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KatPol Kávéház CXXIII. - il Boot di combattimento

KatPol Blog - Wed, 14/05/2025 - 06:51

„Egy olyan helyen éreztem magam, ahol nincsenek rasszok és nemzetiségek, ahol attól függetlenül segítenek rajtad, hogy milyen nyelven beszélsz, milyen a bőröd színe vagy a szemed formája. A tengeren mindnyájan karnyújtásnyira vagyunk Istentől.” – így tűnődött Sztanyiszlav Berezkin, a Russian Ocean Way nevű vitorlás kapitánya, amely Kronstadtból indult világkörüli útra, de 2023 márciusában a Csendes-óceánon végzetesen megrongálódott egy viharban. Egy panamai zászló alatti teherhajó, a Sounion sietett a három hajótörött segítségére a vészjelzés fogadása után és vette őket a fedélzetre, a pórul járt felfújható, háromgerincű vízi alkalmatosságot pedig Chilébe vontatta. (A részletekre inkább senki ne kérdezzen rá, mivel mi is csak laikusok vagyunk ezen a téren.)

[...] Bővebben!


Categories: Biztonságpolitika

AeroVirenment Introduced Titan 4 | US Approved Chinook and F-16 Sales To UAE | EDF Approved iMUGS Funding

Defense Industry Daily - Wed, 14/05/2025 - 06:00
Americas AeroVironment has introduced “Titan 4,” a new version of its counter-drone system designed to use radio frequencies (RF) to monitor and disrupt hostile drone activity. The system is 17 percent lighter and 73 percent smaller than its previous dual-chassis version, now built into a single portable unit. Titan 4 can be set up in less than five minutes and is adaptable for mobile operations, establishing a protective dome around personnel and key infrastructure. The US Navy has announced the renovation of a noise-suppressed aircraft cell engine testing facility in Patuxent River, Maryland. The center, which had been closed for more than a decade, houses the Naval Air Systems Command’s Engine Test Instrumentation Replacement System (ETIRS), which is used to optimize propulsion validations for military planes. Middle East & Africa The United States has greenlit a significant arms sale to the United Arab Emirates, approving the delivery of six advanced CH-47F Block II Chinook helicopters and sustainment components for the UAE’s fleet of F-16 fighter jets, according to a statement from the Defense Security Cooperation Agency released on Monday. Valued at a combined $1.4 billion, the deal underscores the UAE’s ongoing efforts to enhance its military capabilities amid a complex security […]
Categories: Defence`s Feeds

Russia/Ukraine : Ukrainian intelligence's remarkable seizure of Russia's new anti-drone system

Intelligence Online - Wed, 14/05/2025 - 06:00
During a daring raid behind enemy lines, a commando from Unit 2245, a clandestine structure attached to Ukraine's GUR military intelligence, captured a next-generation Russian electronic warfare system that had just been deployed by Moscow. The device is named CRAB, [...]
Categories: Defence`s Feeds

Laos/United States : US court to clear Hmong man accused of spying by own community 50 years after CIA's secret war in Laos

Intelligence Online - Wed, 14/05/2025 - 06:00
Yang Dao, an 82-year-old Hmong academic accused of spying on his exiled South East Asian community in the United States [...]
Categories: Defence`s Feeds

United States : Nardello roped into Silicon Valley corporate spy case

Intelligence Online - Wed, 14/05/2025 - 06:00
The name of corporate intelligence firm Nardello & Co has cropped up in a major corporate espionage case pitting HR [...]
Categories: Defence`s Feeds

When Trade Wars Become Shooting Wars

Foreign Affairs - Wed, 14/05/2025 - 06:00
How tariffs destabilize an already dangerous world.

What Germany’s Economy Really Needs

Foreign Affairs - Wed, 14/05/2025 - 06:00
Merz’s plans for rearmament and austerity won’t work.

El Chapo & Deputy Jesus - why Kenya's president has so many nicknames

BBC Africa - Wed, 14/05/2025 - 01:31
William Ruto has the uncanny ability to attract numerous alternative handles, most are unflattering.
Categories: Africa

Burkina/Usage des réseaux sociaux : Ces exemples inspirants et qui méritent d'être promus !

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 00:59

Des messages haineux nourris par des injures, la désinformation à grande échelle, le discours violent ; voilà à quoi ressemble souvent le contenu des réseaux sociaux au Burkina. Cette réalité a même poussé le ministère de la Sécurité à sortir du bois, en février 2025, pour mettre en garde les producteurs de ces messages d'incitation à la haine et à la violence. Mais à côté de cette tendance déplorable, il y a ceux-là qui, à travers leurs publications au quotidien, font de la sensibilisation, de l'enseignement ou simplement, leurs business, loin des polémiques et des messages de haine et de violence. Rencontre avec des personnes qui utilisent sainement les réseaux sociaux.

Pour ce dossier, nous avons opté de nous passer de la première catégorie d'usagers des réseaux sociaux, pour ne nous attarder que sur les bons exemples.

Pr Charlemagne Ouédraogo, gynécologue obstétricien avec plus de 100 000 abonnés à sa page Facebook, fait de la sensibilisation et traite de l'information sanitaire sur sa page. L'ancien ministre de la santé entend, à travers cette pratique, sacrifier à un engagement patriotique. Et pour lui, Facebook est une aubaine qui permet de répondre à certaines préoccupations de patients, sans les avoir devant lui à l'hôpital. « En utilisant les réseaux sociaux, j'ai eu l'opportunité de toucher beaucoup de gens, sans pouvoir les rencontrer physiquement. C'est un engagement patriotique, un service que je rends à la communauté », a expliqué l'actuel président de la Société de gynécologie obstétrique du Burkina.

Au regard de l'engouement autour de ses sensibilisations en ligne sur les questions de santé, Pr Charlemagne Ouédraogo se dit convaincu d'une prise de conscience des populations, si tous ses collègues médecins s'inscrivent dans sa démarche. « Si tous les médecins spécialistes pouvaient s'engager dans cette sensibilisation de grande envergure pour la communauté, ce serait un grand coup de main apporté au ministère de la Santé dans la sensibilisation des populations sur un certain nombre de préoccupations sanitaires », a-t-il souhaité, ajoutant que c'était un devoir d'accompagner le ministère de tutelle. Ainsi, il invite tous ses collègues à le rejoindre pour continuer la lutte au profit des populations, car, pour lui, ce n'est pas une question de manque de temps, mais une volonté, un engagement.

Le Pr Charlemagne Ouédraogo invite ses collègues à s'exprimer dans les médias

Bannir les adeptes des commentaires malveillants

Malgré son engagement à traiter de l'information sanitaire, certains internautes laissent souvent des commentaires injurieux et malveillants. À ces internautes, le professeur titulaire à l'université Joseph Ki-Zerbo réserve un autre sort : les bannir de sa page Facebook. « Il y a des gens qui dévient les sujets, en parlant d'autres choses. Alors qu'on parle de santé, ils préfèrent par exemple parler de politique. Comme des gens aussi qui profèrent des injures ou qui font des commentaires malveillants sous mes publications. Je suis sans pitié ; je les bannis directement de ma page », assène l'enseignant.

Au-delà des réseaux sociaux, l'ancien président du Conseil national de l'ordre des médecins du Burkina invite ses collègues à communiquer dans les médias. Il regrette le comportement de certains des leurs, qui tournent toujours le dos aux médias. « J'exhorte mes collègues à aller sur les plateaux télé, à animer les pages santé dans les journaux papiers et en ligne. C'est quelque chose de très utile. Malheureusement, beaucoup de journalistes n'arrivent pas à tendre leurs micros aux médecins spécialistes, parce qu'ils refusent », déplore-t-il.

Mahamadi Ouédraogo, connu sous le sobriquet Mdi sur Facebook, est très actif sur le Meta avec plus de 41 000 followers. Communicant, Mdi a choisi de faire de l'humour et de promouvoir l'engagement communautaire sur la toile. C'est sa ligne éditoriale et il entend user des réseaux sociaux pour amuser la galerie et sensibiliser. « Je suis attaché à la promotion des valeurs humaines, c'est la bonne humeur, la motivation, l'énergie positive. Je suis également très attaché à l'environnement communautaire pour qu'on puisse voir ce que chacun peut faire pour les autres », a-t-il confié.

Mdi Ouédraogo exhorte les usagers de la toile à préserver les valeurs du vivre-ensemble

Pour lui, les réseaux sociaux doivent être vus comme un tremplin, par lequel chacun apporte sa contribution pour la construction d'un monde meilleur. Sans porter de jugement sur ceux qui sont dans un usage malsain, Mdi indique que le respect des valeurs humaines doit être la chose la mieux partagée, même sur les réseaux sociaux ; parce que ce n'est pas une zone de non-droit. Hélas ! Parfois, c'est le cas, regrette-t-il. Mais lui, il continue de faire son humour. Des retours qu'il a de ses publications, l'encouragent à persévérer dans cette dynamique. « L'humour et la bonne humeur, j'avoue que les retours sont très positifs ; parce que les gens disent qu'ils peuvent évacuer certains stress grâce à cela. Derrière l'humour, il y a une thérapie, cela débarrasse du stress. Pour mon engagement citoyen aussi, il y a des retours, où certains disent qu'ils veulent faire la même chose chez eux », confie-t-il.

Marceline Compaoré, connue sous l'appellation de Pendo sur les réseaux sociaux, étudiante en communication et promotrice littéraire, fait uniquement la promotion de ses activités sur Facebook. Sur ce réseau social, elle partage quotidiennement sa passion pour la lecture avec les internautes. « J'ai remarqué que nombre de jeunes n'aiment pas lire. J'ai donc décidé de faire des vidéos pour faire la promotion de la lecture. Cela, dans l'objectif de donner le goût de la lecture à ces internautes jeunes », a-t-elle motivé. Les réseaux sociaux, ajoute-t-elle, offrent beaucoup d'opportunités. Quand j'y vais, précise-t-elle, c'est pour avoir des informations sur certaines activités ou suivre l'actualité de personnes inspirantes.

Pendo invite les jeunes à un usage responsable des réseaux sociaux

Insuffisance de débats d'idées sur les réseaux sociaux

Éditorialiste et rédacteur en chef du journal L'Observateur Paalga, Alain Zongo dit Robespierre, ne se souvient plus à quelle date il a fait une publication sur les réseaux sociaux. De jour en jour, il se méfie des réseaux sociaux, qu'il estime être l'endroit le plus sûr de la désinformation. « Parfois, la meilleure façon d'être désinformé, c'est de lire les réseaux sociaux. Il y a trop d'écrits malveillants, trop de diffamations et de discours qui prônent la haine », déplore-t-il. Le débat d'idées est la chose la moins partagée sur la toile au Burkina, constate le journaliste du quotidien burkinabè le plus ancien. « Au début j'écrivais, mais j'ai arrêté. Parfois, les réactions des internautes ne sont pas de nature à renforcer la cohésion sociale ; ce n'est pas le débat d'idées qui est posé. Pour une opinion contradictoire, les gens s'en prennent à vous, à votre famille », a-t-il remarqué.

Mais, en tant que journaliste, Alain Zongo dit Robespierre avoue qu'il est difficile de rester à l'écart des réseaux sociaux. Tout n'est pas mauvais, relativise-t-il. « Je ne suis pas tous les profils. Je visite les pages institutionnelles comme les ministères, les pages de personnes qui donnent des conseils ou qui parlent de littérature », confie-t-il, notant que le Burkina est en passe de devenir un champion dans l'usage malveillant des réseaux sociaux, si rien n'est fait.

Le rédacteur en chef de L'Observateur Paalga, Robespierre, alerte sur l'usage malsain des réseaux sociaux au Burkina Faso

Il faut de la sensibilisation et de l'éducation aux médias pour recadrer les contrevenants, propose-t-il. Au-delà de la sensibilisation, conseille-t-il, il faut sanctionner ; parce que cet usage malveillant brouille l'information, égare l'opinion, surtout les usagers qui n'ont pas une profondeur d'analyse.

LIRE AUSSI : Régulation des réseaux sociaux par le CSC : « Une sage décision », pour certains webactivistes, « saugrenue et inopportune » pour d'autres

Serge Ika Ki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Statistiques : Le Burkina Faso occupe le premier rang en Afrique de l'Ouest en termes de production et de diffusion de données

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 00:55

Le 29 avril 2025, Open Data Wash, qui est une organisation à but non lucratif, a rendu public le classement mondial 2024 des pays en termes d'offres statistiques et de conformité de leurs données aux normes internationales, dénommé inventaire des données ouvertes (ODIN). Avec un score de 77, soit une progression de 27 points par rapport à 2022, le Burkina Faso occupe la 27e place sur 197 pays au niveau mondial dans l'inventaire des données ouvertes, la 2e place en Afrique après le Maroc et la 1re place en Afrique de l'Ouest.

Afin de permettre aux hommes et femmes de médias et au grand public de prendre connaissance du classement 2024 de l'ODIN, l'Institut national des statistiques et de la démographie (INSD) a organisé ce 13 mai 2025, une rencontre d'information. Cette rencontre a été l'occasion de présenter la plateforme Open data du Burkina, sur laquelle se retrouvent plusieurs statistiques sectorielles, les critères de notation de l'ODIN, les aspects à améliorer pour un meilleur positionnement du pays dans le prochain classement.

À en croire Adama Nabayaogo, administrateur principal de la plateforme Open data du Burkina, la notation prend en compte deux principaux aspects que sont la couverture, c'est-à-dire la production des données, et l'ouverture qui consiste à la diffusion et à la possibilité pour les usagers de vérifier la fiabilité des données.

Vue des participants

Pour la production des données, le pays a obtenu un score de 50. Adama Nabayaogo explique que les principaux critères de notation sont la production des statistiques en grand nombre, la disponibilité des indicateurs sur les 5 dernières années, la disponibilité d'indicateurs désagrégés par région et par province. Pour ce qui est de la diffusion des données, les critères utilisés sont la disponibilité de métadonnées des indicateurs, la disponibilité des données sous format lisible par machine (Excel), une licence d'utilisation des données, etc.

Toubou Ripama, directeur général de l'INSD

Pour les classements à venir, le pays entend œuvrer pour figurer dans le top 15 des pays les mieux notés par l'ODIN, a fait savoir le directeur général de l'INSD, Toubou Ripama. Il n'a pas manqué de rappeler l'importance des statistiques, dans le processus de développement. « On ne peut pas faire une bonne planification ou une bonne évaluation des programmes sans données statistiques. C'est véritablement la base de tout », a-t-il souligné.

Pour améliorer le score du Burkina Faso, un accent particulier sera mis sur les actions visant à combler le vide des données, surtout en ce qui concerne les statistiques sociales (naissances, santé, travail, pauvreté et revenus, etc.).

Adama Nabayaogo, administrateur principal de la plateforme Open data du Burkina

Il faut noter que la plateforme Open data du Burkina, accessible à l'adresse https://burkinafaso.opendataforafrica.org, a été mise en place depuis 2016 avec l'appui financier de la Banque africaine de développement. Elle permet de retrouver en un seul lieu, les productions statistiques des différents ministères. Des données de divers domaines sont donc disponibles sur ce portail : santé, éducation, niveau de vie des ménages, etc.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Lutte contre le terrorisme : Le général Moussa Diallo exhorte les forces combattantes à poursuivre leur engagement et à redoubler d'ardeur

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 00:43

Dans le cadre de la reconquête du territoire national, le général Moussa Diallo, chef d'état-major général des armées du Burkina Faso, a exhorté les forces combattantes à poursuivre leur engagement et à redoubler d'ardeur.

L'information a été rapportée sur la page Facebook de l'état-major général des armées du Burkina Faso, ce mardi 13 mai 2025. C'était lors de la traditionnelle cérémonie mensuelle de montée des couleurs organisée par la garnison de Ouagadougou.

Devant une assemblée composée de militaires de toutes les entités des Forces armées nationales, ainsi que de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), le général Diallo, représentant le ministre d'État, ministre de la Défense et des Anciens combattants, a félicité l'ensemble des combattants pour les efforts consentis sur le terrain.

Il a toutefois rappelé à la troupe que le contexte de révolution progressiste populaire, nécessite plus de discipline et de loyauté.

Lefaso.net
Source : État-major général des Armées du Burkina Faso

Categories: Afrique

Diocèse de Ouahigouya : 13 mai 2019, il y a six ans tombaient les martyrs de Singa et de Dablo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 00:40

13 mai 2019 ; il y a six ans, des fidèles chrétiens du village de Singa dans la paroisse de Notre Dame du lac Bam dans le diocèse de Ouahigouya étaient froidement abattus par des terroristes. 24 heures plus tôt, le 12 mai, l'abbé Siméon YAMPA et plusieurs de ses paroissiens étaient assassinés à Dablo, dans le même diocèse. Dans ce texte Inspiré du récit d'un témoin, l'Abbé Raoul Konseimbo rappelle la mémoire des martyrs de Singa.

Un amour plus fort que la peur.
Le 13 mai 2019, le soleil se leva doucement sur Singa, petit village du Bam au Burkina Faso, modeste, oublié du monde, mais rempli d'une foi vibrante. Ce jour-là, l'Église célébrait Notre-Dame de Fatima. À Singa, cette fête était sacrée. Chaque année, les fidèles se préparaient avec ferveur à accueillir la Vierge Marie, portée en procession depuis les villages voisins, dans une statue dressée sur une petite pirogue.

Cette année encore, la tradition se perpétuait. Paul de Gam, responsable de la communauté chrétienne, s'était levé dès l'aube. Il vérifia que tout était prêt : la chapelle décorée avec soin, les murs habillés de pagnes éclatants, l'autel recouvert de tissus brodés de motifs d'Assomption, et un panier tressé garni de coton et de fleurs jaunes de balemsaogo, comme une offrande simple mais pleine de foi.

Satisfait, Paul rassembla les siens : Victor, Pascal, Jean, Suzanne, Pauline, et d'autres jeunes du village. Ils partirent vers Kayon, à moto-taxi, pour aller chercher la statue de la Vierge. De l'autre côté, les chrétiens de Kayon venaient aussi à leur rencontre. Ils se croisèrent à mi-chemin, dans un torrent de chants, de danses et de joie. Le bendre, le kenfo, le loungâ résonnaient comme un écho du ciel.

On plaça la statue avec précaution dans un tricycle. Suzanne et Pauline montèrent à l'arrière pour la tenir ; Pascal, au guidon, reçut mission d'aller lentement. Le convoi se remit en route. Les visages rayonnaient. Les cœurs chantaient. Les doigts récitaient le chapelet. Mais l'ombre s'approchait déjà.

À Parkouga, petit village-étape, ils s'arrêtèrent pour se désaltérer. C'est là que le téléphone sonna. Une voix paniquée, haletante, brisa l'instant :
— « Les terroristes sont en route ! Jetez la statue ! Fuyez ! Cachez-vous ! »
Un silence glaçant s'installa.
Alors Paul, le regard tourné vers la Vierge, répondit simplement, d'une voix calme et forte :
— « Mieux vaut mourir avec Marie que vivre sans elle. Nous ne l'abandonnerons pas. »
Ils remontèrent dans le tricycle. Quelques kilomètres plus loin, la menace prit forme. Des hommes vêtus de noir, armés, surgirent. Ils passèrent devant eux… puis firent demi-tour.
Le piège se referma.
Ils furent arrêtés. On les fit descendre. On les aligna sous un arbre, comme des enfants indociles à punir. On les dépouilla : argent, téléphones, crucifix. Puis on pointa la statue :
— « C'est quoi, ça ? »
— « C'est Marie. La mère de Jésus. »
— « Mensonges ! Une idole ! Convertissez-vous. Ou vous brûlerez avec elle. »
Paul se leva. Son corps tremblait. Ses yeux brillaient. Mais sa voix était claire :
— « Nous ne renierons pas notre foi. Jésus est notre Seigneur. Marie est notre mère. Même la mort ne nous séparera pas d'eux. »

Alors les bourreaux prirent Paul, Victor, Jean et Pascal. Ils les agenouillèrent. Alignés. Comme à la table eucharistique, mais cette fois, le pain, c'était leur vie.
Et les balles tombèrent. Une par tête. Une par cœur.
Pas un cri.
Juste le bruit sourd de la mort et le silence des vivants.

Puis les terroristes s'acharnèrent sur la statue. Ils y mirent le feu. Les flammes dévorèrent aussi la Bible qu'ils transportaient et le tricycle, devenu autel du sacrifice. Le brasier emporta leur joie, mais pas leur foi.
Avant de s'éloigner, les tueurs lâchèrent ces mots à l'endroit des autres tenus à l'écart et forcés à suivre le crime macabre :
— « Si vous êtes encore là à notre retour, vous mourrez tous. »
Ce jour-là, à Singa, la peur a hurlé. La mort a frappé. Mais la foi… la foi s'est levée, plus forte que la peur.
Les martyrs de Singa sont tombés, mais leur témoignage reste debout.

Abbé Raoul Konseimbo,
Inspiré du récit d'une témoin de la scène

Categories: Afrique

Appel au boycott du groupe de Zouglou VDA : La chanson parle d'un footballeur et non du président Traoré, rassure le co-promoteur de Concert sans frontières

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 00:35

Les structures organisatrices du Concert sans frontières, Deko Production et Biz'art productions ont convié la presse ce mardi 13 mai 2025 pour donner les grandes articulations de cet événement culturel.

L'acte 2 va se tenir les 16 et 17 mai 2025, à Ouagadougou, plus précisément au terrain de Bogodogo, à côté du SIAO. Ce concert, qui est entièrement gratuit, vise à créer un pont culturel entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Les artistes en prestation seront Voix des Anges (VDA) de la Côte d'Ivoire, Amzy, Kayawoto et l'Orchestre des Amis en live.

« Ces deux pays sont toujours ensemble, les deux cultures seront toujours ensemble. Nous allons faire en sorte que ces deux cultures soient à jamais ensemble », a justifié le co-promoteur du concert, Désiré Kodjo. Il a renchéri en disant que ce concert est une preuve que le Burkina Faso reste debout malgré l'adversité. Le pays des hommes intègres est fréquentable, a-t-il insisté.

L'affiche du concert

Une polémique autour du groupe de Zouglou VDA, le comité d'organisation répond

À quelques jours du concert sans frontières, une polémique secoue la toile. Le groupe ivoirien de musique zouglou VDA est accusé d'avoir lancé des piques au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Le titre incriminé est « Tchapa Tchapa ».
Sur Facebook, des wayiyans, soutiens du président Ibrahim Traoré, ont appelé au boycott de l'évènement. Le co-promoteur du concert, Désiré Kodjo, a profité de la conférence de presse pour éclairer l'opinion nationale. Il est catégorique, cette chanson n'a rien à voir avec le capitaine Ibrahim Traoré. Il s'agit donc d'une incompréhension.

Pour les prochaines éditions, les organisateurs souhaitent inviter des artistes d'autres pays d'Afrique, et pourquoi pas du monde

« Nous n'allons jamais envoyer jouer un artiste étranger ou national qui insulte les autorités. Nous soutenons tous le président. Nous nous sommes approchés de nos frères wayiyans pour leur expliquer qu'il s'agissait d'une incompréhension. Ce sont de grandes personnes que nous respectons. Ils ont pris un engagement après la rencontre. Il y a de l'apaisement avec les autorités. Hier, nous sommes allés voir les autorités afin de nous expliquer. Nous avons rencontré le ministre de la culture. Nous ne faisons pas de politique. Nous tenons à rassurer l'opinion publique. Si vous avez bien écouté le morceau, aucun mot déplacé n'a été signifié.
Lorsqu'ils parlent de IB Traoré, c'est un footballeur ivoirien qui jouait en France. Ce joueur est leur ami et ils lui ont fait une dédicace dans la chanson. En écoutant, vous allez constater qu'il y a beaucoup de dédicaces d'autres personnalités du show-biz ivoirien. Si les artistes se reprochaient quelque chose, ils n'allaient pas accepter notre invitation », a-t-il expliqué.

Désiré Kodjo a demandé aux mélomanes de sortir nombreux et de faire abstraction de cette polémique qui est en réalité une incompréhension

À noter que le clip « Tchapa Tchapa » a été diffusé sur la chaîne YouTube du groupe en 2023.
Désiré Kodjo a insisté sur le fait que la musique ne doit pas séparer les populations. Bien au contraire, elle est un pont qui s'oppose à ceux qui veulent construire des barrières. En plus des prestations artistiques, le meilleur danseur zouglou ainsi que le meilleur tee-shirt zouglou seront récompensés.

Samirah Bationo
Crédit photo : Bonaventure Paré
Lefaso.net

Categories: Afrique

‎Diaspora : Ablo la Merveille, un artisan du rayonnement culturel burkinabè en Italie

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 00:30

Depuis plus de deux décennies, Abdoulaye Bancé, plus connu sous le nom de scène « Ablo la Merveille », incarne la vitalité culturelle de la diaspora burkinabè en Italie. DJ, promoteur culturel et président d'associations dynamiques de la diaspora, il fait partie des Burkinabè de l'extérieur qui portent haut les couleurs du pays à l'international.

Abdoulaye Bancé alias "Ablo la Merveille" a grandit dans un environnement enraciné dans les traditions à Ouarégou, un village du département de Garango. Enfant, il assiste aux cérémonies d'intronisation, aux danses traditionnelles, aux rassemblements communautaires, autant de moments gravés dans sa mémoire qui nourriront plus tard sa sensibilité culturelle. « J'ai de très beaux souvenirs de cette partie de ma vie. Aujourd'hui, malgré la distance, ils me guident et me servent de repères identitaires », confie-t-il. Cet environnement qui l'a bercé lui servira plus tard, loin de sa terre natale.

L'aventure italienne commence en 1998, alors qu'il y rejoint son père installé. Comme pour beaucoup, son intégration est difficile. La barrière de la langue, l'éloignement familial, le choc culturel et la solitude sont autant de défis à surmonter. Mais Abdoulaye fait rapidement preuve de résilience. Soutenu par son père et porté par la solidarité de ses compatriotes burkinabè, il s'adapte peu à peu. C'est au contact de la diaspora et dans l'ambiance des soirées qu'il s'illustre comme DJ dans des événements burkinabè et africains. Le surnom « Ablo la Merveille » lui est attribué affectueusement par ses proches, impressionnés par son talent et sa capacité à enflammer les platines. Ce nom de scène ne le quittera plus. Mais il ne se contente pas de faire danser. Il comprend très tôt que la culture peut être un outil de lien social et un levier d'intégration. Abdoulaye s'engage alors activement dans la vie associative, convaincu que seule une diaspora organisée, solidaire et dynamique peut avoir un impact durable, à la fois dans le pays d'accueil et au pays d'origine.

Une passerelle pour la culture et les artistes du Faso

En 2013, il cofonde Faso Merveille, une structure dédiée à la promotion de la culture burkinabè en Europe. À travers cette organisation, Ablo initie de nombreux projets tels que des tournées européennes d'artistes, des festivals, des événements sportifs et des soirées de gala. L'objectif est de donner de la visibilité à la richesse culturelle du Burkina Faso et de créer des ponts entre les communautés africaines.

En 2019, Faso Merveille lance « La Nuit de l'Intégrité », une cérémonie annuelle de récompenses et de distinctions en Italie. Cet événement rend hommage aux fils et filles du Burkina Faso ainsi qu'aux amis du Faso œuvrant au développement du pays au-delà des frontières. « Artistes, associations, amis du Burkina en Italie y sont honorés. C'est notre manière de dire merci à ceux qui font vivre les valeurs du Faso ici, loin de la terre natale », explique Ablo. Chaque année, l'activité attire des personnalités importantes, dont des chefs coutumiers venus spécialement du Burkina Faso. « Le chef de Ouarégou a été invité en 2019, celui de Topra en 2022, et le chef de Garango en 2023 », informe-t-il. Entre 2017 et 2021, Ablo et son équipe ont aussi organisé à Ouagadougou « La Nuit des Benguistes », un événement de la diaspora réunissant les Burkinabè de l'étranger pour des moments d'échanges, de fraternité et de fête.

Grâce à son réseau et à sa réputation grandissante, Ablo devient un acteur incontournable de la diffusion de la musique burkinabè en Europe. Il facilite la venue et la tournée de nombreux artistes, contribuant à leur rayonnement à l'international. « De nombreux artistes sont venus. Il y a Floby en 2014, Tiness la Déesse, Awa Boussim, Serge Beynaud en 2015, Bonsa en 2016, Dez Altino en 2017, Dicko Fils et Sofiano en 2018, Imilo Lechanceux en 2019, puis Kayawoto, Miss Tanya, Princesse Fina en 2023. Abibou Sawadogo aussi est passée en 2018 et 2024 », cite le promoteur.

« Mon vœu le plus cher est de voir un jour des artistes burkinabè se produire dans les grandes salles mythiques d'Europe, aux côtés des plus grands noms »

Un engagement reconnu, des défis à relever

L'engagement de « Ablo la Merveille » ne passe pas inaperçu. Il a reçu de nombreuses distinctions en Italie et au Burkina Faso. Parmi elles, une attestation de reconnaissance de Burkimbila en 2018, un trophée du meilleur promoteur culturel et DJ dans la région de Veneto la même année, et plusieurs attestations de mérite remises par des associations burkinabè et africaines entre 2018 et 2024. En 2023, la Fédération des associations des Burkinabè en Italie (FABI) lui a décerné une attestation de reconnaissance en tant qu'ambassadeur de la culture burkinabè en Italie, lors d'une cérémonie dans la ville de Lecco. Le 10 mars 2024, il a été reconnu pour sa contribution au projet d'achat d'un centre culturel burkinabè à Vicenza, dans le nord de l'Italie. Plus récemment, en décembre, il a été honoré lors du Fidias festival international de la diaspora à Ouagadougou Il a par ailleurs été salué pour ses efforts en faveur des femmes, au Canada et à Brescia en Italie. Puis en novembre 2024 pour son engagement dans la valorisation de la culture bissa en Italie.

Certes, les défis sont nombreux avec des procédures de visa complexes, les exigences des artistes et les contraintes logistiques, mais rien ne l'arrête. À chaque obstacle, il répond par la résilience et l'ingéniosité. Et aujourd'hui, dans de nombreuses cérémonies de la diaspora, c'est du 100 % musique burkinabè qui fait danser les foules, selon lui. « Ablo la merveille » pense que la culture n'est pas qu'un divertissement. « Elle est un outil d'éducation, de transmission des traditions aux jeunes générations qui sont nées ou ont grandies en Europe. Elle crée des passerelles entre les communautés africaines. Il ne suffit pas de s'intégrer, il faut aussi préserver son identité. C'est cette richesse que l'on partage ici avec les autres », affirme-t-il.

Outre Faso Merveille, Ablo Bancé préside également ACTI (Association des citoyens de Topra en Italie) et ADESCOI (Association pour le développement économique et socio-culturel de Ouarégou en Italie). Par ces organisations, il initie des projets solidaires au profit de ses localités d'origine et contribue à maintenir un lien fort entre l'Italie et le pays des hommes intègres. « Ce combat pour le rayonnement de la culture en vaut la peine car voir un Burkinabè porter fièrement son Faso Dan Fani en Italie aujourd'hui, c'est déjà une victoire. Mon vœu le plus cher est de voir un jour des artistes burkinabè se produire dans les grandes salles mythiques d'Europe, aux côtés des plus grands noms. Je crois fermement que cela est possible à condition que les promoteurs culturels unissent leurs forces, qu'ils tissent des alliances solides avec les acteurs locaux et qu'ils continuent d'éduquer la diaspora à consommer burkinabè », espère-t-il.

Abdoulaye Bancé, alias Ablo la Merveille souligne que c'est aussi grâce à ses collaborateurs et à tous les collègues que son combat prend forme année après année. Par son engagement et ses initiatives, il souhaite que la culture burkinabè soit un exemple dans le monde.

Farida Thiombiano
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Africa CEO Forum 2025 : Idrissa Nassa sacré meilleur chef d'entreprise africain de l'année

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 00:25

Le président directeur général du Groupe Coris, Idrissa Nassa, a été couronné « CEO of the Year » à l'occasion de la 12ᵉ édition de l'Africa CEO Forum Awards, tenue le 12 mai 2025 à Abidjan. Le Conseil national du patronat burkinabè l'a mentionné ce mardi 13 mai sur sa page Facebook.

Une distinction prestigieuse décernée à ce capitaine d'industrie burkinabè, en reconnaissance de son leadership inspirant, de son engagement entrepreneurial et de sa contribution au développement économique du continent.

« Je suis très surpris par ce trophée. Ce trophée est une démonstration que le nouveau deal africain est possible et est une réalité. Notre groupe bancaire est né d'une volonté farouche de changer les choses et de faire évoluer le financement de l'économie en Afrique. J'ai une histoire très atypique. J'ai commencé comme petit commerçant dans un marché et aujourd'hui, je suis président d'un groupe bancaire qui s'étend en Afrique », a témoigné le lauréat Idrissa Nassa.

Ce forum de haut niveau, organisé par Jeune Afrique Media Group en partenariat avec la Société financière internationale (IFC), a réuni plus de 2 000 décideurs d'Afrique et d'ailleurs, autour du thème : « Un New Deal public-privé peut-il rebattre les cartes en faveur du continent ? ».

La Confédération générale des entreprises du Faso (CGEF), que préside également Idrissa Nassa, a salué avec fierté cette consécration, la qualifiant de « juste et amplement méritée ». Elle incarne, selon elle, l'image d'un leadership africain audacieux et résolument tourné vers l'avenir, capable de hisser l'Afrique parmi les grandes puissances économiques de demain.

Lefaso.net
Source : Conseil national du patronat burkinabè

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Coopération : Le représentant spécial de l'Union européenne pour le Sahel, Joao Gomes Cravinho, exprime la volonté de son organisation d'accompagner le Burkina Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/05/2025 - 00:02

Le Burkina Faso peut compter sur l'Union européenne comme un interlocuteur engagé et disponible pour l'accompagner dans une relation gagnant-gagnant. C'est ce qu'a laissé entendre Joao Gomes Cravinho, représentant spécial de l'Union européenne pour le Sahel, au cours d'une conférence de presse sur le bilan de ses deux jours de séjour au pays des hommes intègres. C'était ce mardi 13 mai 2025 à Ouagadougou.

Durant deux jours (11 au 13 mai), le diplomate européen a pu échanger avec le Premier ministre burkinabè, le ministre en charge des affaires étrangères et son homologue en charge de l'économie. Ces échanges, dit-il, ont été enrichissants dans la mesure où les deux parties ont souhaité l'amélioration de la relation en tenant compte des lignes prioritaires de chacune des parties. « Nous partageons un intérêt commun en ce qui concerne l'approfondissement du dialogue », a-t-il indiqué.

Ces dernières années, reconnaît-il, les relations n'ont pas été faciles. Et pour lui, il est souhaitable que l'UE et le Burkina Faso travaillent à les améliorer. Pour y parvenir, il a exprimé la disponibilité de l'Union. « De 2021 à 2024, nous avons investi 300 millions d'euros, soit 200 milliards de francs CFA, au Burkina dans le développement. Ce sont des dons dans le cadre de projets de coopération », a affirmé João Gomes Cravinho. Ce financement a concerné plusieurs domaines d'activités tels que l'énergie, la santé, l'éducation, la création d'emploi, l'agriculture, etc.

Actuellement, poursuit-il, nous sommes en train de construire 60 salles de classes au profit des élèves déplacés internes. Toutes ces actions, selon lui, sont des exemples de la disponibilité de l'UE aux côtés du Burkina. En plus, confie-t-il, un autre projet est en cours pour la formation des jeunes et des journalistes dans le cadre de l'engagement social.

Dans son intervention d'une dizaine de minutes, le diplomate a évoqué plus de sept fois le mot dialogue. Ce qui démontre son attachement à un schéma de coopération bâti sur le dialogue. Et l'objectif de sa visite s'inscrit dans le cadre de l'amélioration de ce dialogue. Par ailleurs, il a salué l'esprit de dialogue et de franchise des autorités burkinabè, promettant de revenir pour approfondir les échanges avec elles.

Serge Ika Ki
Lefaso.net

Categories: Afrique

La fratrie Canetti : un destin européen exceptionnel

Courrier des Balkans - Tue, 13/05/2025 - 23:59

Les 12 et 13 mai 2025 à Sofia et Roussé
Il est rare qu'une seule famille incarne à elle seule un pan entier de l'histoire intellectuelle, artistique et scientifique de l'Europe du XXe siècle. Trois frères, trois trajectoires singulières, trois esprits portés par une même exigence : faire du savoir, de l'art et de la recherche un acte d'engagement face au siècle — Qu'il s'agisse de faire avancer la science, d'ouvrir de nouvelles voies en littérature et en philosophie, ou de révéler de (…)

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Categories: Balkans Occidentaux

U.S. Air Force Chief Teases Boeing F-47 Performance and Possible In-Service Date

The Aviationist Blog - Tue, 13/05/2025 - 22:32

The USAF Chief of Staff posted a graphic featuring the Boeing F-47 stating the aircraft will be in service in the 2025-2029 timeframe with 185+ units planned. Chief of Staff General David Allvin shared the graphic on X/Twitter on May. 13, 2025, commenting that the U.S. Air Force “will continue to be the world’s best […]

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