électriques pour les patients en réanimation, d'échographes portatifs, etc.

Les équipements médico-techniques ont coûté plus de 5 milliards 800 millions de F CFA.

Selon son directeur général, le médecin lieutenant-colonel Éric Nao, les équipements ont été acquis en fonction des besoins exprimés par les Centres hospitaliers universitaires et Centres hospitaliers régionaux. En vue de faciliter l'utilisation et la maintenance des équipements, la SOGEMAB a opté de limiter le nombre de marques d'équipements à quatre. Il a assuré également que l'acquisition des équipements s'est faite avec les pièces de rechange, ainsi qu'un contrat de maintenance de trois ans. En outre, les techniciens de la SOGEMAB ont vu leurs capacités renforcées par les marques auprès desquelles ont été acquises les équipements, ce qui va faciliter la maintenance.

Dr Anata Doro/ Soré, directrice régionale de la santé du Centre-Sud est l'une des bénéficiaires des équipements médico-techniques. Elle a exprimé sa reconnaissance au gouvernement, notamment pour les ambulances qui vont faciliter les évacuations et les motocyclettes qui vont faciliter la mobilité des agents de santé à base communautaire et permettre aux agents de santé de vacciner davantage d'enfants à travers la stratégie avancée. « Ces motos vont apporter une plus-value. Cela permettra aux agents de santé de se déplacer au niveau de la communauté pour rattraper tous les enfants qui n'ont pu être au centre de santé », a souligné Dr Soré.

Le Premier ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo (à gauche) remettant les clés des ambulances au ministre de la santé Dr Robert Kargougou.

Rappelant le coût des équipements et la part contributive du gouvernement à son achat, le Premier ministre a invité le ministre de la santé à veiller à ce que les agents sur le terrain en prennent bien soin. « Il faut que chacun se rende compte que c'est le fruit du labeur des Burkinabè et donc quand on a conscience de cela, ça veut dire que c'est une grande responsabilité qu'on a au quotidien pour faire en sorte que l'usage soit optimal et qu'on en prenne le plus grand soin », a laissé entendre Jean-Emmanuel Ouédraogo.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Solidarité au Burkina : La mine ESSAKANE vient en aide aux plus démunis à travers le CONASUR

Tue, 31/12/2024 - 21:00

Ce lundi 30 décembre 2024 à Ouagadougou, la société minière IAMGOLD Essakane SA a fait un don de 500 kits alimentaires au Conseil National de Secours d'Urgence et de Réhabilitation (CONASUR) pour soutenir les efforts du gouvernement burkinabè dans l'amélioration des conditions de vie des populations vulnérables. La cérémonie de remise a eu lieu en présence de Franck Napon, Directeur Santé-Sécurité et Développement Durable de la mine d'or Essakane, et de Soumaïla Zorome, Secrétaire Permanent du CONASUR, entouré de ses collaborateurs.

Le Burkina Faso connaît actuellement de nombreux défis en matière humanitaire et sécuritaire. Le 14 décembre dernier, la société minière Essakane organisait à Dori, une opération de don de 2000 kits alimentaires au profit des ménages vulnérables dont 500 Kits réservés pour le niveau national et 1500 pour les populations hôtes de la mine.

Après la remise du don aux populations sahéliennes, le CONASUR vient donc réceptionner une partie du don destiné à des ménages en situation d'insécurité alimentaire et en situation d'urgence dans les autres parties du pays.

Ce don, composé de 250 sacs de riz de 50 kg chacun et de 250 bidons d'huile de 5 litres, vise à soutenir les populations vulnérables, notamment les déplacés internes et leurs communautés hôtes, affectées par la crise humanitaire qui frappe le Burkina Faso.

Par ce geste fort de solidarité, IAMGOLD Essakane SA accompagne les populations locales, premières concernées, mais aussi des familles vulnérables à l'intérieur du pays. « Notre pays traverse des moments difficiles, et nous estimons important de contribuer à cet effort collectif », a déclaré Franck Napon, soulignant l'implication de la mine Essakane dans des initiatives sociales et humanitaires.

Franck NAPON Directeur SSDD Mine Essakane

De son côté, Soumaïla Zorome a exprimé sa reconnaissance à l'endroit la société minière IAMGOLD Essakane SA engagée auprès des populations les plus vulnérables du Burkina. « Ce geste est d'une grande importance, car il permettra d'améliorer la prise en charge des déplacés internes et des communautés vulnérables. Nous saluons cet élan de solidarité qui vient renforcer nos efforts », a-t-il affirmé.

Soumaila ZOROME SP/ CONASUR

En plus de produire de l'or dans une zone impactée par le réchauffement climatique, la mine Essakane travaille sur le terrain pour apporter un soutien concret et une aide précieuse aux populations burkinabè. Parmi les axes prioritaires du programme de développement durable de la mine, on peut citer la sécurité alimentaire, l'accès à l'eau potable, la construction d'infrastructures ou encore l'environnement.

Correspondance particulière

Categories: Afrique

Annonce Brakina

Tue, 31/12/2024 - 20:00
Categories: Afrique

Burkina : À quelques heures du 1er jour de l'an 2025, le principal vœu de certains Ouagalais est la paix

Tue, 31/12/2024 - 18:42

Alors que les grandes rues de Ouagadougou grouillent de monde pour les fêtes de fin d'année, chacun prépare à sa manière la célébration du réveillon et du jour de l'an. Quelques habitants de la capitale partagent leurs attentes et leurs souhaits pour cette nouvelle année.

Harouna Ouango, conducteur automobile

« J'ai foi que 2025 sera une année meilleure que 2024. Il faut célébrer les fêtes avec modestie en pensant à nos forces de défense et de sécurité qui sont loin de leur famille. C'est grâce à eux que nous pouvons fêter et nous agiter. Donc je pense qu'il ne faut pas en faire trop et avoir une pensée pour eux. Je souhaite beaucoup de santé à tous les Burkinabè en 2025 ».

Harouna Ouango, conducteur automobile

Awa, restauratrice

« Après la messe, je vais dîner avec ma famille et mes clients dans mon restaurant. Malgré les difficultés que j'ai traversées depuis longtemps, 2024, à travers Dieu a essuyé mes frustrations et les peines. C'est une année qui a été très agréable pour moi par rapport aux années antérieures. Je remercie le Seigneur pour tout ce que j'ai réalisé car c'est grâce à lui. Je prépare 2025 avec beaucoup d'amour, de conviction et de paix. Je voudrais qu'il y ait beaucoup d'énergies positives autour de moi. Que Dieu restaure tous ceux qui souffrent en silence, qu'il guérisse les malades et qu'il protège les orphelins, les veufs et veuves du monde entier. Au-delà de tout, que Dieu donne la force à notre président afin qu'il puisse travailler ».

Awa qui est restauratrice trouvé que l'année 2024 a été une bonne année

Issa, commerçant de chaussures

« Vu que je n'ai pas fait de bonnes affaires je vais juste partager un repas avec ma famille et rendre grâce à Dieu pour la vie. D'habitude ici au marché, nous vendons beaucoup pendant cette période mais cette année, la clientèle se fait rare. Les gens disent qu'ils n'ont pas d'argent donc le marché est morose. On souhaite seulement que la paix revienne en 2025 car cela impacte tout le monde ».

Thérèse, enseignante

« Nous avons décidé de faire le réveillon de la Saint Sylvestre en famille avec les enfants, les petits enfants avec un repas que l'on va partager. L'année 2024 a été très difficile pour moi sur le plan économique et celui de la santé mais je rends grâce à Dieu car je suis toujours en vie. Pour 2025, nous demandons à Dieu de nous aider à retrouver la paix dans tout le pays. On souhaite qu'il y ait une bonne avancée économique et des partenariats fructueux dans le pays ».

Samuel Zongo, vulcanisateur

« L'année qui s'achève n'a pas été simple. Les affaires ne marchent pas et en plus il y a l'insécurité. Pour les fêtes, je ne pourrai pas faire ce que je fais d'habitude pour ma famille. Mais le plus important ce n'est pas d'avoir l'argent selon moi mais c'est la santé pour atteindre nos objectifs. Je souhaite en 2025 pouvoir aller partout au Burkina pour mon activité si possible ».

Nouroudine Nikièma, boucher

« Je suis content d'achever cette année car j'ai la santé et mes affaires fonctionnent assez bien. Pour la Saint sylvestre je vais sauter un poulet pour ma mère et lui remettre un peu d'argent aussi. À mon avis 2024 était meilleure que 2023 donc je rends grâce à Dieu. Je souhaite qu'en 2025 mes rêves se concrétisent ».

Nouroudine Nikiema espère que ses rêves se concrétisent en 2025

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Categories: Afrique

Robotique et pilotage de drones : À Ouagadougou, ACES mise sur la formation des enfants

Tue, 31/12/2024 - 18:38

Débuté le 23 décembre 2024 à Ouagadougou, le camp d'éveil scientifique et technologique, organisé au sein du Cours privé « Le Creuset », se déroule avec succès à trois jours de sa clôture. Cette initiative de l'Académie de création et d'éveil scientifique (ACES) vise à préparer la nouvelle génération aux défis technologiques futurs tout en leur offrant une expérience ludique et enrichissante.

Le jeudi 26 décembre 2024, au lendemain de Noël, nous retrouvons des enfants de 7 à 17 ans, encore pleins d'énergie. « Même pas fatigués ! », semblait-on lire sur les visages. L'expert en cybersécurité et investigation numérique, Younoussa Sanfo, guide les apprenants dans la création de mots de passe robustes d'au moins douze caractères incluant lettres, chiffres et caractères spéciaux. L'ambiance est studieuse mais joyeuse, preuve que la Nativité n'a pas entamé le dynamisme des enfants.

Frédéric Sévérin Soubeiga dispensant le module sur la robotique

De Bamako à Ouagadougou

Mohamadoun Kassé, un jeune malien en classe de 1re A, participe pour la deuxième fois à ce camp. « Mon père a vu l'affiche sur Facebook en 2023. Il s'est dit que ce type de formation me plairait beaucoup. Il m'en a parlé et je suis directement venu au Burkina Faso pendant les congés de Noël », indique le Mohamadoun Kassé qui assure avoir beaucoup appris l'année dernière sur l'arduino, la conception et le pilotage des drones. « Cette formation est la bienvenue, car les enfants aiment tout ce qui bouge. Les initier aux technologies dès maintenant, c'est s'assurer d'avoir des hommes avertis et aguerris à l'avenir. », explique-t-il.

Le jeune Malien Mohamadoun Kassé est à sa deuxième participation

Une pédagogie adaptée à tous les âges

Frédéric Séverin Soubeiga, ingénieur en robotique et formateur au camp, se dit émerveillé par l'éveil et la créativité des apprenants. « Nous avons commencé par les bases de l'algorithmique et de la programmation, puis abordé le montage et la programmation de robots. », précise-t-il.

« La méthode pédagogique du camp se base sur des exemples de la vie courante pour faciliter la compréhension. Les enfants sont répartis en groupes selon leur âge. Nous apprenons aux plus grands des concepts plus poussés et nous initions les plus jeunes aux langages graphiques comme Scratch. À la fin du camp, ils seront capables de programmer un jeu sur Scratch, de monter et programmer un robot », assure Soubeiga. Il ne cache d'ailleurs pas sa fierté de voir des élèves comme Traoré Idrissa et Ouédraogo Muslim assembler, programmer et démonter aisément des robots.

Younoussa Sanfo, expert en cybersécurité et en investigation numérique

Le pilotage de drones civils

Après un week-end (les 28 et 29 décembre, ndlr) de repos bien mérité, les enfants reviennent enthousiastes pour le module de pilotage de drones, animé par le formateur Roch Sawadogo
Lors du cours théorique, les apprenants explorent le vocabulaire spécifique des drones et ont un aperçu de la législation en vigueur. « Au Burkina Faso, il y a des règles concernant l'utilisation des drones », rappelle le formateur.

Un robot assemblé et programmé par les participants

« Par exemple, il est interdit de survoler certains sites sensibles tels que les hôpitaux, les commissariats et les aérodromes. De plus, la hauteur maximale de vol en agglomération est limitée à 150 mètres. On ne peut pas utiliser les drones la nuit ou encore capturer des images du voisinage. Il faut respecter la vie privée des autres. », a rappelé le formateur, pour qui l'espace public n'est pas aussi un espace de jeu.
Après cette session théorique, les enfants ont appris à faire voler les drones à l'aide d'un simulateur de vol, avant de passer à la pratique en conditions réelles avec des drones adaptés à leur âge. « Souvent les enfants maîtrisent mieux les simulateurs que les adultes. Ils apprennent plus vite en s'amusant », observe Roch Sawadogo.

Le formateur Roch Sawadogo lors de la phase théorique de son module a énuméré les 10 commandements du pilote de drone

Préparer les innovateurs de demain

Ce camp, organisé par l'Académie de création et d'éveil scientifique (ACES), s'inscrit dans sa mission d'éducation et de sensibilisation aux technologies émergentes.
Les initiateurs entendent susciter la curiosité scientifique de ces derniers et leur permettre de développer des compétences en logique, créativité et résolution de problèmes, des atouts précieux pour leur avenir académique et professionnel, dans un monde de plus en plus numérique. « Certains pourraient choisir de poursuivre dans la robotique ou la programmation, ce qui serait bénéfique pour le Burkina Faso. », conclut l'ingénieur en robotique Frédéric Séverin Soubeiga.

Vue partielle des participants dans la bibliothèque du Cours privé ''Le Creuset''

En attendant, rendez-vous est pris le vendredi 3 janvier 2025 pour la cérémonie de clôture. Ce sera l'occasion pour les enfants de montrer à leurs parents qu'ils n'ont pas eu tort de les confier à l'Académie de création et d'éveil scientifique durant ces congés de Noël.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Ballon militaire : La Compagnie de commandement et des services (CCS) survole la compétition, s'adjugeant le trophée et la médaille d'or

Tue, 31/12/2024 - 18:30

Après deux semaines de compétition, sous la houlette des responsables en charge du sport, le tournoi de ballon militaire (de la 3e Région militaire) a connu son épilogue dans la soirée de lundi, 30 décembre 2024, sur le terrain du Camp général Baba Sy, Ouagadougou. La finale, qui a opposé la Compagnie de commandement et des services (CCS) à la Compagnie mortier lourd (CML), s'est soldée par la victoire de la CSS par un score de 6-4. L'objectif principal de ces compétitions, dont l'apothéose a eu lieu devant de nombreuses notabilités coutumières, est de raffermir les liens entre les différentes unités de l'armée.

Le commandant de la 3ème région militaire, lieutenant-colonel Éric Dabiré, a salué l'esprit qui a animé la compétition.

C'est dans une ambiance bon enfant que s'est déroulée cette finale, en présence de plusieurs cadres et responsables militaires, mais également de nombreux invités, frères d'arme et civils, dont une grande mobilisation de notabilités coutumières et de l'association des garagistes Bangr-Nooma du quartier Karpala (quartier riverain du camp). Avant le top départ à proprement dit donné par le commandant de la 3e région militaire, le lieutenant-colonel Eric Dabiré, le public a assisté à une remise de certificats de reconnaissance à des partenaires.

Le lieutenant-colonel Éric Dabiré, ses collaborateurs et invités, saluant...

Cette étape a fait place à la finale. Elle a opposé la Compagnie de commandement et des services (CCS) à la Compagnie mortier lourd (CML). Après les salutations d'usage des deux équipes par les autorités militaires et invités, avec en tête le commandant Eric Dabiré, place au duel, en deux fois 20 minutes. Une rencontre sur la supervision technique de l'adjudant Adama Fofana et du sergent Lompo et les commentaires des deux ‘'spécialistes'' du jour, auto-proclamés ici Daba Kini et Gabriel Barrois (deux célèbres journalistes sportifs burkinabè), au grand plaisir de supporters et invités.

...les équipes avant le coup d'envoi.

C'est dans ce décor que CCS et CML sont livrées à ce jeu typiquement militaire, qui se joue avec la main et sur un terrain semblable à celui de football. Pas de round d'observation entre les deux équipes qui y ont jeté leur dévolu dès l'entame de cette première mi-temps. Dans cette pression de part et d'autre, CML ouvre le score, 10 mn après le coup d'envoi. Elle sera rattrapée 5 mn après. Le jeu gagne en intensité, au grand plaisir du public. Mais la mi-temps intervient sur ce score de parité.

Ici, la commission technique avec l'adjudant Adama Fofana(à gauche) et le sergent Lompo, veillant au grain.

Les organisateurs profitent de l'instant pour remettre des prix aux vainqueurs des compétitions de damier, de jeux de cartes et de pétanque. Plusieurs compétiteurs reçoivent des enveloppes financières accompagnées de congratulations et encouragements des chefs militaires et personnalités invitées.

Mission également accomplie pour les commentateurs "Gabriel Barrois" (au micro) et "Daba Kini ".

A la reprise, les deux équipes, encore poussées par leurs supporters, puisent davantage dans leurs énergies et ingéniosité. La rencontre s'intensifie avec des occasions de but qui s'enchaînent pour chaque équipe. A la 22e (soit 2 mn après la reprise), CML corse l'addition, 2-1. Mais cela est loin d'être un acquis, car 2 mn plus tard, CCS parvient à l'égalisation. Le temps de savourer cette remontée que CML devance au score. L'adversaire ne se résigne cependant pas, elle revient à la charge. Les buts vont s'enchaîner à un rythme sans répit. Dans ce ping-pong dans les buts, c'est l'équipe de CCS qui s'impose au terme du temps imparti, par un score de 6 buts contre 4.

L'équipe victorieuse, la CCS, posant avec son trophée et ses médailles.

La Compagnie de commandement et des services (CCS) s'adjuge donc le trophée, les médailles d'or et une enveloppe financière. La Compagnie mortier lourd (CML) se console avec des médailles d'argent et une enveloppe financière.
Au-delà des deux finalistes, les autres équipes participantes ont reçu des prix d'encouragements. Mieux, de nombreux prix spéciaux, alimentés par des invités, ont été distribués (meilleur gardien, meilleur buteur, équipe fair-play, premier buteur de la finale, etc.).

Vue des autorités coutumières...

Pari réussi, une fois de plus, pour les organisateurs de ces sports et loisirs, dont l'objectif principal est de raffermir les liens entre les différentes unités. En attendant les prochaines éditions, responsables militaires et compétiteurs louent tous l'importance d'un tel cadre, surtout dans le contexte national actuel marqué par un défi sécuritaire qui nécessite l'esprit de solidarité, de fraternité, de cohésion pour la défense de la patrie.

...et militaires.

« Le sport est un élément-clé pour améliorer notre condition physique et renforcer la cohésion entre les unités, surtout dans le contexte sécuritaire actuel. Ces moments de convivialité nous permettent de mieux nous connaître et de travailler ensemble de manière plus efficace », a félicité le commandant de la 3e région militaire, le lieutenant-colonel Eric Dabiré.

La finale, c'était aussi le volet prestation d'artiste avec le caporal Bagnon Fabrice Ky alias Héritier Bagnon.

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : La convention collective d'établissement entre BRAKINA-SODIBO et leurs travailleurs est désormais une réalité

Tue, 31/12/2024 - 16:58

Enclenché en janvier 2015, et après plusieurs blocages, le processus d'élaboration de la convention collective entre BRAKINA-SODIBO et leurs travailleurs a connu son dénouement ce 31 décembre 2024. La direction générale et les partenaires sociaux ont procédé ce jour à la signature dudit document. Ce document consensuel règlemente désormais les relations de travail entre BRAKINA-SODIBO et leurs travailleurs.

Après un blocage constaté en 2018, les négociations entrant dans le cadre de la convention collective ont repris en novembre 2024. La direction générale de BRAKINA-SODIBO et les partenaires sociaux, sous la facilitation de la direction générale du travail, ont fini par accorder leurs violons dans la première semaine de décembre 2024. En effet, l'ensemble des dispositions de la convention collective a fait l'objet d'accord et un procès-verbal des négociations a été signé.

La signature officielle de la convention collective ce jour marque ainsi la dernière étape du processus. Cette convention est organisée en 9 titres et vise plusieurs objectifs. A en croire le directeur général de la BRAKINA, également administrateur général adjoint de la SODIBO, Benjamin Bronne, il s'agit de la consolidation des acquis, plus particulièrement des avantages acquis par le personnel ainsi que de l'amélioration des conditions de travail à travers l'intégration de dispositions pour garantir des conditions de travail saines et respectueuses des droits des travailleurs.

Benjamin Bronne, directeur général de la BRAKINA, également administrateur général adjoint de la SODIBO

« En initiant cette démarche et en s'engageant à mettre en œuvre les dispositions de la convention collective d'établissement, BRAKINA -SODIBO confirme sa volonté de bâtir une entreprise dynamique respectueuse des droits des travailleurs et en accord avec les meilleures pratiques internationales. En signant cette convention collective, nous posons les bases d'une entreprise résolument tournée vers la construction du bien-être de notre capital humain, gage de compétitivité et de performances », a ajouté Benjamin Bronne. Il a traduit l'engagement de son entreprise à veiller à l'application de cette convention et à maintenir un dialogue social constructif pour le respect des intérêts des parties prenantes.

Nicolas Ouédraogo Secrétaire général adjoint de la confédération générale des travailleurs du Burkina (CGTB)

Nicolas Ouédraogo, secrétaire général adjoint de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGTB), a félicité l'ensemble des acteurs impliqués dans les négociations pour leur sens élevé du dialogue, qui a permis de parvenir à un accord sur l'ensemble des points en suspens depuis 2018. « C'est une preuve que lorsque les principes du dialogue social sont respectés par toutes les parties, il y a plus de chances d'aboutir à des résultats probants », a-t-il soutenu. Nicolas Ouédraogo n'a pas manqué d'inviter les acteurs de part et d'autre à un strict respect des clauses qui y sont consignées afin de garantir à l'entreprise un climat social apaisé.

Hamidou Sawadogo, secrétaire général représentant le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale

Le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale représenté par son secrétaire général Hamidou Sawadogo, s'est réjoui de cette convention, obtenue grâce au dialogue. « J'adresse mes chaleureuses félicitations à la direction générale de BRAKINA-SODIBO ainsi qu'aux travailleurs pour l'initiative de la conclusion d'une convention collective d'établissement. Je félicite, également les partenaires sociaux de BRAKINA SODIBO pour l'esprit de conciliation et de concession démontré tout au long du processus de négociation et qui a permis de parvenir à un document consensuel », a affirmé Hamidou Sawadogo.

Il a par ailleurs exhorté les acteurs des différents secteurs d'activités à emboîter le pas de BRAKINA-SODIBO afin que tous les secteurs d'activités soient progressivement couverts par une convention collective, « pour un apaisement du climat social, gage de développement économique et social de notre pays ». Le secrétaire général du ministère de la Fonction publique a réaffirmé la disponibilité de son département à accompagner tous les acteurs en matière de négociation collective.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Solidarité : La Fondation BOA réchauffe le cœur des enfants du programme SOS Villages

Tue, 31/12/2024 - 16:58

Le samedi 27 décembre 2024, les sourires des enfants de SOS Villages d'enfants à Ouagadougou en disaient long sur leur joie. « Noël Solidarité », organisé par la Fondation Bank of Africa (BOA) a illuminé le cœur des enfants. Ce fut une journée riche en émotions, placée sous le signe de la générosité et de la convivialité.

Sous un grand chapiteau décoré aux couleurs de Noël, des dizaines d'enfants de SOS Villages d'enfants étaient réunis autour d'un don et d'une collation. Leurs regards brillaient d'excitation et de curiosité, entourés d'un public composé de représentants de la Fondation BOA, des clubs de motards et des encadreurs.

La Fondation BOA a offert 1,5 tonne de riz, 1 tonne de farine de maïs, 20 cartons de spaghetti, 20 cartons de macaroni et 19 bidons d'huile de 20 litres. En plus de cela, les enfants ont eu droit à des cadeaux et à la présence du Père Noël. Ces dons témoignent de la volonté de la fondation d'offrir aux enfants de SOS Villages de quoi fêter comme tous les autres enfants.

Le secrétaire exécutif de la fondation remettant le don à un responsable du programme SOS villages

La remise officielle du don s'est faite par des responsables de la fondation BOA. Le secrétaire exécutif de la Fondation BOA-Burkina, Boureima Drabo, a pris la parole pour rappeler l'importance de ce geste de solidarité envers les tout-petits. Les vivres composés des sacs de riz, de cartons de pâtes alimentaires, de farine de maïs, et de bidons d'huile permettront d'apporter un plus à la vie de ces enfants. Ces dons généreux, offerts par la Fondation BOA, ont été renforcés par les contributions des motards, qui avaient également apporté des vivres et des articles essentiels tels que du savon.

Ce qui a particulièrement marqué cette édition, c'est l'implication exceptionnelle des clubs de motards. West Coast Adventure (WCA), initiateur de l'événement, a mobilisé de nombreux clubs partenaires, dont Dafra Riders, ÉLITE Bikers CLUB, Les Bikeuses du Faso, Cross Team Faso, Free Bikers, West Burkina Bikers et bien d'autres. Leur arrivée sur le site, en cortège de motos vrombissantes, a attiré l'attention et émerveillé les enfants. Au delà du don, ils ont passé un message fort : celui de l'importance de la sécurité routière. Leur démonstration sur le port du casque a captivé l'audience, jeunes et moins jeunes lors de cette cérémonie.

Lez enfants ont aussi reçu des cadeaux de Noël

Après les civilités, la remise des dons et les remerciements place a été faite à la fête. Un repas communautaire, préparé avec soin, a été partagé aux enfants et à tous les participants. Les responsables de SOS Villages d'enfants ont exprimé leur gratitude envers la Fondation BOA et ses partenaires pour leur soutien indéfectible. Il a également souligné que cette action ne se limitait pas à un simple geste de Noël, mais représentait une véritable contribution au bien-être des enfants, tant sur le plan matériel qu'émotionnel.

Cette édition de Noël Solidarité a non seulement apporté du réconfort aux enfants, mais elle a également rappelé la puissance de la collaboration entre les acteurs privés et associatifs.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Le personnel du ministère de la Défense et les populations de Nagrin communient autour du sport

Tue, 31/12/2024 - 16:58

Le ministère de la Défense et des anciens combattants a organisé des activités sportives avec les habitants du quartier Nagrin de Ouagadougou pour marquer la fin de l'année. Ces activités sportives, troisième édition, ont pris fin dans l'après-midi du lundi 30 décembre 2024 au ministère de la Défense, situé également au quartier Nagrin.

Des compétitions de cyclisme, de pétanque, de scrabble, de jeu de cartes, de ludo, de damier, de tennis de table, de marche sportive étaient au programme de ces activités sportives du ministère de la Défense et des anciens combattants. Les meilleurs dans ces différentes disciplines ont été récompensés.

La course cycliste féminine a été remportée par Clarisse Bilgo qui repart avec un vélo et une somme de 10 000 FCFA. Arrivée 2e, Lamoussa Zoungrana repart avec une somme de 30 000 FCFA. Sahadatou Doubienda, 3e à l'arrivée reçoit la somme de 25 000 FCFA. Classée 4e, Obéida Ilboudo reçoit la somme de 20 000 FCFA. Marie Tiemtoré repart avec la somme de 15 000 FCFA grâce à sa 5e place. Classée 6e, Julienne Bouda repart avec la somme de 10 000 FCFA.

« Je suis très contente d'être arrivée première lors de la course. Ça n'a pas été facile mais j'ai réussi, je me suis battue pour ça. Je ne me suis pas entraînée pour cette course. Je me suis levée pour venir courir et Dieu merci, ça a marché. Merci aux organisateurs », a indiqué Clarisse Bilgo, à l'issue de sa victoire.

Clarisse Bilgo, vainqueur de la course cycliste avec son nouveau vélo

Au niveau du jeu de damier, c'est Amidou Tapsoba, habitant de Nagrin, qui est monté sur la plus haute marche du podium, suivi du caporal-chef Issa Dakuyo 2e et du maréchal des logis Boukaré Badini 3e.
Ernest Kaboré, habitant du quartier Nagrin a remporté la compétition de ludo, devant le maréchal des logis chef Hamidou Kaboré et le caporal-chef Issa Dakuyo.

La compétition des jeux de cartes a été remportée par François Pakmoagda du quartier Nagrin, devant l'adjudant Ousmane Ouédraogo et le maréchal des logis Jacques Sanou.

En scrabble, c'est l'adjudant Laurent Tuina qui est classé 1er devant le sergent Aboubacar Sérémé 2e et l'adjudant-chef major Foroko Bahan.

Ismaël Compaoré du personnel civil de la défense a remporté la compétition de tennis de table. Il devance l'adjudant Ousmane Ouédraogo 2e et le sergent-chef Silvère Abem 3e.

Remise des prix aux lauréats

Les premiers au classement en damier, ludo, cartes, scrabble et tennis de table repartent chacun avec la somme de 10 000 FCFA. Les personnes classées deuxièmes 6 000 FCFA et 4 000 CFA pour celles arrivées en troisième position.

En compétition de pétanque, Germain Tiemtoré s'adjuge le premier prix et repart avec la somme de 10 000 FCFA. Il devance le lieutenant Moussa Nikièma 2e qui repart avec la somme de 8 000 FCFA et le caporal Laurent Yaogo classé 3e qui repart avec la somme de 6 000 FCFA.

Les principaux lauréats au niveau de la marche sportive, ont été également récompensés par des prix en espèces.

La compétition de cyclisme et la remise des prix ont connu la présence d'autorités militaires et des autorités coutumières des quartiers environnants

Selon l'inspecteur général des Forces armées nationales, le général de brigade Mady Savadogo, représentant le ministre d'Etat, chargé de la défense, cette initiative vise à renforcer la cohésion entre les Forces de défense et de sécurité et les populations de façon générale et le ministère de la Défense et les habitants du quartier Nagrin en particulier.

« Je voudrais au nom du ministre d'Etat, ministre de la défense et des anciens combattants dire merci à tout le monde pour cette mobilisation. C'est un sentiment de satisfaction, parce que c'est un programme que nous avons déroulé, qui devait nous réunir avec les populations riveraines, pour communier ensemble autour de ces jeux, être ensemble, cultiver le vivre ensemble, être en symbiose. C'est un succès et nous ne pouvons que nous en féliciter. Nous souhaitons pouvoir pérenniser ces genres d'activités et nous prions que l'an prochain, nous puissions encore nous retrouver pour continuer ces activités », a d'abord déclaré le général de brigade, Mady Savadogo, inspecteur général des forces armées.

L'inspecteur général des Forces armées nationales, le général de brigade Mady Savadogo, représentant le ministre de la défense

« L'objectif de cette activité, c'est parvenir à un brassage entre les Forces de défense et de sécurité et les populations, plus particulièrement entre le ministère de la Défense et les populations environnantes, notamment le quartier de Nagrin. C'est ce que nous faisons chaque année depuis trois ans maintenant. Nous nous retrouvons autour de ces jeux pour vivre ensemble, parce que nous avons besoin de leur collaboration et eux aussi, ont besoin de notre collaboration. Ces genres d'activités auxquelles les populations participent nous encouragent, parce que nous sentons que nous ne sommes pas seuls. C'est ce qui nous galvanise. Si nous savons que nous sommes accompagnés, cela nous encourage dans l'exécution de notre mission », a-t-il ajouté.

Le Nagrin Naaba à droite, remettant un prix à une lauréate

Tout en louant cette initiative, le Naaba de Nagrin a imploré les mânes des ancêtres pour le retour de la paix au Burkina Faso. « Nous demandons à Dieu et aux ancêtres d'accompagner les forces de défense et de sécurité et que la paix revienne dans notre chère patrie. Dieu voulant, nos ancêtres n'ont pas cédé, n'ont pas eu de honte et nous non plus, nous céderons pas. Nous, habitants des quartiers environnants, sommes très contents de cette initiative des FDS et nous espérons qu'elle se poursuivra », a-t-il souhaité.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Annual competition for the fulbright & humphrey exchange programs

Tue, 31/12/2024 - 11:30

Application period : December 1, 2024, to January 31, 2025

Types of Programs :

1. Fulbright Foreign Student Program (FVS)

For scholars and professionals who would like to pursue a master's degree or PhD in the United States (1–2-year grants). Candidates must have a high level of English – sufficient to successfully pursue full-time graduate-level study in the United States (i.e., a TOEFL score of at least 575). – Some applicants can be selected for the Fulbright Foreign Student – Long Term English (FVS-LTE). That program allows candidate if selected to have English language training in the United States for up to eight months before their master's degree program. The program is only available to candidates seeking a master's degree and must have a TOEFL score of at least 520.

2. Fulbright Visiting Scholar Program (ARSP)

This program is intended for university faculty members or individuals working at independent research centers, museums, or other cultural institutions that have educational and research objectives. This program allows selected applicants to go to the United States to conduct research for three-to-nine months during the academic year. There is also a special program for persons who desire to do AIDS-related research or professional development in the United States. The disciplines eligible for the special AIDS program include : Sociology and social work, anthropology, education, economics, law, public administration, communications, art, theater, medical sciences, biological sciences, and psychology. A good command of English is essential, but no minimum TOEFL score is required.

3. Hubert H. Humphrey Fellowship Program

For mid-level professionals who are moving up into leadership positions in the public or private sector. This program offers an opportunity to develop one's leadership skills and learn the latest in their particular field. Fellows spend approximately nine months in the United States taking graduate-level courses at a U.S. university, participating in long-term leadership development programs, and engaging with professional peers from around the world in non-academic professional development activities. This is not an academic degree program. The goal is general professional development. Candidates must already have an undergraduate university degree, at least five years of professional experience, and be proficient in English (TOEFL score of at least 550).

4. Fulbright Teaching Excellence and Achievement Program

This Program brings international teachers to the United States for a six-week program to take academic seminars for professional development at a host university and to observe and share their expertise with teachers and students at the host university and at local primary and secondary schools. Applicants must be current secondary-level, full-time teachers of English, English as a Foreign Language (EFL), math, science, or social studies including special education teachers in those subjects at institutions serving primarily a local population. Applicants must hold at least a bachelor's degree or the equivalent and have completed at least five years of full-time teaching by the start of the program. Applicants should be able to demonstrate English language proficiency by attaining a minimum score of 450 on the TOEFL.

Applicants must be citizens or permanent residents of Burkina Faso.

Applications are online through a Google form.

Deadline for application is January 31, 2025.

Public Information Sessions :

Wednesdays from 15 : 00 to 17:00

From Dec. 4, 2024 - Jan. 29, 2025

Centre National Cardinal Paul Zoungrana

No info sessions on Dec. 11, 25, 2024

and Jan. 1, 2025

https://bf.usembassy.gov/

OuagaPDCultural@state.gov

Categories: Afrique

Burkina Faso : L'Institut africain de santé publique renforce sa visibilité à travers une journée portes ouvertes

Tue, 31/12/2024 - 10:58

L'Institut africain de santé publique (IASP) a franchi une étape dans sa quête de visibilité et de reconnaissance avec la tenue de sa première journée portes ouvertes (JPO) le lundi 30 décembre 2024, sur son site de Gampela, dans la commune de Saaba. Cet événement, soutenu par ses partenaires dans le cadre du projet Pred-Epi, visait à renforcer la visibilité de l'institut à l'échelle nationale, régionale et internationale.

À travers cette journée portes ouvertes, l'IASP a voulu présenter ses diverses formations aux décideurs, aux cibles de ses offres (médecins, pharmaciens, biologistes, économistes, gestionnaires, étudiants), ainsi qu'à la population générale. L'événement a également permis de mettre en lumière les capacités de l'institut en ressources humaines, matérielles et techniques, dans les domaines de la formation, de la recherche et des expertises en santé publique.

« Nous avons organisé cette journée portes ouvertes pour essentiellement deux raisons. Cela fait bientôt dix ans que l'institut a été créé, mais nous avons besoin d'être connu par un plus grand public ; nous avons besoin que ce que nous faisons soit connu parce que nous avons fait le constat que notre communication n'est pas suffisante. Bien que 17 pays africains aient inscrit leurs étudiants chez nous, ce n'est toujours pas suffisant. Et donc, pour une grande visibilité, nous avons décidé de faire cette journée portes ouvertes », a expliqué le directeur général de l'institut, Pr Blaise Sondo.

La journée portes ouvertes a été marquée par l'organisation d'un panel sur le thème : « Besoins et défis de la formation en santé publique en Afrique pour des systèmes de santé toujours plus résilients dans un contexte de crises multiples et multiformes ».

Modéré par Dr Issa Ouédraogo, ancien étudiant de l'IASP et secrétaire général du ministère de la Santé du Burkina Faso, ce panel a réuni des étudiants, des anciens de l'institut, des experts et divers acteurs du domaine de la santé publique. L'objectif principal était de recueillir des propositions concrètes pour améliorer l'offre de formation afin de mieux répondre aux défis actuels auxquels sont confrontés les systèmes de santé.
Le panel a également mis en lumière la nécessité de renforcer la résilience des systèmes de santé africains face aux crises sanitaires, économiques, sécuritaires et sociales, à travers des formations de qualité, adaptées aux besoins du terrain.

Les échanges ont révélé plusieurs points forts de l'institut, notamment la rigueur et la qualité de l'enseignement et l'intégrité intellectuelle qui caractérisent ses formations. Les participants ont toutefois souligné plusieurs besoins à combler.

« Il ressort globalement que l'Institut africain de santé publique devrait étendre davantage ses domaines de formation, en particulier dans des secteurs tels que la santé communautaire, la gestion de crise humanitaire, la gestion des épidémies et la diplomatie sanitaire. Les participants ont également exprimé le besoin de développer des formations à distance. L'enseignement de l'anglais médical appliqué à la santé publique a également été identifié comme une priorité. De plus, il a été souligné que certains profils n'étaient pas suffisamment pris en compte, et les participants ont souhaité que l'institut ouvre ses formations à des personnes provenant d'autres secteurs », a indiqué le modérateur, Dr Issa Ouédraogo.

Pour mémoire, l'Institut africain de santé publique (IASP) est un établissement privé d'enseignement supérieur et de recherche à but non lucratif, fondé en 2013 par une association d'enseignants-chercheurs, de chercheurs et de professionnels de la santé. Depuis sa création, l'institut s'est imposé comme un acteur clé dans la formation des professionnels de la santé et des chercheurs en Afrique francophone. À ce jour, plus de 300 diplômés issus de l'IASP sont actifs sur le terrain.

L'offre de formation de l'institut s'est progressivement élargie avec plusieurs masters spécialisés en santé publique, avec des options en épidémiologie, biostatistique, économie de la santé et bien d'autres. En outre, l'institut propose également des formations continues, ce qui répond aux besoins spécifiques des professionnels en activité.

L'IASP entend continuer à diversifier ses offres de formation. Au niveau de la recherche, l'institut ambitionne de mettre en place des unités de recherche et de promotion de l'utilisation de données probantes pour informer les politiques publiques. L'objectif principal de l'IASP est de devenir une institution de référence pour le renforcement des systèmes de santé en Afrique par l'excellence dans la recherche et la formation en santé publique.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Soutenance de thèse : Bénéwindé Edwige 2e jumelle Ouédraogo apporte une contribution innovante à la science de l'énergie renouvelable

Tue, 31/12/2024 - 10:14

Bénéwendé Edwige 2e jumelle Ouédraogo, épouse Sawadogo, a obtenu avec la mention très honorable, le grade de docteur en physique appliquée, spécialité énergie et énergies renouvelables à l'Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ), le lundi 30 décembre 2024, à Ouagadougou. La présentation de sa thèse ntitulée « Étude expérimentale et modélisation de la production de gaz par gazéification des coques d'anacarde brutes, torréfiées et carbonisées », a mobilisé un jury composé d'éminents experts du domaine. Le jury était présidé par le Pr Sié Kam, professeur titulaire à l'Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ). Il comprenait également le Dr Amadou Konfé, maître de conférence et le Pr Salifou Koucka Ouiminga, professeurs titulaires à l'UJKZ, ainsi que le Pr Bétaboalé Naon, professeur titulaire à l'université Nazi Boni. La thèse a bénéficié de la co-direction du Dr Oumar Sanogo, directeur de recherche à l'Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) du CNRST, et du Pr Tizane Daho, professeur titulaire à l'UJKZ. Cette recherche novatrice de l'impétrante, explore des solutions pour valoriser les déchets agricoles au profit de la production d'énergie.

Au Burkina Faso, les coques d'anacarde, abondamment produites par l'industrie de transformation, représentent une ressource énergétique largement sous-exploitée, tandis que l'accès limité à l'électricité, notamment en milieu rural, constitue un frein majeur au développement. C'est en établissant ce lien entre ces déchets agricoles et les besoins énergétiques du pays, que Bénéwindé Edwige Ouédraogo a orienté ses recherches. Son travail vise à transformer ces coques en une source de gaz de synthèse de qualité qui peut être injecté dans un moteur à combustion interne afin de produire de l'électricité, répondant ainsi à un double enjeu : valoriser des déchets agricoles locaux et renforcer l'accès à l'énergie. Cette initiative s'inscrit dans une démarche de développement durable, en alliant innovation technologique, réduction des impacts environnementaux et amélioration des conditions de vie des communautés rurales.

Un travail basé sur une série d'expériences

La thèse, co-dirigée par le Dr Oumar Sanogo, directeur de recherche à l'IRSAT, et le Pr Tizane Daho, professeur titulaire à l'UJKZ, s'est appuyée sur une série d'expériences et de modélisations. Les coques, selon l'impétrante, ont d'abord été traitées par torréfaction et carbonisation pour réduire le Cashew Nut Shell Liquid (CNSL) et optimiser leurs performances énergétiques. Parmi les deux types de fours utilisés pour l'expérimentation, l'un est équipé d'un système d'homogénéisation de température. Ainsi, les caractéristiques des coques, avant et après traitement, ont été analysées en fonction des normes internationales rigoureuses.

Caractérisation chimique et physique des coques

Bénéwindé Edwige Ouédraogo a expliqué que les coques d'anacarde ont été analysées selon des normes internationales pour déterminer leurs propriétés physico-chimiques avant et après traitement thermique. Les mesures ont porté d'une part, sur la caractérisation proximale afin d'évaluer les teneurs en humidité, matières volatiles, carbone fixe, et pouvoir calorifique inférieur (PCI) ; et d'autre part, sur la caractérisation élémentaire qui a permis la détermination des teneurs en carbone (C), hydrogène (H) et azote (N). Ces caractéristiques permettent d'évaluer la qualité énergétique des coques et de quantifier les modifications des propriétés physiques induites par les processus de torréfaction et de carbonisation.

PHOTO 2

Gazéification expérimentale des coques

Le gazogène à lit fixe co-courant conçu pour optimiser la conversion énergétique des coques, a permis d'évaluer la performance de gazéification des coques brutes et prétraitées, tout en mesurant la composition du gaz produit. Les données recueillies incluent les teneurs en hydrogène (H2), monoxyde de carbone (CO), dioxyde de carbone (CO2), et méthane (CH4), ainsi que le rendement de gazéification, la performance énergétique du gazogène et le PCI du gaz de synthèse.

Modélisation numérique pour la prédiction de la composition du gaz de synthèse

Pour compléter les essais expérimentaux et en réduire les coûts, une modélisation numérique a été effectuée, a développé la doctorante. Cette approche a permis de prédire approximativement la composition du gaz de synthèse en fonction des conditions de traitement des coques et des dimensions du réacteur. Les résultats obtenus corroborent les données expérimentales, confirmant la pertinence des traitements thermiques pour améliorer la qualité du gaz de synthèse des coques tout en limitant les ressources nécessaires aux tests physiques.

Réduction significative du baume

Bénéwindé Edwige a affirmé que les processus de torréfaction et de carbonisation ont permis une diminution notable du baume contenu dans les coques d'anacarde, avec des réductions allant de 10,11 % à 47,21 % respectivement, selon le type de four utilisé. Cette réduction améliore la qualité des coques en tant que matière première pour la gazéification, en éliminant les composés indésirables qui pourraient nuire à l'efficacité des procédés énergétiques.

Bénéwindé Edwige a montré ensuite, que la production de gaz avait été réalisée à l'aide d'un gazogène à lit fixe co-courant

Performance énergétique du gazogène optimisé

Elle poursuit en présentant que l'étude a révélé des rendements énergétiques variés selon l'état des coques utilisées. La gazéification des coques torréfiées et carbonisées ont atteint des puissances thermiques de 14,46kw et 15,44kW respectivement, tandis que les coques brutes ont offert une puissance thermique de 12,39kW. Ces résultats mettent en évidence l'influence du traitement thermique sur l'amélioration du rendement énergétique du gazogène, tout en offrant des pistes d'optimisation pour maximiser la production d'énergie.

Amélioration de la qualité du gaz de synthèse

La composition du gaz de synthèse produit, soutient Bénéwindé Edwige, varie en fonction des traitements appliqués aux coques. Les teneurs en monoxyde de carbone (CO) ont montré une amélioration qualitative, avec une réduction des teneurs en hydrogène (H₂), CO2 et CH4 après les étapes de torréfaction et de carbonisation.

Ces évolutions confirment la pertinence de ces traitements pour produire un gaz énergétique de meilleure qualité, répondant aux besoins des zones rurales en quête de solutions énergétiques durables.

La soutenance s'est déroulée devant un jury d'experts du domaine de la Physique, présidé par le Pr Sié Kam. Les membres du jury ont unanimement salué la qualité et la pertinence de la recherche, qui a déjà donné lieu à deux publications dans des revues scientifiques internationales.

En reconnaissance de ses efforts, Bénéwindé Edwige 2e jumelle Ouédraogo, s'est vue décerner le grade de docteur en physique appliquée, spécialité énergie et énergies renouvelables, avec la mention très honorable.

Une contribution aux perspectives énergétiques du Burkina Faso

Cette thèse apporte une réponse concrète à des problématiques majeures : la gestion des déchets agricoles et l'accès à l'énergie. Les travaux de Bénéwindé Edwige Ouédraogo ouvrent la voie à des initiatives similaires visant à intégrer la science et l'innovation au service du développement durable.

À travers cette recherche, l'université Joseph Ki-Zerbo continue de se positionner comme un acteur clé dans la formation de compétences et la production de connaissances utiles à la société. Et la thèse de Dre Bénéwindé Edwige 2e jumelle Ouédraogo, vient enrichir les connaissances scientifiques dans le domaine des énergies renouvelables, en offrant un modèle prometteur pour d'autres pays confrontés à des défis similaires.

Hamed Nanéma
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Santé : Campagne nationale de vaccination contre la fièvre typhoïde du 23 au 29 janvier 2025

Tue, 31/12/2024 - 10:00

Le ministère en charge de la santé à travers la Direction de la prévention pour la vaccination (DPV) a initié une rencontre d'information et d'échanges avec des journalistes. Cette rencontre vise à obtenir l'engagement des hommes et femmes de média à contribuer à la sensibilisation des parents sur la campagne nationale de vaccination contre la fièvre typhoïde qui va se dérouler du 23 au 29 janvier prochain. Les échanges ont eu lieu le 30 décembre 2024, à Loumbila.

La campagne de vaccination concerne tous les enfants âgés de 9 mois à 14 ans. Elle va toucher un peu plus de 10 millions d'enfants sur l'ensemble de l'étendue du territoire national. Les enfants doivent être vaccinés en vue d'être protégés contre la fièvre typhoïde. Le vaccin est gratuit. A partir du 30 janvier 2025, la vaccination contre la fièvre typhoïde sera intégrée dans la routine des vaccins des enfants âgés de 9 mois.

La fièvre typhoïde est une maladie des mains sales. C'est une maladie très contagieuse et mortelle. Les principaux signes de la fièvre typhoïde sont entre autres un corps chaud, des saignements du nez, la fatigue, des maux de tête, des insomnies, des vertiges, un manque d'appétit, des nausées, une constipation ou une diarrhée et des maux de ventre, selon le Dr Soumaïla Yaméogo

Médecin de santé publique Dr Soumaïla Yaméogo, invite les parents à faire vacciner leurs enfants pour les protéger des maladies

La maladie se transmet par la consommation de nourriture ou de l'eau contaminée ou en raison de l'insuffisance des mesures d'hygiène et d'assainissement.

Au Burkina-Faso, elle figure parmi les 10 principaux motifs de consultation et constitue le 3e motif d'hospitalisation dans les formations sanitaires de base. Elle est la 8e cause de décès dans les formations sanitaires, a fait savoir le Dr Yaméogo.

La vaccination contribue à réduire le fardeau de la fièvre typhoïde au sein des populations. En plus de la vaccination, elle peut être prévenue par la consommation d'eau potable, le respect des mesures d'hygiène lors de la manipulation des aliments en lavant et en désinfectant les aliments crus avant leur consommation, d'après le médecin.

Une vue des participants

Selon lui, le risque peut être réduit par des mesures d'amélioration de l'approvisionnement en eau potable, notamment par la filtration et la désinfection.

Le médecin rassure que le vaccin est sûr et efficace. Car il est homologué par les instances habilitées du Burkina Faso. Il invite les parents à faire vacciner leurs enfants pour les protéger des maladies. Il a également exhorté tous les Burkinabè à contribuer à la réussite de cette campagne nationale de vaccination pour le bien-être des enfants.

Le médecin a précisé que le vaccin peut provoquer des effets « indésirables mineurs et passagers comme des douleurs au point d'injection, la fièvre et des pleurs ».

Rama Diallo
Lefaso net

Categories: Afrique

Solidarité au Burkina : La mine ESSAKANE vient en aide aux plus démunis à travers le CONASUR

Tue, 31/12/2024 - 10:00

Ce lundi 30 décembre 2024 à Ouagadougou, la société minière IAMGOLD Essakane SA a fait un don de 500 kits alimentaires au Conseil National de Secours d'Urgence et de Réhabilitation (CONASUR) pour soutenir les efforts du gouvernement burkinabè dans l'amélioration des conditions de vie des populations vulnérables. La cérémonie de remise a eu lieu en présence de Franck Napon, Directeur Santé-Sécurité et Développement Durable de la mine d'or Essakane, et de Soumaïla Zorome, Secrétaire Permanent du CONASUR, entouré de ses collaborateurs.

Le Burkina Faso connaît actuellement de nombreux défis en matière humanitaire et sécuritaire. Le 14 décembre dernier, la société minière Essakane organisait à Dori, une opération de don de 2000 kits alimentaires au profit des ménages vulnérables dont 500 Kits réservés pour le niveau national et 1500 pour les populations hôtes de la mine. Après la remise du don aux populations sahéliennes, le CONASUR vient donc réceptionner une partie du don destiné à des ménages en situation d'insécurité alimentaire et en situation d'urgence dans les autres parties du pays. Ce don, composé de 250 sacs de riz de 50 kg chacun et de 250 bidons d'huile de 5 litres, vise à soutenir les populations vulnérables, notamment les déplacés internes et leurs communautés hôtes, affectées par la crise humanitaire qui frappe le Burkina Faso.

Par ce geste fort de solidarité, IAMGOLD Essakane SA accompagne les populations locales, premières concernées, mais aussi des familles vulnérables à l'intérieur du pays. « Notre pays traverse des moments difficiles, et nous estimons important de contribuer à cet effort collectif », a déclaré Franck Napon, soulignant l'implication de la mine Essakane dans des initiatives sociales et humanitaires.

Franck NAPON Directeur SSDD Mine Essakane

De son côté, Soumaïla Zorome a exprimé sa reconnaissance à l'endroit la société minière IAMGOLD Essakane SA engagée auprès des populations les plus vulnérables du Burkina. « Ce geste est d'une grande importance, car il permettra d'améliorer la prise en charge des déplacés internes et des communautés vulnérables. Nous saluons cet élan de solidarité qui vient renforcer nos efforts », a-t-il affirmé.

Soumaila ZOROME SP/ CONASUR

En plus de produire de l'or dans une zone impactée par le réchauffement climatique, la mine Essakane travaille sur le terrain pour apporter un soutien concret et une aide précieuse aux populations burkinabè. Parmi les axes prioritaires du programme de développement durable de la mine, on peut citer la sécurité alimentaire, l'accès à l'eau potable, la construction d'infrastructures ou encore l'environnement.

Correspondance particulière

Categories: Afrique

Festival Bon Nané/Ouistiti d'or : 15 ans de rires thérapeutiques, rendez-vous les 1er et 2 janvier à Bobo et Ouaga

Tue, 31/12/2024 - 10:00

La 15e édition du festival Bon Nané/Ouistiti d'or aura lieu les 1er et 2 janvier 2025, respectivement dans les villes de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou. L'annonce a été faite le lundi 30 décembre par le comité d'organisation.

« 15 ans de thérapeurire : rions ensemble, vivons ensemble dans la paix ». C'est sous ce thème que va se dérouler ce festival consacré à l'humour. À l'affiche du festival Bon Nané/Ouistiti, figurent des artistes de la sous-région tels que Dri Ouinze du Mali, Diallo du 227 du Niger, les Zinzins et Malam Adamo de la Côte d'Ivoire. Le Burkina sera représenté par Karim la joie, Wellvy la Référence, Saad Telecom, Princesse Keurby et bien d'autres artistes.

Selon le promoteur, Salif Sanfo, malgré les difficultés, l'événement tient bon et souhaite continuer à faire plaisir au public à travers le rire. « L'idée de départ était de faire la promotion des humoristes et de susciter plus d'engouement autour du métier. C'est ainsi que nous avons monté le festival sans moyens mais avec beaucoup de détermination. Dès la première édition déjà, nous avons refusé du monde donc tout ce parcours a été possible grâce au public qui croit en nous », a fait savoir Salif Sanfo qui souligne que de grands noms de l'humour africain y ont presté.

"15 ans de thérapeurire : rions ensemble, vivons ensemble dans la paix", c'est le thème de cette 15e édition

Une bonne partie des humoristes ont déjà effectué le déplacement et sont prêts à offrir un spectacle de qualité aux Burkinabè. Le directeur du développement culturel et touristique de la commune de Ouagadougou qui a félicité le promoteur de cet événement a indiqué que tenir 15 années d'affilée n'est pas donné. « Le rire est thérapeutique et c'est le spectacle le plus complet. Nous sommes donc heureux que ce spectacle se tienne dans la durée car c'est un événement qui compte dans le paysage culturel de la ville de Ouagadougou. Pour le festival, je souhaite qu'il ait beaucoup plus de sponsors et d'annonceurs. Que davantage de partenaires puissent soutenir l'événement partout où les ouistiti d'or vont se tenir », a souhaité Harouna Ramdé lors de la conférence de presse.

Le Directeur du développement culturel et touristique de la commune de Ouagadougou, Harouna Ramdé

Pour le président de l'association des humoristes du Burkina, Jean Aimé Bayili Alias" Joh'nes", les petits plats sont mis dans les grands pour procurer un spectacle de qualité au public.

Une fois de plus, le prix génération 2000 permettra aux jeunes humoristes de faire connaître leur talent face aux spectateurs. Les pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) sont les invités d'honneur de cette édition.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Categories: Afrique

Chemonics International seeks a regional logistics advisor based in Manga, Burkina Faso

Tue, 31/12/2024 - 09:30

USAID GLOBAL HEALTH SUPPLY CHAIN PROGRAM-
Procurement and Supply Management (GHSC-PSM )

POSITION DESCRIPTION

Job title : Regional Logistics Advisor
Project name : USAID Global Health Supply Chain Program – Procurement and Supply Management (GHSC-PSM) Burkina Faso
Opening date : December 30, 2024
Closing date : January 24, 2025
Open to : All interested candidates
Work schedule : Full time (40 hours/week), with an envisioned level of effort of 8 months.
Duration : This is a long-term assignment.

Location of Assignment : The location of assignment is Manga, Centre-South region, Burkina Faso, with intermittent travel throughout the country as needed.

Supervision : The Regional Logistics Advisor will report directly to the GHSC-PSM Burkina Faso Family Planning/MNCH Logistics and training advisor.

PROJECT : United States Agency for International Development (USAID) Global Health Supply Chain Program– Procurement and Supply Management (GHSC-PSM)

General Summary and Background

Chemonics International seeks a regional logistics advisor based in Manga, Burkina Faso, to support the USAID Global Health Supply Chain Program – Procurement and Supply Management (GHSC-PSM) project's activities in the Centre-South region.

The Procurement and Supply Management project is the primary vehicle through which USAID 1) procures and provides health commodities, 2) provides technical assistance to improve partner countries' management of the supply chain, and 3) collaborates with key international stakeholders to support global health initiatives. Since fiscal year (FY)20 Burkina office works under the following four project's task orders (HIV/AIDS, Malaria, Population and Reproductive Health/Family Planning ; Maternal Newborn and Child Health program) in providing health commodity procurement services and related systems-strengthening technical assistance, which support all elements of the supply chain.

The regional logistics advisor is responsible for providing direct support to the entire health region and applicable regional counterparts and in support of pharmaceutical products management, e-LMIS (NetSIGL2.0) implementation and data analysis for decision making. The regional logistics advisor will be based in Manga. S/he will provide technical support for the implementation of the activities related to the extension of the new ACTs in the region. S/he will provide technical advice for monitoring the availability and movement of health commodities in the region, support to e-LMIS implementation, supervision and use of LMIS data to improve health commodity availability at the last mile.

Principal Duties and Responsibilities :

• Provide technical assistance in supply chain management and pharmaceutical management services at the regional and peripheral levels.

• In collaboration with other GHSC-PSM technical teams, develop and implement strategic and operational plans to improve inventory management and information management at the regional and peripheral levels. This includes, but is not limited to, training, supervision, monitoring and planning activities.

• Support the regional health directorate in the implementation of the activities related to the extension of the new ACTs in the region in collaboration with other partners

• Support the distribution of malaria commodities at the community level and improve the availability of health commodities at all levels.

• Provide technical support for the development and implementation of modalities for monitoring the availability and movement of health commodities, particularly the New ACTs that will be introduced in the region in 2025 at the health facility and community levels.

• Ensure the e-LMIS tools (NetSIGL2.0) are used in the region (at district and health facilities) and at the regional level.

• Provide support for logistics data validation in the districts/region.

• Work with other GHSC-PSM staff to build capacity in pharmaceutical management and inventory control for all health facilities in the regions and other stakeholders at the regional and peripheral levels involved in supply chain management.

• Maintain regular communication with other GHSC-PSM technical teams and project management to ensure that all technical assistance needs for the regional, districts and health facilities are sufficiently mobilized and addressed.

• Serve as a key resource for providing technical support to the malaria, MNCH commodities quantification team during the quantification and supply planning exercises and the quarterly supply planning review exercises.

• Support the regional team during the Seasonal Malaria Chemoprevention (SMC) campaign and ensure reverse logistics of SMC campaign products.

• Support the regional team during the 2025 LLIN mass distribution campaign

• Coordinate with the regional pharmacist and team, training programs focused on pharmaceutical management, including the supply chain, and all other identified areas of intervention at the regional and peripheral levels, related to logistics management.

• Provide support to the region and districts on supportive supervision and to ensure continuous availability of Malaria, Maternal Newborn Child Health and other health commodities at the last mile, including the private health facilities and at the community level.

• Collaborate with other USAID or Non -USAID funded implementing partners in the region to ensure Malaria, Maternal Newborn Child Health and other health commodities are available at the health facilities, including private health facilities and at the community level.

• Serve as a liaison with CAMEG to get information on availability of health commodities particularly the priority health programs commodities (malaria, Familial planning, Maternal Newborn and Child Health (MNCH), and other health programs commodities at CAMEG agency serving the region.

• Analyze LMIS data for decision making in terms of commodity transfer, procurement advice to prevent shortage at the districts and health facility level for priority health programs commodities.

• Coordinate with the regional team, the implementation of any GHSC-PSM initiatives in the region to reduce stockout at the last mile in the region.

• Prepare regular progress reports and ensure that the activities assigned are carried out in a manner consistent with the results and budgets.

• Contribute to the development of project/country work plans and with reporting requirements.

• Attend technical meetings at the regional and peripheral levels while representing the project.

• Make regular presentation of results to stakeholders in the region.

• Maintain collaborative working relationships with all the project's staff (in Ouagadougou office and Home office) and regional health administration.

• Attend regular meetings at the central level with USAID team, in person or remotely to share the experience and/or projects initiatives and accomplishments in the region

• Other duties as assigned

Qualifications :

• Advanced Professional Degree in health, public health, pharmaceutical sciences, supply chain or a related field
• 4 or more years of pharmaceutical management as well as in capacity building in pharmaceutical management.
• Experience in the health sector with understanding of Reproductive health/Family planning, MNCH, malaria and HIV commodity or other health commodity management.
• Having a broad understanding of the Burkina Faso public health and pharmaceutical sector is required.
• Prior experience in the development and delivery of training programs is required.
• Strong reading, writing and oral expression with a high level in French is required. Fluency in English is an advantage.
• Ability to multi-task and prioritize tasks.
• Computer skills with intermediate level demonstrated in Microsoft Office Suite applications including Word, Excel, Outlook and PowerPoint are desirable.
• Professional experience with USAID-funded programs is an advantage
• Ability to travel within the region and country that may involve travel to difficult areas.
• Required to be a Burkinabe National/Authorized to work in Burkina Faso

Apply online by January 24, 2025 :

If you are interested, please send your CV, cover letter and contact of three references by email to :

No telephone inquiries, please. Finalists will be contacted.

Chemonics is an equal opportunity/Affirmative Action employer and does not discriminate in its selection and employment practices. All qualified applicants will receive consideration for employment without regard to race, color, religion, sex, national origin, political affiliation, sexual orientation, gender identity, marital status, disability, protected veteran status, genetic information, age, or other legally protected characteristics.

Submission : Please send your cover letter, resume and related certifications to burkinapsmrecruit@gmail.com

Categories: Afrique

La CNSS vous souhaite une bonne année 2025

Tue, 31/12/2024 - 09:00
Categories: Afrique

Décès de BALIMA MADELENE : Remerciements

Tue, 31/12/2024 - 09:00

Les familles BALIMA et MINOUNGOU à Tenkodogo, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Cote d'ivoire, Ghana et familles alliées,

Les enfants du feu Pasteur BALIMA Baga Philippe, leur enfants, neveux, nièces, cousins et cousines ;
très touchés par les nombreux témoignages, de sympathie et de compassion lors du rappel à Dieu le 19 décembre 2024 à Ouagadougou de leur fille, sœur, mère,

BALIMA MADELENE,
et de l'inhumation le 21 décembre 2024 à TENKODOGO ;

adressent leurs sincères remerciements et leurs sentiments de profonde gratitude,
au Président régional des Assemblées de Dieu de Tenkodogo,
au Pasteur Principal des Assemblées de Dieu de la Patte d'oie,
au Pasteur Principal des Assemblées de Dieu de Dassasgho,
au Pasteur Principal des Assemblées de Dieu de la Zone 1,
au Bureau Régional des Assemblées de Dieu de Tenkodogo,

aux Bureaux Sous régionaux des Assemblées de Dieu de Tenkodogo,
à toute la communauté évangélique de la région de Tenkodogo,
aux Responsables coutumiers et religieux de Tenkodogo,
à l'ensemble du personnel de la Direction régionale de l'enseignement de base, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales de Tenkodogo section sport,
à l'ensemble du personnel du système éducatif,
aux collègues,

aux promotionnaires,
au personnel de l'hôpital Schiphra
au personnel de Helvetas,
au personnel de UAB Assurances,
à tous les fidèles des églises de la ville de Tenkodogo,
aux parents, voisin, amis et connaissances,
et à tous ceux qui de près ou de loin, dont les noms n'ont pu être cités,

Puisse Dieu vous rendre au centuple vos bienfaits !

‘'Et j'entendis du ciel une voix qui disait : Écris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent .'' Apocalypse 14 :13

Categories: Afrique

Pages